Le porte-avions nucléaires Charles-de-Gaulle, immobilisé depuis mi-octobre après une nouvelle avarie, a appareillé ce matin de Toulon pour une "courte phase" d'entraînement avant son déploiement de quatre mois dans l'océan Indien, a annoncé l'état-major de la marine.
Le Charles-de-Gaulle, seul bâtiment de surface français à propulsion nucléaire, "a appareillé ce matin (samedi) à 09H11 (...) pour un entraînement de quelques jours", a déclaré à l'AFP cette source, contactée par téléphone. "C'est une phase très courte de reprise en main du bateau (...), et il prendra la direction du Canal de Suez (Egypte) dès la semaine prochaine", a ajouté l'état-major de la marine.
Le 13 octobre, alors qu'il était au large de Toulon à 24 heures d'un départ en déploiement de quatre mois dans l'océan Indien, le Charles-de-Gaulle avait dû rentrer à quai à cause d'un défaut électrique ayant mis en évidence "un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité".
Le ministère de la Défense avait ensuite évoqué un délai de "plusieurs semaines".
"Il semblait plus sage avant une opération de quatre mois" de procéder au remplacement de cette soupape de sécurité, et nous sommes "toujours très prudents sur les délais de réparation", a expliqué samedi la marine française.
Depuis son lancement en 1994 et son admission en service actif en 2001, le Charles-de-Gaulle a connu une série d'avaries. La plus connue reste celle survenue lors d'une série d'essais le 10 novembre 2000 au large de la Guadeloupe, où la cassure d'une pale de l'hélice bâbord l'avait contraint à regagner Toulon.
Au cours des quatre prochains mois, la mission du fleuron de la marine française doit être consacrée à la lutte contre la piraterie et le terrorisme dans l'océan Indien et à l'appui des forces de l'Otan déployées en Afghanistan.
Sa dernière avarie en date repose la question de la construction d'un second porte-avions par la France, seule ou en coopération avec la Grande-Bretagne
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/30/97001-20101030FILWWW00419-le-charles-de-gaulle-a-repris-la-mer.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
dimanche 31 octobre 2010
samedi 30 octobre 2010
Une marche en hommage aux soldats français morts au combat
Plus d'une centaine de personnes ont participé samedi après-midi à Paris à une marche silencieuse en hommage aux soldats français tués au combat, notamment en Afghanistan, à l'appel du "Comité de soutien aux familles militaires de France".
Le cortège, duquel émergeaient des portraits de soldats, est parti de la place Denfert-Rochereau vers 15 heures en direction du Mur pour la paix, sur le Champ de Mars, où une gerbe de fleurs et des bougies ont été déposées. "Nous voulions rendre hommage à nos soldats disparus, mais aussi aux blessés ainsi qu'à tous les militaires français qui sont sur le terrain", a souligné une responsable du Comité. "L'opinion publique doit apprendre à mieux connaître son armée, réaliser pleinement que derrière ses soldats il y a des familles", a ajouté cette épouse d'un soldat blessé en Afghanistan en 2005, qui a refusé de donner son nom.
Cinquante militaires français sont morts dans ce pays depuis 2001, selon le ministère de la Défense. Quelque 3.750 soldats y sont actuellement stationnés. Le Comité de soutien aux familles militaires de France est une "association à but non lucratif et apolitique" créée en juillet dernier.
http://lci.tf1.fr/filnews/france/une-marche-en-hommage-aux-soldats-francais-morts-au-combat-6121571.html
Le cortège, duquel émergeaient des portraits de soldats, est parti de la place Denfert-Rochereau vers 15 heures en direction du Mur pour la paix, sur le Champ de Mars, où une gerbe de fleurs et des bougies ont été déposées. "Nous voulions rendre hommage à nos soldats disparus, mais aussi aux blessés ainsi qu'à tous les militaires français qui sont sur le terrain", a souligné une responsable du Comité. "L'opinion publique doit apprendre à mieux connaître son armée, réaliser pleinement que derrière ses soldats il y a des familles", a ajouté cette épouse d'un soldat blessé en Afghanistan en 2005, qui a refusé de donner son nom.
Cinquante militaires français sont morts dans ce pays depuis 2001, selon le ministère de la Défense. Quelque 3.750 soldats y sont actuellement stationnés. Le Comité de soutien aux familles militaires de France est une "association à but non lucratif et apolitique" créée en juillet dernier.
http://lci.tf1.fr/filnews/france/une-marche-en-hommage-aux-soldats-francais-morts-au-combat-6121571.html
vendredi 29 octobre 2010
L'Otan réduit ses troupes au Kosovo
L'Otan, très engagée en Afghanistan, a annoncé aujourd'huiqu'elle allait diminuer quasiment de moitié ses troupes au Kosovo, jugeant que la situation y était assez calme en dépit d'une crise gouvernementale et de la perspective d'élections anticipées.
"L'Otan a décidé aujourd'hui d'adapter la présence de (sa force), la Kfor, au Kosovo" dont les effectifs, "au cours des prochains mois", "vont être progressivement réduits pour passer à environ 5.000 soldats au total", a indiqué M. Rasmussen dans une "déclaration".
Alors que la Kfor déployait encore près de 14.000 militaires, l'Otan avait décidé en juin 2009 d'en ramener en trois étapes les effectifs à 2.200. La première a été franchie en janvier dernier avec une réduction de 5.000 hommes.
Les principaux contingents par ordre décroissant sont allemand, italien, américain et français.
Afin notamment de pouvoir envoyer des renforts en Afghanistan, certains des 32 pays, dont 25 de l'Otan, qui contribuent à la Kfor, comme la Slovaquie et la Tchéquie par exemple, souhaitaient accélérer le retrait total ou partiel du Kosovo.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/29/97001-20101029FILWWW00465-l-otan-reduit-ses-troupes-au-kosovo.php
"L'Otan a décidé aujourd'hui d'adapter la présence de (sa force), la Kfor, au Kosovo" dont les effectifs, "au cours des prochains mois", "vont être progressivement réduits pour passer à environ 5.000 soldats au total", a indiqué M. Rasmussen dans une "déclaration".
Alors que la Kfor déployait encore près de 14.000 militaires, l'Otan avait décidé en juin 2009 d'en ramener en trois étapes les effectifs à 2.200. La première a été franchie en janvier dernier avec une réduction de 5.000 hommes.
Les principaux contingents par ordre décroissant sont allemand, italien, américain et français.
Afin notamment de pouvoir envoyer des renforts en Afghanistan, certains des 32 pays, dont 25 de l'Otan, qui contribuent à la Kfor, comme la Slovaquie et la Tchéquie par exemple, souhaitaient accélérer le retrait total ou partiel du Kosovo.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/29/97001-20101029FILWWW00465-l-otan-reduit-ses-troupes-au-kosovo.php
Afghanistan : bientôt les premiers retraits ?
Nicolas Sarkozy le rappelait en août dernier, lors de la conférence des ambassadeurs, alors même que deux soldats français venaient d'être tués : pas question pour la France de se retirer d'Afghanistan. Mais si la volonté française de rester engagée aux côtés de ses alliés dans ce pays est une chose, la stratégie globale de l'Otan en Afghanistan en est une autre. Ce qu'a signalé ce jeudi Hervé Morin, en annonçant des retraits des forces alliées envisageables dès l'année prochaine.
Il y a un rendez-vous qui a été fixé par l'Otan dans le cadre de la nouvelle stratégie c'est le début de l'année 2011 : en 2011, nous allons transférer toute une série de districts aux Afghans", a fait valoir le ministre de la Défense. "A ce moment-là, il pourra y avoir les premiers déplacements ou retraits des forces alliées d'Afghanistan". Mais cela n'a "absolument aucun lien" avec les déclarations d'Oussama ben Laden, a tenu à souligner le ministre, alors que, dans un message audio justifiant l'enlèvement de Français au Sahel, diffusé mercredi sur Al-Jazira, le chef d'Al-Qaïda a affirmé que la France ne connaîtrait la sécurité que si elle se retirait d'Afghanistan et cessait "ses injustices" à l'égard des musulmans.
"Une revendication récurrente"
"Les mouvances islamistes radicales évoquent à chaque fois notre présence en Afghanistan, c'est une revendication récurrente", a commenté Hervé Morin, affirmant qu'il n'est "pas impossible" que ce soit bien le chef d'Al-Qaïda qui parle dans ce message même s'il est "trop tôt pour le dire". Une prudence tranchant avec ce qu'affirme lemonde.fr : selon l'édition électronique du quotidien du soir, ce message aurait déjà été authentifié par les services de renseignement français.
Rappelant que la France est présente en Afghanistan depuis 2001 et "y a fait des efforts considérables" avec "50 compatriotes qui y ont perdu la vie", le ministre a souligné que des "progrès" ont été faits sur ce territoire. Sur la zone de Surobi dans laquelle "la stabilisation et la pacification sont réellement assurées", "nous espérons au cours de l'année 2011 que nous pourrons transférer la responsabilités aux Afghans", selon lui. Car "l'armée afghane est en train de progresser. Je l'ai connue quand je suis arrivé au ministère de la Défense, disons cela comme ça, c'était une armée de pieds nickelés, aujourd'hui c'est une vraie armée", a-t-il ajouté, affirmant que les Afghans qui étaient "des guerriers" sont devenus "des soldats".
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-10/afghanistan-bientot-les-premiers-retraits-6116483.html
Il y a un rendez-vous qui a été fixé par l'Otan dans le cadre de la nouvelle stratégie c'est le début de l'année 2011 : en 2011, nous allons transférer toute une série de districts aux Afghans", a fait valoir le ministre de la Défense. "A ce moment-là, il pourra y avoir les premiers déplacements ou retraits des forces alliées d'Afghanistan". Mais cela n'a "absolument aucun lien" avec les déclarations d'Oussama ben Laden, a tenu à souligner le ministre, alors que, dans un message audio justifiant l'enlèvement de Français au Sahel, diffusé mercredi sur Al-Jazira, le chef d'Al-Qaïda a affirmé que la France ne connaîtrait la sécurité que si elle se retirait d'Afghanistan et cessait "ses injustices" à l'égard des musulmans.
"Une revendication récurrente"
"Les mouvances islamistes radicales évoquent à chaque fois notre présence en Afghanistan, c'est une revendication récurrente", a commenté Hervé Morin, affirmant qu'il n'est "pas impossible" que ce soit bien le chef d'Al-Qaïda qui parle dans ce message même s'il est "trop tôt pour le dire". Une prudence tranchant avec ce qu'affirme lemonde.fr : selon l'édition électronique du quotidien du soir, ce message aurait déjà été authentifié par les services de renseignement français.
Rappelant que la France est présente en Afghanistan depuis 2001 et "y a fait des efforts considérables" avec "50 compatriotes qui y ont perdu la vie", le ministre a souligné que des "progrès" ont été faits sur ce territoire. Sur la zone de Surobi dans laquelle "la stabilisation et la pacification sont réellement assurées", "nous espérons au cours de l'année 2011 que nous pourrons transférer la responsabilités aux Afghans", selon lui. Car "l'armée afghane est en train de progresser. Je l'ai connue quand je suis arrivé au ministère de la Défense, disons cela comme ça, c'était une armée de pieds nickelés, aujourd'hui c'est une vraie armée", a-t-il ajouté, affirmant que les Afghans qui étaient "des guerriers" sont devenus "des soldats".
http://lci.tf1.fr/monde/asie/2010-10/afghanistan-bientot-les-premiers-retraits-6116483.html
jeudi 28 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
Le salon Euronaval ouvre ses portes du 25 au 29 octobre
La 22e édition du salon Euronaval se déroulera du 25 au 29 octobre 2010 au parc des expositions de Paris-Le Bourget. Cette manifestation, la plus importante du domaine naval et maritime, est organisée par le groupement industriel des constructions et armement navals (Gican). Elle est placée sous le haut patronage du ministère de la Défense et du secrétariat général de la mer et soutenue par la direction générale de l'armement (DGA).
C'est le rendez-vous incontournable des professionnels du monde naval et maritime. Euronaval, 14 500 m², 400 exposants venus de 37 pays et quelque 80 délégations officielles de 62 pays, couvre l'ensemble des missions traditionnelles de sécurité et de sûreté dans le domaine naval de Défense, d'action de l'Etat en mer, de transport et de sauvegarde de l'environnement marin.
La DGA y assurera sa mission de soutien à l'exportation. Aux côtés de la marine nationale, elle présentera les principaux équipements réalisés au sein des équipes de programme intégrées au cours de cette année riche en évènements : livraison des frégates Horizon, mise à flots de la première frégate Fremm, premier tir du missile de croisière naval, revue de conception du sous-marin Barracuda...
A noter que l'édition 2010 se focalisera plus spécialement sur le transport maritime et ses différentes composantes : construction / déconstruction, entretien, énergie, écologie, etc. Les visiteurs pourront toutefois toujours s'intéresser aux activités liées aux drones navals, sous-marins et aériens, ainsi que toutes les applications satellitaires dans les domaines de la communication, de la navigation, de la météorologie, de la défense et de la sécurité
Secteur naval : 2009, une année historique...
Si le secteur a connu des succès majeurs à l’export, avec notamment la vente des sous-marins Scorpène au Brésil, l’année 2009 a été marquée par la commande de 65 nouveaux bâtiments, notamment grâce au plan de relance de l’économie. « Plusieurs chantiers et PME en ont bénéficié, indique François Pintart, directeur de l’unité de management opérations d’armement navales de la DGA. Les contrats passés concernent des bâtiments de petit tonnage, et ont aussi permis d’accélérer des programmes comme le système de lutte anti-mines futur (SLAMF), le troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) ou les frégates multimissions (FREMM) qui passent à onze unités commandées ». Poursuivant la mise en oeuvre de la Loi de programmation militaire (LPM), la DGA a ainsi fait progresser des programmes navals majeurs.
... 2010, année de livraisons
« L’année est rythmée par des événements importants , résume Jacques Cousquer, responsable du domaine naval à la direction technique de la DGA. Citons la livraison des frégates type Horizon, la mise à flot de la première frégate FREMM, le premier tir du missile de croisière naval, la revue de conception détaillée du sous-marin Barracuda, la livraison du premier sous-marin rin nucléaire lanceur d’engin (SNLE) au standard du M51. Des résultats obtenus en équipes de programme intégré (EDPI) co-localisées avec les officiers de la marine nationale, dans une véritable synergie étatique entre besoin opérationnel et réalisation. La DGA répond également aux urgences opérations, notamment avec de nouveaux systèmes destinés à la lutte contre la piraterie. » Pour des bâtiments présents sur toutes les mers du monde, l’excellence navale française s’affirme également dans la prise en compte de nouveaux concepts liés à la diversification des missions et à l’interopérabilité de plus en plus grande de ses porteurs. « Une réalité opérationnelle avec la présence du Charles-de-Gaulle et de la frégate Forbin dans l’océan Indien » conclut François Pintart.
http://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/le-salon-euronaval-ouvre-ses-portes-du-25-au-29-octobre
C'est le rendez-vous incontournable des professionnels du monde naval et maritime. Euronaval, 14 500 m², 400 exposants venus de 37 pays et quelque 80 délégations officielles de 62 pays, couvre l'ensemble des missions traditionnelles de sécurité et de sûreté dans le domaine naval de Défense, d'action de l'Etat en mer, de transport et de sauvegarde de l'environnement marin.
