À l’emplacement de l’ancienne, qui signalait la rue Dumerbion, trône désormais une nouvelle plaque. Le 91 e régiment d’infanterie avait son square et son avenue. Le 3 e régiment du génie, à Mézières depuis près de 70 ans, a enfin sa rue.
Un baptême en grande pompe, devant tout ce que la ville compte d’élus et de représentants de l’État, sous le regard des officiers du « 3 ». En symbole de « l’attachement de la communauté carolomacérienne à son régiment », comme l’a souligné Boris Ravignon. L’occasion pour le maire de rendre hommage au colonel Michel, chef de corps du 3 e RG, qui quittera prochainement les Ardennes. Un hommage que le colonel Michel a tenu à rendre lui aussi à la ville en lui adressant un « merci » appuyé. Et de se féliciter : « Aucun autre régiment en France ne peut se targuer d’avoir son nom pour adresse postale. »
Pierre Jadart du Merbion, général de division de la Révolution, ne tombera pas pour autant dans l’oubli. Son nom restera accolé à la caserne qui abrite le régiment.
http://www.lunion.fr/node/757623
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
jeudi 30 juin 2016
mercredi 29 juin 2016
mardi 28 juin 2016
lundi 27 juin 2016
dimanche 26 juin 2016
samedi 25 juin 2016
vendredi 24 juin 2016
jeudi 23 juin 2016
mercredi 22 juin 2016
mardi 21 juin 2016
Le patron de la Gendarmerie Denis Favier tire sa révérence
C'est une onde de choc dans la Gendarmerie. Le général Denis Favier, 57 ans, qui dirige la gendarmerie depuis 2013, vient d'annoncer à ses troupes aujourd'hui qu'il quittera son poste le 1er septembre prochain. Celui qu'on appelle « l'étoile filante », pour la fulgurance de son ascension, aura servi 33 ans au sein de la grande maison. En mai 2012, à peine nommé, le ministre de l'Intérieur d'alors, Manuel Valls, l'avait appelé à ses côtés pour être son conseiller gendarmerie.
Ce saint-cyrien aura commandé, par deux fois, les troupes d'élite de la Gendarmerie. Avec pour baptême du feu l'assaut réussi le 26 décembre 1994 contre l'Airbus d'Air France sur l'aéroport de Marignane. Ce jour-là, le GIGN avait tué quatre terroristes et libéré les otages. En avril 2013, Denis Favier accède au Graal en devenant directeur général de la Gendarmerie. Sous ses ordres, 96 000 gendarmes, dont un GIGN remusclé de 400 hommes. C'est lui qui coordonnera, en janvier 2015, la traque des frères Kouachi, auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo, qui aboutira à leur neutralisation par le GIGN.
http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-le-patron-de-la-gendarmerie-denis-favier-tire-sa-reverence-21-06-2016-2048385_23.php
Ce saint-cyrien aura commandé, par deux fois, les troupes d'élite de la Gendarmerie. Avec pour baptême du feu l'assaut réussi le 26 décembre 1994 contre l'Airbus d'Air France sur l'aéroport de Marignane. Ce jour-là, le GIGN avait tué quatre terroristes et libéré les otages. En avril 2013, Denis Favier accède au Graal en devenant directeur général de la Gendarmerie. Sous ses ordres, 96 000 gendarmes, dont un GIGN remusclé de 400 hommes. C'est lui qui coordonnera, en janvier 2015, la traque des frères Kouachi, auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo, qui aboutira à leur neutralisation par le GIGN.
Richard Lizurey successeur ?
Le général cinq étoiles, réputé proche de Manuel Valls, aura préféré devancer l'heure en quittant ses fonctions huit mois avant la présidentielle. Une décision inattendue. En toute logique, c'est le numéro deux de la Gendamerie, Richard Lizurey, qui devrait lui succéder. Un gage de continuité puisque les deux hommes sont de la même promo de Saint-Cyr. Le prochain patron de la Gendarmerie devra tenir les positions acquises par Denis Favier, face à la maison d'en face, la police. Lorsqu'en 2009, sous Nicolas Sarkzoy, la Gendarmerie qui dépendait jusqu'alors de la Défense, entra dans le giron de l'Intérieur, nombre d'experts parièrent sur sa disparition par dilution. Il n'en fut rien, au grand dam des syndicats policiers qui considèrent que la Gendarmerie a trop bien tiré son épingle du jeu, notamment grâce au sens politique de Denis Favier.http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-le-patron-de-la-gendarmerie-denis-favier-tire-sa-reverence-21-06-2016-2048385_23.php
lundi 20 juin 2016
dimanche 19 juin 2016
EXCLUSIF. Le directeur du renseignement militaire livre les secrets du géoréférencement
Le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire, explique comment les nouvelles technologies ont profondément modifié le travail de ses agents et analystes. "La géoréférence nous permet de tracer l’ennemi", explique-t-il.
Les dirigeants des services de renseignement français vont se réunir mardi et mercredi au quartier général de la Direction du renseignement militaire, à Creil, en présence de plusieurs responsables des agences alliées et d’industriels du secteur de la défense à l’occasion de la Convention GEOINT, première rencontre du genre dédiée au "renseignement d’origine image et renseignement géospatial". Le JDD a rencontré le général Christophe Gomart, ancien patron des Forces spéciales devenu directeur du renseignement militaire en 2013.
Vous utilisez désormais le géoréférencement. S'agit-il d’une sorte de "Google-Maps" pour les armées?
On n’en est pas loin. Le géoréférencement consiste en effet à superposer sur une carte géographique tous les renseignements d’origine image (satellite, avions de reconnaissance, drones), les renseignements électromagnétiques (écoutes) et le renseignement humain obtenu sur le terrain. Sur Google Maps, vous pouvez voir à proximité d’une adresse recherchée, les restaurants, les parkings ou les stations-service. Avec notre système, nous avons accès, à partir d’une photo ou d’un flux d’images, à la localisation d’un QG, d’un dispositif ennemi et de toutes les informations militaires concernant ces cibles potentielles. Le tout, réactualisé en permanence, permet également de comparer des informations anciennes avec des renseignements récents. Ce qui facilite le traçage des mouvements ennemis et donc d’anticiper leurs actions.
On n’en est pas loin. Le géoréférencement consiste en effet à superposer sur une carte géographique tous les renseignements d’origine image (satellite, avions de reconnaissance, drones), les renseignements électromagnétiques (écoutes) et le renseignement humain obtenu sur le terrain. Sur Google Maps, vous pouvez voir à proximité d’une adresse recherchée, les restaurants, les parkings ou les stations-service. Avec notre système, nous avons accès, à partir d’une photo ou d’un flux d’images, à la localisation d’un QG, d’un dispositif ennemi et de toutes les informations militaires concernant ces cibles potentielles. Le tout, réactualisé en permanence, permet également de comparer des informations anciennes avec des renseignements récents. Ce qui facilite le traçage des mouvements ennemis et donc d’anticiper leurs actions.
