Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mardi 28 février 2017
Les jeunes du Service militaire volontaire de Châlons récupèrent leurs calots
Châlons-en-Champagne
C’est un grand moment, fort en émotion que s’apprêtent à vivre les 106 jeunes du service militaire volontaire, incorporés le 16 janvier à la caserne Février. Arrivés à la fin de leur formation militaire initiale, ces jeunes hommes et femmes se verront remettre leurs calots vendredi, devant l’hôtel de ville.
Entourés de leurs familles et des personnalités civiles et militaires (le commandant Goerig, le député et maire Benoist Apparu), ils arriveront à pied et se mettront au garde à vous face aux lions avant d’être invités à un cocktail dans le grand salon.
L’expérience n’est pas terminée pour ces jeunes qui vont encore profiter de deux mois de formation militaire avant quatre mois de formation professionnelle.
lundi 27 février 2017
dimanche 26 février 2017
samedi 25 février 2017
vendredi 24 février 2017
jeudi 23 février 2017
Mali: l'armée française abat un groupe armé
L'armée française a tué les membres d'un groupe armé qui avait ouvert le feu sur elle dans le nord du Mali près de la frontière algérienne, a annoncé aujourd'hui le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger. L'opération de la force Barkhane a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi
Le groupe a "ouvert le feu sur les soldats français qui ont riposté," a ajouté Patrik Steiger en précisant que quatre "terroristes" avaient été tués. Les militaires français ont saisi "deux mitrailleuses lourdes, deux lance-roquettes, quatre fusils d'assaut Kalachnikov et un nombre de munitions qui se comptent en centaines", a-t-il ajouté.
» Lire aussi - L'opération militaire française «Barkhane» traque les groupes terroristes au nord du Mali
Les djihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l'intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, de l'Onu (Minusma) et de Barkhane, régulièrement visées par des attaques meurtrières.
La force Barkhane a tué ou capturé près de 150 "terroristes" au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs en 2016, selon l'état-major français. Elle compte environ 3 500 hommes dans cinq pays du Sahel, à savoir la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Le groupe a "ouvert le feu sur les soldats français qui ont riposté," a ajouté Patrik Steiger en précisant que quatre "terroristes" avaient été tués. Les militaires français ont saisi "deux mitrailleuses lourdes, deux lance-roquettes, quatre fusils d'assaut Kalachnikov et un nombre de munitions qui se comptent en centaines", a-t-il ajouté.
» Lire aussi - L'opération militaire française «Barkhane» traque les groupes terroristes au nord du Mali
Les djihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l'intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, de l'Onu (Minusma) et de Barkhane, régulièrement visées par des attaques meurtrières.
La force Barkhane a tué ou capturé près de 150 "terroristes" au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs en 2016, selon l'état-major français. Elle compte environ 3 500 hommes dans cinq pays du Sahel, à savoir la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
mercredi 22 février 2017
mardi 21 février 2017
lundi 20 février 2017
dimanche 19 février 2017
Colloque « Femmes militaires, et maintenant ? » du 8 mars 2017
Les femmes militaires sont désormais juridiquement intégrées, dans bon nombre d’armées occidentales, sans quasiment aucune restriction. La France dispose ainsi de l’une des armées les plus féminisées au monde. Néanmoins, en dépit des importants progrès accomplis ces quinze dernières années dans ce domaine par les armées françaises, des efforts doivent encore être consentis afin d’y renforcer la parité, notamment sur le plan de l’égalité professionnelle
Si pour beaucoup de femmes militaires, l'équité est avant tout assurée par le système des grades et des examens, la question qui se pose désormais est de savoir comment faire pour offrir à la majorité d’entre elles, et non pas seulement à quelques femmes symboles, une égalité effective en termes de parcours professionnel.
Les objectifs de ce colloque sont triples :
- Contribuer à la réflexion sur le sujet de la présence des femmes dans les armées ainsi que sur cette notion d’égalité professionnelle ;
- Mettre en avant les bonnes pratiques qui existent, que cela soit dans d’autres pays ou dans le privé, en ce qui concerne la promotion de cette égalité professionnelle ;
- Rappeler, dans un souci pédagogique constant nécessaire, ce que les femmes apportent aux armées.
