Le président Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française en Afghanistan, posant la question d'un retour anticipé des troupes, après qu'un soldat afghan a tué quatre militaires français.
"L'armée française est au côté de ses alliés, mais nous ne pouvons pas accepter qu'un seul de nos soldats soit tué ou blessé par nos alliés. C'est inacceptable, je ne l'accepterai pas", a souligné Nicolas Sarkozy, qui a précisé que le ministre de la Défense, Gérard Longuet, et le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, se rendaient "immédiatement" en Afghanistan.
"Toutes les opérations de formation, d'aide au combat de l'armée françaises, sont suspendues", a déclaré le président Sarkozy, qui s'exprimait devant les diplomates à l'occasion de la cérémonie des voeux. "Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, alors se posera la question d'un retour anticipé de l'armée française", a ajouté le président.
La force internationale de l'Otan (Isaf) avait auparavant annoncé la mort de quatre soldats, tués par un militaire afghan, sans préciser leur nationalité. "Le tireur présumé a été appréhendé", a ajouté l'Isaf dans un communiqué. L'attaque s'est produite vers 8h00 locales dans la zone de Tagab, dans l'est de l'Afghanistan, selon une source afghane. Le périmètre de la base française de Tagab a depuis lors été circonscrit par l'armée française, et interdite d'accès aux forces de l'ordre afghanes, a indiqué une autre source de sécurité
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/20/97001-20120120FILWWW00424-afghanistan-sarkozy-n-exclut-pas-un-retrait-anticipe-des-troupes-francaises.php
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