Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
lundi 27 février 2012
L'ancien QG d'Hitler devient lieu de sauvetage
MARGIVAL (Aisne). Une association, l'ASW2, travaille à la restauration et à l'entretien d'un site historique encore trop méconnu : l'ancien quartier général d'Hitler, construit entre 1942 et 1944. Désormais, des militaires et des secouristes viennent s'y former.
UN portail métallique rouillé. Derrière, un énorme bâtiment en béton armé, une vieille route longe une voie de chemin de fer. Au milieu de la forêt et de la végétation dégarnie d'une journée d'hiver froide et humide, des bâtiments qui ressemblent parfois à de petits immeubles. Cette étrange « ville » fantôme n'était pas vraiment déserte ce week-end.
C'est ici, au Ravin du loup 2 (aussi appelé W2), du nom de code du quartier général d'Hitler, construit entre 1942 et 1944 sur les communes de Laffaux, Margival et Neuville-sur-Margival, que des sauveteurs venus des quatre coins de France ont choisi de s'entraîner, samedi et dimanche. Il faut dire que l'ancien camp militaire aux 475 bunkers et les carrières voisines constituent, pour eux, un vaste terrain de formation.
Conditions extrêmes
L'association Corps Mondial de Secours (basée en Île-de-France) y avait établi ses quartiers, samedi et dimanche, dans le cadre d'une journée de formation continue de ses sauveteurs, dont huit binômes cyno-techniques. « C'est un lieu très intéressant pour nous », souligne Jean-Claude Cantin, le président de cette association agréée de sécurité civile, « on peut travailler en hauteur, en profondeur, mais aussi dans les carrières. C'est un bon entraînement pour les chiens car l'humidité perturbe leur odorat ».
Ces équipes de sauvetage interviennent par tous les temps dans des conditions souvent extrêmes. En 2010, ces bénévoles étaient intervenus après le passage de la tempête Xynthia sur l'île de Ré, lors des inondations de Draguignan et en Haïti après le tremblement de terre.
« Une fierté »
Xavier Pain, de Suresnes, et son chien Dusty ont participé aux recherches en Haïti. Dès la première heure, le Malinois avait tout de suite signalé une présence humaine sous les décombres. La petite Élisabeth, âgée de seulement 23 jours, était restée piégée depuis huit jours sous le béton, dans une petite cavité. Le bébé s'en était sorti sain et sauf et ce miracle avait fait le tour de la planète.
Recevoir des sauveteurs, mais aussi régulièrement des militaires et des pompiers au W2, « c'est une fierté pour les membres de l'association », confie Thierry Depret, trésorier de l'Association de sauvegarde et de mise en valeur du Wolfsschlucht 2 (ASW2).
Depuis 2009, l'ancien camp devient peu à peu un lieu de formation. Ce ne serait pas possible sans le travail des bénévoles de l'ASW2. Défrichage, élagage, entretien et restauration : une action de sauvetage, là aussi, d'un lieu historique où 22 000 ouvriers français et étrangers du service du travail obligatoire se sont épuisés durant dix-huit mois pour construire plus de 860 ouvrages en béton armé.
Ludivine BLEUZÉlbleuze@journal-lunion.fr
Site internet : www.asw2.new.fr
Des visites guidées sont organisées par l'association, le dernier dimanche de chaque mois, de mars à septembre.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lancien-qg-dhitler-devient-lieu-de-sauvetage
UN portail métallique rouillé. Derrière, un énorme bâtiment en béton armé, une vieille route longe une voie de chemin de fer. Au milieu de la forêt et de la végétation dégarnie d'une journée d'hiver froide et humide, des bâtiments qui ressemblent parfois à de petits immeubles. Cette étrange « ville » fantôme n'était pas vraiment déserte ce week-end.
C'est ici, au Ravin du loup 2 (aussi appelé W2), du nom de code du quartier général d'Hitler, construit entre 1942 et 1944 sur les communes de Laffaux, Margival et Neuville-sur-Margival, que des sauveteurs venus des quatre coins de France ont choisi de s'entraîner, samedi et dimanche. Il faut dire que l'ancien camp militaire aux 475 bunkers et les carrières voisines constituent, pour eux, un vaste terrain de formation.
Conditions extrêmes
L'association Corps Mondial de Secours (basée en Île-de-France) y avait établi ses quartiers, samedi et dimanche, dans le cadre d'une journée de formation continue de ses sauveteurs, dont huit binômes cyno-techniques. « C'est un lieu très intéressant pour nous », souligne Jean-Claude Cantin, le président de cette association agréée de sécurité civile, « on peut travailler en hauteur, en profondeur, mais aussi dans les carrières. C'est un bon entraînement pour les chiens car l'humidité perturbe leur odorat ».
Ces équipes de sauvetage interviennent par tous les temps dans des conditions souvent extrêmes. En 2010, ces bénévoles étaient intervenus après le passage de la tempête Xynthia sur l'île de Ré, lors des inondations de Draguignan et en Haïti après le tremblement de terre.
« Une fierté »
Xavier Pain, de Suresnes, et son chien Dusty ont participé aux recherches en Haïti. Dès la première heure, le Malinois avait tout de suite signalé une présence humaine sous les décombres. La petite Élisabeth, âgée de seulement 23 jours, était restée piégée depuis huit jours sous le béton, dans une petite cavité. Le bébé s'en était sorti sain et sauf et ce miracle avait fait le tour de la planète.
Recevoir des sauveteurs, mais aussi régulièrement des militaires et des pompiers au W2, « c'est une fierté pour les membres de l'association », confie Thierry Depret, trésorier de l'Association de sauvegarde et de mise en valeur du Wolfsschlucht 2 (ASW2).
Depuis 2009, l'ancien camp devient peu à peu un lieu de formation. Ce ne serait pas possible sans le travail des bénévoles de l'ASW2. Défrichage, élagage, entretien et restauration : une action de sauvetage, là aussi, d'un lieu historique où 22 000 ouvriers français et étrangers du service du travail obligatoire se sont épuisés durant dix-huit mois pour construire plus de 860 ouvrages en béton armé.
Ludivine BLEUZÉlbleuze@journal-lunion.fr
Site internet : www.asw2.new.fr
Des visites guidées sont organisées par l'association, le dernier dimanche de chaque mois, de mars à septembre.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lancien-qg-dhitler-devient-lieu-de-sauvetage
dimanche 26 février 2012
Les Hussards renaissent à Tarbes
Hussard… Un mot qui siffle et roule comme deux coups de sabre en pleine charge. Dolman paré de brandebourgs d'or, d'argent ou de sang, culotte brodée et bottes fines, sabretache et shako… Cet uniforme là a fait rêver le monde entier, jusqu'au Japon… où des descendants de samouraïs le portèrent aussi, dans leur propre cavalerie.
De fait, arrivé de Hongrie au XVIIe siècle, le hussard est l'un des rares cavaliers à avoir multiplié ses régiments à travers toute l'Europe avant d'accéder au rang de mythe, dans l'histoire… épopée que retrace son musée, à Tarbes, musée unique au monde. Lequel finit aujourd'hui de se mettre sur son trente-et-un, après plus de 10 ans de fermeture et cinq de restauration. « L'inauguration officielle se fera le 3 mars en présence du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand et nous ouvrirons au public en avril » précise Nicole Zapata, conservateur des musées de la ville de Tarbes.
Colonel à cheval mais encore sous son drap, réglages sur les présentations interactives… Dans une vitrine Jérôme Girodet ajuste un pistolet, rectifie la position d'un sabre, d'un bonnet.
Spécialiste du musée et officier « tradition » du 1er Régiment de Hussards Parachutistes de Tarbes - le fameux Bercheny, fondé en 1720- il ne compte plus ses heures pour que tout soit parfait. « Car ce musée, qui porte l'histoire d'une ville, de sa mémoire et de son présent, avec le 1er RHP, porte aussi l'histoire en général et s'adresse à 18 000 spécialistes, à travers le monde, ce qui est énorme. Sa réouverture est donc très attendue. Mais nous l'avons aussi conçu pour qu'il séduise le grand public. » souligne Nicole Zapata.
130 mannequins chamarrés de hussards du monde entier… 600 références de sabres, une cinquantaine de peintures… Au-delà de l'Ancien Régime et de l'Empire, planent alors les ombres de Tolstoï, Giono ou Nimier, le geste épique, toujours un brin libertaire du cavalier audacieux, pointilleux sur l'honneur. « Vaincre ou mourir » : la devise du hussard… qui renaît aujourd'hui à Tarbes avec son art le plus consommé : l'élégance.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/26/1292373-les-hussards-renaissent-a-tarbes.html
De fait, arrivé de Hongrie au XVIIe siècle, le hussard est l'un des rares cavaliers à avoir multiplié ses régiments à travers toute l'Europe avant d'accéder au rang de mythe, dans l'histoire… épopée que retrace son musée, à Tarbes, musée unique au monde. Lequel finit aujourd'hui de se mettre sur son trente-et-un, après plus de 10 ans de fermeture et cinq de restauration. « L'inauguration officielle se fera le 3 mars en présence du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand et nous ouvrirons au public en avril » précise Nicole Zapata, conservateur des musées de la ville de Tarbes.
Colonel à cheval mais encore sous son drap, réglages sur les présentations interactives… Dans une vitrine Jérôme Girodet ajuste un pistolet, rectifie la position d'un sabre, d'un bonnet.
Spécialiste du musée et officier « tradition » du 1er Régiment de Hussards Parachutistes de Tarbes - le fameux Bercheny, fondé en 1720- il ne compte plus ses heures pour que tout soit parfait. « Car ce musée, qui porte l'histoire d'une ville, de sa mémoire et de son présent, avec le 1er RHP, porte aussi l'histoire en général et s'adresse à 18 000 spécialistes, à travers le monde, ce qui est énorme. Sa réouverture est donc très attendue. Mais nous l'avons aussi conçu pour qu'il séduise le grand public. » souligne Nicole Zapata.
130 mannequins chamarrés de hussards du monde entier… 600 références de sabres, une cinquantaine de peintures… Au-delà de l'Ancien Régime et de l'Empire, planent alors les ombres de Tolstoï, Giono ou Nimier, le geste épique, toujours un brin libertaire du cavalier audacieux, pointilleux sur l'honneur. « Vaincre ou mourir » : la devise du hussard… qui renaît aujourd'hui à Tarbes avec son art le plus consommé : l'élégance.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/26/1292373-les-hussards-renaissent-a-tarbes.html
Les soldats de Castres préparent la guerre du futur
Le 8e Rpima a déjà été choisi parmi les tout premiers régiments de France pour être équipé du système Félin. Cette fois, sa 4e compagnie ouvre la route vers « l'armée du futur » pour toute l'armée de Terre.
Le 8e RPIMa a été l'un des tout premiers régiments en France à recevoir l'équipement du soldat du XXIe siècle dénommé Félin. La continuité du système Félin se nomme Scorpion, vaste programme de modernisation de l'armée de Terre. A l'horizon 2020, il vise à unifier les systèmes d'information et de communication entre les différentes composantes des brigades de combat (engins blindés, soldats, hélicoptères…), et à moderniser les matériels et améliorer leur protection. Cette fois-ci, le régiment castrais fait encore mieux : l'une de ses compagnies (la seule en France!), la 4e, a été retenue pour expérimenter l'une des composantes principales du programme : le SICS : Système d'information et de combat Scorpion. Celui-ci a pour vocation à intégrer tous les systèmes informatiques de combat, du Groupement tactique Interarmes (GTIA) au fantassin individuel et aux véhicules. Le colonel Éric Chasboeuf confirme : « Au profit de l'armée de Terre, nous devons préparer effectivement un démonstrateur Scorpion qui préfigure le combat terrestre futur, dit combat collaboratif. Un champ de bataille numérique, informatisé, et coordonné. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/25/1291936-castres-4e-compagnie-du-8-teste-l-armee-du-futur.html
Le 8e RPIMa a été l'un des tout premiers régiments en France à recevoir l'équipement du soldat du XXIe siècle dénommé Félin. La continuité du système Félin se nomme Scorpion, vaste programme de modernisation de l'armée de Terre. A l'horizon 2020, il vise à unifier les systèmes d'information et de communication entre les différentes composantes des brigades de combat (engins blindés, soldats, hélicoptères…), et à moderniser les matériels et améliorer leur protection. Cette fois-ci, le régiment castrais fait encore mieux : l'une de ses compagnies (la seule en France!), la 4e, a été retenue pour expérimenter l'une des composantes principales du programme : le SICS : Système d'information et de combat Scorpion. Celui-ci a pour vocation à intégrer tous les systèmes informatiques de combat, du Groupement tactique Interarmes (GTIA) au fantassin individuel et aux véhicules. Le colonel Éric Chasboeuf confirme : « Au profit de l'armée de Terre, nous devons préparer effectivement un démonstrateur Scorpion qui préfigure le combat terrestre futur, dit combat collaboratif. Un champ de bataille numérique, informatisé, et coordonné. »
Une présentation nationale
Et de préciser : «Jusqu'à présent, le système restait conceptuel. Il commence donc par être testé sur le volume d'une compagnie complète. Sur ses quelque 130 éléments, 40 hommes du capitaine Philippe Lamy de la 4e compagnie se trouvent actuellement à Satory, à Versailles, pour travailler sur des outils totalement nouveaux et confidentiels, que même moi je ne connais pas. Toute la compagnie travaillera sur Scorpion, en plusieurs séquences jusqu'à juin… période où devrait être effectuée une démonstration sur Le Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine, CenZub de Sissonne, sans doute en présence des plus hautes autorités de l'État et de l'armée. Un peloton de char et une section d'artillerie seront associés à l'expérimentation. Mais, le plus concerné par cette grande première, c'est le Huit ! On bâtit le futur en donnant du corps à un concept. »Le chiffre : 550
logés > au quartier. Tous ces soldats disposent depuis peu de la possibilité de connexions Wifi. Le chef de corps avait demandé des travaux (notamment de sécurisation) au ministre lors de sa venue pour la St. Michel. Ils ont été faits.Régiment Des raids dans le Sidobre
Certes, la 4e compagnie va effectuer de nombreux déplacements sur Paris dans le cadre du programme Scorpion ; certes, d'autres éléments devraient être appelés à quelques entraînements et formations… Mais, depuis le retour de la 2e compagnie du Gabon le vendredi 17 février, et celui de la 1re compagnie du capitaine François Reynaud d'un récent exercice bilatéral en Angleterre, le régiment castrais est au complet en métropole. Soit 1 200 homme à la disposition du chef de corps. Un événement assez rare qui devrait durer six mois. Éric Chasboeuf va notamment en profiter pour mettre sur pied de grands raids nocturnes dans le Sidobre et les monts de Lacaune : 44 km (avec 1 500 m de dénivelé positif) fin avril, et 88 km (avec 3 000 m de dénivelé positif !) en juin. Et le chef de corps sera au milieu de sa troupe !http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/25/1291936-castres-4e-compagnie-du-8-teste-l-armee-du-futur.html
samedi 25 février 2012
Souvenirs....Francis Praira...hier le sergent Praira..aujourd'hui...ici sur ce site pour vous
Je suis présent sur ces photos....1973...1975... Souvenirs.....CEC MARGIVAL
De gauche à droite et de bas en haut
Lt. BLAISE - Cne GENELLE - Cdt. DORANGE - Gne BOUSCAROL - Lt. GUERLIN - Slt. GRANET - KOZLOWSKI - DONECHE - RAVERDY - LEVEAU - CHAUVAC - DAGRY - PARRY - COINTEAUX - PRAIRA - ROUX - CORDON - DHELIN - BIJOT - CASTOLDI - ROVELA - BRICOTTEAU - GUILBERT - BOCHER - BOURBIER - LAMOTTE
Je suis le petit en haut à droite sans moustache
Centre d'entrainement commandos 129 Margival
Centre d'entrainement commandos 129 Margival
MAINTENANT CE SONT DES SOUVENIRS
Je suis au centre en 1998
C'était le major Francis Praira avant que je ne quitte le service actif.
