Commencée en août dernier comme une opération purement aérienne, la guerre contre l'État islamique commence à impliquer peu à peu des troupes occidentales au sol. Le nombre de soldats déployés est encore très faible, mais leur présence augmente, en contradiction avec les déclarations initiales des dirigeants occidentaux qui avaient promis que la campagne n'engagerait que l'aviation. Le problème est que les bombardements aériens comme les alliés locaux de la coalition ont montré leurs limites. L'État islamique s'est adapté aux frappes de l'aviation en se dispersant et en se fondant dans la population civile, rendant les bombardements moins efficaces. Au sol, ni les pechmergas kurdes ni l'armée irakienne ne se sont montrés très efficaces contre les combattants de l'État islamique.
D'abord opposé à tout retour de forces terrestres en Irak, trois ans à peine après le retrait des derniers contingents américains de Bagdad, Obama a cédé peu à peu aux demandes de ses généraux, autorisant le déploiement de 3 000 soldats. Ces personnels sont destinés à l'entraînement des troupes irakiennes et kurdes, ainsi qu'à l'acquisition des cibles et au guidage au sol des avions de la coalition. Malgré toute la technologie actuelle, un appui aérien efficace de troupes au contact avec l'ennemi nécessite la présence de ces contrôleurs aériens avancés.
La Grande-Bretagne, qui avait exclu tout déploiement de troupes au sol, est aussi revenue sur sa décision. Des militaires britanniques se trouvent déjà à Erbil au Kurdistan, où ils forment les combattants kurdes. D'autres instructeurs, de l'ordre de «quelques centaines», pourraient être déployés en janvier prochain.
L'Allemagne, qui ne participe pas aux opérations aériennes, mais a déjà livré des armes aux combattants kurdes, pourrait aussi envoyer une centaine de soldats au Kurdistan dans le cadre d'une mission de formation.
La France envisage aussi de participer à cette mission. «Cette formation n'a pas encore débuté et nous devons encore affiner les conditions de notre participation», a indiqué l'état-major des armées (EMA). «Les modalités de cette ........ la suite de l'article sur ce lien ...... http://www.lefigaro.fr/international/2014/12/14/01003-20141214ARTFIG00158-la-france-pourrait-envoyer-des-troupes-en-irak-pour-une-mission-de-formation.php
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