La nouvelle loi fait aussi obligation aux communes d'inscrire sur leurs monuments aux morts les noms de tous ceux qui se vont vu reconnaître la mention "mort pour la France", quel que soit le conflit dans lequel ils ont combattu. Le secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Marc Laffineur, a souligné à la tribune de l'Assemblée qu'une évolution du 11 novembre était "nécessaire", en raison de la disparition des derniers anciens combattants de la guerre de 1914, mais aussi pour "honorer la 4e génération du feu", après les deux guerres mondiales et les conflits coloniaux.
"Amalgame"
"Depuis la fin de la guerre d'Algérie, plus de 600 militaires sont en effet morts pour la France", a-t-il rappelé. Le socialiste Dominique Raimbourg a expliqué que son groupe, opposé au texte en première lecture, votait pour, cette fois-ci, en raison de la précision introduite par le Sénat, à majorité de gauche, sur le maintien des autres journées de commémoration.Patrick Baudouin (UMP) s'est félicité de ce consensus entre les deux chambres du Parlement : "Devant un monument aux morts, on ne se divise pas, on se rassemble." Mais, au nom du Front de gauche, le communiste André Chassaigne a refusé "que toutes les mémoires soient amalgamées, empêchant ainsi de réfléchir et de tirer les enseignements de chaque guerre, accréditant l'idée selon laquelle peu importent les raisons pour lesquelles des militaires et des civils ont perdu la vie".http://www.lepoint.fr/societe/le-11-novembre-jour-d-hommage-a-tous-les-morts-pour-la-france-20-02-2012-1433305_23.php
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire