mercredi 25 février 2015

Legion Etrangère Recrutement 2015

Irak: Les Rafale du Charles de Gaulle ont largué leurs premières bombes

Les chasseurs du Charles de Gaulle ont largué mercredi leurs premières bombes, deux jours après le début de l'engagement du porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak, a constaté un photographe de l'AFP.
Deux des quatre Rafale qui avaient décollé le matin du bâtiment, au nord du Golfe, sont revenus sans aucune bombe ou avec seulement la moitié de leur emport initial. Ils étaient partis avec quatre bombes chacun, à guidage laser ou GPS
http://www.20minutes.fr/societe/1549335-20150225-irak-rafale-charles-gaulle-largue-premieres-bombes

Vente de Rafale à l'Inde : "les discussions se poursuivent"

Les négociations sur le méga-contrat de vente de 126 Rafale à l’Inde «se poursuivent», a déclaré en Conseil des ministres le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, cité par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
«Les discussions se poursuivent. Il n’y a pas d’autre information à donner», a-t-il déclaré en citant les propos de M. Le Foll.

Deux semaines après la signature d'un contrat pour la vente de 24 avions à l'Egypte, c'est l'Inde qui se porterait acquéreur du même nombre d'avions.
Plus grand journal en langue anglaise d'Inde, le «Times of India» cite des sources au sein du ministère indien de la Défense. Le «Times of India» rappelle que New Delhi a besoin de 126 avions de combat. En signant un contrat pour seulement 24 appareils, le journal estime que cela permettrait à l'armée indienne de tâter le terrain sur la conformité de l'avion français avec ses besoins.

http://www.dna.fr/actualite/2015/02/25/l-inde-aurait-signe-pour-l-achat-de-24-rafale

L’ALAT présente les JAC 2015 à l’école Varoise

Présidées par le général de division Olivier de la Motte, commandant l’ALAT, et en présence de toutes les autorités de l’arme et du personnel en temps de commandement et de responsabilité au sein des unités ALAT, ces journées ont permis de dresser un bilan de l’année 2014 et d’évoquer les défis à venir. Arme de l’engagement et de l’innovation, l’ALAT s’est admirablement illustrée sur tous les théâtres d’opérations et a mené avec succès en 2014 la projection du Caïman, du Tigre, du Cougar rénové et du SIT ALAT sur Gazelle Viviane (système d’information terminal). Ces réussites sont l’œuvre d’une synergie efficace entre toutes les unités ALAT. Le général de la Motte a particulièrement salué l’efficacité et la détermination du personnel qui reste motivé, professionnel et enthousiaste. Chaque maillon est important et fait la force de cette jeune arme. Cette année, les JAC ont été sans nul doute rehaussées par l’intervention du major général de l’armée de Terre. Il a souhaité s’exprimer devant la communauté ALAT pour évoquer le projet d’avenir de l’armée de Terre, au sein duquel l’aérocombat tiendra une place importante.
D’autres défis attentent les aérocombattants pour l’année à venir : le maintien voire l’augmentation des engagements en opérations qui nécessite un effort particulier en termes de maintenance aéronautique et une autre bataille, cette fois-ci sur le volet du recrutement, afin de garantir une continuité dans l’emploi de l’ALAT. 2015 sera sans nul doute l’année des changements afin d’accompagner et d’inscrire pleinement cette composante aéroterrestre dans le format d’avenir de l’armée de Terre.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/l-alat-presente-les-jac-2015-a-l-ecole-varoise

mardi 24 février 2015

Déploiement Arromanches : le groupe aéronaval entre dans l’opération Chammal

Le 23 février 2015, le groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle est officiellement engagé dans l’opération Chammal en Irak, pour lutter contre le groupe terroriste Daech.
Déployé dans le cadre de la mission Arromanches, planifié de longue date, le groupe aéronaval vient de recevoir l’ordre de renforcer les composantes françaises déjà engagées dans l’opération Chammal.
Cet engagement opérationnel en Irak marque la détermination de la France à prendre toute sa part dans la lutte contre Daech. Seul pays avec les Etats-Unis à mettre en œuvre un groupe aéronaval dans cette guerre contre le terrorisme, la France apporte un renfort à la coalition, comme le souligne le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian : « Déployer le groupe aéronaval français n’est jamais anodin. C’est ici un signal politique fort, qui vient conforter la détermination de la France à vaincre cette barbarie que représente Daech. »
Le 23 février, à l’occasion d’un déplacement à bord du Charles de Gaulle, le ministre de la Défense a en effet annoncé en personne aux 2 600 marins de la Task Force 473 leur ralliement à l’opération Chammal. Dans la continuité du déploiement Bois Belleau effectué en 2014, le GAN sera ainsi intégré au sein de la Task Force 50 américaine, pour constituer aux côtés du porte-avions USS Carl Vinsonune « carrier battle force » unique.
Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise dorénavant 3 200 militaires Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafaleet six Mirage 2000D), d’un avion ravitailleur C-135 FR, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, et du groupe aéronaval1.
1Le GAN est constitué d’un état-major embarqué, du porte-avions Charles de Gaulle, du groupe aérien embarqué (12 Rafale Marine, 9 Super Étendard Modernisés et 1 Hawkeye), de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, de la frégate anti-sous-marine britannique HMS Kent, du pétrolier ravitailleur Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque agissant en précurseur.

Le ministre français de la Défense discute du Rafale en Inde

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian devait rencontrer mardi à New Delhi son homologue indien pour tenter de relancer les négociations sur le méga-contrat de vente de 126 Rafale à l'Inde. Une semaine après avoir conclu avec l'Egypte le premier contrat à l'exportation de l'avion de combat de Dassault, Jean-Yves Le Drian devait essayer de convaincre New Delhi de conclure des négociations entamées il y a trois ans mais qui semblent marquer le pas.
Le ministre français doit s'entretenir avec Manohar Parrikar de «la situation internationale» et de «questions d'ordre industriel», d'après le ministère français de la Défense. Il ne fait guère de doute que le Rafale devrait figurer en bonne place au menu des discussions. Cette brève visite du ministre de la Défense survient deux mois avant le voyage prévu en France du Premier ministre indien Narendra Modi.

