Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
lundi 31 décembre 2012
Le Drian en visite en Afghanistan
Le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé ce matin à Kaboul, pour une visite de deux jours auprès des troupes françaises en Afghanistan, à l'occasion du Nouvel An. Le ministre devait réveillonner lundi soir avec les soldats français au camp militaire de Warehouse, dans la capitale afghane.
Le ministre doit s'entretenir lundi avec le président Hamid Karzaï et son homologue afghan, Bismillah Khan Mohammadi. Il rencontrera également le chef de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), le général américain John Allen. Jean-Yves Le Drian doit affirmer durant son séjour la volonté de la France d'accompagner la transition militaire et politique de l'Afghanistan, alors que la mission de combat de la force internationale doit s'achever fin 2014.
La France a entamé fin 2011 le retrait de ses troupes d'Afghanistan, où elle ne compte plus que quelque 1.500 soldats, regroupés dans leur quasi-totalité à Kaboul. Les Français ont notamment quitté fin novembre la province de Kapisa, dans l'est du pays, où étaient déployées l'essentiel de leurs forces. Après son élection en mai à la tête de l'Etat, le président François Hollande a décidé d'accélérer le retrait des soldats français qui ne devraient plus être qu'environ 500 l'été prochain dans le pays. Les Français doivent notamment assurer le commandement de l'aéroport international et la gestion de l'hôpital militaire de Kaboul jusqu'à la fin de la mission de l'Isaf.
Le contingent français doit encore désengager la moitié du matériel accumulé depuis le début du déploiement des troupes françaises, fin 2001. Le ministre est notamment accompagné durant sa visite de l'écrivain et académicien français Erik Orsenna, auteur d'essais sur les matières premières et les pays en développement.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/31/97001-20121231FILWWW00241-le-drian-en-visite-en-afghanistan.php
Le ministre doit s'entretenir lundi avec le président Hamid Karzaï et son homologue afghan, Bismillah Khan Mohammadi. Il rencontrera également le chef de la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf), le général américain John Allen. Jean-Yves Le Drian doit affirmer durant son séjour la volonté de la France d'accompagner la transition militaire et politique de l'Afghanistan, alors que la mission de combat de la force internationale doit s'achever fin 2014.
La France a entamé fin 2011 le retrait de ses troupes d'Afghanistan, où elle ne compte plus que quelque 1.500 soldats, regroupés dans leur quasi-totalité à Kaboul. Les Français ont notamment quitté fin novembre la province de Kapisa, dans l'est du pays, où étaient déployées l'essentiel de leurs forces. Après son élection en mai à la tête de l'Etat, le président François Hollande a décidé d'accélérer le retrait des soldats français qui ne devraient plus être qu'environ 500 l'été prochain dans le pays. Les Français doivent notamment assurer le commandement de l'aéroport international et la gestion de l'hôpital militaire de Kaboul jusqu'à la fin de la mission de l'Isaf.
Le contingent français doit encore désengager la moitié du matériel accumulé depuis le début du déploiement des troupes françaises, fin 2001. Le ministre est notamment accompagné durant sa visite de l'écrivain et académicien français Erik Orsenna, auteur d'essais sur les matières premières et les pays en développement.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/31/97001-20121231FILWWW00241-le-drian-en-visite-en-afghanistan.php
dimanche 30 décembre 2012
Centrafrique : 180 militaires français supplémentaires arrivés à Bangui
Le ministère de la Défense a indiqué aujourd'hui que 180 militaires français supplémentaires étaient arrivés à Bangui en Centrafrique. Ces hommes sont dépêchés depuis le Gabon.
Il s'agit "d'avoir sur place un dispositif permettant de faire face à toute évolution de la situation et le cas échéant d'assurer la sécurité des nos ressortissants", a déclaré à l'AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des Armées.
Hier déjà, il avait été annoncé que 150 militaires étaient venus renforcer la présence française sur place. Désormais, 580 soldats français sont présents à Bangui.
Sur le terrain, la ville a été placée hier soir sous couvre-feu. Les rebelles du Séléka pourraient entrer dans la capitale dès "ce soir ou demain matin", et n'ont pas encore convenu de participer aux négociations que les pays voisins tentent d'organiser entre les insurgés et le président Bozizé.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/30/97001-20121230FILWWW00053-centrafrique-180-militaires-francais-supplementaires-arrives-a-bangui.php
Il s'agit "d'avoir sur place un dispositif permettant de faire face à toute évolution de la situation et le cas échéant d'assurer la sécurité des nos ressortissants", a déclaré à l'AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des Armées.
Hier déjà, il avait été annoncé que 150 militaires étaient venus renforcer la présence française sur place. Désormais, 580 soldats français sont présents à Bangui.
Sur le terrain, la ville a été placée hier soir sous couvre-feu. Les rebelles du Séléka pourraient entrer dans la capitale dès "ce soir ou demain matin", et n'ont pas encore convenu de participer aux négociations que les pays voisins tentent d'organiser entre les insurgés et le président Bozizé.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/30/97001-20121230FILWWW00053-centrafrique-180-militaires-francais-supplementaires-arrives-a-bangui.php
samedi 29 décembre 2012
Centrafrique: Des militaires français envoyés en renfort à Bangui
Cent cinquante militaires français ont été envoyés en renfort à Bangui, en Centrafrique, dépêchés depuis une base de Libreville, et ils sont arrivés sur place vendredi matin, a-t-on appris dans la nuit auprès du ministère français de la Défense, confirmant une information de RFI.
Dans ce pays africain en proie à des troubles, il s'agit d'une «mesure de précaution» pour «la protection des ressortissants français et européens», a-t-on précisé de même source. Une compagnie d'infanterie de parachutistes, soit 150 hommes, est venue renforcer les quelque 250 soldats français déjà présents sur la base M'Poko de l'aéroport de Bangui, a-t-on ajouté.
Vendredi dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait réaffirmé la position de l'exécutif français à propos des troubles en Centrafrique, à savoir que la France n'a aucune intention de s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays, et n'interviendra que pour protéger ses ressortissants.
Quelque 1.200 Français vivent en Centrafrique, parmi lesquels un tiers de binationaux, selon le ministère de la Défense.
Un détachement de militaires français basés à l'aéroport de Bangui avait dû venir renforcer les gendarmes assurant la protection de l'ambassade de France dans la capitale centrafricaine.
Vendredi les forces armées centrafricaines ont déclenché une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu'ont été annoncées des négociations «sans délai» et «sans conditions» sous l'égide de la CEEAC.
http://www.20minutes.fr/monde/1071245-centrafrique-militaires-francais-envoyes-renfort-a-bangui
Dans ce pays africain en proie à des troubles, il s'agit d'une «mesure de précaution» pour «la protection des ressortissants français et européens», a-t-on précisé de même source. Une compagnie d'infanterie de parachutistes, soit 150 hommes, est venue renforcer les quelque 250 soldats français déjà présents sur la base M'Poko de l'aéroport de Bangui, a-t-on ajouté.
Vendredi dans la journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait réaffirmé la position de l'exécutif français à propos des troubles en Centrafrique, à savoir que la France n'a aucune intention de s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays, et n'interviendra que pour protéger ses ressortissants.
Quelque 1.200 Français vivent en Centrafrique, parmi lesquels un tiers de binationaux, selon le ministère de la Défense.
Paris ne veut pas faire d'ingérence
Mercredi à Bangui, plusieurs centaines de manifestants, proches du pouvoir, s'en étaient pris aux locaux diplomatiques français, reprochant à Paris son inaction face à la progression de la rébellion de la coalition Séléka.Un détachement de militaires français basés à l'aéroport de Bangui avait dû venir renforcer les gendarmes assurant la protection de l'ambassade de France dans la capitale centrafricaine.
Contre-offensive de l'armée
Les 250 militaires français déjà déployés en Centrafrique y sont dans le cadre de la mission Boali de soutien à une force multinationale sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Elles contribuent à la «sécurité générale du pays» et offrent un «soutien à la reconstruction des forces armées» centrafricaines, avait précisé mercredi la Défense.Vendredi les forces armées centrafricaines ont déclenché une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu'ont été annoncées des négociations «sans délai» et «sans conditions» sous l'égide de la CEEAC.
http://www.20minutes.fr/monde/1071245-centrafrique-militaires-francais-envoyes-renfort-a-bangui
Bonne année 2013 : vos vœux envoyés en 4 clics !
L’armée de Terre se fait ambassadrice de vos vœux de bonne année pour 2013 ! En quelques instants, envoyez vos cartes virtuelles aux couleurs de l’armée de Terre à tous vos proches ou vos contacts professionnels. Un moyen simple et rapide de souhaiter la bonne année ! Fierté, honneur, cohésion, fraternité, solidarité… Pour 2013, c’est un peu de nos valeurs que vous pouvez transmettre en un clin d’œil !
Cliquez sur ce lien ................ http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/bonne-annee-2013-vos-vaeux-envoyes-en-4-clics
Cliquez sur ce lien ................ http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/bonne-annee-2013-vos-vaeux-envoyes-en-4-clics
vendredi 28 décembre 2012
jeudi 27 décembre 2012
Mali. Le général François Lecointre dirigera la mission européenne
Le général François Lecointre, 50 ans, dirigera la mission européenne chargée de former l'armée malienne pour réconquérir le nord du pays aux mains des islamistes.
Une mission constituée de 400 hommes dont 250 formateurs et dont la mise en place interviendra début février, après les reconnaissance habituelles à Bamako et sur les sites retenus.
Né à Cherbourg, ancien chef de corps du 3e régiment d'infanterie de marine (RICM) de Vannes, François Lecointre commande, depuis août 2011, la 9e brigade légère blindée de marine, à Poitiers.
mercredi 26 décembre 2012
La France va accueillir des Afghans alliés
La France accueillera dans les prochains semaines "quelques dizaines" d'Afghans ayant travaillé auprès des soldats français en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense. Ces Afghans qui ont notamment travaillé comme interprètes seront accueillis avec leurs familles sur le sol français.
Un arbitrage interministériel (Intérieur, Affaires étrangères, Défense, etc.) doit encore déterminer le nombre exact de ces futurs expatriés, a-t-on souligné de même source, sans confirmer les chiffres avancés par Le Monde. Le quotidien affirme que "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie". Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Selon la Défense, avant le retrait des dernières troupes combattantes françaises, effectif ce mois-ci, le commandement militaire français en Afghanistan a mené des entretiens individuels avec chacun de ses anciens employés locaux, candidats à l'expatriation en France. Cette expatriation, a-t-on expliqué, était conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité était désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité de s'intégrer dans le pays d'accueil.
L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre d'une force internationale, fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/26/97001-20121226FILWWW00316-la-france-va-accueillir-des-afghans-allies.php
Un arbitrage interministériel (Intérieur, Affaires étrangères, Défense, etc.) doit encore déterminer le nombre exact de ces futurs expatriés, a-t-on souligné de même source, sans confirmer les chiffres avancés par Le Monde. Le quotidien affirme que "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie". Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Selon la Défense, avant le retrait des dernières troupes combattantes françaises, effectif ce mois-ci, le commandement militaire français en Afghanistan a mené des entretiens individuels avec chacun de ses anciens employés locaux, candidats à l'expatriation en France. Cette expatriation, a-t-on expliqué, était conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité était désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité de s'intégrer dans le pays d'accueil.