La DGA y assurera sa mission de soutien à l'exportation. Aux côtés de la marine nationale, elle présentera les principaux équipements réalisés au sein des équipes de programme intégrées au cours de cette année riche en évènements : livraison des frégates Horizon, mise à flots de la première frégate Fremm, premier tir du missile de croisière naval, revue de conception du sous-marin Barracuda...
A noter que l'édition 2010 se focalisera plus spécialement sur le transport maritime et ses différentes composantes : construction / déconstruction, entretien, énergie, écologie, etc. Les visiteurs pourront toutefois toujours s'intéresser aux activités liées aux drones navals, sous-marins et aériens, ainsi que toutes les applications satellitaires dans les domaines de la communication, de la navigation, de la météorologie, de la défense et de la sécurité
Secteur naval : 2009, une année historique...
Si le secteur a connu des succès majeurs à l’export, avec notamment la vente des sous-marins Scorpène au Brésil, l’année 2009 a été marquée par la commande de 65 nouveaux bâtiments, notamment grâce au plan de relance de l’économie. « Plusieurs chantiers et PME en ont bénéficié, indique François Pintart, directeur de l’unité de management opérations d’armement navales de la DGA. Les contrats passés concernent des bâtiments de petit tonnage, et ont aussi permis d’accélérer des programmes comme le système de lutte anti-mines futur (SLAMF), le troisième bâtiment de projection et de commandement (BPC) ou les frégates multimissions (FREMM) qui passent à onze unités commandées ». Poursuivant la mise en oeuvre de la Loi de programmation militaire (LPM), la DGA a ainsi fait progresser des programmes navals majeurs.
... 2010, année de livraisons
« L’année est rythmée par des événements importants , résume Jacques Cousquer, responsable du domaine naval à la direction technique de la DGA. Citons la livraison des frégates type Horizon, la mise à flot de la première frégate FREMM, le premier tir du missile de croisière naval, la revue de conception détaillée du sous-marin Barracuda, la livraison du premier sous-marin rin nucléaire lanceur d’engin (SNLE) au standard du M51. Des résultats obtenus en équipes de programme intégré (EDPI) co-localisées avec les officiers de la marine nationale, dans une véritable synergie étatique entre besoin opérationnel et réalisation. La DGA répond également aux urgences opérations, notamment avec de nouveaux systèmes destinés à la lutte contre la piraterie. » Pour des bâtiments présents sur toutes les mers du monde, l’excellence navale française s’affirme également dans la prise en compte de nouveaux concepts liés à la diversification des missions et à l’interopérabilité de plus en plus grande de ses porteurs. « Une réalité opérationnelle avec la présence du Charles-de-Gaulle et de la frégate Forbin dans l’océan Indien » conclut François Pintart.
http://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/le-salon-euronaval-ouvre-ses-portes-du-25-au-29-octobre
mardi 26 octobre 2010
Visite du CEMAT au 7e BCA avant projection
Le CEMAT a rendu visite aux personnels du 7e BCA avant son départ en Afghanistan.
Il a rappelle tout le soutien de l'armée de Terre aux hommes et femmes du bataillon.
Il a rappelle tout le soutien de l'armée de Terre aux hommes et femmes du bataillon.
lundi 25 octobre 2010
Afghanistan: 600e soldat de l'Otan tué
Un soldat de l'Otan a été tué au cours d'une attaque hier dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé lundi la coalition militaire, ce qui porte à 600 le nombre de soldats étrangers morts dans le conflit afghan depuis le début de l'année. Dans son communiqué, la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) ne donne aucun détail sur la mort de ce soldat.
Ce décès porte à 600 le nombre de soldats étrangers tués en Afghanistan depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur celui du site internet indépendant icasualties.org. 2009 avait été, avec 521 morts, de très loin, l'année la plus meurtrière pour les soldats étrangers depuis que la force internationale, emmenée par les Etats-Unis, a chassé les talibans du pouvoir fin 2001.
Au total, 2170 soldats de la coalition, dont 1350 Américains, ont été tués depuis l'invasion de l'Afghanistan. Plus de 150.000 soldats américains et des forces de l'Otan se trouvent en Afghanistan pour combattre les insurgés talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/25/97001-20101025FILWWW00339-woerth-faire-greve-ne-sert-plus-a-rien.php
Ce décès porte à 600 le nombre de soldats étrangers tués en Afghanistan depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur celui du site internet indépendant icasualties.org. 2009 avait été, avec 521 morts, de très loin, l'année la plus meurtrière pour les soldats étrangers depuis que la force internationale, emmenée par les Etats-Unis, a chassé les talibans du pouvoir fin 2001.
Au total, 2170 soldats de la coalition, dont 1350 Américains, ont été tués depuis l'invasion de l'Afghanistan. Plus de 150.000 soldats américains et des forces de l'Otan se trouvent en Afghanistan pour combattre les insurgés talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/25/97001-20101025FILWWW00339-woerth-faire-greve-ne-sert-plus-a-rien.php
Tchad : premier tir d’entraînement pour une section d’appui des EFT
Le 19 octobre 2010, les militaires d’une section d’appui des EFT (Eléments français au Tchad) ont procédé à un tir d’entraînement tactique à Massaguet, au nord-est de Ndjaména. Leur mission, définie par le scénario de l’exercice, consistait à neutraliser un ennemi installé en défensive.
Débarqués par hélicoptère, les 30 militaires de la section ont détecté et détruit le détachement ennemi. L’objectif de cette séance était de mettre les soldats en situation de combat réelle, notamment par l’apprentissage de la mise en place par hélicoptère et la prise en compte des conditions climatiques.
La section d’appui de la compagnie motorisée des EFT possède une double spécialité: le combat débarqué de l’infanterie et le tir d’appui, avec mortier de 80mm et missile de moyenne portée Milan.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/tchad-premier-tir-d-entrainement-pour-une-section-d-appui-des-eft
Débarqués par hélicoptère, les 30 militaires de la section ont détecté et détruit le détachement ennemi. L’objectif de cette séance était de mettre les soldats en situation de combat réelle, notamment par l’apprentissage de la mise en place par hélicoptère et la prise en compte des conditions climatiques.
La section d’appui de la compagnie motorisée des EFT possède une double spécialité: le combat débarqué de l’infanterie et le tir d’appui, avec mortier de 80mm et missile de moyenne portée Milan.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/tchad-premier-tir-d-entrainement-pour-une-section-d-appui-des-eft
dimanche 24 octobre 2010
samedi 23 octobre 2010
Liban : patrouille franco-népalaise pour la QRF
Du 12 au 14 octobre 2010, la section de reconnaissance régimentaire (SRR) de la QRF (Quick reaction force – force de réaction rapide), s’est déployée dans la zone d’opération népalaise (secteur est sous commandement espagnol), à proximité de Meiss Ej Jebel. Ce déploiement a permis d’éprouver les procédures et d’assurer la coordination entre la QRF et les autres contingents de la FINUL
Dès l’arrivée sur le camp, la coopération a débuté par le départ de deux patrouilles franco-népalaises. Les militaires des deux pays ont conjointement sillonné la zone de responsabilité, de jour comme de nuit, et ont assuré des missions d’observation au moyen des jumelles thermiques Sophie et de l’imageur thermique Mirabel qui équipe les armes anti-char Eryx .
La section de reconnaissance, armée par le 35e Régiment d’infanterie, a profité de sa présence sur le camp UN 8.30 pour présenter ses matériels aux militaires népalais. Ces derniers ont été particulièrement intéressés par le système de numérisation qui permet de suivre en temps réel l’ensemble des patrouilles et par les moyens optiques utilisés par les militaires français.
Dans le cadre de sa mission au sein de la FINUL, la force de réaction rapide (QRF), armée par le contingent français, doit être capable de se déployer à tout instant sur le terrain. En liaison étroite avec les autres contingents, elle a vocation à renforcer ponctuellement le dispositif des bataillons de la FINUL. Elle assure également, avec les forces armées libanaises (FAL), des patrouilles dans toute la zone, du fleuve Litani à la Blue Line .
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/liban-patrouille-franco-nepalaise-pour-la-qrf
Dès l’arrivée sur le camp, la coopération a débuté par le départ de deux patrouilles franco-népalaises. Les militaires des deux pays ont conjointement sillonné la zone de responsabilité, de jour comme de nuit, et ont assuré des missions d’observation au moyen des jumelles thermiques Sophie et de l’imageur thermique Mirabel qui équipe les armes anti-char Eryx .
La section de reconnaissance, armée par le 35e Régiment d’infanterie, a profité de sa présence sur le camp UN 8.30 pour présenter ses matériels aux militaires népalais. Ces derniers ont été particulièrement intéressés par le système de numérisation qui permet de suivre en temps réel l’ensemble des patrouilles et par les moyens optiques utilisés par les militaires français.
Dans le cadre de sa mission au sein de la FINUL, la force de réaction rapide (QRF), armée par le contingent français, doit être capable de se déployer à tout instant sur le terrain. En liaison étroite avec les autres contingents, elle a vocation à renforcer ponctuellement le dispositif des bataillons de la FINUL. Elle assure également, avec les forces armées libanaises (FAL), des patrouilles dans toute la zone, du fleuve Litani à la Blue Line .
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/liban-patrouille-franco-nepalaise-pour-la-qrf
vendredi 22 octobre 2010
Un général se tue à moto à Paris
Le général de corps d'armée de gendarmerie Claude Vicaire a trouvé la mort aujourd'hui en milieu de journée dans un accident de moto au pont de l'Alma à Paris, a-t-on appris de source policière.
Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée au Service de traitement judiciaire des accidents, une collision avec une autre moto lors d'un dépassement serait à l'origine de cet accident. L'autre motard a été blessé mais son pronostic vital n'est pas engagé, a-t-on précisé de même source.
Le général Vicaire avait été nommé inspecteur général de l'administration en mars 2010. Saint-Cyrien, cet officier de gendarmerie avait été sérieusement blessé au visage en 1999 par un pavé lors de manifestations à Kosovska Mitrovica alors qu'il commandait le détachement de gendarmes mobiles de la brigade Leclerc. Il avait notamment dirigé le groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory, près de Versailles de 1997 à 2001, puis la légion de gendarmerie de Bretagne (2001-2003) ou la gendarmerie outre-mer de 2007 à 20010
Marié et père de deux enfants, le général Vicaire était commandeur de la Légion d'honneur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/22/97001-20101022FILWWW00521-un-general-se-tue-dans-un-accident.php
Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée au Service de traitement judiciaire des accidents, une collision avec une autre moto lors d'un dépassement serait à l'origine de cet accident. L'autre motard a été blessé mais son pronostic vital n'est pas engagé, a-t-on précisé de même source.
Le général Vicaire avait été nommé inspecteur général de l'administration en mars 2010. Saint-Cyrien, cet officier de gendarmerie avait été sérieusement blessé au visage en 1999 par un pavé lors de manifestations à Kosovska Mitrovica alors qu'il commandait le détachement de gendarmes mobiles de la brigade Leclerc. Il avait notamment dirigé le groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory, près de Versailles de 1997 à 2001, puis la légion de gendarmerie de Bretagne (2001-2003) ou la gendarmerie outre-mer de 2007 à 20010
Marié et père de deux enfants, le général Vicaire était commandeur de la Légion d'honneur.
Porte-avions Charles De Gaulle : les réparations vont débuter
Les réparations vont pouvoir commencer sur le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, immobilisé depuis mi-octobre, a indiqué jeudi matin le ministère de la Défense. «Aujourd'hui l'arrêt froid (du réacteur) est acquis, donc on va pouvoir commencer les réparations», a indiqué le capitaine de vaisseau Hugues du Plessis d'Argentré.
Pour le temps de réparation, a-t-il ajouté, «on est entre 3, 4, 5 semaines».
«La pièce existe. Ca fait partie des rechanges de prévoyance», a encore affirmé le capitaine de vaisseau. Quant au coût, est «compris dans le budget de fonctionnement de la Marine», explique-t-on au ministère de la Défense, sans donner de chiffre.
Le 13 octobre, alors qu'il était au large de Toulon, à 24 heures d'un départ pour une mission de quatre mois dans l'océan Indien, le bâtiment a dû revenir à quai à cause d'un défaut électrique qui a mis en évidence «un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité».
Depuis son lancement en 1994 et son admission en service actif en 2001, le Charles de Gaulle, seul bâtiment de surface français à propulsion nucléaire, a connu une série d'avaries. La plus connue reste celle survenue lors d'une série d'essais le 10 novembre 2000 au large de la Guadeloupe, où la cassure d'une pale de l'hélice bâbord l'avait contraint à regagner Toulon.
http://www.leparisien.fr/politique/porte-avions-charles-de-gaulle-les-reparations-vont-debuter-21-10-2010-1118250.php
Pour le temps de réparation, a-t-il ajouté, «on est entre 3, 4, 5 semaines».
«La pièce existe. Ca fait partie des rechanges de prévoyance», a encore affirmé le capitaine de vaisseau. Quant au coût, est «compris dans le budget de fonctionnement de la Marine», explique-t-on au ministère de la Défense, sans donner de chiffre.
Le 13 octobre, alors qu'il était au large de Toulon, à 24 heures d'un départ pour une mission de quatre mois dans l'océan Indien, le bâtiment a dû revenir à quai à cause d'un défaut électrique qui a mis en évidence «un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité».
Depuis son lancement en 1994 et son admission en service actif en 2001, le Charles de Gaulle, seul bâtiment de surface français à propulsion nucléaire, a connu une série d'avaries. La plus connue reste celle survenue lors d'une série d'essais le 10 novembre 2000 au large de la Guadeloupe, où la cassure d'une pale de l'hélice bâbord l'avait contraint à regagner Toulon.
http://www.leparisien.fr/politique/porte-avions-charles-de-gaulle-les-reparations-vont-debuter-21-10-2010-1118250.php
jeudi 21 octobre 2010
Un soldat de l'Otan tué dans le sud de l'Afghanistan
Un soldat de l'Otan a péri mercredi dans l'explosion d'une mine artisanale dans le sud de l'Afghanistan, ce qui porte à 597 le nombre de soldats étrangers morts dans le conflit afghan depuis le début de l'année.
Le soldat, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, a été tué par une mine artisanale, l'arme de prédilection des insurgés, a indiqué le commandement de l'Otan dans un communiqué.
Ce décès porte à 597, dont 397 Américains, le nombre des soldats étrangers morts dans le cadre du conflit afghan depuis le début de l'année 2010, de très loin la plus meurtrière pour les forces internationales en neuf ans de guerre, selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org.
Les Etats-Unis et l'Otan ont déployé plus de 150.000 hommes en Afghanistan pour combattre l'insurrection que mènent les talibans pour renverser le gouvernement soutenu par les Occidentaux.
http://www.lepoint.fr/monde/un-soldat-de-l-otan-tue-dans-le-sud-de-l-afghanistan-20-10-2010-1252055_24.php
Le soldat, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, a été tué par une mine artisanale, l'arme de prédilection des insurgés, a indiqué le commandement de l'Otan dans un communiqué.
Ce décès porte à 597, dont 397 Américains, le nombre des soldats étrangers morts dans le cadre du conflit afghan depuis le début de l'année 2010, de très loin la plus meurtrière pour les forces internationales en neuf ans de guerre, selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org.
Les Etats-Unis et l'Otan ont déployé plus de 150.000 hommes en Afghanistan pour combattre l'insurrection que mènent les talibans pour renverser le gouvernement soutenu par les Occidentaux.
http://www.lepoint.fr/monde/un-soldat-de-l-otan-tue-dans-le-sud-de-l-afghanistan-20-10-2010-1252055_24.php
mercredi 20 octobre 2010
Le combat de nuit : entrainement et persévérance
Les soldats sont habitués aux manœuvres de jour sur des terrains d’opérations variés. Mais quand la nuit approche, la vue n’est plus le sens principal à mobiliser et chacun doit alors lutter avec lui-même et le terrain pour s’adapter rapidement à l’obscurité.
Entrainement physique et psychologique
Au centre d’entrainement de l’infanterie au tir opérationnel (CEITO), le combattant apprend à passer du naturel rassurant du jour à l’inquiétude peu maitrisée de l’obscurité. Mais ce passage et surtout l’aisance dans ces conditions nocturnes ne sont pas chose facile. Il faut entre autres que le combattant soit psychologiquement prêt, qu’il ait une parfaite connaissance des matériels qu’il utilise, qu’il ait fait une reconnaissance préalable de son itinéraire, etc. En outre, une bonne condition physique, et une capacité à se fondre dans le paysage sont évidemment requises. « Nous avons des outils pour travailler de nuit, mais il reste à nous adapter physiquement et moralement à l’obscurité », souligne le lieutenant-colonel Olivier Entraygues, chef de la section « Yaghestân » au centre d’entrainement des postes de commandement (CEPP).
Faire du combat de nuit un atout
Si elle est bien maitrisée, la nuit devient une arme redoutable, car l’attaque est discrète et facilitée par le manque de visibilité de l’ennemi. C’est pour cette raison d’efficacité qu’il est essentiel de former les combattants à ces opérations nocturnes. Confiance en soi, connaissance du terrain et de son matériel, et force mentale, associés aux matériaux de technologie de pointe, forment ainsi un moyen de s’affranchir des contraintes de l’obscurité. Le combat de nuit devient alors une réelle force pour l’armée de Terre française.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/le-combat-de-nuit-entrainement-et-perseverance
Entrainement physique et psychologique
Au centre d’entrainement de l’infanterie au tir opérationnel (CEITO), le combattant apprend à passer du naturel rassurant du jour à l’inquiétude peu maitrisée de l’obscurité. Mais ce passage et surtout l’aisance dans ces conditions nocturnes ne sont pas chose facile. Il faut entre autres que le combattant soit psychologiquement prêt, qu’il ait une parfaite connaissance des matériels qu’il utilise, qu’il ait fait une reconnaissance préalable de son itinéraire, etc. En outre, une bonne condition physique, et une capacité à se fondre dans le paysage sont évidemment requises. « Nous avons des outils pour travailler de nuit, mais il reste à nous adapter physiquement et moralement à l’obscurité », souligne le lieutenant-colonel Olivier Entraygues, chef de la section « Yaghestân » au centre d’entrainement des postes de commandement (CEPP).
Faire du combat de nuit un atout
Si elle est bien maitrisée, la nuit devient une arme redoutable, car l’attaque est discrète et facilitée par le manque de visibilité de l’ennemi. C’est pour cette raison d’efficacité qu’il est essentiel de former les combattants à ces opérations nocturnes. Confiance en soi, connaissance du terrain et de son matériel, et force mentale, associés aux matériaux de technologie de pointe, forment ainsi un moyen de s’affranchir des contraintes de l’obscurité. Le combat de nuit devient alors une réelle force pour l’armée de Terre française.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/le-combat-de-nuit-entrainement-et-perseverance
mardi 19 octobre 2010
lundi 18 octobre 2010
Le Général Haubois privé de décorations
Le général Pierre Haubois, condamné dans une vaste escroquerie aux faux placements ("affaire Lipsky"), a été privé définitivement de ses décorations par deux arrêtés de la grande Chancellerie de la Légion d'honneur parus hier sur la version papier du Journal officiel.
Le général de brigade aérienne Pierre Haubois, 72 ans, officier de la Légion d'honneur depuis le 6 septembre 1993 et officier de l'Ordre national du Mérite depuis le 6 mars 1987, a été exclu de ces deux ordres. Il avait été condamné à trois ans de prison ferme le 11 février 2010.
Pierre Haubois, qui avait commandé la base française de Djibouti dans les années 1990, avait été poursuivi et condamné en tant que complice dans l'affaire Claude Lipsky, surnommé l"escroc du siècle".
Au cours de la période 1987-1999, Claude Lipsky avait lancé des souscriptions auprès de 430 militaires français en poste à l'étranger, principalement à Dakar ou Djibouti, auxquels il faisait miroiter des placements immobiliers à des taux mirifiques. Quelque 30 millions d'euros avaient été collectés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/18/97001-20101018FILWWW00612-le-general-haubois-prive-de-decorations.php
Le général de brigade aérienne Pierre Haubois, 72 ans, officier de la Légion d'honneur depuis le 6 septembre 1993 et officier de l'Ordre national du Mérite depuis le 6 mars 1987, a été exclu de ces deux ordres. Il avait été condamné à trois ans de prison ferme le 11 février 2010.
Pierre Haubois, qui avait commandé la base française de Djibouti dans les années 1990, avait été poursuivi et condamné en tant que complice dans l'affaire Claude Lipsky, surnommé l"escroc du siècle".
Au cours de la période 1987-1999, Claude Lipsky avait lancé des souscriptions auprès de 430 militaires français en poste à l'étranger, principalement à Dakar ou Djibouti, auxquels il faisait miroiter des placements immobiliers à des taux mirifiques. Quelque 30 millions d'euros avaient été collectés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/18/97001-20101018FILWWW00612-le-general-haubois-prive-de-decorations.php
La frégate Forbin admise au service actif
La frégate de défense aérienne Forbin est admise au service actif le 14 octobre 2010. L’admission au service actif est une étape essentielle de la vie d’un bâtiment Le Forbin pourra désormais mener des missions opérationnelles. Dans les prochains jours, il participera à la mission Agapanthe 2010 et sera déployé, en accompagnement du porte-avions Charles de Gaulle , en océan Indien au sein du groupe aéronaval.
La frégate Forbin est le fruit du programme naval franco-italien HORIZON . Ce programme prévoyait la construction de deux frégates de nouvelle génération initiant ainsi le renouvellement de la composante défense aérienne de la flotte. Le Forbin et le Chevalier Paul (réceptionné par la Marine en décembre 2009) ont remplacés les frégates lance-missiles Suffren , désarmée en 2001 et Duquesne , désarmée en 2007.
Le Forbin a pour mission la défense aérienne. Son système d’armes anti-aérien principal lui permet de faire face aux menaces des missiles les plus récents et de réagir, notamment grâce à ses missiles ASTER à silos verticaux, aux attaques aériennes d’importance. Sa discrétion électromagnétique comme sa capacité d’alerte et de leurage en font un bâtiment de combat adapté aux situations d’hostilités intenses comme aux zones de crises.
Il peut assurer la protection d'une force (aéronavale, amphibie voire civile) contre les menaces aériennes (missiles antinavires supersoniques notamment). Il peut exercer le commandement et la coordination des opérations aériennes menées à partir de la mer, y compris celles mettant en œuvre des aéronefs étrangers. Ses capacités dans les autres domaines de lutte lui permettent également de remplir des missions de nature très diverses : sécurisation d'une zone maritime, contrôle du trafic commercial, évacuation de ressortissants.
http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/la-fregate-forbin-admise-au-service-actif
La frégate Forbin est le fruit du programme naval franco-italien HORIZON . Ce programme prévoyait la construction de deux frégates de nouvelle génération initiant ainsi le renouvellement de la composante défense aérienne de la flotte. Le Forbin et le Chevalier Paul (réceptionné par la Marine en décembre 2009) ont remplacés les frégates lance-missiles Suffren , désarmée en 2001 et Duquesne , désarmée en 2007.
Le Forbin a pour mission la défense aérienne. Son système d’armes anti-aérien principal lui permet de faire face aux menaces des missiles les plus récents et de réagir, notamment grâce à ses missiles ASTER à silos verticaux, aux attaques aériennes d’importance. Sa discrétion électromagnétique comme sa capacité d’alerte et de leurage en font un bâtiment de combat adapté aux situations d’hostilités intenses comme aux zones de crises.
Il peut assurer la protection d'une force (aéronavale, amphibie voire civile) contre les menaces aériennes (missiles antinavires supersoniques notamment). Il peut exercer le commandement et la coordination des opérations aériennes menées à partir de la mer, y compris celles mettant en œuvre des aéronefs étrangers. Ses capacités dans les autres domaines de lutte lui permettent également de remplir des missions de nature très diverses : sécurisation d'une zone maritime, contrôle du trafic commercial, évacuation de ressortissants.
http://www.defense.gouv.fr/marine/a-la-une/la-fregate-forbin-admise-au-service-actif
dimanche 17 octobre 2010
Les soldats français morts en Afghanistan
Des milliers de soldats français sont actuellement déployés sur le sol afghan. Leur mission : obtenir le retour de la stabilité, le rétablissement de la paix et le développement en Afghanistan. Une mission difficile dans un pays hostile, où l'insécurité persiste.
Le Point.fr vous propose la liste de ceux qui y ont perdu la vie. Une manière de ne pas les oublier et de se souvenir que tous étaient de jeunes hommes, bien décidés à honorer leur engagement, quoi qu'il leur en coûte.
Cliquez sur ce lien pour avoir le tableau de tous ces soldats français morts en Afghanistan....
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/les-soldats-francais-morts-en-afghanistan-23-05-2010-422242_53.php
Le Point.fr vous propose la liste de ceux qui y ont perdu la vie. Une manière de ne pas les oublier et de se souvenir que tous étaient de jeunes hommes, bien décidés à honorer leur engagement, quoi qu'il leur en coûte.
Cliquez sur ce lien pour avoir le tableau de tous ces soldats français morts en Afghanistan....
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/les-soldats-francais-morts-en-afghanistan-23-05-2010-422242_53.php
Afghanistan : le VBCI en vallée de Tagab
Depuis le 20 juillet 2010, le VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie) est très régulièrement engagé dans les missions de la TFLF (brigade La Fayette).
samedi 16 octobre 2010
Afghanistan : décès de l’infirmier de classe supérieure Thibault Miloche
L’infirmier de classe supérieure Thibault Miloche, en service au 126e régiment d’infanterie (126e RI) de Brive, est décédé en Afghanistan, au nord de la vallée d’Uzbin.
Agé de 39 ans, l’infirmier de classe supérieure (ICS) Thibault Miloche était marié et père de deux enfants. Entré en service en 1991 comme appelé, il devient sous-officier en 1995 et obtient le diplôme d’État d’infirmier. Il servira au service médical du 58e régiment d’artillerie de Douai en 1997, puis au groupement de camp de Caylus, au 31e régiment du génie (31e RG) de Castelsarrasin. Il avait rejoint le 126e RI en janvier 2010.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Ses pensées vont également à son compagnon d'armes blessé auquel il souhaite un prompt rétablissement.
M. Hervé Morin , ministre de la Défense, a transmis lui aussi un message aux familles : « Avec toute la communauté de défense, je m’associe pleinement à leur douleur et leur adresse mes condoléances attristées et mes vœux les plus sincères de rétablissement. » Il rend hommage « aux hommes et aux femmes qui s’engagent au service de la paix » et souligne que « la mort d’un soldat au combat n’est pas une mort ordinaire. »
L’armée de Terre s’associe à la douleur et partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées accompagnent également l’auxiliaire de santé blessé à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-de-l-infirmier-de-classe-superieure-thibault-miloche
Agé de 39 ans, l’infirmier de classe supérieure (ICS) Thibault Miloche était marié et père de deux enfants. Entré en service en 1991 comme appelé, il devient sous-officier en 1995 et obtient le diplôme d’État d’infirmier. Il servira au service médical du 58e régiment d’artillerie de Douai en 1997, puis au groupement de camp de Caylus, au 31e régiment du génie (31e RG) de Castelsarrasin. Il avait rejoint le 126e RI en janvier 2010.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Ses pensées vont également à son compagnon d'armes blessé auquel il souhaite un prompt rétablissement.
M. Hervé Morin , ministre de la Défense, a transmis lui aussi un message aux familles : « Avec toute la communauté de défense, je m’associe pleinement à leur douleur et leur adresse mes condoléances attristées et mes vœux les plus sincères de rétablissement. » Il rend hommage « aux hommes et aux femmes qui s’engagent au service de la paix » et souligne que « la mort d’un soldat au combat n’est pas une mort ordinaire. »
L’armée de Terre s’associe à la douleur et partage le deuil de ses proches et de ses camarades. Nos pensées accompagnent également l’auxiliaire de santé blessé à ses côtés.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/afghanistan-deces-de-l-infirmier-de-classe-superieure-thibault-miloche
vendredi 15 octobre 2010
Un militaire français tué en Afghanistan
Un sous-officier français est mort des suites de ses blessures, vendredi matin, dans un hôpital de Kaboul. Le militaire français a été touché dans un accrochage lors d'une opération dans la vallée d'Uzbeen, dans l'Est de l'Afghanistan, a annoncé l'Elysée.
Il s'agit du 50e militaire français tué en Afghanistan depuis 2001 et le début de l'intervention militaire.
Grièvement blessé jeudi au cours d'un accrochage, ce sous-officier du 126e régiment d'infanterie de Brive, est décédé de ses blessures vendredi.
Un autre militaire français a été blessé au cours de l'opération, précise la présidence dans un communiqué.
"Ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", poursuit le texte.
"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité", poursuit la présidence de la République.
http://www.leparisien.fr/international/un-militaire-francais-tue-en-afghanistan-15-10-2010-1110289.php
Il s'agit du 50e militaire français tué en Afghanistan depuis 2001 et le début de l'intervention militaire.
Grièvement blessé jeudi au cours d'un accrochage, ce sous-officier du 126e régiment d'infanterie de Brive, est décédé de ses blessures vendredi.
Un autre militaire français a été blessé au cours de l'opération, précise la présidence dans un communiqué.
"Ce militaire a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", poursuit le texte.
