mardi 10 mai 2011

Gérard Longuet : « la France et la Grande-Bretagne partagent les mêmes préoccupations

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a rencontré son homologue, Liam Fox, au ministère de la Défense britannique. Ils ont plus particulièrement abordé le développement de la coopération bilatérale dans le domaine de la défense et les opérations en Afghanistan et en Libye.


 Nous travaillons déjà pratiquement quotidiennement ensemble, sur des sujets d’actualité, tels que les opérations en Afghanistan, où la Grande-Bretagne joue un rôle déterminant, et la Libye, où l’entente entre la France et la Grande-Bretagne ont permis de protéger ceux qui se battent pour la liberté », a déclaré Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, à l’issue d’une rencontre avec Liam Fox, son homologue britannique, à Londres, lundi 9 mai 2011.
« Aujourd’hui, nous avons évoqué l’Afghanistan, la situation en Libye, mais aussi le développement de la coopération franco-britannique dans le domaine de la défense, les problèmes de budgets, ainsi que comment faire face aux problèmes dans le monde avec des budgets restreints », a ajouté le ministre britannique à la presse réunie pour l’occasion.

Selon Gérard Longuet, « la France et la Grande-Bretagne partagent les mêmes points de vue [sur ces sujets]. Nous partageons également le même point de vue sur la réforme de l’Otan ».

Suite à l’accord entre les deux pays en novembre dernier, le ministre a appelé maintenant à « des résultats concrets, en particulier dans un contexte de budgets restreints », et donc à la nécessité « d’optimisation des équipements dont nos forces armées ont besoin ». Dans ce domaine, Gérard Longuet a rappelé que « la France et la Grande-Bretagne partagent les mêmes préoccupations ».

Répondant à la question d’un journaliste, le ministre s’est exprimé sur l’intervention de la coalition en Libye, à laquelle participent conjointement la France et la Grande-Bretagne, et plus particulièrement sur sa durée envisagée.

Gérard Longuet a alors rappelé que cette intervention, qui est encadrée par la résolution 1973 des Nations Unies, permet « d’éviter l’irréversible, mais pas d’apporter une solution à long terme » .

Les frappes aériennes menées en Libye ont d’ailleurs permis d’éviter « une catastrophe humanitaire à Benghazi », a précisé Liam Fox.

Gérard Longuet a ensuite insisté sur le fait que « la solution est politique et doit traduire l’expression des Libyens eux-mêmes de construire un nouveau régime. C’est aux Libyens de décider de leur futur ».

Et « c’est la responsabilité du groupe de contact, (réunissant entre autres les ministres des Affaires étrangères des pays concernés, ndlr), sur la Libye de se charger de construire cette réponse politique », a-t-il ajouté.
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