L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre d'une force internationale, fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/26/97001-20121226FILWWW00316-la-france-va-accueillir-des-afghans-allies.php
mardi 25 décembre 2012
Les légionnaires s'affrontent pour la plus belle crèche
Les légionnaires accordent beaucoup d'importance aux fêtes de fin d'année et particulièrement à Noël. À cette occasion, le premier régiment d'Aubagne organise chaque année un concours de crèches où chaque compagnie s'affronte afin de remporter la victoire. Pour cette édition 2012, quatre d'entre elles, s'affrontent. Les légionnaires ont présenté, hier durant toute la journée, leur travail au grand public. "Je viens chaque année avec mon petit-fils raconte René, ça me rappelle mon passé dans l'armée et comme çà je lui fais découvrir cet univers souvent méconnu des jeunes".
Véritable institution depuis des années, cette compétition marque un tournant dans la vie de chaque légionnaire. Notre guide, le Général Khalil se souvient : "C'est mon 28e Noël, ici à la Légion. J'aime découvrir les nouvelles créations, au fil du temps les crèches évoluent et il y a toujours de belles surprises". Originalité et créativité sont les mots d'ordre de cette compétition au pays du santon. Un jury composé de militaires et de civils passe au peigne fin les créations et désigne la section victorieuse. Bien loin des crèches traditionnelles, les légionnaires réalisent de véritables saynètes qui racontent une histoire avec son et lumière.
Des crèches toutes plus imaginatives les unes que les autres
Premier arrêt à la Compagnie des services de la Légion Étrangère : tous sont impatients de dévoiler leur projet. Près de 6 personnes ont travaillé durant 1 mois à la réalisation de cette crèche. Images d'archives, témoignages poignants, cette première crèche rend hommage au Padre "un homme humble et simple qui a marqué la vie de chaque légionnaire". Le commandant de l'unité revient sur les raisons de ce choix : "On a voulu témoigner de notre reconnaissance au Padre".
Un peu plus loin, le sergent Sougoufara de la compagnie du commandement et des services régimentaires présente sa création intitulée : "Légionnaire, confiant en l'avenir et fier de son pays". Cette scène nous fait faire un voyage dans le temps et raconte le déplacement de la Légion Étrangère d'une rive à l'autre de la Méditerranée, de Sidi-bel-Abbès à Aubagne. Le général Khalil revient sur l'importance accordée à ces crèches : "Tous, se sont attelés à ces créations en plus de leur travail. Le processus de création est déclenché par l'idée que l'on veut faire passer. Les décors sont réalisés à la main avec beaucoup de minutie".
La visite se poursuit au camp d'administration du personnel de la Légion Étrangère. Cette fois, les participants présentent une crèche vivante. Le spectateur se retrouve plongé dans un décor plus vrai que nature au milieu des dunes de sables où les militaires reçoivent du courrier à la veille des fêtes. "On va fêter Noël comme une vraie famille", les soldats croyants ou non sont très attachés à ce jour de l'année. Même à des kilomètres de leurs proches, les légionnaires peuvent compter les uns sur les autres comme de véritables frères.
Enfin dernier arrêt au centre de sélection et d'incorporation. C'est ici que les jeunes candidats arrivent et passent des tests pour ensuite être admis à la Légion Étrangère. Cette crèche est donc particulière par rapport aux autres. Plus simple, les soldats ont voulu faire passer un message clair : "La Légion offre une seconde chance à ceux qui en ont besoin", ils sont aussi revenus sur la solidarité instaurée le soir de Noël entre légionnaires en finissant avec ce message : "Bon vent à toi jeune soldat plein d'avenir".
Cette année encore l'exposition a fait preuve d'originalité et a maintenu sa réputation.
http://www.laprovence.com/article/aubagne/les-legionnaires-saffrontent-pour-la-plus-belle-creche
Véritable institution depuis des années, cette compétition marque un tournant dans la vie de chaque légionnaire. Notre guide, le Général Khalil se souvient : "C'est mon 28e Noël, ici à la Légion. J'aime découvrir les nouvelles créations, au fil du temps les crèches évoluent et il y a toujours de belles surprises". Originalité et créativité sont les mots d'ordre de cette compétition au pays du santon. Un jury composé de militaires et de civils passe au peigne fin les créations et désigne la section victorieuse. Bien loin des crèches traditionnelles, les légionnaires réalisent de véritables saynètes qui racontent une histoire avec son et lumière.
Des crèches toutes plus imaginatives les unes que les autres
Premier arrêt à la Compagnie des services de la Légion Étrangère : tous sont impatients de dévoiler leur projet. Près de 6 personnes ont travaillé durant 1 mois à la réalisation de cette crèche. Images d'archives, témoignages poignants, cette première crèche rend hommage au Padre "un homme humble et simple qui a marqué la vie de chaque légionnaire". Le commandant de l'unité revient sur les raisons de ce choix : "On a voulu témoigner de notre reconnaissance au Padre".
Un peu plus loin, le sergent Sougoufara de la compagnie du commandement et des services régimentaires présente sa création intitulée : "Légionnaire, confiant en l'avenir et fier de son pays". Cette scène nous fait faire un voyage dans le temps et raconte le déplacement de la Légion Étrangère d'une rive à l'autre de la Méditerranée, de Sidi-bel-Abbès à Aubagne. Le général Khalil revient sur l'importance accordée à ces crèches : "Tous, se sont attelés à ces créations en plus de leur travail. Le processus de création est déclenché par l'idée que l'on veut faire passer. Les décors sont réalisés à la main avec beaucoup de minutie".
La visite se poursuit au camp d'administration du personnel de la Légion Étrangère. Cette fois, les participants présentent une crèche vivante. Le spectateur se retrouve plongé dans un décor plus vrai que nature au milieu des dunes de sables où les militaires reçoivent du courrier à la veille des fêtes. "On va fêter Noël comme une vraie famille", les soldats croyants ou non sont très attachés à ce jour de l'année. Même à des kilomètres de leurs proches, les légionnaires peuvent compter les uns sur les autres comme de véritables frères.
Enfin dernier arrêt au centre de sélection et d'incorporation. C'est ici que les jeunes candidats arrivent et passent des tests pour ensuite être admis à la Légion Étrangère. Cette crèche est donc particulière par rapport aux autres. Plus simple, les soldats ont voulu faire passer un message clair : "La Légion offre une seconde chance à ceux qui en ont besoin", ils sont aussi revenus sur la solidarité instaurée le soir de Noël entre légionnaires en finissant avec ce message : "Bon vent à toi jeune soldat plein d'avenir".
Cette année encore l'exposition a fait preuve d'originalité et a maintenu sa réputation.
http://www.laprovence.com/article/aubagne/les-legionnaires-saffrontent-pour-la-plus-belle-creche
lundi 24 décembre 2012
dimanche 23 décembre 2012
samedi 22 décembre 2012
Afghanistan: retrait de 3.800 des 9.000 soldats britanniques d'ici à fin 2013
Quelque 3.800 des 9.000 soldats britanniques actuellement déployés en Afghanistan vont quitter ce pays d'ici à la fin de l'année 2013, a annoncé mercredi le Premier ministre britannique, David Cameron, devant les députés.
"Nous allons voir rentrer des troupes en deux étapes de taille plus ou moins égale, en 2013 et 2014 et il restera probablement quelque 5.200 soldats sur place après la fin 2013", a déclaré David Cameron, dont le pays est le deuxième contributeur de la force de l'Otan en Afghanistan.
http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-retrait-de-3-800-des-9-000-soldats-britanniques-d-ici-a-fin-2013-19-12-2012-1603660_24.php
"Nous allons voir rentrer des troupes en deux étapes de taille plus ou moins égale, en 2013 et 2014 et il restera probablement quelque 5.200 soldats sur place après la fin 2013", a déclaré David Cameron, dont le pays est le deuxième contributeur de la force de l'Otan en Afghanistan.
http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-retrait-de-3-800-des-9-000-soldats-britanniques-d-ici-a-fin-2013-19-12-2012-1603660_24.php
vendredi 21 décembre 2012
jeudi 20 décembre 2012
mercredi 19 décembre 2012
Les Gaillards de Belfort de retour d’Afghanistan pour Noël
Une centaine de militaires du 35e Régiment d’infanterie sont rentrés dans la nuit à Belfort. Ils étaient partis depuis fin octobre, avec le chef de corps, le colonel Bertrand Joret, en Afghanistan pour participer au désengagement des forces françaises, escorter et protéger des convois.
176 militaires sont encore présents sur place, dans la région de Kaboul jusqu’au mois de mars ou avril. Ils sont chargés de la sécurisation d’un camp militaire. Ce seront les derniers soldats du 35e RI projetés en Afghanistan.
Les premières missions ont débuté pour le régiment de Belfort en 2005.
Les premières missions ont débuté pour le régiment de Belfort en 2005.
Le régiment a déploré deux morts, en 2010 et 2011 en Afghanistan.
mardi 18 décembre 2012
Jean-Marc Ayrault rend hommage aux soldats français en Afghanistan
« À vous, à tous les soldats français et leurs frères d’armes en Afghanistan, je viens dire, ici, la reconnaissance de la France et sa profonde fierté du travail que vous avez accompli. »
C’est sur une place de Jaude singulièrement rapetissée, coincée entre la grande roue érigée chaque fin d’année et le sapin de Noël voisin, que Jean-Marc Ayrault a lu l’ordre du jour de dissolution du Groupement tactique interarmes (GTIA) « Wild Geese ».
Pour ce déplacement à Clermont-Ferrand, le Premier ministre était accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
Le Groupement tactique interarmes était principalement composé de fantassins du régiment d’Auvergne, entre juin et novembre 2012. Les « Gaulois » ont encadré le désengagement des unités françaises de Surobi et du Sud Tagab, le transfert de ces positions à l’armée afghane, et le regroupement des Français sur Kaboul.
Ils ont aussi soutenu les bataillons de la 3 e brigade de l’armée afghane. Des missions accomplies en milieu hostile, et sans aucune perte.
« Depuis les effroyables attentats du 11 septembre 2001 […], 70 000 soldats français ont servi sur le théâtre afghan, au sein d’une force internationale de près de cinquante nations », a rappelé Jean-Marc Ayrault. « Ces dernières années, ils étaient plus de 4 000, présents simultanément ».
Le Premier ministre a rendu hommage aux « 88 morts en combattant le terrorisme, et en servant la paix, ainsi qu’aux 700 blessés ».
1 500 militaires français, des logisticiens en charge du rapatriement des matériels et de leur protection, restent actuellement à Kaboul, et ils seront encore 400 fin décembre 2013.
Jean-Marc Ayrault a évoqué les relations futures avec l’Afghanistan : prise en charge de l’hôpital militaire et de l’aéroport de Kaboul, constructions d’écoles, et de dispensaires, d’infrastructures… Il a aussi mentionné la rédaction du prochain Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, qui doit être achevé début 2013, et définira la stratégie de la France, « en cohérence avec ses ambitions et les capacités de ses forces armées », pour les quinze ans à venir. Une réflexion qui s’inscrit dans le cadre d’une relance du projet d’Europe de la défense.
Le chef du gouvernement a passé une partie de la journée dans les quartiers du 92 e régiment d’infanterie, où il a dialogué avec les militaires et leurs familles.
Une vingtaine de manifestants, protestant contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à Nantes, et contre l’incinérateur clermontois, a bloqué un temps le tramway en centre-ville.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/12/18/jean-marc-ayrault-rend-hommage-aux-soldats-francais-en-afghanistan
C’est sur une place de Jaude singulièrement rapetissée, coincée entre la grande roue érigée chaque fin d’année et le sapin de Noël voisin, que Jean-Marc Ayrault a lu l’ordre du jour de dissolution du Groupement tactique interarmes (GTIA) « Wild Geese ».
