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vendredi 28 février 2014
Hommage au caporal Damien DOLET
[Hommage national] Une cérémonie d'hommage national sera célébrée le lundi 3 mars à 14h30 à Poitiers sous la présidence du ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves le Drian, accompagné du chef d'état major de l'armée de Terre, le général d'armée Bertrand Ract Madoux .
Dimanche 23 février 2014, en début d’après-midi, le caporal Damien Dolet du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) est grièvement blessé lors d’une mission de reconnaissance à bord d’un véhicule blindé léger (VBL) de la force SANGARIS à l’est de la ville de Bouar. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, le caporal Dolet est décédé des suites de ses blessures.
Deux autres soldats ont été blessés au cours de cette mission : leur état n’inspire pas d’inquiétude. Le caporal Damien Dolet est le troisième militaire français mort en République centrafricaine depuis le début de l’opération SANGARIS. Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, le caporal Dolet était célibataire et sans enfant. Engagé depuis plus de 4 ans au sein de l’armée de Terre, il servait au sein du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers depuis 2011. Il avait participé à l’opération SERVAL au Mali l’année dernière et était engagé en RCA dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. L’armée de Terre s’associe à la douleur de sa famille et de ses frères d’armes
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/hommage-au-caporal-damien-dolet
Dimanche 23 février 2014, en début d’après-midi, le caporal Damien Dolet du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) est grièvement blessé lors d’une mission de reconnaissance à bord d’un véhicule blindé léger (VBL) de la force SANGARIS à l’est de la ville de Bouar. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, le caporal Dolet est décédé des suites de ses blessures.
Deux autres soldats ont été blessés au cours de cette mission : leur état n’inspire pas d’inquiétude. Le caporal Damien Dolet est le troisième militaire français mort en République centrafricaine depuis le début de l’opération SANGARIS. Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale, le caporal Dolet était célibataire et sans enfant. Engagé depuis plus de 4 ans au sein de l’armée de Terre, il servait au sein du régiment d’infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers depuis 2011. Il avait participé à l’opération SERVAL au Mali l’année dernière et était engagé en RCA dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. L’armée de Terre s’associe à la douleur de sa famille et de ses frères d’armes
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/hommage-au-caporal-damien-dolet
Hollande: "éviter la partition" de la Centrafrique
Le président François Hollande en visite à Bangui a assuré aujourd'hui aux soldats français de l'opération Sangaris en Centrafrique qu'un des objectifs de l'intervention était d'"éviter à tout prix la partition du pays".
Les objectifs de l'intervention de la France dans son ancienne colonie livrée à des violences interreligieuses sont de "rétablir l'autorité de l'Etat, renouer le dialogue et éviter à tout prix la partition du pays", a déclaré le chef de l'Etat français dans une allocution devant les militaires, ajoutant que "d'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/28/97001-20140228FILWWW00123-hollande-eviter-la-partition-de-la-centrafrique.php
Les objectifs de l'intervention de la France dans son ancienne colonie livrée à des violences interreligieuses sont de "rétablir l'autorité de l'Etat, renouer le dialogue et éviter à tout prix la partition du pays", a déclaré le chef de l'Etat français dans une allocution devant les militaires, ajoutant que "d'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/28/97001-20140228FILWWW00123-hollande-eviter-la-partition-de-la-centrafrique.php
Hollande a quitté le Nigeria pour la Centrafrique
Le président français François Hollande a quitté le Nigeria vendredi vers 07H45 (06H45 GMT) pour Bangui, où il doit effectuer une visite de quelques heures, a constaté une journaliste de l'AFP présente dans l'avion présidentiel qui a décollé de l'aéroport d'Abuja.
M. Hollande, qui se rend pour la deuxième fois dans la capitale centrafricaine en moins de trois mois, doit s’adresser aux troupes françaises engagées dans l'opération Sangaris depuis le 5 décembre et s'entretenir ensuite au Palais présidentiel avec la présidente par intérim de Centrafrique Catherine Samba Panza.
Il rencontrera également des responsables religieux.
M. Hollande avait déjà effectué une visite surprise à Bangui le 10 décembre, cinq jours après le lancement de Sangaris, de retour d'un voyage en Afrique du sud pour les cérémonies d'hommage à Nelson Mandela décédé quelques jours plus tôt.
M. Hollande est accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Il doit retrouver à Bangui celui de la Défense Jean-Yves Le Drian.
http://www.20minutes.fr/article/1311202/20140228-hollande-quitte-nigeria-cantrafrique
M. Hollande, qui se rend pour la deuxième fois dans la capitale centrafricaine en moins de trois mois, doit s’adresser aux troupes françaises engagées dans l'opération Sangaris depuis le 5 décembre et s'entretenir ensuite au Palais présidentiel avec la présidente par intérim de Centrafrique Catherine Samba Panza.
Il rencontrera également des responsables religieux.
M. Hollande avait déjà effectué une visite surprise à Bangui le 10 décembre, cinq jours après le lancement de Sangaris, de retour d'un voyage en Afrique du sud pour les cérémonies d'hommage à Nelson Mandela décédé quelques jours plus tôt.
M. Hollande est accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Il doit retrouver à Bangui celui de la Défense Jean-Yves Le Drian.
http://www.20minutes.fr/article/1311202/20140228-hollande-quitte-nigeria-cantrafrique
jeudi 27 février 2014
François Hollande en Centrafrique ce vendredi
Il s'adressera aux troupes françaises qui participent à l'opération Sangaris...
François Hollande se rendra à Bangui vendredi, sur le trajet du retour d'une visite au Nigeria, afin de s'adresser aux troupes françaises engagées dans l'opération Sangaris en Centrafrique et de rencontrer la présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza, a annoncé jeudi l'Elysée.
Le 10 décembre, le chef de l'Etat avait effectué une visite surprise aux troupes françaises à Bangui, en provenance d'Afrique du Sud où il venait d'assister à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela, décédé quelques jours plus tôt. La Centrafrique est en proie à des violences inter-communautaires entre chrétiens et musulmans et la situation humanitaire y est dramatique. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU avait estimé mardi qu'au moins 15.000 personnes, essentiellement des musulmans, sont encerclées et risquent d'être attaquées par des groupes armés dans l'ouest du pays.
Les effectifs français déployés seront bientôt 2.000 après un renfort de 400 soldats décidé ce mois-ci.
http://www.20minutes.fr/monde/1310546-20140227-hollande-centrafrique-vendredi
François Hollande se rendra à Bangui vendredi, sur le trajet du retour d'une visite au Nigeria, afin de s'adresser aux troupes françaises engagées dans l'opération Sangaris en Centrafrique et de rencontrer la présidente centrafricaine Catherine Samba-Panza, a annoncé jeudi l'Elysée.
Deuxième venue de Hollande en Centrafrique
Le chef de l'Etat rencontrera également les autorités religieuses de Centrafrique, précise la présidence de la République dans un communiqué. C'est la deuxième fois que François Hollande se rend dans ce pays depuis le 5 décembre, date du déclenchement de Sangaris.Le 10 décembre, le chef de l'Etat avait effectué une visite surprise aux troupes françaises à Bangui, en provenance d'Afrique du Sud où il venait d'assister à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela, décédé quelques jours plus tôt. La Centrafrique est en proie à des violences inter-communautaires entre chrétiens et musulmans et la situation humanitaire y est dramatique. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU avait estimé mardi qu'au moins 15.000 personnes, essentiellement des musulmans, sont encerclées et risquent d'être attaquées par des groupes armés dans l'ouest du pays.
2.000 soldats français en Centrafrique
Mardi en défendant devant les députés la prolongation de Sangaris au bout de trois mois, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait admis que les difficultés restent "considérables" en RCA, tout en soulignant les "réels progrès" réalisés depuis décembre. L'opération française a permis d'éviter "l'embrasement général" du pays, selon lui. "La France n'a pas vocation de se substituer aux forces internationales auxquelles il incombe d'assurer dans la durée" la sécurisation du pays, avait aussi dit M. Ayrault, en soulignant l'urgence de mettre en oeuvre une opération de maintien de paix sous casques bleus de l'ONU.Les effectifs français déployés seront bientôt 2.000 après un renfort de 400 soldats décidé ce mois-ci.
http://www.20minutes.fr/monde/1310546-20140227-hollande-centrafrique-vendredi
Bangui: des renforts aux forces françaises
Un imposant convoi d'une cinquantaine de véhicules - blindés et camions - est arrivé aujourd'hui à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l'opération française Sangaris.
Avec leur camouflage couleur sable, blindés et camions ont traversé la capitale centrafricaine en milieu de matinée. "Les 400 renforts (de Sangaris) sont en train d'arriver à Bangui du Tchad", a expliqué le lieutenant-colonel Thomas Mollard, officier de presse des forces françaises.
La France s'est résolue le 14 février à envoyer 400 militaires en renfort en Centrafrique, portant ainsi son dispositif militaire sur place à 2.000 hommes. Le président François Hollande "a décidé de porter temporairement à 2.000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique. Cet effort supplémentaire de 400 hommes comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de gendarmes français qui participeront ensuite à l'opération militaire de l'Union Européenne dès son déploiement", prévu en mars, avait indiqué la présidence française.
La France a déployé début décembre 1.600 hommes dans le pays, mais cet effectif limité, qui agit officiellement en soutien des 5.700 hommes de la force africaine, la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences et les représailles entre communautés chrétienne et musulmane.
Dans ce contexte de violences sans fin, Hollande - en première ligne depuis le début de la crise pour faire intervenir la communauté internationale en Centrafrique, ancienne colonie française - pourrait faire une halte à Bangui vendredi, à son retour du Nigeria, a-t-on appris de source diplomatique.Le chef de l'Etat avait déjà effectué le 10 décembre une visite surprise aux troupes françaises engagées dans ce pays, cinq jours après le déclenchement de Sangaris.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/27/97001-20140227FILWWW00162-bangui-des-renforts-aux-forces-francaises.php
Avec leur camouflage couleur sable, blindés et camions ont traversé la capitale centrafricaine en milieu de matinée. "Les 400 renforts (de Sangaris) sont en train d'arriver à Bangui du Tchad", a expliqué le lieutenant-colonel Thomas Mollard, officier de presse des forces françaises.
La France s'est résolue le 14 février à envoyer 400 militaires en renfort en Centrafrique, portant ainsi son dispositif militaire sur place à 2.000 hommes. Le président François Hollande "a décidé de porter temporairement à 2.000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique. Cet effort supplémentaire de 400 hommes comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de gendarmes français qui participeront ensuite à l'opération militaire de l'Union Européenne dès son déploiement", prévu en mars, avait indiqué la présidence française.
La France a déployé début décembre 1.600 hommes dans le pays, mais cet effectif limité, qui agit officiellement en soutien des 5.700 hommes de la force africaine, la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences et les représailles entre communautés chrétienne et musulmane.
Dans ce contexte de violences sans fin, Hollande - en première ligne depuis le début de la crise pour faire intervenir la communauté internationale en Centrafrique, ancienne colonie française - pourrait faire une halte à Bangui vendredi, à son retour du Nigeria, a-t-on appris de source diplomatique.Le chef de l'Etat avait déjà effectué le 10 décembre une visite surprise aux troupes françaises engagées dans ce pays, cinq jours après le déclenchement de Sangaris.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/27/97001-20140227FILWWW00162-bangui-des-renforts-aux-forces-francaises.php
mercredi 26 février 2014
Prolongation Sangaris: "un oui important
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a qualifié aujourd'hui de "oui important" le vote du parlement la veille pour une prolongation de l'intervention française en Centrafrique, Sangaris.
"C'est un oui important", "ce consensus porte un signe d'encouragement et de soutien à nos militaires présents là-bas", a dit le ministre sur Europe 1. "C'est un signe fort à l'égard de la présidente de l'autorité de transition à Bangui" Catherine Samba Panza "qui attendait "ce soutien unanime de la France", selon M. Le Drian. C'est encore un "signe à l'égard des Africains engagés dans cette opération et à l'égard des Nations unies parce que nous souhaitons que rapidement, une opération de maintien de la paix soit diligentée par les Nations unies". "Le fait que la France soit unanime dans l'orientation et l'action est un signe important", a insisté le responsable.
Le Parlement français a massivement approuvé mardi une prolongation de Sangaris, lancée le 5 décembre. Sur place? "Tout ne va pas bien, mais nous avons beaucoup avancé depuis deux mois et demi et nos forces ont fait le travail qu'il convenait de faire", selon M. Le Drian.
Rappelant que la France a été missionnée pour six mois par les Nations unies, et doit revenir au bout de ce délai devant le Conseil de sécurité, il a mis en garde contre les conséquences qu'aurait "un vide sécuritaire" en RCA "qui provoquerait tous les appétits et les risques terroristes, jihadistes et autres provenant à la fois du Nigeria et de la Somalie".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/26/97001-20140226FILWWW00077-prolongation-sangaris-un-oui-important.php
"C'est un oui important", "ce consensus porte un signe d'encouragement et de soutien à nos militaires présents là-bas", a dit le ministre sur Europe 1. "C'est un signe fort à l'égard de la présidente de l'autorité de transition à Bangui" Catherine Samba Panza "qui attendait "ce soutien unanime de la France", selon M. Le Drian. C'est encore un "signe à l'égard des Africains engagés dans cette opération et à l'égard des Nations unies parce que nous souhaitons que rapidement, une opération de maintien de la paix soit diligentée par les Nations unies". "Le fait que la France soit unanime dans l'orientation et l'action est un signe important", a insisté le responsable.
Le Parlement français a massivement approuvé mardi une prolongation de Sangaris, lancée le 5 décembre. Sur place? "Tout ne va pas bien, mais nous avons beaucoup avancé depuis deux mois et demi et nos forces ont fait le travail qu'il convenait de faire", selon M. Le Drian.
Rappelant que la France a été missionnée pour six mois par les Nations unies, et doit revenir au bout de ce délai devant le Conseil de sécurité, il a mis en garde contre les conséquences qu'aurait "un vide sécuritaire" en RCA "qui provoquerait tous les appétits et les risques terroristes, jihadistes et autres provenant à la fois du Nigeria et de la Somalie".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/26/97001-20140226FILWWW00077-prolongation-sangaris-un-oui-important.php
mardi 25 février 2014
Centrafrique: L’opération Sangaris prolongée
Le Parlement a voté ce mardi la prolongation de l’opération française en Centrafrique…
«Notre action n’est pas terminée»: Jean-Marc Ayrault a annoncé à l’Assemblée nationale ce mardi sa volonté de prolonger l’opération Sangaris en Centrafrique, menée depuis décembre 2013 par l’armée française. «Nos efforts ont commencé à porter leurs fruits», «l’embrasement a été évité» grâce à l’intervention de la France, a affirmé le Premier ministre devant les députés appelés à voter sur la prolongation de l’opération.
