Cérémonie militaire dans l’intimité

Toul. Au lendemain du retour des corps des neuf militaires décédés en Espagne sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, le temps du recueillement est venu. Au sein de la chapelle ardente dressée au cœur d’un hangar à Mirage 2000D de l’escadron 1/3 Navarre, familles, amis, collègues ont entamé, une longue et douloureuse phase de deuil.
Conformément aux vœux du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, la cérémonie militaire d’hommage aux victimes programmée ce lundi à 11 h se fera « en toute intimité entre les familles, les autorités et le personnel de l’armée de l’Air ». Le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’Air, devrait présider cette cérémonie, sans aucune médiatisation.
À l’inverse, l’hommage national aux neuf victimes, présidé mardi à partir de 10 h aux Invalides à Paris par le Président de la République François Hollande, sera largement couvert et relayé par les médias nationaux et étrangers.
Les dépouilles des militaires devraient être acheminées de la base de Nancy-Ochey à Paris par voie aérienne dans les heures précédentes, avec un atterrissage probable sur l’aéroport militaire de Villacoublay.
http://www.estrepublicain.fr/defense/2015/01/30/ceremonie-militaire-dans-l-intimite

Recueillement à Ochey après le drame

Ils sont enfin revenus parmi les leurs. Sur ce sol français qu’ils étaient prêts à défendre au péril de leur vie, jusqu’à l’autre bout du monde. Sur ces terres de la base 133 de Nancy-Ochey qu’ils avaient quitté il y a dix jours seulement pour participer à un exercice international à Albacete en Espagne. Leur destin les attendait. Tragiquement.
Rapatriés à bord d’un Hercule C130 espagnol, les corps des neuf militaires français tués lundi dernier dans le crash du F-16 grec, se sont posés à 19 h 15, sur la piste de la BA 133. Alors que la nuit est déjà tombée, l’ambiance pluvieuse et venteuse devient subitement glaciale devant le hangar de l’escadron 1/3 Navarre où s’arrête l’énorme avion ibérique. Un escadron qui était celui du Mirage 2000D piloté par capitaine Mathieu Bigand et la navigatrice le lieutenant Marjorie Kocher.
Un piquet d’honneur, composé de dix militaires en armes, se positionne à l’arrière de l’Hercule. Près de 200 militaires forment dans son prolongement une haie d’honneur de près de 50 m allant de la soute jusqu’à cet immense hangar habituellement utilisé pour abriter les Mirage 2000D et leurs mécaniciens. Le pilote et le copilote espagnol quittent également le cockpit de l’Hercule C130 et se placent au garde à vous aux côtés de leurs homologues français.
Drapeau tricolore
Couverts du drapeau tricolore, les cercueils de fer sont extraits deux par deux de la soute, précédés par les portraits des victimes, avant d’être installés dans le hangar transformé en chapelle ardente. L’émotion est à son comble. Les yeux sont rougis.
La peine est immense. La mort passe neuf fois devant cette haie d’honneur aussi immobile que silencieuse.
Les cercueils sont disposés par rangée de deux, de trois et de quatre avec un bouquet de fleurs au pied. D’un côté, un immense banc en bois noble, de l’autre une table recouverte d’une nappe blanche. Au fond quelques cierges sont allumés. Le temps du recueillement est venu pour tous leurs camarades bouleversés par ce drame, à l’image du commandant de la base, le colonel Olivier Lapray.
Une longue veillée se profile pour les militaires meurtris à jamais. Alors qu’à l’extérieur, la bise glace le sang de toute l’assistance, les immenses portes du hangar se referment doucement sur la douleur
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/01/30/recueillement-a-ochey

jeudi 29 janvier 2015

F-16 : l'hommage national aura lieu mardi

hebergement d'image L'hommage aux neuf soldats français qui ont péri dans le crash d'un F-16 grec sur une base aérienne espagnole aura lieu mardi à 10H00 aux Invalides, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'Élysée. Un autre hommage aura lieu vendredi sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey (Meurthe-et-Moselle), dont la plupart des militaires décédés étaient originaires, a-t-on précisé de même source
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/29/97001-20150129FILWWW00339-f-16-l-hommage-national-aura-lieu-mardi.php

Des drones détectés près du site militaire nucléaire de l’Ile Longue dans le Finistère

Des drones ont été détectés au cours des derniers jours à proximité du site militaire nucléaire de l’Ile Longue, dans la rade de Brest, a annoncé ce mercredi la préfecture maritime de l’Atlantique, précisant que ces vols n’ont pas présenté de menace à la sûreté de la base.
«Ces vols de drones n’ont pas présenté de menace caractérisée sur la sûreté des installations», assure la préfecture dans un communiqué, à propos de la base qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la force de dissuasion française.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2015/01/28/des-drones-detectes-pres-du-site-militaire-nucleaire-de-l-ile-longue

Crash en Espagne : un hommage national sera rendu aux victimes aux Invalides

Deux jours après le crash d'un F-16 sur une base en Espagne, dans lequel neuf militaires français ont été tués, François Hollande a annoncé mercredi en Conseil des ministres qu'un «hommage national» leur serait rendu «en début de semaine prochaine» aux Invalides, à Paris.
«Le président a indiqué qu'il y aura un hommage national aux Invalides en début de semaine prochaine» ainsi qu'un autre hommage à Nancy sur la base aérienne d'où sont originaires la plupart des soldats tués dans cet accident, a déclaré Stéphane Le Foll lors de son compte-rendu hebdomadaire du Conseil des ministres.

Pour l'heure, les causes de l'accident, qui s'est produit pendant des manœuvres et qui a également causé la
mort de deux militaires grecs, restent inconnues. Plusieurs enquêtes sont en cours. Une commission espagnole d'enquête sur les accidents d'aéronefs militaires est chargée de clarifier les aspects techniques de l'accident. Elle doit collecter les restes des appareils, retrouver les boîtes noires, écouter les conversations avec la tour de contrôle, une enquête longue et minutieuse, a précisé un responsable du ministère de la Défense. Parallèlement, un juge d'instruction de Valence mène une enquête, avec la garde civile.
 
 

 Le parquet de Paris a également ouvert une enquête et des gendarmes français doivent se rendre sur place.http://www.leparisien.fr/politique/crash-en-espagne-un-hommage-national-sera-rendu-aux-victimes-aux-invalides-28-01-2015-4486005.php

Message aux armées du général d’armée Pierre de Villiers à l’occasion de l’accident aérien sur la base aérienne de Los Llanos (Espagne)

Hier, en Espagne, l’armée de l’air a été durement touchée par un terrible accident dans lequel nous avons perdu neuf des nôtres. Plusieurs autres sont blessés, certains très grièvement.
Ces aviateurs sont morts ou ont été blessés dans l’exercice de leur mission. Ils s’entraînaient pour « Faire face » aux opérations les plus exigeantes que l’armée de l’air mène partout où elle est engagée en première ligne. Ils méritent notre reconnaissance. Nous leur devons respect et gratitude.
Ce deuil qui touche l’armée de l’air est aussi celui de toutes les armées, directions et services.
Au nom des armées françaises, avec le chef d’Etat-major de l’armée de terre et le chef d’état-major de la marine, je tiens à assurer l’armée de l’air et son chef d’état-major de notre solidarité.
Je rends hommage aux victimes de cet accident et je m’incline avec émotion devant la douleur de leurs parents et de leurs proches. J’adresse mon soutien aux blessés et à leurs familles.
Ce drame nous rappelle les exigences de notre métier militaire et le devoir de solidarité de notre communauté militaire.
http://www.defense.gouv.fr/ema/le-chef-d-etat-major/actualite/message-aux-armees-du-general-d-armee-pierre-de-villiers-a-l-occasion-de-l-accident-aerien-sur-la-base-aerienne-de-los-llanos-espagne

mardi 27 janvier 2015

In memoriam

hebergement d'image
Un avion de combat F-16 grec s’est écrasé sur un des parkings de la base où étaient stationnés des aéronefs et du personnel de nationalités différentes, dont plusieurs Français.
Nous déplorons la mort de neuf aviateurs français. Cinq autres Français sont grièvement blessés.
L’armée de l’air adresse ses plus sincères condoléances aux proches des victimes et exprime sa compassion aux blessés.
Retrouvez ci-dessous les biographies des aviateurs décédés :

Capitaine Mathieu Bigand (format pdf, 67 kB).
Capitaine Gildas Tison (format pdf, 67 kB).
Lieutenant Marjorie Kocher (format pdf, 68 kB).
Lieutenant Arnaud Poignant (format pdf, 52 kB).
Adjudant François Combourieu (format pdf, 57 kB).
Adjudant Thierry Galoux (format pdf, 58 kB).
Sergent-chef Gilles Meyer (format pdf, 57 kB).
Sergent Nicolas Dhez (format pdf, 53 kB).
Sergent Régis Lefeuvre (format pdf, 52 kB).