Pour ce déplacement à Clermont-Ferrand, le Premier ministre était accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
Le Groupement tactique interarmes était principalement composé de fantassins du régiment d’Auvergne, entre juin et novembre 2012. Les « Gaulois » ont encadré le désengagement des unités françaises de Surobi et du Sud Tagab, le transfert de ces positions à l’armée afghane, et le regroupement des Français sur Kaboul.
Ils ont aussi soutenu les bataillons de la 3 e brigade de l’armée afghane. Des missions accomplies en milieu hostile, et sans aucune perte.
« Depuis les effroyables attentats du 11 septembre 2001 […], 70 000 soldats français ont servi sur le théâtre afghan, au sein d’une force internationale de près de cinquante nations », a rappelé Jean-Marc Ayrault. « Ces dernières années, ils étaient plus de 4 000, présents simultanément ».
Le Premier ministre a rendu hommage aux « 88 morts en combattant le terrorisme, et en servant la paix, ainsi qu’aux 700 blessés ».
1 500 militaires français, des logisticiens en charge du rapatriement des matériels et de leur protection, restent actuellement à Kaboul, et ils seront encore 400 fin décembre 2013.
Jean-Marc Ayrault a évoqué les relations futures avec l’Afghanistan : prise en charge de l’hôpital militaire et de l’aéroport de Kaboul, constructions d’écoles, et de dispensaires, d’infrastructures… Il a aussi mentionné la rédaction du prochain Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, qui doit être achevé début 2013, et définira la stratégie de la France, « en cohérence avec ses ambitions et les capacités de ses forces armées », pour les quinze ans à venir. Une réflexion qui s’inscrit dans le cadre d’une relance du projet d’Europe de la défense.
Le chef du gouvernement a passé une partie de la journée dans les quartiers du 92 e régiment d’infanterie, où il a dialogué avec les militaires et leurs familles.
Une vingtaine de manifestants, protestant contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à Nantes, et contre l’incinérateur clermontois, a bloqué un temps le tramway en centre-ville.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/12/18/jean-marc-ayrault-rend-hommage-aux-soldats-francais-en-afghanistan
lundi 17 décembre 2012
Le Livre Blanc épargnerait la base de Mourmelon
L'ambition de ses auteurs n'est certes pas d'établir un catalogue des sites condamnés sur l'autel de la rigueur. Il n'empêche que les déclarations formulées ici par le commandant de la base sont plutôt rassurantes pour l'avenir du bassin de Châlons.
«LA base de défense de Mourmelon-Mailly ne bougera presque pas » assurait hier son commandant, le colonel Bruno Desgranges. Des propos rassurants pour toutes les familles du bassin châlonnais comptant au moins un militaire. Car depuis quelques semaines, l'élaboration du nouveau Livre Blanc de la Défense a suscité bon nombre de spéculations autour de la fermeture possible de certaines bases.
Le Livre Blanc fixe les grandes ambitions nationales en matière de défense, il servira à l'élaboration de la loi de programmation militaire 2014-2019. La commission chargée de son élaboration communiquera ses préconisations à l'Élysée en février.
« Le Livre Blanc ne va pas être un catalogue de garnisons, d'effectifs ou de matériels que l'on va conserver ou supprimer » a rappelé le porte-parole adjoint du ministère de la Défense le 6 décembre. Il n'en reste pas moins que les difficultés budgétaires actuelles sont l'un des principaux défis à relever pour l'armée. Selon Fabio Liberti, directeur de recherche à l'Iris (1), deux éléments majeurs justifient une refonte du Livre Blanc, quatre ans seulement après sa dernière mouture : « à savoir l'explosion de la crise financière mondiale, devenue économique, puis des dettes souveraines, et les événements communément désignés comme le printemps arabe ».
Dans ce grand processus qui s'apprête une fois de plus à transformer les structures militaires, la base de Mourmelon-Mailly, en service depuis le 1er janvier 2011, serait relativement épargnée. « Cette base est très stable, car elle est construite autour des camps de Champagne » explique le colonel Desgranges, « sur lesquels 2 500 personnes manœuvrent chaque jour ». Les camps de Suippes, Mourmelon-le-Grand, Vouziers et Sissonne restent donc essentiels dans les grandes lignes stratégiques qui seront proposées. « Les trois-quarts des entraînements de l'armée de terre sont effectués ici » précise le commandant de la base. 7 500 équivalents temps pleins civils et militaires dépendent directement du site, 10 000 en comptant les manœuvres sur le terrain, « en octobre nous sommes même montés à 15 000. Mourmelon-Mailly reste l'une des bases les plus importantes de la métropole, mais celle de Strasbourg a pris du volume avec les forces venues d'Allemagne ». Jusqu'à présent, Mourmelon-Mailly était considérée comme la deuxième plus importante base de défense de l'armée de terre.
Ainsi, dans cette perspective, la remise en cause de la base de défense de Mourmelon dans les propositions du Livre Blanc ne serait guère possible, à la différence d'unités de soutien plus légères, comme celle de Charleville-Mézières qui ne compte qu'une petite centaine de personnes. Le document final servira à l'élaboration du texte qui sera présenté au Parlement cet été. Il va sans dire que la pérennité de la base représente localement un enjeu économique et politique majeur.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-livre-blanc-epargnerait-la-base-de-mourmelon
«LA base de défense de Mourmelon-Mailly ne bougera presque pas » assurait hier son commandant, le colonel Bruno Desgranges. Des propos rassurants pour toutes les familles du bassin châlonnais comptant au moins un militaire. Car depuis quelques semaines, l'élaboration du nouveau Livre Blanc de la Défense a suscité bon nombre de spéculations autour de la fermeture possible de certaines bases.
Le Livre Blanc fixe les grandes ambitions nationales en matière de défense, il servira à l'élaboration de la loi de programmation militaire 2014-2019. La commission chargée de son élaboration communiquera ses préconisations à l'Élysée en février.
« Le Livre Blanc ne va pas être un catalogue de garnisons, d'effectifs ou de matériels que l'on va conserver ou supprimer » a rappelé le porte-parole adjoint du ministère de la Défense le 6 décembre. Il n'en reste pas moins que les difficultés budgétaires actuelles sont l'un des principaux défis à relever pour l'armée. Selon Fabio Liberti, directeur de recherche à l'Iris (1), deux éléments majeurs justifient une refonte du Livre Blanc, quatre ans seulement après sa dernière mouture : « à savoir l'explosion de la crise financière mondiale, devenue économique, puis des dettes souveraines, et les événements communément désignés comme le printemps arabe ».
Dans ce grand processus qui s'apprête une fois de plus à transformer les structures militaires, la base de Mourmelon-Mailly, en service depuis le 1er janvier 2011, serait relativement épargnée. « Cette base est très stable, car elle est construite autour des camps de Champagne » explique le colonel Desgranges, « sur lesquels 2 500 personnes manœuvrent chaque jour ». Les camps de Suippes, Mourmelon-le-Grand, Vouziers et Sissonne restent donc essentiels dans les grandes lignes stratégiques qui seront proposées. « Les trois-quarts des entraînements de l'armée de terre sont effectués ici » précise le commandant de la base. 7 500 équivalents temps pleins civils et militaires dépendent directement du site, 10 000 en comptant les manœuvres sur le terrain, « en octobre nous sommes même montés à 15 000. Mourmelon-Mailly reste l'une des bases les plus importantes de la métropole, mais celle de Strasbourg a pris du volume avec les forces venues d'Allemagne ». Jusqu'à présent, Mourmelon-Mailly était considérée comme la deuxième plus importante base de défense de l'armée de terre.
Ainsi, dans cette perspective, la remise en cause de la base de défense de Mourmelon dans les propositions du Livre Blanc ne serait guère possible, à la différence d'unités de soutien plus légères, comme celle de Charleville-Mézières qui ne compte qu'une petite centaine de personnes. Le document final servira à l'élaboration du texte qui sera présenté au Parlement cet été. Il va sans dire que la pérennité de la base représente localement un enjeu économique et politique majeur.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-livre-blanc-epargnerait-la-base-de-mourmelon
dimanche 16 décembre 2012
La Côte d'Ivoire en février pour le 3e régiment du Génie
En février 2013, 40 soldats partiront en mission en Côte d'Ivoire. Sans doute un des seuls gros départs de l'année avant un cycle plus calme jusque fin 2014.
QUARANTE. C'est le nombre de soldats carolos qui s'envoleront à 4 867km de Paris en février prochain. Précisément pour Abidjan en Côte d'Ivoire.
« Ils s'ajouteront aux 32 autres soldats actuellement projetés en Polynésie, en République démocratique du Congo, en Guyane, en Côte d'Ivoire et au Gabon », précise le colonel Bertrand qui commande le 3e Génie depuis juin 2012.
On est loin des grands départs d'octobre 2011 avec 350 soldats partis pour quatre destinations différentes : 150 en Afghanistan pour une période de six mois et 174 autres répartis entre le Liban, la Polynésie française et le Sénégal.
Pour autant la mission reste délicate car si le processus de paix en est à la phase 3, celle de la normalisation (qui fait suite à la phase d'intervention et à celle de stabilisation), la situation peut dégénérer rapidement. Là-bas « la moindre rumeur » peut engendrer des réactions violentes préviennent les militaires les plus aguerris qui se sont déjà rendus en Côte-d'Ivoire.
« 2014 année blanche »
Certains d'entre eux partiront d'ailleurs avec la section afin de créer une complémentarité avec les plus jeunes de l'équipe.
Norbert, 34 ans, part pour la troisième fois en Côte-d'Ivoire. Il sait où ils seront hébergés, quelles tâches les attendent… Et il aborde ce départ d'autant plus « sereinement » qu'il est célibataire et ne laisse pas derrière lui femme et enfant. Pour Jonathan, 24 ans, l'inquiétude est plus forte. C'est sa première projection. « Il ne sera plus le même », en revenant prédit un de ses supérieurs. « Il aura pris de l'assurance ».
Là-bas, leurs missions seront de deux ordres : l'organisation du terrain (déblaiement de terrains, réhabilitation de routes, réfection de postes de combat) et les actions civilo-militaires (création de ponts, d'évacuation).
Évidemment, la section se prépare depuis plusieurs mois à cette relève. Les Carolos ont notamment collaboré avec ceux du 1er régiment de Spahis de Valence qu'ils renforceront à Abidjan. Sur place, ils seront au total 450 militaires.
Quand ils débarqueront début février, ils retrouveront une partie de leur colis parti mercredi de Charleville et devront affronter la saison des pluies.
Leur retour est prévu pour juin 2013. A cette époque, une centaine d'hommes de la 2e compagnie devraient partir pour la Martinique avant fin 2013 une section renforcée de la 3e compagnie en Guyane.
Ensuite le 3e génie s'apprête à vivre une période plus calme (s'il peut en exister dans la vie militaire). « Pour simplifier, le cycle d'un régiment se vit en deux temps » explique le colonel Bertrand « un temps de projection de 24 mois et une année de préparation opérationnelle ». C'est dans cette phase qu'entrera le 3e génie fin 2013 et sauf changement brutal dû à l'actualité, l'année 2014 devrait donc être « une année blanche c'est-à-dire sans mission extérieure. » Les soldats seront alors en « préparation opérationnelle décentralisée autour de Charleville et dans les camps avant de repartir sûrement fin 2014 ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-cote-divoire-en-fevrier-pour-le-3e-regiment-du-genie
QUARANTE. C'est le nombre de soldats carolos qui s'envoleront à 4 867km de Paris en février prochain. Précisément pour Abidjan en Côte d'Ivoire.
« Ils s'ajouteront aux 32 autres soldats actuellement projetés en Polynésie, en République démocratique du Congo, en Guyane, en Côte d'Ivoire et au Gabon », précise le colonel Bertrand qui commande le 3e Génie depuis juin 2012.
On est loin des grands départs d'octobre 2011 avec 350 soldats partis pour quatre destinations différentes : 150 en Afghanistan pour une période de six mois et 174 autres répartis entre le Liban, la Polynésie française et le Sénégal.
Pour autant la mission reste délicate car si le processus de paix en est à la phase 3, celle de la normalisation (qui fait suite à la phase d'intervention et à celle de stabilisation), la situation peut dégénérer rapidement. Là-bas « la moindre rumeur » peut engendrer des réactions violentes préviennent les militaires les plus aguerris qui se sont déjà rendus en Côte-d'Ivoire.
« 2014 année blanche »
Certains d'entre eux partiront d'ailleurs avec la section afin de créer une complémentarité avec les plus jeunes de l'équipe.
Norbert, 34 ans, part pour la troisième fois en Côte-d'Ivoire. Il sait où ils seront hébergés, quelles tâches les attendent… Et il aborde ce départ d'autant plus « sereinement » qu'il est célibataire et ne laisse pas derrière lui femme et enfant. Pour Jonathan, 24 ans, l'inquiétude est plus forte. C'est sa première projection. « Il ne sera plus le même », en revenant prédit un de ses supérieurs. « Il aura pris de l'assurance ».
Là-bas, leurs missions seront de deux ordres : l'organisation du terrain (déblaiement de terrains, réhabilitation de routes, réfection de postes de combat) et les actions civilo-militaires (création de ponts, d'évacuation).
Évidemment, la section se prépare depuis plusieurs mois à cette relève. Les Carolos ont notamment collaboré avec ceux du 1er régiment de Spahis de Valence qu'ils renforceront à Abidjan. Sur place, ils seront au total 450 militaires.
Quand ils débarqueront début février, ils retrouveront une partie de leur colis parti mercredi de Charleville et devront affronter la saison des pluies.
Leur retour est prévu pour juin 2013. A cette époque, une centaine d'hommes de la 2e compagnie devraient partir pour la Martinique avant fin 2013 une section renforcée de la 3e compagnie en Guyane.
Ensuite le 3e génie s'apprête à vivre une période plus calme (s'il peut en exister dans la vie militaire). « Pour simplifier, le cycle d'un régiment se vit en deux temps » explique le colonel Bertrand « un temps de projection de 24 mois et une année de préparation opérationnelle ». C'est dans cette phase qu'entrera le 3e génie fin 2013 et sauf changement brutal dû à l'actualité, l'année 2014 devrait donc être « une année blanche c'est-à-dire sans mission extérieure. » Les soldats seront alors en « préparation opérationnelle décentralisée autour de Charleville et dans les camps avant de repartir sûrement fin 2014 ».
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-cote-divoire-en-fevrier-pour-le-3e-regiment-du-genie
samedi 15 décembre 2012
Les dernières troupes combattantes françaises ont quitté l'Afghanistan
Les dernières troupes combattantes françaises ont quitté Kaboul aujourd'hui, deux ans avant le retrait définitif de la force internationale, une étape symbolique dans l'engagement de la France en Afghanistan, qui concorde avec une promesse du président Hollande.
200 soldats du 35e régiment d'infanterie de Belfort, chargés de protéger le désengagement, ont décollé vers 13H30 heure locale (11h, heure de Paris), a indiqué une source aéroportuaire. Ces hommes, après trois jours passés dans un sas de décompression à Chypre, devraient être de retour en France mardi.
La France ne compte plus que que 1500 soldats dans le pays: des formateurs et logisticiens essentiellement basés à Kaboul, en plus de médecins militaires. Elle revient à une configuration proche de celle existant avant 2007, avant que Nicolas Sarkozy ne décide d'accroître la présence militaire pour, à la demande des Américains qui dirigent l'Isaf, aller davantage au contact des insurgés.
Hollande a accéléré la cadence
La France, qui avait pris en 2008 le contrôle de la province de Kapisa et du district de Surobi, deux territoires importants car situés sur la route reliant Kaboul au Pakistan, a compté jusqu'à 4000 militaires sur place. Le 20 novembre, ses derniers soldats stationnés dans la base de Nijrab, l'ultime position qu'elle conservait en Kapisa, étaient rentrés à Kaboul.
Nicolas Sarkozy avait annoncé fin janvier un retrait anticipé à fin 2013 de l'armée française d'Afghanistan. Son successeur François Hollande avait encore accéléré cette cadence, fixant la date du retrait des troupes combattantes à la fin 2012. Dans les faits, la mission française telle qu'elle existe depuis onze ans quittera le pays d'ici juin prochain, soit six mois avant le calendrier voulu par Sarkozy. Ne resteront ensuite que 500 militaires français, des formateurs et des coopérants, dans le pays.
Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici la fin 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/15/97001-20121215FILWWW00519-les-dernieres-troupes-combattantes-francaises-quittent-l-afghanistan.php
200 soldats du 35e régiment d'infanterie de Belfort, chargés de protéger le désengagement, ont décollé vers 13H30 heure locale (11h, heure de Paris), a indiqué une source aéroportuaire. Ces hommes, après trois jours passés dans un sas de décompression à Chypre, devraient être de retour en France mardi.
La France ne compte plus que que 1500 soldats dans le pays: des formateurs et logisticiens essentiellement basés à Kaboul, en plus de médecins militaires. Elle revient à une configuration proche de celle existant avant 2007, avant que Nicolas Sarkozy ne décide d'accroître la présence militaire pour, à la demande des Américains qui dirigent l'Isaf, aller davantage au contact des insurgés.
Hollande a accéléré la cadence
La France, qui avait pris en 2008 le contrôle de la province de Kapisa et du district de Surobi, deux territoires importants car situés sur la route reliant Kaboul au Pakistan, a compté jusqu'à 4000 militaires sur place. Le 20 novembre, ses derniers soldats stationnés dans la base de Nijrab, l'ultime position qu'elle conservait en Kapisa, étaient rentrés à Kaboul.
Nicolas Sarkozy avait annoncé fin janvier un retrait anticipé à fin 2013 de l'armée française d'Afghanistan. Son successeur François Hollande avait encore accéléré cette cadence, fixant la date du retrait des troupes combattantes à la fin 2012. Dans les faits, la mission française telle qu'elle existe depuis onze ans quittera le pays d'ici juin prochain, soit six mois avant le calendrier voulu par Sarkozy. Ne resteront ensuite que 500 militaires français, des formateurs et des coopérants, dans le pays.
Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici la fin 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/15/97001-20121215FILWWW00519-les-dernieres-troupes-combattantes-francaises-quittent-l-afghanistan.php
Restructuration des forces armées en Lorraine : 7.263 personnels de moins
Région historiquement très militarisée, la Lorraine a payé un lourd tribut à la restructuration des forces armées décidées dans le cadre du Livre blanc sur la Défense et la Sécurité rédigée en 2008. Fin 2014, elle aura perdu 7.263 postes civils et militaires, soit près du tiers de ses effectifs.
Les opérations de restructurations sont vécues douloureusement. Aujourd’hui, l’essentiel des départs et des évolutions dans les régiments a été mené. Le dernier gros morceau est la dissolution du 8 e RA de Commercy, annoncée pour début juillet 2013. Malgré les mouvements d’humeur et tentatives désespérées des élus du secteur à faire repousser la décision selon l’engagement écrit de Nicolas Sarkozy d’attendre la compensation en terme d’emplois.
Bon élève, la Défense qui veut que l’on sache qu’elle a toujours été et qu’elle reste un acteur majeur de la région Lorraine, s’est mis en ordre de marche et a taillé dans ses effectifs : mis en place de cinq bases de défense (Verdun, Metz, Nancy, Phalsbourg, Epinal-Luxeuil) qui mutualisent le soutien (restauration, RH, finances) pour ne laisser aux régiments que les responsabilités opérationnelles (préparations militaires, art de la guerre, projection).
Résultat, il reste neuf régiments et une base aérienne. En terme humain, le nombre de personnels de la défense (soldats plus civils) sera passé en cinq ans de 24.195 à 16.932, hors gendarmerie. Malgré l’arrivée de régiments d’Allemagne et de centres de formation. Si les Vosges et la Meurthe-et-Moselle n’ont perdu que quelques dizaines d’hommes après des réorganisations de site, la Meuse va passer de 3.400 à 2.000 personnes (suppression 8eRA Commercy et réduction du 1er régiment de chasseurs Verdun-Thierville). La note est plus salée en Moselle avec moins 5.000 sur Metz-Thionville (base de Frescaty), et Dieuze.
Un homme est au cœur du dispositif. Eric Padieu est le délégué régional à l’accompagnement des restructurations. Son rôle est de donner un « Kleenex plaqué or » pour sécher les larmes des élus et ainsi rendre le traumatisme, le deuil, moins douloureux.
En poste à Metz depuis 2008, il suit avec attention et en collaboration avec les comités de pilotage locaux présidés par les préfets, les mesures d’accompagnements de la défense. « C’est le seul ministère à avoir un dispositif pour aider financièrement les territoires touchés par les restructurations », souligne le capitaine Alexandra Maïornikoff, officier communication.
Eric Padieu surveille la distribution en Lorraine de 71 M€ entre les collectivités. En aide à des contrats de projets structurels et économiques représentant des centaines de millions d’euros. À Metz, le centre Pompidou a notamment bénéficié des fonds de la Défense… Une clause rajoutée il y a peu, encourage la création d’emploi. « Nous avons réorienté vers l’aide directe aux entreprises. Nous avons vu que c’était efficace pour créer des emplois. L’idée est d’accompagner des PME par des contrats de trois ans marqués par des embauches en CDI maintenu pendant au moins trois ans. Il y a aussi un dispositif géré au niveau national pour des grosses entreprises. En Lorraine, c’est une enveloppe de 6 M€ dont 1,8 M€ pour 180 emplois Safran à Commercy », explique Eric Padieu. En plus de pouvoir bénéficier des murs abandonnés par le 8 eRA, le groupe CMI, qui a un projet de centre de formation au maniement des tourelles de blindés qu’il fabrique, serait aidé dans ce cadre s’il venait à s’implanter à Commercy après avoir décroché un contrat à l’export.
D’autres mesures sont également mises en place comme la cession des emprises militaires à l’euro symbolique pour les collectivités mais aussi le recrutement de cabinets spécialisés comme Sofred et l’Afii pour rechercher des industriels en France et à l’étranger susceptibles de s’installer sur les sites. Commercy est ainsi concerné.
Reste à savoir si ces dispositifs sont temporaires ou voués à être reproduit. En effet, un nouveau livre blanc de la défense et de la sécurité est en préparation avec un risque de nouvelles restructurations qui n’épargneraient pas la Lorraine.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/12/12/7-263-personnels-de-moins
Les opérations de restructurations sont vécues douloureusement. Aujourd’hui, l’essentiel des départs et des évolutions dans les régiments a été mené. Le dernier gros morceau est la dissolution du 8 e RA de Commercy, annoncée pour début juillet 2013. Malgré les mouvements d’humeur et tentatives désespérées des élus du secteur à faire repousser la décision selon l’engagement écrit de Nicolas Sarkozy d’attendre la compensation en terme d’emplois.
