jeudi 31 mai 2012

Bir-Hakeim célébrée aux Invalides



A l’occasion du 70e anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim, une cérémonie franco-britannique s’est déroulée dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides, le 30 mai 2012, en présence notamment du ministre de la Défense et d’une délégation britannique.
Le 30 mai 2012, dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim, une cérémonie solennelle présidée par le ministre de la Défense s’est tenue dans la cour d’honneur des Invalides. Jean-Yves Le Drian était accompagné de Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, ainsi que du général Bertrand Ract-Madoux, chef d’Etat-major de l’armée de Terre, du général Bruno Dary Gouverneur militaire de Paris, et également de représentants britanniques. Un détachement français interarmées ainsi que des vétérans de la VIIIe armée britannique étaient présents pour célébrer l’anniversaire de cette bataille de la Seconde Guerre mondiale.
La bataille de Bir-Hakeim. Dans le désert libyen, pendant seize jours, du 26 mai au 11 juin 1942, 3 700 soldats de la 1ere Brigade française libre indépendante du général Koenig ont résisté aux attaques des armées italiennes et allemandes, notamment à l’Afrika Korps du général Rommel, forte de 45 000 hommes. Le répit gagné par les Français permit aux Britanniques de se replier et de triompher par la suite à El-Alamein. Le général de Gaulle adressa au général Koenig un télégramme : « Sachez et dites à vos troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil. »
Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre du 70e anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim dont des célébrations ont lieu depuis le 27 mai 2012. Plus d’informations sur le site www.birhakeim.fr

mardi 29 mai 2012

Clamart : Hollande se rend au chevet de soldats blessés à l'étranger

Quatre jours après son déplacement en Afghanistan, s'est rendu mardi auprès de soldats blessés en opération et soignés à l'hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Je souhaitais, après m'être rendu en Afghanistan, rencontrer les blessés qui sont soignés ici», afin de «leur dire toute la gratitude de la nation à l'égard de l'engagement qui a été le leur», de leur «sacrifice» et leurs «souffrances», a déclaré le de la République.

Le chef de l'Etat s'était rendu vendredi dernier à Kaboul et sur la base militaire française de Nijrab (à l'est de l'Afghanistan). Mardi, il a rappelé que, depuis la fin 2001, 83 soldats français ont trouvé la
en Afghanistan et environ 700 autres y ont été blessés. Pendant plus d'une heure, François Hollande est resté au chevet d'une quinzaine de soldats, la plupart blessés en Afghanistan mais aussi au Tchad. Le premier, blessé en Afghanistan la semaine dernière, a été rapatrié en France vendredi soir à bord de l'avion présidentiel. Un homme blessé aux deux jambes a offert au Président une médaille de son régiment, exprimant son souhait de «retrouver» sa place dans l'armée «au mois d'août».

«Une belle leçon de vie», selon Hollande

«Je voulais leur dire que nous sommes très fiers de ce qu'ils ont fait et en même temps, nous leur sommes redevables et c'est pourquoi il y a une assistance qui les accompagne et une solidarité qui doit leur être accordée», a souligné François Hollande. Ces soldats blessés «m'ont fait également une belle leçon de vie», a-t-il poursuivi, car «ce qu'ils souhait(aient), c'(était) rester militaires et retrouver le plus vite possible la fonction qu'ils exerçaient avant d'être blessés, parfois même (avec) une obsession: revenir exactement là où ils avaient été blessés pour continuer (leur) mission».

«C'est une belle conclusion de ce qu'est en définitive la vie d'un soldat. Etre capable, malgré un choc, malgré un traumatisme, qui n'est pas simplement physique mais aussi mental, de pouvoir le plus vite possible être au service de la nation», a-t-il conclu. Le président a également exprimé sa «gratitude au personnel» de l'hôpital Percy, qui accueille aussi bien des militaires (20% des patients) que des civils. En revanche, tous les personnels soignants (chirurgiens, médecins, infirmiers) sy ont des militaires.



http://www.leparisien.fr/politique/clamart-hollande-se-rend-au-chevet-de-soldats-blesses-a-l-etranger-29-05-2012-2022770.php

Le corps européen fête ses 20 ans !

y a 20 ans, le 22 mai 1992, François Mitterrand et Helmut Kohl décidaient de créer le corps européen appelé aussi « Eurocorps ».
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souhaité saluer cet anniversaire pour réaffirmer son attachement au développement de l’Europe de la Défense. C’est aussi l’occasion de rendre hommage à ces deux hommes au caractère visionnaire.

Les deux chefs de gouvernement tenaient, au début des années 90, à développer leur vision partagée d’une coopération militaire entre partenaires européens. Elle s’est d’ailleurs propagée au-delà d’un partenariat bilatéral. Rapidement, de nouveaux Etats intégrèrent ce quartier général de pointe. On dénombre aujourd’hui 5 nations cadres : l’Allemagne, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg, auxquelles se sont ajoutées 4 nations associées : la Grèce, l’Italie, la Pologne et la Turquie.

Cette structure multinationale par essence, implantée à Strasbourg, est dédiée aux opérations. Elle est utilisée pour les gestions de crise, d’assistance humanitaire, de maintien ou d’imposition de la paix à la disposition de l’Union Européenne mais pas seulement. C’est aussi une unité de réaction rapide pour l’organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), l’organisation des Nations Unies (ONU) et l’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

« Eurocorps » a par exemple été déployé en Bosnie en 1998, au Kosovo en 2000 et en Afghanistan en 2004 et depuis janvier 2012.

>>> Site de l'Eurocorps

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-corps-europeen-fete-ses-20-ans hebergeur image

lundi 28 mai 2012

Un hélicoptère de l'Otan s'écrase en Afghanistan : 2 morts

Deux soldats de l'Otan sont morts lorsque l'hélicoptère dans lequel ils se trouvaient s'est écrasé dans le sud de l'Afghanistan lundi, a annoncé l'Otan. "Une enquête tente de déterminer les causes du crash. Un rapport initial indique qu'il n'y avait pas d'activité ennemie dans la zone de l'accident", a fait savoir la force de l'Otan (Isaf) dans un communiqué. La nationalité des victimes n'a pas été divulguée par l'Isaf, qui a fait savoir qu'un second hélicoptère s'était écrasé lundi, toujours dans l'est du pays, sans faire de victime, afghane ou étrangère.

Les Casques bleus à l’honneur

L'Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 29 mai Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies. Cette journée
décidée par une résolution datant de décembre 2002, rend hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Les Casques bleus sont honorés pour leur haut niveau de professionnalisme, leur dévouement et leur courage. Cette journée célèbre également la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la paix.

C’est le 29 mai 1948, en Palestine, que la première mission de maintien de la paix a débuté avec l’Organisation des Nations Unies chargée de la surveillance de la trêve (UNTSO). Depuis cette date, plus de 2 900 militaires, agents de police et civils ont perdu la vie pour protéger ou défendre la paix dans le monde.

La France fait partie des grands contributeurs de l’ONU et joue un rôle important dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité. Actuellement, plus de 1000 Casques bleus français sont engagés, essentiellement au sein de la Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (FINUL).

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Jean-Yves Le Drian ravive la flamme du souvenir

dimanche 27 mai 2012

Le 517e régiment du train tire sa révérence


Afghanistan: 4 soldats tués

Quatre soldats de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, ont été tués dans des explosions dans le sud du pays, où la rébellion est très active, a fait savoir l'Isaf dimanche dans un communiqué.

Les soldats ont été tués "dans des attentats distincts à l'engin explosif artisanal" samedi, indique ce communiqué. L'Isaf, comme à son habitude, n'a pas confirmé les conditions de l'attaque ni la nationalité des soldats.

Ces attaques portent à 169 le nombre de soldats de l'Otan tués en Afghanistan cette année et à 3.016 depuis 2001, selon un décompte de l'AFP effectué à partir du site icasualties.org.

L'Otan prévoit de transférer la responsabilité des opérations de sécurité aux forces afghanes en 2013 et de passer jusqu'à la fin 2014 à des missions de soutien à l'armée afghane.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/27/97001-20120527FILWWW00018-afghanistan-4-soldats-tues.php

Carcassonne. La Cité prise d'assaut par le 3e RPIMa

Le 3e RPIMa organisait hier matin un exercice de grande ampleur à la Cité de Carcassonne. Dès 7 heures du matin, les hélicoptères larguaient une centaine de militaires.
Les rues de la Cité de Carcassonne avaient des faux airs de champ de bataille hier matin. Certains touristes asiatiques ont même mis quelques minutes avant de réaliser ce qu'il se passait devant leurs yeux. Et on peut les comprendre, puisqu'au petit matin, plus d'une centaine de militaires armés envahissaient les méandres de la Cité Médiévale. Pourtant, rien de grave n'est arrivé derrière les remparts, juste un exercice régimentaire de grande ampleur du 3e RPIMa de Carcassonne, articulé autour d'un scénario précis: « Il y a deux équipes qui s'affrontent, une de 70 soldats qui garde la Cité, et la seconde de 130 soldats qui doit prendre d'assaut le château Comtal», explique le lieutenant Faucher. «Le but est de se plonger dans la situation d'un territoire en guerre, avec une ville qui est en rébellion, et c'est à nous de la faire tomber ».

Un vacarme fracassant

Pour cela quel meilleur site que la Cité et sa forteresse, lieu historiquement difficile à prendre.
Quelques courageux se sont levés à l'aube pour assister au spectacle porte de Saint-Nazaire. Ils n'ont pas été déçus. À 7 heures tapantes, dans un vacarme fracassant, le premier hélicoptère «Puma» arrive de Castelnaudary pour déposer la première fournée de commandos, descendus un à un en rappel. Suivent alors quatre autres dépôts sur la colline au-dessus du cimetière, où, par vagues de trois hélicoptères, les militaires sont largués. Ajoutez à ça les «Gazelle » qui sont là pour sécuriser les lieux, et ce ne sont pas moins de 15 engins de guerre qui survolent la Cité. Alors que le bruit des hélicoptères se fait moins fort, une horde de 120 militaires pénètre dans l'enceinte par la porte de Saint Nazaire. Commence désormais une progression tactique au cœur du monument audois. « Il n'y a pas de tirs, l'exercice est axé sur la stratégie et la progression ». Les déplacements sont précis et calculés. L'objectif est de ne prendre aucun risque, et de sécuriser la zone au mieux. Il faudra près d'une heure aux militaires pour atteindre le château Comtal. Devant un public de citadins qui se fait de plus en plus nombreux le temps passant, l'exercice a des allures de jeu d'enfant. Les soldats imitent les sons des tirs de leurs fusils d'assaut avec leurs bouches, certains font les morts comme s'ils avaient été touchés. Mais la comparaison avec les petits s'arrête là. La prise du château durera près d'une demi-heure, le temps d'élaborer la tactique adéquate. L'exercice prend fin à 8 h 35, le colonel annonce alors la « résurrection des morts », figés depuis un moment........ LA SUITE DE l'article sur ce lien........... http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/26/1362309-la-cite-prise-d-assaut-par-le-3e-rpima.html

samedi 26 mai 2012

François Hollande au chevet de soldats blessés mardi

François Hollande se rendra mardi à 15H30 au chevet de soldats blessés en opérations extérieures, à l'hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), une visite à l'issue de laquelle il tiendra un point presse, a indiqué samedi l'Elysée.
L'hôpital Percy s'est spécialisé depuis le début du conflit afghan dans la prise en charge des blessures de guerre. 82 soldats français sont morts depuis 2001 en Afghanistan, et plusieurs centaines ont été grièvement blessés.

Retrait d'Afghanistan: 3500 soldats et des milliers de tonnes de matériel

Le retrait d'Afghanistan nécessitera du temps. On ne rapatrie pas facilement 3500 hommes et des milliers de tonnes de matériel. D'autant que la voie d'accès par le Pakistan est pour le moment fermée.
François Hollande s'est rendu en Afghanistan ce vendredi, pour expliquer aux soldats français sur place les raisons qui le poussent à anticiper, d'ici à la fin 2012, leur retrait de ce pays après dix ans de guerre, et deux ans avant le reste de la force de l'Otan. Le point sur les modalités de ce retrait.
3400 soldats et 150 gendarmes
La France compte encore quelque 3400 soldats et 150 gendarmes sur le terrain, notamment à Kaboul, en Surobi et dans la province de Kapisa, dans le cadre de la Force internationale de l'Otan. Elle a compté jusqu'à 4000 hommes dans le pays entre 2010 et début 2011. Pressé par les Etats-Unis d'envoyer des renforts de combattants, l'ancien président français Nicolas Sarkozy avait préfère envoyer des instructeurs militaires. En juin 2011, l'Elysée avait finalement annoncé "un retrait progressif" des soldats français, parallèlement au rapatriement annoncé par les Etats-Unis d'un tiers des forces américaines d'ici l'été 2012.
2000 "troupes combattantes"
Le calendrier de l'Otan, confirmé lors du sommet de l'organisation à Chicago ce week-end, prévoit le retrait des forces internationales fin 2014, mais plusieurs autres pays, dont les Etats-Unis, ont également annoncé des rapatriements anticipés de leurs troupes.
Les "troupes combattantes" françaises s'élèvent à environ 2000 hommes, dont un millier en Kapisa, selon le ministère de la Défense. Les autres unités françaises participent notamment à des missions de formation de l'armée afghane à Kaboul.
Des milliers de tonnes de matériel
Outre les troupes, dont le rapatriement ne présente pas de difficultés particulières, l'armée française devra désengager des milliers de tonnes de matériel, la France ayant déployé son équipement le plus moderne. Après le retrait de 600 premiers soldats français depuis octobre 2011, environ 900 véhicules -blindés lourds, VAB, pièces d'artillerie... -, 1.400 conteneurs, 3 Mirage 2000, et 14 hélicoptères, devront encore être retirés.
François Hollande a précisé durant la campagne électorale que le retrait du matériel "prendra sans doute plus de temps", ce qui signifie que des soldats français seront toujours en Afghanistan après la fin de l'année 2012 pour achever ce rapatriement.
Le problème des voies de sortie
Plusieurs voies d'accès sont possibles pour évacuer le matériel. Des négociations sont en cours, notamment entre l'Otan et le Pakistan, pour obtenir la réouverture du passage par le Pakistan. Celui-ci est fermé depuis six mois par Islamabad en représailles à la mort de 24 de ses soldats tués par erreur dans des frappes aériennes américaines.
Une partie du matériel pourrait également être évacuée par la route du nord, via la Russie.


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/retrait-d-afghanistan-3500-soldats-et-des-milliers-de-tonnes-de-materiel_1118702.html
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27 mai 1995 : les marsouins reprennent le pont de Vrbanja…

27 mai 1995, au Kosovo : le capitaine François Lecointre, commandant la 1re compagnie du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), s’aperçoit que des Serbes, déguisés en soldats de l’ONU, se sont emparé durant la nuit du poste Sierra Victor sur le pont de Vrbanja, au centre de Sarajevo. Onze Casques bleus français ont été capturés.

« Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduite l’assaut »


Jusqu’alors, l’ONU cherchait à résoudre les crises par la diplomatie. Mais fort de l’appui du chef de l’État, le général Hervé Gobillard, commandant le secteur, décide de reprendre le poste par la force. Une décision difficile, explique, 18 ans plus tard, le général Gobillard : « J'ai essayé d'analyser les risques techniques, psychologiques, opérationnels, politiques, locaux. Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l'assaut ; ça pouvait très bien se terminer en carnage. Je me suis demandé si je n'étais pas en train de franchir la ligne qui sépare un Casque bleu d'un soldat en guerre, et puis je me suis dit que l'enjeu était trop important ».

« J’ai eu la tâche la plus facile : celle de faire mon métier de militaire »


La compagnie qui reçoit la mission de reprendre le pont est appuyée par un escadron du régiment d’infanterie – chars de marine (RICM). En pointe se trouve la section du lieutenant Bruno Heluin. « J’ai eu la tâche la plus facile, celle d’aller physiquement en avant faire mon métier de militaire », raconte le colonel Heluin, aujourd’hui chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).

Il se rappelle la demi-heure qui a précédé l’opération : « Au moment de lancer l’assaut, il y a eu un grand silence. Ensuite, l’action a semblé interminable. Mais en fait, le tout n’a duré que 40 minutes. Quant à moi, j’ai été blessé et inconscient à partir de la 20e minute. »

Le lieutenant Heluin est le premier à entrer dans le poste. «Un Serbe me tirait dessus à partir d’une position retranchée. Ne pouvant pas riposter car j’avais un problème avec mon Famas, j’ai lancé une grenade. Mais celle-ci a fait éclater une bouteille de gaz, dont j’ai reçu un éclat au visage ».

17 soldats français ont été blessés durant l’action, et deux autres tués : les marsouins Marcel Amaru et Jacky Humblot.

Renverser le sens de la guerre


« Cet acte héroïque d'une poignée d'hommes décidés et bien commandés a permis de renverser le sens de la guerre, et de conduire in fine à la victoire dans les Balkans ! » affirme Jean Guisnel, journaliste spécialisé des questions militaires. Et en effet, cet assaut a marqué le début de la riposte de la communauté internationale, à un moment où les Serbes de Bosnie avaient pris en otage des dizaines de soldats des Nations unies, utilisés comme boucliers humains.

Le président français, Jacques Chirac, a déclaré après ce coup d’éclat : « La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations ».

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/27-mai-1995-les-marsouins-reprennent-le-pont-de-vrbanja
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vendredi 25 mai 2012

Communiqué - Déplacement en Afghanistan du Président de la République

Communiqué - Déplacement en Afghanistan du Président de la République
Le Président de la République est arrivé ce matin à Kaboul pour effectuer une visite en Afghanistan et se rendre auprès des soldats français engagés au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité de l'OTAN (FIAS). Il est accompagné par le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Défense.
Il rendra hommage aux 83 soldats français tombés en faisant leur devoir, en combattant le terrorisme et en servant la paix.
Au cours de cette visite, le Chef de l'Etat rencontrera le président afghan, M. Hamid Karzaï, avec lequel il s'était entretenu à l'occasion du sommet de l'OTAN à Chicago, où il a annoncé sa décision de retirer les troupes combattantes françaises avant la fin de cette année en étroite concertation avec les autorités afghanes et avec nos Alliés.
Il réaffirmera son attachement aux liens d'amitié entre la France et l'Afghanistan et son souhait, après le retrait des forces combattantes françaises, de poursuivre avec ce pays une coopération de long terme dans le cadre du traité d'amitié et de coopération signé au mois de janvier dernier.
Il rencontrera également la société civile afghane, les organisations non gouvernementales ainsi que la communauté française en Afghanistan.

http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2012/communique-deplacement-en-afghanistan-du.13287.html

Hollande en visite surprise en Afghanistan

Les Etats-Unis en début de semaine, Bruxelles et maintenant... Kaboul. Le président François Hollande a atterri vendredi pour une visite surprise de plusieurs heures en Afghanistan, où il se rendra auprès des troupes françaises. Le chef de l'Etat est accompagné de Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius, ministres de la Défense et des Affaires étrangères, de l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées et du général Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président.
François Hollande, qui se rend pour la première fois en Afghanistan depuis son élection le 6 mai, a décidé d'accélérer le retrait des troupes combattantes françaises de ce pays, à la fin 2012. Selon son entourage, le président, qui est également chef des armées, a tenu à se rendre en Afghanistan pour "expliquer lui-même" aux soldats français pourquoi il avait décidé d'anticiper leur retrait.

Il avait annoncé ce départ anticipé dès le début de sa campagne électorale et l'a défendu la semaine dernière devant le président des Etats-Unis Barack Obama, lors du G8 de Camp David, puis au sommet de l'Otan à Chicago. M. Hollande a affirmé à plusieurs reprises que cette position n'était "pas négociable". Depuis le début du mois de mars, Jean-Yves Le Drian était en outre allé défendre cette position dans les principaux pays de l'Alliance atlantique. Il y a actuellement 3.350 soldats français en Afghanistan. 83 militaires français ont trouvé la mort dans ce pays depuis fin 2001.

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La 11e BP décorée pour son engagement en Afghanistan

Le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), a présidé lundi 21 mai 2012 une cérémonie de remise de décorations sur la place d’armes du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), à Toulouse Francazal. Les régiments de la 11e BP, représentés par les drapeaux, fanions et étendards, avec leur chef de corps et leur garde d’honneur, ont été décorés de la croix de la valeur militaire pour leur engagement en Afghanistan :

- Le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers
- Le
1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) de Tarbes
- Le
17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban
- Le
2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) de Calvi
- Le
3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne
- Le
8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres
- Le
35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP) de Tarbes

À ce jour, 38 formations de l'armée de Terre ont reçu la croix de la valeur militaire au titre des opérations extérieures.

Mis à l’honneur de manière individuelle, 10 parachutistes du 1er RTP et du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) ont été décorés de la croix de la valeur militaire lors de la même cérémonie.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/la-11e-bp-decoree-pour-son-engagement-en-afghanistan
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jeudi 24 mai 2012

Margival / Aisne club 44 En guerre… contre l'oubli

À l'initiative de l'association Aisne club 44, de très nombreux visiteurs ont eu l'opportunité d'effectuer un voyage dans le temps, à l'époque où le camp militaire était sous le commandement américain. Une page de l'histoire d'un lieu - situé sur les communes de Margival, Laffaux et Neuville - que les organisateurs ont souhaité « raconter sans jamais commenter ».
Un mot d'ordre qu'Alexis Guilbert n'a d'ailleurs pas manqué de rappeler à la fine équipe de bénévoles en tenue réquisitionnée pour l'occasion. La trentaine de passionnés, durant quatre jours, n'avait pas hésité à basculer dans une autre vie, à plonger dans le quotidien des soldats, à les imiter.
« Cela pourrait ressembler à une reconstitution et pourtant, ce n'en est pas une ! », précise encore le responsable (en chef) de cette délégation. Ainsi, comme lors des manifestations précédentes, le public a donc eu quartier libre pour apprécier l'atmosphère particulière, admirer les véhicules d'époque (à commencer par un char Sherman), avant de prolonger cette virée historique par une exposition éphémère riche en insignes, projectiles, cartes postales et autres médailles.
Ouvrage collégial
« Il n'est pas à l'ordre du jour d'accompagner le visiteur, mais plutôt de le renseigner, s'il le désire », expliquait encore Alexis Guilbert, ravi que cette philosophie puisse continuer à séduire. Autre atout séduction, la possibilité de découvrir un environnement rénové sans avoir à débourser le moindre euro, « à l'exception de la balade en jeep et de la restauration », rappellent cependant Didier, Michel et Thierry Oger. Le trio est déterminé, lui aussi, à mettre les bouchées doubles pour veiller à la réussite de cette manifestation. A travers ce nouveau coup de force, il ne revendiquait pour autant l'éventualité de sortir du rang : « C'est un ouvrage où chacun apporte son savoir-faire. » L'association semble avoir encore de beaux jours devant elle.