Crash du F-16 en Espagne : sur la base de Nancy-Ochey, le choc et le deuil

La quasi-totalité des neuf militaires français tués lundi à Los Llanos appartenaient à la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Les drapeaux y sont en berne depuis ce matin.
Au moins sept des neuf militaires français tués lundi en Espagne étaient affectés sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, en Meurthe-et-Moselle.
Depuis l'annonce du drame, c'est évidemment l'émotion et la consternation qui règnent sur place, où une cellule de crise a été mise en place dès lundi soir. "Cela touche toute la base aérienne, toute l'armée de l'air et toutes les armées", a lancé mardi matin le colonel Olivier Lapray, le commandant de la base, au bord des larmes.
"Ce sont de grands professionnels. On n'est pas à l'abri de la malchance et de la fatalité. Cela ne remet pas en cause le professionnalisme des équipages et des mécaniciens", a-t-il ajouté, en rappelant que l'opération à laquelle participaient ses hommes était "un entraînement à la guerre". "Ma solidarité et ma compassion vont vers les familles", a insisté le colonel Dupray, qui a prévenu les proches des victimes dans la nuit.
Hommage des élus
Pour rendre hommage aux victimes, les drapeaux ont été mis en berne en début de matinée. Puis les noms des victimes ont été égrenés aux militaires présents, à qui consigne a été donnée de ne pas communiquer auprès de la presse. Celle-ci n'a pas été autorisée à pénétrer à l'intérieur de la base.

Philippe Parmentier, le maire d'Ochey, un petit village d'environ 500 habitants situé à une trentaine de kilomètres de Nancy, s'est pour sa part "associé à la douleur des familles", en soulignant "les liens très forts qui unissent la commune à la base aérienne depuis près de 100 ans". D'autres élus ou anciens élus du département, comme Valérie Debord, ajointe au maire de Nancy ou Nadine Morano, ex-députée de Toul, ont également rendu hommage aux victimes.

Crash d'un F-16 en Espagne: L’un des dix blessés français décède

Le bilan de l’accident de l’avion F-16 grec, lundi soir à Albacete en Espagne s’est alourdi ce mardi matin avec l’annonce de la mort d’un des dix blessés français. Neuf Français sont décédés dans ce crash.
L'accident s'est produit lundi vers 15h, heure locale, lors d'un entraînement sur la base aérienne de Los Llanos dans la province d'Albacete (environ 250 km au sud-est de Madrid). Au moment du décollage, l'avion «a perdu de sa puissance et s'est écrasé sur l'aire de stationnement», heurtant cinq appareils qui s'y trouvaient, selon le ministère espagnol de la Défense. Un premier bilan faisait état lundi soir de dix morts et vingt-et-un blessés (dix Français et onze Italiens), selon le ministère espagnol de la Défense. Le nouveau bilan, après l'annonce de la mort d'un des dix blessés français, est de onze décès dont neuf Français. 
http://www.20minutes.fr/monde/1526515-20150127-accident-f-16-grec-espagne-dix-blesses-francais-decede

Dix morts dont huit Français après le crash d'un F-16 grec en Espagne

L'accident d'un avion de chasse F-16 sur la base militaire d'Albacete, dans le sud-est de l'Espagne, a provoqué ce lundi la mort des deux pilotes, de nationalité grecque, et de huit aviateurs français. L'avion effectuait des exercices dans le cadre du programme d'entraînement de l'Otan Tactical Leadership Program (TLP). Vers 15 heures, selon l'agence Efe, l'appareil grec a perdu de sa force au cours d'une manœuvre de décollage, ce qui a provoqué sa collision contre au moins cinq appareils stationnés sur la zone de parking, selon le communiqué du ministère de la Défense espagnol.
Les Français se trouvaient sur le parking au moment de l'accident. La nationalité des victimes a été donnée lundi soir par le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui a exprimé ses condoléances sur Twitter: «Ému par l'accident tragique à la base aérienne de Los Llanos. Mes condoléances pour les défunts et mes souhaits de récupération aux blessés», a-t-il écrit. Outre les dix morts, l'accident a fait dix-neuf blessés, dont six sont dans un état grave. Cinq ont été transférés à l'unité des grands brûlés de La Paz, à Madrid, tandis que les autres sont soignés au CHU d'Albacete.
Ces informations ont été confirmées dans la soirée par le ministère de la Défense français et par l'Élysée, qui ont précisé le sort des ressortissants français. «Un blessé est en situation d'extrême urgence. Cinq autres sont en réanimation dont deux placés en coma artificiel. Trois autres blessés légers sont en sortie d'hôpital», a précisé un communiqué du ministère de la Défense lundi soir, évoquant «un drame d'une rare violence». L'Élysée a ajouté que les personnels touchés étaient des mécaniciens, et qu'ils souffraient de «graves brûlures». Le président François Hollande comme le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont rapidement exprimé leurs sincères condoléances. Ce dernier doit se rendre sur les lieux du drame dès ce mardi après-midi

Un centre d'entraînement qui jouissait d'une «excellente réputation internationale»

750 élèves-pilotes, personnels de maintenance et de logistique, de neuf nationalités différentes, participent aux classes de perfectionnement au cours desquelles s'est produit l'accident. Le stage a une durée de quatre semaines et place les élèves dans différents scénarios pour lesquels ils doivent démontrer un haut niveau d'aptitude. Ces simulations doivent permettre aux pilotes de prendre part à des missions réelles de caractéristiques similaires. Selon le ministère de la Défense espagnol, le centre d'entraînement jouissait jusque-là d'une «excellente réputation internationale».
http://www.lefigaro.fr/international/2015/01/26/01003-20150126ARTFIG00452-le-crash-d-un-f-16-grec-en-espagne-fait-10-morts-dont-un-francais.php

lundi 26 janvier 2015

Espagne: Huit Français morts dans le crash d'un avion grec

Huit Français ont trouvé la mort dans le crash d'un avion de combat grec de type F 16 à Albacete en Espagne, selon le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. L'appareil s'est écrasé alors qu'il tentait de décoler sur la base aérienne militaire de Los Llanos, faisant dix morts et treize blessés. Un précédent bilan du ministère de la Défense à Paris faisait état d'un mort et cinq blessés graves dans l'accident parmi les Français présents sur place.

Jean-Yves Le Drian sur place mardi

Le ministère de la Défense précise qu' «à 15h30 sur la base aérienne d’Albacete en Espagne, un F16 Biplace des Forces aériennes grecques s’est écrasé sur un des parkings de la base où étaient stationnés des avions de chasse de plusieurs nationalités, dont deux Alpha Jet, deux Mirage 2000D et deux Rafale français. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian se rendra à Albacete mardi après-midi.
«Pour le moment nous avons dix personnes mortes et 13 blessées», a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de la Défense espagnol. En précisant que parmi les blessés sept sont très grièvement touchés, cinq dans un état grave et un a déjà pu quitter l'établissement où il était soigné. Selon l'état-major italien, parmi les blessés figurent neuf Italiens, dont seulement deux sont grièvement touchés.
Sur Twitter, le chef du gouvernement Mariano Rajoy a pour sa part exprimé son émotion «après le tragique accident sur la base aérienne de Los Llanos», près d'Albacete (environ 250 km au sud-est de Madrid), avant d'exprimer sa «tristesse» pour les victimes.

Un incendie important après le crash

L'avion de combat de la force aérienne grecque devait effectuer des manoeuvres dans le cadre d'un entrainement organisé par l'OTAN, le Tactical leadership Programme (TLP), et s'est écrasé au décollage, selon un communiqué diffusé plus tôt par le ministère de la Défense. Il s'est apparemment écrasé sur le tarmac, heurtant d'autre aéronefs et tuant d'autres personnes qui s'y trouvaient. Lundi après-midi des chaînes de télévision espagnoles ont diffusé quelques secondes d'images où on aperçoit un avion en feu, d'où s'échappent d'importantes volutes de fumée noire. Les équipes de secours ont dû venir à bout de l'incendie entraîné par le crash sur l'aire de stationnement avant de pouvoir déterminer le nombre de victimes
http://www.20minutes.fr/monde/1526215-20150126-video-espagne-crash-avion-grec-fait-dix-morts-base-militaire

Les sentinelles d’Alsace en région parisienne

Sarcelles, ses quatre-vingts nationalités, son Hyper Cacher, sa rue Charles-Péguy… C’est là que s’effectuent les relèves du régiment de marche du Tchad de Meyenheim. La région parisienne aspire six des dix mille soldats déployés sur tout le territoire dans le cadre de Vigipirate.
D’infanterie, d’artillerie, de montagne ou d’ailleurs, les régiments de l’armée française doivent tous participer à la rotation francilienne et se déployer autour des lieux de cultes, synagogues, mosquées… « On est réquisitionné par le président de la République, c’est intéressant », note un capitaine du 15/2.
Le RMT surveille quatre sites sensibles, dont l’école juive Ozar Hatorah de la rue Péguy et ses 500 écoliers, collégiens et lycéens. « Une bénédiction » pour le directeur Messod-Marcel Levy. « Je n’ai jamais ressenti la peur, avoue le directeur, mais les élèves sont craintifs ». Les sentinelles du RMT sont, pour lui « une assurance de tranquillité ». Et la tranquillité est indispensable à la réussite scolaire, « pour que les élèves travaillent convenablement » dans un établissement réputé pour ses résultats.

« On a eu un incident avant l’arrivée des militaires, depuis on est en sécurité »

Les marsouins de Meyenheim ne sont pas en « Opex », opération extérieure, envoyés au Moyen-Orient ou en Afrique. Ils montent la garde devant le portail vert de l’école juive : « Même si on s’engage pour les Opex, lâche un commandant de compagnie, on sait bien que la défense du territoire est la mission numéro 1 ».
Va pour la mission numéro 1. Toutes les deux heures, c’est la relève, de jour comme de nuit. « H 24 » comme ils disent, avec un jour de garde, un de repos. « Pas de problème, assure un fantassin du 15/2, on est formé pour ça et tout le monde ici a déjà vécu Vigipirate, une ou plusieurs fois, c’est vrai pas à ce niveau de sécurité ». Et le niveau de sécurité en vigueur impose gilet pare-balles et Famas approvisionné, prêt au feu.
Ça dure depuis une semaine. Comme le 152e régiment d’infanterie de Colmar, le RMT a mobilisé trois de ses compagnies pour la cause sécuritaire. « On a eu un incident avant l’arrivée des militaires, rappelle le directeur de l’école, le grillage a été enfoncé, mais depuis on est en sécurité ».

Pas de kippa

à l’extérieur

Tous les soirs, le directeur regagne son domicile à Paris, avec les transports en commun mais sans la kippa : « Et je conseille à tous les élèves de ne pas mettre leur kippa à l’extérieur ».
Sarcelles, c’est grand comme Colmar. Une des victimes d’Amedy Coulibaly à l’Hyper Cacher était de Sarcelles, la « première communauté juive de France, devant Paris », estime Messod-Marcel Levy, un quart des soixante mille habitants. Un peu moins aujourd’hui avec les départs vers Israël, déjà observés après les attaques contre les commerces juifs à Sarcelles l’été dernier : « On n’a jamais vu autant de maisons à vendre », déplore une mère d’élève.
La psychose est là. Un parent d’élève a donné l’alerte jeudi après-midi après avoir vu un individu « louche » avec un couteau. Il s’agissait d’un militaire dans une voiture banalisée occupé à la dégustation d’une pomme.
Le matin, l’école avait reçu la visite du grand rabbin et du maire de Jerusalem.

« Ils font partie de l’établissement »

Elle juge « paradoxale », la présence de l’armée devant l’école de sa fille mais adresse ses « chaleureux remerciements » aux militaires. Le directeur qui se félicite des « gestes de sympathie des parents envers les militaires » a affecté une salle aux marsouins qui se relaient toutes les deux heures et les parents d’élèves assurent le ravitaillement en café et viennoiseries : « On est accueillis à bras ouverts », explique un officier du RMT. « Ils font partie de l’établissement », note le directeur adjoint.
À Créteil, là où les Diables rouges sécurisent une école juive, c’est pareil. « Ils sont gavés par les mères juives », plaisante le responsable de la sécurité de l’école. La cantine de l’établissement prépare les repas du soir des sentinelles.
Affecté à la surveillance de six sites, le 152e régiment d’infanterie a pris ses quartiers à Brétigny-sur-Orge, sur une ancienne base aérienne : « On a même le chauffage », précise un officier. La relève ? On ne sait pas encore quand elle interviendra.

http://www.dna.fr/defense/2015/01/24/les-sentinelles-d-alsace

Besançon : la 7e Brigade blindée célèbre ses Centaures

SIX MOIS après sa phase de projection dans le cadre de l’opération Barkhane (en Afrique, dans la bande sahélo-saharienne), le général François de Lapresle, commandant la 7e BB, est rentré du Mali, à une semaine près, accompagné par ses Centaures. Tous sont là, sur la place d’arme du quartier Ruty à Besançon, accueillis par le colonel Renaud de l’Estoile, chef d’Etat-major de la Brigade.
L’émotion est palpable dans les rangs au garde-à-vous. La joie, aussi, de « retrouver la chaleur de la famille soudée de la 7e BB », comme le précise le général. Après les vœux d’usage pour la nouvelle année, il tient à revenir sur les actes de courage de ses troupes.

Les autochtones formés au renseignement

« Dans ces espaces désertiques, au Tchad, au Niger et au Mali, entre autres, au contact de populations tourmentées mais heureuses de recevoir notre aide, chacun a eu l’occasion de donner le meilleur de lui-même. Au coude à coude avec nos partenaires des forces armées locales et multinationales, nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour le retour de la paix dans cette zone où le terrorisme, l’obscurantisme et la barbarie sévissent encore. »
A l’heure où les effectifs de l’armée française n’augmenteront plus, ou peu, le général est bien conscient que ses hommes accentuent les efforts pour entretenir un matériel rustique mais solide sur place. La formation des autochtones concernant le renseignement, pour retrouver les terroristes, porte ses fruits. « Leur donner confiance, leur prouver que nous ne les abandonnons pas, est essentiel pour qu’ils puissent un jour s’en libérer. »
http://www.estrepublicain.fr/defense/2015/01/23/toujours-sur-le-terrain

Vigipirate : une présence militaire appréciée des Perpignanais

Arrivés il y a une semaine, les 27 soldats du 35e Régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes suscitent la curiosité des Perpignanais.
- "C'est Vigipirate ?"
- "Oui, Monsieur."
- "Eh bien, moi je vous remercie…".
La scène se passe ce jeudi après-midi, aux abords de la synagogue de la rue Arago où sont déployés les militaires du 35e Régiment d'artillerie parachutiste venus de Tarbes il y a une semaine. Mais elle aurait pu avoir lieu la veille, le soir d'avant, et se reproduira sans doute demain. Car depuis les attentats de Paris et Montrouge, les soldats, comme les policiers et les gendarmes, sont sans cesse abordés avec sollicitude, voire avec fierté, par de parfaits anonymes.
"Notre présence a suscité beaucoup de curiosité, confirme le lieutenant qui commande la section détachée à Perpignan. Les gens se demandent pourquoi nous sommes ici, cela débouche sur un dialogue, certains s'arrêtent pour nous remercier, nous encourager… Et même nous offrir le café !". "Cela resserre le lien Armées - Nation, cela va beaucoup plus loin que la protection des lieux sensibles : cela resserre les liens à l'échelle de tout le pays", renchérit le lieutenant-colonel Francis Liebgott, délégué militaire départemental.
Car ces soldats, habitués aux terrains extérieurs - "Même si les soldats basés au Mali par exemple combattent les mêmes réseaux terroristes qui ont frappé la France" - goûtent avec satisfaction à ces parenthèses courtoises qui jalonnent leurs longues heures de vigilance…
  • Une présence "indéterminée"
Parce qu'il ne faut pas l'oublier : ces 27 militaires armés ne sont pas là pour 'gagner le cœur et les esprits' des Perpignanais, mais bien pour assurer la protection 24 h/24 des lieux sensibles. "Ces lieux ont été déterminés avec la zone de défense Sud, en accord avec les directives nationales, détaille le directeur de cabinet de la préfète, David Rosay. A Perpignan, il s'agit de la synagogue de la rue Arago - et jusqu'à mardi, celle de la rue du Castillet également - où s'opère une surveillance statique, et le centre culturel David Mordoch au Moulin-à-Vent lors des rassemblements de la communauté juive".
Mais les militaires du 35e RAP patrouillent aussi à bord de véhicules prêtés par le Cnec auprès des autres lieux définis : église protestante, église évangélique, église catholique… La sécurité de la prière du vendredi à la mosquée étant assurée, quant à elle, par la police nationale.
Les 27 militaires basés à Perpignan, comme les 10 000 autres déployés en quelques jours un peu partout en France, n'ont pas fini de se lier avec la population locale : la fin de leur mission est toujours "indéterminée"…
http://www.lindependant.fr/2015/01/23/vigipirate-une-presence-militaire-appreciee-des-habitants,1982543.php

A l'honneur : Sauvé par 3 militaires !