Engagée à hauteur de 35 millions d’euros en 2014, la France devrait recevoir l’aide de l’Union européenne, qui «va engager directement des soldats en Centrafrique», et peut-être par les Nations unies: la France «veut que le Conseil de sécurité examine début mars un projet d’intervention», a assuré Jean-Marc Ayrault.
Tous les groupes politiques favorables à la prolongation
Le Front de gauche, pourtant un des partis plus critiques sur l’intervention, a déclaré par la voix de André Chassaigne que «Retirer les soldats français aujourd'hui serait catastrophique pour la population». Le groupe UMP devrait également se prononcer pour la prolongation car «le vote UMP ne peut être fondé sur un règlement de comptes à l'égard du gouvernement», selon son président Christian Jacob. Socialistes, écologistes et radicaux de gauche ont déjà indiqué qu'ils voteraient pour.
L'opération militaire française en Centrafrique est approuvée par 42% des Français, soit sensiblement autant que début janvier, selon un sondage Ifop pour Sud Radio publié mardi avant le vote du Parlement. Toutefois, les prochains mois risquent d’être encore difficiles pour les troupes françaises: Jean-Marc Ayrault a admis mardi lors du débat au Parlement que les «difficultés» restaient «considérables» dans ce pays, malgré des «réels progrès» depuis l'intervention française. «Des élections doivent être organisées, d'ici février 2015 et des étapes importantes ont été franchies: le code électoral a été adopté et l'autorité électorale est en place», a rappelé le Premier ministre. «Il y a urgence à ce que la communauté internationale mette les moyens nécessaires au respect de ce calendrier», a-t-il fait valoir.
La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza «se réjouit que le peuple français accepte de voler au secours du peuple centrafricain», a annoncé son porte-parole à l'AFP, après l'annonce de cette décision. «La présidente exprime son sentiment de gratitude vis-à-vis de la France et de François Hollande au vu des efforts déployés pour sortir la Centrafrique de la situation difficile dans laquelle elle se trouve», a ajouté le porte parole de la présidence, Clément-Anicet Guiyama-Massogo.
http://www.20minutes.fr/monde/1308734-centrafrique-l-operation-sangaris-prolongee
«Notre action n’est pas terminée»: Jean-Marc Ayrault a annoncé à l’Assemblée nationale ce mardi sa volonté de prolonger l’opération Sangaris en Centrafrique, menée depuis décembre 2013 par l’armée française. «Nos efforts ont commencé à porter leurs fruits», «l’embrasement a été évité» grâce à l’intervention de la France, a affirmé le Premier ministre devant les députés appelés à voter sur la prolongation de l’opération.
428 voix pour la prolongation
L'Assemblée nationale a autorisé mardi la prolongation au-delà de quatre mois de l'opération militaire française en Centrafrique. Les députés se sont prononcés par 428 voix pour, 14 contre et 21 abstentions, l'ensemble des groupes ayant décidé de voter la prolongation, à l'issue d'un débat parfois tendu.Engagée à hauteur de 35 millions d’euros en 2014, la France devrait recevoir l’aide de l’Union européenne, qui «va engager directement des soldats en Centrafrique», et peut-être par les Nations unies: la France «veut que le Conseil de sécurité examine début mars un projet d’intervention», a assuré Jean-Marc Ayrault.
Tous les groupes politiques favorables à la prolongation
Le Front de gauche, pourtant un des partis plus critiques sur l’intervention, a déclaré par la voix de André Chassaigne que «Retirer les soldats français aujourd'hui serait catastrophique pour la population». Le groupe UMP devrait également se prononcer pour la prolongation car «le vote UMP ne peut être fondé sur un règlement de comptes à l'égard du gouvernement», selon son président Christian Jacob. Socialistes, écologistes et radicaux de gauche ont déjà indiqué qu'ils voteraient pour.
L'opération militaire française en Centrafrique est approuvée par 42% des Français, soit sensiblement autant que début janvier, selon un sondage Ifop pour Sud Radio publié mardi avant le vote du Parlement. Toutefois, les prochains mois risquent d’être encore difficiles pour les troupes françaises: Jean-Marc Ayrault a admis mardi lors du débat au Parlement que les «difficultés» restaient «considérables» dans ce pays, malgré des «réels progrès» depuis l'intervention française. «Des élections doivent être organisées, d'ici février 2015 et des étapes importantes ont été franchies: le code électoral a été adopté et l'autorité électorale est en place», a rappelé le Premier ministre. «Il y a urgence à ce que la communauté internationale mette les moyens nécessaires au respect de ce calendrier», a-t-il fait valoir.
La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza «se réjouit que le peuple français accepte de voler au secours du peuple centrafricain», a annoncé son porte-parole à l'AFP, après l'annonce de cette décision. «La présidente exprime son sentiment de gratitude vis-à-vis de la France et de François Hollande au vu des efforts déployés pour sortir la Centrafrique de la situation difficile dans laquelle elle se trouve», a ajouté le porte parole de la présidence, Clément-Anicet Guiyama-Massogo.
http://www.20minutes.fr/monde/1308734-centrafrique-l-operation-sangaris-prolongee
Le Parlement vote ce mardi sur la prolongation de l'opération Sangaris en Centrafrique
Les débats s'annoncent animés en raison des difficultés sur le terrain, mais ils devraient se solder par un vote favorable des deux chambres.
Le Parlement se prononce ce mardi 25 février sur la prolongation de l'opération Sangaris en Centrafrique, où les militaires français sont confrontés à une situation beaucoup plus complexe que prévu lors du lancement de l'intervention, début décembre 2013. Des débats qui s'annoncent animés en raison des difficultés sur le terrain, mais qui devraient se solder par un vote favorable des deux chambres.
Le président François Hollande avait prédit une opération "rapide"
La mort accidentelle dimanche 23 février d'un troisième soldat français en RCA est venue rappeler les difficultés auxquelles sont exposés les quelque 2 000 militaires déployés dans le pays. Début décembre, le président François Hollande avait prédit une opération "rapide". Mais de l'avis même du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, "ça sera plus long que prévu". Si le niveau de violence a en effet baissé à Bangui, le cycle des représailles entre chrétiens et musulmans a provoqué la fuite de dizaines de milliers de musulmans vers le nord et l'explosion de la criminalité provoquée par les groupes armés.
Jean-Marc Ayrault défendra le bilan de l'opération vers 16 h 30 à l'Assemblée nationale
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, défendra le bilan de l'opération vers 16 h 30 à l'Assemblée nationale et son intervention sera lue au Sénat par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le vote est attendu en fin de journée. La consultation du Parlement est prévue par la Constitution pour les opérations extérieures qui se prolongent au-delà de quatre mois. Sangaris ayant débuté le 5 décembre, le vote aurait dû intervenir fin mars-début avril, mais les travaux du Parlement seront suspendus à cette période en raison des élections municipales.
Les militaires réclament la poursuite de l'opération
Au plus haut niveau, les militaires réclament la poursuite de l'opération pour consolider les progrès accomplis pour sécuriser le pays. Selon le commandant de Sangaris, le général Francesco Soriano, l'intervention française devrait se poursuivre, "jusqu'à ce que l'opération de maintien de paix (de l'ONU) prenne le relais". Une opération sous casque bleu des Nations-Unies qui, selon les spécialistes, ne devraient pas se mettre en place au moins avant l'été. Et la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, plaide pour sa part pour le maintien de Sangaris jusqu'aux élection en RCA prévues début 2015.
Une "sous-estimation"
Plusieurs députés qui se sont rendus la semaine dernière à Bangui pointent des "erreurs d'appréciation" dans la préparation de l'opération et une "sous-estimation" du degrés de violence. Interrogations également sur le nombre de soldats français déployés, jugé globalement insuffisant, et le montant de la facture, dont la France doit pour l'instant s'acquitter seule.
La prolongation de l'intervention militaire devrait être votée
D'une manière générale, les parlementaires réclament une plus forte implication de l'Union Européenne et une accélération du processus des Nations-Unies pour déployer des casques bleus. Au Sénat, où les débats qui relèvent de la défense sont relativement consensuels, la prolongation de l'intervention militaire devrait être votée sans trop de difficultés.
Des élus UMP plus critiques
A l'Assemblée, les députés socialistes voteront également favorablement. Pour Jean-Paul Bacquet (PS), de retour de Bangui, il serait en effet "totalement irresponsable de voter le retrait". Les élus communistes devraient quant à eux s'abstenir et les centristes de l'UDI s'orientent vers "un soutien avec réserve" de la prolongation. Plus critiques, les élus UMP reprochent à l'exécutif d'avoir engagé la France dans une affaire "à haut risque" sans en mesurer les conséquences. "La France venait là pour rejouer le scénario de Serval (l'opération militaire au Mali) et elle doit faire face à un Kosovo africain.
Sangaris n'était pas du tout formaté pour ça", souligne le député Yves Fromion, également de retour de Centrafrique, pour qui un vote contre serait cependant "déraisonnable". L'opposition devrait donc se partager entre un soutien à la prolongation de Sangaris avec de fortes réserves, quelques votes contre et l'abstention.
http://www.midilibre.fr/2014/02/25/le-parlement-vote-ce-mardi-sur-la-prolongation-de-l-operation-sangaris-en-centrafrique,826735.php
Le Parlement se prononce ce mardi 25 février sur la prolongation de l'opération Sangaris en Centrafrique, où les militaires français sont confrontés à une situation beaucoup plus complexe que prévu lors du lancement de l'intervention, début décembre 2013. Des débats qui s'annoncent animés en raison des difficultés sur le terrain, mais qui devraient se solder par un vote favorable des deux chambres.
Le président François Hollande avait prédit une opération "rapide"
La mort accidentelle dimanche 23 février d'un troisième soldat français en RCA est venue rappeler les difficultés auxquelles sont exposés les quelque 2 000 militaires déployés dans le pays. Début décembre, le président François Hollande avait prédit une opération "rapide". Mais de l'avis même du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, "ça sera plus long que prévu". Si le niveau de violence a en effet baissé à Bangui, le cycle des représailles entre chrétiens et musulmans a provoqué la fuite de dizaines de milliers de musulmans vers le nord et l'explosion de la criminalité provoquée par les groupes armés.
Jean-Marc Ayrault défendra le bilan de l'opération vers 16 h 30 à l'Assemblée nationale
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, défendra le bilan de l'opération vers 16 h 30 à l'Assemblée nationale et son intervention sera lue au Sénat par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le vote est attendu en fin de journée. La consultation du Parlement est prévue par la Constitution pour les opérations extérieures qui se prolongent au-delà de quatre mois. Sangaris ayant débuté le 5 décembre, le vote aurait dû intervenir fin mars-début avril, mais les travaux du Parlement seront suspendus à cette période en raison des élections municipales.
Les militaires réclament la poursuite de l'opération
Au plus haut niveau, les militaires réclament la poursuite de l'opération pour consolider les progrès accomplis pour sécuriser le pays. Selon le commandant de Sangaris, le général Francesco Soriano, l'intervention française devrait se poursuivre, "jusqu'à ce que l'opération de maintien de paix (de l'ONU) prenne le relais". Une opération sous casque bleu des Nations-Unies qui, selon les spécialistes, ne devraient pas se mettre en place au moins avant l'été. Et la présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza, plaide pour sa part pour le maintien de Sangaris jusqu'aux élection en RCA prévues début 2015.
Une "sous-estimation"
Plusieurs députés qui se sont rendus la semaine dernière à Bangui pointent des "erreurs d'appréciation" dans la préparation de l'opération et une "sous-estimation" du degrés de violence. Interrogations également sur le nombre de soldats français déployés, jugé globalement insuffisant, et le montant de la facture, dont la France doit pour l'instant s'acquitter seule.
La prolongation de l'intervention militaire devrait être votée
D'une manière générale, les parlementaires réclament une plus forte implication de l'Union Européenne et une accélération du processus des Nations-Unies pour déployer des casques bleus. Au Sénat, où les débats qui relèvent de la défense sont relativement consensuels, la prolongation de l'intervention militaire devrait être votée sans trop de difficultés.
Des élus UMP plus critiques
A l'Assemblée, les députés socialistes voteront également favorablement. Pour Jean-Paul Bacquet (PS), de retour de Bangui, il serait en effet "totalement irresponsable de voter le retrait". Les élus communistes devraient quant à eux s'abstenir et les centristes de l'UDI s'orientent vers "un soutien avec réserve" de la prolongation. Plus critiques, les élus UMP reprochent à l'exécutif d'avoir engagé la France dans une affaire "à haut risque" sans en mesurer les conséquences. "La France venait là pour rejouer le scénario de Serval (l'opération militaire au Mali) et elle doit faire face à un Kosovo africain.
Sangaris n'était pas du tout formaté pour ça", souligne le député Yves Fromion, également de retour de Centrafrique, pour qui un vote contre serait cependant "déraisonnable". L'opposition devrait donc se partager entre un soutien à la prolongation de Sangaris avec de fortes réserves, quelques votes contre et l'abstention.
http://www.midilibre.fr/2014/02/25/le-parlement-vote-ce-mardi-sur-la-prolongation-de-l-operation-sangaris-en-centrafrique,826735.php
lundi 24 février 2014
Décès d'un militaire en RCA
Décès d'un soldat en Centrafrique
Le caporal Damien DOLET, du régiment d'infanterie de chars de marine, était engagé avec son peloton, dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. Le 23 février, au cours d'une missi...on de reconnaissance, il a été grièvement blessé à bord de son VBL dans l’Ouest du pays. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, il est rapidement décédé des suites de ses blessures. Deux autres soldats ont été également blessés.
Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L'Armée de Terre présente ses plus sincères condoléances à sa famille.
Le caporal Damien DOLET, du régiment d'infanterie de chars de marine, était engagé avec son peloton, dans le cadre de l’opération SANGARIS depuis le 8 février 2014. Le 23 février, au cours d'une missi...on de reconnaissance, il a été grièvement blessé à bord de son VBL dans l’Ouest du pays. Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l’équipe de santé, il est rapidement décédé des suites de ses blessures. Deux autres soldats ont été également blessés.
Agé de 26 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
L'Armée de Terre présente ses plus sincères condoléances à sa famille.
Mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses frères d'armes.
