Jean-Yves Socard a servi au 3e RPIMA de 1983 à 2003. A l'issue de sa carrière militaire, au cours de laquelle il a accumulé les faits d'armes et les distinctions, ce Carcassonnais s'était lancé dans la sécurité privée au niveau international. Sa disparition a plongé ses camarades et ses amis dans la consternation.
Il était l'un des militaires français les plus décorés. Il était aussi l'un des plus respectés et ce, d'autant plus qu'il n'a jamais accédé au grade d'officier. Militaire, combattant et «sauveur» par vocation, dévoué à la cause de la France et de la sécurité, Jean-Yves Socard, chargé de la sécurité de l'ambassade de France à Sanaa au Yémen a été tué et un autre Français blessé hier, par balles, lorsque des hommes armés ont tiré en direction de leur voiture, à proximité de l'ambassade.
Si ses états de service en tant que militaire n'ont pas pu nous être communiqués hier, l'on sait qu'il s'était distingué au cours de très nombreuses missions en Bosnie, au Tchad, au Congo (RDC comme Brazzaville), au Gabon, en Irak, au Kosovo, au Liban ou encore à la Réunion ou Nouvelle-Calédonie. Depuis sa reconversion dans le privé, il a géré des équipes de sécurité dans de nombreux pays sensibles comme à Bangui, au Congo, en Guinée, au Mali, en Centrafrique, au Soudan ou encore, depuis mars 2014, au Yemen où il gérait une équipe de protection rapprochée.
Il comptait à Carcassonne, où il vivait avec sa mère, de très nombreux amis qui appréciaient son franc-parler, son humour et ses immenses connaissances. Il était considéré dans le cercle de ses connaissances proches comme un érudit et un éclairé.
Dès hier, les autorités françaises ont fermement condamné cet attentat, non revendiqué pour l'heure. Le président de la République, François Hollande, a indiqué qu' «en liaison avec les autorités yéménites, les services de l'Etat mettront tout en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet acte odieux et que ses auteurs soient rapidement identifiés». Même discours du côté du quai D'Orsay qui a condamné ces actes de violence et présenté ses condoléances aux proches de Jean-Yves Socard.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/06/1875919-un-ancien-du-3-execute-au-yemen.html
Il était l'un des militaires français les plus décorés. Il était aussi l'un des plus respectés et ce, d'autant plus qu'il n'a jamais accédé au grade d'officier. Militaire, combattant et «sauveur» par vocation, dévoué à la cause de la France et de la sécurité, Jean-Yves Socard, chargé de la sécurité de l'ambassade de France à Sanaa au Yémen a été tué et un autre Français blessé hier, par balles, lorsque des hommes armés ont tiré en direction de leur voiture, à proximité de l'ambassade.
Si ses états de service en tant que militaire n'ont pas pu nous être communiqués hier, l'on sait qu'il s'était distingué au cours de très nombreuses missions en Bosnie, au Tchad, au Congo (RDC comme Brazzaville), au Gabon, en Irak, au Kosovo, au Liban ou encore à la Réunion ou Nouvelle-Calédonie. Depuis sa reconversion dans le privé, il a géré des équipes de sécurité dans de nombreux pays sensibles comme à Bangui, au Congo, en Guinée, au Mali, en Centrafrique, au Soudan ou encore, depuis mars 2014, au Yemen où il gérait une équipe de protection rapprochée.
Il comptait à Carcassonne, où il vivait avec sa mère, de très nombreux amis qui appréciaient son franc-parler, son humour et ses immenses connaissances. Il était considéré dans le cercle de ses connaissances proches comme un érudit et un éclairé.
Dès hier, les autorités françaises ont fermement condamné cet attentat, non revendiqué pour l'heure. Le président de la République, François Hollande, a indiqué qu' «en liaison avec les autorités yéménites, les services de l'Etat mettront tout en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet acte odieux et que ses auteurs soient rapidement identifiés». Même discours du côté du quai D'Orsay qui a condamné ces actes de violence et présenté ses condoléances aux proches de Jean-Yves Socard.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/06/1875919-un-ancien-du-3-execute-au-yemen.html
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