L'A400M, qui remplacera à terme la flotte des très vieillissants Transall C-160, a été mis en service en septembre 2013. Actuellement, l'armée de l'air compte six A400M dont deux ont déjà été baptisés "ville d'Orléans" et "ville de Toulouse". La loi de programmation militaire 2013 prévoit la livraison de 19 avions (sur les 50 commandés) d'ici 2019.
L'actuelle flotte stationne à la BA123 d'Orléans-Bricy, au sein de l'escadron 1/61 Tourraine.
L'A400M, dont la capacité d'emport n'a rien à voir avec le Transall (342 m3 contre 160 m3), est un programme d'Airbus defense ans space, la branche qui regroupe les activités militaires et espace de l'avionneur européen. Il équipe pour l'instant cinq pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Turquie, Malaisie).
L'usine d'assemblage de cet avion militaire, doté de quatre turbopropulseurs, se trouve à Séville. C'est justement dans la capitale andalouse qu'a eu lieu, le 9 mai dernier, le crash de ce cargo à l'occasion d'un vol d'essai, et qui a coûté la vie à quatre Espagnols.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que seuls les vols «prioritaires en opérations» des A400M de l’armée française sont autorisés dans l’attente des résultats de l’enquête sur le crash de l'A400M en Espagne. Depuis, seule la France continue de faire voler ses A400M comme l'avait souligné le ministre de la Défense après l'accident.
«Nos A400M sont en opérations et seuls les vols extrêmement prioritaires en opérations seront autorisés», jusqu’à ce que nous ayons les éléments sur l’accident, avait-il déclaré le 10 mai, à l’issue d’une rencontre à Lorient (Morbihan) avec ses homologues allemand, polonais et espagnol.
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