Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
jeudi 31 juillet 2014
mercredi 30 juillet 2014
Le numéro 3 de la gendarmerie débarqué
Le général Bertrand Soubelet, numéro 3 de la gendarmerie, qui avait exprimé de fortes réserves sur la politique pénale du gouvernement, a été remplacé à ce poste, mercredi en conseil des ministres.
Selon le compte rendu du Conseil, sur proposition du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le général Michel Pattin a été nommé directeur des opérations et de l'emploi à la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), où il sera numéro 3. Il succède à Bertrand Soubelet qui, le 18 décembre 2013, avait exprimé de fortes réserves sur la politique pénale face aux délinquants, relevant notamment le nombre de remises en liberté.
Ses propos, tenus devant la commission de "lutte contre l'insécurité" présidée par le député socialiste Jean-Pierre Blazy et révélés le 6 janvier par l'AFP, avaient surpris. Il s'était attiré les foudres de sa hiérarchie et du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, mais avait gagné la sympathie de nombreux gendarmes de base saluant, sur les réseaux sociaux, le "général courage". Denis Favier, le DGGN, avait dû diffuser en février, via Twitter, une mise au point afin de calmer les esprits, expliquant que "l'intention du général Soubelet n'était pas de mettre en cause la politique pénale ni de critiquer l'institution judiciaire, mais de souligner les difficultés rencontrées au quotidien par les unités dans la lutte contre la délinquance". Le général Soubelet, a-t-on appris mercredi à Beauvau, doit prendre le commandement de la gendarmerie Outremer, un poste qualifié de "prestigieux" et "de confiance".
Toujours selon le compte rendu ....... la suite sur ce lien .........
http://www.lepoint.fr/societe/le-numero-3-de-la-gendarmerie-debarque-30-07-2014-1850299_23.php
Selon le compte rendu du Conseil, sur proposition du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le général Michel Pattin a été nommé directeur des opérations et de l'emploi à la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), où il sera numéro 3. Il succède à Bertrand Soubelet qui, le 18 décembre 2013, avait exprimé de fortes réserves sur la politique pénale face aux délinquants, relevant notamment le nombre de remises en liberté.
Ses propos, tenus devant la commission de "lutte contre l'insécurité" présidée par le député socialiste Jean-Pierre Blazy et révélés le 6 janvier par l'AFP, avaient surpris. Il s'était attiré les foudres de sa hiérarchie et du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, mais avait gagné la sympathie de nombreux gendarmes de base saluant, sur les réseaux sociaux, le "général courage". Denis Favier, le DGGN, avait dû diffuser en février, via Twitter, une mise au point afin de calmer les esprits, expliquant que "l'intention du général Soubelet n'était pas de mettre en cause la politique pénale ni de critiquer l'institution judiciaire, mais de souligner les difficultés rencontrées au quotidien par les unités dans la lutte contre la délinquance". Le général Soubelet, a-t-on appris mercredi à Beauvau, doit prendre le commandement de la gendarmerie Outremer, un poste qualifié de "prestigieux" et "de confiance".
Toujours selon le compte rendu ....... la suite sur ce lien .........
http://www.lepoint.fr/societe/le-numero-3-de-la-gendarmerie-debarque-30-07-2014-1850299_23.php
Il y a 70 ans, le dernier vol de Saint-Exupéry
«Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien», les derniers mots écrits par Saint-Exupéry, avant de s'envoler le 31 juillet 1944 ont entretenu le mystère sur sa disparition, qu'ont permis d'élucider, un demi-siècle plus tard, la découverte de son avion, au large de Marseille et le témoignage du pilote allemand qui l'a abattu.
«Je ne crois pas au suicide», témoigne à l'AFP son neveu et filleul, François d'Agay se souvenant de la détermination de l'auteur du «Petit prince». «Il nous disait +j'irai jusqu'au bout, soit vers la fin de la guerre soit à la mort+», raconte M. d'Agay.
Le 31 juillet 1944, le commandant Antoine de Saint-Exupéry, 44 ans, quitte dans son Lightning P38 l'aérodrome de Borgo, en Haute-Corse, pour une mission de reconnaissance en Savoie. Il ne regagnera jamais la base.
L'écrivain-aviateur est déclaré «Mort pour la France» mais sa disparition reste un mystère. Les hypothèses les plus diverses circulent sur sa disparition, jusqu'à la découverte en 1998, d'une gourmette à son nom remontée dans les filets d'un pêcheur au large de Marseille. Deux ans plus tard, un plongeur archéologue marseillais, Luc Vanrell, retrouve l'épave du Lightning F5-B 223, près de l'île de Riou, entre Marseille et Cassis.
Les morceaux de l'épave sont remontés à la surface trois ans plus tard et un numéro de série sur la carlingue permet d'identifier définitivement l'appareil.
Des débris d'un Messerschmitt allemand retrouvés près de l'épave, orientent alors l'enquête vers l'Allemagne.
Les dernières révélations datent de 2008, lorsque l'auteur des tirs, sort de l'ombre. «Vous pouvez arrêter de chercher c'est moi qui ai abattu Saint-Exupéry», confie à Luc Vanrell, Horst Rippert, retrouvé après de longues recherches.
En poste en Provence deux semaines avant le débarquement de Provence, l'aviateur allemand explique que c'est en regagnant sa base qu'il a aperçu un avion d'observation Lightning P-38 volant vers Marseille, trois mille mètres au-dessus de lui.
«Le pilote, je ne l'ai pas vu. C'est après que j'ai appris que c'était Saint-Exupéry», expliqua Horst Rippert, décédé aujourd'hui. Très affecté, il avait confié avoir «espéré que ce n'était pas lui», car, «dans notre jeunesse nous l'avions tous lu, on adorait ses bouquins».
- Vocations parmi les pilotes allemands -
Saint-Ex avait en effet suscité de nombreuses vocations parmi les pilotes allemands: «C'est pourquoi l'Allemagne a fait profil bas», selon M. d'Agay pour lequel le témoignage de Rippert «est crédible à 90%». Saint-Ex «était le pilote à ne pas abattre», renchérit Luc Vanrell certain que les Allemands «ont su très tôt qu'il s'agissait de Saint-Ex».
Une question n'a pas trouvé de réponse: que faisait Saint-Ex, envoyé en mission en Savoie au large de Marseille? Pour M. D'Agay, «il n'a pas pu effectuer sa mission» en raison de mauvaises conditions météorologiques et «a décidé de survoler la zone de Toulon et Marseille», sans doute pour faire des repérages pour le débarquement de Provence qui aura lieu en août. «S'il a pris des photos, elles auraient été très utiles. Il a pris des risques, il le savait», ajoute-t-il.
Une hypothèse partagée par Luc Vanrell. Faute d'effectuer sa mission savoyarde, Saint-Ex a pu choisir de se déplacer vers l'Ouest, du côté de Hyères, une zone extrêmement surveillée par l'armée allemande. Rippert aurait été spécialement envoyé en mission depuis la base de Marignane. Et il a détruit l'avion après avoir tenté une manœuvre d'intimidation.
Rippert «annonce aussitôt sa victoire dans un message intercepté par les Américains. Mais les informations ne sont pas transmises aux Français», notamment pour des problèmes de langue, explique Luc Vanrell.
Les morceaux de l'avion de l'auteur du «Petit Prince» et de «Pilote de guerre» ont été remis en juin 2004 au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.