Bon élève, la Défense qui veut que l’on sache qu’elle a toujours été et qu’elle reste un acteur majeur de la région Lorraine, s’est mis en ordre de marche et a taillé dans ses effectifs : mis en place de cinq bases de défense (Verdun, Metz, Nancy, Phalsbourg, Epinal-Luxeuil) qui mutualisent le soutien (restauration, RH, finances) pour ne laisser aux régiments que les responsabilités opérationnelles (préparations militaires, art de la guerre, projection).
Résultat, il reste neuf régiments et une base aérienne. En terme humain, le nombre de personnels de la défense (soldats plus civils) sera passé en cinq ans de 24.195 à 16.932, hors gendarmerie. Malgré l’arrivée de régiments d’Allemagne et de centres de formation. Si les Vosges et la Meurthe-et-Moselle n’ont perdu que quelques dizaines d’hommes après des réorganisations de site, la Meuse va passer de 3.400 à 2.000 personnes (suppression 8eRA Commercy et réduction du 1er régiment de chasseurs Verdun-Thierville). La note est plus salée en Moselle avec moins 5.000 sur Metz-Thionville (base de Frescaty), et Dieuze.
Moins d’hommes mais des millions
Pas un secteur de la Région n’a été épargné. Par des négociations et coup de gueules politiques, certains s’en sortent mieux que d’autres. Cela s’est traduit par des hommes en moins mais des millions d’euros d’accompagnement. Parfois des transferts d’unité et rarement les deux.Un homme est au cœur du dispositif. Eric Padieu est le délégué régional à l’accompagnement des restructurations. Son rôle est de donner un « Kleenex plaqué or » pour sécher les larmes des élus et ainsi rendre le traumatisme, le deuil, moins douloureux.
En poste à Metz depuis 2008, il suit avec attention et en collaboration avec les comités de pilotage locaux présidés par les préfets, les mesures d’accompagnements de la défense. « C’est le seul ministère à avoir un dispositif pour aider financièrement les territoires touchés par les restructurations », souligne le capitaine Alexandra Maïornikoff, officier communication.
Eric Padieu surveille la distribution en Lorraine de 71 M€ entre les collectivités. En aide à des contrats de projets structurels et économiques représentant des centaines de millions d’euros. À Metz, le centre Pompidou a notamment bénéficié des fonds de la Défense… Une clause rajoutée il y a peu, encourage la création d’emploi. « Nous avons réorienté vers l’aide directe aux entreprises. Nous avons vu que c’était efficace pour créer des emplois. L’idée est d’accompagner des PME par des contrats de trois ans marqués par des embauches en CDI maintenu pendant au moins trois ans. Il y a aussi un dispositif géré au niveau national pour des grosses entreprises. En Lorraine, c’est une enveloppe de 6 M€ dont 1,8 M€ pour 180 emplois Safran à Commercy », explique Eric Padieu. En plus de pouvoir bénéficier des murs abandonnés par le 8 eRA, le groupe CMI, qui a un projet de centre de formation au maniement des tourelles de blindés qu’il fabrique, serait aidé dans ce cadre s’il venait à s’implanter à Commercy après avoir décroché un contrat à l’export.
D’autres mesures sont également mises en place comme la cession des emprises militaires à l’euro symbolique pour les collectivités mais aussi le recrutement de cabinets spécialisés comme Sofred et l’Afii pour rechercher des industriels en France et à l’étranger susceptibles de s’installer sur les sites. Commercy est ainsi concerné.
Reste à savoir si ces dispositifs sont temporaires ou voués à être reproduit. En effet, un nouveau livre blanc de la défense et de la sécurité est en préparation avec un risque de nouvelles restructurations qui n’épargneraient pas la Lorraine.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/12/12/7-263-personnels-de-moins
vendredi 14 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
Lorient. Le ministre de la Défense à Lann-Bihoué
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, était en déplacement sur ses terres, ce matin. Dès 9 h, il a en ouvert sa première Journée défense et citoyenneté (qui remplace la Journée d'appel et de préparation à la défense), au milieu de 90 jeunes de 17 ans venus de tout le Morbihan.
Dans la foulée, il s'est rendu au Pôle de formations sanitaires et sociales de Lorient, qu'il a contribué à créer, et qui fête cette année ses dix ans.
Le ministre n'a fait aucune annonce, au cours de ces deux visites, se contentant d'une allusion à la situation du Mali, où l'union européenne a décidé d'envoyer des militaires, afin de participer à la formation d'une force armée africaine. "400 militaires devraient partir à Bamako en début d'année. L'armée française y tiendra naturellement une place significative", a rappelé Jean-Yves Le Drian.
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/lorient-le-ministre-de-la-defense-a-lann-bihoue-13-12-2012-1941782.php
Dans la foulée, il s'est rendu au Pôle de formations sanitaires et sociales de Lorient, qu'il a contribué à créer, et qui fête cette année ses dix ans.
Le ministre n'a fait aucune annonce, au cours de ces deux visites, se contentant d'une allusion à la situation du Mali, où l'union européenne a décidé d'envoyer des militaires, afin de participer à la formation d'une force armée africaine. "400 militaires devraient partir à Bamako en début d'année. L'armée française y tiendra naturellement une place significative", a rappelé Jean-Yves Le Drian.
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/lorient-le-ministre-de-la-defense-a-lann-bihoue-13-12-2012-1941782.php
mercredi 12 décembre 2012
Le renseignement militaire lève un bout du voile
Creil, sa base aérienne, la DRM (direction du renseignement militaire). Venu de Paris, le bus transportant des représentants de la presse défense s’arrête au pied de la grille. Les téléphones portables sont échangés contre des badges et les restrictions liées à la découverte de ce site ultra-secret rappelées.
« Nous n’avons pas pu tout planquer, donc, pas de prises d’images n’importe où, car nous savons que chaque pixel sera décortiqué ! » Le ton est donné. L’officier précise : « Chez nous, pas de barbouzes, mais des soldats au service de leur pays dans un domaine très particulier ».
Dire mais pas trop, montrer mais pas tout. Un exercice ô combien difficile, surtout lorsqu’il est joué pour la première fois. Mais la communauté du renseignement militaire, placée sous les ordres d’un directeur, le général de corps d’armée Didier Bolelli, a su trouver l’équilibre. « On ne vous parlera pas des opérations en cours, mais nous vous montrerons comment nous travaillons, afin de garantir la sécurité des troupes engagées sur le terrain », fait savoir ce dernier.
D’une grande complexité, le renseignement militaire s’appuie sur des capteurs qui placent la France parmi les pays qui comptent. Satellites, avions, drones, bateaux, sous-marins, radars, hommes aussi, traquent l’insolite, recueillent des images.
Le site abrite des spécialistes répartis sur trois pôles. Ceux du renseignement humain que sont les soldats du 13 e RDP, hommes de l’ombre, entraînés à voir, analyser et transmettre, toujours en milieu hostile. Ils opèrent en lien avec les pros de l’électro-magnétique. Les écoutes, si vous préférez. Ambiance feutrée dans cet univers peuplé de matériel sophistiqué où les oreilles sont aux aguets 24 heures sur 24 dans tous les points sensibles de la planète. Les questions trop insidieuses des visiteurs du jour restent sans réponse. C’est le jeu.
Dernier pôle présenté, l’imagerie au profit du président de la république et du chef d’État-major des armées. Dans ce domaine, la France est très crédible sur la scène internationale. Pour conforter des propos lâchés avec toute la prudence qui s’impose, un expert commente la photo aérienne d’un coin de campagne, quelque part. De plus près, on distingue une colonne de chars, des fumées aussi. De toute évidence, personne ne joue à la pétanque dans cet endroit du globe. Suffisamment étrange pour focaliser l’attention des observateurs. Autre exemple concret de site dans la ligne de mire des satellites, la centrale de Fukushima. On ne sait jamais…
Le général Bolelli complète la présentation : « Les grandes nations possèdent les mêmes systèmes que la DRM. Le partage............ Lire la suite de l'article sur ce lien.............http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2012/12/09/le-renseignement-militaire-leve-un-bout-du-voile
REPORTAGE
« Vous allez pénétrer dans un pôle très protégé », prévient l’officier. La présentation des activités de ce service très peu connu s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 20 e anniversaire de la maison. L’événement est perçu comme un choc culturel profond pour les hommes et les femmes travaillant dans l’ombre du monde, murés dans le silence, formés à éviter, justement… les journalistes.« Nous n’avons pas pu tout planquer, donc, pas de prises d’images n’importe où, car nous savons que chaque pixel sera décortiqué ! » Le ton est donné. L’officier précise : « Chez nous, pas de barbouzes, mais des soldats au service de leur pays dans un domaine très particulier ».
Dire mais pas trop, montrer mais pas tout. Un exercice ô combien difficile, surtout lorsqu’il est joué pour la première fois. Mais la communauté du renseignement militaire, placée sous les ordres d’un directeur, le général de corps d’armée Didier Bolelli, a su trouver l’équilibre. « On ne vous parlera pas des opérations en cours, mais nous vous montrerons comment nous travaillons, afin de garantir la sécurité des troupes engagées sur le terrain », fait savoir ce dernier.
D’une grande complexité, le renseignement militaire s’appuie sur des capteurs qui placent la France parmi les pays qui comptent. Satellites, avions, drones, bateaux, sous-marins, radars, hommes aussi, traquent l’insolite, recueillent des images.
L’œuvre de virtuoses
Des virtuoses de l’interprétation prennent le relais pour les faire parler au profit des commandements opérationnels et des autorités politiques. Le général Bolelli aime citer ce proverbe pour définir le renseignement : « C’est chercher un chat noir dans une pièce noire, de nuit, quand il n’y en a pas ».Le site abrite des spécialistes répartis sur trois pôles. Ceux du renseignement humain que sont les soldats du 13 e RDP, hommes de l’ombre, entraînés à voir, analyser et transmettre, toujours en milieu hostile. Ils opèrent en lien avec les pros de l’électro-magnétique. Les écoutes, si vous préférez. Ambiance feutrée dans cet univers peuplé de matériel sophistiqué où les oreilles sont aux aguets 24 heures sur 24 dans tous les points sensibles de la planète. Les questions trop insidieuses des visiteurs du jour restent sans réponse. C’est le jeu.
Dernier pôle présenté, l’imagerie au profit du président de la république et du chef d’État-major des armées. Dans ce domaine, la France est très crédible sur la scène internationale. Pour conforter des propos lâchés avec toute la prudence qui s’impose, un expert commente la photo aérienne d’un coin de campagne, quelque part. De plus près, on distingue une colonne de chars, des fumées aussi. De toute évidence, personne ne joue à la pétanque dans cet endroit du globe. Suffisamment étrange pour focaliser l’attention des observateurs. Autre exemple concret de site dans la ligne de mire des satellites, la centrale de Fukushima. On ne sait jamais…
Le général Bolelli complète la présentation : « Les grandes nations possèdent les mêmes systèmes que la DRM. Le partage............ Lire la suite de l'article sur ce lien.............http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2012/12/09/le-renseignement-militaire-leve-un-bout-du-voile
mardi 11 décembre 2012
lundi 10 décembre 2012
Armée : les derniers combattants d’Afghanistan sont de retour
Le capitaine Nico, du 13 e régiment du génie de Valdahon, dans le Doubs, a connu la Bosnie, le Kosovo et la Côte d’Ivoire. Les quatre mois qu’il vient de passer en Afghanistan lui ont paru bien plus risqués. « Le danger est partout présent. La menace est permanente. Les insurgés sont bien organisés, fondus dans la population », témoigne-t-il.
