Quelque 15 000 Français civils et militaires, appartenant à la communauté du renseignement, aux forces spéciales, à la dissuasion nucléaire, au RAID ou au GIGN seront désormais soumis à l’anonymat, selon deux arrêtés parus hier au Journal officiel (JO). Ces deux textes des ministères de la Défense et de l’Intérieur, fixent la liste des services et des unités « dont les missions exigent, pour des raisons de sécurité, le respect de l’anonymat » des personnels civils et militaires qui y sont affectés. L’anonymat ne s’applique pas aux directeurs, chefs de services ou d’unités, et à leurs adjoints, dont la nomination a été faite en Conseil des ministres ou publiée au JO.
Lors des travaux sur le Livre Blanc de la défense et de la sécurité, cet anonymat avait été demandé par les services de la communauté française du renseignement (12 000 hommes et femmes), puis inscrit dans la loi, notamment la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure 2 promulguée le 15 mars. Ces deux arrêtés complètent la liste des personnels déjà soumis à l’anonymat.
L’arrêté du ministère de la Défense cite, entre autres, la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense, la Direction du Renseignement militaire, l’état-major du Commandement des Opérations spéciales. Figurent également dans cette liste, le premier Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine, le treizième Régiment de Dragons Parachutistes de Dieuze, les six commandos marine, les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la dissuasion nucléaire ou le groupe aérien mixte 56 de l’Armée de l’air travaillant pour le service action de la DGSE.
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