Date de naissance | 30 juin 1947 |
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Lieu de naissance | Lorient, Morbihan (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Diplômé de | Université Rennes 2 Haute Bretagne |
Profession | Universitaire en histoire |
Jean-Yves Le Drian est un homme politique français, né le 30 juin 1947 à Lorient (Morbihan). Membre du Parti socialiste, il est président du conseil régional de Bretagne depuis 2004. En septembre 2010, il est devenu président de la Conférence des régions périphériques maritimes d'Europe (CRPM).
Le 3 avril 1978, il fait son entrée à l'âge de 30 ans à l'Assemblée nationale en étant élu député de la cinquième circonscription du Morbihan. Il assure ainsi la succession du député sortant Yves Allainmat, l'ancien maire socialiste de Lorient, qui se présentait en tant que suppléant[2]. Il parvient à conserver son siège pendant 13 ans, jusqu'à son entrée au gouvernement d'Édith Cresson le 18 mai 1991 comme secrétaire d'État à la mer, auprès du ministre de l'équipement, du logement, des transports et de l'espace Paul Quilès. Sa carrière ministérielle est cependant de courte durée puisqu'il ne retrouve pas son poste après la nomination à l'Hôtel Matignon de Pierre Bérégovoy le 2 avril 1992. Son successeur est un autre élu breton, le costarmoricain Charles Josselin.
Lors des élections législatives de 1993, il cède à la « vague bleue » et ne parvient pas à récupérer son mandat de député, cédé à son suppléant Pierre Victoria pendant deux ans. Il est battu le 28 mars 1993 par le candidat UDF Michel Godard.
Il récupère finalement son siège de député à l'occasion des élections législatives de 1997. Il bat alors nettement la candidate RPR Catherine Giquel en obtenant 56,79 % des voix au second tour. Il est réélu député le 16 juin 2002 pour un sixième mandat en battant de justesse le candidat UDF Fabrice Loher avec 50,39 % des voix au second tour. Au cours de la XIIe législature (2002-2007), il fait partie du groupe socialiste et est membre de la commission de la défense et du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[3]. Il décide de ne pas se représenter pour les législatives de 2007 et soutient la candidature de sa chargée de mission à la région, Françoise Olivier-Coupeau.
Président du conseil régional de Bretagne[modifier]
En 1998, il est élu au conseil régional de Bretagne sur la liste socialiste du Morbihan mais il devra se contenter de mener l'opposition au nouveau président Josselin de Rohan (RPR). Touché par le cumul des mandats, il choisit d’abandonner son mandat municipal pour conserver un rôle de chef de l’opposition régionale. Dans le portrait que fait de lui le journaliste Michel Rouger en 2007, il confie : « Il était important d’exercer sans arrêt un contre-poids à l’action de Rohan et de me faire connaître au niveau breton. […] On a entrepris surtout un travail de longue haleine pour préparer un projet et gagner en 2004. »[4] . En effet, le 28 mars 2004 il mène à la victoire la liste « Bretagne à gauche, Bretagne pour tous » (PS - PCF - PRG + Les Verts - UDB), qui obtient 58,66 % des suffrages exprimés et 58 sièges. Cette nette victoire concrétise le progressif basculement à gauche de la Bretagne[Note 1]. Il devient ainsi le premier président socialiste du conseil régional de Bretagne. Il est également délégué national chargé de la défense auprès du premier secrétaire du PS.Après les législatives de juin 2007, il affirme avoir reçu un appel téléphonique du Président de la République Nicolas Sarkozy lui proposant d'entrer dans le gouvernement Fillon 2, ce qu'il refuse[5].
En octobre 2009, candidat à sa propre succession, Jean-Yves Le Drian est choisi par le Parti socialiste pour mener la campagne en vue des élections régionales de mars 2010. À l'issue du premier tour le 14 mars 2010, la liste qu’il mène obtient 37,2 % des voix, le plaçant loin devant la liste de l’UMP de Bernadette Malgorn (23,7 % des voix) et devant la liste Europe Écologie - UDB de Guy Hascoët (12,2 % des voix)[6]. Sa liste l’emporte largement au second tour en obtenant 50,27 % des voix et 52 sièges, contre 32,36 % à la liste UMP (20 sièges) et 17,37 % à la liste Europe-Écologie (11 sièges)[7]. Le 26 mars 2010, il est réélu président du conseil régional en obtenant 52 voix ; les élus UMP, Europe-Écologie et UDB s’étant abstenus[8].
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
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