Comme 150 autres militaires, il vient de passer trois jours à Chypre, au « sas de décompression » installé par l’Armée française à Paphos. A l’heure de monter dans l’Airbus de la République française pour retrouver sa femme et ses deux enfants qui l’attendent chez lui, il est soulagé. « Je vais passer Noël en famille, ça fait du bien », sourit-il, heureux aussi, il le précise, de n’avoir perdu aucun camarade dans les affrontements sur le terrain. Il fait partie des derniers militaires français qui se trouvaient encore engagés dans des opérations de combat. Symboliquement, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est venu à leur rencontre, à Chypre, pour les accompagner sur le vol du retour. « Votre mission fut des plus difficiles, votre engagement aura été exemplaire. La Nation vous est reconnaissante », les félicite-t-il, sur le tarmac de l’aéroport de Paphos. « Votre départ n’est pas la fin mais bien une étape de notre relation de coopération et d’amitié avec l’Afghanistan ».
En attendant, les soldats français retrouvent leurs casernements respectifs. Ce week-end, le 1 er régiment d’hélicoptère de Phalsbourg, en Moselle, a accueilli les siens. Ils ont été engagés dans 1 700 missions dont une centaine d’actions de combat. L’avion ministériel a également ramené au pays des hommes des 4 e régiment d’hélicoptères des forces spéciales et du 5 e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, du 6 e régiment du génie d’Angers, du 13 e régiment du génie de Valdahon, du 31 e régiment du génie de Castelsarrasin et des commandos parachutistes de Mérignac. Tous soulagés. Mais tous chargés de souvenirs difficiles.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/12/10/armee-les-derniers-combattants-d-afghanistan-sont-de-retour
Comme 150 autres militaires, il vient de passer trois jours à Chypre, au « sas de décompression » installé par l’Armée française à Paphos. A l’heure de monter dans l’Airbus de la République française pour retrouver sa femme et ses deux enfants qui l’attendent chez lui, il est soulagé. « Je vais passer Noël en famille, ça fait du bien », sourit-il, heureux aussi, il le précise, de n’avoir perdu aucun camarade dans les affrontements sur le terrain. Il fait partie des derniers militaires français qui se trouvaient encore engagés dans des opérations de combat. Symboliquement, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est venu à leur rencontre, à Chypre, pour les accompagner sur le vol du retour. « Votre mission fut des plus difficiles, votre engagement aura été exemplaire. La Nation vous est reconnaissante », les félicite-t-il, sur le tarmac de l’aéroport de Paphos. « Votre départ n’est pas la fin mais bien une étape de notre relation de coopération et d’amitié avec l’Afghanistan ».
Les derniers Français à Kaboul
Aujourd’hui, le désengagement des forces combattantes se termine, conformément aux décisions prises par le Président de la République. A l’heure actuelle, la France ne compte plus que 1 800 hommes sur le « théâtre » afghan. A l’été 2013, 500 hommes seront encore intégrés aux états-majors de la coalition, pour la gestion de l’aéroport de Kaboul, la mise en œuvre d’un hôpital, la mise en place d’un laboratoire de lutte contre les engins explosifs improvisés, et l’animation des écoles de formation des forces de sécurité afghane.La guerre contre le terrorisme
La guerre n’est pas finie pour autant. Le retour des talibans demeure une hypothèse plausible. Mais, le ministre de la Défense insiste sur ce point, l’Afghanistan n’est plus le sanctuaire d’Al-Qaida qu’il était en 2001 lorsque la coalition internationale s’est lancée dans cette guerre contre le terrorisme. L’avenir dira si l’intervention occidentale a eu des effets pérennes.En attendant, les soldats français retrouvent leurs casernements respectifs. Ce week-end, le 1 er régiment d’hélicoptère de Phalsbourg, en Moselle, a accueilli les siens. Ils ont été engagés dans 1 700 missions dont une centaine d’actions de combat. L’avion ministériel a également ramené au pays des hommes des 4 e régiment d’hélicoptères des forces spéciales et du 5 e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, du 6 e régiment du génie d’Angers, du 13 e régiment du génie de Valdahon, du 31 e régiment du génie de Castelsarrasin et des commandos parachutistes de Mérignac. Tous soulagés. Mais tous chargés de souvenirs difficiles.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/12/10/armee-les-derniers-combattants-d-afghanistan-sont-de-retour
Quartier Dumerbion Sainte-Barbe nocturne
Jeudi soir, le 3e régiment du Génie a fêté la Sainte-Barbe au quartier Dumerbion. Cette cérémonie nocturne a été marquée par la présence du régiment presque au complet (moins une section actuellement en Polynésie). Ces deux dernières années, le rythme élevé des projections n'avait pas permis au régiment de passer ensemble ce moment de cohésion.
De nombreuses autorités civiles et militaire étaient présentes, aux sons de la musique des Forces terrestres de Lille.
Lors de cette cérémonie, l'Ordre national du Mérite a été remis au lieutenant-colonel Thiebaut et au capitaine Coelho. Plusieurs citations ont été lues. Citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze : adjuduant-chef Carnelutti et sergent-chef Bigo. Citation avec attribution de la médaille de la défense nationale avec étoile de bronze : capitaine Julien, sergent-chef Moede, sergent-chef Auvinet, sergent Lenain, caporal Wullens, 1ère classe Fritz, 1ère classe Tilmant et 1ère classe Pinset.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/quartier-dumerbion-sainte-barbe-nocturne
De nombreuses autorités civiles et militaire étaient présentes, aux sons de la musique des Forces terrestres de Lille.
Lors de cette cérémonie, l'Ordre national du Mérite a été remis au lieutenant-colonel Thiebaut et au capitaine Coelho. Plusieurs citations ont été lues. Citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze : adjuduant-chef Carnelutti et sergent-chef Bigo. Citation avec attribution de la médaille de la défense nationale avec étoile de bronze : capitaine Julien, sergent-chef Moede, sergent-chef Auvinet, sergent Lenain, caporal Wullens, 1ère classe Fritz, 1ère classe Tilmant et 1ère classe Pinset.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/quartier-dumerbion-sainte-barbe-nocturne
dimanche 9 décembre 2012
samedi 8 décembre 2012
vendredi 7 décembre 2012
Afghanistan: Le Drian accueille les soldats
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend demain à Chypre pour accueillir un groupe de 150 militaires français de retour d'Afghanistan, a-t-on appris dans son entourage.
Jean-Yves Le Drian veut exprimer ainsi "la reconnaissance de la nation à l'égard de la mission accomplie" par les forces françaises en Afghanistan depuis 2001.
Il entend également rappeler que l'engagement du président de la République de retirer les "forces combattantes" françaises de ce pays avant la fin de l'année a été tenu dans les conditions prévues, a-t-on précisé de même source.
Le ministre doit ensuite effectuer le vol retour en compagnie des soldats.
A son arrivée à l'Elysée, François Hollande avait annoncé l'accélération à fin 2012 du retrait des troupes françaises, soit deux ans avant le délai prévu par la force de l'Otan (Isaf) pour le désengagement de ses forces.
L'armée française a mis fin le 20 novembre à sa mission de combat dans le pays en quittant la Kapisa (dans l'est), la province où ses troupes étaient le plus exposées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/07/97001-20121207FILWWW00646-aghanistan-le-drian-accueille-les-soldats.php
Jean-Yves Le Drian veut exprimer ainsi "la reconnaissance de la nation à l'égard de la mission accomplie" par les forces françaises en Afghanistan depuis 2001.
Il entend également rappeler que l'engagement du président de la République de retirer les "forces combattantes" françaises de ce pays avant la fin de l'année a été tenu dans les conditions prévues, a-t-on précisé de même source.
Le ministre doit ensuite effectuer le vol retour en compagnie des soldats.
A son arrivée à l'Elysée, François Hollande avait annoncé l'accélération à fin 2012 du retrait des troupes françaises, soit deux ans avant le délai prévu par la force de l'Otan (Isaf) pour le désengagement de ses forces.
L'armée française a mis fin le 20 novembre à sa mission de combat dans le pays en quittant la Kapisa (dans l'est), la province où ses troupes étaient le plus exposées.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/07/97001-20121207FILWWW00646-aghanistan-le-drian-accueille-les-soldats.php
De retour d'Afghanistan
Même s'il a été nommé le 1er août dernier gouverneur militaire de Strasbourg, commandant la 2e brigade blindée et délégué militaire départemental du Bas-Rhin, le général de division, Eric Hautecloque-Raysz, vient à peine de prendre ses fonctions. La semaine dernière encore, il se trouvait en Afghanistan où il commandait la brigade La Fayette.
Il est rentrée lundi en France après huit mois de mission où il a notamment dû gérer le retrait des troupes françaises présentes dans la province de Kapisa et le district de Surobi. Celui qui a commandé le 1er/11e régiment de Cuirassierrs de Carpiagne (de 2003 à 2005) et fut en 2011 et 2012 secrétaire général de l'état-major du commandement des forces terrestres à Lille, n'a jamais été muté en Alsace. C'est donc une grande première pour ce père de cinq enfants né en 1960. Il succède au général Klotz, actuel numéro 2 de la Dicod, la délégation à l'information et à la communication de la Défense.
En tant que commandant de la 2e brigade blindée, dont l'état-major se trouve à Strasbourg, il a sous sa responsabilité quelque 6000 militaires répartis dans plusieurs régiments dont le régiment de marche du Tchad de Meyenheim.
http://www.dna.fr/actualite/2012/12/06/de-retour-d-afghanistan
Il est rentrée lundi en France après huit mois de mission où il a notamment dû gérer le retrait des troupes françaises présentes dans la province de Kapisa et le district de Surobi. Celui qui a commandé le 1er/11e régiment de Cuirassierrs de Carpiagne (de 2003 à 2005) et fut en 2011 et 2012 secrétaire général de l'état-major du commandement des forces terrestres à Lille, n'a jamais été muté en Alsace. C'est donc une grande première pour ce père de cinq enfants né en 1960. Il succède au général Klotz, actuel numéro 2 de la Dicod, la délégation à l'information et à la communication de la Défense.
En tant que commandant de la 2e brigade blindée, dont l'état-major se trouve à Strasbourg, il a sous sa responsabilité quelque 6000 militaires répartis dans plusieurs régiments dont le régiment de marche du Tchad de Meyenheim.
http://www.dna.fr/actualite/2012/12/06/de-retour-d-afghanistan
jeudi 6 décembre 2012
Exclusif.Défense : bases militaires, sous-marins et centres équestres dans le viseur
Voici les principales pistes d’économies qui tiennent la corde dans le livre blanc de la défense.
Diviser par trois le nombre de bases militaires. En janvier 2011, les bases militaires de défense françaises ont été réorganisées autour de 60 sites. L’idée serait d’aller bien plus loin, en rabotant jusqu’à 20, d’où de sacrées économies sur plusieurs budgets (tâches administratives, essence, et… effectifs des états-majors).
Les « petites » bases comme Charleville-Mézières (Ardennes) et Mont-de-Marsan (Landes) sont les premières dans la ligne de mire.
Armée de terre : entre 5000 et 10000 recrues de moins par an. L’armée de terre, qui recrutait entre 15000 et 20000 hommes par an au début des années 2000, n’en recrutera selon nos informations « que » 10000 en 2012 et 2013. Et le livre blanc devrait encore accentuer cette décrue. Les effectifs fondraient avant tout en Guyane, Nouvelle-Calédonie et Polynésie. La force terrestre « projetable » de 30000 hommes serait, elle, aussi rabotée. La France privilégierait à l’avenir de nouveaux modes opératoires, drones en tête.