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Sauvé par 3 militaires !
Le conducteur de TER, agressé le samedi 4 janvier 2014 a vu son agresseur neutralisé par 3 soldats du 27e Bataillon de chasseurs alpins. L’esprit de ce bataillon et leur devise « vivre libre ou mourir » est mis en lumière lors de telles actions. Bravo à eux !

jeudi 22 janvier 2015

MOURMELON-LE-GRAND (51). Des collégiens au 501e RCC

Deux élèves châlonnais ont découvert la semaine dernière la vie militaire au 501e régiment de chars de combat de Mourmelon-le-Grand (Marne). Dans le cadre du stage découverte du milieu professionnel de 3e, Pierre et Aurélien ont souhaité avoir une première approche de la Défense avant de se lancer dans une carrière militaire. « L’armée nous attire pour tous ses métiers et surtout celui de combattant. On a déjà rempli un dossier pour intégrer le lycée militaire de La Flèche mais on a profité de ce stage pour découvrir ce milieu ». Trois jours pour que les élèves se fassent une appréciation du métier des « tankistes » du 501.
Le stage a débuté par une visite du régiment, la découverte de ses nombreux métiers, allant du secrétaire qui travaille dans l’administratif au conducteur de char en passant par le maître-chien de l’équipe cynophile. Il s’est poursuivi par la présentation des différents véhicules dans les ateliers et d’une visite dans un escadron pour échanger avec les militaires et se familiariser avec leur nouvel environnement.
Ils ont participé à l’exercice avec le simulateur du régiment et ont visité la salle d’honneur. Après un peu d’histoire, Pierre et Aurélien ont retenu le cri de ce prestigieux régiment qui a contribué à la Libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale : « 501, France Libre ! ».
Ces deux jeunes sont impatients d’atteindre leurs 17 ans pour effectuer au 501 une préparation militaire de découverte d’une semaine, enfiler le treillis et les rangers, et vivre une aventure humaine sans précédent.
Une autre collégienne était présente au 501 quelques jours auparavant. Tiphanie a passé une semaine aux côtés de l’équipe cynophile. Elle souhaitait un stage dans le milieu canin pour ensuite s’orienter dans le dressage des chiens d’aveugle. Elle a profité de cette immersion pour découvrir le dressage des chiens militaires. Même si les finalités ne sont pas mêmes, « j’ai appris énormément de choses ». Et Tiphanie d’ajouter  : « je ne pensais pas qu’il y avait autant de techniques d’apprentissage et d’exercices à effectuer dans un but bien précis ». ce stage a confirmé sa vocation.
http://www.lunion.com/region/mourmelon-le-grand-51-des-collegiens-au-501e-rcc-ia231b0n476221

Des conseillers militaires français en Irak

L'armée française va envoyer une vingtaine de conseillers militaires auprès d'une division irakienne à Bagdad, a annoncé aujourd'hui le porte-parole de l'état major des armées.

"Nous déploierons dans les jours et les semaines à venir à Bagdad des éléments - on parle d'une vingtaine d'hommes, ce sera sans doute ajusté - qui seront là pour conseiller une division irakienne", a indiqué le colontel Gilles Jaron lors d'un point de presse.

Outre un détachement déjà présent à Erbil, dans la partie kurde de l'Irak, une dizaine d'hommes seront également envoyés à Bagdad pour former des soldats irakiens à la lutte contre les engins explosifs improvisés


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/22/97001-20150122FILWWW00223-des-conseillers-militaires-francais-en-irak.php

Marine nationale: 3000 postes à pourvoir

La marine va recruter et ouvre 3000 postes, annonce RTL.fr. Ils sont à pourvoir auprès de jeunes de 16 à 29 ans.

Par ailleurs, les armées ont réussi à préserver 7500 postes. 
Les propositions formulées par Jean-Yves Le Drian à la demande de François Hollande ont abouti à un véritable aggiornamento, annoncé mercredi par l'Élysée. Entre 2015 et 2019, 7500 postes seront préservés dans les armées, sur les 26.000 qui devaient être supprimés. Sur l'ensemble de la loi de programmation militaire (LPM) de 2014 à 2019, les coupes dans les effectifs portaient sur 34.000 postes. Dès cette année, la réduction se limitera à 6000 postes, contre 7500 postes initialement prévus.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/22/97001-20150122FILWWW00043-marine-nationale-3000-postes-a-pourvoir.php

mercredi 21 janvier 2015

Hollande préserve 7500 postes dans la Défense

François Hollande a annoncé aujourd'hui que la Défense supprimerait 7.500 postes de moins que prévu sur 2015-2019, dont 1.500 dès 2015, après les attentats récents.

Lors d'un conseil de défense à l'Élysée, le président de la République "a décidé de réduire de 7.500 les déflations d'effectifs prévues pour le ministère de la Défense sur la période de 2015 à 2019 par la loi de programmation militaire, dont 1.500 dès l'année 2015", selon un communiqué de l'Élysée. Hollande a demandé une actualisation "d'ici cet été" de la loi de programmation militaire.

Les suppressions de postes prévues sur la durée de la loi de programmation militaire étaient d'environ: 7.500 en 2015, 7.500 en 2016, 7.300 en 2017 et 3.500 en 2018, soit un total de 25.800.

Elles passent donc de 25.800 à 18.300 sur quatre ans et pour la seule année 2015, de 7.500 à 6.000. Au total, les dégraissages seront donc inférieurs de 30% à ce qui était initialement prévu.
Mercredi dernier lors de ses voeux aux Armées à bord du porte-avion Charles-de-Gaulle en partance pour le Golfe, Hollande avait annoncé que compte tenu de la "situation exceptionnelle" créée par les récents attentats, le "rythme de réduction" des effectifs de la Défense prévus pour "les trois prochaines années" serait "revu et adapté".

L'armée française comptait 278.000 personnels civils et militaires fin 2013. Quelque 54.000 postes ont déjà supprimés dans le cadre de la LPM précédente (2008-2014)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/21/97002-20150121FILWWW00247-hollande-preserve-7500-postes-dans-la-defense.php

«Ensemble pour Loïc» : un élan de soutien pour le survivant du drame de Montauban

Loïc Liber, survivant du drame de Montauban, est hospitalisé à Paris et le caporal-chef Éric, alias «Kiki», a mis en place le projet appelé «Ensemble pour Loïc» pour lui venir en aide matériellement et moralement.
Athlète licencié au CA Birac, du président Robert Priéto, il est un fervent des courses «ultra», courses de plus de 100 km et il a participé à la course de Monaco «No finish Line», patronnée par la famille princière. Cette épreuve, étalée sur 8 jours, a pour but de collecter des fonds pour venir en aide aux enfants de l'association «Children and Future», en collectant 1,15 € par km parcouru par chaque coureur. Notre sapeur castelsarrasinois a voulu y associer Loïc en profitant de la notoriété de l'épreuve pour collecter des dons divers et susciter un élan de soutien en faveur de son frère d'armes hospitalisé. Les résultats ont largement dépassé ses espérances. Personnellement, il souhaitait courir 606 km, distance de Montauban à l'hôpital parisien. Il en a parcouru 629, collectant les dons les plus divers, témoignant de la générosité et de la solidarité d'un grand nombre, admiratif devant le projet personnel d'Éric.
C'est pour remercier ces généreux donateurs qu'une réception amicale était organisée au mess du 31e Régiment du génie, en présence du chef de corps, le colonel Guillaume Venard, accompagné de son adjoint, le lieutenant-colonel Laurent Tremblay.
Ce n'est pas sans une émotion palpable que notre Éric a remercié tous ceux qui se sont associés à son projet. Émotion encore plus forte quand il a donné lecture de la lettre adressée par Loïc, dans laquelle celui-ci faisait part de la joie éprouvée en se sentant ainsi soutenu et assurant «qu'il ne lâchait rien et qu'il était rempli de courage».
Ce geste lui avait, entre autre bonheur, procuré celui de garder sa maman auprès de lui plus longtemps que prévu au départ.
Le chef de corps, après avoir félicité son subordonné qui a su mener à bien son projet ne manqua pas d'en souligner la portée sur le plan de l'aide aux familles confrontées à de tels drames, sur le rapprochement effectué à cette occasion entre le 17e RGP et le 31e Régiment du génie, «deux régiments frères», et sur la mobilisation de nombreux sponsors qui doivent être chaleureusement remerciés. «C'est un investissement dans le cœur».
Un coin de voile était aussi levé sur un prochain projet du caporal-chef Éric qui envisage de relier Castelsarrasin à Kénitra (Maroc), ancien Fort Lyautey, ville où fut créé le 31e régiment du génie en 1948

http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/21/2033276-ensemble-pour-loic-un-elan-de-soutien.html

