mercredi 20 octobre 2010

Le combat de nuit : entrainement et persévérance

Les soldats sont habitués aux manœuvres de jour sur des terrains d’opérations variés. Mais quand la nuit approche, la vue n’est plus le sens principal à mobiliser et chacun doit alors lutter avec lui-même et le terrain pour s’adapter rapidement à l’obscurité.


Entrainement physique et psychologique


Au centre d’entrainement de l’infanterie au tir opérationnel (CEITO), le combattant apprend à passer du naturel rassurant du jour à l’inquiétude peu maitrisée de l’obscurité. Mais ce passage et surtout l’aisance dans ces conditions nocturnes ne sont pas chose facile. Il faut entre autres que le combattant soit psychologiquement prêt, qu’il ait une parfaite connaissance des matériels qu’il utilise, qu’il ait fait une reconnaissance préalable de son itinéraire, etc. En outre, une bonne condition physique, et une capacité à se fondre dans le paysage sont évidemment requises. « Nous avons des outils pour travailler de nuit, mais il reste à nous adapter physiquement et moralement à l’obscurité », souligne le lieutenant-colonel Olivier Entraygues, chef de la section « Yaghestân » au centre d’entrainement des postes de commandement (CEPP).


Faire du combat de nuit un atout


Si elle est bien maitrisée, la nuit devient une arme redoutable, car l’attaque est discrète et facilitée par le manque de visibilité de l’ennemi. C’est pour cette raison d’efficacité qu’il est essentiel de former les combattants à ces opérations nocturnes. Confiance en soi, connaissance du terrain et de son matériel, et force mentale, associés aux matériaux de technologie de pointe, forment ainsi un moyen de s’affranchir des contraintes de l’obscurité. Le combat de nuit devient alors une réelle force pour l’armée de Terre française.


http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/le-combat-de-nuit-entrainement-et-perseverance
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