vendredi 23 octobre 2015

1er RCP : l'émotion intacte au souvenir du «Drakkar»

C'était il y a 32 ans : le 23 octobre 1983, à Beyrouth un attentat détruisait un immeuble de plusieurs étages. À l'intérieur les militaires, dans leur mission de paix au Liban, dont les hommes du 1er RCP et du 9e RCP : 55 morts au 1er RCP, 3 au 9e RCP ! Tués à leur poste de combat. Hier au quartier Beaumont, des survivants, les parachutistes du régiment, les anciens combattants, les associations patriotiques, les familles, se sont retrouvés une fois de plus pour célébrer le souvenir de cet attentat, qui a succédé quelques minutes plus tard à une attaque du même genre frappant cette fois, les Américains.
Autour du sous-préfet M.Gilléry, des élus locaux et départementaux, des membres des associations patriotiques et de toute la famille du 1er RCP, le colonel Vidal, chef de corps a rappelé dans son ordre du jour la portée d'un tel drame et d'un tel sacrifice. Celui des hommes «de la 4e génération du feu», qui succèdent, dans leur douleur et leur témoignage, à ceux de 14-18, de 39-45, d'Indochine et d'Algérie. Victimes, comme d‘autres sous d'autres cieux, de ces missions extérieures qui constituent l'engagement contemporain des forces Françaises. Sans compter les engagements multiformes contre la menace terroriste.
«Il est normal - déclarait après la cérémonie le colonel Vidal - de commémorer cette date qui symbolise tous ces sacrifices consentis par nos soldats depuis la fin des grands conflits !»
Geste symbolique s'il en est, après les dépôts de gerbes, c'est au cœur du quartier Beaumont qu'un grand cèdre a été planté hier, rappelant l'engagement du régiment au Liban, régulièrement, et les liens du sang qui unissent finalement ce pays au nôtre à travers tous ceux qui sont morts là-bas, ou qui souffrent encore dans leur chair, en France, pour œuvrer au rétablissement de la paix.
La 3e compagnie du régiment prend part cette semaine à Paris aux célébrations nationales liées au souvenir de cet attentat meurtrier.
 

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