La dernière mission de La Meuse

« La Meuse appareille ». Le message se fait entendre dans tout le bâtiment. Il est un peu plus de 10 h. Le pétrolier ravitailleur de la marine nationale, amarré quai Milhaud, quitte la base navale de Toulon, la plus grande de France. La Meuse appareille. Mais ce n’est pas un départ comme tous les autres. « C’est le dernier déploiement opérationnel de La Meuse, il désarmera à votre retour », rappelle à l’équipage le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau, qui a accompagné le bâtiment pour sa sortie de la rade. En service depuis trente-cinq ans, La Meuse fera ses adieux à la mer dans quatre mois. « Bois Belleau, Harmattan, Héraclès », énumère le vice-amiral. Autant de noms de missions célèbres dans la Marine, et autant de « déploiements auxquels la Meuse a pris part ». Le pétrolier ravitailleur va pouvoir en ajouter une nouvelle à son riche parcours. « Je ne peux pas vous dire précisément de quoi sera fait Arromanches aujourd’hui », lance le vice-amiral Coindreau. « Mais je compte bien sur vous pour mener cette mission à bien. Les derniers événements nous ont rappelé violemment que l’engagement de la France au Moyen-Orient n’est pas une affaire vaine et la France compte sur vous ».

3.200 ravitaillements

Le groupe aéronaval, dans lequel s’insère la Meuse, et qui comprend également notamment le porte-avions le Charles de Gaulle, a appareillé de Toulon mardi dernier. Son déploiement dans le golfe Persique est planifié depuis plusieurs mois déjà. Dans le cadre de cette mission, La Meuse assurera l’ensemble du ravitaillement de la force, en carburant, et en vivres.
En trente-cinq ans d’existence, le bâtiment a réalisé environ 3.200 ravitaillements. L’approvisionnement d’autres navires en carburant est une manœuvre particulièrement délicate, qui demande énormément de concentration de la part des équipages. La Meuse peut assurer trois ravitaillements en même temps, à une vitesse d’environ 13 nœuds. Dans ce type de manœuvre, le hasard n’a évidemment pas sa place.
Les familles des marins ont été autorisées à monter à bord du pétrolier avant qu’il ne quitte pour quatre mois cette base navale où travaillent chaque jour 18.000 personnes. Les dernières embrassades émues se sont déroulées autour d’un petit-déjeuner, avant de redescendre sur le quai. Il faut rapidement reprendre son poste, et se tenir prêt au départ. Au dernier départ sur La Meuse. « Vous serez absents pendant quatre mois, vos familles restent sur place et vous soutiennent à la maison, soutenez-les vous aussi comme vous le pourrez car ce sont elles, sans doute, qui prennent la plus grosse part lors de ces absences, et nous vous aiderons si nécessaire », souligne le vice-amiral. La séparation est difficile, naturellement, mais les marins sont contents de partir, cela se voit. C’est l’objectif de leur engagement. Trois remorqueurs aident le pétrolier à s’éloigner du quai. Cette fois, c’est fait, La Meuse appareille pour la dernière fois. Les mots du commandant de la force d’action navale accompagnent le départ, à tout l’équipage il adresse ses vœux de « bon vent et bonne mer ».
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/01/20/la-derniere-mission-de-la-meuse

samedi 17 janvier 2015

Le porte-avions Charles de Gaulle se prépare à lutter contre l'EI

Depuis qu'il a appareillé mardi de Toulon, le porte-avions Charles de Gaulle multiplie les missions d'entraînement. Rafale et Super Étendard décollent l'un derrière l'autre, propulsés par une catapulte. Dans un mois, ces avions français seront dans le golfe, afin de partir en guerre contre Daesh.
"À chaque période de reprise en mer, après plus d'un mois d'interruption, il y a une phase de warm up comme pour un sportif [...]. Cela permet à nos pilotes de desserrer la contrainte", explique le "pacha" du navire, le capitaine de vaisseau Pierre Vandier. Au retour de "mission", après une heure et demie de vol, certains appareils s'y reprennent à deux fois pour réussir un "atterrissage" parfait sur une piste grande comme un terrain de tennis, en attrapant au sol un câble métallique, le "brin", qui va les arrêter net dans leur course. Dans un vrombissement infernal, qui fait vibrer tout le porte-avions, ils réussissent la même prouesse technique au catapultage : s'élancer de 0 à 250 km/h en 2,5 secondes, boostés par un mégapiston, et prendre leur envol sur 75 mètres, là où il leur en faudrait plus de 1 600 à terre.
 
 

Il doit atteindre le canal de Suez, fin janvier

Dans quelques jours, la mission montera en puissance, les entraînements deviendront plus poussés. Le Charles de Gaulle, mastodonte des mers sans équivalent en Europe, prendra le large et, au rythme de 1 000 à 1 200 kilomètres par jour, tracera sa voie vers le canal de Suez où il est attendu fin janvier.
Une fois Suez franchi, les mitrailleuses lourdes seront armées, la menace se fera plus précise. Le porte-avions, entouré de sa "cuirasse" protectrice - un sous-marin, une frégate de défense antiaérienne et une frégate anti-sous-marine britannique -, rejoindra le golfe arabo-persique avant une fin de mission prévue dans l'océan Indien.

"On sait pourquoi on part"

Officiellement, il n'est question que de manoeuvres avec des pays partenaires, dont l'Arabie saoudite et l'Inde à laquelle la France espère vendre 126 avions de chasse Rafale dans les prochains mois. Mais chacun a en tête l'Irak, où le Charles de Gaulle pourrait prêter main-forte aux neuf avions de combat Rafale et six Mirage français déjà mobilisés sur zone dans le cadre d'une opération internationale dirigée par les États-Unis. Il arrive lui-même avec douze Rafale et neuf Super Étendard à bord. "On peut monter à 40-50 sorties par jour, ajuster les missions en fonction des besoins, mettre des armements air-sol, air-air ou des pods de reconnaissance. C'est un puzzle, il suffit d'assembler", relève un pilote de Rafale, chef du groupe aérien embarqué.
Comme le reste du commandement, il refusera d'en dire plus sur une éventuelle participation aux attaques menées depuis l'été contre le groupe État islamique, auxquelles la France contribue en Irak, laissant à d'autres les raids en Syrie. "On se prépare à l'ensemble des options possibles", indique le pilote, qui s'exprime sous le couvert de l'anonymat.
S'il intervient, le porte-avions viendra se positionner, telle une base aérienne flottante, au plus près de l'Irak, avec ses flottilles d'avions, ses hangars de réparation embarqués et quelque 1 900 hommes à bord. Il sera alors intégré au groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson. À bord, les écrans des chaînes en continu diffusent en permanence les dernières informations sur les attentats de Paris et la menace djihadiste, qui trouve en partie ses racines en Irak. "Forcément, il y a toujours une appréhension. Après on sait pourquoi on part, et c'est le principal", note sous le couvert de l'anonymat un opérateur âgé de 20 ans et qui s'est engagé pour "voir du pays".

http://www.lepoint.fr/monde/le-porte-avions-charles-de-gaulle-se-prepare-a-lutter-contre-l-ei-17-01-2015-1897346_24.php

Gard : 140 légionnaires du 1er Reg de Laudun-l'Ardoise engagés pour Vigipirate

J eudi 15 janvier,  140 légionnaires du 1er Reg basé à Laudun-l'Ardoise, ont franchi le portail du quartier Général-Rollet pour rallier Marseille afin de renforcer le dispositif Vigipirate alerte attentats.
Jeudi matin, dès potron-jacquet, soixante militaires de la deuxième compagnie du 1er Régiment étranger de génie basé à Laudun-l'Ardoise, ont franchi le portail du quartier Général-Rollet, en direction de Marseille afin de renforcer dans la cité phocéenne le dispositif Vigipirate alerte attentats. Un plan déclenché dans l'Hexagone le mercredi 7 janvier dernier, après le tragique attentat de Charlie Hebdo.
Les légionnaires du 1er Reg rejoignent ceux du 2e Reg déjà sur le terrain
Ils rejoignent ainsi les légionnaires vauclusiens du 2e Reg basé au plateau d'Albion, engagés le jeudi précédent. Leur mission sera d'assurer la sécurité des lieux publics 24 heures sur 24  pendant une durée minimale de deux semaines. Elle pourra être prolongée d'un mois, en fonction des décisions gouvernementales.

