lundi 17 février 2014

Nîmes : le 503e Régiment du train rengagé au Mali

Pas moins de 150 Nîmois sont présents dans le bataillon Camargue. Chargés de la logistique des forces françaises basées au Mali, ils décollent ce lundi 17 février pour Bamako.
Le colonel Éric Renaut, chef de corps du 503e Régiment du train, a quitté Nîmes dimanche 16 février, avec une soixantaine d’hommes et de femmes, pour l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. C’est de là qu’il doit décoller ce lundi 17 février, pour Bamako, capitale du Mali, avec une partie du bataillon de 400 militaires dont le commandement lui a été confié, bataillon chargé d’assurer, pour plusieurs mois - au moins quatre -la logistique des forces françaises basées au Mali. À savoir : le transport, la réparation de tous les matériels, le soutien médical, la gestion des stocks et des approvisionnements en tous lieux du pays.
Le bataillon va prendre la relève dans quelques jours


Ce bataillon va prendre la relève, dans quelques jours, de celui qui est en place et qui compte d’ailleurs déjà 200 hommes du 503e RT dont le retour à Nîmes est imminent et qui vont pouvoir prendre un repos bien mérité. Le commandement de ce nouveau bataillon étant confié au colonel Éric Renaut, c’est également lui qui lui a donné un nom. "Nous avons choisi de l’appeler Camargue car le 503e RT est arrivé ici il y a trois ans, sur la commune de Saint-Gilles, et qu’il a vraiment été très bien accueilli. Alors à charge de revanche et pour affirmer notre appartenance à ce territoire, on va porter le nom de Camargue au-delà de nos frontières", explique le colonel.
Cinq mois de préparation pour la mission
Composé de spécialistes de la maintenance, du transport, du soutien médical, des transmissions, d’informaticiens, de mécaniciens, etc. issus de plus de 50 sites ou unités différentes, le bataillon Camargue va évoluer sept jours sur sept - pas de dimanche en opération - sur un territoire grand comme deux fois et demie la France - dans un environnement particulièrement difficile. Il fait déjà 35° à Bamako mi-février et davantage encore dans l’est. L’immensité de ce pays quasiment désertique partout est telle que la durée moyenne d’un convoi, pour aller livrer d’un point A à un point B, explique le colonel, est de sept jours, en autarcie complète.
Cinq mois de préparation
Les spécialistes qui constituent le bataillon Camargue se sont préparés durant cinq mois à la mission qui les attend : coordination des équipes, conduite tout-terrain, dispositifs anti-mines, réparation des crevaisons de gros poids lourds en milieu hostile, connaissance du milieu humain et naturel, défense des convois...
Il ne resterait que des groupes terroristes traqués par l’armée malienne
Au plan militaire, la situation est jugée comme étant sous contrôle au Mali, où il ne resterait que des groupes terroristes traqués par l’armée malienne, et non par les militaires français eux-mêmes, leur mission consistant déjà depuis des mois à former et conseiller les forces maliennes, en partenariat avec des forces internationales, sous mandat de l’ONU.

http://www.midilibre.fr/2014/02/17/le-503e-regiment-du-train-rengage-au-mali,823329.php

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