La ville de Cassis rend hommage, le 31 juillet, avec la participation de la Patrouille de France, à «l'immense écrivain, le pilote, mort pour son pays» qui «70 ans après sa disparition propose toujours des repères et nourrit la réflexion sur les questions qui se posent au monde contemporain», selon le maire de Cassis, Danielle Milon.
http://www.20minutes.fr/article/1423829/70-ans-dernier-vol-saint-exupery
«Je ne crois pas au suicide», témoigne à l'AFP son neveu et filleul, François d'Agay se souvenant de la détermination de l'auteur du «Petit prince». «Il nous disait +j'irai jusqu'au bout, soit vers la fin de la guerre soit à la mort+», raconte M. d'Agay.
Le 31 juillet 1944, le commandant Antoine de Saint-Exupéry, 44 ans, quitte dans son Lightning P38 l'aérodrome de Borgo, en Haute-Corse, pour une mission de reconnaissance en Savoie. Il ne regagnera jamais la base.
L'écrivain-aviateur est déclaré «Mort pour la France» mais sa disparition reste un mystère. Les hypothèses les plus diverses circulent sur sa disparition, jusqu'à la découverte en 1998, d'une gourmette à son nom remontée dans les filets d'un pêcheur au large de Marseille. Deux ans plus tard, un plongeur archéologue marseillais, Luc Vanrell, retrouve l'épave du Lightning F5-B 223, près de l'île de Riou, entre Marseille et Cassis.
Les morceaux de l'épave sont remontés à la surface trois ans plus tard et un numéro de série sur la carlingue permet d'identifier définitivement l'appareil.
Des débris d'un Messerschmitt allemand retrouvés près de l'épave, orientent alors l'enquête vers l'Allemagne.
Les dernières révélations datent de 2008, lorsque l'auteur des tirs, sort de l'ombre. «Vous pouvez arrêter de chercher c'est moi qui ai abattu Saint-Exupéry», confie à Luc Vanrell, Horst Rippert, retrouvé après de longues recherches.
En poste en Provence deux semaines avant le débarquement de Provence, l'aviateur allemand explique que c'est en regagnant sa base qu'il a aperçu un avion d'observation Lightning P-38 volant vers Marseille, trois mille mètres au-dessus de lui.
«Le pilote, je ne l'ai pas vu. C'est après que j'ai appris que c'était Saint-Exupéry», expliqua Horst Rippert, décédé aujourd'hui. Très affecté, il avait confié avoir «espéré que ce n'était pas lui», car, «dans notre jeunesse nous l'avions tous lu, on adorait ses bouquins».
- Vocations parmi les pilotes allemands -
Saint-Ex avait en effet suscité de nombreuses vocations parmi les pilotes allemands: «C'est pourquoi l'Allemagne a fait profil bas», selon M. d'Agay pour lequel le témoignage de Rippert «est crédible à 90%». Saint-Ex «était le pilote à ne pas abattre», renchérit Luc Vanrell certain que les Allemands «ont su très tôt qu'il s'agissait de Saint-Ex».
Une question n'a pas trouvé de réponse: que faisait Saint-Ex, envoyé en mission en Savoie au large de Marseille? Pour M. D'Agay, «il n'a pas pu effectuer sa mission» en raison de mauvaises conditions météorologiques et «a décidé de survoler la zone de Toulon et Marseille», sans doute pour faire des repérages pour le débarquement de Provence qui aura lieu en août. «S'il a pris des photos, elles auraient été très utiles. Il a pris des risques, il le savait», ajoute-t-il.
Une hypothèse partagée par Luc Vanrell. Faute d'effectuer sa mission savoyarde, Saint-Ex a pu choisir de se déplacer vers l'Ouest, du côté de Hyères, une zone extrêmement surveillée par l'armée allemande. Rippert aurait été spécialement envoyé en mission depuis la base de Marignane. Et il a détruit l'avion après avoir tenté une manœuvre d'intimidation.
Rippert «annonce aussitôt sa victoire dans un message intercepté par les Américains. Mais les informations ne sont pas transmises aux Français», notamment pour des problèmes de langue, explique Luc Vanrell.
Les morceaux de l'avion de l'auteur du «Petit Prince» et de «Pilote de guerre» ont été remis en juin 2004 au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.
La ville de Cassis rend hommage, le 31 juillet, avec la participation de la Patrouille de France, à «l'immense écrivain, le pilote, mort pour son pays» qui «70 ans après sa disparition propose toujours des repères et nourrit la réflexion sur les questions qui se posent au monde contemporain», selon le maire de Cassis, Danielle Milon.
http://www.20minutes.fr/article/1423829/70-ans-dernier-vol-saint-exupery
mardi 29 juillet 2014
3e RPIMa : la réponse de François Hollande
C'est la première information positive au sujet du maintien à Carcassonne du 3e RPIMa. Ce lundi matin, le maire a trouvé dans son courrier une lettre sous la signature de Sylvie Hubac, directrice de cabinet du Président de la République, en réponse à la missive adressée le 15 juillet à François Hollande, cosignée par André Viola, Jean-Claude Perez, Régis Banquet et Gérard Larrat.
«Monsieur François Hollande m'a confié le soin de vous répondre et de vous assurer qu'il est à l'écoute des préoccupations que vous lui avez soumises, concernant le devenir du 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine. Il a notamment pris note de vos analyses portant sur les enjeux économiques du maintien de cette unité militaire…». À la suite d'un paragraphe sur les objectifs opérationnels et la réduction du coût de fonctionnement de la Défense, la directrice de cabinet de l'Élysée précise : «Soyez certain que le Président de la République entend prendre en compte l'ensemble des arguments, dans le cadre d'un arbitrage global qui a des répercussions tant sur la capacité opérationnelle des forces que sur l'aménagement du territoire…».
La mairie de Carcassonne est rassurée par ces propos qui montrent une évolution dans l'approche de la problématique locale. «L'union sacrée» des élus, associée à une large mobilisation de la population et des médias a fini par se faire entendre au sommet de l'État. Il ne se passe plus une semaine sans que le soutien au 3e RPIMa soit l'objet d'une initiative. Dernièrement le député Jean-Claude Perez a profité d'une invitation au Sénat pour s'entretenir avec le Président Hollande dans les jardin du palais du Luxembourg. Hier, Gérard Larrat a réceptionné une lettre en provenance de la mairie de Cau nes-Minervois signifiant son soutien au «3» et celui de 107 habitants de cette commune. «Cette affaire semble prendre bonne tournure mais il ne faut pas désarmer» confie Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo qui attend la rencontre avec le chef de l'État dans la deuxième quinzaine du mois d'août.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/29/1925861-la-reponse-de-francois-hollande.html
«Monsieur François Hollande m'a confié le soin de vous répondre et de vous assurer qu'il est à l'écoute des préoccupations que vous lui avez soumises, concernant le devenir du 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine. Il a notamment pris note de vos analyses portant sur les enjeux économiques du maintien de cette unité militaire…». À la suite d'un paragraphe sur les objectifs opérationnels et la réduction du coût de fonctionnement de la Défense, la directrice de cabinet de l'Élysée précise : «Soyez certain que le Président de la République entend prendre en compte l'ensemble des arguments, dans le cadre d'un arbitrage global qui a des répercussions tant sur la capacité opérationnelle des forces que sur l'aménagement du territoire…».
La mairie de Carcassonne est rassurée par ces propos qui montrent une évolution dans l'approche de la problématique locale. «L'union sacrée» des élus, associée à une large mobilisation de la population et des médias a fini par se faire entendre au sommet de l'État. Il ne se passe plus une semaine sans que le soutien au 3e RPIMa soit l'objet d'une initiative. Dernièrement le député Jean-Claude Perez a profité d'une invitation au Sénat pour s'entretenir avec le Président Hollande dans les jardin du palais du Luxembourg. Hier, Gérard Larrat a réceptionné une lettre en provenance de la mairie de Cau nes-Minervois signifiant son soutien au «3» et celui de 107 habitants de cette commune. «Cette affaire semble prendre bonne tournure mais il ne faut pas désarmer» confie Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo qui attend la rencontre avec le chef de l'État dans la deuxième quinzaine du mois d'août.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/29/1925861-la-reponse-de-francois-hollande.html
lundi 28 juillet 2014
Deux militaires marnais chutent dans un ravin en Corse
Deux militaires appartenant au 1er régiment d'artillerie de marine de Châlons-en-Champagne ont été blessés ce dimanche dans une sortie de route au col de Marsulinu au nord de la Corse. Comme l'expliquent nos confrères de Corsenetinfos.fr, les deux hommes sont mis à disposition du ministère de l'Intérieur, cet été, pour participer à la lutte contre les incendies.