"Le chef de l'Etat réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité", poursuit la présidence de la République.
http://www.leparisien.fr/international/un-militaire-francais-tue-en-afghanistan-15-10-2010-1110289.php
BRETAGNE - Une erreur de l'armée de l'air provoque une alerte à la bombe
Un exercice de l'armée de l'air en région parisienne, qui devait rester consigné en milieu militaire, s'est transformé, après une série d'erreurs, en une alerte à la "bombe biologique" en Bretagne, suscitant inquiétude et mobilisation des services jeudi pendant trois heures. L'exercice, déclenché jeudi en début d'après-midi et destiné à l'origine à la base aérienne de Landivisiau (Finistère), a atterri au service logistique de la marine de la base navale de Brest où personne n'était au courant, a expliqué en fin d'après-midi la préfecture maritime de Brest.
Le message, qui ne comportait pas la mention "exercice", précisait un point GPS où se situait la présumée "bombe biologique", à Landivisiau, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Brest. "La personne qui a reçu l'appel a très bien réagi. Elle a déclenché comme il se doit la procédure d'alerte à la bombe", a expliqué le porte-parole du préfet maritime, le capitaine de frégate Marc Gander.
Un exercice de communication
Police, gendarmerie, équipes cynophiles, démineurs et agents municipaux ont été mobilisés dans la ville finistérienne où une école maternelle située dans le périmètre de la bombe a dû être évacuée tandis que les pensionnaires d'une maison de retraite étaient confinés, a précisé à l'AFP la mairie de Landivisiau.
Cet exercice organisé par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) de Villacoublay (Yvelines), prévu initialement sans alerte et déploiement de moyens, avait pour but de tester les chaînes de communication et de réactions de ses différents intervenants. L'alerte à la "bombe biologique", qui ne devait pas se dérouler en "terrain civil", a déclenché un "dispositif qui a parfaitement fonctionné", s'est félicité la mairie de Landivisiau.
http://www.lepoint.fr/societe/bretagne-une-erreur-de-l-armee-de-l-air-provoque-une-alerte-a-la-bombe-15-10-2010-1249784_23.php
Le message, qui ne comportait pas la mention "exercice", précisait un point GPS où se situait la présumée "bombe biologique", à Landivisiau, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Brest. "La personne qui a reçu l'appel a très bien réagi. Elle a déclenché comme il se doit la procédure d'alerte à la bombe", a expliqué le porte-parole du préfet maritime, le capitaine de frégate Marc Gander.
Un exercice de communication
Police, gendarmerie, équipes cynophiles, démineurs et agents municipaux ont été mobilisés dans la ville finistérienne où une école maternelle située dans le périmètre de la bombe a dû être évacuée tandis que les pensionnaires d'une maison de retraite étaient confinés, a précisé à l'AFP la mairie de Landivisiau.
Cet exercice organisé par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) de Villacoublay (Yvelines), prévu initialement sans alerte et déploiement de moyens, avait pour but de tester les chaînes de communication et de réactions de ses différents intervenants. L'alerte à la "bombe biologique", qui ne devait pas se dérouler en "terrain civil", a déclenché un "dispositif qui a parfaitement fonctionné", s'est félicité la mairie de Landivisiau.
http://www.lepoint.fr/societe/bretagne-une-erreur-de-l-armee-de-l-air-provoque-une-alerte-a-la-bombe-15-10-2010-1249784_23.php
Exercice Jalalabad
L’exercice Jalalabad 2010 s’est déroulé dans le massif du Beaufortain, sur les hauteurs de Bourg Saint Maurice.
Plus de 800 militaires issus pour la majeure partie de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne de Varces, et près de 400 encadrant ont participé à cet exercice, le 3ème du nom. Il s’agit de contrôler les savoirs faire acquis tout au long de la préparation par les hommes et les femmes qui armeront dès novembre le GTIA KAPISA. Les missions effectuées durant Jalalabad ont été élaborées suite au RETEX des préccédents mandats.
Plus de 800 militaires issus pour la majeure partie de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne de Varces, et près de 400 encadrant ont participé à cet exercice, le 3ème du nom. Il s’agit de contrôler les savoirs faire acquis tout au long de la préparation par les hommes et les femmes qui armeront dès novembre le GTIA KAPISA. Les missions effectuées durant Jalalabad ont été élaborées suite au RETEX des préccédents mandats.
jeudi 14 octobre 2010
«Charles-de-Gaulle» : mission reportée pour cause de panne
Le «Charles-de-Gaulle» regagne déjà la rade de Toulon (Var). L'unique porte-avions nucléaire français avait appareillé mercredi en fin d'après-midi pour l'Océan indien, après de longs mois d'entretien et de réparations. Mais la malchance s'abat une fois de plus sur ce géant des mers.
Le capitaine de vaisseau Hugues d'Argentré, chef du service d'information de la Marine, a invoqué jeudi «un défaut d'isolement dans une armoire électrique dans le secteur propulsion du navire».
Un retour au port d'attache s'imposait. Le bâtiment, ajouté l'officier, devait être à quai ce jeudi soir pour une «intervention technique de quelques jours».
Une mission de soutien aux troupes déployées en Afghanistan
Baptisée «Agapanthe 2010», la mission de quatre mois du porte-avions n'est cependant pas remise en cause. «Le Charles-de-Gaulle» lèvera l'ancre pour lutter contre la piraterie et le terrorisme dans l'Océan indien et appuyer les forces de l'OTAN déployées en Afghanistan. Pour cette phase de soutien prévue pendant six semaines, le bâtiment et son escorte mouilleront au large du Pakistan. Les avions du groupe aérien embarqué participeront à l'opération française Pamir, aux côtés de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan. En cas de nécessité, ils apporteront aussi un appui aérien aux troupes au sol.
Le groupe aéronaval français, fort de près de 3 000 hommes, articulé autour du «Charles-de-Gaulle», est composé d'une frégate de défense antiaérienne «Le Forbin», d'une frégate anti-sous-marine, «Le Tourville», d'un sous-marin nucléaire d'attaque, «L'Améthyste», et d'un pétrolier ravitailleur, «La Meuse». Le groupe aérien embarqué à bord du «Charles-de-Gaulle» est composé de 10 Rafale F3, 12 Super Etendard modernisés, deux Hawkeye (avions radars) et trois hélicoptères (Puma, Dauphin et Lynx).
http://www.leparisien.fr/politique/charles-de-gaulle-mission-reportee-pour-cause-de-panne-14-10-2010-1109159.php
Le capitaine de vaisseau Hugues d'Argentré, chef du service d'information de la Marine, a invoqué jeudi «un défaut d'isolement dans une armoire électrique dans le secteur propulsion du navire».
Un retour au port d'attache s'imposait. Le bâtiment, ajouté l'officier, devait être à quai ce jeudi soir pour une «intervention technique de quelques jours».
Une mission de soutien aux troupes déployées en Afghanistan
Baptisée «Agapanthe 2010», la mission de quatre mois du porte-avions n'est cependant pas remise en cause. «Le Charles-de-Gaulle» lèvera l'ancre pour lutter contre la piraterie et le terrorisme dans l'Océan indien et appuyer les forces de l'OTAN déployées en Afghanistan. Pour cette phase de soutien prévue pendant six semaines, le bâtiment et son escorte mouilleront au large du Pakistan. Les avions du groupe aérien embarqué participeront à l'opération française Pamir, aux côtés de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan. En cas de nécessité, ils apporteront aussi un appui aérien aux troupes au sol.
Le groupe aéronaval français, fort de près de 3 000 hommes, articulé autour du «Charles-de-Gaulle», est composé d'une frégate de défense antiaérienne «Le Forbin», d'une frégate anti-sous-marine, «Le Tourville», d'un sous-marin nucléaire d'attaque, «L'Améthyste», et d'un pétrolier ravitailleur, «La Meuse». Le groupe aérien embarqué à bord du «Charles-de-Gaulle» est composé de 10 Rafale F3, 12 Super Etendard modernisés, deux Hawkeye (avions radars) et trois hélicoptères (Puma, Dauphin et Lynx).
http://www.leparisien.fr/politique/charles-de-gaulle-mission-reportee-pour-cause-de-panne-14-10-2010-1109159.php
Réserve opérationnelle des forces armées: quelques chiffres-clés
Le volume et la structure de la réserve opérationnelle ont considérablement évolué depuis 2002, en faisant à fin 2009 une composante indispensable de nos forces armées et de la gendarmerie.
Depuis 2002, le nombre de militaires du rang composant la réserve opérationnelle a été multiplié par 2,7 (9.107 en 2002, 24.717 fin 2009), l'effectif de sous-officiers s'est accru de 62% pour atteindre 21.460 hommes et femmes, et celui des officiers a connu une progression de 20%. Globalement, cette réserve opérationnelle a vu ses effectifs croître de 80%, passant de 32.464 fin 2002 à 58.307 au 31 décembre 2009, dont 25.823 pour la gendarmerie, pour un objectif de 80.500 fin 2015, dont 40.000 pour la gendarmerie.
Plus de 80% de leur activité est consacrée à des missions purement militaires , accomplies aux côtés de leurs camarades d'active au sein des unités élémentaires de réserve, régiments, bases et états-majors auxquels ils appartiennent. Leur formation, initiale ou complémentaire, représente 13,6% de leur temps sous l'uniforme, les missions spécifiques sur le territoire national, en opérations extérieures ou à l'étranger 5% et les JAPD, qui constituent l'une des 3 étapes du parcours citoyen prévu par la loi, 1,4%.
Sources : Rapport au Parlement sur l'état de la réserve militaire au 31 décembre 2009
http://www.defense.gouv.fr/reserves/breves/reserve-operationnelle-des-forces-armees-quelques-chiffres-cles
Depuis 2002, le nombre de militaires du rang composant la réserve opérationnelle a été multiplié par 2,7 (9.107 en 2002, 24.717 fin 2009), l'effectif de sous-officiers s'est accru de 62% pour atteindre 21.460 hommes et femmes, et celui des officiers a connu une progression de 20%. Globalement, cette réserve opérationnelle a vu ses effectifs croître de 80%, passant de 32.464 fin 2002 à 58.307 au 31 décembre 2009, dont 25.823 pour la gendarmerie, pour un objectif de 80.500 fin 2015, dont 40.000 pour la gendarmerie.
Plus de 80% de leur activité est consacrée à des missions purement militaires , accomplies aux côtés de leurs camarades d'active au sein des unités élémentaires de réserve, régiments, bases et états-majors auxquels ils appartiennent. Leur formation, initiale ou complémentaire, représente 13,6% de leur temps sous l'uniforme, les missions spécifiques sur le territoire national, en opérations extérieures ou à l'étranger 5% et les JAPD, qui constituent l'une des 3 étapes du parcours citoyen prévu par la loi, 1,4%.
Sources : Rapport au Parlement sur l'état de la réserve militaire au 31 décembre 2009
http://www.defense.gouv.fr/reserves/breves/reserve-operationnelle-des-forces-armees-quelques-chiffres-cles
Mobilité : servir hors armée de Terre
Les soldats de l’armée de Terre ont une identité propre, une manière d’être et de remplir leurs missions. Qu’en est-il lorsqu’ils sont affectés « hors armée de Terre » ?
Conséquence des restructurations, près du quart des soldats de l’armée de Terre vont servir en 2014 hors de l’armée de Terre dans des organismes interarmées, interalliés (OTAN) ministériels ou interministériels (sapeurs pompiers de Paris, unités de la sécurité civile). Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), insiste sur l’importance de préserver l’esprit « Terre » dans ces différents organismes. Témoignages.
Base De Défense : vert et bleu mélangés
4 000 terriens, les vert, et aviateurs, les bleu, travaillent ensemble sur la BDD de Nancy. Sur le plan identitaire, la cohabitation est naturelle et sereine. « Les militaires de l’armée de l’Air sont décontractés, et extrêmement précis dans leur travail. Nous essayons tous de prendre ce qu’il y a de bon dans le fait de travailler ensemble. », assure le brigadier-chef Sandra Tizorin, du secrétariat état-major du groupement de soutien de la BDD (GSBDD). « Je suis contente de maintenir les compétences opérationnelles acquises dans mon régiment. Je veux rester militaire, soldat de l’armée de Terre, et repartir un jour en OPEX. Alors, je continue à faire du sport et j’accumule toute l’instruction militaire que je peux pour rester au niveau. »
Sapeurs sauveteurs à la sécurité civile
Comme sont nom ne l’indique pas, la sécurité civile est aussi composée de militaires : les sapeurs sauveteurs. En 1re ligne pour l’aide aux populations en détresse, ces soldats de l’urgence sont prêts à intervenir en moins de 24h en France ou à l’étranger. Les 1 500 hommes et femmes des 3 unités d’instruction et d’intervention (UIISC) sont des spécialistes du sauvetage-déblaiement ou de la lutte contre les feux de forêt
Le colonel Christophe Renou, chef de corps de l’UIISC 1 de Nogent-le-Rotrou l’assure : « Nous sommes militaires et terriens par l’état d’esprit. Nous cultivons des valeurs militaires : droiture, courage, discipline, rusticité, mais aussi le souvenir des anciens. Il s’agit bien d’une unité d’élite, formés de militaires prêts à mourir pour sauver des victimes »
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/mobilite-servir-hors-armee-de-terre
Conséquence des restructurations, près du quart des soldats de l’armée de Terre vont servir en 2014 hors de l’armée de Terre dans des organismes interarmées, interalliés (OTAN) ministériels ou interministériels (sapeurs pompiers de Paris, unités de la sécurité civile). Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), insiste sur l’importance de préserver l’esprit « Terre » dans ces différents organismes. Témoignages.
Base De Défense : vert et bleu mélangés
4 000 terriens, les vert, et aviateurs, les bleu, travaillent ensemble sur la BDD de Nancy. Sur le plan identitaire, la cohabitation est naturelle et sereine. « Les militaires de l’armée de l’Air sont décontractés, et extrêmement précis dans leur travail. Nous essayons tous de prendre ce qu’il y a de bon dans le fait de travailler ensemble. », assure le brigadier-chef Sandra Tizorin, du secrétariat état-major du groupement de soutien de la BDD (GSBDD). « Je suis contente de maintenir les compétences opérationnelles acquises dans mon régiment. Je veux rester militaire, soldat de l’armée de Terre, et repartir un jour en OPEX. Alors, je continue à faire du sport et j’accumule toute l’instruction militaire que je peux pour rester au niveau. »
Sapeurs sauveteurs à la sécurité civile
Comme sont nom ne l’indique pas, la sécurité civile est aussi composée de militaires : les sapeurs sauveteurs. En 1re ligne pour l’aide aux populations en détresse, ces soldats de l’urgence sont prêts à intervenir en moins de 24h en France ou à l’étranger. Les 1 500 hommes et femmes des 3 unités d’instruction et d’intervention (UIISC) sont des spécialistes du sauvetage-déblaiement ou de la lutte contre les feux de forêt
Le colonel Christophe Renou, chef de corps de l’UIISC 1 de Nogent-le-Rotrou l’assure : « Nous sommes militaires et terriens par l’état d’esprit. Nous cultivons des valeurs militaires : droiture, courage, discipline, rusticité, mais aussi le souvenir des anciens. Il s’agit bien d’une unité d’élite, formés de militaires prêts à mourir pour sauver des victimes »
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/mobilite-servir-hors-armee-de-terre
mercredi 13 octobre 2010
LE FELIN ARRIVE AU 1ER RI DE SARREBOURG
FELIN OU LE FANTASSIN DU 21e SIECLE.