Pour lire cette interview en intégralité, achetez le JDD sur iPad ou sur Internet. Découvrez également nos offres d'abonnement papier.
samedi 18 juin 2016
Une stèle pour les poilus landais à Craonne
31 élèves du département des Landes ont fait un voyage de 900 kilomètres pour venir découvrir Craonne. Ils y ont dévoilé une stèle en l’honneur des unités de leur région venues combattre sur le secteur
Une touchante sinon émouvante cérémonie s’est déroulée ce jeudi après-midi sur le versant sud du Plateau de Californie à quelques dizaines de mètres du débouché de la Tranchée du Balcon. On y dévoilait une stèle avant de procéder à la plantation de dix-huit pins maritimes. La fin, peut-être, d’une longue histoire commencée voici deux ans, en 2014, à Bégaar, une commune de 1 100 habitants du département des Landes. Comme beaucoup d’écoliers de France, ceux de Begaar, en particulier les CM1 et CM2 de Patrice Pouyau vont, avec le soutien inconditionnel de Françoise Laborde la directrice, célébration du centenaire de la déclaration de guerre les y incitant, se pencher sur la Grande Guerre.
Ils commencent par aller regarder le monument aux morts qu’on finit par ne plus voir. Il porte le nom de 52 poilus bégaarois. Pour dix-huit d’entre eux, la pierre retient qu’ils sont tombés à Craonne ou à Craonnelle. L’histoire ne s’affranchit pas de la géographie. Cartes, livres, atlas, Internet sont minutieusement interrogés. « Craonne ? Vous avez bien dit Craonne ? » s’enquiert étonnée l’institutrice nouvellement nommée dans l’école. « Moi, je connais bien Craonne. » Silence perplexe. « Je suis Sylvia Genteur, la fille de Noël Genteur l’ancien maire de Craonne. » De ce coup du hasard naît la perspective d’un voyage dans l’Aisne qui ne demande qu’à être organisé. Il l’a été, sur un créneau d’une semaine de juin qui se termine ce samedi. Élèves et accompagnateurs ont sillonné le Chemin des Dames avant le dévoilement de la stèle. Elle est là, discret hommage aux cinq régiments d’infanterie du sud-Ouest venus combattre sur son terrain. Dix-huit noms de jeunes Bégaarois figurent sur le monument du village, dix-huit pins sont plantés par les élèves, là, à Craonne, tout près de la stèle, en présence de Jean-Pierre Poussard, maire du bourg landais, vice-président de la communauté de communes, de Jean-Paul Coffinet, maire de Beaurieux, président de la Communauté de communes du Chemin des Dames et naturellement de Noël Genteur sensible conteur de l’Histoire dont la renommée est déjà bien installée au sud de la Gironde.
http://www.lunion.fr/node/748636
Une touchante sinon émouvante cérémonie s’est déroulée ce jeudi après-midi sur le versant sud du Plateau de Californie à quelques dizaines de mètres du débouché de la Tranchée du Balcon. On y dévoilait une stèle avant de procéder à la plantation de dix-huit pins maritimes. La fin, peut-être, d’une longue histoire commencée voici deux ans, en 2014, à Bégaar, une commune de 1 100 habitants du département des Landes. Comme beaucoup d’écoliers de France, ceux de Begaar, en particulier les CM1 et CM2 de Patrice Pouyau vont, avec le soutien inconditionnel de Françoise Laborde la directrice, célébration du centenaire de la déclaration de guerre les y incitant, se pencher sur la Grande Guerre.
Ils commencent par aller regarder le monument aux morts qu’on finit par ne plus voir. Il porte le nom de 52 poilus bégaarois. Pour dix-huit d’entre eux, la pierre retient qu’ils sont tombés à Craonne ou à Craonnelle. L’histoire ne s’affranchit pas de la géographie. Cartes, livres, atlas, Internet sont minutieusement interrogés. « Craonne ? Vous avez bien dit Craonne ? » s’enquiert étonnée l’institutrice nouvellement nommée dans l’école. « Moi, je connais bien Craonne. » Silence perplexe. « Je suis Sylvia Genteur, la fille de Noël Genteur l’ancien maire de Craonne. » De ce coup du hasard naît la perspective d’un voyage dans l’Aisne qui ne demande qu’à être organisé. Il l’a été, sur un créneau d’une semaine de juin qui se termine ce samedi. Élèves et accompagnateurs ont sillonné le Chemin des Dames avant le dévoilement de la stèle. Elle est là, discret hommage aux cinq régiments d’infanterie du sud-Ouest venus combattre sur son terrain. Dix-huit noms de jeunes Bégaarois figurent sur le monument du village, dix-huit pins sont plantés par les élèves, là, à Craonne, tout près de la stèle, en présence de Jean-Pierre Poussard, maire du bourg landais, vice-président de la communauté de communes, de Jean-Paul Coffinet, maire de Beaurieux, président de la Communauté de communes du Chemin des Dames et naturellement de Noël Genteur sensible conteur de l’Histoire dont la renommée est déjà bien installée au sud de la Gironde.
http://www.lunion.fr/node/748636
vendredi 17 juin 2016
Sauvée d'une noyade par les marsouins du 21
Mercredi 1er juin, alors qu'ils couraient le long de la Seine dans le cadre de leur mission Sentinelle, 5 marsouins du 21e régiment d'infanterie de marine ont été alertés par un groupe de badauds pour secourir une femme surnageant dans le fleuve.
Immédiatement, le caporal-chef Yannick et les caporaux Rémy et Alan ont plongé depuis le Quai Voltaire, alor...s qu'elle s'enfonçait dans les eaux. Luttant à contre courant pendant plusieurs minutes, les scorpions de la 4e compagnie ont ramené cette quinquagénaire sur le quai grâce au caporal-chef Nicolas et au 1e classe Vincent, partis organiser leur récupération en aval.
Tout en la rassurant, les marsouins ont fait appel aux témoins pour alerter les secours qui ont pris en compte la victime. Un sauvetage réussi, malgré le risque démultiplié par les fortes pluies tombées ces derniers jours.
jeudi 16 juin 2016
mercredi 15 juin 2016
mardi 14 juin 2016
L'armée française reçoit le premier A400M doté de capacités tactiques
L'armée française va recevoir un premier exemplaire de l'avion de transport militaire A400M doté de capacités d'autoprotection et de largage, a annoncé lundi le ministre français de la Défense.
La Direction générale de l'armement (DGA) - qui valide les matériels destinés aux militaires français - a "réceptionné le premier avion A400M disposant des capacités tactiques", a déclaré Jean-Yves Le Drian à l'occasion du salon d'armement terrestre Eurosatory.
"Quand une bonne nouvelle arrive, il faut le signaler. Ce neuvième avion (A400M) français dispose de capacités d'autoprotection et de largage qui vont être décisives(...) sur les théâtres extérieurs", a-t-il ajouté lors d'une réception au siège du ministère.
L'A400M a subi de multiples retards, qui limitent pour l'heure son emploi à des missions de transport pour l'essentiel à l'exclusion de fonctions tactiques.
Les qualités tactiques impliquent de pouvoir atterrir sur des pistes sommaires, larguer facilement par la rampe arrière des charges lourdes, permettre le parachutage des hommes par les portes latérales et être équipés d'autoprotection contre les missiles à courte portée.
