Tout au long du parcours professionnel, il faut faire face à des étapes clés impliquant des changements dans votre carrière.
Le cap des 5 ans de service, la fin du premier contrat, est primordial. En dessous de celui-ci, les aides à la reconversion sont quasi-inexistantes. C’est donc le moment de faire un choix. Soit vous demandez un accompagnement à la reconversion soit vous reconduisez votre contrat. Dans ce cas, différentes durées d’engagement sont proposées.
Le cap des 10 ans : l’attrait financier
Poursuivre jusqu’à 10 ou 11 ans de service a de nombreux avantages. Tout d’abord, cela renforce votre expérience dans votre spécialité, votre métier. Mais c’est surtout d’un point de vue financier que cela devient intéressant. Vous pouvez donc prétendre à l’indemnité de départ du personnel non-officier (IDPNO) et à la prime de réengagement la plus avantageuse. L’IDPNO n’est pas négligeable, servie aux caporaux-chefs et brigadiers-chefs, elle représente 14 mois de solde.
Et si vous souhaitez prolonger après ce deuxième cap, un seul contrat d’une durée de 8 ans et demi est proposé, pour atteindre 19 ans et demi, voire par la suite la limite des années de service : 27 ans. Cependant, partir à 27 ans plutôt qu’à 20 est un risque. Se présenter trop tardivement sur le marché du travail réduit vos chances de trouver un emploi.
Reconversion : quand et comment ?
Vous pouvez bénéficier tout au long de votre parcours, d’un accompagnement à la reconversion. L’agence de reconversion de la Défense (ARD), ou Défense mobilité, est chargée de cette mission.
A compter de 10 ans de service, sous certaines conditions, vous pouvez demander un reclassement dans une administration publique d’Etat, territoriale ou hospitalière pour devenir fonctionnaire.
Il est également possible, suivant vos qualifications spécifiques, de tester vos compétences directement dans une entreprise pendant un congé de reconversion. Lors de cette période d’adaptation en entreprise (PAE), votre statut est conservé et vous continuez d’être soldé.
Le saviez-vous ? (Les différentes formules de retraite)
En tant que militaire, vous devez prendre en compte de nombreux paramètres dans la construction de votre parcours professionnel. Et la retraite en fait partie.
Pour déroger à cette idée reçue que les militaires ont une retraite entière, très tôt, il est indispensable d’être informé des quatre grandes étapes de celle-ci :
- De 1 à 15 ans de service : période de rachat des annuités. Les militaires ne touchent rien.
- Entre 15 et 17,5 ans : retraite à jouissance différée (RJD). La RJD permet de toucher la retraite à l’âge légal (environ 60 ans), à hauteur du nombre d’années cotisées.
- Entre 17,5 et 19,5 ans : retraite à jouissance immédiate (RJI) avec décote. La retraite est touchée immédiatement mais pas à 100%.
- Après 19,5 ans de service : RJI sans décote. La retraite est touchée immédiatement à 100%.
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