Ce dimanche, ils effectuaient une mission de surveillance dans le secteur de Galéria en Balagne. Pour une raison indéterminée, peu après 12 h 30, leur jeep Peugeot P4 a quitté la route pour plonger dans un ravin profond de 100 mètres.
Selon nos confrères de Corse Matin, le blessé le plus important, un sous-officier de 31 ans, qui est resté dans la jeep Peugeot P4 lors de la chute, se trouvait dans un état sérieux mais stable. Transporté à l'hôpital de Bastia, il a été transféré à l'hôpital d'instruction des armées de Sainte-Anne à Toulon pour être opéré. Le militaire souffrait de traumatismes thoracique et lombaire, en plus d'une fracture à la jambe.
Le second blessé, un soldat de première classe âgé de 23 ans, a été éjecté du véhicule. Souffrant d'une entorse cervicale, il avait été évacué vers le centre hospitalier de Calvi-Balagne, avant de ressortir en milieu d'après-midi pour rejoindre son lieu de cantonnement à Calenzana.
Les deux blessés venaient d'un groupe de trente hommes basés à Calenzana et dont le départ est prévu à la fin du mois.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/deux-militaires-marnais-chutent-dans-un-ravin-en-corse-ia0b0n384478
Ce dimanche, ils effectuaient une mission de surveillance dans le secteur de Galéria en Balagne. Pour une raison indéterminée, peu après 12 h 30, leur jeep Peugeot P4 a quitté la route pour plonger dans un ravin profond de 100 mètres.
Selon nos confrères de Corse Matin, le blessé le plus important, un sous-officier de 31 ans, qui est resté dans la jeep Peugeot P4 lors de la chute, se trouvait dans un état sérieux mais stable. Transporté à l'hôpital de Bastia, il a été transféré à l'hôpital d'instruction des armées de Sainte-Anne à Toulon pour être opéré. Le militaire souffrait de traumatismes thoracique et lombaire, en plus d'une fracture à la jambe.
Le second blessé, un soldat de première classe âgé de 23 ans, a été éjecté du véhicule. Souffrant d'une entorse cervicale, il avait été évacué vers le centre hospitalier de Calvi-Balagne, avant de ressortir en milieu d'après-midi pour rejoindre son lieu de cantonnement à Calenzana.
Les deux blessés venaient d'un groupe de trente hommes basés à Calenzana et dont le départ est prévu à la fin du mois.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/deux-militaires-marnais-chutent-dans-un-ravin-en-corse-ia0b0n384478
Les commerçants craignent le départ des militaires
CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51). Même si, depuis 2008, leur effectif a déjà baissé de près de 20 %, ils représentent encore un poids pour la ville : les 3 100 militaires comptent 1 200 enfants et 700 emplois indirects.
Jérôme scrute l’écran d’ordinateur. Employé à France Pare-brises, place de Verdun, à 200 mètres de la 1ere brigade mécanisée de Châlons, l’employé ne pensait pas tomber sur un tel chiffre. Un quart de sa clientèle depuis janvier concerne… des militaires de Châlons. « Habituellement, il est un peu moindre mais depuis janvier 2014 il est celui-là. » Jérôme ne met pas deux secondes pour glisser sa vision de l’avenir. « Si les militaires devaient quitter la ville, ce serait une catastrophe. Nous, on s’en sortira toujours mais ce ne sera pas le cas pour tout le monde. » Pour le coiffeur installé à 50 mètres à peine de la 1ere BM, même propos. « Ce n’est pas le moment de perdre sa clientèle. Ce serait un vrai coup dur. »
La responsable de l’établissement installé au cœur du centre commercial Match évalue à un tiers sa clientèle militaire. « Quand il vient, c’est aussi avec le conjoint et les enfants. » Au sein du supermarché Match, une trentaine d’hommes en kaki viennent chaque soir faire quelques courses. « Parfois même, le plein quand il y a des journées consacrées au recensement. » Et c’est aussi pour eux que Match ouvre jusqu’à 19 h 30. Au total, ils sont encore 3100 militaires à rester à Châlons. Ils vivent en caserne mais aussi, pour beaucoup, en location près du centre-ville et à Saint-Memmie. Ils font vivre le marché immobilier. Leur départ pourrait le déstabiliser, précisément celui de la location avec une baisse des loyers. Les professionnels, qui rencontrent déjà des difficultés à faire vivre leur secteur, ne préfèrent pas trop s’étendre sur la question. Pourtant, à demi-mot, ils savent que la fin des militaires ferait chuter les loyers, mettrait en difficulté des propriétaires.
À la Ville, on ose encore croire que rien n’est joué. « Le déplacement coûte cher, les bâtiments vides encore plus », précise-t-on au cabinet du maire. Souvent invendables, ils deviennent des verrues urbaines, un boulet pour l’État. À l’instar de l’ancien mess des officiers, que la Ville a finalement acquis, ou encore de l’ancien site qui accueillait le 1er Rama de Laon-Couvron avant qu’il ne parte pour Châlons. Les 10 M € posés sur la table par l’État pour trouver une seconde vie au lieu n’ont pas suffi. Les projets à Laon-Couvron sont toujours en cours. « Et finalement, conclut le cabinet du maire, l’armée n’y gagne pas grand-chose. » Ce qui donne une raison d’espérer à la Ville qui en a bien besoin. Elle risque aussi de perdre son rôle de préfecture avec la réforme territoriale. De quoi inquiéter.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-commercants-craignent-le-depart-des-militaires-ia0b0n384154
Jérôme scrute l’écran d’ordinateur. Employé à France Pare-brises, place de Verdun, à 200 mètres de la 1ere brigade mécanisée de Châlons, l’employé ne pensait pas tomber sur un tel chiffre. Un quart de sa clientèle depuis janvier concerne… des militaires de Châlons. « Habituellement, il est un peu moindre mais depuis janvier 2014 il est celui-là. » Jérôme ne met pas deux secondes pour glisser sa vision de l’avenir. « Si les militaires devaient quitter la ville, ce serait une catastrophe. Nous, on s’en sortira toujours mais ce ne sera pas le cas pour tout le monde. » Pour le coiffeur installé à 50 mètres à peine de la 1ere BM, même propos. « Ce n’est pas le moment de perdre sa clientèle. Ce serait un vrai coup dur. »
La responsable de l’établissement installé au cœur du centre commercial Match évalue à un tiers sa clientèle militaire. « Quand il vient, c’est aussi avec le conjoint et les enfants. » Au sein du supermarché Match, une trentaine d’hommes en kaki viennent chaque soir faire quelques courses. « Parfois même, le plein quand il y a des journées consacrées au recensement. » Et c’est aussi pour eux que Match ouvre jusqu’à 19 h 30. Au total, ils sont encore 3100 militaires à rester à Châlons. Ils vivent en caserne mais aussi, pour beaucoup, en location près du centre-ville et à Saint-Memmie. Ils font vivre le marché immobilier. Leur départ pourrait le déstabiliser, précisément celui de la location avec une baisse des loyers. Les professionnels, qui rencontrent déjà des difficultés à faire vivre leur secteur, ne préfèrent pas trop s’étendre sur la question. Pourtant, à demi-mot, ils savent que la fin des militaires ferait chuter les loyers, mettrait en difficulté des propriétaires.