"L'A400M sera, c'est ma conviction, un avion exceptionnel mais il connaît des débuts difficiles (..) il montre des défauts de jeunesse", a noté le ministre de la Défense.
"Mais les évolutions récentes que j'ai pu observer traduisent vraiment la mobilisation de l'ensemble de l'industrie derrière ce programme", a-t-il ajouté.
"Dès la fin de l'année, mon ministère disposera d'une flotte tout à fait opérationnelle d'avions tactiques. C'est en tout cas la promesse qui m'est faite et j'ai confiance dans sa réalisation", a conclu Jean-Yves Le Drian.
Le président de l'avionneur Airbus, Tom Enders, a reconnu en mai des "erreurs énormes" suite aux différents retards et problèmes techniques liés à l'avion de transport militaire A400M, tout en rejetant une part de responsabilité sur les gouvernements ....... la suite sur ce lien .... http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/06/13/97002-20160613FILWWW00393-l-armee-francaise-recoit-le-premier-a400m-dote-de-capacites-tactiques.php
La Direction générale de l'armement (DGA) - qui valide les matériels destinés aux militaires français - a "réceptionné le premier avion A400M disposant des capacités tactiques", a déclaré Jean-Yves Le Drian à l'occasion du salon d'armement terrestre Eurosatory.
"Quand une bonne nouvelle arrive, il faut le signaler. Ce neuvième avion (A400M) français dispose de capacités d'autoprotection et de largage qui vont être décisives(...) sur les théâtres extérieurs", a-t-il ajouté lors d'une réception au siège du ministère.
L'A400M a subi de multiples retards, qui limitent pour l'heure son emploi à des missions de transport pour l'essentiel à l'exclusion de fonctions tactiques.
Les qualités tactiques impliquent de pouvoir atterrir sur des pistes sommaires, larguer facilement par la rampe arrière des charges lourdes, permettre le parachutage des hommes par les portes latérales et être équipés d'autoprotection contre les missiles à courte portée.
"L'A400M sera, c'est ma conviction, un avion exceptionnel mais il connaît des débuts difficiles (..) il montre des défauts de jeunesse", a noté le ministre de la Défense.
"Mais les évolutions récentes que j'ai pu observer traduisent vraiment la mobilisation de l'ensemble de l'industrie derrière ce programme", a-t-il ajouté.
"Dès la fin de l'année, mon ministère disposera d'une flotte tout à fait opérationnelle d'avions tactiques. C'est en tout cas la promesse qui m'est faite et j'ai confiance dans sa réalisation", a conclu Jean-Yves Le Drian.
Le président de l'avionneur Airbus, Tom Enders, a reconnu en mai des "erreurs énormes" suite aux différents retards et problèmes techniques liés à l'avion de transport militaire A400M, tout en rejetant une part de responsabilité sur les gouvernements ....... la suite sur ce lien .... http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/06/13/97002-20160613FILWWW00393-l-armee-francaise-recoit-le-premier-a400m-dote-de-capacites-tactiques.php
lundi 13 juin 2016
Un ouvrage fait les portraits des 90 tués en Afghanistan, dont ceux du «8»
Une souscription vient d'être lancée pour un ouvrage à paraître en novembre : «Afghanistan, 90 vies pour la France». 90 portraits singuliers dont les 8 du 8e RPIMa tombés le 18 août 2008.
Durant les 12 années d'engagement des forces armées de la France en Afghanistan, 90 militaires français ont été tués. Un livre mémorial va paraître en novembre prochain : «Afghanistan : 90 vies pour la France. In memoriam.» Un bon de souscription est ouvert jusqu'au 9 septembre. Parution le 11 novembre.
Évidemment, cet ouvrage, rédigé avec un parti pris très particulier, touche de très près Castres et son régiment le 8e RPIMa. Le Huit est d'ailleurs le régiment qui à ce jour a subi le plus de perte sur ce front d'opération extérieure : 8. Et tous lors d'une date devenue dramatiquement mémorable, le 18/08/2008 (lire encadré) !
Soulignons aussi qu'un militaire né à Castres, Nicolas Rey, adjudant au 3e régiment de génie a été tué en Afghanistan (Darulaman) le 22 novembre 2008.
«Aujourd'hui, le souhait des familles et camarades des disparus est de voir leur mémoire honorée par un livre mémorial qui reflète leur personnalité, et permette à chacun de leur rendre hommage, de se souvenir et de comprendre le sens de leur engagement», explique l'association Solidarité Défense, à l'origine de l'initiative. Celle-ci a confié aux éditions Historien-Conseil le soin de faire naître l'ouvrage, sous la houlette d'Hélène de Champchesnel, docteur en Histoire à la Sorbonne, enseignante-chercheuse et maître de conférences à Sciences-Po Paris.
«Chacun de ces hommes présente un parcours singulier, explique la directrice de la maison d'édition. L'ouvrage esquisse 90 portraits - deux pages de textes et photographies pour chacun - à la mémoire de ces hommes qui sont allés au bout de leur engagement. Il propose également une plongée dans la vie en «Opex» vécue par des milliers de soldats français.» Et la maison d'édition d'ajouter : «Il souhaite enfin offrir une approche historique de la guerre en Afghanistan.»
L'ouvrage d'un format 24X32 cm fera 220 pages illustrées et sera préfacé par le ministre de la Défense. Son coût en souscription est de 60 € (frais de port 9,70 €).
Commande(s) à Historien-Conseil, Château des Guitonnières, 53240 St.-Jean/Mayenne.
Pour des commandes par videment bancaire, prendre contact à : contact@historien-conseil.fr
ou au 0 665 108 303.
http://www.ladepeche.fr/communes/castres,81065.html
Évidemment, cet ouvrage, rédigé avec un parti pris très particulier, touche de très près Castres et son régiment le 8e RPIMa. Le Huit est d'ailleurs le régiment qui à ce jour a subi le plus de perte sur ce front d'opération extérieure : 8. Et tous lors d'une date devenue dramatiquement mémorable, le 18/08/2008 (lire encadré) !
Soulignons aussi qu'un militaire né à Castres, Nicolas Rey, adjudant au 3e régiment de génie a été tué en Afghanistan (Darulaman) le 22 novembre 2008.
«Aujourd'hui, le souhait des familles et camarades des disparus est de voir leur mémoire honorée par un livre mémorial qui reflète leur personnalité, et permette à chacun de leur rendre hommage, de se souvenir et de comprendre le sens de leur engagement», explique l'association Solidarité Défense, à l'origine de l'initiative. Celle-ci a confié aux éditions Historien-Conseil le soin de faire naître l'ouvrage, sous la houlette d'Hélène de Champchesnel, docteur en Histoire à la Sorbonne, enseignante-chercheuse et maître de conférences à Sciences-Po Paris.
«Chacun de ces hommes présente un parcours singulier, explique la directrice de la maison d'édition. L'ouvrage esquisse 90 portraits - deux pages de textes et photographies pour chacun - à la mémoire de ces hommes qui sont allés au bout de leur engagement. Il propose également une plongée dans la vie en «Opex» vécue par des milliers de soldats français.» Et la maison d'édition d'ajouter : «Il souhaite enfin offrir une approche historique de la guerre en Afghanistan.»