Le 1er Reg commande un état-major tactique

De plus, depuis le lundi 5 janvier dernier, le 1er Reg commande un état-major tactique (EMT) à Paris, qui comprend cinq compagnies dont deux appartenant au régiment laudunois, dans le cadre de Vigipirate Paris. Ce dispositif a d'ailleurs été renforcé par des légionnaires de la compagnie de commandement et logistique (CCL) du 1er Reg à la suite des attentats et devraient rester pour assurer la sécurité de la capitale jusqu'à la fin du mois de janvier.

Un détachement de 17 réservistes du régiment se prépare à être engagé

À noter  qu'un détachement de 17 réservistes du régiment se prépare également à être engagé pour Vigipirate, le mercredi 21 janvier prochain, dans le cadre du plan Guépard Réserve de la 6e Brigade légère blindée de Nîmes dont dépend le 1er Reg.

Au total, 140 militaires du 1er Reg engagés pour Vigipirate alerte attentats

Pour l'heure la destination de ces hommes reste encore inconnue. En tout, ce seront donc 140 militaires du 1er Reg qui seront engagés dans le cadre de Vigipirate attentats. Pour mémoire l'échelle la plus haute en France du plan Vigipirate.
http://www.midilibre.fr//2015/01/16/140-legionnaires-du-1er-reg-engages-pour-vigipirate,1111724.php

Les militaires blessés se reconstruisent par le ski en Savoie

Les militaires blessés en opération ou en service sont en Savoie, jusqu’au 24 janvier prochain. 18 d'entre eux participent à un stage de ski alpin et nordique à Lanslebourg-Mont-Cenis et Bessans organisé par le Cercle Sportif de l’Institution Nationale des Invalides (CSINI).
Il y a deux aviateurs mais aussi des blessés de l’armée de terre et de la marine nationale. Les stagiaires de la 34è édition du stage de ski alpin et nordique sont à Bessans pendant deux semaines pour partager leurs expériences, leurs doutes et leurs espoirs mais aussi retrouver, pour certains, le goût de la liberté et de la vie grâce au ski.

Sur 8 000 blessés physiques ou psychiques en France, 1600 sont accompagnés pour une reconstruction sociale, professionnelle et personnelle. A Bessans, ces jours-ci, 18 militaires participent au stage, chacun est accompagné d'un guide de haute montagne ou d'un moniteur de sport.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/armee

Attaques terroristes à Paris: Opération exceptionnelle avec plus de 10.000 militaires mobilisés

C’est la première fois qu’il y a une mobilisation de cette ampleur, car les menaces restent présentes». Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé lundi le déploiement sous 48h de 10.500 militaires pour «assurer la sécurité des points sensibles» de France. Ces sites sont «des lieux de cultes juif et musulman, des écoles, des transports, des sites militaires». Ce déploiement de militaires sur le territoire national, en «opération intérieure», est exceptionnel. Tour d’horizon des principales questions-réponses sur cette actualité…

Pourquoi cette «opération intérieure» est-elle exceptionnelle?

Celle-ci est exceptionnelle par le nombre des militaires engagés dans une opération de surveillance sur le sol national. Plus de 10.500 militaires sont mobilisés ce mercredi en France, dont 8.000 au titre du plan Vigipirate. Ce chiffre est supérieur aux 8.350 militaires engagés en «opérations extérieures», notamment au Sahel et au Moyen Orient.
Par ailleurs, ce sont «plus de 122.000 personnes» qui sont affectées à la protection permanente «des points sensibles et de l'espace public», a souligné mardi Manuel Valls devant l'Assemblée nationale. Lors de son discours à l'occasion de la séance spéciale d'hommage aux victimes des attentats, le Premier ministre a indiqué que «partout sur le territoire, des militaires, des gendarmes, des policiers sont mobilisés. Les renforts de soldats affectés - en tout, près de 10.000 (...) et c'est sans précédent, permettent un niveau d'engagement massif».
>> «La question de la répartition des compétences entre armée, police et gendarmerie va se poser». Lire l'interview d'Olivier Renaudie, professeur de droit public à l’université de Lorraine.

Les militaires actuellement en «opérations extérieures» vont-ils être transférés vers la France?

Le gouvernement n’a pas l’intention de réduire le nombre de militaires combattant à l’étranger et mardi, l'Assemblée nationale a donné son feu vert sur la prolongation de l'engagement militaire français contre Daech en Irak. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a résumé dimanche, sur Europe 1, l’esprit de ce engagement hors du territoire: «Certains pourraient être tentés de dire  “On va se replier sur nous-mêmes, on ne va s’occuper de rien du tout et, comme ça, on sera protégés.” C’est une erreur totale (…) Ce n’est pas parce qu’on serait repliés sur nous-mêmes que [les terroristes] cesseraient de venir chez nous.»

Les limites de l'armée française, en termes d’effectifs, sont-elles franchies?

La durée de cette opération, qui n’est pas connue ce mercredi, pose question. Car si l’armée peut assurer ce type de mission exceptionnelle,  «le roulement des effectifs employés en flux tendus ou encore la vétusté de certains matériels posent problème», souligne le professeur de droit public Olivier Renaudie, spécialiste de la sécurité. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a expliqué mardi sur Europe 1 que «la question [des effectifs] sera abordée lorsque le Parlement sera saisi. C'est prévu, dans quelques semaines.»

Les armées vont-elles continuer à réduire leurs effectifs?

C’est un point sensible, car depuis des années et dans une logique d’économies, les armées françaises réduisent leurs effectifs. Pour l’année 2015, 7.500 postes doivent être supprimés, selon la loi de programmation militaire 2014-2019. Cependant, lors de ses vœux aux armées ce mercredi, François Hollande a annoncé que compte tenu de la «situation exceptionnelle» créée par les récents attentats, le «rythme de réduction» des effectifs dans la Défense devait être «revu et adapté»

http://www.20minutes.fr/societe/1517455-20150114-attaques-terroristes-paris-operation-exceptionnelle-plus-10000-militaires-mobilises

Le "rythme de réduction" des effectifs militaires "revu et adapté"

"A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles", annonçait Manuel Valls mardi aux députés. Quitte à revenir sur la loi de programmation militaire votée à l'automne. Ce texte entérinait une suppression de 30.000 postes dans l'armée d'ici à 2019. François Hollande a annoncé mercredi qu'une telle réduction n'était plus à l'ordre du jour. Lors de ses voeux aux armés, effectués depuis la cale du porte-avions Charles-de-Gaulle, le chef de l'Etat a annoncé que le "rythme de réduction" des effectifs dans la Défense devait être "revu et adapté".

Le Charles-de-Gaulle, fleuron de la flotte française, déployé

"Je demande au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian, Ndlr) de me faire des propositions d'ici la fin de la semaine, en tenant compte évidemment des nécessités budgétaires", a ajouté le chef de l'Etat lors de ses voeux aux Armées. Il tiendra un Conseil de Défense sur cette question des effectifs mercredi et "prendra aussitôt la décision". Jusqu'à présent, la loi de programmation militaire prévoyait une réduction des effectifs de 30.000 postes d'ici à 20419, dont 7.500 pour la seule année 2015. François Hollande pourrait donc décider mercredi prochain de geler cette réduction.
Autre décision, attendue et confirmée mercredi par François Hollande, le porte-avions Charles-de-Gaulle va être déployé dans le Golfe persique. "L'appareillage de notre porte-avions est un acte qui a du sens. C'est un engagement. C'est un instrument de force et de puissance, c'est le symbole de notre indépendance (…) La situation au Moyen-Orient justifie la présence de notre porte-avions", a-t-il expliqué avant de développer : grâce au Charles-de-Gaulle, "nous pourrons si nécessaire mener des opérations en Irak avec encore plus d'intensité et d'efficacité".

Des militaires de Nîmes, des gendarmes et des CRS en renfort dans l'Hérault

90 légionnaires de 2e REI, régiment étranger d'infanterie de Nîmes, sont arrivés en renfort dans l'Hérault, ce mercredi matin, pour sécuriser les "sites et zones sensibles". Un escadron de gendarmerie et une compagnie de CRS viennent compléter le dispositif, en plus des personnels habituels.
Les 717 écoles et lieux de culte juifs de France ont été protégés, dès ce lundi, par 4.700 policiers et gendarmes supplémentaires, et des soldats devaient être envoyés en renfort dans les 48 heures, entre autres pour protéger les bâtiments musulmans, a-t-on appris auprès du ministère de l'Intérieur.