700 emplois directs
Les 3100 militaires créent aussi quelque 700 emplois indirects à Châlons. Ils animent les structures sportives comme la piscine olympique où un créneau leur est réservé les mercredis de 7 à 9 heures. « À la grande époque, il commençait même à 4 heures… Et on leur réservait aussi des lignes d’eau lors de séances publiques », se souvient une employée. Et c’est sans compter les 1 142 enfants des militaires qui se rendent dans les écoles du centre et des communes alentour. Leur récent départ a déjà rimé avec fermeture de classe.À la Ville, on ose encore croire que rien n’est joué. « Le déplacement coûte cher, les bâtiments vides encore plus », précise-t-on au cabinet du maire. Souvent invendables, ils deviennent des verrues urbaines, un boulet pour l’État. À l’instar de l’ancien mess des officiers, que la Ville a finalement acquis, ou encore de l’ancien site qui accueillait le 1er Rama de Laon-Couvron avant qu’il ne parte pour Châlons. Les 10 M € posés sur la table par l’État pour trouver une seconde vie au lieu n’ont pas suffi. Les projets à Laon-Couvron sont toujours en cours. « Et finalement, conclut le cabinet du maire, l’armée n’y gagne pas grand-chose. » Ce qui donne une raison d’espérer à la Ville qui en a bien besoin. Elle risque aussi de perdre son rôle de préfecture avec la réforme territoriale. De quoi inquiéter.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-commercants-craignent-le-depart-des-militaires-ia0b0n384154
dimanche 27 juillet 2014
samedi 26 juillet 2014
vendredi 25 juillet 2014
L'armée française recueille les corps du crash d'Air Algérie
Un détachement d'une centaine de soldats français a entrepris vendredi de sécuriser la zone du nord du Mali où s'est écrasé un avion d'Air Algérie avec 118 personnes à bord, dont 51 Français, très vraisemblablement à la suite d'un accident.
L'épave de l'avion disparu jeudi matin tôt alors qu'il se rendait du Burkina Faso en Algérie, a été localisée au Mali, dans la région de Gossi, près de la frontière burkinabée.
>> Suivre les évènements en direct
"Il n'y a hélas aucun survivant, je partage la douleur des familles", a dit François Hollande à l'issue d'une réunion de crise à l'Elysée, évoquant le chiffre de 118 victimes. Le nombre de passagers évoqué par Air Algérie et les autorités aéroportuaires du Burkina Faso était jusqu'à présent de 116 mais l'Elysée affirme qu'ils étaient bien 118.
"Les débris de l'avion sont concentrés sur un espace limité mais il est encore trop tôt pour tirer les conclusions", a précisé le président français. "Il y a des hypothèses, et notamment climatiques, mais nous n'en écartons aucune." Paris semble toutefois écarter la piste terroriste.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, ont tous deux privilégié vendredi l'hypothèse d'un accident dû aux conditions climatiques en raison de la concentration des débris et de l'odeur de kérosène qui règne autour de l'épave.
Le contact avec le vol AH5017 a été perdu vers 01h55 GMT jeudi, moins d'une heure après son décollage, après que le pilote eut demandé à modifier sa route en raison du mauvais temps, ont indiqué les autorités régionales de l'aviation.
Sécurisation de la zone
Le général Gilbert Diendéré, membre de la cellule de crise au Burkina Faso, a indiqué que son équipe d'enquêteurs avait déjà inspecté l'épave, située près du village de Boulikessi, à 50 km de la frontière avec le Mali. "L'équipe a confirmé avoir vu les restes de l'avion, complètement brûlés et éparpillés sur le sol", a déclaré le général Diendéré à la télévision. Il a ajouté que des parties de corps avaient également été retrouvés.
Dans l'entourage du ministre français de la Défense, on souligne que c'est un drone d'observation Reaper de l'armée de l'air française qui a localisé la zone de l'épave du McDonnell Douglas MD-83, sur la base d'une information donnée par les autorités du Burkina Faso.
Un détachement héliporté français venu de Gao, au Mali, s'est ensuite rendu sur place à 02H00 heures du matin, heure de Paris (00H00 GMT) et a formellement identifié l'appareil. Un détachement terrestre de la force Barkhane, qui combat les rebelles islamistes dans la région, fort d'une centaine de soldats et d'une trentaine de véhicules, est arrivé vendredi matin sur le site "pour sécuriser la zone, recueillir des éléments utiles à l'enquête ainsi que les corps des passagers", a-t-on ajouté dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita doit se rendre sur les lieux du crash vendredi et le président burkinabé Blaise Compaoré a déclaré deux jours de deuil national, à partir de vendredi.
"Sans doute une tempête"
Selon un responsable local à Gossi, des gardiens de troupeaux près du village de Hamni-Ganda ont assisté au crash et ont transmis l'information aux autorités du Burkina. "Les gardiens étaient dans la brousse et ont vu l'avion tomber", a déclaré Louis Berthaud, une personnalité de Gossi, joint par téléphone. "C'était sans doute une tempête et il a été frappé par la foudre. Ils disent qu'il était en feu quand il est tombé, avant de s'écraser."
Swiftair, la compagnie espagnole propriétaire de l'avion affrété par Air Algérie, a précisé que l'appareil, qui avait 18 ans, avait décollé jeudi à 01h17 (01h17 GMT) de Ouagadougou et qu'il devait atterrir à Alger à 05h10 (04h10 GMT). La liste des passagers comprenait, outre les 51 Français, 27 Burkinabés, huit Libanais, six Espagnols (les membres d'équipage), six Algériens, quatre Allemands, deux Luxembourgeois, cinq Canadiens, un Camerounais, un Belge, un Egyptien, un Suisse, un Nigérian, un Malien et un Nigérian, selon les autorités du Burkina Faso.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/larmee-francaise-recueille-les-corps-du-crash-dair-algerie.1837820.html
L'épave de l'avion disparu jeudi matin tôt alors qu'il se rendait du Burkina Faso en Algérie, a été localisée au Mali, dans la région de Gossi, près de la frontière burkinabée.
>> Suivre les évènements en direct
"Il n'y a hélas aucun survivant, je partage la douleur des familles", a dit François Hollande à l'issue d'une réunion de crise à l'Elysée, évoquant le chiffre de 118 victimes. Le nombre de passagers évoqué par Air Algérie et les autorités aéroportuaires du Burkina Faso était jusqu'à présent de 116 mais l'Elysée affirme qu'ils étaient bien 118.
"Les débris de l'avion sont concentrés sur un espace limité mais il est encore trop tôt pour tirer les conclusions", a précisé le président français. "Il y a des hypothèses, et notamment climatiques, mais nous n'en écartons aucune." Paris semble toutefois écarter la piste terroriste.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, ont tous deux privilégié vendredi l'hypothèse d'un accident dû aux conditions climatiques en raison de la concentration des débris et de l'odeur de kérosène qui règne autour de l'épave.
Le contact avec le vol AH5017 a été perdu vers 01h55 GMT jeudi, moins d'une heure après son décollage, après que le pilote eut demandé à modifier sa route en raison du mauvais temps, ont indiqué les autorités régionales de l'aviation.
Sécurisation de la zone
Le général Gilbert Diendéré, membre de la cellule de crise au Burkina Faso, a indiqué que son équipe d'enquêteurs avait déjà inspecté l'épave, située près du village de Boulikessi, à 50 km de la frontière avec le Mali. "L'équipe a confirmé avoir vu les restes de l'avion, complètement brûlés et éparpillés sur le sol", a déclaré le général Diendéré à la télévision. Il a ajouté que des parties de corps avaient également été retrouvés.