L'ouvrage d'un format 24X32 cm fera 220 pages illustrées et sera préfacé par le ministre de la Défense. Son coût en souscription est de 60 € (frais de port 9,70 €).
Commande(s) à Historien-Conseil, Château des Guitonnières, 53240 St.-Jean/Mayenne.
Pour des commandes par videment bancaire, prendre contact à : contact@historien-conseil.fr
ou au 0 665 108 303.
http://www.ladepeche.fr/communes/castres,81065.html
Ils vont rouler pour les anciens de la Légion
«La Légion n'abandonne jamais les siens y compris lorsqu'ils ont quitté le service. Pour peu qu'ils aient servi correctement et obtenu le certificat de bonne conduite – c'est le cas de 98 % d'entre – eux, ils deviennent ayant droit à vie de la solidarité Légion», explique l'officier supérieur adjoint en charge de la communication au régiment. C'est à cette fin, qu'en 1954, avait été créé l'institut des invalides de Puyloubier qui accueillait alors quelque 700 personnes. On était à la fin des guerres de colonies, d'Indochine… Aujourd'hui, l'institut fonctionne sur le même principe mais avec une capacité d'accueil moindre : 100 pensionnaires puisque l'hémicycle, après une mise aux normes obligatoires, est passé de 200 à 100 chambres.
On lui proposera ici une activité selon ses capacités intellectuelles ou physiques, sur la base d'un volontariat : céramiques, relieur, travail de la vigne, à la boutique…», rassemblement le matin, cahier de rapport, autorisation de sortie… chaque pensionnaire est soumis à un règlement intérieur», poursuit l'officier. «En contrepartie, chaque pensionnaire, qu'il travaille ou non, reçoit une rétribution plus ou moins importante selon le travail qu'il fournit. L'objectif est de lui donner une nouvelle chance.
Le fonctionnement de Puyloubier, c'est un million d'euros par an. Une somme conséquente quand on sait que l'institution ne bénéficie d'aucune aide l'État. Le travail des anciens, la vente de vins – 200 000 bouteilles chaque année, céramiques, les abonnements à la revue «Képi blanc»… contribuent à hauteur de 800 000 € à sa bonne marche. Il en manque 200 000. La légion d'active contribue et dans les foyers des légionnaires d'active, un pourcentage des bénéfices est réservé au FELE, foyer d'entraide de la Légion étrangère. Le reste, ce sont les dons et legs faits à l'institution. Le tout permet l'équilibre mais pas les investissements.
«Ce sont des opérations comme la Solidaire qui le permettent. Les années précédentes, elle a permis l'installation de la climatisation, l'achat d'un lave-vaisselle, la réfection d'une partie des chambres ou celle du chauffage. C'est année, on espère récolter 120 000 €, assez pour la rénovation de la boucle d'eau chaude – 54 000 € seront nécessaires, et pourquoi pas, pouvoir rénover un hangar de stockage, il faut 66 000 €.
Pour participer à la cagnotte, on peut envoyer un chèque à l'ordre du F.E.L.E. à L'Officier supérieur adjoint du 4e RE, 2400 route de Pexiora, 11452 Castelnaudary, Cedex. ou sur https ://www.leetchi.com/c/solidarite-de-institution-des-invalides-de-la-legion-etrangere
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/13/2364174-ils-vont-rouler-pour-les-anciens-de-la-legion.html#fJESJJYV35XUwDWG.99
«Ce sont des opérations comme la Solidaire qui le permettent. Les années précédentes, elle a permis l'installation de la climatisation, l'achat d'un lave-vaisselle, la réfection d'une partie des chambres ou celle du chauffage. C'est année, on espère récolter 120 000 €, assez pour la rénovation de la boucle d'eau chaude – 54 000 € seront nécessaires, et pourquoi pas, pouvoir rénover un hangar de stockage, il faut 66 000 €.
Pour participer à la cagnotte, on peut envoyer un chèque à l'ordre du F.E.L.E. à L'Officier supérieur adjoint du 4e RE, 2400 route de Pexiora, 11452 Castelnaudary, Cedex. ou sur https ://www.leetchi.com/c/solidarite-de-institution-des-invalides-de-la-legion-etrangere
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/13/2364174-ils-vont-rouler-pour-les-anciens-de-la-legion.html#fJESJJYV35XUwDWG.99
dimanche 12 juin 2016
La Rue'stick, un vrai parcoursdu combattant à Sissonne
Plus de 600 personnes ont participé hier à la Rue’stick, une course d’obstacle organisée par le Cenzub, au camp militaire de Sissonne
Ils sont fatigués et couverts de boue mais lorsqu’ils franchissent la ligne d’arrivée, ils ont le sourire et la fierté de l’avoir fait. Plus de 600 courageux se sont lancés hier, à l’assaut de la Rue’stick, la course d’obstacle organisée au camp militaire de Sissonne. Le Cenzub avait concocté pour nos apprentis militaires une course pédestre de 8 km, surmontée d’une vingtaine d’obstacles, plus ou moins difficiles. « Nous nous sommes vraiment appuyés sur les infrastructures existantes du camp militaire pour créer ce parcours, explique le capitaine Ludwig. Tous les bénéfices que nous récolterons seront reversés à l’association Terre fraternité qui œuvre pour les familles de blessés en service. »
Passer sous des chars, ramper sous des barbelés, parcourir plusieurs mètres dans une rivière, porter des sacs de plusieurs kilos ou bien encore grimper une échelle de corde, rien n’a fait peur aux participants. Hommes ou femmes, jeunes ou plus âgés, militaires ou non, tous ont participé dans la bonne humeur. « C’était vraiment super, on est fière d’avoir été jusqu’au bout. Sortir de l’eau ou bien courir dans la boue n’était vraiment pas simple mais on est contente de l’avoir fait », s’enthousiasme l’équipe « Les Lara sedanaises ». Les 8 km à parcourir, l’équipe rémoise « Le ménage en folie » ne les « a pas même pas sentis. ». « Avec tous les obstacles à franchir, le temps passe super vite et la course à pied entre deux obstacles, c’est limite du repos. On n’a pas besoin d’être sportive pour participer ». À la descente du grand toboggan, Julian et Steve rigolent. Avec un grand sourire, ils avouent tous les deux « passer un super moment » et n’ont qu’un seul mot en tête. « À refaire ! ».