Les avions de chasse russe Sukhoi comme autre option

Le gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir en mai, souffle le chaud et le froid sur l'avancée de ces discussions complexes portant sur l'achat de 18 appareils fabriqués en France et 108 autres en Inde sous la conduite du groupe public HAL.
Le ministre indien de la Défense, qui assurait en décembre vouloir résoudre «de manière accélérée» les points de blocage, a évoqué pour la première fois fin 2014 l'éventualité d'un échec en assurant que le recours aux avions de chasse russe Sukhoi était une option. Manohar Parrikar a en outre repoussé la perspective d'une conclusion rapide des discussions en déclarant vouloir attendre un nouveau rapport sur les coûts du Rafale
http://www.20minutes.fr/economie/1547807-20150224-ministre-francais-defense-discute-rafale-inde

Le porte-avions Charles-de-Gaulle s'engage contre l'Etat islamique

[Intégrale] Opération Sentinelle, les militaires sur le pied de guerre (JDef)

lundi 23 février 2015

La France engage le Charles-de-Gaulle contre l'Etat Islamique en Irak

Teaser] Opération Sentinelle, les militaires sur le pied de guerre (JDef)

La France engage le Charles de Gaulle contre Daech en Irak

La France a engagé lundi son porte-avions Charles de Gaulle dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak

Le Charle de Gaulle entre officiellement en guerre. La France a décidé lundi d'engager son porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak. "L'intégration du Charles de Gaulle dans l'opération (française) Chammal (en Irak) débute ce matin", a déclaré à l'AFP un membre de l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui a rejoint à bord d'un hélicoptère le porte-avions. La France est engagée dans cette opération depuis près de cinq mois.
Un arsenal renforcé

Cette initiative permet de renforcer, avec douze Rafale supplémentaires, l'arsenal de la France dans la région, qui se compose déjà de neuf Rafale, de six Mirage, d'un avion de patrouille maritime explique Le Parisien. Les avions de combat seront par ailleurs plus proches de leurs cibles en Irak : les premiers avions de chasse Rafale ont décollé en début de matinée du Charles de Gaulle, qui croise à 120 milles nautiques (200 kilomètres) au nord de Bahreïn dans le Golfe, en direction de l'Irak. Ils devaient rejoindre leurs objectifs en une heure et demi de vol environ, soit deux fois moins que depuis la base d'Al-Dhafra, aux Emirats arabes unis, qui est utilisée par l'armée de l'air française.

Le Charles de Gaulle, parti le 13 janvier de Toulon (sud de la France) pour une mission d'environ cinq mois, sera engagé pendant plusieurs semaines dans le Golfe, au côté du porte-avions USS Carl Vinson, dans le cadre de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Il poursuivra ensuite sa route vers l'Inde où il se murmure qu'un contrat portant sur la vente de 126 avions de chasse pourrait être conclu.
 

Assaut du GIGN contre les frères KOUACHI à Dammartin-en-Goële


dimanche 22 février 2015

Le Charles de Gaulle en manoeuvres dans le Golfe persique

Les chiens du GIGN

Décès de la résistante Paulette Kriegel

Paulette Kriegel, veuve du grand résistant Maurice Kriegel-Valrimont, qui s'était elle-même illustrée dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, s'est éteinte samedi à Paris à presque 100 ans, a-t-on appris dimanche auprès de sa famille.

Sous l'Occupation, Paulette Kriegel avait accompagné son mari à Lyon où tous deux s'étaient engagés dans la Résistance. "Elle avait organisé avec Lucie Aubrac l'évasion des dirigeants de la Résistance emprisonnés à Lyon par Klaus Barbie", a rappelé à l'AFP sa fille, la philosophe Blandine Kriegel.

Maurice Kriegel, qui avait pris le pseudonyme de Valrimont, avait participé en mars 1942 à l'organisation de la branche armée du mouvement Libération-Sud, fondé par Emmanuel d'Astier de la Vigerie. Arrêté en mars 1943 avec Raymond Aubrac et Serge Ravanel, il était parvenu à s'évader quelques semaines plus tard.

Lors des combats de la Libération à Paris, Maurice Kriegel avait reçu le 25 août 1944, aux côtés du général Leclerc et du colonel Henri Rol-Tanguy, la reddition du général allemand Dietrich von Choltitz. Maurice Kriegel-Valrimont est décédé en 2006. En 2012, âgée de 97 ans, Paulette Kriegel avait été agressée par un voleur alors qu'elle se trouvait à proximité d'un square qui porte le nom de son mari, le "square Maurice Kriegel-Valrimont", dans le 18e arrondissement de la capitale

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/22/97001-20150222FILWWW00055-deces-de-la-resistante-paulette-kriegel.php

Mission SAR avec l’EH «Solenzara

Legion Etrangère 2015

jeudi 19 février 2015

Catapultages à bord du porte-avions Charles de Gaulle

Le Charles de Gaulle dans le golfe persique

Le porte-avions français Charles de Gaulle a franchi le détroit d'Ormuz le 15 février et navigue désormais dans le golfe arabo-persique, où il pourrait théoriquement être mobilisé pour des opérations en Irak contre l'Etat islamique, indique aujourd'hui l'état-major des armées françaises.

Les quelque 2 600 marins de la Task Force 473 - le groupe aéronaval français constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle -, opéreront "prochainement au sein de la Task Force 50, aux côtés du groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions Carl Vinson", peut-on lire dans un communiqué.

Lors de son appareillage en janvier de la base navale de Toulon, l'état-major avait indiqué que le groupe aéronaval français était "à tout moment en mesure d'adapter et modifier son programme en fonction des évolutions de la crise au Levant et des besoins de la coalition pour répondre rapidement aux décisions des autorités politiques".