Mort accidentelle d'un soldat français en Centrafrique
Un soldat français de 26 ans engagé dans l'opération Sangaris en Centrafrique a été mortellement blessé dimanche dans un accident de la circulation lors d'"une mission de reconnaissance des axes routiers" dans l'ouest du pays, a annoncé la Défense dans un communiqué. Le caporal Damien Dolet appartenait au Régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers (Vienne), qu'il avait rejoint en 2011, précise le communiqué. Il s'agit du 3e militaire français mort en Centrafrique depuis le début de l'opération le 5 décembre.
Dimanche en début d'après-midi, le caporal était en mission avec deux autres soldats français autour de la commune de Bouar, à 400 km à l'ouest de Bangui, et "manoeuvrait à bord d'un véhicule blindé léger" (VBL) quand celui-ci a eu un accident."Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l'équipe sanitaire, le caporal Damien Dolet est rapidement décédé des suites de ses blessures", indique le communiqué de la Défense. Blessés dans l'accident, ses deux camarades ont été évacués vers Bangui et étaient dimanche soir hors de danger, a précisé l'état-major des armées.
Selon la même source, l'accident s'est produit alors que le VBL circulait sur une piste en latérite. Des gendarmes français se sont rendus sur place pour déterminer les circonstances de l'accident. Le caporal Damien Dolet était en Centrafrique depuis début février, a précisé l'état-major. Il avait servi pendant trois mois dans l'opération Serval au Mali et participait en RCA à sa seconde opération extérieure. "Il aura servi la France durant quatre ans et quatre mois", souligne la Défense. Cité dans le communiqué, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonce qu'un hommage lui sera rendu "prochainement" et présente "ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches".
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/mort-accidentelle-d-un-soldat-francais-en-centrafrique-8370859.html
Dimanche en début d'après-midi, le caporal était en mission avec deux autres soldats français autour de la commune de Bouar, à 400 km à l'ouest de Bangui, et "manoeuvrait à bord d'un véhicule blindé léger" (VBL) quand celui-ci a eu un accident."Malgré les soins immédiatement prodigués par ses camarades puis par un médecin de l'équipe sanitaire, le caporal Damien Dolet est rapidement décédé des suites de ses blessures", indique le communiqué de la Défense. Blessés dans l'accident, ses deux camarades ont été évacués vers Bangui et étaient dimanche soir hors de danger, a précisé l'état-major des armées.
Selon la même source, l'accident s'est produit alors que le VBL circulait sur une piste en latérite. Des gendarmes français se sont rendus sur place pour déterminer les circonstances de l'accident. Le caporal Damien Dolet était en Centrafrique depuis début février, a précisé l'état-major. Il avait servi pendant trois mois dans l'opération Serval au Mali et participait en RCA à sa seconde opération extérieure. "Il aura servi la France durant quatre ans et quatre mois", souligne la Défense. Cité dans le communiqué, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian annonce qu'un hommage lui sera rendu "prochainement" et présente "ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches".
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/mort-accidentelle-d-un-soldat-francais-en-centrafrique-8370859.html
dimanche 23 février 2014
Les militaires du 1er RC de Thierville à l’assaut de la ville
Une ville entièrement reconstruite, à taille réelle. Tel est le décor que propose le centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (Cenzub) de Sissone, dans l’Aisne. Ici une école, là une pharmacie, là encore une zone commerciale avec un gigantesque intermarché. Bien sûr, les bâtiments sont vides. Et personne ne vit ici. Mais c’est le terrain de jeu idéal pour des militaires bientôt projetés au Mali, en Côte d’Ivoire et peut-être même en Centrafrique. « Ces dix dernières années, les théâtres de combat ont changé. Nous sommes souvent amenés à prendre d’assaut une ville. Il faut dans ce cas faire attention à énormément de paramètres. En particulier les civils », souligne l’adjudant-chef Marc Perrin, instructeur au Cenzub.
La ville reconstruite sur plus d’un km² en 1999, a été cette semaine le terrain de jeu de la 7e brigade blindée regroupant entre autres le 35e régiment d’infanterie de Belfort, le 19e Régiment du génie de Besançon et pas moins de 60 hommes du Premier régiment de chasseurs.
Le but de la manœuvre : prendre une ville, défendue par la force adverse, jouée par des militaires qui connaissent le terrain par cœur… « Le plus difficile est de se coordonner. Dans les régiments, chacun fait ses manœuvres. Mais on travaille rarement avec d’autres armes… »
Premier sur les lieux : le génie. Ils doivent déminer le terrain. Ou enlever les obstacles dans les rues, posés par la force adverse. En renfort, pour les appuyer, des chars Leclerc et des véhicules blindés. Place ensuite aux artilleurs…
Chaque militaire a des capteurs électroniques sur son casque et son treillis. Les chars aussi en bénéficient. Un moyen de savoir si on a été touché. Blessé grave, blessé léger, mort. C’est un jeu. Mais tous savent ici que cela peut leur arriver en opération.
Le brigadier-chef Matthieu en sait quelque chose. Lui qui a combattu en Afghanistan, à Tora, de décembre à juin 2011. Il y a perdu un collègue : le lieutenant Matthieu Gaudin, du 3e RHC de Rouvres, âgé de 37 ans, tombé le 10 juin 2011. « Je n’oublierai jamais cette scène. Mon véhicule était juste devant le sien quand il a été tué. »
Autant dire que le brigadier-chef sait l’importance de l’entraînement, lui qui fait partie des escouades et participe à de nombreux combats débarqués.
Pour le colonel Nicolas Chabut, chef de corps du Premier régiment de chasseurs, cette manœuvre à Sissonne fait partie des « grands rendez-vous de l’année » pour son régiment. « Mes militaires visionnent leur action tous les soirs car ils sont filmés pendant l’assaut. Il y a un débriefing J’aime connaître leur ressenti ».
Fumigènes pour se cacher. Balles à blanc. Stratégies d’attaque modifiées au dernier moment par un chef d’unité conscient des difficultés rencontrées par ses hommes.
Les blessés sont rapatriés, un par un, tout comme les morts. Les ennemis ont tous quitté la ville. Le lendemain, les militaires devront faire face au retour des civils. Un autre exercice… « Ils peuvent par exemple être confrontés à un homme dans une foule, armé d’une ceinture explosive. On leur apprend à affronter ce genre de situation, que nous avons vécue ces dernières années, lors de nos opérations extérieures. »
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/02/23/a-l-assaut-de-la-ville
La ville reconstruite sur plus d’un km² en 1999, a été cette semaine le terrain de jeu de la 7e brigade blindée regroupant entre autres le 35e régiment d’infanterie de Belfort, le 19e Régiment du génie de Besançon et pas moins de 60 hommes du Premier régiment de chasseurs.
Le but de la manœuvre : prendre une ville, défendue par la force adverse, jouée par des militaires qui connaissent le terrain par cœur… « Le plus difficile est de se coordonner. Dans les régiments, chacun fait ses manœuvres. Mais on travaille rarement avec d’autres armes… »
Premier sur les lieux : le génie. Ils doivent déminer le terrain. Ou enlever les obstacles dans les rues, posés par la force adverse. En renfort, pour les appuyer, des chars Leclerc et des véhicules blindés. Place ensuite aux artilleurs…
Mort d’un collègue en Afghanistan
Fumigènes pour ne pas se faire voir. Armés jusqu’aux dents, en file indienne, les hommes se pressent d’immeuble en immeuble. Sur les toits, des tireurs sont là en appui.Chaque militaire a des capteurs électroniques sur son casque et son treillis. Les chars aussi en bénéficient. Un moyen de savoir si on a été touché. Blessé grave, blessé léger, mort. C’est un jeu. Mais tous savent ici que cela peut leur arriver en opération.
Le brigadier-chef Matthieu en sait quelque chose. Lui qui a combattu en Afghanistan, à Tora, de décembre à juin 2011. Il y a perdu un collègue : le lieutenant Matthieu Gaudin, du 3e RHC de Rouvres, âgé de 37 ans, tombé le 10 juin 2011. « Je n’oublierai jamais cette scène. Mon véhicule était juste devant le sien quand il a été tué. »
Autant dire que le brigadier-chef sait l’importance de l’entraînement, lui qui fait partie des escouades et participe à de nombreux combats débarqués.
Pour le colonel Nicolas Chabut, chef de corps du Premier régiment de chasseurs, cette manœuvre à Sissonne fait partie des « grands rendez-vous de l’année » pour son régiment. « Mes militaires visionnent leur action tous les soirs car ils sont filmés pendant l’assaut. Il y a un débriefing J’aime connaître leur ressenti ».
Fumigènes pour se cacher. Balles à blanc. Stratégies d’attaque modifiées au dernier moment par un chef d’unité conscient des difficultés rencontrées par ses hommes.
Les blessés sont rapatriés, un par un, tout comme les morts. Les ennemis ont tous quitté la ville. Le lendemain, les militaires devront faire face au retour des civils. Un autre exercice… « Ils peuvent par exemple être confrontés à un homme dans une foule, armé d’une ceinture explosive. On leur apprend à affronter ce genre de situation, que nous avons vécue ces dernières années, lors de nos opérations extérieures. »
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/02/23/a-l-assaut-de-la-ville
samedi 22 février 2014
vendredi 21 février 2014
jeudi 20 février 2014
Mali: Un soldat français blessé lors de l'«opération Serval»
Un soldat français de l'«opération Serval» a été blessé jeudi lors d'une opération anti-jihadiste actuellement en cours dans le nord du Mali, a-t-on appris de sources militaires française et africaine.
«Un de nos soldats a été blessé ce jeudi lors d'une opération contre les terroristes qui est actuellement en cours dans le nord du Mali», a déclaré un responsable de la communication de l'armée française à Bamako.
Cette information avait auparavant été divulguée par une source militaire africaine, qui avait ajouté que le soldat blessé se trouvait dans un hélicoptère français «touché» par des tirs jihadistes, ce qu'a «formellement» démenti le porte-parole français.
Une intervention militaire internationale lancée le 11 janvier 2013 dans le nord du Mali à l'initiative de la France est toujours en cours contre les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui avaient occupé cette région pendant neuf mois en 2012.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1304978-20140220-mali-soldat-francais-blesse-lors-operation-serval
«Un de nos soldats a été blessé ce jeudi lors d'une opération contre les terroristes qui est actuellement en cours dans le nord du Mali», a déclaré un responsable de la communication de l'armée française à Bamako.
Cette information avait auparavant été divulguée par une source militaire africaine, qui avait ajouté que le soldat blessé se trouvait dans un hélicoptère français «touché» par des tirs jihadistes, ce qu'a «formellement» démenti le porte-parole français.
Une intervention militaire internationale lancée le 11 janvier 2013 dans le nord du Mali à l'initiative de la France est toujours en cours contre les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui avaient occupé cette région pendant neuf mois en 2012.
http://www.20minutes.fr/monde/mali/1304978-20140220-mali-soldat-francais-blesse-lors-operation-serval
Le 2 500e EVAT au CFIM de la 9e BIMa !
Le centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de la 9e brigade d’infanterie de marine (9eBIMa) a vu le jour en juillet 2010.
Il a accueilli, en février 2014, sa 2 500erecrue. Les missions du CFIM sont l’apprentissage, la compréhension et l’acceptation de la vie de soldat.
Il s’agit donc d’aider les jeunes engagés à consolider leur choix du métier des armes. L’engagement physique, le goût de l’effort, la résistance morale sont autant d’éléments qui participeront à les conforter dans leur désir d’exercer le métier des armes. Les recrues de la 9e BIMa sont également sensibilisées à leur appartenance aux troupes de marine
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-2-500e-evat-au-cfim-de-la-9e-bima
Il a accueilli, en février 2014, sa 2 500erecrue. Les missions du CFIM sont l’apprentissage, la compréhension et l’acceptation de la vie de soldat.
Il s’agit donc d’aider les jeunes engagés à consolider leur choix du métier des armes. L’engagement physique, le goût de l’effort, la résistance morale sont autant d’éléments qui participeront à les conforter dans leur désir d’exercer le métier des armes. Les recrues de la 9e BIMa sont également sensibilisées à leur appartenance aux troupes de marine
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-2-500e-evat-au-cfim-de-la-9e-bima
Castres. La 1re compagnie du Huit est revenue de Centrafrique hier
Ils étaient partis début octobre dernier pour le Gabon. La situation s’étant très dégradée en Centrafrique, les «paras» de la 1re compagnie du 8e RPIMa avaient rejoint leurs camarades de la 3e compagnie et leur chef de corps le colonel Vincent Tassel qui s’y trouvaient depuis le 30 octobre. Le chef de corps de Castres, venait en effet d’y prendre le commandement du Groupement tactique interarmes (GTIA) Amarante de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.
Quelque 150 soldats du «8», les «blancs», sont rentrés hier en fin après-midi après avoir fait une pause à N’Djamena au Tchad la veille. 150 parachutistes commandés par leur capitaine Sébastien Ageron.
Leur avion en provenance de l’Afrique s’étant posé à 15 h 50, les trois bus affrétés par la base de Défense de Toulouse ont fait leur entrée au quartier Fayolle peu après 18 h 30. Immédiatement, les paras ont sorti leurs musettes et leurs trois sacs chacun. Les Polynésiens du groupe portant leurs ukulélés dans les bras. Puis, les hommes, pour certains visiblement éprouvés, se sont rassemblés pour un petit débriefing suivi d’un pot. Enfin, chacun a pu rentrer dans ses foyers avant de revenir au régiment ce matin pour une dernière réunion. Ensuite, trois semaines de permission bien méritées !
«Je n’étais pas à Bangui, mais à Bossangoa, avec un État-major tactique, nous précise Benjamin, le fils, à sa sortie du régiment. Sur ce secteur, c’était tendu, mais nous avons eu la chance que ça n’explose jamais.»
«Je réside à Pau, indique de son côté Alberto Duarte. Je suis venu spécialement Voilà 10 ans que mon fils André est au «8»; il est caporal-chef. Il a déjà fait deux missions en Afghanistan. J’ai un autre fils au 17e de Montauban. Le stress paternel, je connais.»
«Content de revenir, mais nous avons perdu deux camarades, rappelle Damien, sacs au pied (N.D.L.R. : Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer). Le rythme était sévère. J’ai perdu un peu de poids. C’était éprouvant, mais vers la fin, ça s’était bien calmé.»
«Content du retour ; la mission ne s’est pas trop mal déroulée, ajoute Jérémy. Voilà 3 ans que je suis au «8», jour et nuit, puisque je vis au régiment. Je suis originaire de Bordeaux où se trouve mon amie que je retrouve demain. Elle n’est pas au courant. Ce sera la surprise.»