Mes meilleurs souvenirs et mes pensées amicales à tous ceux qui se reconnaitront sur ces photos...et merci à vous de vos nombreuses visites....
Le grand quizz de « Parlons Défense »
Jusqu’au 15 mars, les membres de la page facebook « Parlons Défense » peuvent tester leurs connaissances sur la Défense et les armées. A la clef, un vol avec un instructeur de l’Armée de l’air !
« Parlons Défense » lance un grand quizz sur sa page facebook ! Jusqu’au 15 mars, les membres de « Parlons Défense » peuvent tester leurs connaissances sur les thèmes abordés depuis son lancement en janvier 2011.
Des questions sur la Journée Défense et citoyenneté, les périodes militaires, le renseignement ou encore les opérations extérieures permettront au grand gagnant de passer du virtuel au réel. Sur la base aérienne de Cognac, il pourra faire un vol avec un instructeur de l'école de pilotage de l'armée de l'Air et visiter les installations de l'escadron « Drone ».
Conçue dans le but de mieux faire connaître la Défense aux jeunes, la page Facebook « Parlons Défense » regroupe actuellement près de 10 000 fans. Après ce quizz, d’autres seront proposés. L’armée de terre et la Marine nationale offriront des expériences très intéressantes, alors soyez attentifs sur « Parlons Défense » !
vendredi 24 février 2012
Hommage en ligne aux soldats morts au combat
Les noms des militaires décédés sur les théâtres d'opérations extérieurs (TOE, 1905 à 1962) et lors d'opérations extérieures (Opex, depuis 1963) sont désormais accessibles sur un site internet dédié, a annoncé vendredi le ministère de la Défense. L'adresse est la suivante: www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr. Le secrétariat général pour l'administration du ministère de la Défense, a précisé que ces deux nouvelles bases de données nominatives viennent s'ajouter aux bases déjà accessibles des "Morts pour la France" en Algérie (25.000 noms), Indochine (37.000), seconde guerre mondiale (203.000), Corée (267), Première Guerre mondiale (1,3 million) et celle des fusillés du Mont-Valérien pendant l'Occupation (1.010 noms).
La liste des soldats décédés sur les TOE compte quelque 20.000 noms et celle des soldats décédés en Opex depuis 1963 compte 616 noms. Ces deux bases, précise le ministère, sont des listes "non exhaustives et évolutives". Des compléments ou modifications pourront être apportés à cette base, soit à l'initiative de l'administration, soit à la demande des particuliers souhaitant exercer leur droit de rectification, ajoute le communiqué.
Un monument à la mémoire de 616 militaires morts en Opex doit être érigé en 2013, probablement près des Invalides (VIIe) à Paris. Les conflits le plus meurtriers en Opex sont ceux du Tchad et du Liban (158 morts chacun), suivi de celui de l'ex-Yougoslavie (116 morts) et de l'Afghanistan (82 morts).
Campagne de tir à Solenzara pour l’escadron de chasse «Cigognes»
Au total huit Mirage dédiés à la mission de défense aérienne de l’escadron de chasse 1/2 «Cigognes» et près de 120 aviateurs de Luxeuil dont 30 pilotes participent à la campagne de tir qui vise à qualifier les pilotes au tir canon air-air.
«Compte tenu de notre engagement sur l’opération Harmattan, notre escadron n’a pas réalisé de campagne de tir depuis le mois d’octobre 2010 , explique le lieutenant-colonel Laurent Rozewicz, commandant de l’escadron de chasse «Cigognes». Cette année, nous avions sept jeunes pilotes à qualifier. C’était l’enjeu de cette campagne de tir sur l’île de beauté . Le dernier pilote a été qualifié aujourd’hui même ».
C’est également l’occasion pour le personnel de l’escadron d’être déployé pour la première fois avec les équipes de mécaniciens de la base de Luxeuil. «Depuis le déménagement de notre escadron de la base de Dijon vers la base de Luxeuil l’année dernière, c’était la première fois que nous partions ensemble. Cette campagne permet donc de renforcer la cohésion du groupe », confie le lieutenant-colonel Rozewicz.
Le Mirage 2000-5F est un appareil exclusivement dédié à la mission de défense aérienne. À ce titre, il participe en permanence au dispositif de sûreté aérienne au-dessus du territoire national.
jeudi 23 février 2012
Le Félin déployé dans le cadre d’un exercice franco-britannique
La 1re compagnie du 8e RPIMa de Castres a effectué, avec les militaires du 5e bataillon du régiment royal d’Ecosse (5e Scots), un exercice tactique à tir réel au camp d’Otterburn , dans le nord de l’Angleterre. Pendant cinq jours, les soldats français ont mis en œuvre le système d’arme du Fantassin à Équipements et Liaisons Intégrées (FÉLIN), dans des conditions proche de la réalité des théâtres d'opération sur lesquels l'armée française est engagée.
Les 140 marsouins se sont progressivement entraînés, individuellement, puis par binôme, par groupe et par section. Ils se sont ainsi familiarisés avec la spécificité de l’entraînement britannique, avant la restitution qui a clôturé cette semaine d’échange.
L’exercice franco-britannique Calfex entre dans le cadre d’accords passés entre nos deux pays. Quatre compagnies d’infanterie française ont ainsi la possibilité de s’entraîner dans le camp d’Otterburn. En contrepartie, les britanniques sont accueillis au centre d’entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB), à Sissone. Le 5e Scots avait ainsi été accueilli dans les installations françaises en 2011.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-felin-deploye-dans-le-cadre-d-un-exercice-franco-britannique
Les 140 marsouins se sont progressivement entraînés, individuellement, puis par binôme, par groupe et par section. Ils se sont ainsi familiarisés avec la spécificité de l’entraînement britannique, avant la restitution qui a clôturé cette semaine d’échange.
L’exercice franco-britannique Calfex entre dans le cadre d’accords passés entre nos deux pays. Quatre compagnies d’infanterie française ont ainsi la possibilité de s’entraîner dans le camp d’Otterburn. En contrepartie, les britanniques sont accueillis au centre d’entraînement au combat en zone urbaine (CENZUB), à Sissone. Le 5e Scots avait ainsi été accueilli dans les installations françaises en 2011.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-felin-deploye-dans-le-cadre-d-un-exercice-franco-britannique
La gendarmerie nationale recrute
Poursuivant sa campagne de recrutement, la direction du groupement des gendarmes ardennais s'est inscrite, tout logiquement, à la Nuit de l'orientation organisée, au début du mois de février par la chambre de commerce et d'industrie territoriale des Ardennes.
Le jour de la manifestation nocturne, il y avait à côté du commandant Barthélemy, patron de EDSR (escadron départemental de la sécurité routière), son adjoint le major Moërmann, le capitaine Grassi, patron de la compagnie de gendarmerie de Charleville, ainsi que des militaires du service du Centre information et recrutement de Reims, spécialement dévolu à cette mission.
La nuit de l'orientation est un concept dont l'objectif est de permettre aux jeunes de réfléchir à leur orientation, de valoriser des secteurs professionnels et des métiers, et apprendre à mieux connaître et à découvrir sa personnalité professionnelle.
De nombreux jeunes ardennais, seuls ou accompagnés de leurs parents, sont venus se renseigner sur les métiers que propose la gendarmerie nationale, au moment où celle-ci, pour compenser ses départs à la retraite, recrute des sous-officiers et des gendarmes adjoints volontaires et du personnel d'appoint tels des cuisiniers ou encore des mécaniciens,
Dans notre département, qui souffre tellement de la récession économique et du chômage, c'est évidemment une « piste », qui ne saurait être négligée par des jeunes gens et des jeunes filles, qui sont en quête d'un emploi.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-gendarmerie-nationale-recrute
Le jour de la manifestation nocturne, il y avait à côté du commandant Barthélemy, patron de EDSR (escadron départemental de la sécurité routière), son adjoint le major Moërmann, le capitaine Grassi, patron de la compagnie de gendarmerie de Charleville, ainsi que des militaires du service du Centre information et recrutement de Reims, spécialement dévolu à cette mission.
La nuit de l'orientation est un concept dont l'objectif est de permettre aux jeunes de réfléchir à leur orientation, de valoriser des secteurs professionnels et des métiers, et apprendre à mieux connaître et à découvrir sa personnalité professionnelle.
De nombreux jeunes ardennais, seuls ou accompagnés de leurs parents, sont venus se renseigner sur les métiers que propose la gendarmerie nationale, au moment où celle-ci, pour compenser ses départs à la retraite, recrute des sous-officiers et des gendarmes adjoints volontaires et du personnel d'appoint tels des cuisiniers ou encore des mécaniciens,
Dans notre département, qui souffre tellement de la récession économique et du chômage, c'est évidemment une « piste », qui ne saurait être négligée par des jeunes gens et des jeunes filles, qui sont en quête d'un emploi.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-gendarmerie-nationale-recrute
mercredi 22 février 2012
mardi 21 février 2012
Les transmissions ont 70 ans !
Souhaitons un bon anniversaire aux transmissions ! Durant toute l’année 2012, ces célébrations font connaître et partager l’identité des transmetteurs, professionnels des systèmes d’information et de communications (SIC) et de la guerre électronique.
Trois cérémonies militaires (à Paris aux Invalides, au champ de Mars et à l’Arc de Triomphe) ont marqué l’ouverture officielle de l’année d’anniversaire de l’arme des transmissions le 15 février 2012 :
Aux côtés de nos soldats, armée professionnelle au service de la nation, des élèves du lycée Gustave Ferrié de Paris ont trouvé dans ces cérémonies le support d’histoire et de valeurs propre à nourrir et développer leur esprit de défense et de citoyenneté.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/les-transmissions-ont-70-ans
Trois cérémonies militaires (à Paris aux Invalides, au champ de Mars et à l’Arc de Triomphe) ont marqué l’ouverture officielle de l’année d’anniversaire de l’arme des transmissions le 15 février 2012 :
- 10h30, cour d’honneur des Invalides : prise d’armes présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), suivie par près de 1 000 militaires, personnalités civiles et membres d’associations d’anciens transmetteurs. L’ordre du jour a rendu hommage au général Gustave Ferrié, créateur de la radiotélégraphie militaire au début du 20e siècle,
- 15h30, stèle du général Gustave Ferrié : cérémonie au champ de Mars présidée par le général de corps d’armée Patrick Bazin, directeur central des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI),
- 18h30, à l’arc de triomphe : rassemblement des drapeaux des régiments de transmissions et des associations pour le traditionnel ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu avec un hommage aux transmetteurs morts pour la France.
Aux côtés de nos soldats, armée professionnelle au service de la nation, des élèves du lycée Gustave Ferrié de Paris ont trouvé dans ces cérémonies le support d’histoire et de valeurs propre à nourrir et développer leur esprit de défense et de citoyenneté.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/les-transmissions-ont-70-ans
Le 11 novembre, "Memorial Day" français
Le Parlement a adopté définitivement lundi, par un vote de l'Assemblée nationale, la loi instaurant le 11 novembre, jour de l'armistice de 1918, comme une journée "en hommage à tous les morts pour la France", et non seulement à ceux de la Première Guerre mondiale. Seul le groupe des députés du Front de gauche a voté contre ce texte, annoncé par Nicolas Sarkozy le 11 novembre dernier, et qui précise, à l'initiative du Sénat, que "cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationales".