Le budget du nucléaire « désanctuarisé ». Le budget de la dissuasion nucléaire — 3,4 Mds€ en 2012, soit 10% du budget annuel de la Défense — pourrait être revu à la baisse. La France serait notamment susceptible de renoncer aux missiles embarqués sur des chasseurs Mirage 2000 et Rafale (2,6 Mds€ d’économies en quinze ans selon un récent rapport), et même passer de quatre à trois sous-marins nucléaires, ce qui marquerait la fin d’un dogme : entretien de ces sous-marins oblige, la France ne pourrait plus être présente en mer 365 jours par an.
Davantage de membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU. La France, comme les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, participe aux opérations extérieures menées sous mandat de l’ONU. Une obligation onéreuse : le montant réel de ces opérations a atteint 1,2 Md€ en 2011, et 870 millions en 2012. Relever le nombre de membres de 5 à 7, voire à 10 membres, permettrait de mieux répartir cette charge. Si le Brésil et l’Inde rêvent de faire partie du club, restera à convaincre d’autres Etats membres réticents.
Le Centre sportif d’équitation militaire de Fontainebleau sur la sellette. Situé à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le prestigieux CSEM forme et entraîne les militaires de l’armée française, afin de participer à des compétitions équestres de haut vol.
Moins de fanfares militaires. Une vingtaine de formations musicales permanentes, employant plus de 1000 musiciens, participent aux cérémonies militaires et se produisent lors de festivals. Leur nombre serait diminué, tout comme celui des dizaines d’écoles de formation des officiers et des militaires du rang.
Des missions externalisées. Aujourd’hui effectuées par les militaires, certaines prestations (restauration, nettoyage des locaux, entretien des espaces verts, etc.) seraient confiées à un prestataire unique.
Le recours à des sociétés militaires privées ? Anglais et Américains ont déjà franchi le pas, pas la France. Le tabou serait-il en train de sauter? Les SMP présentent au moins deux avantages : « Ces mercenaires signant un contrat de service, il ne s’agit plus de fonctionnaires, à qui il faudra un jour verser une retraite », détaille un expert militaire. Et puis, « si l’un d’eux se fait tuer, l’impact émotionnel dans l’opinion publique serait moindre ».
http://www.leparisien.fr/economie/defense-bases-militaires-sous-marins-et-centres-equestres-dans-le-viseur-06-12-2012-2384737.php
Diviser par trois le nombre de bases militaires. En janvier 2011, les bases militaires de défense françaises ont été réorganisées autour de 60 sites. L’idée serait d’aller bien plus loin, en rabotant jusqu’à 20, d’où de sacrées économies sur plusieurs budgets (tâches administratives, essence, et… effectifs des états-majors).
Les « petites » bases comme Charleville-Mézières (Ardennes) et Mont-de-Marsan (Landes) sont les premières dans la ligne de mire.
Armée de terre : entre 5000 et 10000 recrues de moins par an. L’armée de terre, qui recrutait entre 15000 et 20000 hommes par an au début des années 2000, n’en recrutera selon nos informations « que » 10000 en 2012 et 2013. Et le livre blanc devrait encore accentuer cette décrue. Les effectifs fondraient avant tout en Guyane, Nouvelle-Calédonie et Polynésie. La force terrestre « projetable » de 30000 hommes serait, elle, aussi rabotée. La France privilégierait à l’avenir de nouveaux modes opératoires, drones en tête.
Le budget du nucléaire « désanctuarisé ». Le budget de la dissuasion nucléaire — 3,4 Mds€ en 2012, soit 10% du budget annuel de la Défense — pourrait être revu à la baisse. La France serait notamment susceptible de renoncer aux missiles embarqués sur des chasseurs Mirage 2000 et Rafale (2,6 Mds€ d’économies en quinze ans selon un récent rapport), et même passer de quatre à trois sous-marins nucléaires, ce qui marquerait la fin d’un dogme : entretien de ces sous-marins oblige, la France ne pourrait plus être présente en mer 365 jours par an.
Davantage de membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU. La France, comme les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, participe aux opérations extérieures menées sous mandat de l’ONU. Une obligation onéreuse : le montant réel de ces opérations a atteint 1,2 Md€ en 2011, et 870 millions en 2012. Relever le nombre de membres de 5 à 7, voire à 10 membres, permettrait de mieux répartir cette charge. Si le Brésil et l’Inde rêvent de faire partie du club, restera à convaincre d’autres Etats membres réticents.
Le Centre sportif d’équitation militaire de Fontainebleau sur la sellette. Situé à Fontainebleau (Seine-et-Marne), le prestigieux CSEM forme et entraîne les militaires de l’armée française, afin de participer à des compétitions équestres de haut vol.
Moins de fanfares militaires. Une vingtaine de formations musicales permanentes, employant plus de 1000 musiciens, participent aux cérémonies militaires et se produisent lors de festivals. Leur nombre serait diminué, tout comme celui des dizaines d’écoles de formation des officiers et des militaires du rang.
Des missions externalisées. Aujourd’hui effectuées par les militaires, certaines prestations (restauration, nettoyage des locaux, entretien des espaces verts, etc.) seraient confiées à un prestataire unique.
Le recours à des sociétés militaires privées ? Anglais et Américains ont déjà franchi le pas, pas la France. Le tabou serait-il en train de sauter? Les SMP présentent au moins deux avantages : « Ces mercenaires signant un contrat de service, il ne s’agit plus de fonctionnaires, à qui il faudra un jour verser une retraite », détaille un expert militaire. Et puis, « si l’un d’eux se fait tuer, l’impact émotionnel dans l’opinion publique serait moindre ».
http://www.leparisien.fr/economie/defense-bases-militaires-sous-marins-et-centres-equestres-dans-le-viseur-06-12-2012-2384737.php
Soldats français. De retour d'Afghanistan, 7% souffrent de troubles psychiques
Le Service de santé des armées (SSA) évalue à 550 le nombre d'anciens combattants "qui souffrent d'un trouble psychique en relation avec leur déploiement en Afghanistan". Ce lundi, avait lieu le 1er séminaire sur la prise en charge des "traumatismes psychiques dans les armées", à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris
Souffrance psychique
Ces troubles sont généralement liés à la confrontation avec la mort, où au spectacle horrible qu'elle provoque, comme lors de la découverte de charniers. "Globalement, lorsque l'on suit une brigade ou un bataillon qui rentre sur six à neuf mois, on a entre 6% et 7% de personnels qui ont un trouble psychique, pas forcément un état de stress post-traumatique, mais qui ont une souffrance psychique", souligne le médecin-général Jean-Paul Boutin.
Des combats plus durs et de lourdes pertes depuis 2008
Le nombre d'anciens d'Afghanistan en souffrance dépend bien sûr de l'intensité de l'engagement lors de leur déploiement dans ce pays. C'est à partir de 2008 que les Français ont connu leurs affrontements les plus durs et leurs plus lourdes pertes. "A partir du moment où l'intensité des combats auxquels a participé l'armée française s'est développée, le nombre de nos soldats qui ont pu être traumatisés psychiquement a arithmétiquement augmenté, souligne le médecin-général. La réponse doit donc être adaptée, au sens du réseau de soins que nous devons mettre en place".
Un phénomène longtemps tabou
Longtemps tabou, le problème est désormais largement exposé par les armées, qui encouragent au contraire les militaires à confesser leurs souffrances psychiques.
Le traumatisme survient brutalement, lors d'une action de combat, d'un accident, parce qu'un soldat a vu un camarade tomber à ses côtés ou que le véhicule dans lequel il se trouvait à sauté sur un engin explosif improvisé. Mais la détection des troubles se heurte encore au sentiment de "honte" et de "culpabilité" qu'ils entraînent chez ceux qui en sont atteints.
Les médecins d'unité en première ligne
Un plan d'action a été lancé en 2011 dans les armées pour renforcer la formation des médecins d'unité, les mieux placés pour détecter les premiers troubles, et sensibiliser les militaires au stress opérationnel. "Une mission a d'autant plus de répercussions psychiques qu'elle n'a pas de sens. Il faut expliquer le sens de la mission", martèle le médecin chef Laurent Martinez, chef du service de psychologie de la Marine.
Des troubles qui peuvent survenir des années après le choc
Les médecins soulignent l'importance du suivi des anciens d'Afghanistan, y compris après leur départ de l'armée : les troubles pouvant se manifester plusieurs mois, voire des années après le choc psychologique.
Un dispositif de suivi des familles avant le départ, pendant et après le retour d'opération, a également été mis en place par le SSA. Et le renforcement du dispositif libère la parole. "Avec le processus qu'on a mis en place pour mieux encadrer les combattants d'Afghanistan, des militaires sont venus exprimer une souffrance qui datait du Rwanda ou de la Bosnie. Ils sont venus nous parler maintenant d'un problème dont ils n'avaient jamais osé parler", constate le médecin-général Boutin.
Reconnues comme blessure de guerre depuis 1992, les "blessures psychiques" ont, selon les services des affaires sociales, donné lieu à l'octroi de 1.100 pensions militaires d'invalidité en dix ans, sur 1.600 demandes déposées
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/soldats-francais-de-retour-d-afghanistan-7-souffrent-de-troubles-psychiques-04-12-2012-1930493.php
Souffrance psychique
Ces troubles sont généralement liés à la confrontation avec la mort, où au spectacle horrible qu'elle provoque, comme lors de la découverte de charniers. "Globalement, lorsque l'on suit une brigade ou un bataillon qui rentre sur six à neuf mois, on a entre 6% et 7% de personnels qui ont un trouble psychique, pas forcément un état de stress post-traumatique, mais qui ont une souffrance psychique", souligne le médecin-général Jean-Paul Boutin.
Des combats plus durs et de lourdes pertes depuis 2008
Le nombre d'anciens d'Afghanistan en souffrance dépend bien sûr de l'intensité de l'engagement lors de leur déploiement dans ce pays. C'est à partir de 2008 que les Français ont connu leurs affrontements les plus durs et leurs plus lourdes pertes. "A partir du moment où l'intensité des combats auxquels a participé l'armée française s'est développée, le nombre de nos soldats qui ont pu être traumatisés psychiquement a arithmétiquement augmenté, souligne le médecin-général. La réponse doit donc être adaptée, au sens du réseau de soins que nous devons mettre en place".
Un phénomène longtemps tabou
Longtemps tabou, le problème est désormais largement exposé par les armées, qui encouragent au contraire les militaires à confesser leurs souffrances psychiques.
Le traumatisme survient brutalement, lors d'une action de combat, d'un accident, parce qu'un soldat a vu un camarade tomber à ses côtés ou que le véhicule dans lequel il se trouvait à sauté sur un engin explosif improvisé. Mais la détection des troubles se heurte encore au sentiment de "honte" et de "culpabilité" qu'ils entraînent chez ceux qui en sont atteints.
Les médecins d'unité en première ligne
Un plan d'action a été lancé en 2011 dans les armées pour renforcer la formation des médecins d'unité, les mieux placés pour détecter les premiers troubles, et sensibiliser les militaires au stress opérationnel. "Une mission a d'autant plus de répercussions psychiques qu'elle n'a pas de sens. Il faut expliquer le sens de la mission", martèle le médecin chef Laurent Martinez, chef du service de psychologie de la Marine.
Des troubles qui peuvent survenir des années après le choc
Les médecins soulignent l'importance du suivi des anciens d'Afghanistan, y compris après leur départ de l'armée : les troubles pouvant se manifester plusieurs mois, voire des années après le choc psychologique.
Un dispositif de suivi des familles avant le départ, pendant et après le retour d'opération, a également été mis en place par le SSA. Et le renforcement du dispositif libère la parole. "Avec le processus qu'on a mis en place pour mieux encadrer les combattants d'Afghanistan, des militaires sont venus exprimer une souffrance qui datait du Rwanda ou de la Bosnie. Ils sont venus nous parler maintenant d'un problème dont ils n'avaient jamais osé parler", constate le médecin-général Boutin.
