vendredi 11 juin 2010

Tournée des popotes pour le général Philippe Ponties « C'est bien, mais on peut encore faire mieux »

Le général de brigade Philippe Ponties, sous-directeur du recrutement pour toute l'armée de Terre, chargé de la coordination avec l'armée de l'Air et la Marine, est un homme passionné par sa mission. Sa grande fierté, actuellement, c'est la très moderne campagne de promotion qu'il a supervisée et qui s'exprime sous la forme d'affiches très réussies, invitant les jeunes à aller visiter le site « devenezvousmeme.com ». Ainsi que dans un petit film, tourné avec du « jus de soldats du 27e BCA », qu'on peut déjà voir à la télévision et qu'on découvrira à partir du 14 juin, à l'entr'acte, dans toutes les salles de cinéma.
Mercredi, il était à Charleville-Mézières, en tournée d'inspection, rue Damas, au centre d'information et de recrutement, où l'adjudant-chef Alain Puthiot, l'adjudant Géraldine Haution, le caporal-chef John Grandé et Jean-Luc Belhomet accueillent, pour les renseigner et les conseiller, tous les Ardennais, de 17 ans et demi à 29 ans, tentés par l'un ou l'autre des quelque quatre cents métiers que proposent nos armées. Et qui, en 2009, ont ainsi instruit et mené à bien, le dossier d'engagement de quatre-vingts d'entre eux (350 pour toute la Champagne-Ardenne).
« C'est bien, mais on peut encore faire mieux », leur a dit le général Ponties, dans un département frappé par la crise et qui compte quelque 31 000 jeunes de 16 à 24 ans. L'armée professionnelle a, en effet, tout pour les séduire. Et le ministère de la Défense est, d'ailleurs, actuellement, le premier partenaire des jeunes en quête d'un emploi. Prêt à leur assurer une formation, un métier et, surtout, la certitude d'un « engagement opérationnel », dans l'un ou l'autre des nombreux pays du monde où la France est engagée.
Chaque jeune a un talent
Finie la monotonie des journées interminables à la caserne : le soldat d'aujourd'hui, qu'il soit cuisinier, mécanicien, informaticien ou conducteur de char, sait qu'il sera obligatoirement « projeté » sur le terrain. Et que l'armée, sa nouvelle famille, fera tout pour « créer les conditions de son épanouissement », le général Ponties étant convaincu que « chaque jeune a un talent », qui ne demande qu'à être révélé.
Ecole de la volonté, de l'enthousiasme, de la rigueur, l'armée telle que la voit et la vit le général, s'affirme, par ailleurs, dans sa grande tradition « d'intégration sociale », chacun pouvant y trouver sa place et y faire carrière, pendant trois, cinq, huit ou vingt-cinq ans, qu'il soit fils de cultivateur ou élève-ingénieur, né en banlieue ou dans les beaux quartiers. Avec la certitude d'y prendre « du galon », puisque la moitié des officiers sont recrutés en interne, tandis que plus de 70 % des sous-officiers le sont parmi les soldats « de base ».
« On ne naît pas soldat, on le devient », se plait à dire Philippe Ponties, qui a galvanisé ses collaborateurs ardennais, en les incitant à développer les partenariats qui existent déjà, avec les établissements scolaires, la Mission locale, le pôle emploi, les centres d'information jeunesse, etc., pour faire passer le message d'une armée française, seule capable de proposer, chaque année, 21 000 postes attractifs à des jeunes en quête d'emploi. Et d'aventure…
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/ardennes-tournee-des-popotes-pour-le-general-philippe-ponties-%C2%AB-cest-bien-mais-

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