Dans le sillage de la mort d'Oussama ben Laden, socialistes, verts et communistes ont de nouveau réclamé un retrait des soldats français d'Afghanistan. Mercredi, le gouvernement s'est montré de plus en plus sensible à ces arguments. A la question d'une journaliste de France 24 lui demandant si "le calendrier pourrait être un peu avancé à avant 2014", date retenue par les alliés à l'automne dernier, Alain Juppé a répondu : "C'est l'une des options auxquelles nous allons réfléchir. Bien sûr". "Les Américains y réfléchissent aussi, d'ailleurs", a ajouté le ministre des Affaires étrangères, selon un script transmis par la chaîne.
l'Assemblée nationale mardi, le chef de la diplomatie française avait indiqué que la France allait "prendre le temps de la réflexion, de l'analyse pour voir les conséquences à tirer sur les prochains mois de ce qui vient de se passer". "Nous y réfléchissons avec nos alliés et avec tous ceux qui sont sur le terrain. Nous n'avons pas vocation à rester indéfiniment en Afghanistan. Le président de la République l'a dit à plusieurs reprises. Il y a une période de transition",a-t-il rappelé sur France 24.
La France compte environ 4.000 hommes sur le terrain afghan, où 56 militaires français ont trouvé la mort depuis 2001. "J'ai écouté les socialistes qui nous disent qu'il faut partir et, quand on leur demande quand, ils deviennent extrêmement vagues", a dit Alain Juppé. "Parce que tout le monde est bien conscient qu'un retrait rapide, immédiat, précipité pourrait complètement déstabiliser la situation
http://lci.tf1.fr/politique/un-retrait-d-afghanistan-avant-2014-6433137.html
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