Cet exercice exceptionnel, car il n’y en a que deux de ce type par an, permet une revue des capacités du régiment dans la perspective des opérations extérieures. « Les Opex, c’est là où l’on met en œuvre notre métier, où l’on fait ce pourquoi on s’entraîne toute l’année. Cet entraînement nous permet de faire travailler toutes les unités ensemble », souligne le lieutenant-colonel François Gérard, commandant en second du 3e RHC. Engagé sur tous les fronts, le 3e RHC a besoin de mettre en conditions opérationnelles ses pilotes mais aussi ses mécanos et toute la logistique nécessaire à la mise en œuvre de Puma et Gazelle dans un contexte interarmes et international. L’exercice baptisé « Seuil-d’Argonne », qui a débuté lundi pour s’achever aujourd’hui, s’inscrit dans cet objectif. En début de semaine, les manœuvres ont eu lieu du côté de Verdun, sur le terrain de la Chaume, puis à Souilly et Fleury et enfin dans l’Argonne.
300 hommes et 80 véhicules
Alors qu’il voit rentrer une partie de ses hommes qui étaient déployés depuis trois mois au Mali, le 3e RHC a mobilisé 160 hommes et 25 machines auxquels se sont ajoutées des unités de l’infanterie (1er Tirailleurs d’Épinal), de l’artillerie (1er RAMA de Chalons) ainsi que du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins de Grenoble mais aussi l’armée de l’Air avec les Mirage 2000 d’Ochey et l’unité de guerre électronique et des hélicoptères venus d’Italie. Soit 300 hommes, 80 véhicules et une trentaine d’aéronefs. « Ce Batex teste les capacités de notre bataillon d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaques, les Gazelle. Il offre à nos équipages des conditions réelles d’entraînement mais aussi à l’ensemble du personnel de maintenance mais aussi technique puisque nous avons, par exemple, les services essence et sécurité incendie déployés ou les réservistes », souligne le lieutenant-colonel Gérard. « Il s’agit de mettre nos hommes en situation et de mettre en œuvre nos savoir-faire, dont la numérisation du champ de bataille qui permet d’avoir des informations instantanées, dans un environnement multiple. Nous sommes dans un contexte différent de ce que l’on vit au quotidien puisque nous ne sommes pas dans notre quartier tout en restant dans notre zone d’entraînement de 2500 km². L’espace aérien de la Meuse est vraiment adapté à nos besoins et pour ce genre d’exercice nous n’avons pas besoin d’aller chercher ailleurs ». Des arguments qui conforteront ceux qui se sont battus pour le maintien du « Grand 3 » en Meuse.http://www.estrepublicain.fr/meuse/2013/10/18/le-3e-rhc-revise-ses-gammes
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