Plusieurs milliers de manifestants, majoritairement chrétiens, ont défilé lundi matin à Bangui pour exiger le départ du président Michel Djotodia, musulman.
Ils ont également réclamé le départ du pays des soldats tchadiens de la Misca, la force africaine, aux cris de "Pas de Tchadiens à Bangui". Certains d'entre eux portaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les slogans "Oui à l'opération Sangaris (de l'armée française), non à l'armée tchadienne", ou encore "Oui à la France, non à la Séléka", l'ex-rébellion musulmane qui a pris le pouvoir en mars 2013.
Malgré la présence des militaires français, les soldats tchadiens ont alors tiré sur la foule, faisant au moins un mort et plusieurs blessés. Les Français, visiblement surpris et choqués par l'attitude de leurs homologues, ont été contraints d'intervenir rapidement pour mettre fin à l'incident et calmer la foule.
L'équipe de TF1 sur place a pu assister à la scène, qui met en exergue les tensions régnant actuellement à Bangui et alimente encore un peu plus la défiance de la population contre l'armée tchadienne, accusée de prendre parti pour les anciens de la Séléka.
Malgré la présence des militaires français, les soldats tchadiens ont alors tiré sur la foule, faisant au moins un mort et plusieurs blessés. Les Français, visiblement surpris et choqués par l'attitude de leurs homologues, ont été contraints d'intervenir rapidement pour mettre fin à l'incident et calmer la foule.
L'équipe de TF1 sur place a pu assister à la scène, qui met en exergue les tensions régnant actuellement à Bangui et alimente encore un peu plus la défiance de la population contre l'armée tchadienne, accusée de prendre parti pour les anciens de la Séléka.
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