Au lendemain de l'attentat-suicide qui a tué cinq soldats français en Afghanistan, Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu'il réunirait à midi un conseil de sécurité à l'Elysée. Ce conseil doit permettre d'"organiser les nouvelles conditions de sécurité du travail de nos soldats dans la période de transition qui s'ouvre entre aujourd'hui et le départ des forces françaises d'Afghanistan", a indiqué le chef de l'Etat, précisant implicitement que le calendrier de retrait qu'il avait fixé ne changerait pas.
Le chef de l'Etat s'exprimait juste après sa visite à l'hôpital militaire de Percy, où il venait de rencontrer des soldats blessés en Afghanistan avant de rejoindre les Champs Elysées pour assister au défilé du 14 juillet. Pour cette rencontre, prévue de longue date, mais à laquelle l'attaque meurtrière de talibans contre l'armée française a donné un relief tout particulier, le chef de l'Etat était accompagné du ministre de la Défense, Gérard Longuet
Une visite prévue de longue date
Il a notamment visité le service de chirurgie orthopédique ainsi qu'un appartement thérapeutique où les soldats lourdement handicapés réapprennent les gestes de la vie quotidienne. Le président Sarkozy devait également s'entretenir avec les patients et leurs familles, ainsi qu'avec le personnel soignant. Il avait prévu aussi de rencontrer les deux soldats blessés qu'il avait ramenés d'Afghanistan mardi.
Nicolas Sarkozy, qui devait initialement se rendre mardi dans cet hôpital, avait reporté sa venue au 14 juillet, pour se rendre en Afghanistan, une visite surprise aux soldats français. Mais c'est précisément durant cet intervalle que cinq soldats français ont été tués dans un attentat-suicide et quatre autres blessés grièvement.
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