«Nous aurions fait un mois de plus, ce n’était pas la mer à boire, lance Bastien, un caporal-chef. J’ai fait des missions de 6 mois ; là, c’est long… Avant d’aller en Centrafrique, nous avions pu nous acclimater au Gabon. Personnellement, je connaissais déjà ce terrain, puisque j’étais dans ce même pays l’an dernier. Même si la situation n’avait rien à voir, on savait où on mettait les pieds.»
Enfin, la délégation a eu un entretien de la délégation avec le général Thomas Théophile Tchimangoa, ministre de la Défense nationale, de la reconstruction des armées, et avec le colonel Denis Wangao-Kizimalet, ministre de la Sécurité publique et de l’émigration-immigration.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/20/1822444-castres-1re-compagnie-huit-est-revenue-centrafrique-hier.html
Quelque 150 soldats du «8», les «blancs», sont rentrés hier en fin après-midi après avoir fait une pause à N’Djamena au Tchad la veille. 150 parachutistes commandés par leur capitaine Sébastien Ageron.
Leur avion en provenance de l’Afrique s’étant posé à 15 h 50, les trois bus affrétés par la base de Défense de Toulouse ont fait leur entrée au quartier Fayolle peu après 18 h 30. Immédiatement, les paras ont sorti leurs musettes et leurs trois sacs chacun. Les Polynésiens du groupe portant leurs ukulélés dans les bras. Puis, les hommes, pour certains visiblement éprouvés, se sont rassemblés pour un petit débriefing suivi d’un pot. Enfin, chacun a pu rentrer dans ses foyers avant de revenir au régiment ce matin pour une dernière réunion. Ensuite, trois semaines de permission bien méritées !
Des parents impatients au quartier
Peu de monde hier devant la grille du quartier Fayolle. Les épouses et compagnes, prévenues du retour, devaient être informées comme d’habitude que leurs hommes avaient posé les pieds au quartier Fayolle… une fois seulement que cela serait fait. Prudence toute militaire. Et puis, il y fallait débarquer les matériels, serrer les pinces aux collègues, prendre un dernier pot… Quelques parents avaient fait le déplacement et piaffaient d’impatience devant la grille. Ceux-là venaient de loin. Alors, une demi-heure de plus ou de moins. «Je suis la maman du sergent Fontaine, nous dit Geneviève Bordes, venue de Toulouse. Ce furent 4 mois assez anxieux, alors forcément contente. Mais, ça s’est, je crois, relativement bien passé. Vous savez, il est au Huit depuis plusieurs années. J’ai l’habitude.»«Je n’étais pas à Bangui, mais à Bossangoa, avec un État-major tactique, nous précise Benjamin, le fils, à sa sortie du régiment. Sur ce secteur, c’était tendu, mais nous avons eu la chance que ça n’explose jamais.»
«Je réside à Pau, indique de son côté Alberto Duarte. Je suis venu spécialement Voilà 10 ans que mon fils André est au «8»; il est caporal-chef. Il a déjà fait deux missions en Afghanistan. J’ai un autre fils au 17e de Montauban. Le stress paternel, je connais.»
«Content de revenir, mais nous avons perdu deux camarades, rappelle Damien, sacs au pied (N.D.L.R. : Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer). Le rythme était sévère. J’ai perdu un peu de poids. C’était éprouvant, mais vers la fin, ça s’était bien calmé.»
«Content du retour ; la mission ne s’est pas trop mal déroulée, ajoute Jérémy. Voilà 3 ans que je suis au «8», jour et nuit, puisque je vis au régiment. Je suis originaire de Bordeaux où se trouve mon amie que je retrouve demain. Elle n’est pas au courant. Ce sera la surprise.»
«Nous aurions fait un mois de plus, ce n’était pas la mer à boire, lance Bastien, un caporal-chef. J’ai fait des missions de 6 mois ; là, c’est long… Avant d’aller en Centrafrique, nous avions pu nous acclimater au Gabon. Personnellement, je connaissais déjà ce terrain, puisque j’étais dans ce même pays l’an dernier. Même si la situation n’avait rien à voir, on savait où on mettait les pieds.»
Un jambon de Lacaune pour le «8» en Centrafrique
Une mission de l’Assemblée nationale, présidée par Élisabeth Guigou, députée PS de Seine-Saint-Denis et présidente de la commission des affaires étrangères, composée de 9 députés dont Philippe Folliot, secrétaire de la commission de la Défense et des forces armées, s’est rendue pour la première fois à Bangui en République Centrafricaine. Lors de ce déplacement de deux jours, ils ont rencontré l’ensemble des responsables militaires français sur place et plus particulièrement le général de brigade Francisco Soriano, commandant les forces françaises de l’opération Sangaris, et le colonel Vincent Tassel, chef de corps du 8e RPIMa de Castres, commandant le Groupement tactique interarmes (GTIA) «Amarante» chargé des opérations de terrain à Bangui.Rencontre avec le «8»
Après une présentation de la mission, ils ont pu visiter les installations du Camp M’Poko de la force Sangaris et le député tarnais, colonel de la réserve citoyenne auprès de la 11e brigade parachutiste, en a profité pour échanger avec les volontaires du «8» qu’il a pu croiser au sein du camp. À cette occasion, il a remis au colonel Tassel, un jambon de Lacaune, pour leur rappeler la douceur du pays qu’ils retrouveront dans les prochains jours. À Bangui, la délégation s’est entretenue avec Catherine Samba-Panza, Présidente de la République Centrafricaine par transition, mais également avec André Nzapayeke, Premier ministre, chef du gouvernement de la transition et Toussaint Kongo-Doudou, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la francophonie. Enfin une rencontre avec le général Babacar Gaye (Nations-Unies - Binuca) et le général Jean-Pierre Mokoko (UA/Misca) a eu lieu au cours de laquelle un état des lieux sur l’évolution militaire de la force africaine a été présenté.Enfin, la délégation a eu un entretien de la délégation avec le général Thomas Théophile Tchimangoa, ministre de la Défense nationale, de la reconstruction des armées, et avec le colonel Denis Wangao-Kizimalet, ministre de la Sécurité publique et de l’émigration-immigration.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/20/1822444-castres-1re-compagnie-huit-est-revenue-centrafrique-hier.html
mercredi 19 février 2014
Centrafrique: Des manifestants s’en prennent aux forces françaises à l'aéroport de Bangui
Ils ont érigé des barricades aux abords de l’aéroport où les forces françaises sont basées…
Des tirs nourris d'armes automatiques et des explosions de roquettes et de grenades étaient entendus mercredi matin aux abords de l'aéroport de Bangui où des manifestants ont érigé des barricades contre les forces internationales.
Des balles ont sifflé près des soldats français qui gardent l'entrée principale de la zone aéroportuaire et qui se sont mis en position de riposter tandis que les tirs provoquaient des mouvements de foule dans les quartiers avoisinants, selon la même source.
>> Analyse: Pourquoi la France risque l'enlisement?
Ces tirs opposeraient des soldats de la force africaine Misca à des miliciens anti-balaka retranchés dans des quartiers proches de l'aéroport, selon des sources militaires.
Des petits groupes de manifestants protestant contre les opérations de la force française Sangaris contre les miliciens anti-balaka ont érigé des barricades sur le principal axe menant à l'aéroport.
A quelques centaines de mètres de l'entrée de l'aéroport, 200 à 300 jeunes hommes dénonçaient avec véhémence l'action des forces française (Sangaris) et africaines (Misca) et la politique des autorités de transition.
Pendant la nuit et en début de matinée, des tirs d'origine indéterminée avaient également été entendus dans le quartier de Boy-Rabe, fief des anti-balaka, et vers la sortie nord de la ville.
La milice anti-balaka, une milice composée en majorité de chrétiens, a pris les armes l'été dernier, au départ pour se défendre des exactions des combattants pour la plupart musulmans Séléka au pouvoir, notamment dans les provinces centrafricaines.
Mais rapidement les anti-balaka se sont livrés aussi à des représailles contre les civils musulmans, accusés de complicité avec l'ex-rébellion qui a renversé le président François Bozizé en mars 2013.
La lutte contre les anti-balaka, auxquels la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a promis de «faire la guerre», est devenue l'une des priorités des forces internationales.
http://www.20minutes.fr/monde/1303362-20140219-bangui-manifestants-sen-prennent-forces-francaises
Des tirs nourris d'armes automatiques et des explosions de roquettes et de grenades étaient entendus mercredi matin aux abords de l'aéroport de Bangui où des manifestants ont érigé des barricades contre les forces internationales.
Des balles ont sifflé près des soldats français qui gardent l'entrée principale de la zone aéroportuaire et qui se sont mis en position de riposter tandis que les tirs provoquaient des mouvements de foule dans les quartiers avoisinants, selon la même source.
>> Analyse: Pourquoi la France risque l'enlisement?
Ces tirs opposeraient des soldats de la force africaine Misca à des miliciens anti-balaka retranchés dans des quartiers proches de l'aéroport, selon des sources militaires.
200 à 300 jeunes hommes dans la rue
Une centaine de personnes vivant dans l'immense camp de déplacés qui jouxte l'aéroport sont venues se réfugier dans l'aérogare, entraînant une intervention des soldats français qui leur ont demandé de retourner dans le camp.Des petits groupes de manifestants protestant contre les opérations de la force française Sangaris contre les miliciens anti-balaka ont érigé des barricades sur le principal axe menant à l'aéroport.
A quelques centaines de mètres de l'entrée de l'aéroport, 200 à 300 jeunes hommes dénonçaient avec véhémence l'action des forces française (Sangaris) et africaines (Misca) et la politique des autorités de transition.
Les blindés français passent à l’action
De source militaire, les premières barricades ont été érigées mardi soir sur le boulevard menant à l'aéroport où sont basées les forces Sangaris et Misca. Des blindés français les ont enlevées à plusieurs reprises, mais dès leur passage terminé des manifestants les réinstallaient.Pendant la nuit et en début de matinée, des tirs d'origine indéterminée avaient également été entendus dans le quartier de Boy-Rabe, fief des anti-balaka, et vers la sortie nord de la ville.
La milice anti-balaka, une milice composée en majorité de chrétiens, a pris les armes l'été dernier, au départ pour se défendre des exactions des combattants pour la plupart musulmans Séléka au pouvoir, notamment dans les provinces centrafricaines.
Mais rapidement les anti-balaka se sont livrés aussi à des représailles contre les civils musulmans, accusés de complicité avec l'ex-rébellion qui a renversé le président François Bozizé en mars 2013.
La lutte contre les anti-balaka, auxquels la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a promis de «faire la guerre», est devenue l'une des priorités des forces internationales.
http://www.20minutes.fr/monde/1303362-20140219-bangui-manifestants-sen-prennent-forces-francaises
Centrafrique : tirs et explosions près de l'aéroport de Bangui
Des tirs nourris d'armes automatiques et des explosions de roquettes et de grenades étaient entendus mercredi matin aux abords de l'aéroport de Bangui où des manifestants ont érigé des barricades contre les forces internationales, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des balles ont sifflé près des soldats français qui gardent l'entrée principale de la zone aéroportuaire tandis que que les tirs provoquaient des mouvements de foule dans les quartiers avoisinants, selon la même source.
Centrafrique : Marseille au coeur de Bangui
À la demande de la France et à la suite de la résolution des Nations Unies, l'Union européenne a souhaité intervenir au plus vite en République centrafricaine afin de prévenir la catastrophe humanitaire qu'entraînerait un nouvel embrasement du pays. Les 28 pays membres ont donné leur feu vert, le 20 janvier dernier, à une action militaire sur le terrain et décidé le 10 février d'en confier le commandement au général français Philippe Pontiès. Ce dernier a donc quitté Marseille où il dirige habituellement l'État-major de Force n°3 pour rejoindre le centre de commandement de l'opération baptisée Eufor-RCA situé à Larissa, à 4h de route au Nord d'Athénes. Dans un premier temps, il aura sous ses ordres environ entre 500 et 1000 soldats issus des six pays ayant répondu à cet appel international mais d'autres nations pourraient venir renforcer ce dispositif dans les heures et les jours qui viennent.
Quelle est la situation qui vous attend sur place ?
Elle reste très tendue et imprévisible. Se sentant toujours très menacées par les milices anti-balakas, les populations musulmanes tentent soit de migrer vers le Nord ce qui les oblige à traverser les secteurs chrétiens de Bangui, soit de se regrouper au Nord-Est de l’aéroport de M’Poko, espérant être évacués par des avions tchadiens. Or les anti-balakas restent lourdement armés et continuent à perpétrer règlements de comptes, pillages et destructions de biens. D’autre part, Bangui connaît de graves difficultés d’approvisionnement car l’axe routier la reliant au Cameroun n’est pas sécurisé. Tout cela nourrit la défiance de la population et explique le non-retour chez elles des personnes situées dans le camp de déplacés, près de l’aéroport. Ce camp constitue d’ailleurs un double défi humanitaire et opérationnel pour la force Eufor RCA car il abrite entre 70 000 et 100 000 personnes dans des conditions qui avec l’arrivée de la saison des pluies, peuvent rapidement tourner à la catastrophe sanitaire.
En quoi va donc consister l’opération dont vous avez la responsabilité ?
Nous devons permettre un retour durable des personnes déplacées et assurer une liberté de mouvement aux habitants comme aux humanitaires. Pour cela, il nous faut sécuriser l’aéroport et mener de nombreuses patrouilles permanentes et bien visibles dans une zone certes réduite mais très symbolique. Cela permettra à la Misca, la force africaine, de dégager des effectifs pour sécuriser l’axe logistique Ouest et lutter contre l’impunité; le but final étant de lui transférer des secteurs pilotes totalement désarmés qui pourront faire tache d’huile sur les secteurs voisins.
A quel moment serez-vous en mesure d’intervenir effectivement sur le terrain ?
Nous nous déploierons dès que le Conseil de l’Europe aura pris la décision de lancer l’intervention. Il attend pour cela le plan d’opérations auquel nous mettons la dernière main et que allons lui présenter dans les tout prochains jours. Il exige également des règles d’engagement précises, ainsi qu’une force appropriée, générée par les états membres et les nations invitées. Mme Ashton a évoqué un millier de soldats; c’est l’ordre d’idée. Une 1re conférence sur le sujet s’est tenue avec succès la semaine dernière; une seconde est prévue le 25 février. Il faut enfin un budget. Celui-ci a été fixé à 25,9 M d'euros et couvre la phase préparatoire de 3 mois puis le mandat de 6 mois maximum après que la pleine capacité opérationnelle a été atteinte. Ma responsabilité est de prononcer ces deux capacités. Raisonnablement, je vois la première pas après la fin du mois de mars, et la seconde pas après la fin du mois d’avril.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2757999/centrafrique-marseille-au-coeur-de-bangui.html
Quelle est la situation qui vous attend sur place ?