http://www.lunion.presse.fr/article/soissons/margival-aisne-club-44-en-guerre-contre-loubli hebergeur image

mercredi 23 mai 2012

Un exercice militaire d'envergure à la citadelle de Lille

Gladoulas, capitale de Trutta, vit des moments difficiles. Dans ce pays imaginé spécialement pour l'exercice de l'Otan Comprehensive Citadel 2012, les tensions sont vives et les incidents s'accumulent. Lundi, un match de football cristallisait les tensions dans le pays.
Trois personnes, dont un Français, ont aussi trouvé la mort dans un incident à bord d'un bus. Et hier matin, à 8 h 22 précisément, un bataillon de construction était touché par une attaque. Cinq militaires ont été blessés par les ennemis.
Des avions de chasse sont immédiatement envoyés pour survoler la zone. Deux heures après l'attaque, des hélicoptères arrivent sur place pour évacuer les blessés. La tâche s'avère assez difficile. Chacun des représentants des corps présents sur le terrain s'active au centre des opérations de la citadelle de Lille. Le but est de faire remonter l'information et d'agir le plus rapidement possible.

Un exercice préparé
depuis plus d'un an

Le scénario de travail est réaliste, les incidents s'enchaînent. Surtout, chacun travaille, au sein du commandement, à stabiliser le pays, en réalité une province du Canada rebaptisée Trutta pour l'occasion.
Depuis un an et demi, le quartier général du Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr) prépare l'opération fictive mandatée par l'Otan. Près de 600 hommes et femmes sont mobilisés pour l'occasion, répartis en 35 unités de 14 nationalités différentes. Un tel exercice doit en effet permettre d'améliorer la coordination entre les armées.
Mais pas seulement puisque les civils font également partie de l'opération. Six étudiants des universités de Lille 2 et de la Catho ont été intégrés à l'exercice, dans le cadre d'un stage de trois mois pour leurs études. Sensibilisés aux questions du droit international, des institutions, ils apportent un regard plus neuf sur les différentes situations.
Certains « joueurs » incarnent ainsi les médias, d'autres des organismes internationaux comme l'Organisation mondiale de la santé. Et les représentants du gouvernement de Trutta n'ont pas été oubliés dans le scénario.
Difficile de jongler avec autant d'acteurs. Un tel exercice s'inscrit d'ailleurs dans le cadre plus large de la comprehensive approach.
Une approche globale que détaille le colonel Bréjot : « Elle permet de mettre en synergie tous les acteurs du terrain, humanitaires, militaires, diplomates, etc. On s'entraîne à répondre à la complexité. Dans l'imaginaire, la guerre classique est celle que l'on a connue en 1940, où deux armées s'affrontent. Mais depuis la chute du mur de Berlin, la guerre se poursuit différemment. » Il restera maintenant à tirer les leçons de l'expérience

Reconversion et retraite : réflexion au moment du départ

Partir, oui mais quand et dans quelles conditions ? La question n’est pas évidente en début de parcours, elle n’en est pas moins légitime et mérite d’être étudiée sérieusement. La reconversion est une solution, mais partir trop tôt peut empêcher de bénéficier d’une retraite avantageuse.
Tout au long du parcours professionnel, il faut faire face à des étapes clés impliquant des changements dans votre carrière.

Le cap des 5 ans de service, la fin du premier contrat, est primordial. En dessous de celui-ci, les aides à la reconversion sont quasi-inexistantes. C’est donc le moment de faire un choix. Soit vous demandez un accompagnement à la reconversion soit vous reconduisez votre contrat. Dans ce cas, différentes durées d’engagement sont proposées.

Le cap des 10 ans : l’attrait financier


Poursuivre jusqu’à 10 ou 11 ans de service a de nombreux avantages. Tout d’abord, cela renforce votre expérience dans votre spécialité, votre métier. Mais c’est surtout d’un point de vue financier que cela devient intéressant. Vous pouvez donc prétendre à l’indemnité de départ du personnel non-officier (IDPNO) et à la prime de réengagement la plus avantageuse. L’IDPNO n’est pas négligeable, servie aux caporaux-chefs et brigadiers-chefs, elle représente 14 mois de solde.

Et si vous souhaitez prolonger après ce deuxième cap, un seul contrat d’une durée de 8 ans et demi est proposé, pour atteindre 19 ans et demi, voire par la suite la limite des années de service : 27 ans. Cependant, partir à 27 ans plutôt qu’à 20 est un risque. Se présenter trop tardivement sur le marché du travail réduit vos chances de trouver un emploi.

Reconversion : quand et comment ?


Vous pouvez bénéficier tout au long de votre parcours, d’un accompagnement à la reconversion. L’agence de reconversion de la Défense (ARD), ou Défense mobilité, est chargée de cette mission.
A compter de 10 ans de service, sous certaines conditions, vous pouvez demander un reclassement dans une administration publique d’Etat, territoriale ou hospitalière pour devenir fonctionnaire.
Il est également possible, suivant vos qualifications spécifiques, de tester vos compétences directement dans une entreprise pendant un congé de reconversion. Lors de cette période d’adaptation en entreprise (PAE), votre statut est conservé et vous continuez d’être soldé.


Le saviez-vous ? (Les différentes formules de retraite)


En tant que militaire, vous devez prendre en compte de nombreux paramètres dans la construction de votre parcours professionnel. Et la retraite en fait partie.
Pour déroger à cette idée reçue que les militaires ont une retraite entière, très tôt, il est indispensable d’être informé des quatre grandes étapes de celle-ci :


  • De 1 à 15 ans de service : période de rachat des annuités. Les militaires ne touchent rien.
  • Entre 15 et 17,5 ans : retraite à jouissance différée (RJD). La RJD permet de toucher la retraite à l’âge légal (environ 60 ans), à hauteur du nombre d’années cotisées.
  • Entre 17,5 et 19,5 ans : retraite à jouissance immédiate (RJI) avec décote. La retraite est touchée immédiatement mais pas à 100%.
  • Après 19,5 ans de service : RJI sans décote. La retraite est touchée immédiatement à 100%.
http://www.defense.gouv.fr/terre/contenus-des-dossiers/dossier-le-parcours-professionnel-des-evat/reconversion-et-retraite-reflexion-au-moment-du-depart hebergeur image

Côte d’Ivoire : exercice « Tonnerre d’Ivoire »

Du 4 au 12 mai 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, engagé dans l’opération Corymbe et la force interarmées Licorne déployé en Côte d’Ivoire ont réalisé un exercice amphibie et des entraînements conjoints baptisés « Tonnerre d’Ivoire », avec le soutien des forces ivoiriennes
La première phase de l’exercice « Tonnerre d’Ivoire » s’est déroulée dès le 4 mai, au large d’Abidjan, avec des exercices d’appontage au profit du détachement Fennec de la force Licorne.
La deuxième phase de l’exercice a débuté le 7 mai avec l’arrivée du BPC Tonnerre dans le port d’Abidjan. De nombreuses interactions se sont succédées afin de valider la capacité amphibie de la force Licorne. Des fusiliers-marins ivoiriens ont assuré la sûreté rapprochée des chalands de transport de matériel (CTM) pendant qu’une centaine de marsouins réalisaient les manœuvres d’embarquement et débarquement de leurs véhicules. Chaque pilote a effectué plusieurs rotations d’embarquement sur les CTM puis de débarquement en porte à porte une fois sur le BPC Tonnerre dans la lagune.
Un CTM, chargé d’un véhicule blindé ERC90, a validé le ralliement du détachement d’intervention lagunaire (DIL) en passant sous les ponts d’Abidjan.
La dernière phase de cet exercice a été la mise en œuvre d’une évacuation médicale par transport amphibie vers l’hôpital du BPC Tonnerre.

