mercredi 31 août 2011

La gendarmerie nationale recrute sur LeBonCoin.fr

En sus de vastes campagnes de publicité, la gendarmerie investit Internet pour faire connaître ses offres. 10.000 postes sont à pourvoir en 2011.

La gendarmerie nationale ne délaisse aucun moyen pour se faire connaître du grand public. Elle publie même ses offres d'emploi sur… LeBonCoin.fr. Mardi, entre une annonce pour un rez-de-chaussée à louer et une chemise de nuit à 5 euros, se glissait une offre de menuisier gendarme adjoint à Bastia, pour un salaire de 1038 euros net avec hébergement gratuit.
La gendarmerie corse n'est pas la seule à avoir investi le célèbre site de petites annonces, qui totalisait 176 millions de visites en juillet dernier selon l'OJD. En ce moment, les antennes départementales de la Marne, de la Haute-Marne ou encore des Ardennes s'y sont mises aussi. «On s'adapte à la population que l'on veut capter, explique le chef d'escadron Laurent Iltis, basé en Corse. Ici, les gens consultent beaucoup LeBonCoin.fr. Il était normal d'y être présent. Mais cela ne nous empêche pas de recruter aussi via Pôle emploi».

«La gendarmerie s'adapte»

Avec 10.000 postes à pourvoir en 2011, après plusieurs années de restrictions, la gendarmerie nationale entend bien faire savoir qu'elle cherche de nouvelles recrues. Et utilise à cet effet tous les medias auxquels recourent habituellement les entreprises privées. Des campagnes de communication ont été lancées en février et en mai, avant un troisième temps fort programmé en septembre, quelques semaines avant la clôture des inscriptions au concours de sous-officier de gendarmerie, le 14 octobre.
«Notre cœur de cible sont les jeunes de 18 à 25 ans, ce qui justifie notre présence sur Internet», explique le lieutenant colonel Vincent, chargé de l'organisation de ces campagnes de communication. La gendarmerie a notamment investi des sites tels que Facebook, MSN ou Studyrama, et financé des campagnes de publicité sur Deezer et Allociné. «La gendarmerie s'adapte», commente Laurent Iltis. «Nous avons aussi lancé une grande campagne d'affichage dans le métro et dans les gares, et fait de la publicité dans la presse gratuite, particulièrement lue par les jeunes», précise le lieutenant colonel Vincent.

Recrutements pour 2012

Les postes à pourvoir sont essentiellement des emplois de gendarmes adjoints volontaires (aucun diplôme n'est exigé pour postuler) ou de sous-officiers de gendarmerie. Pour ce dernier poste, le recrutement s'opère cette année, pour la première fois, par voie de concours, ouvert aux titulaires du baccalauréat. Dans les deux cas, des postes dits «opérationnels», c'est-à-dire liés à la sûreté et au maintien de l'ordre, côtoient des postes «de soutien», comme des cuisiniers ou des menuisiers ou des mécaniciens.
Cette année, grâce à cette campagne active, la gendarmerie nationale a d'ores et déjà atteint ses objectifs. «Le bilan exact ne dressé qu'à la fin de l'année. Mais alors que l'on craignait de ne pas avoir assez de candidats, nous avons pour l'instant atteint notre cible», explique le lieutenant colonel Vincent. La gendarmerie commence déjà recruter pour 2012. Le nombre de postes à pourvoir devrait être sensiblement dans les mêmes eaux que cette année.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2011/08/31/09005-20110831ARTFIG00498-la-gendarmerie-nationale-recrute-sur-leboncoinfr.php
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Adieux aux armes du CEMAT, le général Irastorza

Monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants, a présidé les adieux aux armes du général Irastorza. Depuis trois ans, ce dernier occupait les fonctions de chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT).

Le ministre, dans son ordre du jour, a retracé la carrière militaire du général Irastorza débutée en 1961 mettant en exergue ses qualités de chef.

Un hommage particulier a également été rendu aux soldats tombés pour la France.

Sur les rangs, 19 unités représentaient l’ensemble de l’armée de Terre dont, notamment, le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres, dont le général CEMAT fut chef de corps.

Onze soldats ont été décorés par le ministre et le CEMAT lors cette prise d’armes :

Citation à l’ordre de l’armée avec attribution de la croix de la valeur militaire (CVM) avec palme de bronze :


Général de brigade Jean-Pierre Palasset de la 1re brigade mécanisée (1re BM) de Châlons-en-Champagne
Caporal-chef Jean-Louis Michaud du
7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice

Citation à l’ordre du corps d’armée avec attribution de la CVM avec étoile de vermeil :


Lieutenant Tristan de Cazenove du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) de Champagné
Maréchal de logis-chef Sébastien Panozzo du
1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) d’Orange

Citation à l’ordre de la division avec attribution de la CVM avec étoile d’argent :


Capitaine Robin Giammei du 12e régiment de cuirassiers (12e RC) d’Olivet

Citation à l’ordre de la brigade avec attribution de la CVM avec étoile de bronze :


Colonel Christophe Hintzy du 12e RC
Adjudant Frédéric Robert du
2e RIMa
Brigadier-chef Boris Decroocq du
12e RC
1re classe Alfred Armstrong du
2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) de Nîmes

Citation à l’ordre de la brigade avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze :


Sergent Sébastien Fouquerolle de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP)

Citation à l’ordre du régiment avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze :


Lieutenant Céline Brunetaud du service d’information et de relations publiques de l’armée de Terre (SIRPA Terre)
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/adieux-aux-armes-du-cemat-le-general-irastorza
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Service civique dans la gendarmerie : le premier contrat nordiste signé hier

Le contrat a été paraphé à Valenciennes car le service départemental de prévention de la délinquance juvénile y est installé. Mais Élodie Ferrier, 21 ans, ira, avec les huit gendarmes formés à intervenir auprès des jeunes, dans les collèges de tout le Nord. Son rôle sera de les assister dans leur mission, de porter un regard critique sur leur travail et d'apporter des idées nouvelles. ...

Ce service civique est vu comme un véritable tremplin par cette jeune fille dynamique qui, depuis l'obtention d'un bac pro services de proximité et vie locale, a multiplié les petits boulots. Cette habitante de Wambrechies avait en point de mire le concours de la gendarmerie. Elle va pouvoir découvrir ses métiers pendant huit mois grâce à l'ouverture récente (en juin) de ce service civique vers les forces de sécurité.

Une centaine de postes

Une centaine de contrats vont pouvoir être signés par la gendarmerie et la police du Nord - Pas-de-Calais. Ils viendront en plus des 248 déjà en cours dans des associations ou des organismes à but non lucratif de la région, selon les chiffres donnés par le sous-préfet Franck-Olivier Lachaud.
Élodie a découvert cette possibilité de missions civiques grâce à une amie. Sa curiosité a fait le reste. Sur le site Internet, elle a lu la proposition de la gendarmerie. Après un premier contact téléphonique et un dossier de candidature, elle a été choisie parmi vingt-deux postulants. Elle touchera les 440 E prévus pour chaque jeune de 16 à 25 ans réalisant des actions solidaires et citoyennes pendant six mois à un an. Offre parallèle au service militaire pour les jeunes qui veulent s'engager, le service civique, créé en 2010, est soutenu par l'État. Il devrait concerner 25 000 jeunes dès cette année, qui s'investiront en France ou à l'étranger.
www.service-civique.gouv.fr

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/31/article_service-civique-dans-la-gendarmerie-le-p.shtml

Libye : La participation l’aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée

Depuis le 16 juillet 2011, l’aviso LV Lavallée participe aux opérations militaires au large de la Libye au sein d’une coalition d’une dizaine de bâtiments de combat alliés, notamment grec, canadien, italien, turc et britannique.
Nous opérons sur la base de la résolution de l’Onu qui prévoit un embargo maritime sur les armes et le soutien aux populations. Nous sommes chargés de faire respecter l’embargo en interrogeant systématiquement toute embarcation qui quitte ou se dirige vers les côtes libyennes » explique le capitaine de corvette Nicolas Bravin, commandant le LV Lavallée . « En fonction du degré de suspicion, le commandement nous ordonne d’envoyer une équipe de visite qui va vérifier la documentation du bord et s’assurer que la cargaison, les passagers ou l’itinéraire sont conformes à cette documentation. » Si du matériel illicite, type armement, est découvert, il est saisi et dérouté vers un port où son équipage fera l’objet de poursuite.
« Une autre de nos missions consiste à traiter des objectifs à terre à l’aide de notre canon 100 mm » , poursuit le capitaine de corvette Bravin. « Leur position nous est fournie en temps réel par les capteurs de l’Otan » . Habituellement employé en soutien des sous-marins de la force océanique stratégique de la Marine nationale en Atlantique, l’aviso brestois mène au sein de l’opération otanienne une mission « particulièrement enrichissante » selon le commandant du LV Lavallée, « du fait de son contexte multinational et de la particularité de l’engagement opérationnel ‘’de la mer vers la terre’’» .
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/libye-la-participation-l-aviso-lieutenant-de-vaisseau-lavallee
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mardi 30 août 2011

Un tournoi de volley en hommage au SGT Rousselle


Otan: collision avec un avion français

Un avion français de l'Otan s'est posé d'urgence après une collision avec un avion lituanien ce matin en Lituanie, a annoncé le ministre de la défense local. Les deux pilotes français ont survécu.