Elle reste très tendue et imprévisible. Se sentant toujours très menacées par les milices anti-balakas, les populations musulmanes tentent soit de migrer vers le Nord ce qui les oblige à traverser les secteurs chrétiens de Bangui, soit de se regrouper au Nord-Est de l’aéroport de M’Poko, espérant être évacués par des avions tchadiens. Or les anti-balakas restent lourdement armés et continuent à perpétrer règlements de comptes, pillages et destructions de biens. D’autre part, Bangui connaît de graves difficultés d’approvisionnement car l’axe routier la reliant au Cameroun n’est pas sécurisé. Tout cela nourrit la défiance de la population et explique le non-retour chez elles des personnes situées dans le camp de déplacés, près de l’aéroport. Ce camp constitue d’ailleurs un double défi humanitaire et opérationnel pour la force Eufor RCA car il abrite entre 70 000 et 100 000 personnes dans des conditions qui avec l’arrivée de la saison des pluies, peuvent rapidement tourner à la catastrophe sanitaire.
En quoi va donc consister l’opération dont vous avez la responsabilité ?
Nous devons permettre un retour durable des personnes déplacées et assurer une liberté de mouvement aux habitants comme aux humanitaires. Pour cela, il nous faut sécuriser l’aéroport et mener de nombreuses patrouilles permanentes et bien visibles dans une zone certes réduite mais très symbolique. Cela permettra à la Misca, la force africaine, de dégager des effectifs pour sécuriser l’axe logistique Ouest et lutter contre l’impunité; le but final étant de lui transférer des secteurs pilotes totalement désarmés qui pourront faire tache d’huile sur les secteurs voisins.
A quel moment serez-vous en mesure d’intervenir effectivement sur le terrain ?
Nous nous déploierons dès que le Conseil de l’Europe aura pris la décision de lancer l’intervention. Il attend pour cela le plan d’opérations auquel nous mettons la dernière main et que allons lui présenter dans les tout prochains jours. Il exige également des règles d’engagement précises, ainsi qu’une force appropriée, générée par les états membres et les nations invitées. Mme Ashton a évoqué un millier de soldats; c’est l’ordre d’idée. Une 1re conférence sur le sujet s’est tenue avec succès la semaine dernière; une seconde est prévue le 25 février. Il faut enfin un budget. Celui-ci a été fixé à 25,9 M d'euros et couvre la phase préparatoire de 3 mois puis le mandat de 6 mois maximum après que la pleine capacité opérationnelle a été atteinte. Ma responsabilité est de prononcer ces deux capacités. Raisonnablement, je vois la première pas après la fin du mois de mars, et la seconde pas après la fin du mois d’avril.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2757999/centrafrique-marseille-au-coeur-de-bangui.html
L’équipe de France de parachutisme reste, pas l’encadrement
Dans un courrier daté du 17 février, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a confirmé aux députés Karine Berger (PS ) et Joël Giraud (PRG), que l’équipe de France militaire de parachutisme, championne du monde, resterait basée dans les Hautes-Alpes. Les huit sportifs de haut niveau continueront à s’entraîner à l’aérodrome de Gap-Tallard. Ils “seront rejoints par des parachutistes de haut niveau de l’armée de terre,” indique le ministre. Qui confirme cependant le transfert de la gestion administrative du centre de formation et d’entraînement au parachutisme de haut niveau (CFEPHN) de Gap-Tallard vers le centre national des sports de la défense, à Fontainebleau. “Cette décision sera effective au 1er octobre 2014. Elle se traduira par la suppression de quatre postes d’encadrement qui existent aujourd’hui et le reclassement du personnel concerné”, précise Jean-Yves Le Drian. Karine Berger demande donc au ministre “malgré les contraintes budgétaires et l’application d’une décision prise en 2010, de bien vouloir reconsidérer sa position concernant le départ des quatre personnels d’encadrement et de trois sportifs”.
Le maire de Tallard, Jean-Michel Arnaud, estime qu’il a eu raison, lors de la dernière assemblée départementale, de faire voter une motion sur le sujet. Il demande à la députée d’organiser une rencontre entre Jean-Yves Le Drian et une délégation d’élus haut-alpins, dont lui-même, et au préfet des Hautes-Alpes de l’appuyer. Au passage, l’élu UMP réclame à Karine Berger “d’associer les élus locaux à ses démarches, de privilégier le partage des informations et de dépasser instamment toute approche partisane pour défendre les Hautes-Alpes”.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/02/18/paras-l-equipe-reste-pas-l-encadrement
Le maire de Tallard, Jean-Michel Arnaud, estime qu’il a eu raison, lors de la dernière assemblée départementale, de faire voter une motion sur le sujet. Il demande à la députée d’organiser une rencontre entre Jean-Yves Le Drian et une délégation d’élus haut-alpins, dont lui-même, et au préfet des Hautes-Alpes de l’appuyer. Au passage, l’élu UMP réclame à Karine Berger “d’associer les élus locaux à ses démarches, de privilégier le partage des informations et de dépasser instamment toute approche partisane pour défendre les Hautes-Alpes”.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/02/18/paras-l-equipe-reste-pas-l-encadrement
mardi 18 février 2014
lundi 17 février 2014
Béarn : un hélicoptère de l'armée se crashe en plein exercice
L'accident n'a pas fait de victime mais l'appareil est sérieusement endommagé
L'hélicoptère de l'école de l'aviation légère de l'Armée de Terre, basée à Dax, était en exercice de simulation de panne, au niveau de Tabaille-Usquain. Il était à un mètre du sol environ, quand il a piqué du nez et s'est écrasé. Les pompiers de Salies, d'Orthez et de Sauveterre sont intervenus. Aucune victime n'est à déplorer.
http://www.sudouest.fr/2014/02/17/bearn-un-helicoptere-de-l-armee-se-crashe-en-plein-exercice-1464898-4273.php
L'hélicoptère de l'école de l'aviation légère de l'Armée de Terre, basée à Dax, était en exercice de simulation de panne, au niveau de Tabaille-Usquain. Il était à un mètre du sol environ, quand il a piqué du nez et s'est écrasé. Les pompiers de Salies, d'Orthez et de Sauveterre sont intervenus. Aucune victime n'est à déplorer.
http://www.sudouest.fr/2014/02/17/bearn-un-helicoptere-de-l-armee-se-crashe-en-plein-exercice-1464898-4273.php
En 2013, huit gendarmes sont morts dans «l'accomplissement de leur devoir»
L'adjudant-chef Franck DESBAT de la BPDJ de Bourg-en-Bresse (4 février), l'adjudant-chef Sébastien THOMAS du CNISAG de Chamonix (9 mars), le maréchal des logis-chef Olivier DEPREZ du PGHM de Chamonix (24 avril), l'adjudant-chef André TURQUAT du PSIG de Ruoms (2 juillet), l'adjudant Emmanuel POTENTIER du PSIG de Ruoms (2 juillet), le maréchal des logis-chef Olivier ROUCH de la BP de Le-Béage (2 juillet), le gendarme Bruno COULARDEAU de la BP de Mauzé-sur-le-Mignon (8 septembre) et le gendarme Cédric ZEWE du GIGN de Satory (8 novembre) : ce sont les huit militaires de la gendarmerie qui ont trouvé la mort l'an passé "dans l'accomplissement de leur devoir. Une cerémonie nationale d'homamge a lieu aujourd'hui aux Invalides en présence du ministre de l'Intérieur Manuel Valls et du directeur général de la gendarmerie, le général Denis Favier.
Selon un site non-officiel, huit policiers sont également morts en service commandé en 2013.
Onze militaires français ont été tués en opérations : sept au Mali, deux en Centrafrique et deux en Somalie.
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/en-2013-huit-gendarmes-sont-morts-dans-l-accomplissement-leur-devoir-9311
Selon un site non-officiel, huit policiers sont également morts en service commandé en 2013.
Onze militaires français ont été tués en opérations : sept au Mali, deux en Centrafrique et deux en Somalie.
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/en-2013-huit-gendarmes-sont-morts-dans-l-accomplissement-leur-devoir-9311
Bangui appelle Paris à rester jusqu'en 2015
La présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza souhaite que l'intervention militaire française dans son pays soit prolongée jusqu'aux élections prévues en février 2015, ont annoncé aujourd'hui des parlementaires français à la presse à Bangui.
"La présidente de transition nous a dit qu'il faut qu'ils (les soldats français) restent jusqu'aux élections, c'est-à-dire le début 2015", a déclaré la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/17/97001-20140217FILWWW00210-centrafrique-une-intervention-jusqu-en-2015.php
"La présidente de transition nous a dit qu'il faut qu'ils (les soldats français) restent jusqu'aux élections, c'est-à-dire le début 2015", a déclaré la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/17/97001-20140217FILWWW00210-centrafrique-une-intervention-jusqu-en-2015.php
Nîmes : le 503e Régiment du train rengagé au Mali
Pas moins de 150 Nîmois sont présents dans le bataillon Camargue. Chargés de la logistique des forces françaises basées au Mali, ils décollent ce lundi 17 février pour Bamako.
Le colonel Éric Renaut, chef de corps du 503e Régiment du train, a quitté Nîmes dimanche 16 février, avec une soixantaine d’hommes et de femmes, pour l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. C’est de là qu’il doit décoller ce lundi 17 février, pour Bamako, capitale du Mali, avec une partie du bataillon de 400 militaires dont le commandement lui a été confié, bataillon chargé d’assurer, pour plusieurs mois - au moins quatre -la logistique des forces françaises basées au Mali. À savoir : le transport, la réparation de tous les matériels, le soutien médical, la gestion des stocks et des approvisionnements en tous lieux du pays.
Le bataillon va prendre la relève dans quelques jours
Ce bataillon va prendre la relève, dans quelques jours, de celui qui est en place et qui compte d’ailleurs déjà 200 hommes du 503e RT dont le retour à Nîmes est imminent et qui vont pouvoir prendre un repos bien mérité. Le commandement de ce nouveau bataillon étant confié au colonel Éric Renaut, c’est également lui qui lui a donné un nom. "Nous avons choisi de l’appeler Camargue car le 503e RT est arrivé ici il y a trois ans, sur la commune de Saint-Gilles, et qu’il a vraiment été très bien accueilli. Alors à charge de revanche et pour affirmer notre appartenance à ce territoire, on va porter le nom de Camargue au-delà de nos frontières", explique le colonel.
Cinq mois de préparation pour la mission
Composé de spécialistes de la maintenance, du transport, du soutien médical, des transmissions, d’informaticiens, de mécaniciens, etc. issus de plus de 50 sites ou unités différentes, le bataillon Camargue va évoluer sept jours sur sept - pas de dimanche en opération - sur un territoire grand comme deux fois et demie la France - dans un environnement particulièrement difficile. Il fait déjà 35° à Bamako mi-février et davantage encore dans l’est. L’immensité de ce pays quasiment désertique partout est telle que la durée moyenne d’un convoi, pour aller livrer d’un point A à un point B, explique le colonel, est de sept jours, en autarcie complète.
Cinq mois de préparation
Les spécialistes qui constituent le bataillon Camargue se sont préparés durant cinq mois à la mission qui les attend : coordination des équipes, conduite tout-terrain, dispositifs anti-mines, réparation des crevaisons de gros poids lourds en milieu hostile, connaissance du milieu humain et naturel, défense des convois...
Il ne resterait que des groupes terroristes traqués par l’armée malienne
Au plan militaire, la situation est jugée comme étant sous contrôle au Mali, où il ne resterait que des groupes terroristes traqués par l’armée malienne, et non par les militaires français eux-mêmes, leur mission consistant déjà depuis des mois à former et conseiller les forces maliennes, en partenariat avec des forces internationales, sous mandat de l’ONU.
http://www.midilibre.fr/2014/02/17/le-503e-regiment-du-train-rengage-au-mali,823329.php
Le colonel Éric Renaut, chef de corps du 503e Régiment du train, a quitté Nîmes dimanche 16 février, avec une soixantaine d’hommes et de femmes, pour l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. C’est de là qu’il doit décoller ce lundi 17 février, pour Bamako, capitale du Mali, avec une partie du bataillon de 400 militaires dont le commandement lui a été confié, bataillon chargé d’assurer, pour plusieurs mois - au moins quatre -la logistique des forces françaises basées au Mali. À savoir : le transport, la réparation de tous les matériels, le soutien médical, la gestion des stocks et des approvisionnements en tous lieux du pays.
Le bataillon va prendre la relève dans quelques jours
Ce bataillon va prendre la relève, dans quelques jours, de celui qui est en place et qui compte d’ailleurs déjà 200 hommes du 503e RT dont le retour à Nîmes est imminent et qui vont pouvoir prendre un repos bien mérité. Le commandement de ce nouveau bataillon étant confié au colonel Éric Renaut, c’est également lui qui lui a donné un nom. "Nous avons choisi de l’appeler Camargue car le 503e RT est arrivé ici il y a trois ans, sur la commune de Saint-Gilles, et qu’il a vraiment été très bien accueilli. Alors à charge de revanche et pour affirmer notre appartenance à ce territoire, on va porter le nom de Camargue au-delà de nos frontières", explique le colonel.
Cinq mois de préparation pour la mission
Composé de spécialistes de la maintenance, du transport, du soutien médical, des transmissions, d’informaticiens, de mécaniciens, etc. issus de plus de 50 sites ou unités différentes, le bataillon Camargue va évoluer sept jours sur sept - pas de dimanche en opération - sur un territoire grand comme deux fois et demie la France - dans un environnement particulièrement difficile. Il fait déjà 35° à Bamako mi-février et davantage encore dans l’est. L’immensité de ce pays quasiment désertique partout est telle que la durée moyenne d’un convoi, pour aller livrer d’un point A à un point B, explique le colonel, est de sept jours, en autarcie complète.
Cinq mois de préparation
Les spécialistes qui constituent le bataillon Camargue se sont préparés durant cinq mois à la mission qui les attend : coordination des équipes, conduite tout-terrain, dispositifs anti-mines, réparation des crevaisons de gros poids lourds en milieu hostile, connaissance du milieu humain et naturel, défense des convois...