Dans l'entourage du ministre français de la Défense, on souligne que c'est un drone d'observation Reaper de l'armée de l'air française qui a localisé la zone de l'épave du McDonnell Douglas MD-83, sur la base d'une information donnée par les autorités du Burkina Faso.
Un détachement héliporté français venu de Gao, au Mali, s'est ensuite rendu sur place à 02H00 heures du matin, heure de Paris (00H00 GMT) et a formellement identifié l'appareil. Un détachement terrestre de la force Barkhane, qui combat les rebelles islamistes dans la région, fort d'une centaine de soldats et d'une trentaine de véhicules, est arrivé vendredi matin sur le site "pour sécuriser la zone, recueillir des éléments utiles à l'enquête ainsi que les corps des passagers", a-t-on ajouté dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita doit se rendre sur les lieux du crash vendredi et le président burkinabé Blaise Compaoré a déclaré deux jours de deuil national, à partir de vendredi.
"Sans doute une tempête"
Selon un responsable local à Gossi, des gardiens de troupeaux près du village de Hamni-Ganda ont assisté au crash et ont transmis l'information aux autorités du Burkina. "Les gardiens étaient dans la brousse et ont vu l'avion tomber", a déclaré Louis Berthaud, une personnalité de Gossi, joint par téléphone. "C'était sans doute une tempête et il a été frappé par la foudre. Ils disent qu'il était en feu quand il est tombé, avant de s'écraser."
Swiftair, la compagnie espagnole propriétaire de l'avion affrété par Air Algérie, a précisé que l'appareil, qui avait 18 ans, avait décollé jeudi à 01h17 (01h17 GMT) de Ouagadougou et qu'il devait atterrir à Alger à 05h10 (04h10 GMT). La liste des passagers comprenait, outre les 51 Français, 27 Burkinabés, huit Libanais, six Espagnols (les membres d'équipage), six Algériens, quatre Allemands, deux Luxembourgeois, cinq Canadiens, un Camerounais, un Belge, un Egyptien, un Suisse, un Nigérian, un Malien et un Nigérian, selon les autorités du Burkina Faso.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/larmee-francaise-recueille-les-corps-du-crash-dair-algerie.1837820.html
Jean-Claude Marmier : mort d’une figure de la montagne
Militaire de carrière et parmi les meilleurs alpinistes français des années 70, fort en gueule et fidèle en amitié, Jean-Claude Marmier est mort ce jeudi à l’âge de 71 ans. Fondateur du Groupe militaire de haute montagne (GMHM), la patrouille de France des cimes en 1976, ancien président de la Fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME), le « colonel » Marmier avait notamment créé les piolets d’or, les oscars de l’alpinisme international. Depuis une dizaine d’années, il s’était pris de passion pour la course à pied sur les sentiers d’altitude et avait participé au lancement de l’Ultra Trail du Mont-Blanc (UTMB). C’est justement en repérage sur les hauteurs de Sainte-Foy en Tarentaise (Savoie) pour la Petite trotte à Léon, l’une des épreuves de cet événement planétaire, celle qui lui ressemblait le plus, en autonomie, qu’il a été victime d’un malaise. Parisien d’origine, c’est lors des conférences des grandes expéditions françaises à la salle Pleyel, que Jean-Claude Marmier eut la révélation, à l’adolescence.
Diplômé de Saint-Cyr, il va mener de front ces deux carrières jusqu’à les conjuguer : l’armée dans les chasseurs alpins et l’alpinisme de haut niveau. En poste à Briançon, en 1969 il signe une première retentissante à la voie des Plaques à l’Ailefroide occidentale. Deux ans plus tard, il souffle à René Desmaison, la première hivernale de l’éperon Croz aux Grandes Jorasses. On citera aussi son ascension hivernale de la directe de la face nord de la Meije qui contribua à le faire rentrer dans le gotha de la montagne. Sa carrière militaire sera toujours orientée vers le relief entre Briançon, l’école militaire de haute montagne à Chamonix ou encore Montlouis dans les Pyrénées orientales. Mais c’est l’Oisans qui restera son massif chéri et nombreux furent les appelés du 159e régiment d’infanterie alpine de Briançon qui ont gardé en mémoire cet officier au franc parler légendaire et aux amitiés viriles, dormant dans un hamac sur sa terrasse pour s’aguerrir au froid. En 1976 pour redorer le blason des chasseurs alpins on lui confie la création d’une unité d’élite de l’armée de terre : le Groupe militaire de haute montagne.
Ce GMHM est une équipe de France d’alpinistes qui depuis près de 40 ans s’est distinguée sur les plus hauts sommets du monde, devenant un laboratoire d’expérimentation en milieu extrême pour l’Armée. C’est lui qui signera l’ordre de mission au chasseur Christophe Profit, jeune appelé du contingent, parti gravir en solo intégral la face ouest des Drus en 1983. Jean-Christophe Lafaille, Eric Escoffier ou encore François Marsigny ont évolué sous le commandement de ce chef de cordée qui quittera l’institution sans avoir tenté l’école de guerre. Les ambitions de «généralisable» ne lui ont guère effleuré l’esprit. Par la suite il mettra ses compétences et son charisme au service des grandes institutions de la montagne française.
http://www.ledauphine.com/montagne/2014/07/25/jean-claude-marmier-mort-d-une-figure-de-la-montagne
Diplômé de Saint-Cyr, il va mener de front ces deux carrières jusqu’à les conjuguer : l’armée dans les chasseurs alpins et l’alpinisme de haut niveau. En poste à Briançon, en 1969 il signe une première retentissante à la voie des Plaques à l’Ailefroide occidentale. Deux ans plus tard, il souffle à René Desmaison, la première hivernale de l’éperon Croz aux Grandes Jorasses. On citera aussi son ascension hivernale de la directe de la face nord de la Meije qui contribua à le faire rentrer dans le gotha de la montagne. Sa carrière militaire sera toujours orientée vers le relief entre Briançon, l’école militaire de haute montagne à Chamonix ou encore Montlouis dans les Pyrénées orientales. Mais c’est l’Oisans qui restera son massif chéri et nombreux furent les appelés du 159e régiment d’infanterie alpine de Briançon qui ont gardé en mémoire cet officier au franc parler légendaire et aux amitiés viriles, dormant dans un hamac sur sa terrasse pour s’aguerrir au froid. En 1976 pour redorer le blason des chasseurs alpins on lui confie la création d’une unité d’élite de l’armée de terre : le Groupe militaire de haute montagne.
Ce GMHM est une équipe de France d’alpinistes qui depuis près de 40 ans s’est distinguée sur les plus hauts sommets du monde, devenant un laboratoire d’expérimentation en milieu extrême pour l’Armée. C’est lui qui signera l’ordre de mission au chasseur Christophe Profit, jeune appelé du contingent, parti gravir en solo intégral la face ouest des Drus en 1983. Jean-Christophe Lafaille, Eric Escoffier ou encore François Marsigny ont évolué sous le commandement de ce chef de cordée qui quittera l’institution sans avoir tenté l’école de guerre. Les ambitions de «généralisable» ne lui ont guère effleuré l’esprit. Par la suite il mettra ses compétences et son charisme au service des grandes institutions de la montagne française.
http://www.ledauphine.com/montagne/2014/07/25/jean-claude-marmier-mort-d-une-figure-de-la-montagne
jeudi 24 juillet 2014
Une vie sauvée
14 juillet 2014. Route départementale 579, en Ardèche. Le caporal-chef Romuald Roussette, du 3e RMAT, alors en vacances, roule en direction de Balazuc. Il aperçoit un groupe de personnes qui s’agitent autour d’un cyclis...te étendu sur le bas-côté.
Il s’arrête, sécurise la zone et donne des consignes aux touristes hollandais présents afin d’alerter les secours. Parmi les vacanciers, se présente une femme qui se trouve être médecin. Premier bilan de la victime qui respire encore. Mais quelques minutes plus tard, celle-ci cesse de respirer et son cœur de battre.
Le caporal-chef entreprend un massage cardio-pulmonaire pendant que le docteur prend ses constantes et qu’une troisième personne, désignée par le caporal-chef parmi les témoins, pratique les insufflations. Il faut faire vite en attendant les secours.
Dix minutes de massage sans que la victime ne respire. Le SAMU et les pompiers arrivent sur place. Ils procèdent à une défibrillation. Au premier choc, le pouls du cycliste est perceptible de nouveau !
Le cycliste est alors transféré aux urgences et doit sa vie à l’intervention du caporal-chef Roussette, qui a fait preuve de réactivité et de sang-froid.
Il s’arrête, sécurise la zone et donne des consignes aux touristes hollandais présents afin d’alerter les secours. Parmi les vacanciers, se présente une femme qui se trouve être médecin. Premier bilan de la victime qui respire encore. Mais quelques minutes plus tard, celle-ci cesse de respirer et son cœur de battre.
Le caporal-chef entreprend un massage cardio-pulmonaire pendant que le docteur prend ses constantes et qu’une troisième personne, désignée par le caporal-chef parmi les témoins, pratique les insufflations. Il faut faire vite en attendant les secours.
Dix minutes de massage sans que la victime ne respire. Le SAMU et les pompiers arrivent sur place. Ils procèdent à une défibrillation. Au premier choc, le pouls du cycliste est perceptible de nouveau !
Le cycliste est alors transféré aux urgences et doit sa vie à l’intervention du caporal-chef Roussette, qui a fait preuve de réactivité et de sang-froid.
mercredi 23 juillet 2014
mardi 22 juillet 2014
Carcassonne : 13.990 signatures déposées en préfecture pour sauver le '3'
Les élus carcassonnais ont remis hier au préfet Louis Le Franc la pétition de défense du régiment. En attendant l'arbitrage élyséen.
Alors que la préfecture fermait ses portes, hier, en fin d'après-midi, c'est une très large partie du conseil municipal qui accompagnait Gérard Larrat en préfecture (*). Dans les mains du maire, les registres de la pétition ouverte afin que les Carcassonnais signifient leur soutien au 3e Régiment parachutiste d'infanterie de marine (3e RPIMa), menacé de disparition. C'est donc au préfet Louis Le Franc que les élus ont remis le résultat du "travail en profondeur entrepris en vue d'assurer le maintien du 3e RPIMa", avec 13 990 signatures recueillies. Entre les registres ouverts en mairie, au théâtre Jean-Deschamps, place Carnot ou la pétition en ligne, les Carcassonnais ont, insistait l'élu, "manifesté une volonté presque viscérale de défendre le régiment".
De quoi soutenir la thèse de l'union entre la ville et le '3', grâce à un régiment décrit comme "facteur d'intégration". Soulignant que, désormais, "la décision ne nous appartient plus" et qu'aucun "moyen de substitution" n'existerait pour pallier la fin du '3', Gérard Larrat a demandé au préfet de transmettre les documents au "chef des armées". Demande que satisfera Louis Le Franc, qui rappelait avoir alerté à deux reprises déjà le ministre de la Défense des "conséquences qu'aurait la fermeture pour la ville". Suffisant pour éviter le sacrifice ? Réponse à la fin du mois, ou début septembre, si l'arbitrage devait être retardé.
(*) Le président de Carcassonne Agglo Régis Banquet était associé à l'initiative.
Les deux chapelles rugbystiques réunies hier au stade Albert-Domec pour manifester à leur tour le soutien indéfectible au régiment. Dans quelques semaines, à l'heure de la reprise des championnats, treizistes et quinzistes pourront se souvenir de ce moment rare (unique ?) du monde ovale carcassonnais. Hier soir, au stade Albert-Domec, joueurs et dirigeants de l'ASC XIII et de l'USC, ainsi que quelques rares supporters, faisaient cause commune pour, eux aussi, marquer leur attachement au '3'. Un soutien traduit par une photo de famille, avant quelques échanges sur le terrain, pour des parties "à toucher", également partagées avec des joueurs du 3e RPIMa.
Le diocèse a la foi
Banderole à Saint-Vincent, cierges en la cathédrale. Désireux d'exprimer sa "solidarité" à l'égard du '3', le diocèse de Carcassonne a apporté son écot à la mobilisation consacrée à la défense du régiment. Hier, une banderole de soutien a ainsi été déployée sur le clocher de Saint-Vincent, point culminant de la bastide. En mettant "les grands symboles de la foi" à la disposition de la mobilisation, le diocèse n'oublie ainsi pas que, "pour l'église locale, les familles de militaires comptent". Evidence qui a aussi mené l'Eglise à déposer trois cierges en la cathédrale devant la statue de Saint-Michel, saint patron des parachutistes et du diocèse, et à proclamer la prière des parachutistes, alors que les carillons ont résonné à 19 h pour "rappeler la gravité de la situation". Une banderole à St-Vincent, point culminant de la bastide.
http://www.lindependant.fr/2014/07/22/13-990-signatures-deposees-en-prefecture-pour-sauver-le-3,1910291.php
Alors que la préfecture fermait ses portes, hier, en fin d'après-midi, c'est une très large partie du conseil municipal qui accompagnait Gérard Larrat en préfecture (*). Dans les mains du maire, les registres de la pétition ouverte afin que les Carcassonnais signifient leur soutien au 3e Régiment parachutiste d'infanterie de marine (3e RPIMa), menacé de disparition. C'est donc au préfet Louis Le Franc que les élus ont remis le résultat du "travail en profondeur entrepris en vue d'assurer le maintien du 3e RPIMa", avec 13 990 signatures recueillies. Entre les registres ouverts en mairie, au théâtre Jean-Deschamps, place Carnot ou la pétition en ligne, les Carcassonnais ont, insistait l'élu, "manifesté une volonté presque viscérale de défendre le régiment".
De quoi soutenir la thèse de l'union entre la ville et le '3', grâce à un régiment décrit comme "facteur d'intégration". Soulignant que, désormais, "la décision ne nous appartient plus" et qu'aucun "moyen de substitution" n'existerait pour pallier la fin du '3', Gérard Larrat a demandé au préfet de transmettre les documents au "chef des armées". Demande que satisfera Louis Le Franc, qui rappelait avoir alerté à deux reprises déjà le ministre de la Défense des "conséquences qu'aurait la fermeture pour la ville". Suffisant pour éviter le sacrifice ? Réponse à la fin du mois, ou début septembre, si l'arbitrage devait être retardé.
(*) Le président de Carcassonne Agglo Régis Banquet était associé à l'initiative.
Union sacrée pour sauver le 3
ASC et USC oublient leurs différencesLes deux chapelles rugbystiques réunies hier au stade Albert-Domec pour manifester à leur tour le soutien indéfectible au régiment. Dans quelques semaines, à l'heure de la reprise des championnats, treizistes et quinzistes pourront se souvenir de ce moment rare (unique ?) du monde ovale carcassonnais. Hier soir, au stade Albert-Domec, joueurs et dirigeants de l'ASC XIII et de l'USC, ainsi que quelques rares supporters, faisaient cause commune pour, eux aussi, marquer leur attachement au '3'. Un soutien traduit par une photo de famille, avant quelques échanges sur le terrain, pour des parties "à toucher", également partagées avec des joueurs du 3e RPIMa.