Parallèlement, la force Licorne a organisé des séances d’entraînement opérationnel au profit du personnel du BPC Tonnerre. Un détachement a réalisé différents ateliers au profit des 17 fusiliers-marins de la brigade de protection du Tonnerre : actes élémentaires, séances de tirs et mise en situation de sécurisation d’un point de regroupement de ressortissants.
Cette coopération s’est poursuivie toute la semaine avec des actions de formation de la marine ivoirienne.

La France maintient, avec la force Licorne qui compte 450 hommes, une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français et accompagner la réforme de l’armée ivoirienne. Ce dispositif peut être renforcé à tout moment par des moyens projetés par les forces françaises prépositionnées au Gabon ou au Sénégal, depuis la France ou par le bâtiment engagé dans l’opération Corymbe de présence dans le golfe de Guinée.
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mardi 22 mai 2012

Toul : un couple du 516e RT en Afghanistan

Audrey et Mickaël, un couple à la ville… comme à la guerre.
Unis il y a presque un an, ces deux soldats issus du 516 e Régiment du train toulois, sont partis fin mars, vivre bien sûr leur amour, mais avant tout accomplir leur devoir sur le théâtre afghan.
Mickaël, maréchal des logis chef est sous-officier adjoint au sein d’un peloton de circulation routière, explique le 516e RT.
Audrey, elle aussi maréchal des logis-chef, est chef de patrouille dans le peloton de circulation voisin.
Ensemble, en Afghanistan, ils œuvrent pour une même mission : l’escorte de convoi.
Ces convois, qui constituent la principale activité du bataillon logistique (BatLog) Voie Sacrée mené par le 516 e RT, et arrivé à Kaboul il y a près de deux mois. Les 480 soldats de ce BatLog ont en effet pour mission sur place d’assurer, non seulement le ravitaillement des troupes mais aussi de récupérer le matériel, via des convois logistiques (au total 1.300 véhicules et 1.700 conteneurs).
Les deux sous-officiers participent donc à la protection de ces convois et sillonnent tout l’est de la province de Kaboul. Et ce, durant encore plus de quatre mois.

Leurs noces de coton à Kaboul

Le lundi 4 juin, ils fêteront leurs noces de coton, pour cette première année d’union. Au-delà de la passion amoureuse qui les anime, les époux partagent un même amour du travail : leur métier, ils l’ont choisi autant pour le dépaysement que pour l’action, le dynamisme ainsi que pour ses possibilités d’évolution.
Cet ascenseur social au sein de l’armée, Mickaël en a bénéficié : engagé volontaire au régiment de circulation routière d’Arras (62) en 1999 il accède au corps des sous-officiers et est affecté à Toul. Récemment, il obtiendra son brevet supérieur de technicien de l’armée de terre. Audrey, elle, a intégré directement après son bac l’école nationale des sous-officiers, affectée à sa sortie au 121 e RT de Montlhéry (91), puis mutée à Toul, en 2008.
C’est donc au sein du 516 e RT que leur amour grandit, renforcé par leur attachement commun pour l’armée, et par le manque occasionné du fait de leurs missions à l’extérieur du territoire ; quatre séjours au Kosovo, Côte d’Ivoire, Liban, pour Mickaël, quand Audrey connaît le Tchad et la Côte d’Ivoire.
Si monsieur a déjà participé à une mission en Afghanistan en 2008, c’est la première fois que son épouse se rend, elle, sur ce théâtre.
De nouvelles aventures, intenses, inédites et authentiques, s’annoncent donc pour les deux tourtereaux en treillis et rangers.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/22/l-amour-du-devoir hebergeur image

Hommage aux spahis

Dimanche matin, le village de La Horgne commémorait le 72e anniversaire des combats du 15 mai 1940. Après une messe dite en plein air, une cérémonie s'est déroulée au monument aux morts. Après un dépôt de gerbes, Philippe Rémy, maire de La Horgne, a rendu hommage à François Bro, un des derniers spahis marocains de cette époque, décédé en novembre 2011.
Les officiels, le détachement militaire et le public se sont ensuite rendus au mémorial où un nouveau dépôt de gerbes a été effectué. Le général de Bazelaire, président du burnous, a alors rappelé les faits d'armes de ce 15 mai 1940 où les spahis ont tenu tête à l'armée allemande pendant toute une journée.
L'ensemble des participants s'est ensuite rendu au carré militaire du cimetière de La Horgne où une nouvelle cérémonie a eu lieu. Chaque spahi a déposé une rose sur la tombe d'un soldat disparu lors de ces combats après avoir cité son nom et son unité.
La matinée s'est terminée par un vin d'honneur servi sur la place du village à tous les participants.
Outre le général de Bazelaire, on notait la présence de nombreuses personnalités civiles et militaires dont Bérengère Poletti, députée, Benoit Huré, président du conseil général, Claudine Ledoux, maire de Charleville-Mézières, Abellino Poletti, conseiller général du canton d'Omont, et Robert Boquillon président des Crêtes Préardennaises.
Parmi les militaires deux généraux, le général Patrick Simon et le général Beaulieu ainsi que le général Meyer qui vient d'être élevé au titre de grand-croix de la Légion d'honneur par Nicolas Sarkozy.
Une délégation militaire belge des Chasseurs ardennais et un détachement du régiment de Chasseurs à cheval de Belgique étaient également présents.


Le 6e régiment du génie court pour Terre-Fraternité


A l’initiative de leur président, le caporal-chef Stéphane Parade, les engagés volontaires de l’armée de Terre (EVAT) du 6e régiment du génie (6e RG) d’Angers ont organisé le relais pédestre départemental du Maine et Loire. Pour sa deuxième édition, cette course a eu lieu les 9 et 10 mai 2012. Elle a essentiellement pour but de récolter des fonds pour l'association Terre-Fraternité, mais pas seulement. C’est aussi l’occasion, lors de la traversée de 40 villes du département, de partir à la rencontre de la population locale et de créer un lien fort armée-nation. Les habitants du Maine et Loire ont ainsi pu mieux se rendre compte qu’être militaire est un métier à risques. Ils ont également pu apprécier les nombreux talents du 6e RG, grâce au concert de sa fanfare à Cholet, en conclusion de la 1ère journée d’épreuves.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-6e-regiment-du-genie-court-pour-terre-fraternite

lundi 21 mai 2012

La Caverne du dragon, théâtre d'un soir

Histoire et théâtre, une pertinente association qui a fait la réussite de la huitième Nuit des musées à la Caverne du Dragon.