Ce colloque sera organisé à l’amphi Des Vallières de l’école militaire le 8 mars 2017, pour la journée internationale des droits des femmes.
Programme de la journée
08h45 : accueil par Monsieur Jean-Baptiste JEANGENE VILMER, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM).08h50 : allocution d’ouverture par le général de brigade Christophe ABAD, sous-directeur études et politiques de la direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT).
09h15-10h45
1ère table ronde : point de situation sur l’intégration des femmes militaires dans les armées occidentales.
Modérateur : Mr Jean-Vincent Holeindre, directeur scientifique de l’IRSEM
- « Intégration des femmes dans les Forces armées canadiennes: réussites, défis et regard vers l'avenir » Dr Joelle Laplante, chercheuse canadienne.
- « Quelles places ont-elles trouvées ? Les mécanismes d'une féminisation par les marges : cas de l'armée de terre française », Dr Mathias Thura, chercheur associé à l’IRSEM.
- « Intégration complète des femmes dans les armées américaines : où en sommes-nous un an après ? », lieutenant-colonel (T) Arnaud Planiol, chercheur à l’IRSEM.
11h00-12h45
2ème table ronde : hommes/femmes : quelles complémentarités en opérations ?
Modérateur : Colonel Hervé Pierre, cabinet du chef d’état-major de l’armée de terre
Intervenants :
- « Femmes au combat : dimensions internationales », Chantal de Jonge Oudraat, présidente de l’organisation Women in International Security.
- « Les différences physiologiques homme-femme : quel impact sur l’aptitude physique au combat ? », Médecin en chef Nathalie Koulmann, chef du département environnements opérationnels, Institut de recherche biomédicale des armées.
- « Cerveau émotionnel, sensorialité et stress », Médecin en chef Marion Trousselard, chef de l'unité de neurophysiologie du stress, Institut de recherche biomédicale des armées.
- « Habitabilité des environnements opérationnels pour le personnel féminin », Mme Charlotte Poupon " (doctorante).
13h45-15h30
3ème table ronde : quels dispositifs mettre en œuvre pour donner à une majorité de femmes la possibilité de mener une carrière identique à celle d’un homme ?
Modératrice: Mme Elizabeth Kinne, Assistant Professor, American University of Paris
- « La convergence des genres. Pour une approche mixte de la féminisation des métiers », Mme Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique à l'Université de Reims Champagne-Ardenne et à Sciences Po.
- « Point sur les actions en cours visant à améliorer la parité au sein du ministère de la défense », Monsieur Pierre ARNAUD, chargé de mission, Direction des ressources humaines du ministère de la Défense (DRH-MD).
- Présentation de l’association « Femmes de la défense », Médecin en chef Chantal Roche, présidente de l’association.
- « Le leadership au féminin en entreprise », Mme Nathalie LEGRAND, Abeona coaching.
15h45-17h20
4ème table ronde : Grands témoins
Modératrice : Mme Emmanuelle Rioux, rédactrice en chef de la revue Inflexions
- Général de division Isabelle Guion de Meritens, commandant l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN).
- Colonel (US) Devon Blake, commandant la 66th Military Intelligence brigade installée à Wiesbaden, Allemagne.
- Lieutenant-colonel (TA) Catherine BUSCH, commandant le 2ème bataillon de l’École Spéciale Militaire de St Cyr.
- Médecin en Chef Julie-Anne Weber, Direction centrale du service de santé des armées.
17h20 : conclusion scientifique faite par Mr Claude WEBER, Maître de conférences en sociologie aux Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan.
17h45 : allocution de clôture par Mme Patricia ADAM, présidente de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale (sous réserve).
Inscription par courriel à : inscription.irsem@defense.gouv.fr
Clotûre des inscriptions le jeudi 02 mars 2017
samedi 18 février 2017
vendredi 17 février 2017
jeudi 16 février 2017
Aisne: hommage aux gendarmes morts en service
Ce jeudi matin, à la préfecture de l’Aisne comme partout dans le pays, on a rendu hommage aux gendarmes qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leurs missions.
2016 a été une année tragique pour les gendarmes : quatorze d’entre eux ont perdu la vie « en allant au bout de leur engagement, au bout de leur devoir, a souligné le ministre de l’Intérieur, dans un message qui a été relayé par le préfet Nicolas Basselier. Ils étaient de tous les coins de France, de métropole comme d’outre-mer. Ils avaient entre 18 et 55 ans. Chacune de leur histoire personnelle était singulière. Ils incarnaient la gendarmerie dans toute la richesse de ses spécialités : gendarmerie d’active ou de réserve ; brigade territoriale, fluviale ou motorisée, Psig ou antenne GIGN ; membre d’un peloton de gendarmerie de haute-montagne ou bien d’un détachement aérien de gendarmerie (…). Ils se sont sacrifiés pour leur pays. »
Major Hocine Rebiha, 41 ans, de la brigade fluviale de la gendarmerie de Noyon, le 20 février.
Major Sébastien Conard, 41 ans, de la brigade motorisée de Beaune, le 10 avril.
Lieutenant-colonel Jean-Christophe Royer, 49 ans, du détachement aérien de gendarmerie de Tarbes, le 20 mai.
Chef d’escadron Dominique Jamet, 48 ans, du détachement aérien de gendarmerie de Tarbes, le 20 mai.
Capitaine Christophe Cavailles, 45 ans, du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Pierrefitte-Nestalas, le 20 mai.
Capitaine Lionel Loussalez-Artetsn 43 ans, du peloton de gendarmerie de haute-montagne de Pierrefitte-Nestalas, le 20 mai.
Capitaine Alain Nicolas, 38 ans, de l’antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale d’Orange, le 21 mai.
Major Jean-Christophe Bochet, 38 ans, de la brigade motorisée de Modane, le 6 juillet.
Chef d’escadron Christian Rusig, 55 ans, de la brigade territoriale autonome de Tarascon-sur-Ariège, le 27 novembre.
Maréchal de logis-chef Florian Gustave, 25 ans, du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Méru, le 23 décembre.
Gendarme Yassaad Boumssimrat, 26 ans, du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Méru, le 23 décembre.
Gendarme Théo Delpierre, 18 ans, du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Méru, le 23 décembre.
Adjudant-chef Régis Kessler, 30 ans, de la brigade territorial autonome de Matoury, le 23 décembre.
Adjudant-chef de réserve Dominique Salvadé, 51 ans, du détachement de surveillance et d’intervention de la réserve de Besançon, le 30 décembre.
http://www.lunion.fr/16250/article/2017-02-16/aisne-hommage-aux-gendarmes-morts-en-service
mercredi 15 février 2017
Honneurs militaires à André Salvat, Compagnon de la Libération
Aujourd'hui il "serait qualifié de héros": les honneurs militaires ont été rendus ce mardi à Perpignan à André Salvat, Compagnon de Libération, le dernier à quitter le champ de bataille de Bir Hakeim, décédé jeudi à l'âge de 96 ans. "Son parcours suscite notre admiration et notre respect. Aujourd'hui André Salvat serait qualifié de héros tant il fit preuve de courage et de bravoure", a affirmé Ségolène Neuvile, Secrétaire d'État aux personnes handicapés au nom du gouvernement sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean de Perpignan à l'issue de l'office religieux,
Une section du 3e RPIMa de Carcassonne, les clairons de la 11e brigade parachutiste de Toulouse, de nombreux porte-drapeaux étaient présents à cette cérémonie militaire en l'honneur de ce colonel qui est une "référence pour tous les jeunes". "C'était un homme de conviction dont la jeunesse de l'engagement n'eut d'égal que la persistance du dévouement au service de la nation", a ajouté Mme Neuville.
Né à Prades (Pyrénées-Orientales), ce fils de modestes commerçants ne cherchait pas la gloire. "On se battait pour le drapeau, pour l'honneur de la France. Je n'ai rien fait d'autre que mon devoir", assurait-il en 2010 dans un entretien avec la Dépêche du Midi.
