" Le Brésil est un partenaire naturel de notre pays " a déclaré Gérard Longuet, lors de sa rencontre, mardi 18 octobre, avec son homologue brésilien, Celso Amorim. Lors de leur entretien, les ministres ont évoqué le partenariat stratégique franco-brésilien, notamment dans son volet industriel.
" Nous avons avec le Brésil une coopération extrêmement vivante et extrêmement moderne dans les domaines de la défense et de l'aéronautique " a déclaré Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, à l’issue de sa rencontre avec Celso Amorim, son homologue brésilien, à l'hôtel de Brienne, mardi 18 octobre.
Le ministre français a notamment évoqué " la construction des quatre sous-marins Scorpène avec les chantiers et la marine brésilienne ". Gérard Longuet s'était rendu le 16 juillet dernier à Itaguaï au Brésil pour le lancement de la construction du premier des quatre bâtiments construits par DCNS et son partenaire local Sepetiba/Odebrecht. Un partenariat industriel sans précédent qui contribue à faire du Brésil le premier partenaire de la France en matière d'exportations d'équipements de défense sur la période 2000-2009.
" [un] dialogue stratégique avec la France "
Celso Amorim a salué ce " dialogue stratégique avec la France " et cette coopération à développer notamment " dans le domaine de l'informatique, ce que l'on appelle la défense cybernétique (...) et dans le domaine des échanges militaires liés à la défense " pour répondre " aux besoins urgents d'un pays comme le Brésil appelé a avoir de nouvelles activités dans la sphère internationale. " Le ministre brésilien faisait, à cette occasion, référence à l'augmentation des effectifs militaires brésiliens et à la participation de la marine brésilienne aux opérations navales de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul), " pour assurer la paix dans cette région. "
Enfin, concernant l'achat des Rafale de Dassault Aviation, Celso Amorim a déclaré que le Brésil avait un besoin rapide d'avions de combat : " il y a urgence à renouveler la flotte des avions de combat (...) mais la considération fondamentale est pour l'instant d'ordre financière et économique (...) ". " Le Brésil a une économie qui va croître d'environ 4 %, mais nous ne savons pas pour l'instant quelles seront les conséquences de la crise financière mondiale sur le Brésil " a-t-il expliqué. " Il faut être prudent sans oublier que nos besoins de défense demanderont une décision qui ne peut pas être ajournée indéfiniment ". Le ministre a estimé " envisageable " la date de 2012 évoquée par le Brésil pour l'annonce de sa décision sur l'achat éventuel des avions de combat.
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