Le Mirage français a réussi à atterir après une collision avec un avion lituanien. Les deux pilotes lituaniens ont réussi à s'éjecter avant de s'écrase près de la base de Zokniai dans le nord du pays.

Les pilotes lituaniens ont été retrouvés sains et saufs.

Des avions de chasse français sont basés à Zokniai où ils participent aux patrouilles au-dessus des pays baltes.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/30/97001-20110830FILWWW00330-un-avion-francais-de-l-otan-s-ecrase.php

Aviation. L’un des escadrons les plus prestigieux de l’armée de l’air a quitté la BA 102 de Longvic.

Avec le départ de l’escadron de chasse 1/2 Cigognes pour Luxeuil, une grande page de l’histoire de la base aérienne se tourne.
L’été 1949, la 2 e escadre de chasse, les quatre escadrons – 1/2 “Cigognes”, 2/2 “Alsace”, 3/2 “Côte-d’Or” et 4/2 “Coqs” –, fait mouvement sur la BA 102. Cet événement ouvre l’ère de la chasse à réaction en France, avec la 1 re unité opérationnelle de l’armée de l’air à être équipée d’un avion propulsé par un réacteur, le DH “Vampire”.
Au fil des ans, la 2 e escadre de chasse perd l’escadron des “Coqs”. Le 1 er août 1993, l’EC 3/2 Alsace quitte la 2 e escadre de chasse de Dijon pour devenir l’EC 3/13 Alsace à Colmar Meyenheim. En juin 1994, la 2 e escadre de chasse est dissoute. L’escadron de chasse 2/2 “Côte-d’Or” devient escadron d’entraînement (EE) sur Alpha Jet en 2007.
Seul l’EC 1/2 “Cigogne” subsistera, équipé successivement d’avions construits par la société Marcel Dassault : Ouragan, Mystère IV-A et, à partir de 1961, Mirage III-E.

Le temps des “Mirage”

Le 28 juillet 1961, les premiers Mirage III de l’armée de l’air, frappés des légendaires Cigognes de l’EC 1/2, se posaient sur les pistes de la BA, marquant le début de la grande aventure du célèbre avion à voilure delta de Marcel Dassault, fleuron de l’industrie aéronautique française, capable de voler deux fois plus vite que le son et d’évoluer dans la stratosphère.
Equipé en 1969 du Mirage III-E, version améliorée du Mirage III-C, l’escadron 1/2 a de nouveau le privilège de mettre en œuvre, dès juillet 1984, le nouveau Mirage 2000.
Premier avion en Europe à être doté de commandes de vol électriques, sa capacité de ravitaillement en vol lui permet d’intervenir à plusieurs milliers de kilomètres de sa base de départ. Durant le printemps 1999, l’escadron 1/2 fut aussi le premier à être équipé de la dernière évolution du Mirage 2000, la version 5 F.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/08/28/cigognes-la-grande-histoire

lundi 29 août 2011

Six Français à l'assaut de la cordillére inconnue

Le Groupe Militaire de Haute Montagne - six as des cimes de l'armée française - basé à Chamonix, va se lancer, début septembre, à l'assaut de l'un des très rares « rectangle blanc » ou Terra Incognita du globe, jamais traversée de part en part par l'homme : la cordillère Darwin, queue australe de la cordillère des Andes en Terre de Feu chilienne.
Plusieurs expéditions internationales d'alpinistes ou d'explorateurs chevronnés, ont déjà relevé sans succès ce défi extrême au-delà des normes communément admises de la course en montagne, y compris sur les plus hauts sommets de monde.
En octobre 2009, une autre expédition française, « Un rêve de Darwin », dirigée par un seigneur des sommets, Yvan Estienne, avait dû raccrocher les crampons sur ce terrain impraticable.
Le nouveau défi relevé par le GMHM, « Sur le fil de Darwin », a été préparé depuis un an : « Nous avons soigneusement analysé, à la lumière de notre expérience, toutes les composantes humaines, techniques, météorologiques des échecs des précédentes expéditions, explique le lieutenant Didier Jourdain, 33 ans. Nous avons tout remis à plat ».

Le cap Horn de la montagne

La cordillère Darwin - que l'auteur de la « Théorie de l'évolution des espèces » découvrit en 1832 lors de son tour du monde sur le Beagle - est à l'alpinisme, ce que le franchissement du Cap Horn, contre le vent et un jour de tempête, est à la navigation…
Cette petite chaîne montagneuse, dont les deux plus hauts sommets, le Mont Shipton et le Mont Darwin culminent à 2 469 m et 2438, s'étend sur 170 km, d'Ouest en Est dans les 50e Hurlants, entre le détroit de Magellan au Nord et le canal de Beagle au Sud.
Mais les quasi insurmontables difficultés ne résident pas dans la hauteur des sommets (les hommes du GMHM sont notamment des habitués de l'Himalaya sans oxygène), mais dans les terribles conditions météorologiques qui sévissent en permanence sur cette chaîne de montagnes vierge : rares apparitions du soleil, froid polaire, précipitations constantes et imprévisibles de pluie ou de neige, absence de visibilité, avalanches, crevasses masquées, chutes de séracs (amas chaotiques de glace) et surtout le vent.
Le vent fou, extrêmement violent, qui lève soudain ses violentes rafales pouvant dépasser 200 km/h (les Wallawoo) qui emportent tout sur leur passage.
C'est aussi le royaume de Mwono, un esprit du mal et du bruit rôdant dans les montagnes et les glaciers, qui terrifiait les anciens indiens Alakalufs, tribu fuégienne aujourd'hui éteinte.
« Ces solitudes glacées, inspirent la mort, plus que la vie… » a écrit Darwin.

450 kg de matériel

Les 6 hommes du GMHM qui vont tenter l'impossible, sont commandés par le capitaine Lionel Albrieux, 40 ans. Outre le lieutenant Jourdain, partent vers l'inconnu, l'adjudant-chef Sébastien Bohin, 38 ans, le sergent-chef François Savary, 38 ans, Dimitri Munoz, (grimpeur civil du GMHM, 38 ans), et le caporal Sébastien Ratel, 25 ans.
Après avoir été largués par bateau -depuis Punta Arenas- à l'extrémité Ouest de la cordillère, les six militaires, évolueront en totale autonomie, sans aucune aide extérieure.
Chacun transportera sur son dos et sur des pulkas (traîneaux), 75 kg de matériel. Sur le papier, leur périple, jusqu'aux dernières terres glacées tombant dans le canal de Beagle, est de 130 km qu'ils espèrent couvrir en 30 jours.
« La région est très peu et mal cartographiée. Nous n'avons d'autre choix que de passer systématiquement par les crêtes, ce qui suppose de nombreuses ascensions. Nous avancerons en permanence en cordée, compte tenu de la dangerosité du lieu », ajoute le lieutenant Jourdain.
Reste qu'en cas de « pépin », les possibilités de secours par hélicoptère, sans être totalement exclues, sont extrêmement aléatoires, périlleuses et prendraient beaucoup de temps.
Mais si les six militaires du GMHM parviennent à vaincre, pour la première fois de l'Histoire, la cordillère Darwin, ce dernier « rectangle blanc » sur le planisphère sera désormais paré des couleurs bleu, blanc, rouge.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/29/1155212-six-francais-a-l-assaut-de-la-cordillere-inconnue.html

Exposition : hommage aux combattants des Outre-mer

2011 est l’année de l’Outre-mer. Profitez-en pour visiter l’exposition « combattants des Outre-mer », qui se tient jusqu’au 9 octobre 2011, dans la cour d’honneur des Invalides.
A l’occasion de l’année de l’Outre-mer, l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD), le musée de l'armée et le musée de l'ordre de la libération se sont associés pour rendre hommage aux combattants français des territoires extra-métropolitains. L’exposition, gratuite, se tient aux Invalides jusqu’au 9 octobre 2011.