LA Caverne du Dragon, musée du Chemin des Dames, n'a pas manqué sa huitième participation à la Nuit européenne des musées. Une Nuit parrainée par le Conseil de l'Europe et l'Unesco, imaginée pour attirer, notamment par sa gratuité, un public qui ne fréquente pas habituellement les musées.
Ainsi, dans la soirée de ce samedi, la Caverne dont les responsables avaient organisé l'accueil des visiteurs en quatre séquences successives d'une heure entre 20 h 30 et 23 h 30 a connu une exceptionnelle fréquentation. Afin de vivre ce moment on est venu d'un peu partout, parfois de loin. Grégory Bouillet est Lillois : « J'étais de passage et j'en ai profité pour découvrir ce lieu emblématique. » Dominique Oblet est un voisin et un fidèle des lieux, venu de Cys-la-Commune : « Je suis ici ce soir en famille dans un endroit que je connais bien et à l'intérieur duquel j'éprouve toujours une émotion que je souhaite faire partager. » Claude Jacquemin, habitant de Saint-Mard n'a pas, lui non plus, passé des heures sur la route… « C'est pour moi une sorte d'initiation que permet la Nuit des musées. » Eric Martin, un résidant de la région d'Orly est également ravi. Eliette Girard et sa fille sont venues de Paris « pas spécialement, puisque nous sommes en villégiature à proximité. Nous avons été séduites par l'originalité du programme qui associe histoire et théâtre. »

Ces poilus qui taisaient tout…

Théâtre en effet. Après une visite partielle et rapide de la carrière qui, en effleurant simplement les multiples questions qu'elle suggère, crée assurément l'envie de revenir pour un d'approfondissement, le groupe arrive en un lieu plus éclairé, à Moret-sur-Raguse. Dix habitants de cette bourgade imaginaire les y accueillent : dix comédiens du Théâtre à coulisses qui ont installé leurs tréteaux sous l'épaisse couche de calcaire. Ils invitent le public à prendre place et à sourire avec Comme quoi !, une adaptation de La Mastication des morts, œuvre écrite par Patrick Kermann. À quatre reprises au cours de la Nuit, la troupe interprétera une partie de la pièce offrant ainsi une sorte de bande-annonce d'une grosse demi-heure, incitant à revenir voir la pièce dans son ensemble. La salle a néanmoins le temps d'apprécier le jeu fluide et le ton juste des comédiens chargés de rendre la parole aux morts, aux morts de cette campagne qui, de leur vivant, voyaient beaucoup, y compris ce qu'ils ne devaient pas voir, mais taisaient tout…
La plupart des lieux de paroles du village sont investis, la rue, la ferme, les champs, l'étable, etc. La grande histoire se mêle parfois aux petites et les quelques notes de la Chanson de Craonne données par l'accordéon, très présent, arrachent les poilus du monument aux morts de la commune. Ils ne se privent pas alors de livrer, sous le contrôle tatillon de leur officier, quelques confidences sur leurs vies, civile et militaire, ainsi que sur leur fin brutale. L'œuvre a reçu le Louis d'or, premier prix au festival international du théâtre amateur de Saint-Louis.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-caverne-du-dragon-theatre-dun-soir

dimanche 20 mai 2012

Afghanistan: 2 soldats de l'Otan tués

Deux soldats de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, ont été tués dans une attaque d'insurgés dans le sud du pays, où la rébellion est très active, a fait savoir l'Isaf dans un communiqué.

Un "attentat suicide contre un convoi de l'Isaf s'est produit (dimanche) matin", a déclaré à le général Matiullah Khan, chef de la police de l'Oruzgan (sud), où l'incident s'est produit, ajoutant que deux enfants avaient été tués et plusieurs civils blessés.

Le sommet de l'Otan se tient ce dimanche et lundi à Chicago où la question du retrait des troupes françaises combattantes d'Afghanistant sera débattue. Un choix critiqué par la droite. «Une position intenable», pour l'ex-ministre de la Défense, Gérard Longuet.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/20/97001-20120520FILWWW00054-afghanistan-2-soldats-de-l-otan-tues.php

Le ministre Kader Arif aujourd'hui à Brest

L'une des premières sorties officielles du ministre délégué aux Anciens combattants,Kader Arif, se fait à Brest, aujourd'hui, à l'occasion du 87e congrès national de l'UNC, installé depuis vendredi et pour trois jours, au parc de Penfeld.
«On attendait le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, mais il est parti à Washington, avant le sommet de l'Otan à Chicago, demain. La nomination d'un ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, a été une surprise pour tout le monde, y compris pour lui je pense. Il découvre le monde des anciens combattants. Il nous fait beaucoup d'honneur en venant demain matin à la cérémonie aux monuments aux morts», déclarait vendredi le général Jean Kervizic, président national de l'UNC.

L'
UNC compte 250.000 adhérents

Le programme de la matinée, qui sera le point d'orgue de ce congrès, avec le rassemblement de près d'un millier de drapeaux, va être quelque peu bouleversé puisque le ministre arrivera à 11h à la fin de la cérémonie. «Mais il n'y a pas de problème, nous allons nous adapter». Le congrès national s'est déroulé à La Roche-sur-Yon en 2011, ce sera à Cherbourg en 2013. À
Brest, «nous attendons entre 2 et 3.000 participants, c'est important. Mais dans le Nord, il nous est arrivé de réunir 14.000 personnes. Ce moment nous permet de mobiliser nos troupes. L'UNC est à l'origine de toutes les grandes avancées obtenues en matière de législation combattante». L'association, presque centenaire, a été fondée en 1917 par le révérend-père Brottier et Georges Clemenceau. L'UNC compte 250.000 adhérents, dont 220.000 anciens combattants. S'il n'y a plus de Poilus en vie depuis 2008, on trouve à l'UNC les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, des guerres de Corée, Indochine et Algérie mais aussi, depuis la fin des années 60, ceux qui ont participé aux opérations extérieures, les Opex. «Depuis la fin de la guerre d'Algérie et à la date du 1erjanvier 2012, près de 650 militaires sont morts en opération dans cette quatrième génération du feu. Depuis 1969, 125 opérations extérieures ont été menées avec, chaque année, une vingtaine de morts. Et 10.000 hommes sont engagés en permanence en Opex sur tous les continents», précise l'UNC.

Droits des soldats

Les quelque 30.000 autres ressortissants sont des veuves, mais aussi des soldats de France. L'association a ouvert ses portes à ceux qui ont servi sous les drapeaux dans le cadre de la préparation ou du service militaire. L'association «Soldats de France», créée en 1976, a fusionné avec l'
UNC en 1996. «Des jeunes appelés se sont fait tirer dessus alors qu'ils accomplissaient leur service militaire au Liban ou ailleurs, c'est tout àfait normal de les intégrer», ajoute Jean Kervizic. L'UNC milite pour que la carte du combattant soit attribuée après quatre mois de présence pour tous les Opex quel que soit le mandat (Onu, Otan, UEO), le territoire ou l'affectation. Son autre cheval de bataille concerne la guerre d'Algérie pour ouvrir l'attribution de la carte du combattant aux militaires ayant servi au moins quatre mois en Algérie entre le 2juillet 1962 et le 1erjuillet 1964. «Le problème semble être financier, mais ce n'est pas le nôtre, il faut que soient reconnus les droits de ces soldats. Durant cette période, il y a encore eu 435 morts pour la France».
http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/congres-de-l-unc-le-ministre-kader-arif-aujourd-hui-a-brest-20-05-2012-1708360.php

samedi 19 mai 2012

Première en France : les gendarmeries du Nord se rendent accessibles via les portails Internet municipaux

Les internautes d'Arleux, d'Annoeullin et de Quesnoy-sur-Deûle peuvent désormais se connecter directement avec la gendarmerie. Après une période d'observation de deux mois, cette initiative, première dans l'Hexagone, sera étendue à tous les sites des communes du Nord situées en zone de gendarmerie. ...

