« Les opérations d'extraction (de l'épave) sont en cours » sur le point d'impact, localisé à Saint-Oradoux-près-Crocq, à l'est de la
Creuse, a indiqué le commandant Eric Trihoreau, chef du département médias du Sirpa (service d'informations et de relations publiques des armées) air.
L'épave, pas encore visible, pourrait se trouver « au moins sous une dizaine de
mètres de terre », a-t-il estimé. L'appareil a percuté le sol avec une « force effroyable », « à plusieurs centaines de km/h, pour ne pas dire plus », près d'un étang dans un sol « meuble et humide » et a donc « pu s'enfoncer très profondément », a-t-il expliqué.
L'eau de l'étang qui s'était répandue dans le cratère a été pompée et des engins mécaniques du génie de l'air sont en train de retirer la terre pour tenter d'accéder à l'épave. L'équipage, composé de deux pilotes expérimentés de 30 ans, « n'a pas été retrouvé », a-t-il ajouté. Les analyses des fragments humains découverts mercredi soir aux abords du cratère sont en cours, selon le commandant Trihoreau.
Ce Mirage de l'escadron de chasse 2/4 Lafayette de la base de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) avait décollé mardi à 20 h 20 pour une mission « traditionnelle » d'entraînement au vol de nuit en très basse altitude, selon le Sirpa air. A 21 h 20, pour une raison inconnue, l'avion a disparu des radars au niveau d'Aubusson.
Un second appareil volait en parallèle sur un trajet espacé de 4 km mais son équipage ne pouvait pas voir le Mirage disparu, selon la même source. Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de l'air et au groupement de gendarmerie de la Creuse, avait indiqué mercredi le procureur de la République de Guéret Olivier Quérard, rappelant que « les conditions météo n'étaient pas bonnes » au moment du drame
http://www.midilibre.com/articles/2011/03/03/A-LA-UNE-Les-secours-recherchent-toujours-le-pilote-carcassonnais-et-son-equipier-1555144.php5
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