"La France a eu raison d'intervenir pour au moins deux raisons. La première, c'est que nous étions à Bangui, il y avait des massacres, nous devions intervenir. La question ne se pose pas. Le deuxième point, c'est que cette intervention va exactement dans l'intérêt sécuritaire des Français. A quoi aurait servi de détruire l'académie du terrorisme au Mali pour la voir se réinstaller dans une zone grise qui se serait installée en Centrafrique ? Donc, nous devions y aller", a-t-il détaillé.
"L'armée française peut parfaitement parvenir à stabiliser et à désarmer mais ne peut probablement pas y arriver avec ses effectifs actuels, 1600 hommes. La situation a changé. Nous comptions avoir une force africaine cohérente et capable de participer à la mission, on voit que c'est très difficile. On a vu les Tchadiens tirer sur les Burundais, on voit les Tchadiens partir, maintenant. Il est important et urgent que la France renforce ses effectifs avant relève, je l'espère, rapide, par une force de l'ONU", a poursuivi le général Desportes.
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