Le soldat de l’infanterie fait l’objet de tous les soins.
Le 1er régiment d’infanterie fait partie des unités « FELIN » ou « Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrées » prévues percevoir cet équipement en 2010.
Le soldat de l’infanterie fait l’objet de tous les soins.
Le 1er régiment d’infanterie fait partie des unités « FELIN » ou « Fantassin à Equipements et Liaisons Intégrées » prévues percevoir cet équipement en 2010.
mardi 12 octobre 2010
Afghanistan : un mort dans l'explosion d'un hélicoptère
Une personne a été tuée et sept soldats de l'Otan blessés mardi 12 octobre dans une explosion d'origine inconnue à bord d'un hélicoptère américain Chinook qui venait de se poser dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé le commandement de l'Otan.
"Une personne a été tuée et sept autres blessées", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'Otan, revenant sur les premières informations publiées dans un communiqué qui avait fait état de 2 morts et de dix soldats blessés.
L'origine de l'explosion (incident mécanique, tir ennemi ou autre) n'était pas connue dans l'immédiat connue, a ajouté ce porte-parole, en précisant que les sept blessés étaient des soldats de l'Otan. Il n'a en revanche pas précisé si la personne tuée était un soldat ou un civil, ni sa nationalité.
26 passagers
26 personnes se trouvaient à bord de l'hélicoptère de transport, un CH-47 Chinook des forces américaines, qui se posait sur une petite base de l'Otan.
Plusieurs hélicoptères des forces internationales en Afghanistan se sont écrasés ou ont dû effectuer un atterrissage d'urgence après avoir été atteints par des tirs rebelles ces dernières années.
Fin septembre, neuf soldats américains avaient péri dans le crash d'un hélicoptère dans l'instable province de Zaboul, dans le sud. Leur commandement militaire avait assuré qu'aucun tir ennemi n'en était à l'origine, mais les talibans avaient affirmé avoir abattu l'appareil.
Le 29 mars dernier, toujours à Zaboul, un hélicoptère de l'Otan s'était écrasé accidentellement au sol, et les 14 personnes à bord avaient été blessés.
En octobre 2009, quatorze Américains, dont 11 soldats avaient été tués le même jour dans lorsque deux hélicoptères militaires s'était écrasés dans l'ouest et le sud du pays.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101012.OBS1155/afghanistan-un-mort-dans-l-explosion-d-un-helicoptere.html
"Une personne a été tuée et sept autres blessées", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'Otan, revenant sur les premières informations publiées dans un communiqué qui avait fait état de 2 morts et de dix soldats blessés.
L'origine de l'explosion (incident mécanique, tir ennemi ou autre) n'était pas connue dans l'immédiat connue, a ajouté ce porte-parole, en précisant que les sept blessés étaient des soldats de l'Otan. Il n'a en revanche pas précisé si la personne tuée était un soldat ou un civil, ni sa nationalité.
26 passagers
26 personnes se trouvaient à bord de l'hélicoptère de transport, un CH-47 Chinook des forces américaines, qui se posait sur une petite base de l'Otan.
Plusieurs hélicoptères des forces internationales en Afghanistan se sont écrasés ou ont dû effectuer un atterrissage d'urgence après avoir été atteints par des tirs rebelles ces dernières années.
Fin septembre, neuf soldats américains avaient péri dans le crash d'un hélicoptère dans l'instable province de Zaboul, dans le sud. Leur commandement militaire avait assuré qu'aucun tir ennemi n'en était à l'origine, mais les talibans avaient affirmé avoir abattu l'appareil.
Le 29 mars dernier, toujours à Zaboul, un hélicoptère de l'Otan s'était écrasé accidentellement au sol, et les 14 personnes à bord avaient été blessés.
En octobre 2009, quatorze Américains, dont 11 soldats avaient été tués le même jour dans lorsque deux hélicoptères militaires s'était écrasés dans l'ouest et le sud du pays.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101012.OBS1155/afghanistan-un-mort-dans-l-explosion-d-un-helicoptere.html
Kosovo : visite du comité militaire de l’OTAN au Bataillon Multinational Nord
Le mardi 28 septembre, en déplacement au Kosovo, l’amiral Giampaolo di Paola, chef du Comité Militaire de l’OTAN, a rendu visite au bataillon multinational nord (BGM-N). Accompagné de sa délégation, il a assisté à un exercice de contrôle de foule.
L’exercice consistait à tester les trois niveaux de réponse prévus en cas de troubles. La première intervention est de la responsabilité de la police kosovare (KP). Si la situation se dégrade, elle reçoit l’appui des unités de police de la mission européenne EULEX. Dans l’hypothèse où les circonstances se détériorent d’avantage, la KFOR est alors appelée pour apporter une réponse de troisième niveau.
Le comité militaire a pu constater le bon fonctionnement de ces trois niveaux de réponse et la bonne coordination entre les différents acteurs. Après avoir suivi cet exercice, la délégation a visité le site du monastère de Devic dont la KFOR assure la protection.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/kosovo-visite-du-comite-militaire-de-l-otan-au-bataillon-multinational-nord
L’exercice consistait à tester les trois niveaux de réponse prévus en cas de troubles. La première intervention est de la responsabilité de la police kosovare (KP). Si la situation se dégrade, elle reçoit l’appui des unités de police de la mission européenne EULEX. Dans l’hypothèse où les circonstances se détériorent d’avantage, la KFOR est alors appelée pour apporter une réponse de troisième niveau.
Le comité militaire a pu constater le bon fonctionnement de ces trois niveaux de réponse et la bonne coordination entre les différents acteurs. Après avoir suivi cet exercice, la délégation a visité le site du monastère de Devic dont la KFOR assure la protection.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/kosovo-visite-du-comite-militaire-de-l-otan-au-bataillon-multinational-nord
lundi 11 octobre 2010
Porte-avions nucléaire - Le Charles-de-Gaulle reprend la mer
La France montre ses muscles et sa puissance. Ainsi que Nicolas Sarkozy l’avait annoncé à son bord au début de l’été, le Charles-de-Gaulle reprend la mer. Mercredi, le porte-avions, seul bâtiment de ce type à propulsion nucléaire en Europe, larguera les amarres depuis le port de Toulon. Direction : la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie, puis l’océan Indien. Ponctuée d’exercices avec différents pays (certains étant accessoirement de potentiels acheteurs d’armements), l’Arabie saoudite, les Etats-Unis, l’Inde et les Emirats arabes unis, la mission du fleuron de la Marine nationale est a priori double : contribuer à la lutte contre la piraterie au large de la Somalie et, surtout, apporter un soutien aux opérations aériennes en Afghanistan.
Le monstre des mers de 42.000 tonnes reprend donc du service après une IPER – comprendre « indisponibilité périodique pour entretien et réparation » – de 465 jours, soit une révision de la cale jusqu’à ses 75 mètres de hauteur. Tout a été changé, modifié, réparé, amélioré. Qu’il s’agisse de l’opération « à cœur ouvert », qui a consisté précisément, à changer ses deux cœurs nucléaires, jusqu’au lifting final de 40 tonnes de peinture.
Un nouveau missile
Dans ses entrailles, le porte-avions (« R91 », dans le jargon de la Royale), emporte des armes redoutables : 12 avions d’assaut Super-Etendard modernisé, 10 avions de combat Rafale de dernière génération et deux appareils de surveillance Hawkeye. Tous sont chargés d’un armement dévastateur : canons, bombes guidées au laser, missiles Exocet. Quant au Rafale, au « standard F3 », il embarque dans ses flans le tout nouveau missile air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A). Derrière ce vocable barbare se cache le dernier missile nucléaire tricolore des forces aériennes à côté duquel la bombe d’Hiroshima ferait (presque) figure de gros pétard.
Le message est donc clair, et il est également politique et diplomatique. En déployant le Charles-de-Gaulle, Paris montre sa puissance militaire et une part de sa capacité de dissuasion nucléaire (justifiant pleinement son siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU) et va défier plus durement encore les insurgés en Afghanistan et, pour faire bonne mesure, signifier clairement à l’Iran sa détermination à faire reculer le régime des mollahs et ses tentations atomiques.
Un vieux loup de mer
La mission, qui va démarrer mercredi et durera jusqu’en février 2011, est donc d’une importance cardinale. Celui qui doit la mener à bien est un homme de 46 ans, père de trois enfants, déjà vieux loup de mer. Le commandant Jean-Philippe Rolland, « pacha » du Charles-de-Gaulle depuis juillet 2009, a l’immense responsabilité de mettre en œuvre les ordres de l’état-major. Sous ses ordres, il peut compter sur un équipage de 1.950 personnes, « féminisé à 15 % » précise (pas très habilement) la Royale. Et il ne part pas seul. A 27 nœuds en moyenne, soit 40 km/heure et 1.000 km par jour, le porte-avions se déplace en effet avec son groupe aéronaval : la frégate antiaérienne Forbin, la frégate anti-sous-marine Trouville, le pétrolier-ravitailleur Meuse et le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste. Autant dire, une vraie armada.
http://www.francesoir.fr/armee/porte-avions-nucleaire-le-charles-de-gaulle-reprend-la-mer.36175
Le monstre des mers de 42.000 tonnes reprend donc du service après une IPER – comprendre « indisponibilité périodique pour entretien et réparation » – de 465 jours, soit une révision de la cale jusqu’à ses 75 mètres de hauteur. Tout a été changé, modifié, réparé, amélioré. Qu’il s’agisse de l’opération « à cœur ouvert », qui a consisté précisément, à changer ses deux cœurs nucléaires, jusqu’au lifting final de 40 tonnes de peinture.
Un nouveau missile
Dans ses entrailles, le porte-avions (« R91 », dans le jargon de la Royale), emporte des armes redoutables : 12 avions d’assaut Super-Etendard modernisé, 10 avions de combat Rafale de dernière génération et deux appareils de surveillance Hawkeye. Tous sont chargés d’un armement dévastateur : canons, bombes guidées au laser, missiles Exocet. Quant au Rafale, au « standard F3 », il embarque dans ses flans le tout nouveau missile air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A). Derrière ce vocable barbare se cache le dernier missile nucléaire tricolore des forces aériennes à côté duquel la bombe d’Hiroshima ferait (presque) figure de gros pétard.
Le message est donc clair, et il est également politique et diplomatique. En déployant le Charles-de-Gaulle, Paris montre sa puissance militaire et une part de sa capacité de dissuasion nucléaire (justifiant pleinement son siège de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU) et va défier plus durement encore les insurgés en Afghanistan et, pour faire bonne mesure, signifier clairement à l’Iran sa détermination à faire reculer le régime des mollahs et ses tentations atomiques.
Un vieux loup de mer
La mission, qui va démarrer mercredi et durera jusqu’en février 2011, est donc d’une importance cardinale. Celui qui doit la mener à bien est un homme de 46 ans, père de trois enfants, déjà vieux loup de mer. Le commandant Jean-Philippe Rolland, « pacha » du Charles-de-Gaulle depuis juillet 2009, a l’immense responsabilité de mettre en œuvre les ordres de l’état-major. Sous ses ordres, il peut compter sur un équipage de 1.950 personnes, « féminisé à 15 % » précise (pas très habilement) la Royale. Et il ne part pas seul. A 27 nœuds en moyenne, soit 40 km/heure et 1.000 km par jour, le porte-avions se déplace en effet avec son groupe aéronaval : la frégate antiaérienne Forbin, la frégate anti-sous-marine Trouville, le pétrolier-ravitailleur Meuse et le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste. Autant dire, une vraie armada.
http://www.francesoir.fr/armee/porte-avions-nucleaire-le-charles-de-gaulle-reprend-la-mer.36175
dimanche 10 octobre 2010
Afghanistan: deux soldats de l'Otan tués
Deux soldats des forces internationales ont été tués dimanche dans l'explosion d'une mine artisanale, l'arme de prédilection des insurgés, dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé le commandement de l'Otan. Les nationalités des soldats n'ont pas été dévoilées par l'Otan.
Ces pertes interviennent au lendemain de la mort de quatre soldats italiens dans une embuscade alors qu'ils revenaient d'une mission dans la vallée du Gulistan, dans la province de Farah (sud-ouest). Ces décès portent à 574 le nombre des soldats étrangers morts dans le cadre du conflit depuis le début de l'année, selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org.
En un peu plus de neuf mois, 2010 est déjà l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis la chute fin 2001 du régime des talibans, chassés du pouvoir par une coalition militaire internationale emmenée par les Etats-Unis. L'année 2009, avec 521 morts, avait déjà été, de très loin, l'année la plus meurtrière pour les troupes internationales, confrontées depuis trois ans à une intensification considérable de l'insurrection des talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/10/97001-20101010FILWWW00087-afghanistan-deux-soldats-de-l-otan-tues.php
Ces pertes interviennent au lendemain de la mort de quatre soldats italiens dans une embuscade alors qu'ils revenaient d'une mission dans la vallée du Gulistan, dans la province de Farah (sud-ouest). Ces décès portent à 574 le nombre des soldats étrangers morts dans le cadre du conflit depuis le début de l'année, selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org.
En un peu plus de neuf mois, 2010 est déjà l'année la plus meurtrière pour les forces internationales depuis la chute fin 2001 du régime des talibans, chassés du pouvoir par une coalition militaire internationale emmenée par les Etats-Unis. L'année 2009, avec 521 morts, avait déjà été, de très loin, l'année la plus meurtrière pour les troupes internationales, confrontées depuis trois ans à une intensification considérable de l'insurrection des talibans.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/10/97001-20101010FILWWW00087-afghanistan-deux-soldats-de-l-otan-tues.php
Afghanistan: l'Otan reprend ses convois
L'Otan a repris aujourd'hui ses convois de ravitaillement vers l'Afghanistan en passant par le poste-frontière de Torkham (nord-ouest), que le Pakistan avait fermé pendant plusieurs jours à la suite de la mort de deux soldats pakistanais dans des tirs de drones américains. Le Pakistan avait annoncé samedi qu'il allait rouvrir la principale route d'approvisionnement pour les convois de l'Otan en Afghanistan.
Islamabad avait fermé cette route d'approvisionnement en représailles à la mort de deux soldats pakistanais tués le 30 septembre dans l'incursion d'un hélicoptère américain de l'Otan venu d'Afghanistan. L'Otan avait affirmé que les militaires avaient répliqué en état de légitime défense. Au nom du peuple américain, l'ambassadeur des Etats-Unis au Pakistan, Mme Anne Patterson, avait présenté ses excuses mercredi pour ce "terrible accident".
