Je publie cet article de L'Union de Reims car il y a 45 ans c'est dans le CDAT (Centre de recrutement de l'armée de terre ancêtre du CIRFA) de Laon que que je me suis engagé... souvenirs émus...
Présent à Laon pour vérifier l'efficacité des centres de recrutement, le général Royal a mis l'accent sur la nécessité d'agir plus pour combler le départ du dernier régiment en juillet.
Cet été, le premier régiment d'artillerie de marine fera ses adieux à Laon. Pour autant, pas question d'imaginer que le recrutement de l'armée dans la région ne s'arrête.
C'est en partie dans cette optique que le général Royal, sous-directeur au recrutement de l'Armée de terre a rendu visite aux cinq membres du centre d'information et de recrutement des forces armées ce mardi car d'après lui, « le recrutement dans une ville est souvent lié à la présence d'un régiment. » En effet, « bien des villes sont très attachées aux différentes garnisons présentes, ce qui offre une véritable vitrine pour l'armée et permet de donner une visibilité qui se traduit au niveau du recrutement par un nombre important de demandes. »
Un éventail de métiers mis en avant
Avec le départ programmé du 1er RAMa, le général a donc demandé à l'équipe en charge du recrutement « d'intensifier les partenariats avec les acteurs locaux » que sont les différents centres de formation des apprentis, la mission locale ou encore le pôle emploi.
Pour réussir à atteindre les mêmes objectifs que les années précédentes (en 2011, l'armée de terre a recruté cent vingt et une personnes dans l'une auxquels viennent s'ajouter une trentaine d'engagés dans la marine et l'armée de l'air), le général Royal compte sur la multiplicité des domaines de compétence offerts par l'armée. « Au total, ce sont plus de quatre cents métiers qui sont proposés à ceux qui veulent s'engager », explique-t-il. La diversité de formation n'est cependant pas la seule offerte par l'armée au niveau de son recrutement puisqu'en plus du vaste domaine d'activités, l'éventail des degrés de formation est lui aussi très important, puisqu'il est « possible de rentrer dans l'armée qu'on soit sans diplôme ou que l'on possède un bac +5. »
La mission des hommes du CIRFA va désormais consister à mettre en avant ses atouts mais aussi à faire comprendre que « la localisation d'un corps d'armée ne correspond pas aux besoins de recrutement, qui est, lui, national .»
La tâche s'annonce compliquée mais les offres d'emploi sont là et cette année encore, l'armée devrait recruter entre quatorze et vingt mille personnes, « des soldats avant tout », dans des métiers corps de métier extrêmement divers.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-regiment-sen-va-le-recrutement-continue
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