Le Charles de Gaulle, qui a pour destination finale l'océan Indien, est accompagné de douze avions de combat Rafale, neuf Super-Etendards modernisés, un avion de guet Hawkeye et quatre hélicoptères. Il a également à ses côtés la frégate de défense antiaérienne Chevalier Paul, un sous-marin nucléaire d'attaque et un pétrolier ravitailleur.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/19/97001-20150219FILWWW00187-le-charles-de-gaulle-dans-le-golfe-persique.php

Portrait d'un tireur embarqué

L’état-major non permanent franco-italien

Les blessés en stage de secourisme

mardi 17 février 2015

Mieux gérer sa fatigue en situation opérationnelle

En honorant ses morts, la gendarmerie corrige un oubli

Chaque année, la gendarmerie honore ses morts lors d’une cérémonie qui se déroule dans toutes les unités le 16 février. À Charleville-Mézières, elle a réuni les femmes et les hommes du groupement de gendarmerie des Ardennes, commandé par le colonel Christian Fillon, devant la stèle du quartier Dubois-Crancé. Cette cérémonie a permis de réparer un oubli de la guerre d’Algérie. « Si le nom de l’adjudant Jeannot Mauffrey est bien inscrit sur le monument aux morts des combats d’Algérie, Tunisie et Maroc, au square du 91e-RI à Mézières, il ne l’était pas sur la stèle en hommage aux morts de la gendarmerie », a expliqué le colonel Jean-Pierre Virolet, premier président national adjoint et président départemental de l’Union nationale des personnels en retraite de la gendarmerie (UNPRG). Grâce au Souvenir français et à l’UNPRG, qui ont financé l’opération, l’oubli est réparé.

Mort dans des combats de rue contre l’OAS

L’adjudant Jeannot Mauffrey était né le 2 novembre 1927 en Haute-Saône. Entré en gendarmerie en 1948, il est nommé à Charleville-Mézières, à la caserne Dubois-Crancé en septembre 1961. Son épouse est alors institutrice à l’école maternelle de la Bosse d’Étion. Il part en Algérie le 12 mars 1962, comme moniteur d’éducation physique et adjoint au commandant de peloton de gendarmerie mobile. Il est tué par balles le 23 mars 1962 au cours de combats de rue opposant l’OAS aux forces de l’ordre à Alger. Le 24 mars 1962, le journal L’Ardennais relatait cet événement qui avait consterné non seulement les familles de gendarmes de la caserne, mais aussi les personnalités locales et la population de Charleville.
Jean-Pierre Virolet avait fait part au colonel Fillon, dès son arrivée dans les Ardennes, de l’intention de l’UNPRG de mener les démarches nécessaires pour procéder à cette inscription. Avec le soutien de Claude Duchatelet et Nicolas Gérard, les présidents de secteurs du Souvenir français, c’est désormais chose faite.
http://www.lunion.com/region/en-honorant-ses-morts-la-gendarmerie-corrige-un-oubli-ia3b25n492332

Les élèves de l’IDRAC à l’armée

Rétrospective 2014 : Les équipements

dimanche 15 février 2015

Pierre Ernault, un des derniers survivants du commando Kieffer, est mort

hebergement d'image Pierre Ernault, un des derniers survivants du commando Kieffer, seule unité française à avoir débarqué sur les plages normandes le 6 juin 1944, est décédé vendredi à l'âge de 93 ans, dans le Finistère, selon un avis d'obsèque publié dans la presse régionale.
Pierre Ernault était né le 29 octobre 1921, au Mans. Il résidait depuis quelques années dans une maison de retraite, à Ploudalmézeau, au nord de Brest, en compagnie de sa femme. Il s'était engagé dans la Marine Nationale après les accords de Münich de 1938, mais décida dès juin 1940 «de rejoindre par tous les moyens le général de Gaulle», comme il l'avait relaté auprès de son biographe, Hervé Farrant, interrogé ce dimanche par l'AFP.

«Il voulait se battre»

C'est début 1943, alors qu'il est embarqué à bord du Richelieu, amarré à New York, qu'il signe un engagement provisoire dans les Forces Navales Françaises Libres. Ayant rejoint la Grande-Bretagne en 1943, il doit embarquer sur une corvette alors en construction. «Il s'est rebiffé, il voulait se battre, et ça a plu à Kieffer», a raconté à l'AFP Hervé Farrant.
En juin 1944, Pierre Ernault, quartier-maître canonnier selon Hervé Farrant, fut l'un des 177 jeunes volontaires à débarquer sur la plage de Colleville, en Normandie, sous les ordres du commandant Philippe Kieffer. Pierre Ernault avait été promu officier de l'ordre de la Légion d'honneur l'an dernier. Il sera inhumé lundi, à Ploudalmézeau.
http://www.20minutes.fr/societe/1541363-20150215-pierre-ernault-derniers-survivants-commando-kieffer-mort

Rétrospective 2014 : Les opérations extérieures

Entrainement combat

Rétrospective 2014 : Le territoire national

Les réservistes dans l’opération SENTINELLE

samedi 14 février 2015

FAA : la frégate Ventôse intercepte un Go Fast

Après le crash, opération survie dans la neige pour les équipages de l'Armée de l'Air

Entre deux petits sapins, ils ont tendu une suspente et y ont accroché leurs vêtements les plus chauds loin de l'humidité, leur blouson de vol et la doudoune du paquetage de survie avec lequel ils se sont éjectés. Rester au sec. L'obsession. Maintenant, ils achèvent le recyclage de leurs deux parachutes. «Leur toile nous a permis de faire la couverture pour l'abri, deux “duvets” et de nous signaler aux secours», résume le lieutenant Guillaume, qui se destine à la chasse comme son collègue Alexandre. D'un coup d'œil expert, le capitaine Frédéric jauge leur campement.
Le petit dôme doré bricolé avec la couverture de survie pour être vu du ciel est en place à côté du “V” indiquant qu'il n'y a pas de blessé. Le toit improvisé sur l'alcôve creusée dans la neige est bien tendu au-dessus des canots de sauvetage qui feront “matelas”. Bien.