La nouvelle loi fait aussi obligation aux communes d'inscrire sur leurs monuments aux morts les noms de tous ceux qui se vont vu reconnaître la mention "mort pour la France", quel que soit le conflit dans lequel ils ont combattu. Le secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Marc Laffineur, a souligné à la tribune de l'Assemblée qu'une évolution du 11 novembre était "nécessaire", en raison de la disparition des derniers anciens combattants de la guerre de 1914, mais aussi pour "honorer la 4e génération du feu", après les deux guerres mondiales et les conflits coloniaux.
Patrick Baudouin (UMP) s'est félicité de ce consensus entre les deux chambres du Parlement : "Devant un monument aux morts, on ne se divise pas, on se rassemble." Mais, au nom du Front de gauche, le communiste André Chassaigne a refusé "que toutes les mémoires soient amalgamées, empêchant ainsi de réfléchir et de tirer les enseignements de chaque guerre, accréditant l'idée selon laquelle peu importent les raisons pour lesquelles des militaires et des civils ont perdu la vie".http://www.lepoint.fr/societe/le-11-novembre-jour-d-hommage-a-tous-les-morts-pour-la-france-20-02-2012-1433305_23.php
La nouvelle loi fait aussi obligation aux communes d'inscrire sur leurs monuments aux morts les noms de tous ceux qui se vont vu reconnaître la mention "mort pour la France", quel que soit le conflit dans lequel ils ont combattu. Le secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Marc Laffineur, a souligné à la tribune de l'Assemblée qu'une évolution du 11 novembre était "nécessaire", en raison de la disparition des derniers anciens combattants de la guerre de 1914, mais aussi pour "honorer la 4e génération du feu", après les deux guerres mondiales et les conflits coloniaux.
"Amalgame"
"Depuis la fin de la guerre d'Algérie, plus de 600 militaires sont en effet morts pour la France", a-t-il rappelé. Le socialiste Dominique Raimbourg a expliqué que son groupe, opposé au texte en première lecture, votait pour, cette fois-ci, en raison de la précision introduite par le Sénat, à majorité de gauche, sur le maintien des autres journées de commémoration.Patrick Baudouin (UMP) s'est félicité de ce consensus entre les deux chambres du Parlement : "Devant un monument aux morts, on ne se divise pas, on se rassemble." Mais, au nom du Front de gauche, le communiste André Chassaigne a refusé "que toutes les mémoires soient amalgamées, empêchant ainsi de réfléchir et de tirer les enseignements de chaque guerre, accréditant l'idée selon laquelle peu importent les raisons pour lesquelles des militaires et des civils ont perdu la vie".http://www.lepoint.fr/societe/le-11-novembre-jour-d-hommage-a-tous-les-morts-pour-la-france-20-02-2012-1433305_23.php
lundi 20 février 2012
Un général américain au musée de la BA 112
REIMS (Marne) Il est aviateur. Il est général. Il commande l'état-major des forces alliées de Brunssum aux Pays-Bas. Il est passionné d'histoire. Le major général US Joseph Reynes qui était de passage à Reims chez son ami Jean-François Paillard dont l'intérêt pour l'aviation d'hier et d'aujourd'hui ne s'est jamais démenti souhaitait découvrir le musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale. Une visite était tout à fait indiquée. Il a été reçu avec son épouse par son administrateur Frédéric Lafarge qui était entouré du capitaine Laurent Marchwant, président du secteur 170 Marne-Ardennes de l'association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'air et par le colonel Hervé Chabaud, président de l'association Edmond Marin-la-Meslée.
« Pour un officier de l'US Air Force, Reims a un sens » confie avec gravité l'invité du jour.
Le général Reynes a manifesté son intérêt pour les grands événements qui, dans la Marne, ont marqué l'histoire mondiale de l'aviation, en particulier le premier vol de ville à ville réalisé sur son Voisin en octobre 1908 par Henri Farman, la Grande semaine de l'aviation de 1909 premier meeting aérien international.
Il s'est attardé sur les rendez-vous qui ont suivi dont la coupe Gordon Bennett organisée en 1913 après la victoire l'année précédente de Jules Védrines aux Etats-Unis et remportée à Reims par Maurice Prevost.
Ce comptable chez les établissements Walbaum est le premier à avoir franchi le cap des 200 km/h (très exactement 203,85 km/h) dans cette épreuve de vitesse. Il a devancé Védrines et Gilbert.
Tourisme de mémoire
Le général Reynes a été très attentif à l'histoire du commandant Edmond Marin la Meslée, As des as de la campagne de France, dont on vient de célébrer le centenaire de la naissance et auquel une exposition est consacrée à l'office de tourisme de Reims (rue Guillaume-de-Machault où il a vécu lorsqu'il servait sur la base) jusqu'au dimanche 11 mars.
Le général qui connaît bien l'histoire du Curtiss H 75 dont a été doté le groupe de chasse 1/5 auquel appartenait Marin en a rappelé quelques-unes des excellentes qualités pour l'époque.
L'officier qui n'a pas manqué de souligner l'importance de la reconnaissance aérienne sur les théâtres opérationnels s'est souvenu que Reims était la base française de la reconnaissance aérienne jusqu'à sa fermeture en juin 2011 avec ses célèbres Mirage F1 CR dont l'utilisation a encore été précieuse lors de l'opération Harmattan en Libye.
Pour le général, Reims, la ville martyre de la Grande Guerre que les Américains ont aidé par leurs fondations à se relever, la cité de l'aviation, la métropole de la capitulation nazie où a vécu un grand général américain Dwight Eisenhower est forcément avec en prime son champagne, une ville d'histoire propice au tourisme de mémoire.
Avant de rejoindre les Pays-Bas, il a souhaité longue vie au musée, un vœu qui devrait être exaucé puisque la commune de Bétheny doit l'accueillir dans les locaux de l'ancienne école voisine de la mairie.
Pour que perdure le travail et le devoir d'histoire.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/un-general-americain-au-musee-de-la-ba-112
« Pour un officier de l'US Air Force, Reims a un sens » confie avec gravité l'invité du jour.
Le général Reynes a manifesté son intérêt pour les grands événements qui, dans la Marne, ont marqué l'histoire mondiale de l'aviation, en particulier le premier vol de ville à ville réalisé sur son Voisin en octobre 1908 par Henri Farman, la Grande semaine de l'aviation de 1909 premier meeting aérien international.
Il s'est attardé sur les rendez-vous qui ont suivi dont la coupe Gordon Bennett organisée en 1913 après la victoire l'année précédente de Jules Védrines aux Etats-Unis et remportée à Reims par Maurice Prevost.
Ce comptable chez les établissements Walbaum est le premier à avoir franchi le cap des 200 km/h (très exactement 203,85 km/h) dans cette épreuve de vitesse. Il a devancé Védrines et Gilbert.
Tourisme de mémoire
Le général Reynes a été très attentif à l'histoire du commandant Edmond Marin la Meslée, As des as de la campagne de France, dont on vient de célébrer le centenaire de la naissance et auquel une exposition est consacrée à l'office de tourisme de Reims (rue Guillaume-de-Machault où il a vécu lorsqu'il servait sur la base) jusqu'au dimanche 11 mars.
Le général qui connaît bien l'histoire du Curtiss H 75 dont a été doté le groupe de chasse 1/5 auquel appartenait Marin en a rappelé quelques-unes des excellentes qualités pour l'époque.
L'officier qui n'a pas manqué de souligner l'importance de la reconnaissance aérienne sur les théâtres opérationnels s'est souvenu que Reims était la base française de la reconnaissance aérienne jusqu'à sa fermeture en juin 2011 avec ses célèbres Mirage F1 CR dont l'utilisation a encore été précieuse lors de l'opération Harmattan en Libye.
Pour le général, Reims, la ville martyre de la Grande Guerre que les Américains ont aidé par leurs fondations à se relever, la cité de l'aviation, la métropole de la capitulation nazie où a vécu un grand général américain Dwight Eisenhower est forcément avec en prime son champagne, une ville d'histoire propice au tourisme de mémoire.
Avant de rejoindre les Pays-Bas, il a souhaité longue vie au musée, un vœu qui devrait être exaucé puisque la commune de Bétheny doit l'accueillir dans les locaux de l'ancienne école voisine de la mairie.
Pour que perdure le travail et le devoir d'histoire.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/un-general-americain-au-musee-de-la-ba-112
dimanche 19 février 2012
Reconversion des anciens soldats Le parcours du combattant
Pas facile de se reconvertir et faire valoir ses compétences pour un ancien soldat. Depuis deux ans, le 3e génie crée des passerelles avec le monde de l'emploi civil.
«TOUS les corps de métier de notre section d'aide au déploiement peuvent intervenir sur un chantier. Charpentier, couvreur, maçon qualifié… nous sommes polyvalents. »
Sur la place d'arme de la caserne Dumerbion, la cellule Défense mobilité (le pôle emploi de l'armée depuis 2009) a organisé mardi une présentation des différents corps de métier du génie à destination des collectivités et entreprises privées.
Objectifs : créer des passerelles avec des employeurs potentiels et montrer les atouts particuliers des soldats afin de les aider à se reconvertir dans le civil une fois leur contrat avec l'armée terminé.
Une vingtaine d'établissements ont répondu présent parmi lesquels l'hôpital de Sedan, l'ONF, Cœur d'Ardenne, le conseil général ou encore Arcelor, Canelia, Cora, Urano, etc.
Chaque année, à Charleville une petite centaine de soldats sont concernés par le problème de la reconversion : hommes du rang, militaires partant à la retraite mais souhaitant reprendre une activité, jeunes ayant démissionné durant leur période probatoire ou encore épouses et conjointes.
« 75 % d'entre eux retrouvent un emploi dès la fin de leur contrat », estime Magali Dagonet, conseillère en emploi. « Beaucoup se retrouvent dans le transport routier, agents de sécurité ou encore dans les travaux publics ou le bâtiment ».
Mais d'autres carrières sont possibles comme en témoigne un élu de Floing qui a recruté son policier municipal à la sortie de l'armée (notre édition du 16 janvier).
Olivier Gardette, lui, a été embauché il y a 4 ans comme directeur de la communauté de communes de la Thiérache ardennaise, après 20 ans passés dans l'armée.
« J'ai envoyé 80 lettres de motivation mais je n'ai eu que deux entretiens » se souvient-il. « Moi je savais ce que je valais mais pour les gens qui lisaient mon CV… » cela ne voulait rien dire.
Comment valoriser ses compétences en langage civil ? Comment faire valoir des diplômes qui ne sont pas toujours reconnus en dehors du casernement ? Un véritable parcours du combattant pour les anciens soldats. Il faut encourager les recruteurs potentiels à aller plus loin que le CV : « Par exemple, derrière le mot chef, voyez celui de manager… L'image du militaire est parfois dégradée mais nous ne sommes pas des idiots. Nous sommes confrontés à tous les problèmes de la vie même si parfois il y a quelques petits décalages. Nous avons une capacité d'adaptation phénoménale et nous savons gérer le stress et les situations de conflit même en entreprise. La qualification ne fait pas tout ».
Parmi les invités, le représentant de la direction de Pôle emploi, Patrick Léon, s'est montré particulièrement « intéressé » : « Ils ont des qualifications qui correspondent à des métiers en tension, (pour lesquels il a peu de demandeurs d'emploi : NDLR). Electromécanicien, charpentier sont des profils de personnes qui peuvent intéresser les employeurs ».
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/reconversion-des-anciens-soldats-le-parcours-du-combattant
«TOUS les corps de métier de notre section d'aide au déploiement peuvent intervenir sur un chantier. Charpentier, couvreur, maçon qualifié… nous sommes polyvalents. »
Sur la place d'arme de la caserne Dumerbion, la cellule Défense mobilité (le pôle emploi de l'armée depuis 2009) a organisé mardi une présentation des différents corps de métier du génie à destination des collectivités et entreprises privées.
Objectifs : créer des passerelles avec des employeurs potentiels et montrer les atouts particuliers des soldats afin de les aider à se reconvertir dans le civil une fois leur contrat avec l'armée terminé.
Une vingtaine d'établissements ont répondu présent parmi lesquels l'hôpital de Sedan, l'ONF, Cœur d'Ardenne, le conseil général ou encore Arcelor, Canelia, Cora, Urano, etc.
Chaque année, à Charleville une petite centaine de soldats sont concernés par le problème de la reconversion : hommes du rang, militaires partant à la retraite mais souhaitant reprendre une activité, jeunes ayant démissionné durant leur période probatoire ou encore épouses et conjointes.
« 75 % d'entre eux retrouvent un emploi dès la fin de leur contrat », estime Magali Dagonet, conseillère en emploi. « Beaucoup se retrouvent dans le transport routier, agents de sécurité ou encore dans les travaux publics ou le bâtiment ».
Mais d'autres carrières sont possibles comme en témoigne un élu de Floing qui a recruté son policier municipal à la sortie de l'armée (notre édition du 16 janvier).
Olivier Gardette, lui, a été embauché il y a 4 ans comme directeur de la communauté de communes de la Thiérache ardennaise, après 20 ans passés dans l'armée.
« J'ai envoyé 80 lettres de motivation mais je n'ai eu que deux entretiens » se souvient-il. « Moi je savais ce que je valais mais pour les gens qui lisaient mon CV… » cela ne voulait rien dire.