Concrètement, l'usager pourra à partir du portail Internet de sa commune prendre connaissance d'une foule d'informations, mais aussi télécharger des formulaires, pour l'opération tranquillité vacances par exemple. La relation ne sera d'ailleurs pas unilatérale car les brigades de gendarmerie seront joignables par mail.

Se rapprocherdes citoyens

« Mais attention, pour tout fait suspect comme le signalement d'une agression, il faudra composer le 17. Si les boîtes aux lettres seront relevées de façon quotidienne côté gendarmerie, la fréquence de ces relevés de ne permet pas de gérer l'urgence », prévient le lieutenant-colonel Gervais. Commandant de la compagnie de gendarmerie de Lille, il est à l'origine de cette démarche.
Pour la partie technique, il s'est adjoint les compétences correspondant N Tech de la gendarmerie, Davy Vanderheyden. Plus de 500 heures ont été nécessaires pour concevoir ce site qui peut être exportable, pourquoi pas, dans tout l'Hexagone.
Avec cet outil, la gendarmerie « veut se donner les moyens d'apporter les conseils les plus pertinents possibles dans le domaine de la prévention, l'atteinte aux biens, où le signalement de personnes », complète le lieutenant-colonel Gervais.
« Cela créera peut-être une nouvelle charge de travail pour les gendarmes. Mais nous visons le rapprochement avec les citoyens en leur permettant de faire remonter leurs préoccupations dans tous les domaines de la vie courante. » Les trois communes retenues dans le département l'ont été en raison de leur taille critique. Elles représentent un bassin de population de 20 000 habitants. Une période test de deux mois est envisagée avant la généralisation aux autres communes concernées.
L'association des maires du Nord s'est montrée véritablement enthousiaste. Une convention cadre a été signée entre son président, Patrick Masclet et le colonel Jude Vinot, de l'état major régional. Plus largement, cette convention fixe de nouvelles règles de bonne conduite entre gendarmes et élus. En termes de prévention de la délinquance et de sécurité routière notamment. La gendarmerie propose d'assurer des formations gratuites pour les élus qui le souhaitent. Le dépôt de plainte sera simplifié pour les communes qui seront systématiquement informées en cas d'incident sur leur territoire. Chaque habitant pourra désormais écrire directement à la gendarmerie et obtenir une réponse dans les cinq jours.

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/05/19/article_premiere-en-france-les-gendarmeries-du-n.shtml

Pourquoi il y aura encore des soldats français en Afghanistan après 2012

«Je considère que la mission est achevée », assurait le 2 mai en annonçant qu’il conviendrait « sans prendre le moindre risque pour nos troupes » de retirer les 3 400 soldats français encore présents en Afghanistand’iciàlafinde2012. Soit avec un an d’avance sur le calendrier annoncé en janvier par le Sarkozy et même deux ans d’avance sur celui initialement fixé par l’Otan
Mais cette promesse—réaffirmée hier devant Obama à la Maison-Blanche— risque de se heurter au principe de réalité. Car il restera à coup sûr des soldats français en Afghanistan après 2012.Pour trois raisons.

La
a signé un traité d’amitié et de coopération. Signé le 27 janvier par le président Karzaï à l’Elysée, ce traité courra sur vingt ans et comporte un « volet militaire » avec la poursuite de la formation des forces de sécurité afghanes, l’armée nationale comme la police. Plusieurs centaines de militaires devraient donc rester sur place pour assurer sur le long terme cette formation et ce suivi. Le président Hollande a d’ailleurs assuré à son homologue américain qu’ « il y aurait toujours un soutien à l’Afghanistan sous une autre forme ».

Rapatrier le matériel prendra forcément du temps . Evacuer nos 3 400 soldats ne devrait nécessiter qu’une douzaine de rotations d’Airbus Paris-Kaboul. Mais c’est le matériel qui pose un problème. « Le temps logistique n’est pas le temps politique », explique-t-on à l’état-major des armées, en listant tout le matériel qu’il faudra bien ramener d’Afghanistan : 900 véhicules (dont 500 blindés), 1 400 conteneurs, 3 Mirage 2000 et 14 hélicoptères.Techniquement, ce retrait prendra du temps et coûtera cher. D’autant plus que la France ne dispose pas d’avions-cargos et devra sans doute louer des Antonov à 35 000 € l’heure de vol. La France pourrait aussi se heurter à l’engorgement des aéroports de Kaboul et de Bagram par lesquels transitent les 23 000 soldats américains devant quitter le pays d’ici à la fin de septembre.

L’impossible distinguo entre forces combattantes et non combattantes. « Sur un théâtre de guerre où il n’y a pas de front, il n’y a pas vraiment d’arrière et toutes nos forces ont vocation à combattre ou, au moins, à se défendre par les armes », explique un officier ayant déjà servi en Afghanistan. Vouloir faire la distinction entre les forces combattantes, qui seraient toutes retirées d’ici à la fin de l’année, et les autres est une illusion. Car il faudra bien des soldats en armes pour sécuriser jusqu’au bout le retrait de nos hommes et de leur matériel de guerre qui — tous les observateurs s’accordent pour le reconnaître—ne sera pas achevé d’ici à la fin de l’année.

http://www.leparisien.fr/international/pourquoi-il-y-aura-encore-des-soldats-francais-en-afghanistan-apres-2012-19-05-2012-2006525.php

Journée "rugby" en soutien aux bléssés

vendredi 18 mai 2012

Le Drian à Washington

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend aujourd'hui à Washington, où il doit notamment s'entretenir samedi avec son homologue américain Léon Panetta pour préparer le sommet de l'Otan de Chicago, a-t-on appris dans son entourage.

Le ministre s'est rendu vendredi matin au chevet de soldats français blessés en Afghanistan, à l'hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), a-t-on appris auprès du ministère.

Jean-Yves Le Drian, qui a pris ses fonctions jeudi, rencontrera d'autres responsables dans la journée de samedi, avant le sommet de l'Alliance atlantique, consacré notamment à l'Afghanistan, qui doit se tenir dimanche et lundi.

Chargé des questions de défense dans l'équipe de campagne de François Hollande, il s'était notamment entretenu les 6 et 7 mars à Washington avec des collaborateurs de M. Panetta et de la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.

François Hollande et le ministre de la Défense doivent confirmer devant les alliés réunis à Chicago la décision de la France
de retirer d'ici fin 2012 ses troupes combattantes d'Afghanistan, où quelque 3.550 militaires français sont encore déployés.

L'avenir de l'
Afghanistan et le financement des forces afghanes au-delà de 2014, date à laquelle l'ensemble des troupes de la coalition internationale (Isaf) doivent avoir quitté le pays, seront également évoqués à Chicago.

Outre l'Afghanistan, les discussions doivent porter sur le bouclier de défense anti-missiles de l'Otan, sur lequel la France s'est déclarée très réservée.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/18/97001-20120518FILWWW00445-le-drian-a-washington.php

Deux soldats tués en Afghanistan

Deux soldats de l'Isaf, la force de l'Otan en Afghanistan, ont été tués aujourd'hui et six autres blessés dans une attaque à la roquette contre leur base dans l'est de l'Afghanistan, dans la province de Kunar, a indiqué à l'AFP un responsable afghan.

