Paris a annoncé que l'effectif de la force Licorne était désormais porté à environ 1 400 hommes, avec l'envoi en renfort de deux compagnies supplémentaires, soit près de 300 hommes. Plus de 1 500 étrangers, dont 700 Français, sont regroupés dans le camp militaire français de Port-Bouët sous la protection de cette force, selon l'armée française. Une réunion doit se tenir dans l'après-midi à l'Elysée autour de Nicolas Sarkozy sur la situation.
L'assaut final contre le palais et la résidence présidentielle n'a toujours pas eu lieu. Seuls quelques tirs sporadiques d'armes lourdes ont été entendus depuis samedi soir, notamment au Plateau, coeur du pouvoir, abritant le palais. Isolé diplomatiquement, asphyxié économiquement, plus faible que jamais militairement, Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, tient, malgré les coups.GUERRE PSYCHOLOGIQUE
Replié sur les symboles du pouvoir palais, résidence, télévision d'Etat RTI , il a très vite démontré qu'il n'entendait pas abdiquer ni prendre le chemin de l'exil. Samedi soir, la RTI a diffusé des images le montrant souriant et discutant avec des proches. Toute la journée, la chaîne avait diffusé des appels à la mobilisation, les militaires devant regagner des points de ralliement, les civils former un 'bouclier humain' autour de la résidence du président sortant.
En soirée, la RTI a montré plusieurs centaines de personnes, dont des femmes et des jeunes, rassemblées apparemment vers la résidence présidentielle, qui scandaient : 'respectez le pouvoir de Gbagbo'. 'Nous sommes en train de faire à cette agression barbare, nous sommes en train de les repousser', assurait devant les caméras Alain Dogou, son ministre de la défense. 'La bataille est difficile mais nous sommes convaincus que nous allons vaincre'.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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