Longue nuit glaciale

«Mais vous n'avez pas protégé vos chaussures et elles sont mouillées», leur fait remarquer l'officier commando du Centre de formation à la survie et au sauvetage. «En fait, pour économiser les chaussettes, on a mis les surbottes à la place, dans la chaussure», se justifie Alexandre. «Ok, pourquoi pas ? On verra le résultat demain», leur consent l'adjudant-chef Stéphane, patron du Centre Montagne Air, de Barèges. Demain… une éternité désormais comme les minutes vont s'allonger en heures interminables dans la nuit glaciale.
Le scénario ? Invariable pour tous les navigants de l'Armée de l'Air, lorsqu'ils arrivent à Barèges pour ces quatre jours de stage obligatoires “survie temps froid”. Heureusement indemnes après le crash, ils n'en sont pas moins perdus dans la neige en haute montagne. «Ils vont donc passer la nuit dehors avec des températures négatives. Nous sommes là pour leur apprendre à résister au stress et au froid jusqu'à l'arrivée des secours», précise le capitaine Frédéric.
Et tout sauf des vacances façon scoutisme hivernal, tandis qu'en simple combinaison de vol dans la poudreuse à l'écart des pistes ils s'activent par groupe de deux ou trois pour finir le campement avant l'obscurité. Campement qu'ils ont pris soin d'installer en fonction des règles de sécurité que leur a appris Henri, le guide de haute montagne, rapport aux couloirs d'avalanche, aux vents de pente…
Plus loin ? Ceux du transport ont adopté la technique du “quinzy”. Un énorme tas de neige tassée où ils ont creusé un igloo pour trois. Trouvé dans le paquetage de survie avec les rations, le couteau suisse leur a permis de tailler du bois.
«Mais faire du feu sur neige, c'est aussi un art», rappelle Stéphane. Un trou profond. Une couche de branches. Une de neige. Alternativement jusqu'à la surface. De l'écorce de bouleau et du lichen pour étoupe… «Je n'appréhende ni le froid ni la nuit, juste un peu que ça nous tombe sur la tête», sourit le caporal chargé du foyer. «Non, pas d'appréhension, grâce aux TOP (voir encadré), on est bien préparés», reprend l'aspirant Yann, pilote.
Alors, bonne nuit ? «Courte nuit, sommeil fragmenté», concède au matin le lieutenant Romain, pilote de transport, le réveil ayant sonné à 6 heures pour tout démonter et rendre l'endroit tel que trouvé. «Plus que le froid, c'est plutôt le manque de ventilation et la condensation qui m'a posé problème», observe-t-il. Yeux cernés, d'autres ont bien senti le froid s'insinuer jusqu'aux os. Et pour l'un des deux lieutenants, les pieds mouillés ont été durs à gérer. Mais un seul aviateur a eu un «coup de mou». «J'ai dû dormir un quart d'heure. Et tout à l'heure, j'ai été pris de nausées, frissons, vomissements avec mal de tête», résume le caporal Thierry. Diagnostic ? «Pas assez bu durant la nuit». «Boire avant d'avoir soif, essentiel. Maintenant, comme tous, il a mesuré qu'en montagne, une situation se dégrade très vite. Il ne refera pas l'erreur», conclut Stéphane.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/14/2049440-apres-crash-operation-survie-neige-equipages-armee-air.html

VBCI à Nîmes : Premiers tirs


vendredi 13 février 2015

Felin_VBCI du 1 RTir

La gendarmerie rend hommage à ses morts, lundi

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51). Le préfet de région Champagne-Ardenne et du département de la Marne, Pierre Dartout, fera le déplacement jusqu’à la caserne du sous-lieutenant Charlot, lundi matin, à Châlons-en-Champagne, pour rendre hommage aux militaires de la gendarmerie décédés, en 2014, dans l’accomplissement de leur devoir. À cette occasion, les gendarmes champardenais se réuniront solennellement à ses côtés.
Après la levée des couleurs et l’arrivée des autorités, Pierre Dartout fera lecture du message du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en hommage aux morts.
Cette journée nationale d’hommage aux militaires de la gendarmerie décédés dans l’accomplissement de leur devoir a lieu tous les ans depuis 1993, année de sa création par le ministre de la Défense. Elle a été fixée, chaque année, au 16 février, jour anniversaire de la date de promulgation de la loi de 1791 portant création de la gendarmerie nationale
http://www.lunion.com/region/la-gendarmerie-rend-hommage-a-ses-morts-lundi-ia18b0n490170

[Teaser] Opération Sentinelle, les militaires sur le pied de guerre (JDef)


jeudi 12 février 2015

La France officialisera lundi la vente de 24 avions Rafale à l'Eglypte

Selon une information du Monde publiée ce jeudi, l’accord de vente de 24 avions Rafale, d’une frégate multimission FREEM et de missiles courte et moyenne portée MBDA par la France à l'Egypte a été paraphé. Le total de cette transaction atteint plus de 5 milliards d’euros.

Signature officielle lundi 16 février au Caire

Selon Le Monde, seule la dernière page du document, «qui détaille les modalités de cet accord, doit encore faire l’objet d’une dernière double signature officielle».  Il s'agira de celle du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et de celle d’un représentant de l’Etat français, «qui pourrait être le président de la République, François Hollande, lui-même, ou du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian», note le quotidien. Cette officialisation est prévue lundi 16 février dans la capitale égyptienne.
Après l'échec de nombreux contrats - notamment en Inde et en Suisse - ces quinze dernières années -  l'Egypte deviendra ainsi le premier client  à l'exportation de cet avion de chasse lancé au milieu des années 1980.
Selon les informations de RTL, «les 24 avions Rafale vendus à l'Egypte par Dassault seront tous fabriqués en France».
>> Vente du Rafale à l'étranger: «Nous sommes proches de réussir»
http://www.20minutes.fr/economie/1539583-20150212-france-va-vendre-egypte-24-rafale

La Réserve citoyenne cyberdéfense, un réseau d’experts engagés

Visite du gouverneur militaire de Lyon à Vigipirate

Vigipirate: les Français se mobilisent pour chouchouter leurs soldats

REPORTAGE - Des riverains, parents et enfants offrent spontanément boissons chaudes, gâteaux et autres victuailles pour remercier les militaires chargés de surveiller les sites sensibles. Une association a même décidé de lancer une opération nationale de solidarité envers les soldats engagés dans le plan Vigipirate.
«Comment ça va ce matin? Je vous rapporte un café? Un croissant?». Depuis quelques semaines, les gestes de sympathie se multiplient envers les 10.500 militaires déployés depuis la mi-janvier dans le cadre du plan Vigipirate. Spontanément, des voisins, des parents et des enfants viennent offrir cafés, petits-déjeuners et gâteaux aux soldats qui protègent près de 830 sites, dits «sensibles», depuis les attentats meurtriers de Charlie Hebdo.
Pour encourager cet élan de solidarité, l'association «Voisins solidaires» a lancé fin janvier une «opération sentinelle - merci à nos soldats» pour sensibiliser davantage les Français et les inviter à faire un geste. Après une première distribution d'affiches dans les quartiers parisiens, «on s'est rendu compte que les habitants jouaient le jeu et se mobilisaient pour leur apporter des crêpes, des bonbons ou des boissons chaudes», se réjouit Atanase Perifan, président de l'association. «Après tout, ce sont nos nouveaux voisins pour un petit bout de temps, c'est donc l'occasion de sympathiser», commente le responsable associatif qui compte étendre cette expérience réussie au reste de la France, via ses 110.000 réseaux de voisins solidaires et les 1100 mairies et bailleurs sociaux partenaires de l'association.

Croissant, pizza et café

Dans les synagogues et les écoles juives, l'hospitalité est aussi de mise. Comme dans ce lycée privé juif au nord de Paris, où on a fait en sorte que les militaires soient bien accueillis. «Ils mangent à la cantine avec les enfants et on leur a mis à disposition une salle pour qu'ils puissent mettre leurs affaires et qu'ils puissent se reposer», raconte cette secrétaire. «Pour nous, c'est une façon de les remercier. Ils protègent nos enfants, et ça, c'est sacré».
Dans une synagogue de l'Ouest parisien, on a également mis les petits plats dans les grands. Ici, les militaires dorment et mangent sur place, en contact avec les 200 fidèles qui fréquentent la synagogue. Une grande pièce de 60 m² a été mise à leur disposition, avec cuisine, salles de bain et tous les jours, le traiteur du coin leur apporte un plat chaud. «Et samedi soir, c'est pizza», s'amuse le jeune rabbin, pour qui, la présence des militaires est un immense soulagement. «Je pense que s'ils n'avaient pas été là, les synagogues auraient été désertées», confie-t-il. Conscient que ce dispositif inédit reste toutefois temporaire, il espère qu'une solution pérenne sera trouvée à long terme. «Il faudrait que nous puissions avoir une protection systématique», plaide le jeune homme.

«Des gens vous remercient, c'est quand même improbable!»

Au même momant, Linda, une habitante du quartier est arrivée devant la synagogue. Comme chaque matin, elle est venue saluer les militaires. «Au début, je n'osais pas vous proposer à manger, j'avais peur que ce soit interdit», explique-t-elle au lieutenant David, un grand brun aux épaules larges. «Mais demain, promis, je vous ramène des pâtisseries portugaises», lance la petite dame de 67 ans. Quelques minutes plus tard, c'est au tour de Michel, commerçant dans le quartier. «Bon, ça va? Pas trop eu froid cette nuit?», demande-t-il en leur tendant un café.
Pour les soldats en kaki, tous ces gestes de solidarité sont une réelle surprise. «On ne s'attendait pas à ce que les gens soient aussi accueillants, c'est vraiment touchant», confie le caporal chef Terii. A côté, le lieutenant David dit n'avoir jamais vu ça. «Des gens s'arrêtent, vous disent bonjour et vous remercient, c'est quand même improbable!», s'exclame-t-il. «Après, il y a eu quelques réactions négatives», concède le caporal chef Terii. «Mais ça reste marginal par rapport à tout ce qu'on reçoit de positif». Depuis le déploiement des militaires début janvier, quelque 300 incidents (insultes, présences suspectes, etc.) ont été recensés en Île-de-France.

Une véritable organisation via les réseaux sociaux

La mobilisation passe aussi par Internet. Via les réseaux sociaux, des mamans s'organisent et se passent le mot pour que leurs vaillants soldats soient toujours bien nourris. C'est notamment le cas de Deborah*, qui est inscrite sur plusieurs groupes Facebook. «Je participe à des conversations pour savoir quelle maman ramène quelle recette et quel jour», explique-t-elle. «On s'envoie aussi des SMS pour se tenir au courant. Cela nous permet de nous relayer pour qu'ils aient toujours à manger». Si les militaires sont ravis de cet accueil, certains tentent de lever le pied, pour éviter de prendre du poids. «Tous les jours, on vient les voir et on leur dit ‘Allez, c'est juste un petit morceau de gâteau, vous n'allez pas le refuser!' Et A la fin de la journée, ils n'en peuvent plus», s'amuse Sarah*, une autre maman d'une cinquantaine d'années. Pour le colonel Brulon, porte-parole de l'opération sentinelle en Île-de-France, ces attentions sont largement méritées. «Les gardes de sites sont assez difficiles, donc je pense qu'ils dépensent sans problème tous les calories ingurgitées», plaisante l'officier.