Dans l'Hérault, et à Montpellier, 90 militaires du 2e REI de Nîmes sont arrivés ce mercredi matin. Ils seront aidés d'une compagnie de CRS supplémentaire et d'un escadron de gendarmerie. Soit environ 250 hommes de plus.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/2015/01/14/des-militaires-de-nimes-des-gendarmes-et-des-crs-en-renfort-dans-l-herault-632498.html

mardi 13 janvier 2015

Les frappes françaises en Irak font l’unanimité au Parlement (ou presque)

Quelques jours seulement après les attentats qui ont frappé la France, députés et sénateurs se trouvent déjà devant un choix politique. Ce mardi, la séquence parlementaire se terminera avec le vote, à l'Assemblée puis au Sénat, sur la prolongation des frappes aériennes françaises en Irak contre l'organisation Etat islamique, qui ont débuté le 19 septembre. Un feu vert obligatoire pour toute intervention militaire française au-delà de quatre mois qui s’annonce acquis.
Tous les groupes politiques ont en effet annoncé qu’ils approuveraient la prolongation des frappes. Le chef des députés socialistes, Bruno Le Roux, a ainsi déclaré qu’il ne «[doutait] pas» de l’unanimité du vote. «Il est attendu dans une forme d'unanimité, dans la période», a-t-il affirmé. «Vaincre les armées djihadistes dans leur sanctuaire, c'est en partie couper l'alimentation du terrorisme sur notre sol. Cela ne suffit pas, mais c'est un élément particulièrement important», a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.

Pas de Patriot Act pour les Verts

Du côté de la droite, Christian Jacob a précisé que les députés UMP voteront pour la prolongation de l'intervention des forces françaises en Irak. «Bien entendu dans les circonstances actuelles», les élus UMP se prononceront favorablement, a déclaré en conférence de presse celui qui sera dans l'hémicycle porte-parole de son groupe.
L'UDI fera de même. «Naturellement, le groupe UDI apportera son soutien au gouvernement pour la prolongation de l'intervention des forces françaises en Irak», a déclaré son chef de groupe, Philippe Vigier, à la presse à l'Assemblée nationale, mais son mandat «devra évoluer», en réfléchissant à «la problématique de la Syrie», et en faisant en sorte que «toute la communauté internationale se mobilise». «Cet engagement de la France est indispensable, pour défendre ses valeurs, dont on parle avec tant d'insistance depuis quelques jours», a-t-il ajouté.
Les députés écologistes voteront également en faveur de la prolongation des frappes. «Nous soutenons l'approche suivie depuis une semaine par le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur, fondée sur le rassemblement et sans surenchère sécuritaire», a déclaré à la presse le coprésident du groupe François de Rugy. «Nous souscrivons à cette approche pragmatique plutôt qu'à une gesticulation qui déboucherait sur un Patriot Act à la française», a-t-il poursuivi.

Le bémol du Front de gauche

«Au-delà de l'amélioration du renseignement, qui fait consensus, il faut se demander quel processus amène une partie de nos jeunes à être en telle perte de repères», a dit, pour sa part, Barbara Pompili, l’autre coprésidente du groupe EELV. «La place de la langue arabe, de la culture musulmane, dans notre société, est très insuffisante», a-t-elle regretté. «Nous sommes pour désigner notre adversaire, qui est une forme de totalitarisme, une idéologie politique, et non une religion», a aussi dit François de Rugy.
La voix discordante est venue de l’extrême gauche, où le Front de gauche a annoncé par l’intermédiaire d’André Chassaigne qu’il s’abstiendrait lors du vote. Évoquant les nombreuses discussions internes sur la nature de ce vote, le président du groupe Gauche démocratique et républicaine à l'Assemblée a déclaré lors d'une conférence de presse mardi qu'il s'agirait d'«un vote d'abstention», car s'il faut «combattre les barbares», il faut «poser les questions de fond qui ne se limitent pas à la logique guerrière, (...) réfléchir au rôle de l'ONU dans cette intervention» et accompagner cette dernière d'une «voie diplomatique».
«Nous tenons à éviter les raccourcis et une forme d'unité nationale vers laquelle on voudrait nous conduire, qui ne tiendrait pas compte de la réalité des faits et du caractère insuffisant des solutions qui sont apportées par les pays concernés», a poursuivi le député. Plus généralement, les attentats qui ont eu lieu et le principe d'«unité nationale» qui domine depuis le discours politique «ne modifie(nt) pas notre point de vue par rapport au regard critique que l'on peut avoir sur les propositions gouvernementales», a-t-il prévenu, citant une nécessaire «objectivité (...) et une forme d'éthique».

http://www.20minutes.fr/politique/1516267-20150113-frappes-francaises-irak-font-unanimite-parlement-presque

Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé

Le porte-avions français Charles de Gaulle a appareillé aujourd'hui de Toulon (sud) en direction du Golfe, où il pourra être mobilisé pour des opérations en Irak où la France est engagée contre les djihadistes de l'Etat islamique, avant de rallier l'Océan indien, a annoncé l'état-major des armées.

"Planifié depuis plusieurs mois, le déploiement du groupe aéronoval (GAN) dans le nord de l'océan Indien vise à assurer une mission de présence opérationnelle et de pré-positionnement dans cette zone stratégique pour la France", indique l'état-major dans un communiqué.

En chemin, le porte-avions fera escale chez plusieurs "pays partenaires", a rapporté l'entourage du ministre de la Défense,
Jean-Yves Le Drian. "Aucun engagement dans l'opération française Chammal (en Irak) n'est pour l'instant décidé", a-t-on ajouté de même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/13/97001-20150113FILWWW00214-le-porte-avions-charles-de-gaulle-a-appareille.php

Le "Charles de Gaulle" en ordre de bataille

Le prochain départ en mission du porte-avions nucléaire "Charles de Gaulle" et de son groupe de combat devrait prendre un tour particulier avec la venue ce mercredi 14 janvier à bord du navire, du Président de la République François Hollande, moins d'une semaine après les événements tragiques qui ont endeuillé la France.

Bien que
prévu de longue date -il a d'ailleurs été confirmé récemment par le chef d'état-major de la Marine-, l'engagement du porte-avions et de son groupe aérien embarqué dans une importante opération extérieure devrait en effet être précisé par le chef de l'Etat lors du discours qu'il doit prononcer sur le navire.

Après une escale sur la base de Hyères, François Hollande se posera en effet mercredi après-midi en hélicoptère sur le Charles de Gaulle afin de présenter ses voeux aux Armées mais aussi et surtout annoncer ses intentions sur le plan militaire. Après avoir effectué "une boucle" demain matin en rade de Toulon afin de vérifier sa signature magnétique, le porte-avions gagnera la haute mer afin de réceptionner son groupe aérien en provenance notamment de la base d'aéronautique navale de Landivisiau, en Bretagne.

Ce groupe qui procédera à des manoeuvres (catapultages et appontages) devant le chef des Armées, devrait être constitué de 21 chasseurs-bombardiers (12 Rafale Marine et 9 Super Etendard Modernisés), 2 avions-radar E2-C Hawkeye et des hélicoptères Alouette III et Panther. Quant à son escorte, elle devrait réunir la frégate antiaérienne Chevalier Paul équipée d'un hélicoptère NH90 Caïman, la frégate antiaérienne Montcalm, le pétrolier-ravitailleur Meuse et un sous-marin nucléaire d'attaque dont l'identité reste confidentielle.