Le diocèse a la foi
Banderole à Saint-Vincent, cierges en la cathédrale. Désireux d'exprimer sa "solidarité" à l'égard du '3', le diocèse de Carcassonne a apporté son écot à la mobilisation consacrée à la défense du régiment. Hier, une banderole de soutien a ainsi été déployée sur le clocher de Saint-Vincent, point culminant de la bastide. En mettant "les grands symboles de la foi" à la disposition de la mobilisation, le diocèse n'oublie ainsi pas que, "pour l'église locale, les familles de militaires comptent". Evidence qui a aussi mené l'Eglise à déposer trois cierges en la cathédrale devant la statue de Saint-Michel, saint patron des parachutistes et du diocèse, et à proclamer la prière des parachutistes, alors que les carillons ont résonné à 19 h pour "rappeler la gravité de la situation". Une banderole à St-Vincent, point culminant de la bastide.
http://www.lindependant.fr/2014/07/22/13-990-signatures-deposees-en-prefecture-pour-sauver-le-3,1910291.php
lundi 21 juillet 2014
Major Dejvid Nikolic, hommage et honneur
Recueillement et dignité pour l'hommage au major Dejvid Nikolic, lundi 21 juillet 2014, mort pour la France au Mali.
Ce matin, aux Invalides, le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général d'armée Bertrand Ract Madoux, lui a rendu les honneurs militaires, lors d'une cérémonie intime réservée à la famille et aux proches. Mardi 22 juillet, le major recevra l'hommage de ses frères d'armes et du ministre de la Défense au 1er REG, à Laudun, avant d'être inhumé au carré Légion du cimetière du Coudoulet
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/major-dejvid-nikolic-hommage-et-honneur
Ce matin, aux Invalides, le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général d'armée Bertrand Ract Madoux, lui a rendu les honneurs militaires, lors d'une cérémonie intime réservée à la famille et aux proches. Mardi 22 juillet, le major recevra l'hommage de ses frères d'armes et du ministre de la Défense au 1er REG, à Laudun, avant d'être inhumé au carré Légion du cimetière du Coudoulet
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/major-dejvid-nikolic-hommage-et-honneur
Le siège de la 1re brigade mécanisée quitterait Châlons pour Besançon
Rien n’est encore officiel, mais le sort du siège de la première brigade mécanisée de Châlons serait scellé. Selon nos informations, ce dernier serait transféré à Besançon, et prendrait la place de la 7e brigade blindée ainsi transformée en brigade mécanisée. Seule la ville préfecture ferait les frais de cette décision, puisque les cinq régiments (à Laon et Charleville-Mézières notamment) et trois unités élémentaires qui composent la 1re BM ne seraient pas dissoutes. Si à Châlons, un colonel en visite aurait laissé fuiter l’information au général de brigade Bruno Guibert, commandant la 1re brigade mécanisée il y a seulement une quinzaine de jours ; en haut lieu, cette restructuration serait sur la table depuis un bon moment déjà.
Un premier coup dur pour Châlons, fébrile dans l’attente de l’annonce tant redoutée des arbitrages de l’Etat dans le cadre de la loi de programmation militaire, qui tranchera notamment sur la dissolution de deux régiments : d’artillerie et d’infanterie. Dans un premier temps attendue fin juillet, la décision est finalement reportée à fin septembre voire octobre. De quoi laisser quelques mois supplémentaires au gouvernement pour se décider.
Pas de quoi rassurer les élus locaux. À commencer par Benoist Apparu : « J’imagine qu’ils n’arrivent pas à arbitrer », résume l’élu. Dans les rangs socialistes, Gérard Berthiot avoue son inquiétude : « Cela veut dire que les choses ne sont pas calées du tout. Entre la logique militaire et la logique politique, ils doivent être perdus », et de rappeler que Jean-Paul Bachy a réécrit au ministre de la Défense. Il attend toujours sa réponse.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-siege-de-la-1re-brigade-mecanisee-quitterait-chalons-ia0b0n381160
Départ de 200 militaires
Les bâtiments de l’avenue de Valmy pourraient donc être bientôt désertés par les quelque 200 militaires qui y travaillent, c’est autant de familles en moins dans la ville préfecture.Un premier coup dur pour Châlons, fébrile dans l’attente de l’annonce tant redoutée des arbitrages de l’Etat dans le cadre de la loi de programmation militaire, qui tranchera notamment sur la dissolution de deux régiments : d’artillerie et d’infanterie. Dans un premier temps attendue fin juillet, la décision est finalement reportée à fin septembre voire octobre. De quoi laisser quelques mois supplémentaires au gouvernement pour se décider.
Pas de quoi rassurer les élus locaux. À commencer par Benoist Apparu : « J’imagine qu’ils n’arrivent pas à arbitrer », résume l’élu. Dans les rangs socialistes, Gérard Berthiot avoue son inquiétude : « Cela veut dire que les choses ne sont pas calées du tout. Entre la logique militaire et la logique politique, ils doivent être perdus », et de rappeler que Jean-Paul Bachy a réécrit au ministre de la Défense. Il attend toujours sa réponse.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-siege-de-la-1re-brigade-mecanisee-quitterait-chalons-ia0b0n381160
dimanche 20 juillet 2014
21 Juillet Honneurs au Major Dejvid Nikolic
Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches du major Dejvid Nikolic sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre, à l’Hôtel national des Invalides à 9h30.
Auparavant, réunissons-nous lundi 21 juillet à 9h00 sur le pont Alexandre III pour le passage du cortège funèbre, en signe de solidarité et de reconnaissance pour le major Nikolic, mort pour la France au Mali lundi 14 juillet.
samedi 19 juillet 2014
vendredi 18 juillet 2014
Femme de soldat, je t’écris cette lettre
Femme de soldat, je t’écris cette lettre
C’est à toi que reviennent les médailles
Pour tous tes combats et tes batailles
Quand ton conjoint est en campagne...
Les enfants toute seule à élever, à éduquer
Le bébé dans ton ventre, sans père pour lui parler
Les courses, la maison à soigner
Ton boulot quand tu en as à concilier
Oui c’est à toi que reviennent les médailles
Pour ce lourd fardeau à porter, c’est plus qu’une bataille
Et quand tu as ton homme au tel ou sur la toile
Tu lui caches tes soucis, afin qu’il soit serein
Pour que dans son esprit et son cœur tout aille bien
Tu renfermes en toi tout tes chagrins, toutes tes peurs
Mais seule dans ton lit, tu craques, et te noies dans tes pleurs
Peur que ton soldat meurt dans ce pays là- bas
Peur de la blessure qu’il ramènera
Tu mens à tes enfants, afin qu’ils ne sachent pas
Ce que fait leur papa au milieu des fracas
Lorsqu’une info résonne des combats de là-bas
Tu coupes la télé, pour priver les enfants d’une peur, d’un trauma
Oui c’est bien toi qui mérites ces médailles
Quand la solde ne tombe pas, que le frigo est vide
Quand à table à noël, papa ne fait pas rire
Quand des gens ne comprennent pas, pourquoi t’es femme de soldat
Quand des intelligents, te lancent à la figure « t'as choisi d’être femme de soldat »
Mais qui ne comprennent pas, que c’est l’amour qui t'a faite femme de soldat
Alors moi je te dis, je t’écris
Tu mérites le respect et l’honneur de toute la patrie
Car si ce fameux soldat ne pouvait compter sur toi
Cela ferait longtemps, qu’il serait peut-être mort au combat
C’est toi la vraie héroïne, en tant qu’ancien soldat je le sais
Mon épouse a longtemps, porté ce fardeau à mes cotés
Martinez
Pour tous tes combats et tes batailles
Quand ton conjoint est en campagne...
