dimanche 26 mai 2013

Agression à Paris : elle visait délibérément un militaire, selon Le Drian, qui parle de terrorisme

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui s'est rendu samedi soir au chevet du militaire agressé à l'arme blanche près de Paris, a affirmé qu'"on a voulu (le) tuer parce qu'il était militaire", et souligné sa détermination à mener avec son collègue de l'Intérieur Manuel Valls "une lutte implacable contre le terrorisme".
"On a voulu tuer un militaire parce qu'il était militaire (...). Un militaire qui assure la sécurité des Français dans le cadre du plan Vigipirate", a déclaré le ministre de la Défense devant des journalistes à sa sortie de l'hôpital Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). "Heureusement l'acte criminel n'a pas entraîné de conséquences graves", a-t-il ajouté.
Le militaire blessé, "le première classe Cédric Cordier", est dans un état "rassurant, satisfaisant", selon M. Le Drian qui a pu échanger avec lui "très cordialement" dans cet établissement militaire où il a été admis après son agression. "Je lui ai fait part de ma solidarité, de mon soutien, à lui (...) mais aussi à tous les militaires qui aujourd'hui en France ou au Mali ou ailleurs assurent la sécurité des Françaises et des Français.


Là c'est parce qu'il est militaire qu'il y a eu agression, a-t-il insisté. Assurant Manuel Valls et la police de "toute (sa) confiance" pour l'enquête et la recherche de l'agresseur, qui était en fuite samedi soir, Jean-Yves Le Drian a poursuivi : "La sécurité des Françaises et des Français c'est un bien imprescriptible, c'est un des fondements de la République, cela ne souffre aucun atermoiement". Et d'enchaîner: "Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et moi-même, chacun dans nos domaines, nous poursuivons une lutte implacable contre le terrorisme et contre tout acte qui remettrait en cause notre sécurité".
Le militaire en patrouille Vigipirate été agressé samedi à l'arme blanche à La Défense (Hauts-de-Seine) par un homme qui a pris la fuite et dont les motivations restent inconnues.
Cette agression intervient trois jours après le meurtre mercredi à Londres d'un soldat britannique par deux islamistes radicaux, avec lequel aucun lien n'a toutefois été fait à ce stade par les enquêteurs.

http://www.midilibre.fr/2013/05/25/paris-un-militaire-agresse-au-cutter-a-la-defense-ses-jours-pas-en-danger,703855.php

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