« Tous les anciens qui sont ici verseront une petite larme », a estimé le capitaine de vaisseau Pascal Cassan, commandant de la base de Landivisiau.
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Afghanistan, Libye, Irak, Syrie, Liban… Le SEM a servi sur l’ensemble des théâtres d’opérations. Avion emblématique de la guerre des Malouines en 1982, avec ses missiles Exocet, il a été engagé par la marine argentine contre la Royal Navy et a coulé le destroyer HSM Sheffield et le bâtiment logistique Atlantic Conveyor. Son seul autre client étranger, l’Irak, qui l’avait loué en attendant la livraison de Mirage F1, l’engagea aussi contre l’Iran.
« Couteau suisse de l’aéronautique navale »
Le Super-Etendard, monomoteur - ce qui expose d’autant plus ses pilotes au risque de panne et d’éjection -, était souvent qualifié de « couteau suisse de l’aéronautique navale ». Il était capable de conduire diverses missions, mais seulement une à la fois.
Le retrait du SEM permet à la chasse embarquée du porte-avions Charles-de-Gaulle de disposer désormais d’un avion unique et déjà opérationnel : le Rafale Marine.
Le Rafale Marine est un avion multirôle capable de mettre en œuvre simultanément plusieurs capacités : chasse, bombardement, renseignement…
omparant les deux avions, le capitaine de corvette Vincent, commandant en second de la flottille 17F, a estimé que « les pilotes étaient toujours autant occupés » dans le Rafale que dans le SEM, tout en indiquant que leur travail se répartissait différemment.
« Sur le Rafale, le pilote va dépenser beaucoup plus d’énergie au combat et à la mission plutôt qu’au pilotage de l’avion, comme c’est le cas sur le SEM. Finalement, on est plus efficaces sur Rafale », a-t-il jugé. Un passage de la 2CV à la Tesla, a-t-il encore comparé
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