Lui qui n'avait pas entendu parler de l'appel du général de Gaulle s'est engagé avec une centaine d'hommes dans la première campagne de Libye, à l'issue de laquelle il sera décoré de la Croix de la Libération.
La bataille de Bir Hakeim a été un vrai calvaire. Salvat et sa section avaient été chargés de tenir l'une des trois entrées de Bir-Hakeim sous les bombardements des troupes germano-italiennes de Rommel. Dans le désert, les soldats étaient assoiffés. "Tellement qu'à la fin, on buvait l'eau des réservoirs des véhicules ! Toute la brigade est passée par là ! Quand le siège a commencé, les Anglais nous ont dit : +Tenez au moins 4 jours+. On a tenu 10 jours".
Il avait été parmi les derniers à quitter le champ de bataille. Il s'illustrera plus tard à de multiples reprises, notamment à la bataille d'El-Alamein, lors de la campagne d'Italie ou pendant le débarquement en Provence, le 15 août 1944. Compagnon de la Libération, le colonel Salvat était Grand Officier de la Légion d'Honneur et titulaire de la Croix de Guerre 39/45.
Aujourd'hui, ils sont encore treize Compagnons de la Libération en vie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
Une section du 3e RPIMa de Carcassonne, les clairons de la 11e brigade parachutiste de Toulouse, de nombreux porte-drapeaux étaient présents à cette cérémonie militaire en l'honneur de ce colonel qui est une "référence pour tous les jeunes". "C'était un homme de conviction dont la jeunesse de l'engagement n'eut d'égal que la persistance du dévouement au service de la nation", a ajouté Mme Neuville.
Né à Prades (Pyrénées-Orientales), ce fils de modestes commerçants ne cherchait pas la gloire. "On se battait pour le drapeau, pour l'honneur de la France. Je n'ai rien fait d'autre que mon devoir", assurait-il en 2010 dans un entretien avec la Dépêche du Midi.
Lui qui n'avait pas entendu parler de l'appel du général de Gaulle s'est engagé avec une centaine d'hommes dans la première campagne de Libye, à l'issue de laquelle il sera décoré de la Croix de la Libération.
La bataille de Bir Hakeim a été un vrai calvaire. Salvat et sa section avaient été chargés de tenir l'une des trois entrées de Bir-Hakeim sous les bombardements des troupes germano-italiennes de Rommel. Dans le désert, les soldats étaient assoiffés. "Tellement qu'à la fin, on buvait l'eau des réservoirs des véhicules ! Toute la brigade est passée par là ! Quand le siège a commencé, les Anglais nous ont dit : +Tenez au moins 4 jours+. On a tenu 10 jours".
Il avait été parmi les derniers à quitter le champ de bataille. Il s'illustrera plus tard à de multiples reprises, notamment à la bataille d'El-Alamein, lors de la campagne d'Italie ou pendant le débarquement en Provence, le 15 août 1944. Compagnon de la Libération, le colonel Salvat était Grand Officier de la Légion d'Honneur et titulaire de la Croix de Guerre 39/45.
Aujourd'hui, ils sont encore treize Compagnons de la Libération en vie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
mardi 14 février 2017
lundi 13 février 2017
dimanche 12 février 2017
samedi 11 février 2017
"Les gaillards de 2016" - clip officiel du 35° RI
Mon régiment ! tous gaillards !!! 4 ans avec eux !!! c'était mon premier régiment ! ma première affectation !
vendredi 10 février 2017
L'arrêt du Charles-de-Gaulle relance le débat sur un second porte-avions
Immobilisé à Toulon pour de lourds travaux d'entretien, le Charles-de-Gaulle est inopérant pour un an et demi. Le débat sur la construction d'un second porte-avions est relancé.
À chaque élection présidentielle le sujet revient sur la scène politique : faut-il que la France construise un second porte-avions ? Cette année le sujet prend d'autant plus d'ampleur que le Charles-de-Gaulle est entré dans la rade de Toulon pour y subir dix-huit mois de travaux d'entretien et de rénovation. Un chantier titanesque, hors du commun qui revient au groupe de construction navale DCNS et la marine nationale.