Conséquences de cette bavure, 149 camions d'équipements ou de carburant destinés aux forces internationales en Afghanistan ont été incendiés en une semaine au Pakistan, alors que les insurgés redoublaient d'efforts pour perturber l'approvisonnement des troupes de l'Otan. Les talibans pakistanais, qui ont fait allégeance à Al-Qaïda, ont revendiqué ces attaques, et promis d'en commettre davantage en représailles aux tirs, quasi quotidiens depuis un mois, des drones de la CIA ciblant, dans les zones tribales du nord-ouest frontalières avec l'Afghanistan, les cadres et combattants du réseau d'Oussama ben Laden.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/10/97001-20101010FILWWW00044-afghanistan-l-otan-reprend-ses-convois.php
Islamabad avait fermé cette route d'approvisionnement en représailles à la mort de deux soldats pakistanais tués le 30 septembre dans l'incursion d'un hélicoptère américain de l'Otan venu d'Afghanistan. L'Otan avait affirmé que les militaires avaient répliqué en état de légitime défense. Au nom du peuple américain, l'ambassadeur des Etats-Unis au Pakistan, Mme Anne Patterson, avait présenté ses excuses mercredi pour ce "terrible accident".
Conséquences de cette bavure, 149 camions d'équipements ou de carburant destinés aux forces internationales en Afghanistan ont été incendiés en une semaine au Pakistan, alors que les insurgés redoublaient d'efforts pour perturber l'approvisonnement des troupes de l'Otan. Les talibans pakistanais, qui ont fait allégeance à Al-Qaïda, ont revendiqué ces attaques, et promis d'en commettre davantage en représailles aux tirs, quasi quotidiens depuis un mois, des drones de la CIA ciblant, dans les zones tribales du nord-ouest frontalières avec l'Afghanistan, les cadres et combattants du réseau d'Oussama ben Laden.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/10/97001-20101010FILWWW00044-afghanistan-l-otan-reprend-ses-convois.php
samedi 9 octobre 2010
CFMT : concertation et discussions au service des militaires
Le 4 octobre 2010 s’est tenue à Paris la journée annuelle des correspondants du conseil de la fonction militaire Terre (CFMT). Objectif : créer un lien entre les représentants des militaires et le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT).
Agir au profit de toute la communauté militaire
Représentants de toute la communauté militaire, les correspondants (officiers, sous officiers et engagés volontaires de l’armée de Terre) du CFMT étaient présents afin d’aborder les préoccupations des militaires qu’ils représentent. Ces thèmes abordés permettent une prise en compte réelle de la condition militaire.
Contribuant de manière déterminante au moral du personnel et, par conséquent, à l’efficacité opérationnelle des forces armées, la condition militaire prend notamment en compte les aspects juridiques, économiques, sociaux et culturels susceptibles d’avoir une influence sur l’attractivité du métier et des parcours professionnels ainsi que les conditions de vie, d’organisation du travail et de départ de l’institution. « Bien vivre son métier » et « bien vivre de son métier » sont les deux domaines d’actions majeures du CFMT.
« Dire au CEMAT », devise du CFMT :
Le rôle d’un correspondant CFMT est alors d’exprimer les inquiétudes ou les satisfactions de la communauté militaire. Après discussion, des propositions constructives sont énoncées pour que le CEMAT et tous les échelons de la chaine de commandement puissent y prêter attention et appliquer en retour les bonnes décisions. Il s’agit ainsi de « veiller aux intérêts des subordonnés », comme le préconise l’article 6 du statut général des militaires. Cette journée de concertation, tout comme l’action régulière du CFMT, est avant tout un moyen de dialogue entre les militaires et leur chef.
Il est important de constater que les informations remontent fidèlement lors de ces concertations et que les militaires obtiennent par la suite des retours et des réponses qui prouvent la prise en compte de leurs préoccupations.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/cfmt-concertation-et-discussions-au-service-des-militaires
Agir au profit de toute la communauté militaire
Représentants de toute la communauté militaire, les correspondants (officiers, sous officiers et engagés volontaires de l’armée de Terre) du CFMT étaient présents afin d’aborder les préoccupations des militaires qu’ils représentent. Ces thèmes abordés permettent une prise en compte réelle de la condition militaire.
Contribuant de manière déterminante au moral du personnel et, par conséquent, à l’efficacité opérationnelle des forces armées, la condition militaire prend notamment en compte les aspects juridiques, économiques, sociaux et culturels susceptibles d’avoir une influence sur l’attractivité du métier et des parcours professionnels ainsi que les conditions de vie, d’organisation du travail et de départ de l’institution. « Bien vivre son métier » et « bien vivre de son métier » sont les deux domaines d’actions majeures du CFMT.
« Dire au CEMAT », devise du CFMT :
Le rôle d’un correspondant CFMT est alors d’exprimer les inquiétudes ou les satisfactions de la communauté militaire. Après discussion, des propositions constructives sont énoncées pour que le CEMAT et tous les échelons de la chaine de commandement puissent y prêter attention et appliquer en retour les bonnes décisions. Il s’agit ainsi de « veiller aux intérêts des subordonnés », comme le préconise l’article 6 du statut général des militaires. Cette journée de concertation, tout comme l’action régulière du CFMT, est avant tout un moyen de dialogue entre les militaires et leur chef.
Il est important de constater que les informations remontent fidèlement lors de ces concertations et que les militaires obtiennent par la suite des retours et des réponses qui prouvent la prise en compte de leurs préoccupations.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/cfmt-concertation-et-discussions-au-service-des-militaires
vendredi 8 octobre 2010
La Cour des comptes épingle les hôpitaux militaires
Dénonçant un déficit record, les magistrats de la Cour des comptes suggèrent notamment une mutualisation avec le civil.
«Ce rapport est clairement un rapport d'alerte», avertit le premier président de la Cour des comptes. Huit ans après une première série de recommandations restées lettre morte, la juridiction financière met à nouveau en garde le ministère de la Défense.
En cause, son service de santé des armées. Les neuf hôpitaux de l'armée accusent un déficit d'exploitation hors norme de 280 millions d'euros, «le premier déficit hospitalier de France». Ce qui correspond à celui «cumulé de l'AP-Hôpitaux de Paris, des Hospices civils de Lyon et de l'Assistance publique de Marseille», souligne Didier Migaud.
Le modèle britannique
Ce déficit est lié en partie au fait que ces hôpitaux fonctionnent en sous- régime. «Leur productivité médicale est insuffisante», dénonce le rapport. Le taux d'occupation des lits est faible: à 52%, contre des normes civiles de l'ordre de 75 à 85%. L'activité chirurgicale marche au ralenti: 140 séjours chirurgicaux par an et par chirurgien, contre une moyenne de 243 dans des établissements civils comparables.
Sans détour, Didier Migaud pose le débat: «Le choix de conserver un réseau d'hôpitaux militaires s'avère coûteux et inadapté. Il faut en corriger les défauts ou se poser la question d'une refonte fondamentale du système.»
Ces structures militaires soignent aujourd'hui essentiellement des civils. Tout le monde peut donc pousser la porte d'un de leurs services. Le Val-de-Grâce, à Paris, s'est par ailleurs fait spécialiste de l'accueil des hommes politiques. Nicolas Sarkozy y a été admis l'an passé, Jacques Chirac y avait été hospitalisé en 2005. L'ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, également admis, y avait d'ailleurs été victime en 1998 d'un accident d'anesthésie. «Les civils représentent 90% des patients des hôpitaux militaires», note Didier Migaud, qui ajoute: «95% de l'activité médicale et chirurgicale des hôpitaux militaires n'a aucune spécificité militaire.» Soit 5% d'activité proprement militaire, ce qui laisse à désirer, selon la Cour des comptes.
«En cas de crise majeure, il manquerait des infirmiers de bloc opératoire et les équipes chirurgicales nécessaires», estiment les hauts magistrats qui remettent en cause la formation du personnel: «La préparation opérationnelle des médecins et des infirmiers d'unité, placés dans les régiments, est loin d'être optimale pour répondre à l'évolution des conflits.»
Faut-il s'inspirer du modèle britannique qui a choisi d'installer les chirurgiens militaires dans les structures hospitalières civiles? Le rapport ne va pas jusqu'à le suggérer, mais laisse entrevoir cette possibilité si le ministère de la Défense reste sourd à ses 14 nouvelles recommandations.
Parmi elles, une amélioration de la gestion des établissements, une mutualisation des moyens avec les structures sanitaires civiles. «La politique d'autonomie complète par rapport aux autorités civiles de santé publique doit être abandonnée», souligne Didier Migaud en indiquant que ce rapport d'alerte appelle cette fois «une réponse déterminée» du ministère de la Défense.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/e891315/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cactualite0Efrance0C20A10A0C10A0C0A70C0A10A160E20A10A10A0A7ARTFIG0A0A8190Ela0Ecour0Edes0Ecomptes0Eepingle0Eles0Ehopitaux0Emilitaires0Bphp/story01.htm
«Ce rapport est clairement un rapport d'alerte», avertit le premier président de la Cour des comptes. Huit ans après une première série de recommandations restées lettre morte, la juridiction financière met à nouveau en garde le ministère de la Défense.
En cause, son service de santé des armées. Les neuf hôpitaux de l'armée accusent un déficit d'exploitation hors norme de 280 millions d'euros, «le premier déficit hospitalier de France». Ce qui correspond à celui «cumulé de l'AP-Hôpitaux de Paris, des Hospices civils de Lyon et de l'Assistance publique de Marseille», souligne Didier Migaud.
Le modèle britannique
Ce déficit est lié en partie au fait que ces hôpitaux fonctionnent en sous- régime. «Leur productivité médicale est insuffisante», dénonce le rapport. Le taux d'occupation des lits est faible: à 52%, contre des normes civiles de l'ordre de 75 à 85%. L'activité chirurgicale marche au ralenti: 140 séjours chirurgicaux par an et par chirurgien, contre une moyenne de 243 dans des établissements civils comparables.
Sans détour, Didier Migaud pose le débat: «Le choix de conserver un réseau d'hôpitaux militaires s'avère coûteux et inadapté. Il faut en corriger les défauts ou se poser la question d'une refonte fondamentale du système.»
Ces structures militaires soignent aujourd'hui essentiellement des civils. Tout le monde peut donc pousser la porte d'un de leurs services. Le Val-de-Grâce, à Paris, s'est par ailleurs fait spécialiste de l'accueil des hommes politiques. Nicolas Sarkozy y a été admis l'an passé, Jacques Chirac y avait été hospitalisé en 2005. L'ancien ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, également admis, y avait d'ailleurs été victime en 1998 d'un accident d'anesthésie. «Les civils représentent 90% des patients des hôpitaux militaires», note Didier Migaud, qui ajoute: «95% de l'activité médicale et chirurgicale des hôpitaux militaires n'a aucune spécificité militaire.» Soit 5% d'activité proprement militaire, ce qui laisse à désirer, selon la Cour des comptes.
«En cas de crise majeure, il manquerait des infirmiers de bloc opératoire et les équipes chirurgicales nécessaires», estiment les hauts magistrats qui remettent en cause la formation du personnel: «La préparation opérationnelle des médecins et des infirmiers d'unité, placés dans les régiments, est loin d'être optimale pour répondre à l'évolution des conflits.»
Faut-il s'inspirer du modèle britannique qui a choisi d'installer les chirurgiens militaires dans les structures hospitalières civiles? Le rapport ne va pas jusqu'à le suggérer, mais laisse entrevoir cette possibilité si le ministère de la Défense reste sourd à ses 14 nouvelles recommandations.
Parmi elles, une amélioration de la gestion des établissements, une mutualisation des moyens avec les structures sanitaires civiles. «La politique d'autonomie complète par rapport aux autorités civiles de santé publique doit être abandonnée», souligne Didier Migaud en indiquant que ce rapport d'alerte appelle cette fois «une réponse déterminée» du ministère de la Défense.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/e891315/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cactualite0Efrance0C20A10A0C10A0C0A70C0A10A160E20A10A10A0A7ARTFIG0A0A8190Ela0Ecour0Edes0Ecomptes0Eepingle0Eles0Ehopitaux0Emilitaires0Bphp/story01.htm
Création des écoles militaires de Draguignan
Les écoles militaires de Draguignan (EMD), pôle d’excellence de l’infanterie et de l’artillerie, ont été officiellement inaugurées le mercredi 6 octobre 2010.
La cérémonie d’inauguration des EMD s’est tenue à Draguignan sous la présidence de M. Hubert Falco , secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants (SEDAC), et en présence du général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT).
Créées le 1er août 2010, les EMD regroupent l’école de l’infanterie et l’école d’artillerie sur un même site et à proximité du camp militaire de Canjuers constituant un pôle de préparation opérationnelle exceptionnel aux atouts uniques en matière de tir et de manœuvre.
Les EMD sont aujourd’hui le pôle d’excellence de l’infanterie et de l’artillerie de l’armée de Terre favorisant les interactions interarmes et la mutualisation des moyens de soutien. Cette nouvelle organisation répond aux besoins de l’armée de Terre d’adapter et de rationaliser son outil de formation tout en réduisant les coûts de fonctionnement.
Les EMD accueillent des stagiaires de tout grade venus se former ou se perfectionner dans les domaines de l’infanterie et de l’artillerie. Fortes d’un rayonnement international, les EMD forment également des stagiaires venus d’Afrique, d’Asie, du Proche et du Moyen-Orient.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/creation-des-ecoles-militaires-de-draguignan
La cérémonie d’inauguration des EMD s’est tenue à Draguignan sous la présidence de M. Hubert Falco , secrétaire d’État à la Défense et aux anciens combattants (SEDAC), et en présence du général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT).
Créées le 1er août 2010, les EMD regroupent l’école de l’infanterie et l’école d’artillerie sur un même site et à proximité du camp militaire de Canjuers constituant un pôle de préparation opérationnelle exceptionnel aux atouts uniques en matière de tir et de manœuvre.
Les EMD sont aujourd’hui le pôle d’excellence de l’infanterie et de l’artillerie de l’armée de Terre favorisant les interactions interarmes et la mutualisation des moyens de soutien. Cette nouvelle organisation répond aux besoins de l’armée de Terre d’adapter et de rationaliser son outil de formation tout en réduisant les coûts de fonctionnement.
Les EMD accueillent des stagiaires de tout grade venus se former ou se perfectionner dans les domaines de l’infanterie et de l’artillerie. Fortes d’un rayonnement international, les EMD forment également des stagiaires venus d’Afrique, d’Asie, du Proche et du Moyen-Orient.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/creation-des-ecoles-militaires-de-draguignan
Les Marines partent en guerre avec des panneaux solaires
Ils seront utilisés pour les campements en Afghanistan...
Le pétrole, nerf de la guerre en Afghanistan? Pour se défaire de leur dépendance au pétrole, les Etats-Unis misent sur le solaire. A tel point qu’ils vont équiper les troupes de Marines envoyées en Afghanistan de panneaux photovoltaïques portables, qui remplaceront les carburants à base de diesel et de fioul qui alimentent habituellement les bases militaires. Le New York Times rapporte que 150 Marines ont déjà débarqué avec des panneaux solaires dans la province de Helmand, au sud-ouest de l’Afghanistan.