A noter qu'à l'issue du transit du groupe aéronaval en Méditerranée, le Montcalm cédera sa place à la frégate antiaérienne britannique HMS Kent de la Royal Navy pour la suite de la mission.

http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/3215867/le-charles-de-gaulle-en-ordre-de-bataille.html

Castres, Pamiers : les paras en renfort à Paris après les fusillades

Le ministère de la Défense a déployé 350 soldats, hier en Ile-de-France,dans le cadre du plan Vigipirate après l'attentat contre Charlie Hebdo et pourrait en mettre 250 de plus à disposition.
«Nous sommes en cours de renforcement du dispositif Vigipirate déployé dans Paris et son agglomération. Hier matin, 450 militaires étaient déployés (...) suite au passage au niveau attentat du plan Vigipirate, nous avons renforcé dans la nuit ce dispositif de 150 hommes», a déclaré le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major.
«Nous sommes en train de renforcer ce dispositif avec 200 hommes supplémentaires (...) et nous sommes en mesure d'en engager 250 supplémentaires demain si la demande est effectuée», a-t-il ajouté lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense.
Au total, 800 militaires étaient donc mobilisés hier pour des patrouilles dans les gares, le métro ou devant des bâtiments publics.
Les 200 hommes supplémentaires, arrivés dans la journée, proviennent du 1er RCP (Régiment de chasseurs parachutistes) de Pamiers (Ariège) et du 8e RPIMa (Régiment de parachutistes d'infanterie de marine) de Castres Tarn). Partis hier en début de matinée, les militaires de Pamiers devaient être opérationnels dès leur arrivée dans la capitale, programmée en cours de journée. «La durée de leur mission reste pour l'heure indéterminée. Ils auront nécessairement besoin de temps pour pouvoir rétablir une certaine confiance auprès de la population», précise le lieutenant Florence Clapié, en charge de la communication des chasseurs parachutistes.Une centaine d'hommes du régiment castrais avait déjà participé au plan Vigipirate installé sur Paris durant les fêtes. 3e et 5e (les réservistes) compagnies étaient présentes sur différents sites de la capitale (Versailles, Trocadéro, Louvre, Beaubourg, Notre-Dame, musée d'Orsay, métros Chatelet, Les Halles, Nation).Un nouveau groupe d'une centaine d'hommes a été requis dès mercredi soir pour partir immédiatement sur Paris. Les hommes sont puisés dans les différentes compagnies à l'exception de la 3e.
Au quotidien, 2 500 militaires sont engagés en moyenne dans la protection du territoire national, dont 1 000 en appui de la gendarmerie et de la police nationale dans le cadre de Vigipirat.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/09/2025548-castres-pamiers-les-paras-en-renfort-a-paris.html

Liban, Mali, Tchad : 2015, année dense pour les parachutistes de la 11e BP

Après une année 2014 d'intense préparation, la 11e Brigade parachutiste dont l'état-major est basé à Balma près de Toulouse, démarre 2015 au cœur de Barkhane, le dispositif de lutte antiterroriste au Sahel. Interview du général Olivier Salaün, patron de la 11e BP.
Quel bilan tirez-vous de 2014 pour la 11e BP ?
Comme vous le savez, les brigades interarmes des forces terrestres ont des cycles de préparation opérationnelle, de projection puis de remise en condition, au retour. En 2014, la 11e BP s'est trouvée dans une phase d'intense préparation, essentielle avant projection en opérations extérieures. De janvier à juin nous avons ainsi conduit en Angleterre et en France avec nos camarades britanniques de la 16e Brigade d'assaut par air les trois exercices annuels prévus par les accords de Lancaster House, en 2010, et nous avons aussi travaillé avec nos camarades allemands lors l'exercice annuel Colibri, en septembre, à Caylus. Nous avons aussi conduit nos propres exercices dont le plus emblématique aura été Montauban 2014 au cours duquel, en avril dernier, nous avons déployé plus de 1 500 hommes en terrain libre, dans la région de Montauban-Caylus avec toute la palette de nos savoir-faire. Pour le reste, chaque régiment a mené un certain nombre d'exercices opérationnels visant à se préparer pour les engagements à venir.
Quels sont-ils ?
Depuis début octobre, la brigade est de nouveau en phase de projection. Deux régiments sont déjà déployés : le 1er RHP de Tarbes au Liban, dans le cadre de l'opération Daman, sous mandat ONU, et le 3e RPIMa de Carcassonne, au Tchad pour l'opération Barkhane. La montée en puissance se poursuit puisque nous projetterons le 1er RCP de Pamiers au Mali, en février, et le 2e REP qui relèvera le 3e RPIMa au Tchad. Le 8e RPIMa devrait, lui aussi, être projeté dans l'année. L'état-major de la 11e BP sera également mis à contribution lors de ces projections.
La «Brigade de l'urgence» est toujours très sollicitée. Mais les budgets restent serrés. Comment se traduit l'effort budgétaire pour la 11e BP ?
La Brigade perdra en 2015 environ 240 postes répartis sur les différents régiments, soit environ 3 % de ses effectifs. Le 3e RPIMa ne fait pas partie des unités dissoutes en 2015. Les cartes sont globalement rebattues, le nouveau chef d'état-major de l'Armée de Terre portant un nouveau modèle d'organisation dans le cadre de la loi de programmation militaire. Pour moi, aujourd'hui, il n'y a donc pas de menace particulière concernant la 11e BP.
Et l'avenir, côté matériels ?
La nouvelle gamme moderne est en train d'arriver. Nous avons depuis deux ans le nouvel ensemble de parachutage du combattant, un très beau parachute répondant parfaitement à nos besoins et mes quatre régiments d'infanterie ont touché leurs systèmes d'armes «FÉLIN», on est donc sur une vraie avancée en termes de capacité opérationnelle. Le ministre de la Défense a également annoncé la signature du programme SCORPION dont nous avions besoin pour les années à venir, afin de remplacer les blindés vieillissants et pour certains à bout de souffle par des blindés modernes. C'est une vraie satisfaction pour l'Armée de Terre.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/07/2024295-liban-mali-tchad-2015-annee-dense-parachutistes-11e-bp.html

mardi 6 janvier 2015

Le Charles de Gaulle engagé contre l'EI?

Le porte-avions français Charles de Gaulle et son groupe naval se préparent à partir pour la région du Golfe, où ils devraient être engagés dans les combats contre le groupe Etat islamique, indique aujourd'hui le site internet spécialisé Mer et marine.

Aucune confirmation n'a pu être obtenue dans l'immédiat auprès de l'Elysée, de l'état-major des Armées ou du service de communication de la Marine (Sirpa-Marine). Selon le site Mer et marine, le départ du groupe aéronaval devrait être officiellement annoncé lors des voeux annuels aux armées le 14 janvier.

Selon des sources concordantes proches du dossier, la mission du bâtiment et des navires qui l'accompagnent, dont un sous-marin d'attaque, devrait durer jusqu'à la mi-mai. Selon le site "Mer et marine", le Charles de Gaulle et sa trentaine d'appareils, notamment des chasseurs-bombardiers Rafale et des Super Etendards, devraient se positionner dans le Golfe persique. Ils prendraient alors part à la campagne de bombardements aériens menée par une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre les forces jihadistes du groupe Etat islamique.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/06/97001-20150106FILWWW00224-le-charles-de-gaulle-engage-contre-l-ei.php

Le site internet du ministère de la Défense victime d’une cyberattaque

«Le Centre d’analyse en lutte informatique défensive (Calid) est sur le coup. Le site est en train de repartir», confie une source au sein de la Délégation à l’information du ministère de la Défense. Le site internet du ministère est la cible, depuis ce mardi matin, d’une cyberattaque.
Deux adresses IP ont tenté, toute la matinée, de saturer le serveur de demandes afin de planter le site Internet. «Elles ont été identifiées et signalées aux autorités», confie encore notre source tout en informant qu’aucune revendication n’avait été communiquée au ministère.

Un coup des Anonymous?

Selon les informations de France 3 Midi-Pyrénées, il s’agirait d’une attaque perpétrée par les Anonymous en hommage à la mémoire de Rémi Fraisse, le militant écologiste qui a trouvé la mort sur le barrage de Sivens (Tarn).
«Rien ne permet de confirmer ou d’infirmer cette information pour le moment», explique le ministère. Contacté par 20 Minutes, un membre des Anonymous assure que son mouvement n'est pas responsable de l'attaque: «Cela dit, cela fait des années qu'on leur a fait remarquer que leur site est truffé de failles».
http://www.20minutes.fr/societe/1510899-20150106-site-internet-ministere-defense-victime-cyberattaque

Hollande sur le "Charles de Gaulle" le 14 janvier

Selon nos informations, le Président de la République devrait se rendre le 14 janvier à bord du porte-avions nucléaire "Charles de Gaulle" qui l'attendra au large de Toulon. François Hollande devrait y présenter ses vœux aux Armées puis assister à des catapultages et des appontages, mais aussi et surtout annoncer la zone de déploiement du navire et de son groupe aérien embarqué.

Le "Charles de Gaulle" qui disposera d'un état-major de type Otan, devrait en effet être engagé dans une importante mission opérationnelle de plusieurs mois, sans doute jusqu'au mois de mai.

http://www.laprovence.com/actu/politique-en-direct/3205121/hollande-sur-le-charles-de-gaulle-le-14-janvier.html