Il ne resterait que des groupes terroristes traqués par l’armée malienne
Au plan militaire, la situation est jugée comme étant sous contrôle au Mali, où il ne resterait que des groupes terroristes traqués par l’armée malienne, et non par les militaires français eux-mêmes, leur mission consistant déjà depuis des mois à former et conseiller les forces maliennes, en partenariat avec des forces internationales, sous mandat de l’ONU.
http://www.midilibre.fr/2014/02/17/le-503e-regiment-du-train-rengage-au-mali,823329.php
dimanche 16 février 2014
Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon : Chef d'Etat-Major des Armées Françaises depuis le samedi 15/02/2014
Admis à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr en 1975, il choisit à l’issue de sa scolarité de servir dans l’Arme Blindée Cavalerie et rejoint l’école d’application de son arme à Saumur.
Entre 1978 et 2003, il alterne les responsabilités en régiment : chef de peloton de chars AMX30 au 2ème Régiment de dragons à Haguenau dans le Bas-Rhin, capitaine commandant l’escadron d’éclairage de la 7ème Division blindée à Valdahon dans le Doubs, chef de corps du 501ème-503ème Régiment de chars de combat à Mourmelon-le-Grand dans la Marne.
En juin 1999, il commande pendant 5 mois le bataillon d’infanterie mécanisée de la Brigade Leclerc, entrée en premier au Kosovo (dans le cadre de la KFOR).
A trois reprises, il est instructeur des sous-officiers et des lieutenants à Saumur dans le Maine-et-Loire.
Enfin, il sert une douzaine d’années (en deux séjours) à Paris à l’état-major de l’armée de Terre, à l’inspection de l’armée de Terre, mais aussi à la direction des affaires financières du ministère de la Défense.
De septembre 2003 à juin 2004, il est retenu comme auditeur à la 53ème session du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) / 56ème session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN).
Adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le 1er juillet 2004, il est promu général de brigade le 1er décembre 2005. Il est nommé commandant de la 2ème Brigade blindée et commandant d’armes de la Place d’Orléans le 1er août 2006.
Entre décembre 2006 et avril 2007, il commande le Regional Command Capital en Afghanistan, une des cinq zones d’action de l’OTAN dans le cadre de la force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS). Il commande 2500 soldats provenant de 15 pays.
Il est nommé chef du cabinet militaire du Premier ministre à compter du 15 septembre 2008. Il occupe cette fonction de conseiller du chef du gouvernement en matière de défense jusqu’au 11 mars 2010, date à laquelle il est nommé major général des Armées.
Il prend les fonctions de chef d’état-major des Armées le 15 février 2014.
Le général Pierre de VILLIERS est grand officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre National du Mérite. Il est titulaire de la croix de la Valeur Militaire avec une citation.
Il est marié et père de six enfants. Passionné par le football, il a pratiqué ce sport dans toutes ses affectations précédentes.
Renforts en Centrafrique : "C'est une bonne décision", estime Pierre de Villiers
EXCLU RTL - Le tout nouveau chef de l'armée française, Pierre de Villiers, salue la décision d'envoyer 400 militaires supplémentaires en Centrafrique. Il s'exprime pour la 1ère fois.
"La mission est délicate" en Centrafrique, a estimé dimanche Pierre de Villiers sur RTL. Le nouveau patron de l'armée française, qui s'exprimait pour la première fois depuis sa nomination, rappelle que la France "est en soutien" dans cette opération militaire. "Nous luttons contre tous les pillages, toutes les exactions, quelle que soit leur origine", a-t-il précisé.
Vendredi, l’Élysée a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires en Centrafrique. Pour Pierre de Villiers, "c'est une bonne décision." "Ces forces de renforts seront en place dans les jours qui viennent, a-t-il assuré. Progressivement nous sortons de Bangui, de façon à redonner de la paix et de la liberté à cette population qui en a bien besoin", a expliqué le chef d’État major de l'armée française.
Vendredi, l’Élysée a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires en Centrafrique. Pour Pierre de Villiers, "c'est une bonne décision." "Ces forces de renforts seront en place dans les jours qui viennent, a-t-il assuré. Progressivement nous sortons de Bangui, de façon à redonner de la paix et de la liberté à cette population qui en a bien besoin", a expliqué le chef d’État major de l'armée française.
L'objectif est de "quadriller le pays"
"Nous continuons à épauler la MISCA, la force africaine, de façon à ce qu'elle monte en puissance et puisse quadriller l'ensemble du pays, a déclaré Pierre de Villiers. Notre objectif est de rendre le dispositif plus mobile".
Le patron de la Grande Muette en a profité pour saluer le travail des soldats de la mission Sangaris, qui sont "entraînés" et "qui ont fait preuve de la maîtrise de la force, dans une situation parfois complexe."
Le patron de la Grande Muette en a profité pour saluer le travail des soldats de la mission Sangaris, qui sont "entraînés" et "qui ont fait preuve de la maîtrise de la force, dans une situation parfois complexe."
samedi 15 février 2014
L'opération militaire française en Centrafrique sera plus longue que prévu (Le Drian)
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a estimé aujourd'hui que l'opération militaire française en Centrafrique sera plus longue que prévu, au lendemain de l'annonce de l'envoi de 400 soldats français supplémentaires dans ce pays.
"Je crois que ça sera plus long que prévu, parce que le niveau de haine et de violence est plus important que celui qu'on imaginait", a-t-il déclaré sur France Inter. Une opération militaire "ne se décrète pas comme du papier à musique, il faut s'adapter, se rendre compte des situations et répondre au besoin de sécurité en fonction des événements", a-t-il expliqué.
Hollande avait parlé d'une opération rapide
Lors du lancement de l'intervention française, début décembre, le président François Hollande avait évoqué une opération "rapide".
Paris a décidé vendredi, à la demande notamment du secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon, d'envoyer 400 soldats supplémentaires en RCA, ce qui portera à 2.000 les effectifs français dans le pays.
"A partir du moment où on s'oriente vers une opération de maintien de la paix au niveau des Nations unies, je pense que cet accroissement de notre présence était indispensable", a souligné le ministre de la Défense.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/15/97001-20140215FILWWW00090-l-operation-militaire-francaise-en-centrafrique-sera-plus-longue-que-prevu-le-drian.php
"Je crois que ça sera plus long que prévu, parce que le niveau de haine et de violence est plus important que celui qu'on imaginait", a-t-il déclaré sur France Inter. Une opération militaire "ne se décrète pas comme du papier à musique, il faut s'adapter, se rendre compte des situations et répondre au besoin de sécurité en fonction des événements", a-t-il expliqué.
Hollande avait parlé d'une opération rapide
Lors du lancement de l'intervention française, début décembre, le président François Hollande avait évoqué une opération "rapide".
Paris a décidé vendredi, à la demande notamment du secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon, d'envoyer 400 soldats supplémentaires en RCA, ce qui portera à 2.000 les effectifs français dans le pays.
"A partir du moment où on s'oriente vers une opération de maintien de la paix au niveau des Nations unies, je pense que cet accroissement de notre présence était indispensable", a souligné le ministre de la Défense.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/15/97001-20140215FILWWW00090-l-operation-militaire-francaise-en-centrafrique-sera-plus-longue-que-prevu-le-drian.php
Vaste opération de désarmement à Bangui
Une vaste opération de désarmement de miliciens anti-balaka a été entamée samedi matin par l'armée française et la force de l'union africaine à Boy Rabe, un quartier chrétien de Bangui. L'opération de ratissage, la plus grosse depuis le début de l'opération Sangaris en décembre, a débuté peu avant 6 heures samedi matin sur un large périmètre de ce quartier, fief banguissois des milices anti-balaka, régulièrement accusées d'exactions envers les civils musulmans.
Lors des opérations de fouille, qui ont été faites maison par maison, quelques armes automatiques, grenades, armes blanches, ainsi qu'un grand nombre de munitions ont été découverts. "Toutes les personnes chez qui des armes ont été saisies ont été identifiées et seront remises à la gendarmerie", a affirmé le capitaine Bolo, un gendarme camerounais de la force africaine Misca, soulignant qu'"une quinzaine d'officiers de police judiciaire de la Misca sont intégrés au dispositif". En tout, 250 militaires et policiers ont été déployés pour cette opération
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/15/97001-20140215FILWWW00034-vaste-operation-de-desarmement-a-bangui.php
Lors des opérations de fouille, qui ont été faites maison par maison, quelques armes automatiques, grenades, armes blanches, ainsi qu'un grand nombre de munitions ont été découverts. "Toutes les personnes chez qui des armes ont été saisies ont été identifiées et seront remises à la gendarmerie", a affirmé le capitaine Bolo, un gendarme camerounais de la force africaine Misca, soulignant qu'"une quinzaine d'officiers de police judiciaire de la Misca sont intégrés au dispositif". En tout, 250 militaires et policiers ont été déployés pour cette opération
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/15/97001-20140215FILWWW00034-vaste-operation-de-desarmement-a-bangui.php
Tarbes. Les hommes du 35e RAP domptent le «Caïman»
Le 1er RHC de Falsbourg a présenté les tout nouveaux NH90, l’hélicoptère qui succède au Puma, aux hommes du 35e RAP qui ont apprivoisé le «Caïman» sur le camp de Ger.
À observer le ballet au-dessus du camp de Ger, l’admiration étouffe la crainte, née mercredi soir, du bruit sourd des vols stationnaires au-dessus de Tarbes. Le «Caïman» est plus impressionnant que menaçant. Depuis mardi, les hommes du 1er régiment d’hélicoptères de combat mènent une série d’exercices avec le 35e RAP de Tarbes, autour du tout nouvel appareil, le NH 90, dont les trois premiers engins de toute l’armée française ont été perçus par le 1er RHC il y a moins de deux mois.
C’est donc avec une certaine impatience que les militaires du 35e RAP ont dompté celui que l’on surnomme le «Caïman», au travers de différents exercices autour des deux exemplaires stationnés sur la Bigorre durant une semaine. «Il est important que les unités utilisent l’appareil et puissent, à travers leur retour d’expérience, améliorer nos procédures, analyse le capitaine Vigier, ancien du 35e RAP et aujourd’hui à la tête de l’escadrille du 1er RHC. Nous sommes toujours dans une phase d’appropriation et commençons ici l’expérimentation tactique au profit des troupes au sol.»
Transport de personnel, démontage, transport et redéploiement de pièces lourdes comme des mortiers ou des véhicules, les exercices se multiplient pour le successeur d’un Puma vieillissant et dont l’extinction est prévue d’ici dix ans. «Nous avons les mêmes missions qu’avec l’ancienne gamme mais celle-ci nous permet d’aller plus vite, plus loin, avec une capacité d’utilisation dans des conditions plus délicates, détaille le capitaine Vigier. Il permet d’embraquer treize commandos équipés et de transporter jusqu’à quatre tonnes.»
Au total, dix engins de ce type, d’une valeur d’environ 25 millions d’euros, ont été déployés en France dont la moitié au centre de formation des pilotes. Même pour les plus rodés aux hélicoptères Puma, six mois de pratique sont nécessaires pour amadouer le «Caïman». «La grosse particularité, ce sont les commandes de vol électronique qui confère une très grosse marge dans la conduite de l’appareil, précise le capitaine Vigier. Il est beaucoup plus réactif, plus dynamique.»
La phase d’expérimentation tactique s’étalera sur dix-huit mois mais le NH90 participera à ses premières opérations avant la fin de l’année. Pour les forces au sol, l’appareil ne présente pas de gros changements. «Il est un peu plus confortable», sourit un des militaires tarbais, qui prendront part à un exercice d’envergure mardi pour terminer cette phase d’essai. «Il était essentiel de renouveler la flotte pour s’adapter à nos missions», pointe le chef d’escadrille du 1er RHC. Avec cet animal capable de couvrir 800 km en trois heures, nos forces paraissent bien armées.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/15/1818875-les-hommes-du-35e-rap-domptent-le-caiman.html
À observer le ballet au-dessus du camp de Ger, l’admiration étouffe la crainte, née mercredi soir, du bruit sourd des vols stationnaires au-dessus de Tarbes. Le «Caïman» est plus impressionnant que menaçant. Depuis mardi, les hommes du 1er régiment d’hélicoptères de combat mènent une série d’exercices avec le 35e RAP de Tarbes, autour du tout nouvel appareil, le NH 90, dont les trois premiers engins de toute l’armée française ont été perçus par le 1er RHC il y a moins de deux mois.
C’est donc avec une certaine impatience que les militaires du 35e RAP ont dompté celui que l’on surnomme le «Caïman», au travers de différents exercices autour des deux exemplaires stationnés sur la Bigorre durant une semaine. «Il est important que les unités utilisent l’appareil et puissent, à travers leur retour d’expérience, améliorer nos procédures, analyse le capitaine Vigier, ancien du 35e RAP et aujourd’hui à la tête de l’escadrille du 1er RHC. Nous sommes toujours dans une phase d’appropriation et commençons ici l’expérimentation tactique au profit des troupes au sol.»
Transport de personnel, démontage, transport et redéploiement de pièces lourdes comme des mortiers ou des véhicules, les exercices se multiplient pour le successeur d’un Puma vieillissant et dont l’extinction est prévue d’ici dix ans. «Nous avons les mêmes missions qu’avec l’ancienne gamme mais celle-ci nous permet d’aller plus vite, plus loin, avec une capacité d’utilisation dans des conditions plus délicates, détaille le capitaine Vigier. Il permet d’embraquer treize commandos équipés et de transporter jusqu’à quatre tonnes.»
Au total, dix engins de ce type, d’une valeur d’environ 25 millions d’euros, ont été déployés en France dont la moitié au centre de formation des pilotes. Même pour les plus rodés aux hélicoptères Puma, six mois de pratique sont nécessaires pour amadouer le «Caïman». «La grosse particularité, ce sont les commandes de vol électronique qui confère une très grosse marge dans la conduite de l’appareil, précise le capitaine Vigier. Il est beaucoup plus réactif, plus dynamique.»
La phase d’expérimentation tactique s’étalera sur dix-huit mois mais le NH90 participera à ses premières opérations avant la fin de l’année. Pour les forces au sol, l’appareil ne présente pas de gros changements. «Il est un peu plus confortable», sourit un des militaires tarbais, qui prendront part à un exercice d’envergure mardi pour terminer cette phase d’essai. «Il était essentiel de renouveler la flotte pour s’adapter à nos missions», pointe le chef d’escadrille du 1er RHC. Avec cet animal capable de couvrir 800 km en trois heures, nos forces paraissent bien armées.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/15/1818875-les-hommes-du-35e-rap-domptent-le-caiman.html
vendredi 14 février 2014
La France va envoyer des soldats en renfort en Centrafrique
La France va envoyer un contingent supplémentaire de 400 hommes en Centrafrique, d'après l'Elysée. Actuellement, l'armée française compte 1600 hommes présents dans le pays.