Au travers de 29 clichés issus des collections du ministère de la Défense et des anciens combattants, cette exposition rappelle le rôle majeur joué par ces combattants issus de Guyane, de Saint-Pierre-et-Miquelon ou encore de Mayotte. Depuis les tranchées de 1914 jusqu’aux opérations extérieures actuelles, ces soldats ont combattus sur tous les théâtres d’opération où ont été engagées les forces françaises.

« Combattants d’Outre-mer » témoigne de leur rôle et de leur sacrifice. Vous y découvrirez aussi bien des portraits d’anonymes, comme les poilus martiniquais ou les tirailleurs malgaches, que des figures comme Félix Eboué, Guyanais en poste au Tchad en 1940 et qui a été le premier gouverneur à rallier de Gaulle, ou Rolland Garros, le grand aviateur réunionnais de 14-18.

>>> Combattants des Outre-mer, du 12 juillet au 9 octobre 2011.
Photos accrochées aux colonnes de la cour d’honneur des Invalides, à Paris.
Exposition gratuite.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/exposition-hommage-aux-combattants-des-outre-mer

dimanche 28 août 2011

PARIS - Ces petites histoires qui racontent la Libération de Paris

La folle semaine de la Libération de Paris, il y a 67 ans, marquée par le soulèvement de la capitale contre l'occupant allemand et par l'arrivée de la 2ème DB, fut aussi celle de petites histoires qui racontent ce moment fort de la grande histoire de France.
- Fusillé le 19 août 1944, décédé en 2005
Samedi 19 août au matin. L'insurrection commence. La préfecture de police est prise par des policiers en grève depuis quatre jours. Le gardien de la paix Armand Bacquer, 24 ans, est arrêté par les Allemands dans le VIIe arrondissement. Vers 23h00, il est fusillé, avec un autre policier, Maurice Guinoizeaux, 37 ans, au bord de la Seine, près de la Concorde.
Guinoizeaux est tué sur le coup. Touché de plusieurs balles, Bacquer, laissé pour mort, est secouru le lendemain. Opéré à Necker, il survivra et reprendra son métier de policier. Il mourra dans son lit en 2005.
Une plaque commémore cet épisode à l'endroit-même où il s'est déroulé.
- "Tenez bon, nous arrivons"
Jeudi 24 août. Les barricades se multiplient. Les combats s'intensifient entre résistants, à l'armement disparate, et les soldats allemands munis d'armes lourdes. Les premiers chars de la 2ème DB sont à une dizaine de km des portes sud de la capitale. Des émissaires de la Résistance font savoir au général Leclerc qu'ils ont besoin d'aide.
Vers 17h00, un avion Piper Club de l'escadrille d'observation de la 2ème DB survole Notre Dame et la préfecture de police. Aux commandes, le capitaine Jean Callet, qui pique sur les bâtiments. Le lieutenant Etienne Mantoux largue un petit objet lesté de plomb et muni d'une traîne qui tombe tout près de la préfecture. "Le général Leclerc vous fait dire : +Tenez bon, nous arrivons+", porte simplement le message manuscrit.
- Les Espagnols de la 2ème DB les premiers à Paris
Jeudi 24 août vers 20h00. Le général Leclerc donne l'ordre au capitaine Raymond Dronne de pénétrer dans Paris. Les premiers véhicules blindés de la 2ème DB gagnent une heure et demie plus tard l'Hôtel de ville. Des noms de villes espagnoles sont inscrits sur des blindés qui emportent des Républicains espagnols de la 9ème compagnie du Régiment de marche du Tchad, commandée par Dronne.
Un livre écrit par Evelyn Mesquida, "La Nueve 24 août 1944", vient de paraître aux éditions du Cherche-Midi. Il raconte, à travers des témoignages, l'histoire de ces Espagnols antifranquistes qui s'engagèrent dans la 2ème DB.
- La dernière partie de billard de Dietrich von Choltitz
Vendredi 25 août au matin. Le général Leclerc arrive à Paris par la porte d'Orléans et la 2ème DB se déploie dans l'ouest de la capitale. Les Allemands se rendent massivement. Dans l'après-midi, la 4ème division américaine occupe l'est parisien à partir de la porte d'Italie.
Le colonel Pierre Billotte installe le PC de son groupement dans la salle de billard des appartements du préfet de police Charles Luizet. Cet homme de confiance du général de Gaulle, qui fut l'un des tout premiers à se rallier au chef de la France Libre dans la soirée de l'appel du 18 juin 1940, tient la préfecture de police depuis une semaine.
A l'hôtel Meurice, où il a installé son état-major, le général Dietrich von Choltitz, commandant du "Gross-Paris" depuis le 4 août, est fait prisonnier en début d'après-midi. A la préfecture de police, le général Leclerc attend impatiemment la capitulation allemande.
"Allez me le chercher!", demande Leclerc. Billotte amène von Choltitz à la préfecture. A 17h00, le général allemand signe l'acte de reddition sur une petite table.
http://www.20minutes.fr/article/775018/petites-histoires-racontent-liberation-paris

L'armée de Terre vient en aide aux agriculteurs


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samedi 27 août 2011

Libye : point de situation n°40

Entre le 18 août 2011 06h00 et le 25 août 2011 06h00, la France a réalisé :

- 96 sorties d’attaque au sol (Rafale Air, Mirage 2000-D, Mirage 2000-N et Mirage F1) ;
- 32 sorties de reconnaissance (Rafale Air, ATL 2, drone Harfang) ;
- 7 sorties de contrôle aérien (E3F) ;
- 7 sorties de ravitaillement (C135) ;
- 6 sorties pour le groupe aéromobile.

En outre, depuis le 18 août, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser une trentaine d’objectifs, dont :

- Plus d’une vingtaine de véhicules militaires et armements (chars, véhicules armés, pièces d’artillerie et lance-roquettes multiples) principalement dans les régions de Brega, et Tripoli ;
- Une dizaine d’infrastructures militaires (bâtiments, postes militaires) principalement dans les régions de Brega et Tripoli.

Depuis le 24 août, le commandement de la TF 473 est assuré par le contre-amiral Dupuis qui a succédé au contre-amiral Coindreau. Au cours de cette semaine, la frégate Chevalier Paul a été relevée par la frégate La Fayette.

Par ailleurs, un drone Harfang a été déployé sur la base aérienne de Sigonella où 5 avions Rafale de l’armée de l’air sont déjà en place. Le drone a effectué sa première mission opérationnelle au profit de la coalition le 24 août.

Le 17 mars 2011 au soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1973 relative à la situation en Libye, à l’initiative de la France et du Royaume-Uni, dans la suite de la résolution 1970 du 26 février 2011. Le 19 mars, sur ordre du Président de la République, le chef d’état-major des armées (CEMA) a lancé l’opération Harmattan, nom de la participation française à l’engagement militaire international d’opérations aéromaritimes pour protéger la population libyenne contre les attaques des forces du colonel Kadhafi. Depuis le 31 mars, l’engagement militaire international est passé sous commandement de l’OTAN.

Sources : EMA
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Tchad : l’interarmées au coeur d’un exercice aéroporté d’envergure

Mobilisant les moyens aériens (1 Puma , 2 Mirage 2000-C, 2 C160 Transall et 1 Casa CN 235) et terrestres des EFT, cet exercice avait pour scénario l’aérolargage d’une compagnie d’infanterie pour la saisie d’un objectif et l’évacuation de ressortissants. Plus de 200 militaires français ont participé à cet exercice. Les uns pour être acteurs (une compagnie du 3ème RPIMa, le Groupe de commandos parachutistes du 1er RHP et les TACP du CPA 20) et les autres pour diriger l’exercice et jouer la force ennemie (un escadron du 1er RHP).

Des détachements du service de santé et du service des essences des armées - pour effectuer le ravitaillement des véhicules et des hélicoptères - ont également pris part à l’exercice. L’acheminement de la logistique a pu être effectué par livraison par air grâce au concours d’un Transall .

Un premier largage de commandos a été effectué le 12 août en fin d’après-midi en vue de reconnaître et surveiller l’aérodrome.
Le lendemain et après sécurisation de la zone, les 112 « léopards » de la compagnie du 3ème RPIMa ont été largués par deux avions Transall . Après réarticulation sur la zone de regroupement, la compagnie a pu s’infiltrer en direction de l’aérodrome et s’en emparer afin de pouvoir réaliser en toute sécurité le regroupement et l’évacuation de ressortissants. Entre temps, les Mirage 2000 dissuadaient l’ennemi en réalisant des shows of force et des attaques au sol. Des tentatives d’infiltration dans le dispositif ont été déjouées grâce à l’action des commandos. La plate-forme ainsi contrôlée et défendue, les parachutistes ont pu évacuer les ressortissants joués par des militaires français en civil. Le Puma, quant à lui, a permis l’évacuation d’un ressortissant isolé.

