Le ministre n'a pas tardé à évoquer la question lors de son allocution. "Je sais où l'on m'attend" a-t-il anticipé avant d'indiquer aux militaires du 152e RI qu'il ne voyait pas de "raisons d'inquiétude" quant à l'avenir du régiment, dans un contexte tendu de réductions d'effectifs dans l'ensemble de l'armée. En cumulant les effets de la loi de programmation militaire et l'application de mesures l'ayant précédée, le ministère de la défense doit procéder à 33.500 suppressions de postes d'ici à 2019. Il avait d'ailleurs annoncé jeudi dernier la suppression de 90 postes sur la base aérienne alsacienne de Drachenbronn.
De possibles aménagements au sein de la Brigade franco-allemande
Interrogé sur les révélations du journal le Figaro, suggérant la dissolution du 110e régiment d'infanterie stationné à Donaueshingen (Bade-Wurtemberg), le ministre de la défense a réaffirmé qu'aucune menace de pesait sur la Brigade franco-allemande mais qu'il n'était pas impossible qu'elle soit soumise à une réorganisation. "Je n'ai pas encore pris de décision, je dois le faire en concertation avec mon homologue allemand".A l'écoute des militaires du rang
Plus tôt dans la matinée, le ministre de la défense a visité longuement les installations du régiment d'infanterie colmarien, tenant à échanger avec tous les militaires quel que soit leur grade. Il s'est notamment rendu dans les chambrées et s'est inquiété de savoir ce que les militaires de la base pensaient de leurs conditions et de leurs outils de travail. "C'est le rôle d'un ministre que d'être auprès de ses militaires" a expliqué Jean-Yves Le Drian, "je l'ai fait sur les théâtres comme au Mali ou au Liban, je viens ici tout naturellement".http://alsace.france3.fr/2013/10/10/avenir-du-152e-ri-de-colmar-le-ministre-de-la-defense-ne-voit-pas-de-raisons-d-inquietude-335825.html
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