Mais voilà, pendant ce temps la marine nationale perd son fleuron alors que la France a intensifié ses frappes contre l'État islamique en Irak et en Syrie. Dès sa construction en 1986, la question d'une doublure du Charles-de-Gaulle s'était posée. Comme en leur temps le Foch et le Clémenceau assuraient la permanence à la mer de la capacité de projection de puissance de la France.
Face à cette évidence tactique et stratégique, en 2006 est signé un accord de coopération avec la Grande-Bretagne. Il prévoyait la construction commune de trois porte-avions dont un pour la France. Projet finalement abandonné. Avant son départ de l'Élysée en 2007, Jacques Chirac plaidait pour en construire un 100 % français. Las, ses successeurs ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande n'ont donné suite.
Difficile il est vrai en ces temps de disette budgétaire, de relancer cette idée et dégager les crédits nécessaires. Il en coûterait entre trois et quatre milliards. Seule Marine Le Pen souscrit à cette option alors que François Fillon préfère, lui, lancer les études pour le successeur du Charles-de-Gaulle. Benoît Hamon durant le débat des primaires n'a pas su chiffrer le coût d'un tel investissement alors que Manuel Valls avançait le chiffre exact : quatre milliards. Quel qu'il soit le prochain locataire de l'Élysée ne pourra pas se défausser de la question. La Chine en construit en série afin d'asseoir son autorité en mer de Chine mais aussi dans toute l'Océanie, la Russie y réfléchit car le porte-avions est un outil de souveraineté fort et surtout un véritable levier pour l'expansionnisme. Les USA en détiennent onze à eux-seuls.
http://www.ladepeche.fr/actu/france/defense-armee/
Mais voilà, pendant ce temps la marine nationale perd son fleuron alors que la France a intensifié ses frappes contre l'État islamique en Irak et en Syrie. Dès sa construction en 1986, la question d'une doublure du Charles-de-Gaulle s'était posée. Comme en leur temps le Foch et le Clémenceau assuraient la permanence à la mer de la capacité de projection de puissance de la France.
Face à cette évidence tactique et stratégique, en 2006 est signé un accord de coopération avec la Grande-Bretagne. Il prévoyait la construction commune de trois porte-avions dont un pour la France. Projet finalement abandonné. Avant son départ de l'Élysée en 2007, Jacques Chirac plaidait pour en construire un 100 % français. Las, ses successeurs ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande n'ont donné suite.
Difficile il est vrai en ces temps de disette budgétaire, de relancer cette idée et dégager les crédits nécessaires. Il en coûterait entre trois et quatre milliards. Seule Marine Le Pen souscrit à cette option alors que François Fillon préfère, lui, lancer les études pour le successeur du Charles-de-Gaulle. Benoît Hamon durant le débat des primaires n'a pas su chiffrer le coût d'un tel investissement alors que Manuel Valls avançait le chiffre exact : quatre milliards. Quel qu'il soit le prochain locataire de l'Élysée ne pourra pas se défausser de la question. La Chine en construit en série afin d'asseoir son autorité en mer de Chine mais aussi dans toute l'Océanie, la Russie y réfléchit car le porte-avions est un outil de souveraineté fort et surtout un véritable levier pour l'expansionnisme. Les USA en détiennent onze à eux-seuls.
Tenir jusqu'en 2041
Cette cure de jouvence du Charles-de-Gaulle va coûter 1,3 milliard d'euros au budget de la défense. Car au-delà des travaux du changement des deux cœurs nucléaires et de l'entretien classique s'ajoute une profonde modernisation à mi-vie du Charles-de-Gaulle notamment une rénovation complète du système de combat (radars de veille aérienne, communications…). Des modifications permettront aussi de passer au tout Rafale avec le retrait du service du Super Étendard. Objectif : faire durer le bâtiment jusqu'en 2041.http://www.ladepeche.fr/actu/france/defense-armee/
jeudi 9 février 2017
mercredi 8 février 2017
mardi 7 février 2017
lundi 6 février 2017
dimanche 5 février 2017
samedi 4 février 2017
vendredi 3 février 2017
jeudi 2 février 2017
mercredi 1 février 2017
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