Outre l'ambassadeur du Canada et divers représentants des plus hautes autorités françaises, étaient présents plusieurs membres de sa famille, des petits et arrière-petits-neveux et nièces, spécialement venus d'Écosse et du Canada. D'Écosse, car c'est là que leur aïeul a vu le jour en août 1885 du Canada, où il a immigré avec une partie de sa famille au début des années 1910.
Il a travaillé en tant que chaudiériste dans l'Ontario avant de s'enrôler dans le Corps expéditionnaire canadien, en 1917, « pour soutenir la liberté et la paix menacées », a-t-il été rappelé hier, lors de la cérémonie religieuse, célébrée simultanément en français et en anglais. Au sein du 78e bataillon, il est arrivé sur le front ouest des combats le 4 septembre 1918, en pleine bataille de Cambrai. Il est tombé sous les balles ennemies quatre semaines plus tard, du côté de Raillencourt-Sainte-Olle.
Avec ses frères d'armes
C'est là que son corps a été retrouvé en juillet 2008, à l'occasion de fouilles précédant la création d'un bâtiment. Les premières recherches pour son identification ont été facilitées par la découverte de ses insignes de col, aux armes du 78e bataillon. Or il s'avère que seuls deux soldats de ce régiment n'avaient toujours pas été retrouvés à ce jour.C'est la science qui a fait le reste, grâce à des tests d'ADN mitochondrial. Les experts ont comparé un échantillon génétique prélevé dans les dents du défunt, avec celui de descendants maternels des deux soldats disparus. C'est ainsi qu'Alexander Johnston a été identifié, en mars.
Celui-ci repose aujourd'hui au cimetière canadien de Sailly-lez-Cambrai où ses frères d'armes du 78e bataillon, tombés au champ d'honneur au cours du même combat, sont déjà enterrés.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/10/26/article_un-soldat-canadien-tombe-en-1918-pres-de.shtml
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire