mercredi 29 janvier 2014

Centrafrique : violent accrochage entre l'armée française et des ex-rebelles

Une dizaine de combattants Séléka ont été tués mardi matin à Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire où sont cantonnés les ex-rebelles.
Un mois et demi après le début de l'intervention française, la situation reste très chaotique en Centrafrique.

Mercredi, des tirs nourris d'armes automatiques, ponctués de détonations sourdes, ont ainsi été signalés en fin de matinée dans le quartier du PK-5, le poumon commercial de la Bangui, la capitale.

La veille, une dizaine de combattants Séléka ont été tués à Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire RDOT, où sont cantonnés les ex-rebelles. L'information n'a été révélée que mercredi après-midi. Des soldats français ont été visés par des tirs devant le camp et ont répliqué, en utilisant notamment les blindés légers Sagaie, équipés d'un canon de 90 mm, pour neutraliser les tireurs. Les militaires ont alors fait "une dizaine" de morts dans les rangs des combattants Séléka.

Depuis lundi, les deux principaux camps de cantonnement d'ex-rebelles Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique, ont été évacués et les combattants regroupés au camp RDOT, situé à la sortie nord de Bangui.  Selon des sources militaires, environ un millier de combattants Séléka se trouvaient mercredi dans ce camp. Mercredi matin, un seul blindé français était en position devant le camp dont les abords étaient calmes
 

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