L’exercice s’est achevé le 14 août 2011. Il témoigne d’une totale complémentarité de l’ensemble des moyens aériens et terrestres des EFT.
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vendredi 26 août 2011

Décès du père François Casta, grande figure des aumôniers parachutistes

Le père François Casta, grande figure des aumôniers parachutistes qui avait abordé franchement la question de l’usage de la torture en Algérie dans un ouvrage qui fut interdit, est décédé mardi à l’âge de 92 ans à Paris.
Cet ancien aumônier, qui avait connu la seconde guerre mondiale et les guerres d’Indochine et d’Algérie, s’est éteint à l’Institution nationale des Invalides à Paris où il résidait depuis 2006, a précisé dans un communiqué le secrétariat d’Etat aux Anciens combattants.
Né le 20 août 1919 à Calenzana (Haute-Corse), François Casta, d’une famille de militaires, est ordonné prêtre en juin 1943. Engagé comme volontaire en novembre 1944, il est nommé aumônier catholique du 19e Bataillon de chasseurs dans la 1re Armée Française et est très sérieusement blessé par des éclats d’obus le 13 février 1945 dans le Haut-Rhin.
Volontaire pour l’Indochine, il débarque à Saigon en mars 1947, et rejoint le 1er Bataillon Parachutiste de Choc, il se distingue pendant deux années par son courage et son dévouement en Cochinchine et au Tonkin, se révélant un secours moral constant pour tous. Lors d’un second séjour en Extrême-Orient, il est à nouveau blessé au combat le 28 mai 1952 au Tonkin.
En juin 1956 il devient aumônier de la 25ème division parachutiste et rejoint l’Algérie pendant plus de quatre années. En 1962, il écrit « Le Drame spirituel de l’Armée », un livre qui fut interdit par Pierre Messmer, alors ministre de la Défense du général de Gaulle. Dans ce livre, paru finalement en 2009, le père Casta s’interrogeait sur le problème du comportement chrétien du soldat face à ce qu’on appelait alors « la guerre révolutionnaire », abordant franchement la question de la torture.
Onze fois cité, le père Casta avait été élevé à la dignité de grand croix de la Légion d’honneur en 2003. Il était titulaire de la Croix de Guerre 39-45 avec palme et étoile d’argent, de la Croix de Guerre des TOE avec 2 palmes, 1 étoile d’argent et 3 étoiles de vermeil, de la Croix de la Valeur Militaire avec 1 étoile d’argent et 3 étoiles de vermeil.
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Libye : premier vol du Harfang au profit d’Harmattan

Depuis le 18 août 2011, le drone Harfang de l’armée de l’Air est déployé sur la base aérienne de Sigonella, en Sicile, dans le cadre de l’opération Harmattan afin de mener des missions de reconnaissance.

Une vingtaine de personnes est chargée de la maintenance et de la mise en œuvre du drone qui peut voler plus d’une quinzaine d’heures par jour.
Les caméras embarquées permettent, en effet, de réaliser des missions de jour comme de nuit.

Les éléments recueillis par les capteurs du drone sont transmis instantanément au poste de mise en œuvre. Ce traitement rapide des images apporte une véritable plus-value opérationnelle. Elle est permise par une transmission satellite couplée aux nombreux réseaux du théâtre d’opération.

Ce drone et le dispositif qui lui est rattaché viennent renforcer les éléments déjà en place. Le Harfang rejoint donc les cinq Rafale de l’armée de l’Air équipé de pods de reconnaissance NG (système de reconnaissance numérique).

Le drone Harfang a réalisé son premier vol opérationnel le 24 août 2011 depuis la base de Sigonella d’où il avait décollé dans le milieu de la nuit.

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Le caporal Maxwell revit l'aventure de la Libération

Il a évoqué des souvenirs en visitant le musée consacré à cette période
Certaines visites vous enthousiasment plus que d'autres. Mardi matin, une simple rencontre a fait bien des heureux. D'abord, le caporal américain Robert D. Maxwell, qui avait la veille participé aux commémorations de la Libération de Salon.
Le vétéran, âgé aujourd'hui de 90 ans, est revenu en France pour la deuxième fois. "La première, c'était du côté de Draguignan." Et cette fois, s'il découvre la ville, c'est pour visiter le musée de la Libération.
Accompagné de son arrière petit-fils et de deux représentants de l'armée américaine, Tim et Monika Stoy, vêtu de son uniforme, il a observé la collection amassée par l'association "Le Grenier du soldat". Et ce sont Alfred et Émilie Degioanni, présidente de l'association, qui étaient aux anges.
"Nous recevons des vétérans, mais très peu d'Américains, reconnaît Alfred. Ce lieu est important pour ceux qui ont participé au débarquement de Provence, car il n'y a pas de grands musées pour eux, contrairement à ceux qui ont touché les côtes normandes."
Dans la cour, le caporal Maxwell s'intéresse au char M8 et à des véhicules italiens. La visite s'improvise dans un mélange d'anglais, de "franglais" et de gestes. Pendant la 2e Guerre mondiale, Robert D. Maxwell faisait partie du 7 e régiment d'infanterie de la 3e division.
Le 15 août, il a débarqué à Cavalaire dans le Var, avant de remonter la vallée du Rhône, via Bollène, Carpentras ou Orange, pour arriver début septembre à Besançon. On entre ensuite dans la maison "qui a servi de quartier général allemand pendant deux ans", précise Alfred.
Dans la première salle, évoquant la "Grande Guerre", les visiteurs s'émerveillent devant "le képi original du maréchal Foch". Mais la plus grande surprise viendra de la deuxième pièce où sont installés dans mannequins vêtus des différents uniformes portés par ceux qui ont débarqué en Provence.
Et là devant le soldat américain chargé des communications, le caporal Maxwell lâche un "It's me!". Et oui, Robert D. Maxwell était chargé d'assurer les lignes téléphoniques et donc de dérouler partout où on le lui demandait, presque sans couverture, des fils, indispensables pour relier entre eux les différents téléphones.
"Vous avez oublié le combiné", ajoute-t-il en regardant l'appareil posé aux pieds du mannequin. La visite se poursuit, histoires de crash, de jeunes soldats perdus puis identifiés mais tous les objets en rapport avec les télécommunications attirent irrésisitblement l'oeil du vétéran américain.
Les dernières scènes sont vues au pas de courses, car le caporal est attendu à la base 701. Avant de partir, Robert D. Maxwell remet au musée une sorte de diplôme, attestant de sa venue.
"On sait que nous aurons de moins en moins de visites de ceux qui ont fait la guerre, mais nous espérons aussi recueillir des témoignages de ceux qui étaient jeunes au moment de la Libération", souhaite Alfred.
Prochaine flânerie au musée de la Libération, mardi, rendez-vous à côté du parc du Pigeonier à 9h30. Le musée se visite aussi sur rendez-vous. Renseignements: 04 90 56 23 07.
http://www.laprovence.com/article/salon-de-provence/le-caporal-maxwell-revit-laventure-de-la-liberation
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jeudi 25 août 2011

Il a vécu le quotidien des soldats en Afghanistan

Intégré à une section de combat du 7e bataillon de chasseurs alpins, Jean-Christophe Hanché est parti en février puis en mai dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. Son projet : « Photographier le quotidien des soldats, les patrouilles, les missions, les combats. Les moments d'inquiétude comme les moments de joie ». Le but, c'était d'aller au-delà du cliché, « tenter de raconter cette durée, mettre de la profondeur dans mon récit ».
C'est sans doute le reportage au cours duquel il a eu le moins de contacts avec la population. La raison ? Le danger. « Il est réel, concret, permanent. Il y a des bombes sur le passage des convois, on se fait tirer dessus ». Muni d'un casque et d'un gilet pare-balles, il devait faire constamment attention à sa sécurité : « J'étais obligé, pour prendre mes photos, de me placer autrement que les soldats. J'avais beaucoup de contraintes à ce sujet. Quand tout le monde était à quatre pattes derrière un mur… je ne pouvais pas me relever pour prendre une photo ! ». Il a ramené près de 24 000 photos à trier… Le livre va sortir en octobre. A-t-il pris des notes ? « Il me suffit de regarder mes photos… et je me rappelle tous les détails ! ».
A la rentrée, expo de photos de Reims sur le parvis de la gare : environ 150 photos, collées au sol sur des dalles de 40 x 60. Du 5 au 23 octobre, exposition de grands tirages au péristyle de l'Opéra.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/il-a-vecu-le-quotidien-des-soldats-en-afghanistan

Les confidences du vétéran

John Curnow aime discuter avec ses amis français. En anglais, il s'est essayé au français mais il préfère s'abstenir. « Je ne suis pas doué ! » plaisante-t-il.
Lorsque le capitaine Laurent Marchwant, président du secteur 170 (Marne-Ardennes) de l'association nationale des officiers de réserve de l'armée de l'air lui demande le secret de sa forme, le vétéran le prend par l'épaule et confie : « Je ne fume pas, je suis végétarien, j'ai une femme qui me surveille avec une attention particulière jamais démentie et puis j'ai un accord avec Dieu ! ».
Au cours de conversation avec Jean Ledoux, président des anciens combattants de la Neuvillette, avec Pascal Garnotel, John Curnow redit sa conviction que la Marne est bien « un des berceaux mondiaux de l'aviation ». Comme le maire de Lavannes a rappelé lors de son intervention devant la stèle qu'il n'y aura plus aucun aviateur sur l'ancienne BA 112 de Reims « commandant Marin-la-Meslée », le 30 juin 2012 (la base a été fermée le 30 juin 2011 par le général Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air) laissant la place à l'échelon liquidateur, le lieutenant s'autorise cette remarque : « Surtout préservez votre patrimoine aéronautique. C'est important pour l'histoire de l'aviation et pour les relations entre nos armées de l'air d'aujourd'hui ». Une observation qui n'a pas échappé à Frédéric Lafarge, administrateur du musée de la BA 112 et de l'aéronautique locale et à ceux qui se battent pour le préserver.
Ils étaient aussi au rendez-vous de John Curnow qui a, dans le ciel marnais, par son rôle écrit une page de l'histoire contemporaine de l'aviation. Le sacrifice de tous les aviateurs alliés pour notre liberté mérite bien un hommage partagé. Comme l'a déclaré Pascal Garnotel: « Devant le sacrifice de leur vie, pour notre liberté, nous avons le plus grand respect. Merci ». Chaque 10 mars, ce pilote survole la zone du crash. Une autre façon de ne pas oublier.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/les-confidences-du-veteran
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mercredi 24 août 2011

Info TF1 News - Afghanistan : 5 gendarmes blessés par une explosion

Une explosion s'est produite mardi matin en Afghanistan, lors du passage d'un convoi de quatre véhicules blindés de la gendarmerie française qui faisaient la liaison entre Kaboul et Wardak, située dans la proche périphérie de la capitale. Selon toute vraisemblance, l'explosion serait due à un IED, c'est-à-dire un engin explosif artisanal. Cinq militaires ont été blessés et évacués vers un hôpital militaire américain, a confirmé le Sirpa Gendarmerie à TF1 News. Aucune information n'était disponible quant à la nature de leurs blessures ni sur leur région d'origine. Néanmoins, "leurs jours ne sont pas en danger", précise le Sirpa.

Entre 150 et 200 gendarmes Français se trouvent en Afghanistan avec pour mission de former les policiers afghans.

La promotion 2011 des ORSEM baptisée

Le 19 août à l’école militaire, à Paris, s’est tenue la cérémonie de remise des diplômes du cours supérieur des officiers de réserve spécialistes d’Etat-major (ORSEM). 36 stagiaires, dont 10 officiers issus de 7 pays amis ou alliés, font dorénavant partie de la famille des ORSEM.

Ce stage de 3 semaines avait pour objectif de former des responsables civils de haut niveau à des responsabilités d’officiers supérieurs. Il visait à renforcer les connaissances militaires générales des stagiaires, et à les initier au travail en état-major opérationnel. Un exercice pratique, sur simulateur, leur a permis de mesurer les compétences intellectuelles et physiques nécessaires.

Au-delà des conférences et exercices dispensés par les professeurs du collège de l’enseignement supérieur de l’armée de Terre (CESAT), ce stage était l’occasion, pour des officiers d’origines et d’expériences variées, de tisser entre eux des liens solides. Un atout important alors que les opérations sont aujourd’hui presque toutes multinationales.
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Visite guidée du camp de la Vallée Moreau à Vienne-le-Château Dans les pas des soldats

COMME chaque été, les bénévoles se mobilisent à la Vallée Moreau afin de faire découvrir le travail qu'ils ont réalisé au fil des années. Le week-end dernier, ils offraient même une petite mise en scène avec visite guidée en costumes et reconstitution des conditions de vie du camp durant la Première Guerre.
Sur le circuit des hauts lieux argonnais de 14-18, le camp allemand de la Vallée Moreau a désormais trouvé sa place. Et cela au prix d'un investissement sans faille des bénévoles conduits par Roger Berdold. Chaque fin de semaine, ils manient la pelle et la pioche avec souvent, à la clé, le frisson de la découverte. Ici, de nouvelles sapes. Là, des sorties de secours dans les souterrains.
Grâce au concours des Allemands, des plans ont été retrouvés, favorisant ainsi l'identification des différents abris et édifices remis au jour. La visite guidée prend un peu plus d'une heure. Elle déroule ses méandres dans la vallée proprement dite puis remonte le long de ses flancs. Le guide, en l'occurrence Roger Berdold, pose d'abord le décor. Le camp était un lieu de repos pour les soldats.
Des souterrains au cinéma
Le chemin de fer, ramification de l'Argonnenbahn, y est présent, un wagonnet et ses rails en témoignent. Tout le fond de la vallée était réservé à l'hygiène de la troupe. Ont été restaurés les différents bâtiments, douches avec leur département « pour officiers », la centrale électrique, les points d'eau et les installations de prélèvement.
Sur le chemin à gravir pour accéder aux étages supérieurs, le guide pointe une pierre tombale d'origine, mise en place par leurs soins. La guérite aux couleurs de l'armée allemande domine l'entrée.
Le week-end dernier, elle était tenue pour la circonstance par un figurant coiffé du casque à pointe et portant un Mauser bien dans le ton. On relève au passage le monument en hauteur pratiquement reconstitué, formé théoriquement de trois blocs de pierre sur lesquels sont gravés de bas-reliefs de circonstance. Un bloc est absent et n'a pas été retrouvé.
Au sommet, par une ouverture, débute le chemin de protection de l'installation, superbement reconstitué, bardé de traverses sur ses flancs. Il comporte plusieurs banquettes de tir, une installation d'observation au périscope, une alvéole de repos pour les sentinelles. Après une redescente au demi-étage inférieur par les escaliers aménagés dans la pente, on double un orifice de sape en cours d'exploitation, escalier qui ramène dans la vallée.
En bout de chemin, une première construction abrite les toilettes. Juste en face, on découvre le fameux cinéma pour la troupe dont la rénovation a été menée cette année. Une réalisation à mettre à l'actif des coopérants bavarois. Entièrement construit en Bavière sur les plans d'origine, le « kino » a été réinstallé avant l'été.
Mais le clou de la visite reste à venir. La descente dans le grand souterrain, ses escaliers, son bardage indispensable, son éclairage, ses sorties de secours, sa fraîcheur appréciée emportent l'admiration.
À la sortie, un dernier coup d'œil au lavoir parfaitement reconstitué emporte l'adhésion, voire l'admiration que témoignent sans réserve ceux qui sont venus applaudir à cette découverte.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/visite-guidee-du-camp-de-la-vallee-moreau-a-vienne-le-chateau-dans-les-pas-des-soldats
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mardi 23 août 2011