Comment valoriser ses compétences en langage civil ? Comment faire valoir des diplômes qui ne sont pas toujours reconnus en dehors du casernement ? Un véritable parcours du combattant pour les anciens soldats. Il faut encourager les recruteurs potentiels à aller plus loin que le CV : « Par exemple, derrière le mot chef, voyez celui de manager… L'image du militaire est parfois dégradée mais nous ne sommes pas des idiots. Nous sommes confrontés à tous les problèmes de la vie même si parfois il y a quelques petits décalages. Nous avons une capacité d'adaptation phénoménale et nous savons gérer le stress et les situations de conflit même en entreprise. La qualification ne fait pas tout ».
Parmi les invités, le représentant de la direction de Pôle emploi, Patrick Léon, s'est montré particulièrement « intéressé » : « Ils ont des qualifications qui correspondent à des métiers en tension, (pour lesquels il a peu de demandeurs d'emploi : NDLR). Electromécanicien, charpentier sont des profils de personnes qui peuvent intéresser les employeurs ».
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/reconversion-des-anciens-soldats-le-parcours-du-combattant
Le bataillon logistique prêt pour l’Afghanistan
Dernière étape de sa préparation collective décentralisée, le camp de synthèse à Canjuers est le point culminant de la mise en condition opérationnelle du BATLOG Voie Sacrée.
Du 23 janvier au 9 février 2012, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA) conduit cet exercice au profit des près de 450 militaires du BATLOG. Il s’achève par une première phase de validation avant projection (VAP), complétée ultérieurement à Mailly.
Pour coller à la réalité de l’opération PAMIR, le BATLOG s’entraîne avec une partie du matériel des régiments, mais aussi avec du matériel spécifique : véhicules de l’avant blindés, véhicules de transport logistique, porte engins blindés, véhicules spécialisés dans le transport et la distribution de carburant…
Le BATLOG prévoit son déploiement dans la région de Kaboul début avril 2012. Le 516e régiment du train (516e RT) de Toul forme l’ossature de ce bataillon armé également par plus de 40 unités, issues essentiellement de la 1re brigade logistique .
Le bataillon logistique assurera le soutien :
« Fier de sa devise "Ne pas subir", fier de ses références historiques "la voie sacrée", fier de l’esprit Bigeard entretenu par le rôle prépondérant du 516e RT auprès du général et de sa famille depuis 30 ans et la compagnie parachutiste du 3e RMAT, le bataillon est désormais prêt à relever le défi. "Bataillon, suivez-moi !" », conclut le lieutenant-colonel Philippe Lecubain, chef de corps du 516e RT.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/le-bataillon-logistique-pret-pour-l-afghanistan
Du 23 janvier au 9 février 2012, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) du 1er régiment de chasseurs d’Afrique (1er RCA) conduit cet exercice au profit des près de 450 militaires du BATLOG. Il s’achève par une première phase de validation avant projection (VAP), complétée ultérieurement à Mailly.
Pour coller à la réalité de l’opération PAMIR, le BATLOG s’entraîne avec une partie du matériel des régiments, mais aussi avec du matériel spécifique : véhicules de l’avant blindés, véhicules de transport logistique, porte engins blindés, véhicules spécialisés dans le transport et la distribution de carburant…
Le BATLOG prévoit son déploiement dans la région de Kaboul début avril 2012. Le 516e régiment du train (516e RT) de Toul forme l’ossature de ce bataillon armé également par plus de 40 unités, issues essentiellement de la 1re brigade logistique .
Le bataillon logistique assurera le soutien :
- logistique de niveau 2 dans la zone française du théâtre afghan,
- des éléments français stationnés dans l’agglomération de Kaboul,
- vie et protection du camp de Warehouse.
« Fier de sa devise "Ne pas subir", fier de ses références historiques "la voie sacrée", fier de l’esprit Bigeard entretenu par le rôle prépondérant du 516e RT auprès du général et de sa famille depuis 30 ans et la compagnie parachutiste du 3e RMAT, le bataillon est désormais prêt à relever le défi. "Bataillon, suivez-moi !" », conclut le lieutenant-colonel Philippe Lecubain, chef de corps du 516e RT.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/le-bataillon-logistique-pret-pour-l-afghanistan
samedi 18 février 2012
Mission Jeanne d’Arc : départ le 5 mars des futurs officiers de Marine
Les élèves officiers de la Marine nationale partiront de Toulon. Retour à Brest fin juillet, après les fêtes maritimes.
Pour la première fois en cent ans, la mission Jeanne d’Arc ne partira pas de Brest en 2012, mais de Toulon. La Marine a dévoilé le programme de cette formation des futurs officiers de Marine, dont la plupart sont à l’École navale de Lanvéoc. La campagne n’a plus lieu à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, désarmé en 2010.
Elle en garde le nom, symbolique, mais s’effectue désormais à bord des Bâtiments de projection et de commandement (BPC), bien plus modernes, basés à Toulon. Cette année, le groupe sera composé du BPC Dixmude, tout juste opérationnel, et de sa conserve, la frégate anti-sous-marine Georges Leygues (basée à Brest).
Plus d’opérations, moins d’escales
Départ le 5 mars de Toulon. À bord, 144 élèves dont 21 femmes. En mars-avril : préparation en Méditerranée. Avril-mai : déploiement au large de la corne de l’Afrique (lutte anti-piraterie). En mai et juin : escales au Cap (Afrique du Sud) et Rio de Janeiro (Brésil) pour des « missions de coopération et de diplomatie de défense » (promotion notamment du matériel militaire français). Puis, déploiement dans le golfe de Guinée (piraterie, trafics de drogue), escale à Dakar (Sénégal) et retour à Brest fin juillet, après les fêtes maritimes des Tonnerres de Brest. Voir la carte.
« Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’homme de mer », indique la Marine nationale. L’occasion aussi de découvertes culturelles et d’échanges diplomatiques.
Le 13e RG formé à la fouille opérationnelle de contrôle
Les sections de combat de la 3e compagnie du 13e régiment du génie (13e RG) ont été formées à la fouille opérationnelle de contrôle (FOC) , du 25 janvier au 1er février 2012, dans le camp de Valdahon. Projetés en Afghanistan en avril prochain, les soldats ont travaillé des procédures pour effectuer des opérations de fouille opérationnelle sur le modèle du « SEARCH » de l’armée britannique.
Les sapeurs ont été formés, pendant huit jours consécutifs, à la fouille de bâtiment, de route et de véhicule , par les instructeurs du centre interarmées munitions et explosifs (CIAM).
Sur le théâtre afghan, ces soldats seront en mesure de délivrer cette compétence au profit du groupement tactique interarmes Acier , armé par le 16e bataillon de chasseurs. Cette compagnie du 13e RG pourra agir sur l’ensemble de la zone de responsabilité de la Task Force Lafayette.
La fouille opérationnelle se révèle indispensable dans le cadre de la lutte contre la fabrication des engins explosifs improvisés (IED en anglais). Elle permet, en outre, de renforcer le sens de l’observation des sapeurs.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/fil-defense/les-sapeurs-du-31e-rg-formes-a-la-fouille-operationnelle2
Les sapeurs ont été formés, pendant huit jours consécutifs, à la fouille de bâtiment, de route et de véhicule , par les instructeurs du centre interarmées munitions et explosifs (CIAM).
Sur le théâtre afghan, ces soldats seront en mesure de délivrer cette compétence au profit du groupement tactique interarmes Acier , armé par le 16e bataillon de chasseurs. Cette compagnie du 13e RG pourra agir sur l’ensemble de la zone de responsabilité de la Task Force Lafayette.
La fouille opérationnelle se révèle indispensable dans le cadre de la lutte contre la fabrication des engins explosifs improvisés (IED en anglais). Elle permet, en outre, de renforcer le sens de l’observation des sapeurs.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/fil-defense/les-sapeurs-du-31e-rg-formes-a-la-fouille-operationnelle2
vendredi 17 février 2012
Cet homme fait partie d’un club très restreint. Pour y entrer, pas besoin de carte de membre, mais d’une motivation à toute épreuve. En France, ils ne sont en effet que quatorze militaires parachutiste expérimentateur et d’essai, issus des trois armées et de la Direction générale de l’armement.
L'adjudant Franck Druet appartient à l’Escadron de survie opérationnelle et de parachutisme d’essai (Esope), du Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, qui expérimente l’ensemble des matériels aéronautiques destinés aux équipages d’avions de chasse, de transport et d’hélicoptères, quelle que soit leur armée d’appartenance, et aux forces spéciales.
« Un concours de circonstances », c’est en ces termes que le sous-officier explique son engagement dans l’armée de l’Air. Il s’oriente vers la spécialité radar-sol. Un métier qu’il exerce pendant six ans à Mont-de-Marsan. À la même époque, il fait la connaissance d’un collègue radariste en formation à l’École interarmées des parachutistes d’essai. C’est ainsi qu’il découvre l’existence de cette spécialité. « Pourquoi pas moi ? », se dit-il. Mais avant de faire du ciel sa seconde maison, la route est longue. Visite d’aptitude médicale, tests psychotechniques, évaluations de français, entretien avec le général commandant le CEAM, phase de sélection en vol et au sol : chaque étape est éliminatoire. Il les franchit toutes. «Pendant un an et demi, la durée de formation, chaque saut est noté. On sait qu’on est en permanence sur la sellette. » Le rêve prend fin pour certains, mais pas pour lui. A la sortie de l’école, il est responsable d’une expérimentation. « J’ai assisté à des réunions en état-major. Moi, j’étais sergent et j’étais le spécialiste sur lequel ils s’appuyaient. J’ai donc dû rapidement apprendre à ne pas me laisser intimider par le grade ou la fonction d’un interlocuteur . »
L’adjudant passe ensuite par l’ École du personnel navigant d’essais et de réception (Epner) pour obtenir le précieux sésame, la qualification « parachutiste d’essai », celle qui va lui permettre de réaliser « des sauts qui n’ont jamais été faits . »
Son quotidien, beaucoup en rêvent. « Lorsque j’ai expliqué à ma famille que j’allais changer de spécialité, elle m'a demandé si j’allais monter dans des avions de combat. » Et sa réponse fut oui. En effet, il vole régulièrement dans des avions de chasse et vit des moments privilégiés aux côtés des équipages. Des personnes auxquelles il est particulièrement lié car il est engagé dans leur sécurité, parfois même dans leur survie. Il se souvient d’ailleurs non sans un certain plaisir de son premier vol, « un aboutissement », comme de son premier saut avec le parachute de sauvetage qui équipait les anciens sièges d’ Alphajet, le MK4 (qui n’est plus en service actuellement). Et n’allez pas lui dire que les parachutistes expérimentateurs et d’essai sont des casse-cou : « Les sauts complexes sont tous réfléchis et bénéficient d’une étude de sécurité approfondie. » Aujourd’hui, il est adjoint au bureau opération / instruction de l’Esope. Il peut transmettre son savoir, un savoir durement acquis.
Portrait réalisé en janvier 2012 par Samantha Lille
http://www.defense.gouv.fr/actualites/dossiers/voir-les-portraits/franck-druet
jeudi 16 février 2012
Histoire de la BA 112 : deux Marnais reçoivent le prix de l'Aéro-Club de France
Auteurs de « L'Histoire d'une grande base aérienne », Frédéric Lafarge et Jean-Pierre Calka ont été félicités par le chef d'état-major de l'armée de l'air, pour l'exemplarité de leur travail qui retrace l'épopée de la BA 112.
MÊME si la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » a été fermée le 30 juin 2011 et que l'organe liquidateur 112 en achève le démantèlement conformément aux instructions données, l'histoire de cette grande base aérienne française demeure. Mieux, elle est remise au grand jour puisque le prestigieux prix de l'Aéro-Club de France 2011 a été attribué, vendredi soir, à Frédéric Lafarge, administrateur du musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale, ancien responsable des relations publiques de la base, et au major Jean-Pierre Calka, une ancienne figure du contrôle aérien.
Ils avaient signé en 2010 chez Marines Editions un ouvrage à la fois original et remarquable sur la BA 112. Ce livre avait été préfacé par le général d'armée aérienne Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandant de la 30e escadre de chasse à Reims au temps où il était lieutenant-colonel ! Le général écrivait notamment de cette base : « Dire qu'elle est liée à l'armée de l'air est un euphémisme, tant sa vie se confond avec celle de notre institution ». Il ajoutait : « Que les auteurs soient remerciés pour cet hommage à une base aérienne qui aura été de toutes les guerres que nous avons menées, de toutes les évolutions technologiques, de l'hélice au réacteur, des faucheurs de marguerite aux chasseurs supersoniques de reconnaissance et d'assaut. Une base qui aura également activement participé à la formation de nombreuses générations de pilotes de combat, français et étrangers, une base qui incarne finalement une grande partie de l'histoire de l'armée de l'air ».
Le général Jean-Pierre Job, chef d'état-major de l'armée de l'air de 2000 à 2002, enfant de Fresne-lès-Reims et ancien commandant du Normandie-Niémen de 1978 à 1980 à Reims, confiait dans la postface : « J'ai effectué mon dernier vol à Reims en Mirage F1 C le 23 août 2002 et ma prise d'armes de départ de l'armée de l'air a également eu lieu sur cette base le 30 août 2002, aussi c'est peu dire que la BA 112 compte beaucoup pour moi… »
Une juste reconnaissance
Les deux auteurs ont été reconnus pour leur sérieux, le temps passé à débusquer des documents oubliés, à retrouver des photographies exceptionnelles, à reconstituer des procédures et des temps de vie, à mettre en forme et à structurer dans une démarche logique, rigoureuse et pédagogique, un travail qui résulte aussi d'une authentique passion. Comment ne pas être fier pour Reims et l'armée de l'air de l'attribution de ce prix à Frédéric Lafarge et Jean-Pierre Calka dont l'engagement désintéressé est un bel exemple de l'image rassurante qu'ils donnent du tissu associatif où ils savent aussi se mettre en tenue de service ?
Le général Paloméros les a félicités, heureux que Reims soit à l'honneur. Il y a tant de souvenirs et puis, c'est lui qui a dû en prononcer la dissolution au cours d'une cérémonie solennelle forte de dignité et d'émotion. Ils l'ont été aussi par Patrick Gantil, directeur de l'aviation civile, Catherine Maunoury, directrice du Musée de l'air et de l'espace du Bourget, le médecin général inspecteur Valérie André, ancienne pilote d'hélicoptère, première femme à être nommée général, grand croix de la Légion d'honneur. Les deux Marnais ont reçu, dans les locaux de la rue Galilée, leur diplôme des mains du général Vincent Lanata, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air (1991-1994). Leur livre est toujours disponible et pour tous les amoureux de l'histoire de l'aviation, il doit tenir une place honorable dans leur bibliothèque. Ils y découvriront l'événementiel exceptionnel qui s'est déroulé à Reims, comment la base a été créée, a grandi pour être la plus importante de France avant la Seconde Guerre mondiale. La Patrouille de France y a été fondée. C'est ici encore que l'on a vu une base mixte chasse et transport aérien. C'est ici toujours que la grande histoire du Mirage F 1 a débuté.
La base a été, jusqu'au dernier jour de juin dernier, avec les pilotes et les personnels de l'escadron « Savoie » et la mobilisation de tous, engagée sur les théâtres extérieurs (Afghanistan et Libye). Elle a accueilli combien d'unités prestigieuses dont deux qui étaient Compagnon de la Libération le « Lorrraine » et le « Normandie-Niémen ».
Bref, cette base a une histoire fantastique et si l'association Edmond-Marin-la-Meslée se bat avec Jean-Louis Cavenne, le maire de Bétheny, avec le concours de Bernard Mary, président de l'office de tourisme de Reims, pour que son musée soit sauvé et reste présent sur cette terre d'histoire de l'aviation, ce n'est pas pour faire bien. C'est un devoir. Pour la mémoire des hommes, pour l'armée de l'air, pour la préservation du patrimoine, pour une certaine idée de la France.
Hervé CHABAUD
Frédéric Lafarge et Jean-Pierre Calka, « Histoire d'une grande base aérienne : BA 112 de Reims », Marine Editions, 276 pages, 40 euros. Les deux auteurs ont également signé, en 2011, « BA 112 de Reims côté coulisses » chez Dominique Guéniot.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/histoire-de-la-ba-112-deux-marnais-recoivent-le-prix-de-laero-club-de-fra
MÊME si la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » a été fermée le 30 juin 2011 et que l'organe liquidateur 112 en achève le démantèlement conformément aux instructions données, l'histoire de cette grande base aérienne française demeure. Mieux, elle est remise au grand jour puisque le prestigieux prix de l'Aéro-Club de France 2011 a été attribué, vendredi soir, à Frédéric Lafarge, administrateur du musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale, ancien responsable des relations publiques de la base, et au major Jean-Pierre Calka, une ancienne figure du contrôle aérien.
Ils avaient signé en 2010 chez Marines Editions un ouvrage à la fois original et remarquable sur la BA 112. Ce livre avait été préfacé par le général d'armée aérienne Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandant de la 30e escadre de chasse à Reims au temps où il était lieutenant-colonel ! Le général écrivait notamment de cette base : « Dire qu'elle est liée à l'armée de l'air est un euphémisme, tant sa vie se confond avec celle de notre institution ». Il ajoutait : « Que les auteurs soient remerciés pour cet hommage à une base aérienne qui aura été de toutes les guerres que nous avons menées, de toutes les évolutions technologiques, de l'hélice au réacteur, des faucheurs de marguerite aux chasseurs supersoniques de reconnaissance et d'assaut. Une base qui aura également activement participé à la formation de nombreuses générations de pilotes de combat, français et étrangers, une base qui incarne finalement une grande partie de l'histoire de l'armée de l'air ».
Le général Jean-Pierre Job, chef d'état-major de l'armée de l'air de 2000 à 2002, enfant de Fresne-lès-Reims et ancien commandant du Normandie-Niémen de 1978 à 1980 à Reims, confiait dans la postface : « J'ai effectué mon dernier vol à Reims en Mirage F1 C le 23 août 2002 et ma prise d'armes de départ de l'armée de l'air a également eu lieu sur cette base le 30 août 2002, aussi c'est peu dire que la BA 112 compte beaucoup pour moi… »
Une juste reconnaissance
Les deux auteurs ont été reconnus pour leur sérieux, le temps passé à débusquer des documents oubliés, à retrouver des photographies exceptionnelles, à reconstituer des procédures et des temps de vie, à mettre en forme et à structurer dans une démarche logique, rigoureuse et pédagogique, un travail qui résulte aussi d'une authentique passion. Comment ne pas être fier pour Reims et l'armée de l'air de l'attribution de ce prix à Frédéric Lafarge et Jean-Pierre Calka dont l'engagement désintéressé est un bel exemple de l'image rassurante qu'ils donnent du tissu associatif où ils savent aussi se mettre en tenue de service ?
Le général Paloméros les a félicités, heureux que Reims soit à l'honneur. Il y a tant de souvenirs et puis, c'est lui qui a dû en prononcer la dissolution au cours d'une cérémonie solennelle forte de dignité et d'émotion. Ils l'ont été aussi par Patrick Gantil, directeur de l'aviation civile, Catherine Maunoury, directrice du Musée de l'air et de l'espace du Bourget, le médecin général inspecteur Valérie André, ancienne pilote d'hélicoptère, première femme à être nommée général, grand croix de la Légion d'honneur. Les deux Marnais ont reçu, dans les locaux de la rue Galilée, leur diplôme des mains du général Vincent Lanata, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air (1991-1994). Leur livre est toujours disponible et pour tous les amoureux de l'histoire de l'aviation, il doit tenir une place honorable dans leur bibliothèque. Ils y découvriront l'événementiel exceptionnel qui s'est déroulé à Reims, comment la base a été créée, a grandi pour être la plus importante de France avant la Seconde Guerre mondiale. La Patrouille de France y a été fondée. C'est ici encore que l'on a vu une base mixte chasse et transport aérien. C'est ici toujours que la grande histoire du Mirage F 1 a débuté.
La base a été, jusqu'au dernier jour de juin dernier, avec les pilotes et les personnels de l'escadron « Savoie » et la mobilisation de tous, engagée sur les théâtres extérieurs (Afghanistan et Libye). Elle a accueilli combien d'unités prestigieuses dont deux qui étaient Compagnon de la Libération le « Lorrraine » et le « Normandie-Niémen ».
Bref, cette base a une histoire fantastique et si l'association Edmond-Marin-la-Meslée se bat avec Jean-Louis Cavenne, le maire de Bétheny, avec le concours de Bernard Mary, président de l'office de tourisme de Reims, pour que son musée soit sauvé et reste présent sur cette terre d'histoire de l'aviation, ce n'est pas pour faire bien. C'est un devoir. Pour la mémoire des hommes, pour l'armée de l'air, pour la préservation du patrimoine, pour une certaine idée de la France.
Hervé CHABAUD
Frédéric Lafarge et Jean-Pierre Calka, « Histoire d'une grande base aérienne : BA 112 de Reims », Marine Editions, 276 pages, 40 euros. Les deux auteurs ont également signé, en 2011, « BA 112 de Reims côté coulisses » chez Dominique Guéniot.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/histoire-de-la-ba-112-deux-marnais-recoivent-le-prix-de-laero-club-de-fra
L’armée de Terre primée pour ses réseaux sociaux
L’armée de Terre reçoit le TopCom d’or 20121 catégorie « Animation des réseaux sociaux ». Le palmarès Potentialpark la place comme 3e site Carrières de France. Des prix témoins d’une stratégie recrutement efficace !
Les prix reçus par l’armée de Terre les 7 et 9 février 2012 (TopCom d’or et palmarès des sites Carrières) sont le résultat de la démarche toujours innovante de l’armée de Terre dans sa communication recrutement.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/l-armee-de-terre-primee-pour-ses-reseaux-sociaux
TopCom d’or
L’armée de Terre reçoit son 7e TopCom depuis 2003, et le 4e d’or, le 9 février au musée de Roland Garros à Paris. L’année dernière, l’armée de Terre a brillé grâce au TopCom d’argent pour la campagne RH « Devenez vous-même ». Cette année, elle décroche l’or pour sa stratégie sur les médias sociaux. Ce prix rend compte de l’enthousiasme des jeunes, de plus en plus nombreux sur nos réseaux.3 e meilleur site « Carrières »
Accor, Carrefour et l'armée de Terre : tel est le tiercé de tête 2012 des meilleurs sites RH français établi par le cabinet spécialisé Potentialpark.Il organisait le 7 février à Paris sa 5e édition du palmarès des meilleurs sites français « Carrières » en 2012, et l’armée de Terre s’est une nouvelle fois distinguée ! 220 entreprises françaises ont été évaluées en 2012 sur de nombreux critères d’après un sondage auprès de 4 307 étudiants en France. Devenezvousmeme.com a fait sensation : d’après l’analyse de PotentialPark, il plaît aux jeunes grâce à sa facilité de navigation, ses contenus riches et dynamiques, la prise en charge des internautes... L’armée de Terre a aussi été désignée 3e « meilleure entreprise française exploitant les multicanaux pour 2012 (Smartphones, web, réseaux sociaux…) », derrière BNP Paribas et Procter&Gamble. C’est grâce à nos fans que l’armée de Terre connaît depuis quelques années un dynamisme et une visibilité sans précédent sur le net.http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/l-armee-de-terre-primee-pour-ses-reseaux-sociaux
mercredi 15 février 2012
Castres. Qui entretiendra les tombes du carré militaire ?
Le Souvenir Français manque de volontaires pour entretenir les 450 tombes au moins de soldats «morts pour la France» situées au cimetière Saint-Roch et à Mazamet.
Un peu à l'image des associations d'anciens combattants, le Souvenir Français a lui aussi quelques difficultés pour renouveler ses troupes. Cette association patriotique, reconnue d'utilité publique et présidée à Castres-Mazamet par Christian Pourcel, a pour mission d'entretenir les tombes des soldats morts pour la France et aussi de mener toutes actions en faveur de leur mémoire, la transmission et l'éducation. Mais voilà: «Il y a au cimetière Saint-Roch 373 tombes de soldats situées dans les trois carrés militaires, on en compte 68 à celui de Mazamet auxquelles il faut ajouter quelques tombes isolées dans les autres cimetières de la région.» indique le président. Au total, ce sont près de 700 sépultures qui seraient ainsi frappées du sceau de «Morts pour la France» dans le sud du Tarn dont un grand nombre manque d'entretien. Le Souvenir Français collecte des dons bien sûr mais à aussi besoin de bras: «Il faut souvent stabiliser le sol, redresser la croix et repeindre le tout. Il faut parfois aussi refaire une plaque ou du moins la repeindre pour lui donner une allure acceptable et homogène dans le carré militaire.»
Depuis quelques temps, l'association a trouvé le renfort des «jeunes» de l'association des anciens de missions extérieures mais la tâche est lourde et le président Pourcel a ainsi souhaité lancer un appel le plus large possible aux bonnes volontés pour se remettre au travail dès que les beaux jours seront de retour: «La mention «Mort pour la France» attribue au soldat une tombe à perpétuité dans le carré militaire mais il faut parfois déménager ces sépultures qui ont été placées ailleurs pour diverses raisons. Et cela demande du travail et aussi de l'argent.» ajoute le président qui vient de profiter de son assemblée générale pour remobiliser son bataillon du souvenir.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/15/1285068-castres-qui-entretiendra-les-tombes-du-carre-militaire.html
Un peu à l'image des associations d'anciens combattants, le Souvenir Français a lui aussi quelques difficultés pour renouveler ses troupes. Cette association patriotique, reconnue d'utilité publique et présidée à Castres-Mazamet par Christian Pourcel, a pour mission d'entretenir les tombes des soldats morts pour la France et aussi de mener toutes actions en faveur de leur mémoire, la transmission et l'éducation. Mais voilà: «Il y a au cimetière Saint-Roch 373 tombes de soldats situées dans les trois carrés militaires, on en compte 68 à celui de Mazamet auxquelles il faut ajouter quelques tombes isolées dans les autres cimetières de la région.» indique le président. Au total, ce sont près de 700 sépultures qui seraient ainsi frappées du sceau de «Morts pour la France» dans le sud du Tarn dont un grand nombre manque d'entretien. Le Souvenir Français collecte des dons bien sûr mais à aussi besoin de bras: «Il faut souvent stabiliser le sol, redresser la croix et repeindre le tout. Il faut parfois aussi refaire une plaque ou du moins la repeindre pour lui donner une allure acceptable et homogène dans le carré militaire.»
Depuis quelques temps, l'association a trouvé le renfort des «jeunes» de l'association des anciens de missions extérieures mais la tâche est lourde et le président Pourcel a ainsi souhaité lancer un appel le plus large possible aux bonnes volontés pour se remettre au travail dès que les beaux jours seront de retour: «La mention «Mort pour la France» attribue au soldat une tombe à perpétuité dans le carré militaire mais il faut parfois déménager ces sépultures qui ont été placées ailleurs pour diverses raisons. Et cela demande du travail et aussi de l'argent.» ajoute le président qui vient de profiter de son assemblée générale pour remobiliser son bataillon du souvenir.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/15/1285068-castres-qui-entretiendra-les-tombes-du-carre-militaire.html
Bold Alligator 2012 : le bilan
Lundi 6 février 2012, 4h30 du matin. L’assaut amphibie, point d’orgue de l’exercice Bold Alligator 2012 , est lancé. Les troupes françaises, embarquées sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, débarquent sur une plage de Camp Lejeune. Leur mission : reconnaître et sécuriser la zone pour permettre aux forces américaines de débarquer à leur tour. Sur un créneau de six heures, 300 militaires et 80 véhicules sont ainsi projetés de la mer vers la terre, en une vingtaine de rotations navales et 6 liaisons d’hélicoptères Puma et Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat.
Pendant les six heures d’assaut, débarquent à tour de rôle les éléments du 1er régiment étranger de génie , la section d’infanterie du 21e régiment d’infanterie de marine et les éléments en appui du 1er régiment étranger de cavalerie et du 3e régiment d’artillerie de marine. Pendant ce temps, depuis le cœur du Mistral, l’état-major du détachement amphibie assure le suivi des opérations et la coordination avec les forces américaines et le groupe tactique.
A 23h, l’opération amphibie est terminée. Le Mistral reste néanmoins en mesure d’apporter aux troupes le soutien logistique nécessaire et l’appui des hélicoptères, pendant la suite des opérations terrestres.
Organisé conjointement par la Navy et le corps des Marines américains, l’exercice amphibie Bold Alligator est la plus grosse manœuvre amphibie menée depuis dix ans. La France offre la plus grosse participation alliée , avec l’envoi d’un BPC, d’un groupement tactique et d’un état-major embarqué, soit 650 personnes, 6 hélicoptères et plus de 80 véhicules.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/bold-alligator-2012-le-bilan
Pendant les six heures d’assaut, débarquent à tour de rôle les éléments du 1er régiment étranger de génie , la section d’infanterie du 21e régiment d’infanterie de marine et les éléments en appui du 1er régiment étranger de cavalerie et du 3e régiment d’artillerie de marine. Pendant ce temps, depuis le cœur du Mistral, l’état-major du détachement amphibie assure le suivi des opérations et la coordination avec les forces américaines et le groupe tactique.
A 23h, l’opération amphibie est terminée. Le Mistral reste néanmoins en mesure d’apporter aux troupes le soutien logistique nécessaire et l’appui des hélicoptères, pendant la suite des opérations terrestres.
Organisé conjointement par la Navy et le corps des Marines américains, l’exercice amphibie Bold Alligator est la plus grosse manœuvre amphibie menée depuis dix ans. La France offre la plus grosse participation alliée , avec l’envoi d’un BPC, d’un groupement tactique et d’un état-major embarqué, soit 650 personnes, 6 hélicoptères et plus de 80 véhicules.
http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/bold-alligator-2012-le-bilan
mardi 14 février 2012
Encadrement de type militaire pour mineurs délinquants
Un encadrement « militaire » pour remettre les jeunes délinquants dans le droit chemin. L’idée avait été évoquée par Ségolène Royal en 2007, puis par Nicolas Sarkozy en 2011. Finalement, une loi en ce sens a été adoptée en décembre dernier à l’Assemblée nationale.
Le décret d’application a été publié en début de semaine dernière et permet donc à quinze Etablissements publics d’insertion de la défense (Epide) de l’Hexagone — dont celui de Margny-lès-Compiègne — d’accueillir des mineurs en passe d’être jugés pour des délits ou déjà condamnés. Jusqu’alors, ces établissements, qui proposent un encadrement d’inspiration militaire, n’accueillaient que des jeunes majeurs de 18 à 25 ans, sans emploi, en proie à des difficultés scolaires et parfois en rupture sociale.
« Ça ne changera strictement rien à nos méthodes. Les mineurs seront intégrés aux autres jeunes. Chacun est là pour des raisons différentes, mais c’est justement le brassage qui fait la force de notre école », explique Eric Nicaise, le directeur de l’Epide de Margny-lès-Compiègne.
Son établissement accueille pour l’instant 166 jeunes, tous en internat. Ils seront rejoints par une quinzaine de mineurs âgés de 16 à 18 ans, originaires de l’Oise ou du Val-d’Oise, qui intégreront l’établissement pour une durée de six mois ou un an, sur décision du juge des enfants. « Tous les jeunes majeurs que nous accueillons sont volontaires. Ce sera exactement pareil pour les mineurs. Pour que ça fonctionne, quatre acteurs doivent être d’accord : la juge, le jeune, ses parents et l’Epide. Sinon, ça ne marche pas », prévient Eric Nicaise.
Les jeunes mineurs dont la candidature sera retenue par les centres seront appelés « volontaires juniors ». Ils suivront des cours de remise à niveau si nécessaire et des formations correspondant à leur projet professionnel. Ils auront donc le même rythme de vie et les mêmes contraintes que les majeurs, même si des adaptations pédagogiques liées à leur âge sont prévues.
Tout au long de leur parcours, les mineurs resteront placés sous la responsabilité de la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et le juge sera tenu en permanence informé du déroulement du séjour du mineur. Eric Nicaise, qui s’apprête à rencontrer un candidat potentiel dans un centre de détention pour mineurs du département, tient à clarifier les choses : « Le séjour à l’Epide n’est pas une alternative à la prison. Avec nous, ils ont un rythme et une hygiène de vie compatibles avec une activité professionnelle. L’idée maîtresse, c’est de prendre en charge ces jeunes le plus tôt possible avant qu’ils ne dérapent. »
http://www.leparisien.fr/oise-60/encadrement-de-type-militaire-pour-mineurs-delinquants-14-02-2012-1860225.php
Le décret d’application a été publié en début de semaine dernière et permet donc à quinze Etablissements publics d’insertion de la défense (Epide) de l’Hexagone — dont celui de Margny-lès-Compiègne — d’accueillir des mineurs en passe d’être jugés pour des délits ou déjà condamnés. Jusqu’alors, ces établissements, qui proposent un encadrement d’inspiration militaire, n’accueillaient que des jeunes majeurs de 18 à 25 ans, sans emploi, en proie à des difficultés scolaires et parfois en rupture sociale.
« Ça ne changera strictement rien à nos méthodes. Les mineurs seront intégrés aux autres jeunes. Chacun est là pour des raisons différentes, mais c’est justement le brassage qui fait la force de notre école », explique Eric Nicaise, le directeur de l’Epide de Margny-lès-Compiègne.
Son établissement accueille pour l’instant 166 jeunes, tous en internat. Ils seront rejoints par une quinzaine de mineurs âgés de 16 à 18 ans, originaires de l’Oise ou du Val-d’Oise, qui intégreront l’établissement pour une durée de six mois ou un an, sur décision du juge des enfants. « Tous les jeunes majeurs que nous accueillons sont volontaires. Ce sera exactement pareil pour les mineurs. Pour que ça fonctionne, quatre acteurs doivent être d’accord : la juge, le jeune, ses parents et l’Epide. Sinon, ça ne marche pas », prévient Eric Nicaise.
Les jeunes mineurs dont la candidature sera retenue par les centres seront appelés « volontaires juniors ». Ils suivront des cours de remise à niveau si nécessaire et des formations correspondant à leur projet professionnel. Ils auront donc le même rythme de vie et les mêmes contraintes que les majeurs, même si des adaptations pédagogiques liées à leur âge sont prévues.
Tout au long de leur parcours, les mineurs resteront placés sous la responsabilité de la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et le juge sera tenu en permanence informé du déroulement du séjour du mineur. Eric Nicaise, qui s’apprête à rencontrer un candidat potentiel dans un centre de détention pour mineurs du département, tient à clarifier les choses : « Le séjour à l’Epide n’est pas une alternative à la prison. Avec nous, ils ont un rythme et une hygiène de vie compatibles avec une activité professionnelle. L’idée maîtresse, c’est de prendre en charge ces jeunes le plus tôt possible avant qu’ils ne dérapent. »
http://www.leparisien.fr/oise-60/encadrement-de-type-militaire-pour-mineurs-delinquants-14-02-2012-1860225.php
lundi 13 février 2012
Les sites de la Grande Guerre au patrimoine de l'UNESCO ?
Cimetières militaires, crêtes dans le paysage, tranchées. La terre du Nord porte en elle les stigmates de la Grande Guerre. Certaines évidentes, d'autres imperceptibles, presque oubliées. Mais c'est peut-être tout ce qui reste aujourd'hui d'un conflit qui a bouleversé le monde, alors que les derniers témoins ont disparu. Dans la perspective du centenaire de 2014, douze départements français et des provinces belges de l'ancien front sont en train de monter le projet fou d'un classement des sites et paysages au patrimoine mondial de l'UNESCO.
1. Le projet
Le coup de fil est arrivé au Département du Pas-de-Calais, fin 2010, se souvient Hélène Duvergé, chargée de mission mémoire. L'idée faisait en fait son chemin depuis quelques années, notamment en Belgique. Ce sont les Départements de la Meuse et de l'Aisne qui ont pris le projet à bras-le-corps. Une association a été mise en place : « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre ». Sa tâche est immense : monter un dossier de candidature pour une inscription UNESCO.
2. Classer quoi ?
L'association aurait pu demander à classer les champs de bataille... Mais « c'est sûr qu'on se faisait tuer ! », lève les yeux au ciel, Marie-Madeleine Damien, professeur de géographie à Lille et coordinatrice de l'association (elle avait déjà travaillé sur le dossier des beffrois).
C'est l'idée de paysages, « croisement entre l'histoire, la géologie, la géographie », qui a été retenue. Dans la région, si les monuments de Vimy et Lorette sont « incontournables », « il y a bien d'autres lieux, méconnus et pourtant tout aussi riches dans les Weppes, le Cambrésis, etc. », souligne Marie-Madeleine Damien.
3. Classer pour quand ?
« Notre fenêtre de tir, c'est 2014 ! Hors du centenaire, point de salut !, s'exclame Serge Barcellini, secrétaire général de l'association. Je crois beaucoup à l'impact de cet anniversaire. » L'association s'est donc fixé un calendrier serré. Dans les prochains mois, un comité sera monté dans chaque département. Ils devront recenser tous les sites ou paysages qui pourraient correspondre. Après, un énorme tri sera effectué. Le dossier devra comporter entre vingt et trente exemples éloquents et cohérents. « Si tout va bien », l'association espère une inscription à l'UNESCO en 2015 ou 2016.
4. Quelles chances d'être classé ?
Obtenir une inscription à l'UNESCO, précieux sésame, c'est une vraie bataille. Il faut que le dossier soit porté par la France auprès de ses pairs de l'UNESCO. Or actuellement, il y autant de sites classés que de dossiers en attente pour l'Hexagone. Une rude concurrence. « Il faut l'Union sacrée de l'État et des territoires », souligne Joseph Zimet, du ministère de la Défense, chargé d'un rapport de préfiguration des commémorations et qui a donné son soutien au dossier UNESCO.
Parmi les atouts du projet, ses partisans, soulignent l'élan de commémoration encore très fort. Pour postuler à l'UNESCO, un dossier doit non seulement être ficelé mais aussi correspondre à un certain état d'esprit : être par exemple porté par les populations et avoir un caractère universel. Or l'idée de l'association est justement d'englober à terme tous les fronts européens (Italie, Pologne, Roumanie, Turquie). Dans les coulisses, on murmure cependant que l'un des défauts pourrait être la connotation péjorative attribuée à la guerre. D'un autre côté, « la construction de l'Europe s'est faite à partir de cet événement qui a profondément marqué le territoire. C'est là qu'on retrouve la dimension UNESCO », pointe Hélène Duvergé, du conseil général du Pas-de-Calais.
5. Classer pourquoi ?
Le premier intérêt, c'est bien sûr le tourisme. « L'UNESCO, c'est l'entrée dans la mondialisation touristique. Demain, ce sera encore plus vrai qu'aujourd'hui », estime avec emphase Serge Barcellini. Mais il s'agit aussi d'un travail de mémoire et d'une reconnaissance. « Nous fédérons des départements qui ont souffert, conclut Serge Barcellini. Et qui souffrent encore économiquement et c'est, quelque part, en liaison avec la guerre. »
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/02/13/article_les-sites-de-la-grande-guerre-au-patrimo.shtml
Le coup de fil est arrivé au Département du Pas-de-Calais, fin 2010, se souvient Hélène Duvergé, chargée de mission mémoire. L'idée faisait en fait son chemin depuis quelques années, notamment en Belgique. Ce sont les Départements de la Meuse et de l'Aisne qui ont pris le projet à bras-le-corps. Une association a été mise en place : « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre ». Sa tâche est immense : monter un dossier de candidature pour une inscription UNESCO.
2. Classer quoi ?
L'association aurait pu demander à classer les champs de bataille... Mais « c'est sûr qu'on se faisait tuer ! », lève les yeux au ciel, Marie-Madeleine Damien, professeur de géographie à Lille et coordinatrice de l'association (elle avait déjà travaillé sur le dossier des beffrois).
C'est l'idée de paysages, « croisement entre l'histoire, la géologie, la géographie », qui a été retenue. Dans la région, si les monuments de Vimy et Lorette sont « incontournables », « il y a bien d'autres lieux, méconnus et pourtant tout aussi riches dans les Weppes, le Cambrésis, etc. », souligne Marie-Madeleine Damien.
3. Classer pour quand ?
« Notre fenêtre de tir, c'est 2014 ! Hors du centenaire, point de salut !, s'exclame Serge Barcellini, secrétaire général de l'association. Je crois beaucoup à l'impact de cet anniversaire. » L'association s'est donc fixé un calendrier serré. Dans les prochains mois, un comité sera monté dans chaque département. Ils devront recenser tous les sites ou paysages qui pourraient correspondre. Après, un énorme tri sera effectué. Le dossier devra comporter entre vingt et trente exemples éloquents et cohérents. « Si tout va bien », l'association espère une inscription à l'UNESCO en 2015 ou 2016.
4. Quelles chances d'être classé ?
Obtenir une inscription à l'UNESCO, précieux sésame, c'est une vraie bataille. Il faut que le dossier soit porté par la France auprès de ses pairs de l'UNESCO. Or actuellement, il y autant de sites classés que de dossiers en attente pour l'Hexagone. Une rude concurrence. « Il faut l'Union sacrée de l'État et des territoires », souligne Joseph Zimet, du ministère de la Défense, chargé d'un rapport de préfiguration des commémorations et qui a donné son soutien au dossier UNESCO.
Parmi les atouts du projet, ses partisans, soulignent l'élan de commémoration encore très fort. Pour postuler à l'UNESCO, un dossier doit non seulement être ficelé mais aussi correspondre à un certain état d'esprit : être par exemple porté par les populations et avoir un caractère universel. Or l'idée de l'association est justement d'englober à terme tous les fronts européens (Italie, Pologne, Roumanie, Turquie). Dans les coulisses, on murmure cependant que l'un des défauts pourrait être la connotation péjorative attribuée à la guerre. D'un autre côté, « la construction de l'Europe s'est faite à partir de cet événement qui a profondément marqué le territoire. C'est là qu'on retrouve la dimension UNESCO », pointe Hélène Duvergé, du conseil général du Pas-de-Calais.
5. Classer pourquoi ?
Le premier intérêt, c'est bien sûr le tourisme. « L'UNESCO, c'est l'entrée dans la mondialisation touristique. Demain, ce sera encore plus vrai qu'aujourd'hui », estime avec emphase Serge Barcellini. Mais il s'agit aussi d'un travail de mémoire et d'une reconnaissance. « Nous fédérons des départements qui ont souffert, conclut Serge Barcellini. Et qui souffrent encore économiquement et c'est, quelque part, en liaison avec la guerre. »
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/02/13/article_les-sites-de-la-grande-guerre-au-patrimo.shtml
Emploi : Rendez-vous Mobilité d’Ile-de-France
Civil du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, vous êtes concerné par des restructurations ou simplement à la recherche d’un nouvel emploi en Ile-de-France ? Le premier forum Rendez-vous Mobilité peut répondre à votre besoin de mobilité professionnelle, lundi 13 février 2012 de 9h30 à 15h à l’Ecole Militaire (Paris 7).
Lundi 13 février 2012 – de 9h30 à 15h - Ecole Militaire (Paris 7) . Le premier forum Rendez-vous Mobilité répond au besoin de mobilité professionnelle des civils du ministère de la Défense concernés par les restructurations ou, simplement, à la recherche d’un nouvel emploi en Ile-de-France.
A cette occasion, les services recruteurs vous proposeront des postes civils aux profils variés et ouverts aux mutations. Aussi, munissez-vous de plusieurs cv et profitez-en pour vous faire connaître auprès d’eux afin d’ouvrir de nouvelles perspectives à votre carrière. Enfin, parce que vous envisagez peut-être de changer de domaine d’activité, des renseignements sur les formations qui vous sont ouvertes seront à votre disposition.
La journée sera rythmée par des tables rondes thématiques pour vous permettre notamment de découvrir les métiers qui recrutent et préparer au mieux votre mobilité, de façon très concrète. Enfin, elle vous offrira l’opportunité d’échanger avec des agents, satisfaits de leur changement de parcours.
Ce forum de l’emploi doit permettre au personnel civil de prendre connaissance des postes vacants et des filières d’avenir envisageables. Cette première édition Rendez-vous Mobilité, en Ile de France, constitue un évènement d’autant plus important qu’il rassemble une vingtaine de grands employeurs du ministère.
Cet événement est organisé par la Direction des ressources humaines du ministère de la Défense ( DRH-MD ), à la demande du ministre, pour favoriser la mobilité des agents en adéquation avec leurs compétences et les besoins exprimés des employeurs. Il s'inscrit dans le cadre du séminaire ministériel sur l’emploi, la mobilité et les parcours professionnels du personnel civil de la Défense du 12 juillet 2011.
Surtout, n’attendez pas le forum pour penser à votre avenir ! Pour plus de renseignements, consultez dès maintenant l’Antenne mobilité reclassement (AMR) de votre établissement ou un conseiller carrière qui vous accompagnera dans votre démarche.
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une2/rendez-vous-mobilite-d-ile-de-france
La journée sera rythmée par des tables rondes thématiques pour vous permettre notamment de découvrir les métiers qui recrutent et préparer au mieux votre mobilité, de façon très concrète. Enfin, elle vous offrira l’opportunité d’échanger avec des agents, satisfaits de leur changement de parcours.
Pour en savoir plus sur l’organisation du forum, veuillez écrire à cette adresse électronique rendez-vous.mobilite@defense.gouv.fr |
Ce forum de l’emploi doit permettre au personnel civil de prendre connaissance des postes vacants et des filières d’avenir envisageables. Cette première édition Rendez-vous Mobilité, en Ile de France, constitue un évènement d’autant plus important qu’il rassemble une vingtaine de grands employeurs du ministère.
Cet événement est organisé par la Direction des ressources humaines du ministère de la Défense ( DRH-MD ), à la demande du ministre, pour favoriser la mobilité des agents en adéquation avec leurs compétences et les besoins exprimés des employeurs. Il s'inscrit dans le cadre du séminaire ministériel sur l’emploi, la mobilité et les parcours professionnels du personnel civil de la Défense du 12 juillet 2011.
Surtout, n’attendez pas le forum pour penser à votre avenir ! Pour plus de renseignements, consultez dès maintenant l’Antenne mobilité reclassement (AMR) de votre établissement ou un conseiller carrière qui vous accompagnera dans votre démarche.
http://www.defense.gouv.fr/sga/a-la-une2/rendez-vous-mobilite-d-ile-de-france
dimanche 12 février 2012
Jusqu’à la fin du mois de février, le site "Chemins de mémoire" propose aux internautes de télécharger la version numérique du guide du Petit Futé consacré aux lieux de mémoire.
La dernière édition du "Guide des lieux de mémoire" du Petit Futé vient de paraître. Il propose un tour de France des sites historiques, traversant les régions et les époques, de la Révolution à la Seconde Guerre mondiale. Sur 250 pages, le lecteur est invité à partir à la découverte de ce patrimoine riche d’enseignements. Pour chaque région et département, le guide présente une sélection de châteaux, citadelles, musées, monuments, nécropoles et autres champs de bataille. Un texte de présentation replace chaque site dans son contexte historique et délivre des informations pratiques : coordonnées, jours d’ouverture, horaires, tarifs, site Internet. Du musée d’Utah-Beach, à l’Arc de Triomphe, en passant par le Camp des Milles ou le cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer, cet ouvrage est le complément indispensable des guides touristiques classiques.
Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr
Guides du Petit Futé : www.petitfuté.com
Source : Facebook "Armée de Terre page officielle"
La dernière édition du "Guide des lieux de mémoire" du Petit Futé vient de paraître. Il propose un tour de France des sites historiques, traversant les régions et les époques, de la Révolution à la Seconde Guerre mondiale. Sur 250 pages, le lecteur est invité à partir à la découverte de ce patrimoine riche d’enseignements. Pour chaque région et département, le guide présente une sélection de châteaux, citadelles, musées, monuments, nécropoles et autres champs de bataille. Un texte de présentation replace chaque site dans son contexte historique et délivre des informations pratiques : coordonnées, jours d’ouverture, horaires, tarifs, site Internet. Du musée d’Utah-Beach, à l’Arc de Triomphe, en passant par le Camp des Milles ou le cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer, cet ouvrage est le complément indispensable des guides touristiques classiques.
Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr
Guides du Petit Futé : www.petitfuté.com
Source : Facebook "Armée de Terre page officielle"
Le VBCI
Ce véhicule tout-terrain à huit roues a déjà servi d’appui d’infanterie notamment au Liban et en Afghanistan. Il existe en 2 versions :
Le VBCI possède une vitesse de pointe de 100 km/h et une autonomie de 750 km. Ses 28 tonnes seront aérotransportables par l’avion de transport militaire A400M, conçu par Airbus, qui devrait rentrer en service entre 2013 et 2014.
- une version combat d’infanterie pour transporter et protéger un groupe de combat de 11 soldats, tout en assurant un appui feu avec son canon de 25 mm ;
- une version poste commandement.
Le VBCI possède une vitesse de pointe de 100 km/h et une autonomie de 750 km. Ses 28 tonnes seront aérotransportables par l’avion de transport militaire A400M, conçu par Airbus, qui devrait rentrer en service entre 2013 et 2014.
Le médecin-commandant Gaubert blessé en Afghanistan
Julien Gaubert, petit-fils du docteur Yves Gaubert, accomplissait un deuxième séjour à titre de médecin-commandant dans une unité combattante en Afghanistan. Dans la nuit de dimanche à lundi (5 au 6 février), le poste où il se trouvait avec son unité a été durement attaqué. Blessé grièvement à l'épaule, il n'en a pas moins continué à soigner d'autres blessés. Les assaillants ayant été repoussés, Julien Gaubert a été évacué en urgence sur l'hôpital militaire de Kaboul où il a subi une première intervention avant d'être rapatrié sanitaire sur l'hôpital militaire Percy à Clamart où il est arrivé jeudi 9 février pour y subir une nouvelle intervention. Il a téléphoné à ses grands-parents avant d'être opéré et son moral, comme d'habitude, était excellent.
Les parents de Julien s'étaient mariés à Soues devant le regretté Michel Barrouquère-Theil et à la mort de sa maman, en 1981, Julien, qui avait alors 4 ans, est venu vivre chez ses grands-parents à Soues. Il y a suivi toute sa scolarité et il est resté très attaché à ses maîtres, en particulier M. Clarac, Mme Claverie et M. Aguirre qui le lui rendent bien. Julien ne manque jamais de revenir à Soues à chaque occasion qui lui est permise, ne serait-ce que pour participer à la Souessoise lors de la fête locale.
Julien est marié et père de deux enfants, Jérémie (4 ans) et Nathan (2 ans) ; Hélène, son épouse, est sage-femme à Bayonne où Julien était affecté dans une unité parachutiste avant son départ pour l'Afghanistan. Yves et Simone Gaubert, ses grands-parents, sont maintenant rassurés de le savoir en France et attendent avec impatience d'être près de lui à nouveau.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/11/1282226-aureilhan-le-medecin-commandant-gaubert-blesse-en-afghanistan-au-c-ur-de-l-asca-au-ralenti.html
Les parents de Julien s'étaient mariés à Soues devant le regretté Michel Barrouquère-Theil et à la mort de sa maman, en 1981, Julien, qui avait alors 4 ans, est venu vivre chez ses grands-parents à Soues. Il y a suivi toute sa scolarité et il est resté très attaché à ses maîtres, en particulier M. Clarac, Mme Claverie et M. Aguirre qui le lui rendent bien. Julien ne manque jamais de revenir à Soues à chaque occasion qui lui est permise, ne serait-ce que pour participer à la Souessoise lors de la fête locale.
Julien est marié et père de deux enfants, Jérémie (4 ans) et Nathan (2 ans) ; Hélène, son épouse, est sage-femme à Bayonne où Julien était affecté dans une unité parachutiste avant son départ pour l'Afghanistan. Yves et Simone Gaubert, ses grands-parents, sont maintenant rassurés de le savoir en France et attendent avec impatience d'être près de lui à nouveau.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/11/1282226-aureilhan-le-medecin-commandant-gaubert-blesse-en-afghanistan-au-c-ur-de-l-asca-au-ralenti.html
samedi 11 février 2012
Indochine - 1946-1954 - Témoignages inédits
Quatorze anciens du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient livrent leurs souvenirs de la guerre d’Indochine dans un ouvrage intitulé « Indochine - 1946-1954 - Témoignages inédits ».
La société d’histoire militaire La Sabretache a réuni les témoignages de quatorze anciens officiers et sous-officiers du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient.
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/indochine-1946-1954-temoignages-inedits
En marge de l’histoire officielle et des rapports d’état-major, ces hommes nous livrent leur expérience de combat et les réflexions que leur inspirent, avec le recul, ces événements. Doté d’une véritable valeur documentaire, ces écrits abordent le quotidien des hommes en opérations, s’attachant également à leurs armements et leurs équipements.
Dans la mémoire de ces parachutistes, légionnaires ou artilleurs, revient également le souvenir de ces vietnamiens qui ont combattu pour l’indépendance de leur pays aux côtés de l’armée française.
>>> Indochine - 1946-1954 - Témoignages inédits, présentés par La Sabretache, Bernard Giovanangeli Éditeurhttp://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/indochine-1946-1954-temoignages-inedits
vendredi 10 février 2012
Les gendarmes rencontrent les jeunes scolarisés à Joliot-Curie Les « Experts » au lycée
La gendarmerie intervenait mardi au lycée professionnel Joliot-Curie pour présenter ses différents métiers. Chaque année, elle recrute plus de 10 000 jeunes à travers la France. Zoom sur ces interventions, qui visent à susciter des vocations.
C'EST en grande représentation que les forces de gendarmerie se sont invitées mardi au lycée Joliot-Curie pour exposer aux jeunes élèves la multiplicité des secteurs qu'elles regroupent. Armada déployée dans la cour (bateaux, motos, véhicules), intervention d'un spécialiste en criminalité et d'un portraitiste robot, est-ce là une manière d'attirer un jeune public en calquant les séries télés à succès ?