De nombreuses pertes humaines évitées
Les panneaux solaires enrôlés seront installés sur des tentes qui produiront l’électricité nécessaire pour alimenter les lampes à économie d’énergie, les ordinateurs et les téléphones du campement.
«Il y a de nombreuses raisons de faire cela, mais pour nous c’est surtout pratique», a expliqué Ray Mabus, secrétaire de la Navy et ancien ambassadeur en Arabie Saoudite. Les camions transportant le fuel vers les campements sont en effet souvent attaqués ou incendiés. Et les pertes humaines sont importantes: une étude de l’armée américaine a montré que pour 24 convois de carburants, un civil ou un militaire était tué. Sur les trois derniers mois, six Marines ont été blessés alors qu’ils surveillaient les approvisionnements en fioul.
Une stratégie pour les Etats-Unis
Ray Mabus a un objectif ambitieux pour la Navy: 50% de son électricité devrait être générée par des énergies renouvelables d’ici à 2020. Pour des questions de sécurité mais aussi de stratégie, car les carburants fossiles proviennent le plus souvent de régions instables et leur raréfaction est une source de conflits supplémentaire pour les Etats-Unis.
Les militaires américains ont un budget suffisant pour créer des marchés et encourager la production de panneaux solaires. Une dynamique qui pourrait, si les Américains se convertissaient massivement au solaire, éviter bien des conflits dans les pays producteurs de pétrole.
http://www.20minutes.fr/article/606015/planete-les-marines-partent-guerre-panneaux-solaires
Le pétrole, nerf de la guerre en Afghanistan? Pour se défaire de leur dépendance au pétrole, les Etats-Unis misent sur le solaire. A tel point qu’ils vont équiper les troupes de Marines envoyées en Afghanistan de panneaux photovoltaïques portables, qui remplaceront les carburants à base de diesel et de fioul qui alimentent habituellement les bases militaires. Le New York Times rapporte que 150 Marines ont déjà débarqué avec des panneaux solaires dans la province de Helmand, au sud-ouest de l’Afghanistan.
De nombreuses pertes humaines évitées
Les panneaux solaires enrôlés seront installés sur des tentes qui produiront l’électricité nécessaire pour alimenter les lampes à économie d’énergie, les ordinateurs et les téléphones du campement.
«Il y a de nombreuses raisons de faire cela, mais pour nous c’est surtout pratique», a expliqué Ray Mabus, secrétaire de la Navy et ancien ambassadeur en Arabie Saoudite. Les camions transportant le fuel vers les campements sont en effet souvent attaqués ou incendiés. Et les pertes humaines sont importantes: une étude de l’armée américaine a montré que pour 24 convois de carburants, un civil ou un militaire était tué. Sur les trois derniers mois, six Marines ont été blessés alors qu’ils surveillaient les approvisionnements en fioul.
Une stratégie pour les Etats-Unis
Ray Mabus a un objectif ambitieux pour la Navy: 50% de son électricité devrait être générée par des énergies renouvelables d’ici à 2020. Pour des questions de sécurité mais aussi de stratégie, car les carburants fossiles proviennent le plus souvent de régions instables et leur raréfaction est une source de conflits supplémentaire pour les Etats-Unis.
Les militaires américains ont un budget suffisant pour créer des marchés et encourager la production de panneaux solaires. Une dynamique qui pourrait, si les Américains se convertissaient massivement au solaire, éviter bien des conflits dans les pays producteurs de pétrole.
http://www.20minutes.fr/article/606015/planete-les-marines-partent-guerre-panneaux-solaires
jeudi 7 octobre 2010
NPDC: un gendarme nommé préfet
Le général de brigade Christian Chocquet, 52 ans, actuel commandant de la région de gendarmerie de Corse, a été nommé hier en Conseil des ministres préfet délégué pour la sécurité et la défense auprès du préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, une première pour un général de gendarmerie.
Cette nomination intervient après celles de deux policiers de haut rang : Eric Le Douaron, nommé préfet de l'Isère en juillet, et Christian Lambert, nommé préfet de Seine-Saint-Denis en avril.
Deux autres policiers de haut niveau devraient être prochainement nommés préfets, a-t-on appris par ailleurs de source policière.
Nommé général de brigade (deux étoiles) en août 2009, Christian Chocquet est docteur en droit. Il a notamment commandé la compagnie de gendarmerie de Prades (Pyrénées-Orientales) de 1992 à 1996 et le groupement de gendarmerie de la Vienne de 2002 à 2006.
Il avait été nommé à la tête de la région de gendarmerie de Corse en août 2009.
Divorcé et père d'un enfant, le général Chocquet est chevalier de la Légion d'honneur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/06/97001-20101006FILWWW00643-npdc-un-gendarme-nomme-prefet.php
Cette nomination intervient après celles de deux policiers de haut rang : Eric Le Douaron, nommé préfet de l'Isère en juillet, et Christian Lambert, nommé préfet de Seine-Saint-Denis en avril.
Deux autres policiers de haut niveau devraient être prochainement nommés préfets, a-t-on appris par ailleurs de source policière.
Nommé général de brigade (deux étoiles) en août 2009, Christian Chocquet est docteur en droit. Il a notamment commandé la compagnie de gendarmerie de Prades (Pyrénées-Orientales) de 1992 à 1996 et le groupement de gendarmerie de la Vienne de 2002 à 2006.
Il avait été nommé à la tête de la région de gendarmerie de Corse en août 2009.
Divorcé et père d'un enfant, le général Chocquet est chevalier de la Légion d'honneur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/06/97001-20101006FILWWW00643-npdc-un-gendarme-nomme-prefet.php
L'armée peut engager 10.000 soldats sur le sol français en cas de crise majeure
En cas de crise majeure, l'armée peut engager 10.000 hommes sur le territoire national, selon une instruction interministérielle rendue publique au moment où sort un livre dont l'auteur assure que "l'Etat prépare la guerre dans les cités françaises".
L'existence de ce texte, daté du 3 mai 2010, et dont l'ouvrage ne fait pas spécifiquement mention, est révélée dans le dernier numéro d'Armées d'aujourd'hui, une des publications officielles du ministère de la Défense.
Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l'Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Ce service du Premier ministre a confirmé à l'AFP l'existence de ce texte en précisant qu'il était classifié "confidentiel défense".
Le SGDSN est notamment chargé de la planification des plans de réponses aux crises : plan Vigipirate et ceux de la famille "Pirate" (Piratair, Pirate-mer, NRBC ...).
En cas de crise, cette instruction, qui découle du Livre blanc (2008) énumérant les priorités stratégiques de la France pour les quinze années à venir, fixe ainsi le "contrat opérationnel 10.000 hommes" que les armées doivent pouvoir déployer en quelques jours.
Interrogé par Armées d'aujourd'hui, le préfet François Lucas, alors directeur de la protection et de la sécurité de l'Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme "un évènement - pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d'ordre public - dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise".
Les trois armées (terre, air, mer) interviennent déjà lors de catastrophes naturelles (inondations, tempêtes ...) pour épauler les services de secours civils, pour assurer en permanence la "police du ciel", les missions de l'Etat en mer ou renforcer, depuis la fin des années 90, les effectifs de police et de gendarmerie dans le cadre de Vigipirate.
Dans "Opérations banlieues, comment l'Etat prépare la guerre urbaine dans les cités françaises" (éditions La Découverte, jeudi dans les librairies), Hacène Belmessous, présenté comme "journaliste et chercheur indépendant", est beaucoup plus direct. L'auteur assure notamment que les opérations de rénovation urbaine visent à faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans les quartiers difficiles.
Selon lui, le "contrat 10.000 hommes", dont il dit avoir eu connaissance au mois de juin sans pour autant citer le texte du 3 mai, vise "un seul territoire qui absorbe l'entière attention de Nicolas Sarkozy depuis les émeutes de l'automne 2005 : les +quartiers sensibles+".
Dans ce livre brûlot, l'auteur va jusqu'à dénoncer une "inquiétante dérive vers la préparation d'une guerre totale contre les +territoires perdus de la République+".
A l'appui de ses affirmations, il cite une étude confiée, après les émeutes de 2005, à la société privée Eurocrise par la Délégation aux affaires stratégiques (Das) du ministère de la Défense. Selon lui, cette étude, qui s'appuie sur l'analyse de la crise des banlieues de 2005, souligne que "l'idée du caractère quasi inéluctable d'un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain".
http://www.lepoint.fr/societe/l-armee-peut-engager-10-000-soldats-sur-le-sol-francais-en-cas-de-crise-majeure-07-10-2010-1245906_23.php
L'existence de ce texte, daté du 3 mai 2010, et dont l'ouvrage ne fait pas spécifiquement mention, est révélée dans le dernier numéro d'Armées d'aujourd'hui, une des publications officielles du ministère de la Défense.
Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l'Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Ce service du Premier ministre a confirmé à l'AFP l'existence de ce texte en précisant qu'il était classifié "confidentiel défense".
Le SGDSN est notamment chargé de la planification des plans de réponses aux crises : plan Vigipirate et ceux de la famille "Pirate" (Piratair, Pirate-mer, NRBC ...).
En cas de crise, cette instruction, qui découle du Livre blanc (2008) énumérant les priorités stratégiques de la France pour les quinze années à venir, fixe ainsi le "contrat opérationnel 10.000 hommes" que les armées doivent pouvoir déployer en quelques jours.
Interrogé par Armées d'aujourd'hui, le préfet François Lucas, alors directeur de la protection et de la sécurité de l'Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme "un évènement - pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d'ordre public - dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise".
Les trois armées (terre, air, mer) interviennent déjà lors de catastrophes naturelles (inondations, tempêtes ...) pour épauler les services de secours civils, pour assurer en permanence la "police du ciel", les missions de l'Etat en mer ou renforcer, depuis la fin des années 90, les effectifs de police et de gendarmerie dans le cadre de Vigipirate.
Dans "Opérations banlieues, comment l'Etat prépare la guerre urbaine dans les cités françaises" (éditions La Découverte, jeudi dans les librairies), Hacène Belmessous, présenté comme "journaliste et chercheur indépendant", est beaucoup plus direct. L'auteur assure notamment que les opérations de rénovation urbaine visent à faciliter les interventions policières, voire militaires, à venir dans les quartiers difficiles.
Selon lui, le "contrat 10.000 hommes", dont il dit avoir eu connaissance au mois de juin sans pour autant citer le texte du 3 mai, vise "un seul territoire qui absorbe l'entière attention de Nicolas Sarkozy depuis les émeutes de l'automne 2005 : les +quartiers sensibles+".
Dans ce livre brûlot, l'auteur va jusqu'à dénoncer une "inquiétante dérive vers la préparation d'une guerre totale contre les +territoires perdus de la République+".
A l'appui de ses affirmations, il cite une étude confiée, après les émeutes de 2005, à la société privée Eurocrise par la Délégation aux affaires stratégiques (Das) du ministère de la Défense. Selon lui, cette étude, qui s'appuie sur l'analyse de la crise des banlieues de 2005, souligne que "l'idée du caractère quasi inéluctable d'un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain".
http://www.lepoint.fr/societe/l-armee-peut-engager-10-000-soldats-sur-le-sol-francais-en-cas-de-crise-majeure-07-10-2010-1245906_23.php
mercredi 6 octobre 2010
Afghanistan: 20 tonnes d'explosifs saisies
La police afghane a assuré aujourd'hui avoir saisi 20 tonnes d'explosifs en provenance d'Iran cachées dans des cartons étiquetés "nourriture" et "ustensiles de cuisine". La saisie a été effectuée hier à un poste de douane de la province de Nimroz, dans l'ouest de l'Afghanistan, a indiqué le numéro 2 de la police provinciale, Mohammad Musa Rasouli.
"Nous avons trouvé les explosifs dans un container provenant d'Iran. Les cartons étaient étiquetés comme contenant des marchandises, de la nourriture, des jouets et des ustensiles de cuisine", a déclaré Rasouli.
Les bombes artisanales, arme de prédilection des insurgés, sont faites à partir d'anciennes munitions et d'explosifs. Elles sont la première cause de mortalité pour les forces internationales et afghanes, mais aussi parmi les civils. Le commandement de l'Otan et plusieurs responsables gouvernementaux afghans soupçonnent l'Iran de fournir des armes aux talibans, le principal groupe d'insurgés
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/06/97001-20101006FILWWW00497-afghanistan-20-tonnes-d-explosifs-saisies.php
"Nous avons trouvé les explosifs dans un container provenant d'Iran. Les cartons étaient étiquetés comme contenant des marchandises, de la nourriture, des jouets et des ustensiles de cuisine", a déclaré Rasouli.
Les bombes artisanales, arme de prédilection des insurgés, sont faites à partir d'anciennes munitions et d'explosifs. Elles sont la première cause de mortalité pour les forces internationales et afghanes, mais aussi parmi les civils. Le commandement de l'Otan et plusieurs responsables gouvernementaux afghans soupçonnent l'Iran de fournir des armes aux talibans, le principal groupe d'insurgés
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/06/97001-20101006FILWWW00497-afghanistan-20-tonnes-d-explosifs-saisies.php
Saint-Michel au 1er RPIMa, berceau des SAS français
Le 24 septembre 2010, le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne et ses anciens se réunissaient pour célébrer la Saint-Michel, traditionnelle fête des parachutistes.
La Saint-Michel 2010 avait une saveur particulière au 1er RPIMa : il s’agissait de commémorer le 70e anniversaire de la création de la première unité à l’origine de la grande épopée des SAS français. Le 1er RPIMa, héritier de cette unité, fêtait également le 50e anniversaire de sa création à Bayonne.
Quatre anciens SAS avaient fait le déplacement. Les soldats du 1er RPIMa, en souvenir de leurs anciens, se sont présentés en tenue de combat à la prise d’armes présidée par le commandant de la brigade des forces spéciales Terre (BFST).
Dans son ordre du jour, le chef de corps a rappelé : « Il y a 70 ans, des hommes refusant la défaite ont forgé l’esprit du régiment . […] Ils ont mené des combats de rencontre où l’amour de la Liberté dépasse toute considération, où l’initiative et l’audace l’emportent sur le conventionnel. »
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/saint-michel-au-1er-rpima-berceau-des-sas-francais
La Saint-Michel 2010 avait une saveur particulière au 1er RPIMa : il s’agissait de commémorer le 70e anniversaire de la création de la première unité à l’origine de la grande épopée des SAS français. Le 1er RPIMa, héritier de cette unité, fêtait également le 50e anniversaire de sa création à Bayonne.
Quatre anciens SAS avaient fait le déplacement. Les soldats du 1er RPIMa, en souvenir de leurs anciens, se sont présentés en tenue de combat à la prise d’armes présidée par le commandant de la brigade des forces spéciales Terre (BFST).