Reconnues comme blessure de guerre depuis 1992, les "blessures psychiques" ont, selon les services des affaires sociales, donné lieu à l'octroi de 1.100 pensions militaires d'invalidité en dix ans, sur 1.600 demandes déposées
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/soldats-francais-de-retour-d-afghanistan-7-souffrent-de-troubles-psychiques-04-12-2012-1930493.php
mercredi 5 décembre 2012
L'Armée de terre embauche toujours
La France a beau retirer ses troupes d'Afghanistan, ce n'est pas pour cela que l'Armée de terre ne recrute plus. Forte de 120 000 hommes, elle renouvelle ses effectifs de près de 10 % chaque année dont environ 500 engagements en Champagne-Ardenne. C'est d'ailleurs dans le cadre historique du fort de la Pompelle proche de Reims, haut lieu de la résistance contre l'ennemi durant la Première Guerre mondiale, que cinq jeunes ont signé hier un contrat d'engagement pour cinq ans dans l'Armée de terre. En présence d'élus de Reims, Muizon, Pierry et Saint-Germainmont et de la commissaire des armées, la capitaine commissaire Schmitt, l'adjudant-chef Daniel Pruvost du centre d'information et de recrutement des forces armées de Reims a salué ces jeunes qui « ont décidé de faire un métier hors du commun, au service de leurs concitoyens, au service de leur pays ». Cinq jeunes qui dans un an seront prêts pour exercer de nombreuses missions : « des gares parisiennes aux villages africains, des camps d'entraînement aux contrées libanaises, des Antilles à la Polynésie française […] En France pour que nos compatriotes soient en sécurité à l'intérieur de ses frontières, et à l'étranger pour que la paix progresse dans les pays instables, ravagés par la violence des conflits armés. »
Les jeunes ont dès hier rejoint leur affectation. Rudy Payet et Mickaël Giraud sont partis au 1er régiment de tirailleurs à Épinal ; Jimmy Bondon au 3e régiment du génie de Charleville-Mézières ; Maxime Houte au 16e bataillon de chasseurs à Bitche et Pierre Louis le 2e régiment de dragons à Fontevraud.
Ces jeunes engagés seront définitivement confirmés dans leur engagement après une période probatoire de six mois.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/larmee-de-terre-embauche-toujours
Les jeunes ont dès hier rejoint leur affectation. Rudy Payet et Mickaël Giraud sont partis au 1er régiment de tirailleurs à Épinal ; Jimmy Bondon au 3e régiment du génie de Charleville-Mézières ; Maxime Houte au 16e bataillon de chasseurs à Bitche et Pierre Louis le 2e régiment de dragons à Fontevraud.
Ces jeunes engagés seront définitivement confirmés dans leur engagement après une période probatoire de six mois.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/larmee-de-terre-embauche-toujours
mardi 4 décembre 2012
3e Génie Le Nedex à l'œuvre à Sissonne
Mercredi dernier, le groupe régional d'intervention Nedex (Neutralisation, Enlèvement, Destruction d'Engins Explosifs) du 3e RG s'est rendu sur le camp militaire de Sissonne afin de trier et vérifier 450 munitions diverses stockées sur la zone.
Obus, bombes, roquettes, fusées : munitions historiques ou d'exercice, retrouvées sur le camp de Sissonne, ont été passées au crible par l'équipe d'intervention du 3e RG, afin d'être stockées avant destruction.
Un travail d'expert, puisque chaque pièce doit être identifiée, vérifiée comme étant inerte (sans matière active), enregistrée et classée avant de pouvoir être détruite.
Une quinzaine de types de munitions a été retrouvée. De l'obus allant de 75 à 220 millimètres, du mortier de 120 millimètres, de la bombe de 50 kg, ainsi que certaines munitions allemandes.
Tout a été trié et six munitions ont été identifiées comme contenant encore de la matière active (explosif ou fumigène) et seront détruites ultérieurement.
Afin de permettre aux « aspirants EOD » de s'acculturer avec les interventions territoriales, les personnels du 3e RG désirant entamer le cursus de formation Nedex ont profité de l'occasion pour observer le travail de leurs mentors et s'imprégner des procédures de travail sur munitions historiques.
Le camp militaire de Sissonne, comme la plupart des camps de l'Est de la France, voit remonter à la surface, avec le temps, des centaines de munitions par an.
Ces munitions, françaises ou allemandes, datent des guerres mondiales et demandent une connaissance pointue pour pouvoir être traitées.
C'est la raison pour laquelle il a été fait appel au Nedex du 3e RG, qui intervient sur les emprises militaires de huit départements du quart nord-est du pays.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/3e-genie-le-nedex-a-loeuvre-a-sissonne
Obus, bombes, roquettes, fusées : munitions historiques ou d'exercice, retrouvées sur le camp de Sissonne, ont été passées au crible par l'équipe d'intervention du 3e RG, afin d'être stockées avant destruction.
Un travail d'expert, puisque chaque pièce doit être identifiée, vérifiée comme étant inerte (sans matière active), enregistrée et classée avant de pouvoir être détruite.
Une quinzaine de types de munitions a été retrouvée. De l'obus allant de 75 à 220 millimètres, du mortier de 120 millimètres, de la bombe de 50 kg, ainsi que certaines munitions allemandes.
Tout a été trié et six munitions ont été identifiées comme contenant encore de la matière active (explosif ou fumigène) et seront détruites ultérieurement.
Afin de permettre aux « aspirants EOD » de s'acculturer avec les interventions territoriales, les personnels du 3e RG désirant entamer le cursus de formation Nedex ont profité de l'occasion pour observer le travail de leurs mentors et s'imprégner des procédures de travail sur munitions historiques.
Le camp militaire de Sissonne, comme la plupart des camps de l'Est de la France, voit remonter à la surface, avec le temps, des centaines de munitions par an.
Ces munitions, françaises ou allemandes, datent des guerres mondiales et demandent une connaissance pointue pour pouvoir être traitées.
C'est la raison pour laquelle il a été fait appel au Nedex du 3e RG, qui intervient sur les emprises militaires de huit départements du quart nord-est du pays.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/3e-genie-le-nedex-a-loeuvre-a-sissonne
lundi 3 décembre 2012
Premier vol pour le précurseur du drone européen de combat
Le précurseur d'un drone européen de combat, le Neuron, a réussi samedi son premier vol depuis une base du sud de la France, a annoncé le maître d'oeuvre du programme, Dassault Aviation.
«Il inaugure la prochaine génération d'aéronefs de combat, qu'ils soient pilotés ou non, avec l'ambition de préserver l'autonomie européenne dans ce domaine. C'est un défi majeur tant sur le plan technologique qu'industriel», a affirmé le ministère de la Défense dans un communiqué.
Un vol de 25 minutes
L'appareil, une aile volante sans empennage vertical pour la rendre la plus furtive possible, a volé pendant 25 minutes, sous la surveillance de deux pilotes d'essai, installés dans une station au sol.
Le Neuron (prononcer Neurone) est un démonstrateur, c'est-à-dire un modèle servant à tester et développer des technologies qui pourraient servir un jour à un avion de combat sans pilote qui équiperait les forces aériennes européennes à l'horizon 2030.
Les drones actuellement en service servent à la surveillance ou tirent parfois des missiles dans des missions ponctuelles, mais aucun ne rivalise avec les performances des avions de combat.
Dans l'état actuel des réflexions stratégiques, les drones de combat pourraient être engagés au premier jour d'un conflit, pour détruire les défenses anti-aériennes de l'adversaire, mais ne remplaceront pas les avions pilotés. «Aujourd'hui personne n'imagine un avenir entièrement avec des avions sans pilote», a souligné le directeur général technique de Dassault, Didier Gondoin.
Voir la vidéo sur ce lien ........ http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Premier-vol-pour-le-precurseur-du-drone-europeen-de-combat_6346-2139398_actu.Htm
dimanche 2 décembre 2012
Afghanistan : attaque suicide d'envergure contre l'Otan
"Un certain nombre" de
soldats étrangers ont été blessés, selon l'Otan qui n'a pas donné davantage de
détails, dimanche matin lors de l'attaque contre l'aéroport de Jalalabad.
Les talibans ont mené
dimanche une attaque suicide d'envergure contre l'aéroport de Jalalabad, qui
abrite, dans l'est de l'Afghanistan,
une base importante de la force de l'Otan,
démontrant que leur potentiel de nuisance reste fort à deux ans du retrait
prévu des troupes combattantes étrangères. Plusieurs kamikazes ont fait exploser
leurs bombes, d'autres ont tiré à la roquette et au mortier sur l'enceinte,
tandis que des hélicoptères de l'Isaf ont immédiatement riposté.
Si les deux parties ont employé les grands moyens, durant un
peu plus de deux heures de combats, le bilan est relativement modeste. Cinq
Afghans --trois gardes et deux civils-- ont péri, les assaillants n'ayant
manifestement pas pu pénétrer au-delà du premier rideau défensif de ce camp
ultra-fortifié. Mais "un certain nombre" de soldats étrangers ont également été
blessés, selon l'Otan qui n'a pas donné davantage de détails.
Une des plus importantes bases aériennes de l'Isaf
L'Isaf, la force armée de l'Otan, affirme avoir infligé de très lourdes pertes aux rebelles cet été, à deux ans du retrait de l'essentiel de ses troupes du pays. Les insurgés, par des attaques de grande ampleur, comme celle de Jalalabad, rappellent qu'ils sont toujours en mesure de les harceler, voire de résister, même s'ils ne peuvent s'opposer frontalement à l'Isaf. Le précédent coup d'éclat des talibans s'était produit dans le Helmand en septembre, quand un commando d'une quinzaine d'hommes avait réussi à pénétrer dans le Camp Bastion (sud), détruisant notamment six avions et des infrastructures, avant de se faire tuer.
Une des plus importantes bases aériennes de l'Isaf
L'Isaf, la force armée de l'Otan, affirme avoir infligé de très lourdes pertes aux rebelles cet été, à deux ans du retrait de l'essentiel de ses troupes du pays. Les insurgés, par des attaques de grande ampleur, comme celle de Jalalabad, rappellent qu'ils sont toujours en mesure de les harceler, voire de résister, même s'ils ne peuvent s'opposer frontalement à l'Isaf. Le précédent coup d'éclat des talibans s'était produit dans le Helmand en septembre, quand un commando d'une quinzaine d'hommes avait réussi à pénétrer dans le Camp Bastion (sud), détruisant notamment six avions et des infrastructures, avant de se faire tuer.
L'aéroport de Jalalabad abrite l'une des plus importantes bases
aériennes de l'Isaf, tenue par l'armée américaine, laquelle compose plus des
deux tiers des troupes internationales. Les talibans, depuis qu'ils ont été
chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les
Etats-Unis, mènent une insurrection sous forme de guérilla contre les troupes
étrangères et les forces afghanes. Malgré un impressionnant dispositif de
protection, les talibans ont déjà attaqué à deux reprises l'aéroport de
Jalalabad cette année. Le 27 février, un attentat suicide à la voiture piégée
avait fait au moins six morts et sept blessés. L'infrastructure avait également
été attaquée le 15 avril, jour où les rebelles avaient lancé une attaque
coordonnée contre différents objectifs dans le pays, dont la capitale Kaboul.
Tir PA à 25 Mètres ce dimanche
Amusez vous, entrainez vous...vous avez droit à 3 cartouches par tir.
samedi 1 décembre 2012
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