« Sans aucun doute », explique le major Rojissart, qui dirige le centre d'information et de recrutement de la gendarmerie.
« Cela nous permet d'accrocher les jeunes. Bien que ces séries ne reflètent qu'une partie de la réalité et négligent la contrainte du temps, car, pour donner un exemple, les démarches scientifiques telles que les analyses ADN sont laborieuses et nécessitent au bas mot 5 heures de travail. » Si les gendarmes interviennent au sein des lycées, c'est également pour informer les jeunes des opportunités qui s'offrent à eux.
Des possibilités de carrière méconnues
En effet, la gendarmerie propose un panel non négligeable de professions et de spécialités, comme l'explique le chef d'escadron Schneider, responsable du bureau de recrutement de formation de reconversion et de réserve : « Saviez-vous qu'il existe une brigade des transports aériens à Reims ? Ainsi qu'une équipe de plongeurs au sein de la brigade nautique ? Non ? Eh bien les jeunes aussi l'ignorent, et notre rôle est de les informer par exemple que pendant leurs vacances d'été, ils peuvent être réservistes et gagner environ 40 euros par jour ».
Depuis sa création en 2008, le « bac professionnel de sécurité » qui prépare à l'exercice des différents métiers de la sécurité dans la fonction publique (police nationale, gendarmerie, sécurité civile…) connaît un grand succès, comme l'explique la chef de travaux du lycée, Mme Fadela Sebbane : « La filière bac pro sécurité est très demandée, et l'année dernière, tous nos élèves de terminale ont eu leur bac ! »
Ceux de cette année, eux, débutent aujourd'hui un stage d'immersion au sein des unités de la gendarmerie rémoise.
Gageons qu'en ces temps de récession et de chômage, la gendarmerie offre des perspectives intéressantes pour tous les jeunes qui souhaitent se lancer.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-gendarmes-rencontrent-les-jeunes-scolarises-a-joliot-curie-les-experts-au-lycee
C'EST en grande représentation que les forces de gendarmerie se sont invitées mardi au lycée Joliot-Curie pour exposer aux jeunes élèves la multiplicité des secteurs qu'elles regroupent. Armada déployée dans la cour (bateaux, motos, véhicules), intervention d'un spécialiste en criminalité et d'un portraitiste robot, est-ce là une manière d'attirer un jeune public en calquant les séries télés à succès ?
« Sans aucun doute », explique le major Rojissart, qui dirige le centre d'information et de recrutement de la gendarmerie.
« Cela nous permet d'accrocher les jeunes. Bien que ces séries ne reflètent qu'une partie de la réalité et négligent la contrainte du temps, car, pour donner un exemple, les démarches scientifiques telles que les analyses ADN sont laborieuses et nécessitent au bas mot 5 heures de travail. » Si les gendarmes interviennent au sein des lycées, c'est également pour informer les jeunes des opportunités qui s'offrent à eux.
Des possibilités de carrière méconnues
En effet, la gendarmerie propose un panel non négligeable de professions et de spécialités, comme l'explique le chef d'escadron Schneider, responsable du bureau de recrutement de formation de reconversion et de réserve : « Saviez-vous qu'il existe une brigade des transports aériens à Reims ? Ainsi qu'une équipe de plongeurs au sein de la brigade nautique ? Non ? Eh bien les jeunes aussi l'ignorent, et notre rôle est de les informer par exemple que pendant leurs vacances d'été, ils peuvent être réservistes et gagner environ 40 euros par jour ».
Depuis sa création en 2008, le « bac professionnel de sécurité » qui prépare à l'exercice des différents métiers de la sécurité dans la fonction publique (police nationale, gendarmerie, sécurité civile…) connaît un grand succès, comme l'explique la chef de travaux du lycée, Mme Fadela Sebbane : « La filière bac pro sécurité est très demandée, et l'année dernière, tous nos élèves de terminale ont eu leur bac ! »
Ceux de cette année, eux, débutent aujourd'hui un stage d'immersion au sein des unités de la gendarmerie rémoise.
Gageons qu'en ces temps de récession et de chômage, la gendarmerie offre des perspectives intéressantes pour tous les jeunes qui souhaitent se lancer.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-gendarmes-rencontrent-les-jeunes-scolarises-a-joliot-curie-les-experts-au-lycee
Le CIRFA de Versailles élargit son offre
Depuis janvier 2012, les conseillers en recrutement de l’armée de Terre du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Versailles , ont été rejoints par leurs camarades marins. Cette colocalisation des effectifs et la mutualisation des moyens dédiés permettent au CIRFA de proposer désormais aux jeunes des Yvelines un guichet unique sur l’offre recrutement de deux forces armées . Ils y trouveront des informations, des conseils et un suivi personnalisé sur une offre riche en spécialités. A ce jour, une centaine de CIRFA sont mis en place au niveau national.
Aussi, le CIRFA de Versailles, cinquième établissement de ce type en Ile-de-France, a été présenté, au public et à la presse, le mercredi 1er février 2012 depuis le conseil général des Yvelines. Les forces armées, et l’armée de Terre en particulier, demeurent un partenaire de poids dans la bataille pour l’emploi des jeunes.
Ce lancement a également été valorisé par la signature de contrat avec l’armée de Terre de vingt quatre jeunes Yvelinois. Rappelons que l’armée de Terre offre chaque année 12 000 postes, dans les domaines de l’opérationnel et du soutien
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-cirfa-de-versailles-elargit-son-offre
Aussi, le CIRFA de Versailles, cinquième établissement de ce type en Ile-de-France, a été présenté, au public et à la presse, le mercredi 1er février 2012 depuis le conseil général des Yvelines. Les forces armées, et l’armée de Terre en particulier, demeurent un partenaire de poids dans la bataille pour l’emploi des jeunes.
Ce lancement a également été valorisé par la signature de contrat avec l’armée de Terre de vingt quatre jeunes Yvelinois. Rappelons que l’armée de Terre offre chaque année 12 000 postes, dans les domaines de l’opérationnel et du soutien
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-cirfa-de-versailles-elargit-son-offre
jeudi 9 février 2012
16.000 candidats pour 3.200 futurs gendarmes
Pour la première fois, les képis sont recrutés par concours...
Qui veut devenir gendarme? Ce mercredi matin, pas moins de 16.000 candidats se sont présentés devant les halls 1, 2 et 3 du Parc des expositions de Villepinte, en Ile-de-France. Venus de toute la France, ils sont les premiers à participer au concours national de la gendarmerie. Jusqu’à présent, la sélection se faisait dans les départements chaque semaine. Mais depuis que le corps des sous-officiers a été récemment aligné sur la catégorie B de la fonction publique, il faut passer par un concours national et commun.
A 32 ans, Guillaume, ancien militaire de Carcassonne, est venu passer l’examen la boule au ventre. «Le concours va être beaucoup plus difficile qu’avant. Parce qu’aujourd’hui, on est confronté à des candidats qui ont des licences voire même des masters», explique-t-il. «Déjà, il faut rentrer à l’école. En fonction des classements, on verra ce à quoi on peut prétendre», complète son ami, Quentin, 26 ans. Sur les 16.000 candidats, près de 400 d’entre eux détiennent un Bac +5. Au terme de l’épreuve, ils seront 3.200 admissibles (1.280 pour le concours internet et 1.920 pour le concours externe).
«Le seul truc qui me soule, c’est de dresser des PV»
«La modification du recrutement n’élève pas le niveau général. Car la philosophie du concours est de déceler des profils très précis et exigeants. Il faut une bonne capacité à rédiger, un réel niveau physique, un profil psychologique capable de servir et d’obéir à la hiérarchie. Il faut aussi être disponible et accepter une certaine rusticité», détaille le colonel Pierre Caudrelier, chef du bureau recrutement, concours et examens.
En rang d’oignon, répartis dans trois salles gigantesques, les candidats planchent une journée entière sur plusieurs épreuves: aptitude professionnelle, composition de culture générale, un test de langue étrangère. Puis l’examen d’admissibilité impose plusieurs tests psychologiques et des entretiens avec des officiers psychologues.
Leurs motivations pour devenir gendarme sont aussi questionnées. «On bouge beaucoup. Et moi, je ne me voyais pas dans un bureau. Il y a aussi le côté fraternel et la vie entre gendarmes. Et il faut le dire, en ces moments de crise, ce job apporte la sécurité de l’emploi. Le seul truc qui me soule, c’est de dresser des PV», confie Romain, 22 ans, originaire d’Avignon.
28 % de candidates femmes
Pour d’autres, c’est un choix par défaut. «Je tente en parallèle le concours de professeurs. J’espère que je l’aurai. Mais je me suis inscrite ici car il faut bien travailler», ajoute Caroline, 26 ans de Lille. «Ce serait un honneur pour moi et ma famille d’être reçue», lâche une Stéphanoise de 24 ans. Comme elles, 28% des candidats sont des femmes. Un chiffre plus élevé que les années précédentes. «Nous avons fait une campagne de communication l’année dernière sur ce concours. Mais je ne sais pas si cette augmentation est un épiphénomène ou s’il c’est qu’il y a plus de femmes intéressées par le métier de gendarme», précise le colonel Pierre Caudrelier.
Dans les couloirs du Parc des expositions, les proches des candidats parlent du métier de gendarme. «On les blâme quand ils nous embêtent. Mais il en faut, sinon on va à la catastrophe», estime Patrice, 58 ans qui a accompagné son fils de 20 ans depuis Blangy sur Bresle, à côté de Rouen. «Je préfère les gendarmes aux policiers. Eux, ils sont plus répressifs. Et les gendarmes, ils semblent plus droit, moins à la dilettante», affirme Brigitte, une habitante de Fère-en-Tardenois, dans l'Aisne, même si elle reconnait avoir eu de «mauvaises expériences avec eux lors des contrôles sur la route».
http://www.20minutes.fr/article/875986/seize-mille-candidats-3-200-futurs-gendarmes
Qui veut devenir gendarme? Ce mercredi matin, pas moins de 16.000 candidats se sont présentés devant les halls 1, 2 et 3 du Parc des expositions de Villepinte, en Ile-de-France. Venus de toute la France, ils sont les premiers à participer au concours national de la gendarmerie. Jusqu’à présent, la sélection se faisait dans les départements chaque semaine. Mais depuis que le corps des sous-officiers a été récemment aligné sur la catégorie B de la fonction publique, il faut passer par un concours national et commun.
A 32 ans, Guillaume, ancien militaire de Carcassonne, est venu passer l’examen la boule au ventre. «Le concours va être beaucoup plus difficile qu’avant. Parce qu’aujourd’hui, on est confronté à des candidats qui ont des licences voire même des masters», explique-t-il. «Déjà, il faut rentrer à l’école. En fonction des classements, on verra ce à quoi on peut prétendre», complète son ami, Quentin, 26 ans. Sur les 16.000 candidats, près de 400 d’entre eux détiennent un Bac +5. Au terme de l’épreuve, ils seront 3.200 admissibles (1.280 pour le concours internet et 1.920 pour le concours externe).
«Le seul truc qui me soule, c’est de dresser des PV»
«La modification du recrutement n’élève pas le niveau général. Car la philosophie du concours est de déceler des profils très précis et exigeants. Il faut une bonne capacité à rédiger, un réel niveau physique, un profil psychologique capable de servir et d’obéir à la hiérarchie. Il faut aussi être disponible et accepter une certaine rusticité», détaille le colonel Pierre Caudrelier, chef du bureau recrutement, concours et examens.
En rang d’oignon, répartis dans trois salles gigantesques, les candidats planchent une journée entière sur plusieurs épreuves: aptitude professionnelle, composition de culture générale, un test de langue étrangère. Puis l’examen d’admissibilité impose plusieurs tests psychologiques et des entretiens avec des officiers psychologues.
Leurs motivations pour devenir gendarme sont aussi questionnées. «On bouge beaucoup. Et moi, je ne me voyais pas dans un bureau. Il y a aussi le côté fraternel et la vie entre gendarmes. Et il faut le dire, en ces moments de crise, ce job apporte la sécurité de l’emploi. Le seul truc qui me soule, c’est de dresser des PV», confie Romain, 22 ans, originaire d’Avignon.
28 % de candidates femmes
Pour d’autres, c’est un choix par défaut. «Je tente en parallèle le concours de professeurs. J’espère que je l’aurai. Mais je me suis inscrite ici car il faut bien travailler», ajoute Caroline, 26 ans de Lille. «Ce serait un honneur pour moi et ma famille d’être reçue», lâche une Stéphanoise de 24 ans. Comme elles, 28% des candidats sont des femmes. Un chiffre plus élevé que les années précédentes. «Nous avons fait une campagne de communication l’année dernière sur ce concours. Mais je ne sais pas si cette augmentation est un épiphénomène ou s’il c’est qu’il y a plus de femmes intéressées par le métier de gendarme», précise le colonel Pierre Caudrelier.
Dans les couloirs du Parc des expositions, les proches des candidats parlent du métier de gendarme. «On les blâme quand ils nous embêtent. Mais il en faut, sinon on va à la catastrophe», estime Patrice, 58 ans qui a accompagné son fils de 20 ans depuis Blangy sur Bresle, à côté de Rouen. «Je préfère les gendarmes aux policiers. Eux, ils sont plus répressifs. Et les gendarmes, ils semblent plus droit, moins à la dilettante», affirme Brigitte, une habitante de Fère-en-Tardenois, dans l'Aisne, même si elle reconnait avoir eu de «mauvaises expériences avec eux lors des contrôles sur la route».
http://www.20minutes.fr/article/875986/seize-mille-candidats-3-200-futurs-gendarmes