Lors d'une réunion d'un Conseil de Défense, François Hollande a appelé l'Union Européenne "à accélérer le déploiement" de soldats européens dans le pays. Il a aussi demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'accélérer "le déploiement d'une opération de maintien de la paix", et appelé un soutien plus important à la mission africaine. "La France appelle également la communauté internationale à agir face à l'urgence humanitaire en RCA", conclut le communiqué de l'Elysée.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, avait exhorté mercredi Paris à renforcer sa présence en Centrafrique, l'implication de la communauté internationale n'étant selon lui pas encore à la hauteur de la gravité de la situation.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/14/97001-20140214FILWWW00249-centrafrique-la-france-accroit-sa-presence-militaire.php
Lors d'une réunion d'un Conseil de Défense, François Hollande a appelé l'Union Européenne "à accélérer le déploiement" de soldats européens dans le pays. Il a aussi demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'accélérer "le déploiement d'une opération de maintien de la paix", et appelé un soutien plus important à la mission africaine. "La France appelle également la communauté internationale à agir face à l'urgence humanitaire en RCA", conclut le communiqué de l'Elysée.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, avait exhorté mercredi Paris à renforcer sa présence en Centrafrique, l'implication de la communauté internationale n'étant selon lui pas encore à la hauteur de la gravité de la situation.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/14/97001-20140214FILWWW00249-centrafrique-la-france-accroit-sa-presence-militaire.php
70e D-Day. Le festival de musique militaire cherche 200 bénévoles
Le Comité du Débarquement organise, du 2 au 9 juin, le Tattoo de la Liberté, un grand festival international de musique militaire.
Plus de 500 musiciens, originaires de neuf pays alliés, seront présents. Plusieurs concerts en Normandie, dont trois au Zénith de Caen, et une parade dans la ville sont au programme.
Pour l'organisation de ce grand événement festif, le Comité du Débarquement recrute 200 bénévoles. Ces personnes doivent être disponibles du 2 au 10 juin, et de préférence anglophones. Les missions sont nombreuses : accompagnement des chefs de musique, sécurité, manutention, secrétariat, merchandising…
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur le site internet du Tattoo de la Liberté. Une première réunion d’information est organisée jeudi 24 février, à 20 h 30, à la Maison des associations située au 7 bis, rue Neuve-bourg-l’abbé, à Caen. Tél. 02 31 22 31 22.
Ci-dessous une vidéo du Festival international de musiques militaires du Québec.
Pour l'organisation de ce grand événement festif, le Comité du Débarquement recrute 200 bénévoles. Ces personnes doivent être disponibles du 2 au 10 juin, et de préférence anglophones. Les missions sont nombreuses : accompagnement des chefs de musique, sécurité, manutention, secrétariat, merchandising…
Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur le site internet du Tattoo de la Liberté. Une première réunion d’information est organisée jeudi 24 février, à 20 h 30, à la Maison des associations située au 7 bis, rue Neuve-bourg-l’abbé, à Caen. Tél. 02 31 22 31 22.
Ci-dessous une vidéo du Festival international de musiques militaires du Québec.
jeudi 13 février 2014
Passation de pouvoir à la tête de l'armée
L'amiral Edouard Guillaud quitte demain ses fonctions de chef d'état-major des armées françaises, et le général Pierre de Villiers, nommé mi-janvier en Conseil des ministres, lui succèdera samedi à la tête des armées. A 12h00, demain, le président François Hollande, chef des armées, présidera la cérémonie d'"adieu aux armes" de l'amiral Guillaud aux Invalides.
Chef d'état-major particulier de Jacques Chirac à l'Elysée à partir de 2006, l'amiral Edouard Guillaud, 60 ans, a été nommé chef d'état-major des armées (CEMA) en février 2010, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il a été à la tête des armées lors de l'opération Harmattan en Libye et de l'intervention française en Côte d'Ivoire en 2011. Maintenu à son poste par François Hollande à son arrivée à l'Elysée, il a ensuite coordonné les opérations Serval au Mali en 2013 et Sangaris, lancée en décembre en Centrafrique.
Nouveau CEMA, le général de l'armée de terre Pierre de Villiers, 57 ans, doit prendre ses fonctions samedi, en adressant notamment un ordre du jour aux armées. A la tête de l'état-major, il devra mettre en oeuvre les réformes inscrites dans la Loi de programmation militaire (LPM, 2014-2019) et réorganiser le ministère de la Défense. La LPM prévoit en particulier la suppression de 34.000 postes supplémentaires et la mise en place d'un nouveau modèle d'armée à l'horizon 2020.
Le nouveau chef d'état-major devra également gérer le déménagement prévu en 2015 du ministère à Balard, dans le XVe arrondissement de Paris.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/13/97001-20140213FILWWW00336-passation-de-pouvoir-a-la-tete-de-l-armee.php
Chef d'état-major particulier de Jacques Chirac à l'Elysée à partir de 2006, l'amiral Edouard Guillaud, 60 ans, a été nommé chef d'état-major des armées (CEMA) en février 2010, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il a été à la tête des armées lors de l'opération Harmattan en Libye et de l'intervention française en Côte d'Ivoire en 2011. Maintenu à son poste par François Hollande à son arrivée à l'Elysée, il a ensuite coordonné les opérations Serval au Mali en 2013 et Sangaris, lancée en décembre en Centrafrique.
Nouveau CEMA, le général de l'armée de terre Pierre de Villiers, 57 ans, doit prendre ses fonctions samedi, en adressant notamment un ordre du jour aux armées. A la tête de l'état-major, il devra mettre en oeuvre les réformes inscrites dans la Loi de programmation militaire (LPM, 2014-2019) et réorganiser le ministère de la Défense. La LPM prévoit en particulier la suppression de 34.000 postes supplémentaires et la mise en place d'un nouveau modèle d'armée à l'horizon 2020.
Le nouveau chef d'état-major devra également gérer le déménagement prévu en 2015 du ministère à Balard, dans le XVe arrondissement de Paris.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/13/97001-20140213FILWWW00336-passation-de-pouvoir-a-la-tete-de-l-armee.php
200 militaires pour le Challenge des troupes de montagne
Hier, en fin d’après midi, sur les pistes de la Féclaz s’est déroulée la première épreuve du Challenge annuel des Troupes de montagne. Environ 200 cadres et chasseurs servant à l’État-major et dans les différentes unités de la 27e Brigade d’infanterie de montagne ont participé à une mass-start en skis de randonnée. Aujourd’hui à partir de 8 h, départ de la spectaculaire course de patrouilles terminée par un tir sur le stadium de la Féclaz.
http://www.ledauphine.com/defense/2014/02/12/la-feclaz-challenge-des-troupes-de-montagne
http://www.ledauphine.com/defense/2014/02/12/la-feclaz-challenge-des-troupes-de-montagne
mercredi 12 février 2014
mardi 11 février 2014
Castres. Colonel Vincent Tassel du 8e RPIMa : «La situation en Centrafrique reste tendue»
En mission en Centrafrique depuis octobre, le colonel Tassel, chef de corps du «8», évoque pour nous la situation là-bas et la vie du régiment. Interview exclusive.
Le colonel Vincent Tassel commande le Groupement tactique interarmes (GTIA) Amarante de l’opération Sangaris en République Centrafricaine. Il nous a accordé une interview exclusive
Colonel, pouvez-vous nous faire un point de situation ?
Tous les gars du «8» sont à Bangui à l’heure où je vous parle, sauf un petit détachement qui est à Bossangoa dans le Nord du pays où ils assurent l’échelon de commandement des forces françaises qui y sont déployées. Lors de l’annonce du départ du chef d’état de la transition, nous avons immédiatement déployé un dispositif massif en centre-ville à titre préventif, dispositif que nous maintenons ou allégeons en fonction de la situation. Aujourd’hui, nous faisons face à une situation tendue où les rancœurs et haines accumulées depuis plusieurs mois sont en train de ressortir. C’est pourquoi nous nous déployons massivement dans Bangui, à pied comme en véhicule, afin de ramener un niveau de sécurité minimal. Nous conduisons un effort particulier sur deux arrondissements de Bangui qui concentrent la majorité des actes de violences. Si je devais vous résumer la vie d’un para du «8» en Centrafrique sur une journée depuis le début de notre mission, elle serait longue : patrouilles, check-points, contrôle du non-armement de la population, prises à partie avec riposte, protection de ressortissants en liaison avec l’ambassade, actions de désarmement, discussions avec la population tantôt amicale, tantôt hostile, parfois avec la même foule qui peut en quelques minutes changer d’attitude, interventions pour faire cesser un pillage ou une exaction, organisation d’une réunion avec les chefs de quartier, les autorités religieuses (chrétienne comme musulmane), premiers soins prodigués à des civils blessés, interventions pour faire lever une barricade en feu, escortes d’ONG pour leur permettre d’aller travailler et enfin retour au camp pour quelques heures de repos ! Elles seront courtes car on entend déjà à la radio le PC du régiment qui nous demande de «passer en QRF 5 minutes» : c’est-à-dire d’être prêt à quitter le camp en moins de 5 minutes. La nuit, elle, sera encore longue ! Bien sûr, toutes les journées ne sont pas comme celle-là ; nous avons des périodes d’accalmie où la vie reprend un cours normal dans Bangui. Nous nous concentrons alors sur la remise en condition des hommes et des matériels ainsi que sur des actions plus ciblées auprès de la population et des autorités pour relancer le dialogue et encourager les déplacés à retourner dans leur quartier.
Quel état d’esprit à ce jour ?
L’état d’esprit des hommes est excellent et toujours concentré sur la mission même si la fatigue commence à se faire sentir. Nous gardons bien sûr en mémoire le sacrifice de nos deux camarades Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer.
D’autres missions ?
Pas vraiment, mais nos missions comportent des activités très variées, dont : apporter les premiers soins à des civils blessés, discuter et planifier avec les ONG ou encore rencontrer les maires, chefs de quartier, iman et prêtres. Le GTIA a eu aussi à effectuer déjà trois accouchements dans les rues de Bangui.
Y a-t-il le temps pour des moments plus «perso» ?
Oui bien sûr ils existent, même s’ils ne sont pas forcément très nombreux. Chacun se détend comme il peut, devant son ordinateur ou la télé, autour d’une bière ou d’un Gino (le soda local) frais le soir à la popote. Nous avons parfois le temps de faire un peu de sport, cela permet aussi d’évacuer le stress. Enfin, les naissances et les anniversaires rythment, lorsque c’est possible, la vie des sections. Ces événements permettent aussi de partager ce que nous recevons dans les colis. Et nous suivons les matches du CO lorsque nous le pouvons.
Des blessés ? Des rapatriés ?
Nous avons eu quelques blessés légers liés uniquement à des entorses ou des traumatismes sonores. Il y a toujours des rapatriements que cela soit pour raisons professionnelles, familiales ou disciplinaires et cette mission n’a pas dérogé à la règle.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/11/1815069-castres-colonel-vincent-tassel-la-situation-reste-tendue.html
Le colonel Vincent Tassel commande le Groupement tactique interarmes (GTIA) Amarante de l’opération Sangaris en République Centrafricaine. Il nous a accordé une interview exclusive
Colonel, pouvez-vous nous faire un point de situation ?
Tous les gars du «8» sont à Bangui à l’heure où je vous parle, sauf un petit détachement qui est à Bossangoa dans le Nord du pays où ils assurent l’échelon de commandement des forces françaises qui y sont déployées. Lors de l’annonce du départ du chef d’état de la transition, nous avons immédiatement déployé un dispositif massif en centre-ville à titre préventif, dispositif que nous maintenons ou allégeons en fonction de la situation. Aujourd’hui, nous faisons face à une situation tendue où les rancœurs et haines accumulées depuis plusieurs mois sont en train de ressortir. C’est pourquoi nous nous déployons massivement dans Bangui, à pied comme en véhicule, afin de ramener un niveau de sécurité minimal. Nous conduisons un effort particulier sur deux arrondissements de Bangui qui concentrent la majorité des actes de violences. Si je devais vous résumer la vie d’un para du «8» en Centrafrique sur une journée depuis le début de notre mission, elle serait longue : patrouilles, check-points, contrôle du non-armement de la population, prises à partie avec riposte, protection de ressortissants en liaison avec l’ambassade, actions de désarmement, discussions avec la population tantôt amicale, tantôt hostile, parfois avec la même foule qui peut en quelques minutes changer d’attitude, interventions pour faire cesser un pillage ou une exaction, organisation d’une réunion avec les chefs de quartier, les autorités religieuses (chrétienne comme musulmane), premiers soins prodigués à des civils blessés, interventions pour faire lever une barricade en feu, escortes d’ONG pour leur permettre d’aller travailler et enfin retour au camp pour quelques heures de repos ! Elles seront courtes car on entend déjà à la radio le PC du régiment qui nous demande de «passer en QRF 5 minutes» : c’est-à-dire d’être prêt à quitter le camp en moins de 5 minutes. La nuit, elle, sera encore longue ! Bien sûr, toutes les journées ne sont pas comme celle-là ; nous avons des périodes d’accalmie où la vie reprend un cours normal dans Bangui. Nous nous concentrons alors sur la remise en condition des hommes et des matériels ainsi que sur des actions plus ciblées auprès de la population et des autorités pour relancer le dialogue et encourager les déplacés à retourner dans leur quartier.
Quel état d’esprit à ce jour ?
L’état d’esprit des hommes est excellent et toujours concentré sur la mission même si la fatigue commence à se faire sentir. Nous gardons bien sûr en mémoire le sacrifice de nos deux camarades Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer.
D’autres missions ?
Pas vraiment, mais nos missions comportent des activités très variées, dont : apporter les premiers soins à des civils blessés, discuter et planifier avec les ONG ou encore rencontrer les maires, chefs de quartier, iman et prêtres. Le GTIA a eu aussi à effectuer déjà trois accouchements dans les rues de Bangui.
Y a-t-il le temps pour des moments plus «perso» ?
Oui bien sûr ils existent, même s’ils ne sont pas forcément très nombreux. Chacun se détend comme il peut, devant son ordinateur ou la télé, autour d’une bière ou d’un Gino (le soda local) frais le soir à la popote. Nous avons parfois le temps de faire un peu de sport, cela permet aussi d’évacuer le stress. Enfin, les naissances et les anniversaires rythment, lorsque c’est possible, la vie des sections. Ces événements permettent aussi de partager ce que nous recevons dans les colis. Et nous suivons les matches du CO lorsque nous le pouvons.