«Il y a un réel enrichissement mutuel exceptionnel»

Comment expliquer cet engouement autour des militaires? «Les Français ont toujours été fiers de leur armée mais depuis le début de l'année, ils mesurent d'autant plus l'engagement et le dévouement de leurs soldats», avance le colonel Brulon. «Ils sont là debout toute la journée, dans le froid, pour protéger nos enfants. C'est la moindre des choses que nous les nourrissions», répond une autre maman. Au fil des semaines, des liens complices se sont tissés entre les soldats, les fidèles et les familles. «On pensait qu'on ne se parlerait pas mais en fait, un vrai dialogue s'est installé avec eux et je les trouve vachement sympa», rapporte Sarah. «Ils nous posent énormément de questions sur notre culte, notre manière de vivre la religion, c'est un vrai échange finalement». En résumé, «les militaires sont pour la plupart en train de découvrir une communauté et inversement», observe Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France. «Il y a un réel enrichissement mutuel qu'on aurait jamais imaginé».
* Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/11/01016-20150211ARTFIG00265-vigipirate-les-francais-se-mobilisent-pour-chouchouter-leurs-soldats.php

mercredi 11 février 2015

Quand l'armée française se préoccupe d'un rapace en danger

Le gypaète barbu, une espèce emblématique des milieux montagnards est menacée d’extinction. L’armée française va s’engager jeudi à ne plus survoler, sauf cas de force majeure, ses zones de nidification.
L’armée française va s’engager jeudi à ne plus survoler, sauf cas de force majeure, les zones de nidification du gypaète barbu, un rapace en danger dont il ne reste que 53 couples en France.
Cette espèce emblématique des milieux montagnards et menacée d’extinction «souffre notamment de l’activité des avions et des hélicoptères à proximité des sites de nidification», indique mercredi un communiqué conjoint des ministères de la Défense et de l’Ecologie, et de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Dans un protocole qui sera signé jeudi, «le ministère de la Défense s’engage à adapter ses activités d’entraînement, de liaison, d’exercice et d’essai dans les Pyrénées, les Alpes et la Corse», pendant la période de reproduction de l’espèce du 1er novembre au 15 août, est-il précisé.
Le gypaète barbu est le plus grand rapace d’Europe: il mesure de 110 à 115 cm de longueur et a une envergure pouvant aller jusqu’à trois mètres.
En 2014, la France comptait 53 couples, dont 39 dans les Pyrénées, 9 dans les Alpes et 5 en Corse.

Les survols des zones de reproduction, situées dans les falaises montagneuses, «sont un facteur important de dérangement et augmentent sensiblement le risque d’échec de la reproduction et d’abandon de la couvée», indique le communiqué.
Des sessions d’information des pilotes et des responsables des vols sont prévues avec la LPO.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/02/11/l-armee-francaise-ne-va-plus-survoler-les-zones-de-nidification-du-gypaete

La gendarmerie dans le dispositif Vigipirate, une action renforcée

Le CNDH ouvre ses portes

MARINE Making of

lundi 9 février 2015

Clip Armée de l'air 2014

Commémoration : la libération de Colmar

Vigipirate : 1 million d'euros par jour

«Un million d'euros par jour.» Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dévoilé hier le coût de l'opération Sentinelle, le nom donné à l'opération de protection par l'armée de sites sensibles en France.
Ce dispositif a été mis en place il y a un mois, au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo, de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages de la porte de Vincennes. Interrogé sur la durée du dispositif, Jean-Yves Le Drian a répondu : «Ça durera le temps nécessaire. Nous sommes dans une situation de risques, nous sommes dans une situation de menaces, il faut y répondre du mieux possible.».
Surveillance 24 heures sur 24
830 lieux en France (lieux de culte, écoles, représentations diplomatiques et consulaires, organes de presse) sont surveillés 24 heures sur 24 par un total de 10 500 militaires, dont 6 000 en Ile-de-France.
Ceux-ci, «sérieux, présents, dévoués», se sont «mobilisés de manière extrêmement rapide», selon le ministre de la Défense.
Le million d'euros dépensé quotidiennement recouvre l'indemnité perçue par les troupes mobilisées en permanence ainsi que les factures liées à ce déploiement massif
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/09/2046232-vigipirate-1-million-d-euros-par-jour.html

Sécurité de sites sensibles : la mobilisation de l'armée coûte 1 million d'euros par jour

Dix mille soldats mobilisés en France pour protéger 830 sites "sensibles" : l'opération "Sentinelle" en place depuis les attentats de Paris et Montrouge a un coût élevé. Un million d'euros chaque jour, a indiqué Jean-Yves Le Drian. Mais le ministre de la Défense n'a pas fixé de date de fin du dispositif.
Pour protéger les lieux de culte, les écoles religieuses et médias, soit 830 sites "sensibles" répartis sur toute la France, l'armée française a été fortement mobilisée après les attentats de Paris et Montrouge dans le cadre de l'opération "Sentinelle". Une mission qui n'est pas sans risque pour les militaires qui ont déjà dû faire face à près de 200 incidents. Mais une opération qui a également un coût élevé.
"C'est à peu près un million d'euros par jour", a indiqué le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde. Plus de 10.000 soldats sont mobilisés dans toute la France. Interrogé sur la durée du dispositif Jean-Yves Le Drian a répondu : "Ça durera le temps nécessaire. Nous sommes dans une situation de risques, nous sommes dans une situation de menaces, il faut y répondre du mieux possible".

samedi 7 février 2015

Opération Sentinelle : A l'honneur

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Déployé lors de l’opération ‪#‎SENTINELLE‬ à Lyon, un trinôme de la 1re batterie du 93e RAM a porté secours à une victime d’un accident de la rout...e, à Lyon, dans la matinée de jeudi.
Lors d’une patrouille sur les points sensibles de la ville de Lyon, les artilleurs, sous le commandement du brigadier Anthony, ont assisté à un accident sur la voie rapide entre une voiture est un camion. Sous la force du poids lourd, l’automobile s’est renversée, bloquant la conductrice à l’intérieur.
La patrouille a immédiatement sécurisé la zone afin d’éviter tout sur-accident, permettant au trafic routier de continuer en sécurité. Tout danger extérieur écarté, ils ont porté secours à la conductrice en état de choc en l’aidant à évacuer son véhicule accidenté et en la soutenant jusqu’à l’arrivée des secours.
Le brigadier Antony et ses deux équipiers ont fait honneur à l’armée de Terre, dans sa mission de protection des Français.
‪#‎Honneur‬ ‪#‎vigipirate

Combattant de la cavalerie blindée

Sécurité à l’aéroport de Lyon Saint Exupery

Mission SAR avec l’EH «Solenzara

vendredi 6 février 2015

Vigipirate: comment l'armée se prépare face aux menaces

"Bravo", "continuez": les militaires de l'opération Sentinelle encouragés par les Azuréens

Reportage avec ces militaires de l’opération « Sentinelle » qui défendent les sites sensiblesdu département. Ils ont reçu hier des dizaines de marques d’encouragement
«Bravo les gars, on est avec vous, continuez !» Ce sont des mots d'encouragement glissés au passage, sans presque s'arrêter. Comme on dit bonjour.
L'agression de mardi a propagé une onde de sympathie d'une intensité toujours plus forte entre les Azuréens et les soldats de l'opération « Sentinelle ».
Ils sont trois cents à être déployés sur la trentaine de points répertoriés des Alpes-Maritimes.
Sur un site classé «sensible», l'un des militaires du 54e Régiment d'infanterie de Hyères avoue être touché par ces témoignages de sympathie.
«Beaucoup de monde nous adresse la parole. C'était déjà vrai les derniers jours, mais là, cela n'arrête pas.»
Depuis leur déploiement, les soldats sont ravitaillés, chouchoutés, encouragés. Dans le quartier de Cimiez, des riverains servent ainsi du café et du thé jusqu'à minuit.
«Le prochain, une balle dans la tête»
Dans le centre de la capitale azuréenne, un restaurateur assure le petit-déjeuner, avec café-croissants et jus d'orange ! De Cannes à Menton, l'après-Charlie se ressent avec acuité.
Le jour d'après, sur les lieux de l'agression à Nice, l'émotion est palpable et l'atmosphère particulière. « C'est presque désert pour un mercredi après-midi », se désole un commerçant. Une conséquence de l'attaque? Impossible à affirmer, mais beaucoup de boutiques sont vides.
Là où les militaires ont courageusement interpellé Moussa Coulibaly, les passants ralentissent le pas. On sent que beaucoup aimeraient, mais n'osent pas, dire un mot à ces soldats qui les protègent.
D'autres félicitent à la volée, presque en cachette. Comme si remercier un militaire n'était pas dans leur culture, mais qu'une urgence, un besoin impérieux, rendaient soudain ce geste indispensable à leurs yeux.
Un homme s'avance, s'arrête face à eux. «Bravo les gars. C'est du bon boulot. Mais le prochain, c'est une balle dans la tête, hein?» Les militaires ne pipent mot.
On sent la vox populi excédée par les attentats, en phase avec cette armée qui vient les défendre au pas de leur porte. Beaucoup d'interrogations pointent également : «Combien de temps pourra-t-on maintenir un tel dispositif? Que se passera-t-il après?»
Et une autre, qui trotte dans la tête de beaucoup qui, nous voyant en reportage, nous interpellent : « Dans quel monde vivons-nous aujourd'hui ? »
http://www.nicematin.com/derniere-minute/bravo-continuez-les-militaires-de-loperation-sentinelle-encourages-par-les-azureens.2093196.html

Nîmes : Les VBCI sont arrivés

Arromanches : exercices de tirs Minigun

mercredi 4 février 2015

Cyberdefense : Paroles de réservistes (6/7)

Général Maire : « Balard, vers une meilleure gouvernance au service des opérations »

Le 1er Régiment de Chasseurs de Thierville-sur-Meuse sur tous les fronts

Suite aux attentats terroristes de Paris et Montrouge, la France est devenu le premier théâtre d’opération pour les militaires de l’Hexagone. « À Strasbourg comme à Bamako, on est au service de la France. On sait faire et on est prêt ». Pour le lieutenant-colonel Stéphane Broseau-Habert, qui commande par suppléance le 1er Régiment de Chasseurs de Thierville-sur-Meuse, que ses hommes soient engagés en France et à l’étranger, « c’est leur métier et leur fierté ».
En effet, depuis la mi-janvier, une unité proterre, soit 61 militaires du régiment, est engagée dans le dispositif Vigipirate attentat à Strasbourg. Réactivité et efficacité ont été les maîtres mots de l’activation du dispositif. « Nous avons reçu l’ordre le 14 janvier à 20 h 50. À 21 h 30, tous les militaires étaient là. À 2 h, ils étaient prêts à partir. Le 15 janvier à 12 h, ils arrivaient à Strasbourg et à 16 h, ils étaient engagés », commente le lieutenant-colonel Brosseau-Habert.