"Deux soldats de l'Isaf ont été tués et six autres blessés lors d'une attaque à la roquette par des talibans sur une base de l'Isaf, dans le district de Nari, aujourd'hui", a indiqué un porte-parole de l'Isaf.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/18/97001-20120518FILWWW00367-deux-soldats-tues-en-afghanistan.php

mercredi 16 mai 2012

Kader Arif : ministre des anciens combattants

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Nom de naissanceKader Arif
Date de naissance3 juillet 1959 (1959-07-03) (52 ans)
Lieu de naissanceAlger (Algérie)
Nationalité Française
Parti politiqueParti socialiste
Diplômé deUniversité Toulouse le Mirail

Kader Arif, né le 3 juillet 1959 à Alger, est un homme politique français membre du Parti socialiste et député européen. Il devient Ministre délégué aux anciens combattants le 16 mai 2012 dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.

Kader Arif est l'aîné d'une famille de quatre enfants. Il a fait ses études à Castres puis à Toulouse. De 1992 à 1995, il est chargé d'affaire dans un cabinet d'architecture puis responsable régional de Nouvelle Liberté, voyagiste d'Air Liberté de 1995 à 1998.
En 1999, il effectue ses études à l'École supérieure d'audiovisuel, à l'Université Toulouse le Mirail, et obtient d'une maîtrise de communication.
Militant socialiste haut-garonnais, Kader Arif est repéré par Lionel Jospin alors conseiller général de Haute-Garonne et Premier Secrétaire du Parti socialiste. Comme proche de Lionel Jospin puis de François Hollande, il dirige une des fédérations socialistes qui a les meilleurs résultats nationaux, puis au plan national du parti, Kader Arif est politiquement investi dans les relations internationales en particulier transméditerranéennes ou liées à la mondialisation. Il est ensuite chargé de l'organisation des fédérations. Par ailleurs, Kader Arif a signé le manifeste du Groupe Spinelli pour une Europe fédérale.
  • 1999 : devient premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de la Haute-Garonne
  • 28 mai 2004 : à Ramonville-Saint-Agne, il est soutenu comme tête de liste aux élections européennes pour la « région » Sud-Ouest par Lionel Jospin. Jospin tient à cette occasion son premier vrai meeting politique depuis la campagne présidentielle d'avril 2002, avec un discours de politique générale.
  • 13 juin 2004 : Kader Arif est élu député européen. Il devient titulaire de la commission du commerce international de deux assemblées parlementaires mixtes (Euromed et ACP-UE) et de la CPM UE-Turquie, et suppléant de la Commission Environnement et Santé Publique et de la sécurité alimentaire,[1]
  • 24 novembre 2005: Kader Arif est réélu Premier Secrétaire du Parti socialiste de la Haute-Garonne avec 81,5% des voix.
  • 30 novembre 2005: après le congrès du Mans, il est nommé secrétaire national aux fédérations et devient ainsi le numéro 3 de l'organisation du parti socialiste. C'est donc lui qui a présidé la commission chargée du décompte final des voix lors de l'élection de Martine Aubry après le congrès de Reims.
  • 6 juin 2009 : tête de liste de la liste PS pour la circonscription Sud-Ouest, il est réélu député européen.
  • 26 janvier 2012 : alors qu'il était rapporteur au Parlement européen sur le traité d'accord commercial anti-contrefaçon (ACTA), il démissionne de sa fonction le jour même de la ratification de ce traité par l'exécutif de l'UE, dénonçant la mascarade qui a présidé selon lui à sa signature[2].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

Le ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian

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Date de naissance30 juin 1947 (1947-06-30) (64 ans)
Lieu de naissanceLorient, Morbihan (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiquePS
Diplômé deUniversité Rennes 2 Haute Bretagne
ProfessionUniversitaire en histoire

Jean-Yves Le Drian est un homme politique français, né le 30 juin 1947 à Lorient (Morbihan). Membre du Parti socialiste, il est président du conseil régional de Bretagne depuis 2004. En septembre 2010, il est devenu président de la Conférence des régions périphériques maritimes d'Europe (CRPM).
Le 3 avril 1978, il fait son entrée à l'âge de 30 ans à l'Assemblée nationale en étant élu député de la cinquième circonscription du Morbihan. Il assure ainsi la succession du député sortant Yves Allainmat, l'ancien maire socialiste de Lorient, qui se présentait en tant que suppléant[2]. Il parvient à conserver son siège pendant 13 ans, jusqu'à son entrée au gouvernement d'Édith Cresson le 18 mai 1991 comme secrétaire d'État à la mer, auprès du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de l'espace Paul Quilès. Sa carrière ministérielle est cependant de courte durée puisqu'il ne retrouve pas son poste après la nomination à l'Hôtel Matignon de Pierre Bérégovoy le 2 avril 1992. Son successeur est un autre élu breton, le costarmoricain Charles Josselin.
Lors des élections législatives de 1993, il cède à la « vague bleue » et ne parvient pas à récupérer son mandat de député, cédé à son suppléant Pierre Victoria pendant deux ans. Il est battu le 28 mars 1993 par le candidat UDF Michel Godard.
Il récupère finalement son siège de député à l'occasion des élections législatives de 1997. Il bat alors nettement la candidate RPR Catherine Giquel en obtenant 56,79 % des voix au second tour. Il est réélu député le 16 juin 2002 pour un sixième mandat en battant de justesse le candidat UDF Fabrice Loher avec 50,39 % des voix au second tour. Au cours de la XIIe législature (2002-2007), il fait partie du groupe socialiste et est membre de la commission de la défense et du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[3]. Il décide de ne pas se représenter pour les législatives de 2007 et soutient la candidature de sa chargée de mission à la région, Françoise Olivier-Coupeau.

Président du conseil régional de Bretagne[modifier]

En 1998, il est élu au conseil régional de Bretagne sur la liste socialiste du Morbihan mais il devra se contenter de mener l'opposition au nouveau président Josselin de Rohan (RPR). Touché par le cumul des mandats, il choisit d’abandonner son mandat municipal pour conserver un rôle de chef de l’opposition régionale. Dans le portrait que fait de lui le journaliste Michel Rouger en 2007, il confie : « Il était important d’exercer sans arrêt un contre-poids à l’action de Rohan et de me faire connaître au niveau breton. […] On a entrepris surtout un travail de longue haleine pour préparer un projet et gagner en 2004. »[4] . En effet, le 28 mars 2004 il mène à la victoire la liste « Bretagne à gauche, Bretagne pour tous » (PS - PCF - PRG + Les Verts - UDB), qui obtient 58,66 % des suffrages exprimés et 58 sièges. Cette nette victoire concrétise le progressif basculement à gauche de la Bretagne[Note 1]. Il devient ainsi le premier président socialiste du conseil régional de Bretagne. Il est également délégué national chargé de la défense auprès du premier secrétaire du PS.
Après les législatives de juin 2007, il affirme avoir reçu un appel téléphonique du Président de la République Nicolas Sarkozy lui proposant d'entrer dans le gouvernement Fillon 2, ce qu'il refuse[5].
En octobre 2009, candidat à sa propre succession, Jean-Yves Le Drian est choisi par le Parti socialiste pour mener la campagne en vue des élections régionales de mars 2010. À l'issue du premier tour le 14 mars 2010, la liste qu’il mène obtient 37,2 % des voix, le plaçant loin devant la liste de l’UMP de Bernadette Malgorn (23,7 % des voix) et devant la liste Europe Écologie - UDB de Guy Hascoët (12,2 % des voix)[6]. Sa liste l’emporte largement au second tour en obtenant 50,27 % des voix et 52 sièges, contre 32,36 % à la liste UMP (20 sièges) et 17,37 % à la liste Europe-Écologie (11 sièges)[7]. Le 26 mars 2010, il est réélu président du conseil régional en obtenant 52 voix ; les élus UMP, Europe-Écologie et UDB s’étant abstenus[8].

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal