Dans une vitrine, une main en plâtre est exposée. C’est une copie de la prothèse de la main du capitaine Danjou héros de la bataille de Camerone * le 30 avril 1863. Mort au combat alors qu’il commandait 60 légionnaires contre 2 000 mexicains, il aurait fait promettre à ses hommes de ne pas se rendre. Pour honorer de tels combattants et d'autres personnages célèbres, le musée de la Légion d'honneur présente, jusqu'au 24 octobre l'exposition « Honneur et Fidélité, une histoire de la Légion étrangère. » Elle évoque le parcours de 12 personnalités qui furent à la fois
légionnaires et décorées de la Légion d’honneur. A cette occasion, des effets personnels de chaque militaire, du sabre à la carte de visite en passant par des photographies ou des documents, ont été rassemblés.
A travers le récit de ces vies, on découvre à quel point l’esprit de la Légion étrangère a marqué la vie de ces hommes. Le colonel Jean-Albert Habourdin, Secrétaire général de la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE) témoigne de la cohésion qui existe entre les légionnaires : « A la Légion, on est plus proche de nos hommes que dans d’autres régiments. Ceux qui arrivent, ont laissé leurs familles à plusieurs milliers de kilomètres. Leur chez eux c’est le régiment. Inévitablement les officiers leurs accordent souvent du temps ".
Aujourd’hui, la Légion étrangère est le seul corps de l’armée française où les étrangers ont le droit de s’enrôler, c’est pourquoi la plupart des militaires présentés à l’exposition ne sont pas français. Quant au titre de l’exposition, il est révélateur : « Sur tous les drapeaux de l’armée française "précise le colonel Habourdin, "il y a "Honneur et Patrie" sauf sur les drapeaux de la Légion où il y a " Honneur et Fidélité" car pour de nombreux légionnaires, la France n’est pas leur patrie. » Cependant rien ne les empêche de faire une brillante carrière. « Il y a au sein de la légion étrangère un véritable ascenseur social quelle que soit la nationalité » affirme-t-il. A ses yeux, le meilleur exemple est celui du général Tresti qui a débuté comme légionnaire « képi blanc sur la tête ». Il arrivait de son Italie natale et a terminé sa carrière avec le grade de général.
Cette exposition est organisée conjointement par le musée de la Légion d'honneur, le commandement de la Légion étrangère et l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense. Elle a reçu le soutien de la FSALE.
*Le 30 avril de chaque année, les légionnaires commémorent la bataille de Camerone. A cette occasion, ils sortent du musée de Puyloubier la prothèse en bois de la main du capitaine Danjou. Elle est alors présentée aux troupes par un « ancien » que l’on veut honorer.
Honneur et Fidélité, une histoire de la Légion étrangère
Musée national de la Légion d'honneur
2, rue de la Légion d'honneur (parvis du musée d'Orsay)
75007 Paris
Entrée libre et gratuite
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/exposition-honneur-et-fidelite
A travers le récit de ces vies, on découvre à quel point l’esprit de la Légion étrangère a marqué la vie de ces hommes. Le colonel Jean-Albert Habourdin, Secrétaire général de la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE) témoigne de la cohésion qui existe entre les légionnaires : « A la Légion, on est plus proche de nos hommes que dans d’autres régiments. Ceux qui arrivent, ont laissé leurs familles à plusieurs milliers de kilomètres. Leur chez eux c’est le régiment. Inévitablement les officiers leurs accordent souvent du temps ".
Aujourd’hui, la Légion étrangère est le seul corps de l’armée française où les étrangers ont le droit de s’enrôler, c’est pourquoi la plupart des militaires présentés à l’exposition ne sont pas français. Quant au titre de l’exposition, il est révélateur : « Sur tous les drapeaux de l’armée française "précise le colonel Habourdin, "il y a "Honneur et Patrie" sauf sur les drapeaux de la Légion où il y a " Honneur et Fidélité" car pour de nombreux légionnaires, la France n’est pas leur patrie. » Cependant rien ne les empêche de faire une brillante carrière. « Il y a au sein de la légion étrangère un véritable ascenseur social quelle que soit la nationalité » affirme-t-il. A ses yeux, le meilleur exemple est celui du général Tresti qui a débuté comme légionnaire « képi blanc sur la tête ». Il arrivait de son Italie natale et a terminé sa carrière avec le grade de général.
Cette exposition est organisée conjointement par le musée de la Légion d'honneur, le commandement de la Légion étrangère et l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense. Elle a reçu le soutien de la FSALE.
*Le 30 avril de chaque année, les légionnaires commémorent la bataille de Camerone. A cette occasion, ils sortent du musée de Puyloubier la prothèse en bois de la main du capitaine Danjou. Elle est alors présentée aux troupes par un « ancien » que l’on veut honorer.
Musée national de la Légion d'honneur
2, rue de la Légion d'honneur (parvis du musée d'Orsay)
75007 Paris
Entrée libre et gratuite
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/exposition-honneur-et-fidelite
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