Protection et surveillance

Une mission de protection et de surveillance, sous les ordres du capitaine Aubertin, qui consiste en des patrouilles fixes et mobiles autour d’écoles et de lieux de culte. Comme dans une cinquantaine de villes en France, où plusieurs milliers de soldats des forces terrestres sont mobilisés pour au moins trois semaines. Les hommes du 1er RCh participent déjà tout au long de l’année à Vigipirate. Comme par exemple du 6 au 20 mai derniers à Marseille, Montpellier et Nice. Mais jusqu’alors, Vigipirate n’avait jamais atteint ce niveau d’intensité.
« On reçoit une mission et on l’applique au service des Français. L’armée française, qui est un véritable creuset républicain, est habituée à cela », déclare le lieutenant-colonel Brosseau-Habert. « Nous sommes heureux de participer à ces opérations ». Un exemple valant mieux qu’un long discours : « Tous les soldats du régiment ont été, sont ou seront déployés sur des théâtres d’opérations extérieures entre septembre 2014 et septembre 2015 », précise-t-il. Certains sont actuellement en Côte d’Ivoire ou en Centrafrique.
Et un deuxième détachement de 112 hommes vient de prendre la relève au Mali sur la plateforme opérationnelle désert dans le cadre de Barkhane. Une opération qui totalise 3.000 militaires français dans la bande sahélo-saharienne et qui vise à lutter contre les groupes armés qui déstabilisent la région. « Le détachement du 1er RCh est basé à Gao mais intervient également à Tessalit. Les militaires vont au contact de la population et à la recherche de renseignements sur les groupes armés terroristes », explique le lieutenant-colonel Brosseau-Habert. Une expérience et un savoir-faire transposables aujourd’hui en France.

Vigipirate

Vigipirate est un plan gouvernemental qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères.
C’est un dispositif permanent de vigilance, de prévention et de protection, qui s’applique en France et à l’étranger, et qui associe tous les acteurs du pays : l’État, les collectivités territoriales, les opérations susceptibles de concourir à la protection et à la vigilance, les citoyens.
Le plan Vigipirate a pour objectifs d’assurer une protection des citoyens, du territoire et des intérêts de la France contre la menace terroriste, de développer une culture de la vigilance et de permettre une réaction rapide et coordonnée en cas de menace caractérisée ou d’action terroriste.
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2015/02/04/sur-tous-les-fronts

L’EMT Camargue à Marseille


mardi 3 février 2015

Les avions de chasse français dans l'opération Chammal

HOMMAGE NATIONAL AUX VICTIMES DE L'ACCIDENT AERIEN D'ALBACETE

Crash d'un F-16 en Espagne : hommage national aux neuf soldats français

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Un hommage national, présidé par le président François Hollande, est rendu ce mardi matin, aux Invalides, à Paris, aux neuf soldats français qui ont péri le 26 janvier dans le crash d'un F-16 grec sur la base aérienne espagnole de Los Llanos.
La cérémonie a débuté peu après 10 heures, dès l'arrivée sur place de François Hollande.

Aux côtés du président se tiennent le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et à la Mémoire, Jean-Marc Todeschini, le chef d'état-major de l’armée de l’air, le général Denis Mercier, et le gouverneur militaire de
Paris, le général de corps d’armée Hervé Charpentier.

Après La Marseillaise, François Hollande a échangé quelques mots avec les familles des victimes. Puis les cercueils des neuf soldats défunts ont pris place dans la cour des Invalides.

Le président de la République a ensuite débuté l’éloge funèbre des neuf militaires. «Notre pays est une nouvelle fois en deuil», «notre armée est dans l'épreuve», a déclaré solennellement François Hollande. «Ce drame nous touche tous», a-t-il ajouté.

Il a égrainé les noms des neuf soldats, un à un, avant de décrire les parcours de chacun. «Tous avaient une passion : servir la France», a souligné François Hollande. «Ils étaient notre fierté.» Il a aussi évoqué les trois soldats gravement blessés dans l'accident, «marqués à vie». Il devait ensuite procéder à la remise de la Légion d’honneur, à titre posthume, à chacune des victimes.

Les corps des neuf soldats étaient arrivés aux Invalides à 8 heures, après un passage du convoi mortuaire sur le pont Alexandre III, pour un hommage citoyen.

Lundi matin, une cérémonie militaire d'hommage s'est déroulée sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey (Meurthe-et-Moselle), où sept des neuf victimes étaient affectées. Elle s'est faite en toute intimité entre les familles, les autorités et l'armée de l'air. Les corps avaient été rapatriés jeudi dernier.


http://www.leparisien.fr/politique/crash-d-un-f-16-en-espagne-hommage-national-aux-neuf-soldats-francais-ce-mardi-03-02-2015-4502257.php

Hommage citoyen et hommage national aux militaires de l'armée de l'air

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Un hommage national aux Invalides sera rendu, mardi 03 Février,aux neuf aviateurs qui sont morts.
La cérémone se déroulera à Paris, dans la cours des Invalides à 10h00.

 Un hommage citoyen sur le Pont Alexandre III : Le convoi funèbre des neuf aviateurs franchira le Pont Alexandre III Mardi 03 Février à 08h00.
L'occasion de leur rendre un hommage en se réunissant dans la dignité et en silence
 

La BSPP et le BMPM ensemble sur intervention


lundi 2 février 2015

Un groupe armé neutralisé par la force Barkane

Un groupe armé a été neutralisé dans la nuit du 30 au 31 janvier par la force française Barkhane dans la zone est de l'Adrar des Ifoghas, au Mali, a annoncé aujourd'hui le ministère de la Défense. Au cours de cet accrochage, "une douzaine de terroristes a été mis hors de combat" et "les forces françaises n'ont subi aucune perte", précise-t-il.

Cette action s'inscrit dans la continuité des opérations menées par la force Barkhane en relation avec les autorités maliennes pour lutter contre les groupes armés dans ce pays. Dans le cadre de cette mission, les forces françaises alternent des opérations planifiées ou d'opportunité, précise le ministère. La force Barkhane regroupe 3.000 militaires qui agissent, aux côtés des pays partenaires du Sahel, sur l'ensemble de la bande sahélo-saharienne.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/02/97001-20150202FILWWW00449-un-groupe-arme-neutralise-par-la-force-barkane.php

French Military Power Demonstration | 2015

Le 3e RH en mission VIGIPIRATE

Arromanches: décollages et appontages à bord du Charles de Gaulle

Légion étrangère - Francais par le sang versé