Les aviateurs français poursuivent leurs missions sur Tripoli

Lundi en fin d'après-midi, les militaires français n'ont rien changé à leur dispositif, comprenant - pour les moyens connus - vingt-cinq avions de chasse de l'armée de l'air, deux avions d'observation de la marine et une dizaine d'hélicoptères de l'armée de terre basés sur le BPC Mistral. À ce stade, Paris n'entend pas changer d'un iota son dispositif, toujours opérationnel notamment au-dessus de la capitale libyenne.
Durant les cinq mois de frappes qui ont suivi l'ouverture du feu par l'armée de l'air le 19 mars dernier, les forces françaises engagées contre la Libye ont touché 2 500 cibles militaires, dont 850 sites logistiques, 170 centres de commandement, 480 chars, 250 véhicules et 160 pièces d'artillerie. Tels sont les chiffres actualisés que le secrétaire d'État à la Défense, Marc Laffineur, avait donné la semaine dernière en visitant la base des aviateurs et des marins français, ainsi que des aviateurs qataris à La Sude, en Crète. Ce jeudi 18 août, ce membre du gouvernement venait inspecter le dispositif français réorganisé après le retour en France du porte-avions Charles de Gaulle. Et si les pilotes rentrant de mission au-dessus de Tripoli paraissaient convaincus de l'imminence d'un basculement, le dispositif continuait à croître. Le 19 août, un second avion d'observation Atlantique 2 de la marine est arrivé sur place, complétant un dispositif offensif d'envergure. À ce jour, il demeure composé en Crète de quatre Mirage 2000 N, huit Mirage 2000 D, quatre Mirage F1 CR, tous français, et cinq Mirage 2000-5 qataris, dont quatre spécialisés dans la défense aérienne, et un seul apte à frapper des cibles au sol.
Paire de jumelles
Le dispositif a été récemment remanié, avec l'arrivée des quatre Mirage F1 CR qui arrivent en fin de vie et que l'armée de l'air veut employer jusqu'au bout en économisant le potentiel d'avions plus récents. En outre, deux Mirage 2000N qui ont besoin d'un autre appareil pour "désigner" leur cible d'une tache laser ont été remplacés par des Mirage 2000D, en mesure de désigner eux-mêmes leurs cibles. Quant aux cinq Rafale basés à Sigonella, en Sicile, ils sont désormais exclusivement consacrés à la reconnaissance. Leurs pods Reco NG sont si performants que les spécialistes affectés à l'analyse de leurs résultats ne suffisent pas à en extraire toutes les informations disponibles.
Lors de sa visite à La Sude, jeudi, Marc Laffineur a pu assister en direct au retour d'un Mirage 2000 N. Lorsque le pilote s'est extrait de son cockpit, il était frappant de constater que l'objet qu'il tenait en main était une banale paire de jumelles, dont tous les pilotes ont été récemment dotés, en même temps que d'un appareil photo numérique doté d'un zoom optique 24X, de marque Olympus. Et pourquoi donc ? Tout simplement pour que les pilotes de Mirage 2000 et de F1 CR puissent identifier les troupes au sol, singulièrement pour distinguer les véhicules des rebelles de ceux des troupes kadhafistes. Ce dispositif ................... LIRE LA SUITE SUR CE LIEN...........  http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/les-aviateurs-francais-poursuivent-leurs-missions-sur-tripoli-22-08-2011-1365090_53.php
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Le général Pierre Delachenal est décédé

Il restera une figure de l'armée de l'air qui a écrit, dans la Marne, une belle page de son histoire. N'a-t-il pas fondé sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims la première Patrouille de France en 1953 alors qu'il commandait la 3e escadre de chasse ?
Le général de corps aérien Pierre Delachenal, 90 ans, est décédé à l'hôpital des armées Percy à Clamart et ses obsèques auront lieu ce vendredi à 10 h 30 en l'église Saint-Louis des Invalides.
Qui aurait imaginé que son initiative allait faire de cette unité prestigieuse, l'une des plus célèbres patrouilles au monde dont la maîtrise et les figures remarquables suscitent toujours respect, émotion et fidélité de la part d'un public enthousiasmé par ces chevaliers du ciel.

Un homme audacieux

Lorsque le commandant Delachenal monte avec les lieutenants Petit, Dellac et Villain cette première patrouille à bord de F 84 Thunderjet, il croit à la pertinence de son projet mais n'imagine pas la dimension que va prendre la Patrouille de France dans la présence aérienne de notre pays sur les cinq continents.
Pierre Delachenal est un audacieux qui a démontré pendant la Seconde Guerre mondiale ce dont il était capable. Engagé le 1er octobre 1939 à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, il rejoint la même année l'École de l'air à Versailles. En 1943, il sert au sein du groupe de chasse 2/5 « La Fayette » et il participe à 165 missions de guerre. Célèbre pilote sur la base de Reims dans les années cinquante, il est nommé général de brigade en 1965 et dirige notamment le 2e commandement aérien tactique (Catac) et la 2e région aérienne à Villacoublay. Le général termine sa carrière en 1971 avec quatre étoiles comme inspecteur technique de l'armée de l'air. Il devient conseiller de la SNIAS (Ancienne aérospatiale intégrée dans EADS).
Le général Pierre Delachenal qui avait plus de sept mille heures de vol était grand officier de la Légion d'honneur, grand croix de l'ordre national du Mérite et titulaire de nombreuses décorations.
Lors de chaque visite du musée de la BA 112 de Reims et de l'aéronautique locale, Frédéric Lafarge son administrateur, n'a jamais omis de rappeler la création par Pierre Delachenal de la première Patrouille de France à Reims.
Le général avait été convié à la fermeture de la BA 112 le 30 juin dernier mais sa santé ne lui avait pas permis de faire le déplacement. Son heureuse initiative de 1953 avait été rappelée lors de l'historique exceptionnel de la base rémoise.
Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général d'armée aérienne Jean-Paul Paloméros, ancien commandant de la 30e escadre de chasse sur la BA de Reims s'est associé à la peine de sa famille et de ses proches. l'union se joint à cet hommage rendu au général de corps aérien Pierre Delachenal qui a toujours su faire honneur à son arme et a reconnu la place éminente de Reims dans l'histoire de l'aviation

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-general-pierre-delachenal-est-decede
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Afghanistan : soutien logistique par voie aérienne

Un détachement du 1 er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Toulouse est projeté en permanence au sein du détachement aérien de Douchanbé, au Tadjikistan. Sa mission : assurer, par voie aérienne, le ravitaillement en vivres, munitions, carburant et matériels divers des unités de la Task Force La Fayette déployées en Afghanistan.

Le largage est effectué à haute altitude : entre 5300 et 7200 m , par un détachement parachutiste composé de 2 chefs largueurs à très grande hauteur, un spécialiste matériel à très grande hauteur, et 2 arrimeurs largueurs. Les méthodes de largage utilisées permettent une livraison discrète et précise, tout en restant hors de portée des troupes insurgées au sol.

Ces livraisons par air permettent aux unités de se déployer avec un minimum de soutien logistique, et ainsi d’alléger le fantassin. Un soutien indispensable en particulier durant les fortes chaleurs de l’été, alors que chaque soldat peut consommer jusqu’à 9 litres d’eau par jour
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lundi 22 août 2011

Les réservistes en renfort

Face à la recrudescence des cambriolages dans le département, la gendarmerie fait appel à ses réservistes afin de multiplier les patrouilles, pendant l'été, et d'endiguer ce phénomène.
En cette période estivale, le groupement de la gendarmerie de la Haute-Garonne demeure vigilant à l'égard des cambriolages, actuellement en augmentation. Dans le cadre de l'opération tranquillité vacances, il est fait appel à une cinquantaine de réservistes pour renforcer les effectifs en vue d'interpeller les auteurs de ces méfaits.
Le thermomètre grimpe à 42° ce samedi après-midi dans la petite Clio bleue de la gendarmerie. Les rues de l'Union sont désertes comme certaines maisons dont les occupants sont partis en vacances. Au volant, le lieutenant Inès Rommel, commandant de la communauté de brigades de l'Union, est accompagnée de Stéphanie Fenet, 37 ans, gendarme réserviste. Elles viennent tout juste d'entamer une patrouille de plusieurs heures.
« En tant que réserviste, j'assiste le gendarme pour tout ce qui est surveillance de la voie publique, explique Stéphanie Fenet. En matière de lutte contre les cambriolages, nous avons une liste de maisons fermées que nous allons contrôler. »
Passé le portail d'un petit pavillon aux volets clos, les deux gendarmes se dirigent vers les portes et fenêtres. « Nous regardons s'il n'y a pas eu d'effraction. Nous faisons le tour des habitations. Si quelque chose de suspect attire notre attention, nous contrôlons. »
Un peu plus loin, une maison au portail ouvert et dont une seule fenêtre est entrouverte attire l'œil de la réserviste. « Nous allons vérifier. » Les gendarmes seront rapidement rassurées lorsque le propriétaire leur ouvrira. « C'est très bien de prendre ce type d'initiative », estime-t-il.
Pour le lieutenant Rommel, l'appel aux réservistes est un indéniable plus. « Leur présence nous permet de multiplier les patrouilles. Il faut savoir que nous sommes dehors 24 heures/24 et que nous pouvons intervenir à tout moment grâce aux réservistes ».
« Traditionnellement, nous travaillons étroitement avec les polices municipales, souligne le capitaine Pascal Lespine de la compagnie Toulouse Saint-Michel. Cet été, pour lutter contre les cambriolages, le commandant de groupement a mis en place ce système de renfort de réservistes. Ces effectifs supplémentaires nous permettent de multiplier les patrouilles afin d'accroître une visibilité sur le terrain, de renforcer les nombreux contacts avec la population locale et de mettre en place de nombreux points de contrôle ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/22/1150999-les-reservistes-en-renfort.html
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Hommage au sergent Facrou Housseini Ali


dimanche 21 août 2011

Opération Atalante : le Surcouf relève le Courbet

Durant ces 3 mois en Océan Indien, la principale mission du Surcouf consistera à escorter les bâtiments de l’AMISOM (Mission de l’Union Africaine en Somalie) et du PAM (Programme Alimentaire Mondial). En effet, suite à la sécheresse et à la crise alimentaire qui a lieu dans la Corne de l’Afrique, ces escortes sont devenues primordiales. Il est important que ces bateaux ne soient pas détournés par des actions de piraterie, afin qu’ils arrivent à destination et que leur cargaison soit distribuée.