Dans son ordre du jour, le chef de corps a rappelé : « Il y a 70 ans, des hommes refusant la défaite ont forgé l’esprit du régiment . […] Ils ont mené des combats de rencontre où l’amour de la Liberté dépasse toute considération, où l’initiative et l’audace l’emportent sur le conventionnel. »
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/saint-michel-au-1er-rpima-berceau-des-sas-francais
mardi 5 octobre 2010
Mort accidentelle d'une figure de l'armée de l'air
Le capitaine Renaud Ecalle, figure de l'armée de l'air et membre de son équipe de voltige aérienne, champion du monde et d'Europe de la spécialité, s'est tué aux commandes d'un petit avion civil de collection un Jodel DR-1050. Son appareil a été retrouvé lundi, après avoir disparu dimanche en début de soirée dans la région de Lodève, dans de mauvaises conditions météo. Son épouse a péri avec lui, ainsi que ses deux enfants, nés en 2007 et 2009.
L'armée de l'air doit faire un point de presse dans la soirée à Salon-de-Provence où il était basé. Un officier aviateur qui le connaissait bien nous a déclaré, très ému, qu'il "salue le décès d'un grand pilote, qui portait haut les couleurs de la France et de l'armée de l'air". Les conditions de l'accident seront recherchées par l'enquête du Bureau d'enquêtes et d'analyses, qui a été saisi.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/avion-disparu-dans-l-herault-mort-accidentelle-d-une-figure-de-l-armee-de-l-air-04-10-2010-1244807_53.php
L'armée de l'air doit faire un point de presse dans la soirée à Salon-de-Provence où il était basé. Un officier aviateur qui le connaissait bien nous a déclaré, très ému, qu'il "salue le décès d'un grand pilote, qui portait haut les couleurs de la France et de l'armée de l'air". Les conditions de l'accident seront recherchées par l'enquête du Bureau d'enquêtes et d'analyses, qui a été saisi.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/avion-disparu-dans-l-herault-mort-accidentelle-d-une-figure-de-l-armee-de-l-air-04-10-2010-1244807_53.php
Liban : transfert d'autorité du GTIA Daman
Le 27 septembre 2010, le colonel Pierre-Yves Rondeau, chef de corps du 35e régiment d’infanterie de Belfort, a pris le commandement du GTIA (groupement tactique interarmes) français de la FINUL, succédant au colonel Rémy Cadapeaud, chef de corps du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal.
La cérémonie de transfert d’autorité, qui s’est déroulée au camp de 2.45 à At Tiri sous la présidence du général italien Tota, commandant le secteur Ouest de la FINUL, était marquée par la présence de nombreuses autorités civiles, militaires et religieuses libanaises, du général Xavier de Woillemont, chef d’état-major de la FINUL et représentant militaire de la France au Liban, ainsi que de plusieurs délégations des nations membres de la FINUL.
Les 1300 casques bleus français du mandat DAMAN XIII assurent une double mission de contrôle de zone entre les rives du Litani et la Blue Line , en étroite coopération avec les forces armées libanaises (FAL), et de force de réaction rapide (QRF-Quick Reaction Force ), dans le cadre du mandat défini par la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/liban-transfert-d-autorite-du-gtia-daman
La cérémonie de transfert d’autorité, qui s’est déroulée au camp de 2.45 à At Tiri sous la présidence du général italien Tota, commandant le secteur Ouest de la FINUL, était marquée par la présence de nombreuses autorités civiles, militaires et religieuses libanaises, du général Xavier de Woillemont, chef d’état-major de la FINUL et représentant militaire de la France au Liban, ainsi que de plusieurs délégations des nations membres de la FINUL.
Les 1300 casques bleus français du mandat DAMAN XIII assurent une double mission de contrôle de zone entre les rives du Litani et la Blue Line , en étroite coopération avec les forces armées libanaises (FAL), et de force de réaction rapide (QRF-Quick Reaction Force ), dans le cadre du mandat défini par la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations Unies.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/liban-transfert-d-autorite-du-gtia-daman
lundi 4 octobre 2010
L'armée rebat les cartes dans la région
Les bases de défenses seront officiellement crééessur l'ensemble du territoire à partir du 1er janvier 2011. Initialement, il était prévu d'en créer 78 en France métropolitaine. Il y en aura finalement 51, mais avec des périmètres élargis.
La zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, dont l'état-major se trouve à Bordeaux, en comptera 10, dont 7 en Aquitaine et dans les Charentes. Celle de Bordeaux-Mérignac regroupera environ 9 000 personnes, ce qui en fera la quatrième base de défense française derrière Paris, Toulon et Brest.
1 Pourquoi des bases de défense ?
La base de défense est une structure entièrement nouvelle pour l'armée française. Le système a été testé pendant deux ans sur certaines unités, notamment à Pau et sur l'ensemble Cognac-Saintes-Rochefort.
Son nom prête à confusion : il ne s'agit nullement d'une nouvelle implantation, mais d'une réorganisation des services existants qui doit engendrer des économies et des réductions d'effectifs. Chaque base de défense sera commandée par un commandant de base de défense, qui aura sous sa responsabilité un groupement de soutien disposant d'antennes dans toutes les unités de sa circonscription.
La base de défense a été imaginée pour assurer la mise en commun de tout ce qui concerne le soutien de plusieurs unités relativement peu éloignées les unes des autres. Pour la première fois, toutes les unités bénéficieront du même soutien sans perdre leur spécificité. On pourra donc retrouver au sein de la base de défense des régiments de l'armée de terre, des bases de l'armée de l'air ou des établissements dépendant de la Direction générale de l'armement ou d'autres organismes.
Ce que les militaires appellent administration générale et soutien englobe toutes sortes d'activités : le soutien administratif (finances, ressources humaines, bureautique), le soutien technique et logistique (transport, alimentation, habillement, infrastructures), le soutien de l'homme (le centre médical, le social, etc.). À partir de l'année prochaine, la base de défense aura pour mission de gérer l'ensemble de ces services au profit de toutes les unités situées dans son périmètre territorial. Ces mêmes unités conserveront en revanche la responsabilité de la préparation et de l'emploi opérationnel.
Dans le même esprit, le ministère souhaite parallèlement développer les externalisations, c'est-à-dire le travail confié à des entreprises civiles après appels d'offres. Ce qui peut sembler simple sur le papier peut se révéler plus complexe dans la réalité. « La restauration est a priori une activité qui pourrait être facilement externalisée, souligne un officier. Mais, si les repas sont préparés par des entreprises civiles, comment fera-t-on pour trouver des cuisiniers pour partir en opérations ? »
L'organisation des bases de défense soulève également des problèmes complexes de personnel. Les autorités doivent en effet essayer de répartir militaires et civils en fonction de leurs besoins sur le terrain mais aussi en tenant compte des objectifs fixés au niveau national.
2 Les inquiétudes des civils
11 000 civils travaillent avec les militaires dans l'ensemble de la zone de défense Sud-Ouest (un peu moins de 7 000 en Aquitaine). Au niveau national, l'objectif est de supprimer 30 % des postes d'ici à 2014. « Mais, au rythme où ils vont, ils risquent de dépasser ce chiffre », s'inquiète un militant syndical.
Les membres dupersonnel civil redoutent en effet que cette réorganisation ne se fasse à leur détriment, alors qu'ils auraient pu au contraire, estiment-ils, prendre une part plus importante dans le soutien. Selon certains responsables syndicaux, l'objectif des « 50-50 » ne serait pas toujours atteint, et les militaires pourraient, au bout du compte, être surreprésentés au sein des groupements de soutien des bases de défense. Ils craignent aussi que le chantier en cours ne débouche sur une « énorme usine à gaz » pour tout ce qui concerne la gestion du personnel.
Pour la CFDT, ce sont toutefois les externalisations sur les cœurs de métier qui représenteraient le plus grand danger. « Nous attendons qu'un cabinet indépendant nous prouve qu'elles permettront vraiment de réaliser des économies », souligne Éric Arriailh, secrétaire général du Syndicat aquitain des établissements de la défense (SAED). « De plus, les marchés sont tellement importants qu'ils échappent aux entreprises locales et même nationales. Avec ce système, finalement, on arrive à délocaliser les emplois et à perdre nos compétences. »
3 Un nouvel état-major interarmées
L'arrivée des bases de défense condamne les régions de l'armée de terre, qui était la seule à avoir conservé une organisation territoriale. Le niveau intermédiaire qu'elles assuraient entre les unités sur le terrain et Paris va être repris par un nouvel état-major interarmées, qui a fait l'objet de deux expérimentations, à Lyon et à Rennes.
Cette structure sera associée à un autre état-major : celui de la zone de défense. La zone de défense et de sécurité est une circonscription administrative. Placée sous la responsabilité du préfet de région, elle a vocation à gérer, par exemple, les catastrophes naturelles, les crises sanitaires. Dans le Sud-Ouest, les régions terre et zone de défense englobent le même périmètre : Aquitaine, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées et Limousin. Jusqu'à présent dans le Sud-Ouest, le correspondant militaire du préfet était le général commandant la région terre Sud-Ouest, en poste à Bordeaux. L'année prochaine, la double responsabilité échelon intermédiaire - zone de défense devrait échapper à l'armée de terre pour être confiée à l'armée de l'air.
http://www.sudouest.fr/2010/10/04/l-armee-sur-de-nouvelles-bases-202437-757.php
La zone de défense et de sécurité Sud-Ouest, dont l'état-major se trouve à Bordeaux, en comptera 10, dont 7 en Aquitaine et dans les Charentes. Celle de Bordeaux-Mérignac regroupera environ 9 000 personnes, ce qui en fera la quatrième base de défense française derrière Paris, Toulon et Brest.
1 Pourquoi des bases de défense ?
La base de défense est une structure entièrement nouvelle pour l'armée française. Le système a été testé pendant deux ans sur certaines unités, notamment à Pau et sur l'ensemble Cognac-Saintes-Rochefort.
Son nom prête à confusion : il ne s'agit nullement d'une nouvelle implantation, mais d'une réorganisation des services existants qui doit engendrer des économies et des réductions d'effectifs. Chaque base de défense sera commandée par un commandant de base de défense, qui aura sous sa responsabilité un groupement de soutien disposant d'antennes dans toutes les unités de sa circonscription.
La base de défense a été imaginée pour assurer la mise en commun de tout ce qui concerne le soutien de plusieurs unités relativement peu éloignées les unes des autres. Pour la première fois, toutes les unités bénéficieront du même soutien sans perdre leur spécificité. On pourra donc retrouver au sein de la base de défense des régiments de l'armée de terre, des bases de l'armée de l'air ou des établissements dépendant de la Direction générale de l'armement ou d'autres organismes.
Ce que les militaires appellent administration générale et soutien englobe toutes sortes d'activités : le soutien administratif (finances, ressources humaines, bureautique), le soutien technique et logistique (transport, alimentation, habillement, infrastructures), le soutien de l'homme (le centre médical, le social, etc.). À partir de l'année prochaine, la base de défense aura pour mission de gérer l'ensemble de ces services au profit de toutes les unités situées dans son périmètre territorial. Ces mêmes unités conserveront en revanche la responsabilité de la préparation et de l'emploi opérationnel.
Dans le même esprit, le ministère souhaite parallèlement développer les externalisations, c'est-à-dire le travail confié à des entreprises civiles après appels d'offres. Ce qui peut sembler simple sur le papier peut se révéler plus complexe dans la réalité. « La restauration est a priori une activité qui pourrait être facilement externalisée, souligne un officier. Mais, si les repas sont préparés par des entreprises civiles, comment fera-t-on pour trouver des cuisiniers pour partir en opérations ? »
L'organisation des bases de défense soulève également des problèmes complexes de personnel. Les autorités doivent en effet essayer de répartir militaires et civils en fonction de leurs besoins sur le terrain mais aussi en tenant compte des objectifs fixés au niveau national.
2 Les inquiétudes des civils
11 000 civils travaillent avec les militaires dans l'ensemble de la zone de défense Sud-Ouest (un peu moins de 7 000 en Aquitaine). Au niveau national, l'objectif est de supprimer 30 % des postes d'ici à 2014. « Mais, au rythme où ils vont, ils risquent de dépasser ce chiffre », s'inquiète un militant syndical.
Les membres dupersonnel civil redoutent en effet que cette réorganisation ne se fasse à leur détriment, alors qu'ils auraient pu au contraire, estiment-ils, prendre une part plus importante dans le soutien. Selon certains responsables syndicaux, l'objectif des « 50-50 » ne serait pas toujours atteint, et les militaires pourraient, au bout du compte, être surreprésentés au sein des groupements de soutien des bases de défense. Ils craignent aussi que le chantier en cours ne débouche sur une « énorme usine à gaz » pour tout ce qui concerne la gestion du personnel.
Pour la CFDT, ce sont toutefois les externalisations sur les cœurs de métier qui représenteraient le plus grand danger. « Nous attendons qu'un cabinet indépendant nous prouve qu'elles permettront vraiment de réaliser des économies », souligne Éric Arriailh, secrétaire général du Syndicat aquitain des établissements de la défense (SAED). « De plus, les marchés sont tellement importants qu'ils échappent aux entreprises locales et même nationales. Avec ce système, finalement, on arrive à délocaliser les emplois et à perdre nos compétences. »
3 Un nouvel état-major interarmées
L'arrivée des bases de défense condamne les régions de l'armée de terre, qui était la seule à avoir conservé une organisation territoriale. Le niveau intermédiaire qu'elles assuraient entre les unités sur le terrain et Paris va être repris par un nouvel état-major interarmées, qui a fait l'objet de deux expérimentations, à Lyon et à Rennes.
Cette structure sera associée à un autre état-major : celui de la zone de défense. La zone de défense et de sécurité est une circonscription administrative. Placée sous la responsabilité du préfet de région, elle a vocation à gérer, par exemple, les catastrophes naturelles, les crises sanitaires. Dans le Sud-Ouest, les régions terre et zone de défense englobent le même périmètre : Aquitaine, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées et Limousin. Jusqu'à présent dans le Sud-Ouest, le correspondant militaire du préfet était le général commandant la région terre Sud-Ouest, en poste à Bordeaux. L'année prochaine, la double responsabilité échelon intermédiaire - zone de défense devrait échapper à l'armée de terre pour être confiée à l'armée de l'air.
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Un soldat de l'OTAN tué par une bombe en Afghanistan
KABOUL (AP) — L'OTAN a annoncé qu'un de ses soldats avait été tué lundi par un engin explosif dans le sud de l'Afghanistan, sans donner de précision.
Deux membres de l'OTAN avaient été tués pendant le week-end, avait précisé l'Alliance atlantique dimanche.
Le décès de lundi porte à huit le nombre de soldats tués en Afghanistan depuis le début du mois, d'après un décompte de l'AP. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101004.FAP8937/un-soldat-de-l-otan-tue-par-une-bombe-en-afghanistan.html
Deux membres de l'OTAN avaient été tués pendant le week-end, avait précisé l'Alliance atlantique dimanche.
Le décès de lundi porte à huit le nombre de soldats tués en Afghanistan depuis le début du mois, d'après un décompte de l'AP. AP
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