Pas de prise d'arme spécifique à l'intérieur du quartier car les militaires sont pressés de retrouver leur famille.
Entre Kaboul et Muret, les hommes du batlog « entreront » en sas de décompression ; une mesure de débriefing copiée sur le modèle anglo-saxon pour un meilleur retour d'expérience.
Rien de pénible, bien au contraire ! Durant trois jours, les militaires séjournent dans un hôtel de luxe à Chypre, proche de la mer. Des activités de détente, des rencontres également avec des psychologues afin d'éliminer complètement le stress engendré par une mission de six mois ; une opération qui mobilise à 100 % l'attention du soldat. « On ne pense qu'à cela », témoigne le lieutenant-colonel Odeyer qui a vécu cette mission en Afghanistan en 2009-2010. Au régiment, tout est prêt pour accueillir le retour des « pamiriens » (1).
Quatre semaines de perm
Ils bénéficieront de quatre semaines de permission. Le régiment retrouvera son plein régime avant l'été. Avec les moyens modernes de communication, les 136 militaires éloignés de leur base durant six mois ont été informés régulièrement de l'activité de la base arrière par le colonel Duthoit, le chef de corps, présent en Afghanistan en tant que commandant le bataillon logistique. « Je lui ai communiqué toutes les décisions importantes que j'ai prises en tant que chef de corps par suppléance. Nous avons été en liaison étroite et permanente sur la vie de la base arrière », précise le lt-colonel Odeyer.(1) Les hommes du bataillon logistique Pamir
http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/12/1057233-Muret-Cette-semaine-ils-rentrent-d-Afghanistan.html
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