Le Surcouf patrouillera également dans la zone afin de déjouer toute attaque de piraterie.

Pour mener à bien ces actions, l’hélicoptère Panther du détachement de la flottille 36F est prêt à intervenir pour des missions de surveillance maritime et en cas d’alerte. Les équipes de protection embarquées (EPE), française et estonienne, sont également déployées et apportent leur soutien à ces bâtiments. Preuve de la dimension de coopération européenne de l’opération, une EPE estonienne était également présente sur le Courbet .

Lancée en décembre 2008 par l’Union européenne pour faire face à la recrudescence d’attaques à main armée et d’actes de piraterie en Océan Indien, l’opération EUNAVFOR Somalia – Atalanta poursuit plusieurs objectifs :
- l’escorte des bâtiments du PAM qui livrent de la nourriture en Somalie et dans sa région,
- l’escorte des bâtiments de l’AMISOM, chargée de protéger le gouvernement de transition en Somalie
- la lutte contre la piraterie. Il s’agit de dissuader et d’empêcher toute attaque des navires circulant en Océan Indien.
Entre 6 et 10 bâtiments européens patrouillent en permanence dans une zone dont la taille s’apparente à une fois et demie l’Europe.

Depuis le début de l’opération, le PAM a délivré plus de 500.000 tonnes de nourriture en Somalie au profit de près d’1.2 million de personnes. La protection ponctuelle par Atalante des navires assurant le soutien logistique de l’AMISOM a débuté au mois de mars 2009. Aucun navire n’a été attaqué sous le mandat d’Atalante .


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samedi 20 août 2011

Hommage au capitaine Camille Levrel


Libye: visite du général de corps d'armée Fouilland à la Sude

Les 9 et 10 août 2011, le général de corps aérien Paul Fouilland, commandant les Forces aériennes stratégiques (FAS), s'est rendu sur la base aérienne de la Sude en Crète dans le cadre de l'opération Harmattan .
Arrivé aux commandes d'un C135 en route pour une mission de ravitaillement en vol au- dessus de la Libye, le général Fouilland a été accueilli par le colonel Pellissier, commandant du détachement air (DETAIR) français de la Sude.
Après un tour des installations et une présentation des opérations menées sur le territoire libyen, la visite s’est plus particulièrement articulée autour du détachement chasse Mirage 2000-N dont le général est le grand commandeur. Le général n'a également pas manqué de saluer le personnel du détachement de la Marine nationale et l’équipage de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 présent à la Sude et qui opère aux côtés de l'armée de l'Air.
Enfin, le général Fouilland a pu s’entretenir avec les escadrons de chasse 2/4 La Fayette de Luxeuil et 3/4 Limousin d’Istres.
Cette visite à la Sude a été l’occasion pour lui de féliciter les différentes équipes pour la qualité de leur travail en ajoutant que l’année 2011 avait été « une grande année pour les FAS ».
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vendredi 19 août 2011

Hommage au capitaine Camille Levrel

La cérémonie était présidée par M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants, en présence du général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), ainsi que de nombreuses autorités, venues rendre hommage à cet officier tué au combat le 14 août. Au cours de cette cérémonie, le capitaine Levrel, promu au grade supérieur à titre posthume, a reçu du ministre les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.

Le 17 août, à Paris, dans la cour d’honneur des Invalides, un premier hommage lui avait été rendu, ainsi qu’au sergent Housseini Ali, tué en opération le 11 août. Il avait alors reçu des mains du CEMAT la croix de la valeur militaire à l’ordre de l’armée avec palme.

« Vous vous êtes investi dans cette nouvelle mission avec la détermination et la rigueur qui vous caractérisent ; elle aurait pu être une mission comme tant d’autres, mais le destin en a décidé autrement […] Vous avez servi la France avec l’ardeur de votre jeunesse et la force de vos convictions. Soldat et chef, vous avez prêché l’exemple durant toute votre carrière, à l’entraînement et en opérations sur la plupart des théâtres où l’armée française est engagée. Enlevé en plein combat à l’amitié de vos frères d’armes, à l’affection de votre famille, de vos proches et de vos camarades, vous restez présent néanmoins dans nos mémoires », monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants.

Unie dans le deuil, l’armée de Terre salue la mémoire de cet officier mort au service de la France. Elle présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du capitaine Levrel, ainsi qu’à ses compagnons d’armes. Elle assure également de son soutien les proches du sergent Housseini Ali, qui a reçu les honneurs militaires le 18 août à Besançon.

>>> Brève du 14 août : décès du lieutenant Camille Levrel

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/hommage-au-capitaine-camille-levrel
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« On n’a pas le métier de Monsieur Tout-le-Monde »

Avec le prénom qu’elle porte, faire le lien avec son métier est facile. En tout cas, si l’on en croit le quartier-maître Marine C., la vocation pour l’uniforme est venue très tôt. « J’ai toujours voulu rentrer dans l’armée. J’ai choisi la marine nationale pour voyager », explique-t-elle.
Et c’est réussi : timonière depuis trois ans, la jeune femme (23 ans) habitante de Luzarches passe le plus clair de son temps sur les mers.
Au printemps, elle est même partie à bord de l’« Aconit », une frégate qui compte 150 membres d’équipage — « Un équipage partiellement féminisé », précise le ministère de la Défense — mobilisée sur l’opération Harmattan menée en Libye. Durant plus d’un mois, le navire affecté à la protection du porte-avions « Charles de Gaulle », à la surveillance aérienne et au contrôle maritime a croisé au large des côtes libyennes. A travers ce type de mission, Marine a le sentiment de se rendre utile. « C’est ce pour quoi je me suis engagée », confie-t-elle.

Elle n’était pas la seule Val-d’Oisienne engagée dans ce conflit. Chef de la brigade sécurité de l’« Aconit », le premier maître Bertrand D. vit — quand il est à terre — à Pierrelaye. Electromécanicien de formation, cet homme de 40 ans s’est engagé dans la marine pour l’« amour de la mer » et, s’il se destinait plutôt à une carrière dans les systèmes de communication, il ne regrette pas son choix. « Je ne vois pas assez la famille et les amis, concède-t-il toutefois. Heureusement, la marine s’est modernisée et nous avons accès à tous les types de communication. On garde le contact, ce qui entretient le moral. »
Actuellement à quai à Toulon, l’« Aconit » doit repartir dès septembre pour une destination encore inconnue. Mais les deux marins ne s’en soucient guère : « Peu importent les inconnues du terrain, on est militaires et on aime notre métier, insiste Bertrand. Notamment dans des occasions comme l’opération Harmattan. »
« On n’a pas le métier de Monsieur Tout-le-Monde, il faut donc être prêt à partir quand on nous le demande, renchérit Marine. Revenir de temps en temps chez moi me regonfle à fond pour repartir! »

http://www.leparisien.fr/luzarches-95270/on-n-a-pas-le-metier-de-monsieur-tout-le-monde-18-08-2011-1569530.php

jeudi 18 août 2011

Besançon : hommage au sergent Facrou Housseini Ali

La cérémonie d’honneurs funèbres militaires en hommage au sergent Facrou Housseini Ali s’est déroulée ce jeudi 18 août à Besançon (Doubs). Elle était présidée par Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants.
Besançon, ce 18 août dans l’après-midi, les honneurs militaires ont été rendus au sergent Facrou Housseini Ali du 19e régiment du Génie (19e RG), mort en opération en Afghanistan. Agé de 32 ans, il est décédé le 11 août dans la vallée de Tagab lors de l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage du véhicule de l'avant blindé (VAB) dans lequel il se trouvait. Le sergent était déployé en Afghanistan depuis le 13 juin 2011 comme chef d’agrès de combat du génie.
La cérémonie était présidée par monsieur Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants en présence du général Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT).

