mercredi 8 octobre 2014

570 soldats parés au décollage vers l’Afrique et la Guyane

Preuve que les sapeurs du « 3 » sont indispensables en opération extérieure, grâce à leur profil « rustique et polyvalent » (expression du lieutenant-colonel Jérôme Logeais), près des deux tiers d’entre eux s’apprêtent à partir en mission dans les prochains jours ou prochains mois. Le détail de ces « opex » a été présenté hier. Si plusieurs missions ressortent de l’ordinaire du « 3 », une autre a été qualifiée de « rare ». Dans le cadre de l’opération Sangaris, 200 sapeurs, répartis en deux missions de quatre mois, vont s’envoler pour la République centrafricaine. Dans le cadre d’une mission visant à stabiliser et sécuriser le pays, les première et troisième compagnies de combat, avec le renfort de la 23e  compagnie de franchissement, devront réciter toutes leurs gammes : constructions de plateformes, de ponts ou de routes, déminage, fouilles opérationnelles (détecter et détruire les caches d’armes ennemies) et bien sûr combat. « Nos soldats ne sont pas que des techniciens, ce sont des combattants et ils sont même souvent en première ligne », a insisté Jérôme Logeais. Cette mission commencera ce week-end et sera emmenée par le chef de corps Charles Michel.
À partir de janvier, cent sapeurs s’enfonceront dans la jungle guyanaise, pour lutter contre l’orpaillage et la pêche illégale. Toujours en janvier, trois sapeurs partiront à Djibouti (renfort mécanique et production d’électricité), et près de trente décolleront pour la Polynésie. Leur mission : participer à la dépollution sous-marine du lagon d’Hao (site des essais nucléaires). Une des casquettes du « 3 » se révélera indispensable : la pratique de travaux sous-marins par les plongeurs du régiment. Un gradé confiait hier à ce sujet : « Ce que l’armée ne sait pas faire, elle le confie aux sapeurs ».
Pour finir, trois missions qualifiées de « plus habituelles » occuperont les militaires en 2015. En février, un détachement de cinq hommes partira au Mali, notamment pour du déminage ; en mars, une trentaine d’hommes se rendront en Côte d’Ivoire (appui, combat…). Enfin, en mai, les 120 militaires de la 23e compagnie de franchissement gagneront la Martinique, prêts à intervenir en cas de crise (secours d’urgence catastrophe naturelle, etc.)

http://www.lunion.presse.fr/accueil/maintien-du-3e-rg-une-excellente-chose-estime-ravignon-ia0b0n420147

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