Des blessés ? Des rapatriés ?
Nous avons eu quelques blessés légers liés uniquement à des entorses ou des traumatismes sonores. Il y a toujours des rapatriements que cela soit pour raisons professionnelles, familiales ou disciplinaires et cette mission n’a pas dérogé à la règle.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/11/1815069-castres-colonel-vincent-tassel-la-situation-reste-tendue.html
Le Drian de retour en Centrafrique
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré ce soir à Brazzaville que Paris veillerait à ce que la "sécurité revienne" en Centrafrique, en proie depuis décembre à de graves violences entre milices chrétienne et musulmane. "La ligne de la France en Centrafrique est claire (...) sa mission est de faire que la sécurité revienne, que le désarmement (des milices) ait lieu et se fasse de façon impartiale, et que la transition politique puisse se mettre en oeuvre pour que ce pays retrouve enfin un minimum de sécurité et des conditions humanitaires acceptables", a déclaré Le Drian.
Il s'exprimait depuis la résidence de l'ambassadeur de France, Jean-François Valette, en présence notamment du ministre congolais de la Défense Charles Richard Mondjo et de l'ambassadrice de la Centrafrique au Congo, Charlotte Fayanga. "Les Européens, au-delà de l'affirmation politique, seront aussi présents au rendez-vous militaire. Ca va venir rapidement", a affirmé le ministre français, qui doit se rendre mercredi dans la capitale centrafricaine Bangui dans le cadre de sa tournée en Afrique centrale. "Je sais que ce chemin est difficile (...) mais suis convaincu que la communauté internationale et les pays de la zone [feront] que la Centrafrique puisse retrouver demain une vie normale, un destin", a-t-il souligné. Le commandant de la force française, Sangaris, en Centrafrique a clairement désigné les miliciens anti-balaka, accusés d'exactions contre les musulmans, comme des "ennemis de la paix" qui seront traités comme des "bandits", face à la persistance de lynchages et de pillages à Bangui et en province.
Jean-Yves Le Drian a entamé dimanche une nouvelle tournée en Afrique centrale axée sur la poursuite de l'action militaire de la France pour stabiliser la Centrafrique et la réorganisation du dispositif français au Sahel. Des points qui devraient figurer au menu des discussions qu'il doit avoir mardi avec le président congolais Denis Sassou Nguesso. Le ministre avait commencé sa tournée dimanche par le Tchad. Il s'est ensuite rendu lundi au Congo, médiateur de la crise en Centrafrique avant la chute du président François Bozizé. A Pointe-Noire, capitale économique congolaise, son déplacement "avait pour objet de nous intéresser aux questions de sûreté maritime dans le golfe de Guinée" car il s'agit d'"une situation d'actualité qu'il importe d'anticiper", a déclaré Le Drian dans un court entretien à l'AFP.
Mardi, le ministre est attendu à une table-ronde organisée à l'occasion du 25e anniversaire du protocole de Brazzaville, qui avait ouvert la voie à la paix en Afrique australe. Le lendemain, il se rendra à Bangui, où il rencontrera la présidente Catherine Samba Panza et les autorités de la transition.
Ce sera la troisième fois qu'il se rendra en Centrafrique depuis le début de l'opération Sangaris et le déploiement de 1.600 soldats français.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/10/97001-20140210FILWWW00408-le-drian-de-retour-en-centrafrique.php
Il s'exprimait depuis la résidence de l'ambassadeur de France, Jean-François Valette, en présence notamment du ministre congolais de la Défense Charles Richard Mondjo et de l'ambassadrice de la Centrafrique au Congo, Charlotte Fayanga. "Les Européens, au-delà de l'affirmation politique, seront aussi présents au rendez-vous militaire. Ca va venir rapidement", a affirmé le ministre français, qui doit se rendre mercredi dans la capitale centrafricaine Bangui dans le cadre de sa tournée en Afrique centrale. "Je sais que ce chemin est difficile (...) mais suis convaincu que la communauté internationale et les pays de la zone [feront] que la Centrafrique puisse retrouver demain une vie normale, un destin", a-t-il souligné. Le commandant de la force française, Sangaris, en Centrafrique a clairement désigné les miliciens anti-balaka, accusés d'exactions contre les musulmans, comme des "ennemis de la paix" qui seront traités comme des "bandits", face à la persistance de lynchages et de pillages à Bangui et en province.
Jean-Yves Le Drian a entamé dimanche une nouvelle tournée en Afrique centrale axée sur la poursuite de l'action militaire de la France pour stabiliser la Centrafrique et la réorganisation du dispositif français au Sahel. Des points qui devraient figurer au menu des discussions qu'il doit avoir mardi avec le président congolais Denis Sassou Nguesso. Le ministre avait commencé sa tournée dimanche par le Tchad. Il s'est ensuite rendu lundi au Congo, médiateur de la crise en Centrafrique avant la chute du président François Bozizé. A Pointe-Noire, capitale économique congolaise, son déplacement "avait pour objet de nous intéresser aux questions de sûreté maritime dans le golfe de Guinée" car il s'agit d'"une situation d'actualité qu'il importe d'anticiper", a déclaré Le Drian dans un court entretien à l'AFP.
Mardi, le ministre est attendu à une table-ronde organisée à l'occasion du 25e anniversaire du protocole de Brazzaville, qui avait ouvert la voie à la paix en Afrique australe. Le lendemain, il se rendra à Bangui, où il rencontrera la présidente Catherine Samba Panza et les autorités de la transition.
Ce sera la troisième fois qu'il se rendra en Centrafrique depuis le début de l'opération Sangaris et le déploiement de 1.600 soldats français.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/10/97001-20140210FILWWW00408-le-drian-de-retour-en-centrafrique.php
lundi 10 février 2014
dimanche 9 février 2014
Centrafrique: 10 tués à Bangui, tournée du ministre français de la Défense
Au moins 10 personnes ont péri en moins de 24H à Bangui dans des violences interreligieuses accompagnées de pillages, au moment où le ministre français de la Défense débute dimanche une nouvelle tournée régionale largement consacrée à la Centrafrique.
Dans la capitale, une nouvelle flambée de violence a éclaté samedi soir aux abords de la mairie du 5e arrondissement, au centre-ville, avec cinq personnes tuées dans des circonstances non établies, puis trois autres dans des affrontements intercommunautaires, et une neuvième par des soldats de la force de l’Union africaine (Misca), selon des témoins.
Ce bilan a été confirmé sur place à l’AFP par Peter Bouckaert, de l’ONG Human Rights Watch, qui a également fait état du lynchage à mort d’un musulman dimanche dans la matinée, près du marché central de Bangui. Un deuxième musulman a eu la vie sauve grâce à l’intervention de soldats de la Misca, a-t-il précisé.
Dimanche, des soldats français et des gendarmes centrafricains ont pris position dans le 5e arrondissement livré aux pilleurs, au milieu de ruines de commerces encore fumantes. Le quartier était survolé par un hélicoptère de combat français, faisant baisser la tension sans arrêter les pillages.
Un deuxième civil musulman a ensuite été tué et son meurtrier s’apprêtait à jeter le cadavre dans un brasier quand les soldats rwandais de la Misca ont ouvert le feu, a raconté Innocent, un habitant du quartier. «Ils l’ont tué», a accusé Innocent, s’exprimant au milieu d’une foule surexcitée criant «A mort les Rwandais».
«Les Rwandais sont tous des musulmans! Dehors, les Rwandais!», hurlait une femme, tandis que crépitaient des rafales de kalachnikov — vraisemblablement des tirs de sommation de la Misca.
Dans la mairie du 5e arrondissement, une petite dizaine de soldats rwandais était retranchée: «la nuit, c’était terrible», a dit l’un d’eux à l’AFP.
En fin de matinée, malgré les remontrances des militaires français, des bandes de jeunes pillards continuaient de venir se servir, certains équipés de brouettes ou de charrettes se glissant entre les blindés.
Le commandant en chef de la Misca, le général camerounais Martin Tumenta Chomua, a menacé samedi les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages qui se poursuivent à Bangui et en province en toute impunité.
Dans ce climat de violences sans fin, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian est attendu dimanche après-midi au Tchad pour une nouvelle tournée consacrée en large partie à la crise centrafricaine.
Il doit s’entretenir à N’Djamena avec le président Idriss Déby Itno, acteur militaire et politique majeur d’Afrique centrale, de la situation à Bangui, mais aussi de la réorganisation du dispositif français au Sahel, où l’armée tchadienne a combattu en première ligne aux côtés des Français lors de l’intervention au Mali début 2013.
M. Le Drian se rendra ensuite au Congo, dont le président Denis Sassou Nguesso est médiateur dans le conflit centrafricain, puis mercredi à Bangui pour sa troisième visite depuis le début, le 5 décembre, de l’intervention française («opération Sangaris»).
La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane devenu président, qui a été contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses.
II a été remplacé le 20 janvier par Catherine Samba Panza, qui a effectué samedi et dimanche son premier déplacement à l’étranger, à Brazzaville où elle a rencontré M. Sassou Nguesso.
http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/centrafrique-10-tues-a-bangui-tournee-du-ministre-ia0b0n1906873
Dans la capitale, une nouvelle flambée de violence a éclaté samedi soir aux abords de la mairie du 5e arrondissement, au centre-ville, avec cinq personnes tuées dans des circonstances non établies, puis trois autres dans des affrontements intercommunautaires, et une neuvième par des soldats de la force de l’Union africaine (Misca), selon des témoins.
Ce bilan a été confirmé sur place à l’AFP par Peter Bouckaert, de l’ONG Human Rights Watch, qui a également fait état du lynchage à mort d’un musulman dimanche dans la matinée, près du marché central de Bangui. Un deuxième musulman a eu la vie sauve grâce à l’intervention de soldats de la Misca, a-t-il précisé.
Dimanche, des soldats français et des gendarmes centrafricains ont pris position dans le 5e arrondissement livré aux pilleurs, au milieu de ruines de commerces encore fumantes. Le quartier était survolé par un hélicoptère de combat français, faisant baisser la tension sans arrêter les pillages.
«La nuit, c’était terrible»
Selon des habitants, après la mort de cinq personnes samedi soir, une femme chrétienne de ce quartier mixte a été tuée par un musulman. Son agresseur a été capturé et tué, et son cadavre brûlé devant la mairie, où son corps calciné gisait au milieu de la route dimanche matin.Un deuxième civil musulman a ensuite été tué et son meurtrier s’apprêtait à jeter le cadavre dans un brasier quand les soldats rwandais de la Misca ont ouvert le feu, a raconté Innocent, un habitant du quartier. «Ils l’ont tué», a accusé Innocent, s’exprimant au milieu d’une foule surexcitée criant «A mort les Rwandais».
«Les Rwandais sont tous des musulmans! Dehors, les Rwandais!», hurlait une femme, tandis que crépitaient des rafales de kalachnikov — vraisemblablement des tirs de sommation de la Misca.
Dans la mairie du 5e arrondissement, une petite dizaine de soldats rwandais était retranchée: «la nuit, c’était terrible», a dit l’un d’eux à l’AFP.
En fin de matinée, malgré les remontrances des militaires français, des bandes de jeunes pillards continuaient de venir se servir, certains équipés de brouettes ou de charrettes se glissant entre les blindés.
«Les Français ne vont pas tirer»
Au fil des heures, le nombre de pillards n’a cessé d’augmenter: «Les Français ne vont pas nous tirer dessus», assurait en riant un jeune coiffé d’un bonnet.Le commandant en chef de la Misca, le général camerounais Martin Tumenta Chomua, a menacé samedi les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages qui se poursuivent à Bangui et en province en toute impunité.
Dans ce climat de violences sans fin, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian est attendu dimanche après-midi au Tchad pour une nouvelle tournée consacrée en large partie à la crise centrafricaine.
Il doit s’entretenir à N’Djamena avec le président Idriss Déby Itno, acteur militaire et politique majeur d’Afrique centrale, de la situation à Bangui, mais aussi de la réorganisation du dispositif français au Sahel, où l’armée tchadienne a combattu en première ligne aux côtés des Français lors de l’intervention au Mali début 2013.
M. Le Drian se rendra ensuite au Congo, dont le président Denis Sassou Nguesso est médiateur dans le conflit centrafricain, puis mercredi à Bangui pour sa troisième visite depuis le début, le 5 décembre, de l’intervention française («opération Sangaris»).
La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane devenu président, qui a été contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux tueries interreligieuses.
II a été remplacé le 20 janvier par Catherine Samba Panza, qui a effectué samedi et dimanche son premier déplacement à l’étranger, à Brazzaville où elle a rencontré M. Sassou Nguesso.
http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/centrafrique-10-tues-a-bangui-tournee-du-ministre-ia0b0n1906873
Pillages meurtriers à Bangui, l'armée française déployée
L'info. Au moins neuf personnes ont été tuées depuis samedi soir dans un quartier du centre-ville de Bangui, capitale de la république de la Centrafrique, où des pillages étaient en cours dimanche matin avec des bâtiments incendiés, ont indiqué des témoins à des journalistes de l'AFP. Des soldats français de l'opération Sangaris, accompagnés de gendarmes centrafricains, ont pris position dans le quartier livré aux pillages.
Les violences ont débuté samedi dans la soirée aux abords de la mairie du 5e arrondissement, avec cinq personnes tuées dans des circonstances non établies dans l'immédiat, puis trois autres dans des affrontements intercommunautaires et une neuvième par des soldats de la force africaine, selon ces témoins.
Des violences inter-religieuses. Selon des habitants interrogés par l'AFP, des musulmans ont attaqué samedi soir dans le quartier. Dimanche matin, une femme chrétienne de ce quartier mixte a également été tuée, a raconté l'un d'eux, Innocent. Son agresseur a été capturé par une foule, tué et son cadavre brûlé devant la mairie, où son corps calciné gisait dans la matinée.
Un autre civil musulman a également été tué par de présumés miliciens chrétiens anti-balaka. Les soldats rwandais de la force africaine (Misca) installés dans la mairie ont alors ouvert le feu, tuant un agresseur, devant une foule surexcitée qui criait "dehors les Rwandais".
La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis la prise du pouvoir à Bangui de Michel Djotodia par les armes en mars 2013 à la tête de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane et contraint à la démission le 10 janvier pour son incapacité à mettre fin aux violences.
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