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/besancon-hommage-au-sergent-facrou-housseini-ali
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C'est une des composantes de la dissuasion nucléaire française. Le Triomphant est un des quatre sous-marins nucléaires lanceur d'engins (SNLE) qui assurent depuis les années 70 la "permanence à la mer". A son bord, 110 hommes d'équipage. Nul ne sait où patrouille le bateau excepté son commandant. Le Triomphant possède tous les moyens pour permettre à son équipage de vivre en totale autonomie pendant la mission : 70 jours en mer sans jamais remonter à la surface...
Pendant quelques jours, l'équipage effectue une sortie d'entraînement avant projection. Nous avons pu embarquer aux côtés de ces "marins hors-norme" pendant 48 h. Petit best-of en images et en musique.
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles2/48h-a-bord-d-un-sous-marin-nucleaire-lanceur-d-engins-best-of-en-images


Castres. 8e RPIMa : 3 ans déjà qu'ils sont tombés en Afghanistan

Ce matin, dans la cour d'honneur du quartier Fayolle, un hommage sera rendu dans l'intimité aux huit militaires du « 8 » tués il y a trois ans en Afghanistan.
Bien sûr ce n'était pas les premiers et ce ne seront certainement pas les derniers. En 60 ans d'existence le 8e RPIMa a payé son tribut à la France sur un grand nombre « de théâtres d'opérations ». Mais l'événement de 2008 a frappé d'une telle force la mémoire collective des Castrais et interpellé les Français avec une telle vigueur dramatique sur cette guerre qui refusait jusque-là de dire son nom, que la date du 18 août ne sera plus jamais une date comme les autres dans l'enceinte du quartier Fayolle, comme autour et dans l'Écusson.
Ce matin, à 11 h 15, conformément au souhait des familles, une cérémonie à huis clos rendra hommage aux huit militaires du « 8 » tombés il y a trois ans jour pour jour le 18 août 2008 dans la vallée d'Uzbin en Afghanistan. La cérémonie sera brève mais forcément empreinte d'une émotion toute particulière. Des gerbes et des larmes pour les huit. Des pensées pour les 543 noms que porte la stèle érigée dans la cour d'honneur et dévoilée le 18 juillet 2009. 543 parachutistes morts pour la France et sur ordre de ceux qui la dirigeaient. Afghanistan 2008, c'était un lundi vers 13 h 30. Une section du « 8 », « Carmin 2 », avait été mise à disposition d'un dispositif interarmes. Elle était dirigée par l'adjudant Gaëtan Évrard. L'accrochage meurtrier s'est produit en haut d'un col situé à environ 2 000 m ; au pied se trouvant le village de Sper Kunday.

Une cérémonie organisée par la famille Buil

Le bilan des combats est lourd : 10 tués, dont huit issus du 8e RPIMa, un légionnaire de Calvi et un caporal du régiment de marche du Tchad ; 21 blessés dont 17 appartenant au « 8 ».
Les tués sont : Nicolas Grégoire, Kévin Chassaing, Damien Gaillet, Julien Le Pahun, Anthony Rivière, Alexis Taani, Sébastien Devez, Damien Buil.
Au nombre des familles présentes ce matin, celle de Damien Buil. Jean-François, son père, et Aurore son épouse. Chantal, la maman, est restée à Saint-Aigulin pour y préparer la cérémonie qui aura lieu à 18 h en l'église de ce village de Charente-Maritime d'où était originaire le soldat. D'anciens camarades de Damien, d'anciens du régiment, des militaires d'autres armes et quelques citoyens anonymes venus de la France entière seront présents.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/18/1148564-8e-rpima-3-ans-deja-qu-ils-sont-tombes-en-afghanistan.html

Cérémonies commémoratives du débarquement de Provence


Hommage aux deux légionnaires morts pour la France


mercredi 17 août 2011

Les réservistes du 31e RG encadrent des préparations militaires

L’unité d’intervention de réserve du 31e RG a organisé, courant août 2011, deux PMD d’une semaine. Au total, ce sont une soixantaine de jeunes garçons et filles qui ont délaissé leurs vacances pour venir passer quelques jours au sein de l’institution.

Pour la plupart de ces jeunes âgés de 16 ans et plus, cette semaine d’immersion était un premier contact avec le milieu militaire , son quotidien, ses valeurs. Au programme : initiation au parcours d’obstacles, acquisition de notions de topographie, instruction sur les actes élémentaires du combattant… et surtout apprentissage des règles de vie en collectivité.

Le temps fort aura été, pour beaucoup, l’initiation à la vie en campagne . En treillis, ils ont pu découvrir la vie en bivouac, avec nuit sous tente et rations de combat.

Guidés par les réservistes, assistés de 5 élèves sous-officiers en stage au régiment, ils ont aussi découvert les spécificités du 31e RG . Ils ont pu approcher les matériels majeurs du régiment, discuter avec les soldats, et se faire une idée concrète des métiers possibles.

>>> pour participer à une préparation militaire, adressez-vous au centre de recrutement de votre région.

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/les-reservistes-du-31e-rg-encadrent-des-preparations-militaires

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mardi 16 août 2011

Afghanistan: les corps rapatriés mercredi

Les dépouilles des deux soldats français morts la semaine dernière en Afghanistan arriveront mercredi à 17H00 à l'Hôtel des Invalides à Paris, où une cérémonie aura lieu dans l'intimité, a indiqué mardi l'Association nationale des opérations extérieures (ANOPEX) dans un communiqué.

L'ANOPEX appelle a un rassemblement pour leur rendre hommage à partir de 16H30 sur le pont Alexandre III.

Le sergent Facrou Housseini Ali a été tué le jeudi 11 août par l'explosion d'un engin explosif improvisé, le lieutenant Camille Levrel le dimanche 14 août par le tir isolé d'un insurgé, dans la province de Kapisa (est de l'Afghanistan).

Ces deux décès
portent à 74 le nombre de soldats français morts dans ce pays depuis le déploiement de la force internationale, fin 2001.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/16/97001-20110816FILWWW00352-afghanistan-les-corps-rapatries-mercredi.php

Afghanistan : la livraison par air en appui des soldats de la Task Force La Fayette

Un équipage du 1er Régiment du train parachutiste (11e BP-Toulouse) est projeté en permanence au sein du DETAIR de Douchanbé au Tadjikistan. Ce détachement a pour mission principale le soutien logistique par voie aérienne des unités de la Task Force La Fayette déployées en Afghanistan. Il est aussi amené à larguer des matériels pour les autres unités de l’ISAF (International Security Assistance Force ). Le procédé utilisé est soit le Largage de Matériel à très Grande Hauteur avec ouverture Basse (LMTGH-OB), soit le largage en FH ou MH (faible ou moyenne hauteur).
Le détachement parachutiste est composé de deux chefs largueurs à très grande hauteur, dont une femme, d’un spécialiste matériel à très grande hauteur, et de deux arrimeurs largueurs. Cet équipage aguerri a mené de très nombreuses missions de largages dans le monde auparavant et a suivi un entraînement rigoureux et continu (cursus de formation LPA à l’ETAP et formation RESCO).
Le largage de matériel à très grande hauteur avec ouverture basse (LMTGH-OB), homologué en 2008, consiste à effectuer à haute altitude une livraison par air au profit des FOB (base avancée opérationnelle) et des COP (poste de combat avancé) de vivres, munitions, carburant et matériels divers, d’une manière discrète et précise, tout en en mettant hors de portée de la menace sol-air les C160 Transall.
Le largage s’effectue entre 5300 et 7200 mètres. Pour cela, un équipage de largueurs spécialisés et un équipement adapté sont nécessaires. L’ensemble de l’équipage (pilotes et largueurs) travaille sous oxygène pendant la phase de ravitaillement et en particulier lorsque la rampe arrière du C160 est ouverte.
Les parachutistes ont ainsi approvisionné en vivres et en eau les soldats de l’ANA (armée nationale afghane) et les forces de la coalition au cours des dernières opérations menées en Kapisa et en Surobi.
Cette capacité permet aux unités, infiltrées en hélicoptères puis à pied durant les opérations, de se déployer avec un minimum de soutien logistique et d’alléger ainsi le fantassin. Avec les températures estivales particulièrement élevées, les soldats en mission consomment jusqu’à neuf litres d’eau par jour. Ils seront donc ravitaillés en eau, vivres et matériel durant leur progression, même en fond de vallée.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/afghanistan-la-livraison-par-air-en-appui-des-soldats-de-la-task-force-la-fayette
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