http://www.lunion.fr/node/744471
Ils sont fatigués et couverts de boue mais lorsqu’ils franchissent la ligne d’arrivée, ils ont le sourire et la fierté de l’avoir fait. Plus de 600 courageux se sont lancés hier, à l’assaut de la Rue’stick, la course d’obstacle organisée au camp militaire de Sissonne. Le Cenzub avait concocté pour nos apprentis militaires une course pédestre de 8 km, surmontée d’une vingtaine d’obstacles, plus ou moins difficiles. « Nous nous sommes vraiment appuyés sur les infrastructures existantes du camp militaire pour créer ce parcours, explique le capitaine Ludwig. Tous les bénéfices que nous récolterons seront reversés à l’association Terre fraternité qui œuvre pour les familles de blessés en service. »
Passer sous des chars, ramper sous des barbelés, parcourir plusieurs mètres dans une rivière, porter des sacs de plusieurs kilos ou bien encore grimper une échelle de corde, rien n’a fait peur aux participants. Hommes ou femmes, jeunes ou plus âgés, militaires ou non, tous ont participé dans la bonne humeur. « C’était vraiment super, on est fière d’avoir été jusqu’au bout. Sortir de l’eau ou bien courir dans la boue n’était vraiment pas simple mais on est contente de l’avoir fait », s’enthousiasme l’équipe « Les Lara sedanaises ». Les 8 km à parcourir, l’équipe rémoise « Le ménage en folie » ne les « a pas même pas sentis. ». « Avec tous les obstacles à franchir, le temps passe super vite et la course à pied entre deux obstacles, c’est limite du repos. On n’a pas besoin d’être sportive pour participer ». À la descente du grand toboggan, Julian et Steve rigolent. Avec un grand sourire, ils avouent tous les deux « passer un super moment » et n’ont qu’un seul mot en tête. « À refaire ! ».
http://www.lunion.fr/node/744471
samedi 11 juin 2016
vendredi 10 juin 2016
Technicien radar, un métier sous pression
La surveillance du ciel se fait depuis la Terre dans l’armée de l’air. Des radars puissants détectent en permanence tous les appareils volants, français ou étrangers. Au sol, des techniciens sont chargés de garantir le bon fonctionnement de ces appareils très perfectionnés.
À 29 ans, le sergent-chef Guillaume est l’un d’entre eux. En 2007, après un Bac scientifique et un début de licence de physique où il s’ennuie, Guillaume décide de s’engager. À l’époque, il est déjà réserviste depuis deux ans pour l’armée et ce milieu lui plaît. Il entre alors en formation à l’École des sous-officiers de Rochefort.
Pour exercer ce métier, avoir un certain sang-froid est fortement conseillé. Les radars sont soumis à une très haute tension électrique et le technicien doit savoir gérer cette appréhension. «L’important, c’est l’esprit d’équipe», explique Guillaume, qui travaille au quotidien avec cinq collègues permanents. La mobilité est aussi un atout pour ces techniciens polyvalents qui peuvent être envoyés en mission sur des radars du territoire français.
>>> Retrouvez l'ensemble de notre dossier consacré aux métiers de l'Armée de l'air
Autre qualité requise : «Le candidat doit être intéressé par les nouvelles technologies car les radars évoluent constamment», explique Xavier, chargé de recrutement à l’armée de l’air. Conditions indispensables pour postuler: posséder la nationalité française, avoir moins de 25 ans lors de la signature du contrat et être titulaire du diplôme du baccalauréat.
«Ce dernier est susceptible d’évoluer en fonction du temps et de la situation familiale. Un mariage ou un enfant par exemple», explique Xavier. Cette année, l’armée de l’air recrute plus de 90 techniciens radio-radar
http://www.20minutes.fr/magazine/armee-de-air/category/sur-terre/
À 29 ans, le sergent-chef Guillaume est l’un d’entre eux. En 2007, après un Bac scientifique et un début de licence de physique où il s’ennuie, Guillaume décide de s’engager. À l’époque, il est déjà réserviste depuis deux ans pour l’armée et ce milieu lui plaît. Il entre alors en formation à l’École des sous-officiers de Rochefort.
Eviter la panne
L'élève sous-officier découvre un métier au croisement de plusieurs spécialités. «C’est assez complexe, c’est un mélange de mécanique pure, d’électricité et de télécommunications», explique-t-il. Au quotidien, les techniciens doivent effectuer des relevés de tension. Mais les radars nécessitent aussi une attention de chaque jour. L’objectif est de prévenir les pannes qui pourraient entraîner des failles dans la détection d’aéronefs.Pour exercer ce métier, avoir un certain sang-froid est fortement conseillé. Les radars sont soumis à une très haute tension électrique et le technicien doit savoir gérer cette appréhension. «L’important, c’est l’esprit d’équipe», explique Guillaume, qui travaille au quotidien avec cinq collègues permanents. La mobilité est aussi un atout pour ces techniciens polyvalents qui peuvent être envoyés en mission sur des radars du territoire français.
>>> Retrouvez l'ensemble de notre dossier consacré aux métiers de l'Armée de l'air
Autre qualité requise : «Le candidat doit être intéressé par les nouvelles technologies car les radars évoluent constamment», explique Xavier, chargé de recrutement à l’armée de l’air. Conditions indispensables pour postuler: posséder la nationalité française, avoir moins de 25 ans lors de la signature du contrat et être titulaire du diplôme du baccalauréat.
90 postes à pourvoir
Après le recrutement, l’élève suit 16 semaines de formation militaire et 33 semaines d’apprentissage du métier. Dès son entrée à l’école, le débutant perçoit directement un salaire net de départ de 1.300€.«Ce dernier est susceptible d’évoluer en fonction du temps et de la situation familiale. Un mariage ou un enfant par exemple», explique Xavier. Cette année, l’armée de l’air recrute plus de 90 techniciens radio-radar
http://www.20minutes.fr/magazine/armee-de-air/category/sur-terre/
jeudi 9 juin 2016
COMPIÈGNE Un concert caritatif par le chœur de l’armée française
Le 10 septembre, à 20 heures, le chœur de l’armée française se produira au Théâtre impérial de Compiègne, à l’invitation du Club 41. Les bénéfices seront versés à une association
À l’invitation du Club 41, le chœur de l’armée française se produira au Théâtre impérial le 10 septembre, à 20 heures. Un concert caritatif aux bénéfices de Prendre soin ensemble, qui promeut les unités de soins palliatifs des hôpitaux de Compiègne et Noyon auprès des habitants du territoire. « Notre association existe depuis 2000, elle a été créée un an après l’installation d’une équipe mobile de soins palliatifs à Compiègne », explique le président, le docteur Thierry Roux.
Depuis, deux nouvelles unités ont été créées au sein des centres hospitaliers : en 2013 à Noyon (8 lits), en 2015 à Compiègne (12 lits). Les bénéfices du concert doivent permettre d’y aménager « des espaces extérieurs pour offrir le meilleur confort possible à nos patients en situation de fin de vie complexe et à leur entourage », détaille le docteur Laurence Birkui de Francqueville, responsable de la structure des soins palliatifs. Et s’il reste un peu d’argent, « il sera utilisé pour des ateliers d’art-thérapie ».
Le chœur de l’armée française, créé en 1982 à l’initiative du ministre de la Défense, Charles Hernu, est dirigé par le commandant Aurore Tillac, il rassemble 45 chanteurs qui se produisent dans toute la France. C’est un membre du Club 41, Gérard Paillette, qui a eu l’idée de les inviter. Une initiative « validée par chaque membre du groupe », affirme Sébastien Pain, le président, qui signale que « la vente des tickets avance bien ». Le Club 41 existe à Compiègne depuis 1998. Fort de 6400 adhérents en France, il compte localement une vingtaine de membres, décidés « à mettre en avant nos valeurs : tolérance, amitié et respect entre les peuples », conclut Sébastien Pain.
Informations pratiques : Théâtre impérial, le 10 septembre, à 20 heures. 30 euros. Tickets déjà en vente au Théâtre impérial ou à l’office de tourisme.
http://www.courrier-picard.fr/region/compiegne-un-concert-caritatif-par-le-choeur-de-l-armee-ia201b0n793652
Syrie : des «conseillers» français auprès des rebelles contre Daech
Paris reconnaît officiellement la présence de soldats français sur le sol syrien. Leur rôle est de conseiller les rebelles et non de participer aux combats. Des forces spéciales françaises ont été déployées en Syrie où elles «conseillent» les rebelles arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) engagés contre le groupe Etat islamique (EI).
C’était sous-entendu, c’est enfin dit. Jusqu’à présent, la France ne reconnaissait la présence de forces spéciales (150 hommes) que dans le Kurdistan irakien.
«L'offensive de Minbej (nord de la Syrie) est clairement soutenue par un certain nombre d'Etats, dont la France. Le soutien, c'est le même que d'habitude, c'est du conseil», a déclaré à l'AFP l'entourage du ministre français de la Défense sans plus de précisions sur le nombre de soldats présents.
Les rebelles syriens marquent des points contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui est attaqué sur plusieurs fronts en Syrie comme en Irak. Les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les forces du régime, qui luttent séparément contre les djihadistes, tentent de couper leur voie de ravitaillement menant à la ville de Raqqa, chef-lieu de la province du même nom et capitale de facto de Daech (EI, ISIS).
Selon l'armée américaine, les Forces démocratiques syriennes engagées dans l'offensive sur Minbej sont composées d’environ 3.000 combattants arabes locaux, avec le soutien d'environ 500 miliciens kurdes. Ces chiffres laissent sceptiques les spécialistes qui penchent plutôt pour un déséquilibre en faveur des Kurdes.
Opération Minbej. Cette offensive, appuyée par des raids de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, vise à couper l'axe d'approvisionnement de l'EI en hommes, armes et argent depuis la frontière turque. «On appuie par des apports d'armes, de la présence aérienne et du conseil», avait confirmé sobrement le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les FDS sont parvenues à la périphérie de la ville. Elles bloquent les entrées est, nord et sud de la ville et cherchent à bloquer celle de l'ouest. L'assaut contre la ville elle-même est désormais «une question de jours», selon un porte-parole de l'armée américaine, le colonel Chris Garver.
Conseiller n’est pas se battre. Le ministère de la Défense précise que les militaires français n'interviennent pas eux-mêmes et ne sont donc pas susceptibles de combattre directement contre les membres de l’organisation djihadiste, particulièrement les Français ayant rejoint Daech, et présents à Minbej. Les forces spéciales françaises partent quatre à six mois à chaque mission, au rythme d'une mission et demi par an en moyenne. Environ 400 soldats des forces spéciales françaises sont engagés dans 17 pays, notamment au Sahel, sur un total de 2.500 hommes.
En Irak, les forces spéciales françaises accompagnent les peshmergas kurdes jusque sur la ligne de front près de Mossoul (nord), les aidant à repérer et neutraliser des engins explosifs improvisés (IED) et à manier des canons de 20 mm livrés par Paris.
http://geopolis.francetvinfo.fr/moyen-orient
C’était sous-entendu, c’est enfin dit. Jusqu’à présent, la France ne reconnaissait la présence de forces spéciales (150 hommes) que dans le Kurdistan irakien.
«L'offensive de Minbej (nord de la Syrie) est clairement soutenue par un certain nombre d'Etats, dont la France. Le soutien, c'est le même que d'habitude, c'est du conseil», a déclaré à l'AFP l'entourage du ministre français de la Défense sans plus de précisions sur le nombre de soldats présents.
Les rebelles syriens marquent des points contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui est attaqué sur plusieurs fronts en Syrie comme en Irak. Les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) et les forces du régime, qui luttent séparément contre les djihadistes, tentent de couper leur voie de ravitaillement menant à la ville de Raqqa, chef-lieu de la province du même nom et capitale de facto de Daech (EI, ISIS).
Selon l'armée américaine, les Forces démocratiques syriennes engagées dans l'offensive sur Minbej sont composées d’environ 3.000 combattants arabes locaux, avec le soutien d'environ 500 miliciens kurdes. Ces chiffres laissent sceptiques les spécialistes qui penchent plutôt pour un déséquilibre en faveur des Kurdes.
Opération Minbej. Cette offensive, appuyée par des raids de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, vise à couper l'axe d'approvisionnement de l'EI en hommes, armes et argent depuis la frontière turque. «On appuie par des apports d'armes, de la présence aérienne et du conseil», avait confirmé sobrement le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les FDS sont parvenues à la périphérie de la ville. Elles bloquent les entrées est, nord et sud de la ville et cherchent à bloquer celle de l'ouest. L'assaut contre la ville elle-même est désormais «une question de jours», selon un porte-parole de l'armée américaine, le colonel Chris Garver.
Conseiller n’est pas se battre. Le ministère de la Défense précise que les militaires français n'interviennent pas eux-mêmes et ne sont donc pas susceptibles de combattre directement contre les membres de l’organisation djihadiste, particulièrement les Français ayant rejoint Daech, et présents à Minbej. Les forces spéciales françaises partent quatre à six mois à chaque mission, au rythme d'une mission et demi par an en moyenne. Environ 400 soldats des forces spéciales françaises sont engagés dans 17 pays, notamment au Sahel, sur un total de 2.500 hommes.
En Irak, les forces spéciales françaises accompagnent les peshmergas kurdes jusque sur la ligne de front près de Mossoul (nord), les aidant à repérer et neutraliser des engins explosifs improvisés (IED) et à manier des canons de 20 mm livrés par Paris.
http://geopolis.francetvinfo.fr/moyen-orient
mercredi 8 juin 2016
Technicien de maintenance aéronautique, dans le cœur des avions
Gazelle, Mirage, Fennec, Alphajet, Falcon… Le vocabulaire de l’armée de l’air est fleuri quand il s’agit de désigner sa flotte d’aéronefs. C’est autant de noms familiers pour les techniciens de maintenance aéronautique, chargés de veiller sur les avions. A 23 ans, le sergent Antoine fait partie de ces sous-officiers polyvalents.
C’est sur l’A400M qu’il travaille dans sa base. Sur ce mastodonte de 42 mètres d’envergure, les techniciens ont deux missions principales. En premier lieu, s’assurer de l’entretien au quotidien, du plein de carburant à la vérification des moteurs et de l’armement. L’autre versant de son métier, moins fréquent, ce sont les gros dépannages qui durent plusieurs jours. Là, les techniciens travaillent en équipe. «Nous sommes une dizaine à travailler ensemble et chaque personne a sa spécialité», raconte Antoine.
«L’armée de l’air recherche près de 200 postes de technicien en maintenance aéronautique, au statut de sous-officier», indique le sergent Béchir, conseiller en recrutement de l’armée de l’air. Pour postuler, il faut être titulaire d’un bac professionnel, général ou technologique. «La demande doit aussi être cohérente pour pouvoir construire un projet réalisable », précise-t-il. « C’est un métier à la fois généraliste et technique.»
En mars dernier, Antoine a fait le tour du monde pour présenter l’A400M, cet avion qui le fascine tant. Une quinzaine de jours pendant lesquelles il a beaucoup appris. «Dans ces conditions, les moyens ne sont pas les mêmes et l’équipage compte sur nous. J’ai beaucoup appris», sourit-il
http://www.20minutes.fr/magazine/armee-de-air/sur-terre/technicien-de-maintenance-aeronautique-dans-le-coeur-des-avions-6865/
C’est sur l’A400M qu’il travaille dans sa base. Sur ce mastodonte de 42 mètres d’envergure, les techniciens ont deux missions principales. En premier lieu, s’assurer de l’entretien au quotidien, du plein de carburant à la vérification des moteurs et de l’armement. L’autre versant de son métier, moins fréquent, ce sont les gros dépannages qui durent plusieurs jours. Là, les techniciens travaillent en équipe. «Nous sommes une dizaine à travailler ensemble et chaque personne a sa spécialité», raconte Antoine.
Précision et sécurité
Compte tenu des exigences sécuritaires et des normes aériennes, le métier repose sur une grande rigueur. «On doit toujours penser à la sécurité, car cela engage aussi le personnel qui part en vol.» Et montrer un intérêt pour l'engin. «J’aime la mécanique, j’aime travailler sur une machine qui me fascine. C’est un avion énorme et très moderne», explique-t-il.>>> Retrouvez l'ensemble de notre dossier consacré aux métiers de l'armée de l'air
Le sergent Antoine a toujours voulu s’engager. Après un bac dans un lycée militaire, il s’engage directement dans une formation de technicien. A l’époque déjà, les avions et leur fonctionnement l’intéressent.«L’armée de l’air recherche près de 200 postes de technicien en maintenance aéronautique, au statut de sous-officier», indique le sergent Béchir, conseiller en recrutement de l’armée de l’air. Pour postuler, il faut être titulaire d’un bac professionnel, général ou technologique. «La demande doit aussi être cohérente pour pouvoir construire un projet réalisable », précise-t-il. « C’est un métier à la fois généraliste et technique.»
Un tour du monde
Après la signature du contrat, la formation militaire dure seize semaines, suivie par un apprentissage technique de neuf mois. Dès le début de la formation, l’élève reçoit un salaire de 1.300€ net, susceptible d’évoluer en fonction du temps et de la situation familiale. L’évolution interne permet à ceux qui le souhaitent de devenir chef d’équipe ou d’atelier en quelques années. «Il est aussi possible de devenir officier en passant des tests internes pour avoir un rôle d’encadrement», précise Béchir.En mars dernier, Antoine a fait le tour du monde pour présenter l’A400M, cet avion qui le fascine tant. Une quinzaine de jours pendant lesquelles il a beaucoup appris. «Dans ces conditions, les moyens ne sont pas les mêmes et l’équipage compte sur nous. J’ai beaucoup appris», sourit-il
http://www.20minutes.fr/magazine/armee-de-air/sur-terre/technicien-de-maintenance-aeronautique-dans-le-coeur-des-avions-6865/
mardi 7 juin 2016
lundi 6 juin 2016
DECES D’UN SAPEUR DE MARINE DU 6e RÉGIMENT DU GÉNIE
Aujourd’hui, l’armée de Terre déplore le décès d’un soldat de première classe, sapeur de marine du 6e régim...ent du génie d’Angers, survenu le matin du 6 juin 2016.
Le 28 mai 2016, il avait été grièvement blessé par la chute d’un arbre en Guyane alors qu’il participait à une mission de contrôle fluvial dans le cadre de l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal. L’accident s’est produit dans la région de Saut-Maman au sud-ouest de la Guyane. Évacué d’urgence et rapatrié en métropole, il a succombé à ses blessures dans la matinée du 6 juin 2016.
Il était marié et père d’un enfant.
Le sapeur de marine du 6e régiment du génie est décédé en opération, dans l’accomplissement de sa mission au service de la nation.
Nos premières pensées vont à la famille, aux proches et aux camarades de ce jeune sapeur. Ils ont demandé à ce que la plus grande discrétion soit observée quant à l’identité de notre camarade.
L'Armée de Terre leur présente ses sincères condoléances et les assure de toute sa compassion, de son soutien et de son accompagnement.
Je m’incline devant la disparition de ce soldat mort en mission. Mes pensées vont vers sa famille et ses frères d’armes.
Général d'armée Pierre de Villiers
Il était marié et père d’un enfant.
Le sapeur de marine du 6e régiment du génie est décédé en opération, dans l’accomplissement de sa mission au service de la nation.
Nos premières pensées vont à la famille, aux proches et aux camarades de ce jeune sapeur. Ils ont demandé à ce que la plus grande discrétion soit observée quant à l’identité de notre camarade.
L'Armée de Terre leur présente ses sincères condoléances et les assure de toute sa compassion, de son soutien et de son accompagnement.
Je m’incline devant la disparition de ce soldat mort en mission. Mes pensées vont vers sa famille et ses frères d’armes.
Général d'armée Pierre de Villiers
dimanche 5 juin 2016
samedi 4 juin 2016
Une évacuation sanitaire en Corse
Le mardi 24 mai en fin d’après-midi, une demande d’évacuation sanitaire a été adressée à la base école de l’aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) du Cannet des Maures. La mission est de transporter de Corse un homme en détresse respiratoire sévère nécessitant son rapatriement sur Marseille et ne pouvant être pris en charge par les moyens de secours héliportés habituels. L’équipage du PUMA parfaitement formé aux évacuations sanitaires dan...s des conditions difficiles a pris immédiatement en compte la mission. Cette évacuation sanitaire a nécessité l’embarquement d’une équipe médicale du SAMU à Aix les Milles qui, une fois arrivée à 22h00 à l’hôpital de Bastia, a pu préparer le patient pour son transport. La victime a été évacuée dans la nuit à l’hôpital Lavéran de Marseille. Cette évacuation sanitaire parfaitement réussie a nécessité une fine coordination de plusieurs services médicaux avec l’équipage.
Au même titre que toutes les unités de l’armée de Terre, l’école de l’ALAT est en mesure de s’engager avec une grande efficacité pour participer aux opérations de secours aux populations aux côtés des services de l’État, lorsque ceux-ci n’ont pas les moyens de réaliser la mission. Pour les équipages et les mécaniciens, ces missions au service direct et immédiat de nos concitoyens constituent un motif de légitime fierté. Elles montrent combien l’armée de Terre est capable de s’engager et de mettre à profit ses savoirs faire et ses équipements spécialisés, pour les missions de sauvegarde terrestre.
En ce jour de Sainte Clothilde (Sainte patronne de l'ALAT), l'armée de Terre est fière de mettre à l'honneur leur expertise et leur engagement.
En ce jour de Sainte Clothilde (Sainte patronne de l'ALAT), l'armée de Terre est fière de mettre à l'honneur leur expertise et leur engagement.
Retour à l’université… interarmes pour les futurs commandeurs
En amont de la création officielle du l’école de combat interarmes (ECIA) le 1er juillet prochain, les écoles militaires de Saumur ont organisé les premières universités interarmes (UIA) du 23 au 27 mai. Cette action de formation symbolise la vocation de l’ECIA, celle de la formation interarmes.
Cette nouvelle action vise à former tactiquement les futurs chefs de corps et futurs chef de bureaux opérations instruction (BOI), en complément d’un premier stage organique délivré à Paris et du complément de formation métier reçu dans les écoles d’armes. Durant une semaine, les officiers ont donc actualisé leurs connaissances doctrinales, rafraîchis les pratiques de travail en centre opérations (CO) ou encore initié un débat en matière de tactique interarmes dans l’optique de la montée en puissance du programme SCORPION. Comme l’explique le général de division Arnaud Nicolazo de Barmon, commandant les écoles militaires de Saumur : « L’objectif est indéniablement très ambitieux, il mobilise au profit de la petite centaine de chefs de corps et de BOI les forces vives de toutes les écoles d’armes ».
Ces universités interarmes s’inscrivent dans le cadre de la création à l’été 2016 de l’école du combat interarmes (ECIA) dont le rôle est de renforcer la culture interarmes chez les cadres de l’armée de Terre, notamment officiers. Sa création est un événement déterminant et central de l’organisation de l’armée de Terre Au contact en matière de formation. Dans quelques semaines, l’ECIA sera donc chargée de la mise en œuvre de la formation interarmes et du développement des synergies avec l’entrainement et la doctrine. A ce titre, elle exercera son autorité hiérarchique sur les cinq écoles aujourd’hui incarnées par l’école d’état-major (EEM), l’école d’infanterie (EI), l’école de cavalerie (EC), l’école d’artillerie (EA) et l’école du génie (EG) pour la formation à la tactique interarmes et aux techniques d’état-major ainsi que pour la doctrine SCORPION.
Elle garantira également la synergie avec les écoles des autres piliers au titre de leur contribution à la formation et à la doctrine interarmes. Elle contribue enfin à organiser les partenariats nécessaires.
Au-delà de l’atteinte d’objectifs purement pédagogiques, les UIA ont donc suscité l’adhésion et l’engouement de l’ensemble des acteurs de l’armée de Terre concernés par l’interarmes. Forte de son succès, cette activité sera reconduite en 2017 à Saumur.
vendredi 3 juin 2016
Élan/Charleville: Le «3» et les Ardennais d'un même pas pour Verdun
Ce samedi, le 3 e RG dont l’histoire est intimement associée à la bataille de Verdun invite les Ardennais à se joindre aux militaires pour « le pique-nique de la Victoire » et à parcourir ensemble les 14 km qui séparent Élan de Charleville-Mézières. Militaires, civils et autorités locales entreront dans la ville par la voie verte. La marche se poursuivra en direction de la préfecture pour s’achever au musée de l’Ardenne, place Ducale pour l’inauguration de l’exposition « Quand ceux du 3 se battaient à Verdun » vers 18 h 30.
Á 10 heures, une navette gratuite est mise à disposition des marcheurs pour rejoindre Élan. Là, la 2 e compagnie et l’association Le Miroir. À midi, un pique-nique du sac pourra être partagé sur place avant le départ de la marche prévu à 13 h 30.
http://www.lunion.fr/node/738034
jeudi 2 juin 2016
mercredi 1 juin 2016
L'horreur de la bataille de la Somme dans un nouveau musée
C'est la pièce maîtresse du nouveau musée de Thiepval ouvert au public mercredi: une fresque de 60 mètres dessinée par Joe Sacco, célèbre auteur de roman graphique, offrant un panorama terrible du premier jour de la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916.
Depuis 2006, un centre d'accueil et d'orientation était implanté à côté du monumental mémorial britannique de 45 m de haut, qui attire chaque année des dizaines de milliers de touristes du Royaume-Uni, d'Australie, du Canada ou de Nouvelle-Zélande.
Mais "il manquait un musée sur le territoire consacré à la bataille de la Somme, avec une fenêtre ouverte sur cette première journée de juillet 1916, qui est l'ouverture, entre guillemets, de cette bataille qui a causé des pertes terribles à l?armée britannique, 20.000 tués, 40.000 blessés en une seule journée", explique Hervé François, directeur du musée.
Aussi, après avoir découvert la bande dessinée de Joe Sacco "La Grande Guerre", la direction du musée a su qu'elle tenait "sa tapisserie de Bayeux", susceptible de montrer au public ce que fut le jour le plus sanglant de toute l'histoire britannique.
Enthousiasmé, Joe Sacco, 55 ans, auteur de "Gorazde" et de "Palestine", a accepté "avec beaucoup d'honneur" que sa vision du 1er juillet 1916 soit représentée sur du verre gravé, lui qui a passé son enfance en Australie, pays où la "Great War" est particulièrement commémorée. "On peut même dire que j?ai plus de livres sur la Première Guerre mondiale que sur n?importe quel autre sujet", raconte-t-il, arborant son habituel chapeau et ses lunettes rondes.
Mais comment retranscrire l'horreur de la journée inaugurale de cette bataille, qui fit 1,2 million de morts, blessés et disparus, soit plus que la bataille de Verdun, de surcroît sur une période de temps plus courte (cinq mois contre dix)?
Sacco met ainsi en scène 24 heures, de la veille du combat à la fin de la journée. Au début de la fresque, voici Sir Douglas Haig, commandant en chef des armées britanniques, particulièrement soucieux. Il était l'artisan de la théorie du "Big Push", percée décisive, qui devait fendre les défenses allemandes.
Les sept jours précédant l'offensive, l'artillerie britannique avait lancé 1,5 million d'obus, censés briser les positions ennemies. Sauf que les mitrailleurs allemands s'étaient terrés dans des tranchées de 12 m de profondeur et qu'un quart des obus n'a jamais explosé.
- Les blessés s'amoncellent -
Au son du clairon, Sacco montre ensuite les soldats du Commonwealth sortant en souriant des tranchées, d'un pas lent et régulier dans le No Man's land, persuadés de trouver les soldats allemands morts dans les tranchées.
Mais l'échec est total, les mitraillettes allemandes crépitent, dans une horreur parfaitement rendue par le trait précis de Sacco. Cette scène fait aussi froid dans le dos que des passages du "Voyage au bout de la nuit" de Céline, une oeuvre ayant également inspiré l'artiste qui vit aujourd'hui à Portland (USA).
"Je pense que toute image est une représentation artistique, et dans ce sens on peut dire que c?est une oeuvre subjective, mais j?ai essayé au maximum de me renseigner sur ce qu?il s?est véritablement passé ce jour là", note Sacco, grand admirateur de Tardi.
Au fur et à mesure de la journée, les tranchées deviennent rapidement encombrées par le flot des survivants. Les blessés s'amoncellent dans les brancards. Des hommes vomissent, en cette journée estivale où l'odeur des cadavres de soldats et des chevaux est épouvantable. La fresque, et la journée, s'achève par des tombes.
Le 1er juillet, la famille royale britannique devrait à son tour découvrir cette fresque et ce musée de 450 m2, où figurent également une salle consacrée aux "Missing" (disparus) et une autre aux as de l'aviation de la Grande Guerre avec une réplique d'un avion de Georges Guynemer.
http://www.leparisien.fr/
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