«Pas de réveillon de Nouvel an pour les soldats, pas plus qu’il n’y a eu de Noël. Les militaires engagés en RCA continueront de mener leurs missions. Les patrouilles de nuit et de jour se poursuivront et il n’y aura pas de trêve» C’est ce qu’indiquait hier soir l’État-major des Armées évoquant le sort des bérets rouges en poste à Bangui. «À n’importe quel moment, les unités peuvent être redéployées sur une autre zone de la RCA en fonction des besoins et des choix tactiques», mentionne aussi le dernier communiqué du ministère de la Défense. Entre les 150 hommes du 1er RHP de Tarbes, les 350 hommes du 8e RPIMA de Castres, les 150 soldats du 3e RPIMA de Carcassonne, auxquels s’ajoutent les éléments du 17e RGP de Montauban, du 1er RCP de Pamiers, du 35e RAP de Tarbes et le 1er RTP de Muret, c’est une grande partie de l’infanterie et des détachements de soutien du Grand Sud qui reste mobilisée. La 11e Brigade parachutiste aligne ses forces de projection dans la capitale centrafricaine.
Loin des leurs, les soldats «Sangaris» gardent un lien avec la France. Une cellule d’aide aux familles a été installée dans les villes de régiments pour être à l’écoute des proches des soldats. Pour le Lt-colonel Fine, commandant par intérim à Castres, «tout le monde sait que la situation est très tendue à Bangui. Nous sommes là pour répondre aux interrogations des familles.»
http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/28/1784194-reveillon-berets-rouges-region-etat-alerte.html
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