Les enfants toute seule à élever, à éduquer
Le bébé dans ton ventre, sans père pour lui parler
Les courses, la maison à soigner
Ton boulot quand tu en as à concilier
Oui c’est à toi que reviennent les médailles
Pour ce lourd fardeau à porter, c’est plus qu’une bataille
Et quand tu as ton homme au tel ou sur la toile
Tu lui caches tes soucis, afin qu’il soit serein
Pour que dans son esprit et son cœur tout aille bien
Tu renfermes en toi tout tes chagrins, toutes tes peurs
Mais seule dans ton lit, tu craques, et te noies dans tes pleurs
Peur que ton soldat meurt dans ce pays là- bas
Peur de la blessure qu’il ramènera
Tu mens à tes enfants, afin qu’ils ne sachent pas
Ce que fait leur papa au milieu des fracas
Lorsqu’une info résonne des combats de là-bas
Tu coupes la télé, pour priver les enfants d’une peur, d’un trauma
Oui c’est bien toi qui mérites ces médailles
Quand la solde ne tombe pas, que le frigo est vide
Quand à table à noël, papa ne fait pas rire
Quand des gens ne comprennent pas, pourquoi t’es femme de soldat
Quand des intelligents, te lancent à la figure « t'as choisi d’être femme de soldat »
Mais qui ne comprennent pas, que c’est l’amour qui t'a faite femme de soldat
Alors moi je te dis, je t’écris
Tu mérites le respect et l’honneur de toute la patrie
Car si ce fameux soldat ne pouvait compter sur toi
Cela ferait longtemps, qu’il serait peut-être mort au combat
C’est toi la vraie héroïne, en tant qu’ancien soldat je le sais
Mon épouse a longtemps, porté ce fardeau à mes cotés
Martinez
Au légionnaire tombé
Le 14 juillet 2014 en fin d'après-midi, un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force française engagés en opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao. L'attaque a été portée contre des véhicules blindés installés en surveillance dans le secteur d'Al Moustarat. Les soldats français ont ouvert le feu et réussi à stopper le véhicule à une dizaine de mètres de leur position mais le conducteur a réussi à faire exploser sa charge. Sept militaires ont été touchés par l'explosion puis immédiatement pris en charge par leurs camarades avant d'être évacués vers l'hôpital militaire de campagne de Gao. L'un des trois militaires grièvement blessés est décédé dans la soirée", a précisé le ministère de la Défense.
La victime est l'adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, né en Serbie et naturalisé français. Selon l'EMA, il a été victime d'une "attaque-suicide".
Il s'agit du neuvième soldat tué au Mali depuis le lancement de l'opération Serval en janvier 2013. Quelque 1 700 militaires français participent à cette mission lancée pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes.
Lundi, sur les Champs-Elysées, 97 légionnaires du 1er REG ont défilé. Le régiment venait de fêter son 30e anniversaire.
jeudi 17 juillet 2014
Mali : un soldat français grièvement blessé dans un accident
Un soldat français grièvement blessé dans un "accident de la route" au nord de Gao, au Mali, a été évacué jeudi matin vers Paris, a indiqué l'état-major des armées lors du point de presse de la Défense. L'accident s'est produit mercredi quand le véhicule de transport blindé dans lequel le militaire se trouvait s'est retourné, à l'ouest d'Almoustarat, a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron. "Il s'agit bien d'un accident de la route, non pas d'une attaque", a-t-il souligné.
L'attentat suicide du 14 juillet revendiqué par le terroriste Belmokhtar
Lundi, un légionnaire français a été tué et six autres blessés, dont deux grièvement, lors d'une "attaque suicide" dans ce secteur. Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué auprès de l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar cet attentat suicide. Les six militaires blessés avaient également été évacués, d'abord sur Bamako, puis Paris.
Environ 1 600 soldats français sont déployés au Mali, dans le cadre de la nouvelle opération "Barkhane", qui succède ces jours-ci à Serval, lancée le 11 janvier 2013 pour lutter contre les groupes jihadistes. Plus de 1 000 d'entre eux sont basés à Gao et conduisent régulièrement des missions de contrôle de zone autour de cette localité.
http://www.midilibre.fr/monde/
L'attentat suicide du 14 juillet revendiqué par le terroriste Belmokhtar
Lundi, un légionnaire français a été tué et six autres blessés, dont deux grièvement, lors d'une "attaque suicide" dans ce secteur. Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué auprès de l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar cet attentat suicide. Les six militaires blessés avaient également été évacués, d'abord sur Bamako, puis Paris.
Environ 1 600 soldats français sont déployés au Mali, dans le cadre de la nouvelle opération "Barkhane", qui succède ces jours-ci à Serval, lancée le 11 janvier 2013 pour lutter contre les groupes jihadistes. Plus de 1 000 d'entre eux sont basés à Gao et conduisent régulièrement des missions de contrôle de zone autour de cette localité.
http://www.midilibre.fr/monde/
Lundi, un hommage citoyen à l'adjudant-chef Nikolic
Des honneurs militaires seront rendus au major Dejvid Nikolic le lundi 21 juillet 2014 en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e.
Engagé au Mali dans le cadre de l’opération Serval depuis le 23 avril dernier, l'adjudant-chef Dejvid Nikolic a été mortellement blessé le lundi 14 juillet 2014 alors qu’il participait à une opération de reconnaissance dans la région d’Al Moustarat. Il appartenait au 1er Régiment étranger de génie (REG) de Laudun-l'Ardoise (Gard). L'attentat suicide qui a causé sa mort a été revendiqué jeudi par le groupe djihadiste Al Mourabitoun, constitué en 2013 par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar
Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, à l’Hôtel national des Invalides à 9h30.
Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h et 9h15. En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec Dejvid Nikolic, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission et promu major à titre posthume, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à 9h.
mercredi 16 juillet 2014
mardi 15 juillet 2014
[Mali] Décès de l’adjudant-chef Dejvid Nikolic
14 juillet 2014… au Mali : 25 ans de service pour la France sont interrompus brutalement pour l’adjudant-chef Dejvid Nikolic, suite à un attentat suicide. Engagé à 19 ans, il n’a cessé de prouver son engagement. Alors que notre camarade du 1er régiment étranger de génie effectuait sa 8e mission en opération extérieure dans le secteur d’Al Moustratat, un véhicule suicide a attaqué les hommes de la force française. 7 soldats sont grièvement blessés. Dejvid et ses camarades sont pris en charge par leurs frères d’armes avant d’être évacués par hélicoptère. L’adjudant-chef Dejvid Nikolic décède en cette journée du 14 juillet 2014. Il est le 9e soldat mort au combat au Mali.
Né le 16 mai 1969 à BEOGRAD (Belgrade - YOUGOSLAVIE), l’adjudant-chef (ADC) Dejvid NIKOLIC aura servi la France durant plus de 25 ans.
Engagé au titre de la Légion étrangère le 7 novembre 1988 à l’âge de 19 ans, il choisit de rejoindre le 15 mars 1989, à l’issue de son instruction, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) stationné à Nîmes. S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, en 1991, à la Formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur.
En juin 1992, il rejoint la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE) à DJIBOUTI où il occupe les fonctions de chef d’équipe d’infanterie. A son retour de séjour en septembre 1994, il est affecté au 1er régiment étranger (1er RE) d’Aubagne où il est promu au grade de caporal-chef le 1er août 1996, puis sergent le 1er septembre 1996.
En 1997, il se porte volontaire pour être réorienté vers le domaine « combat du génie ». Son ardeur au travail et sa volonté de réussir lui permettent de réussir le Certificat technique du 1er degré correspondant, ce qui lui permet d’être affecté le 12 janvier 1998 au 1er régiment étranger de génie (1er REG) à Laudun-l’Ardoise, régiment qu’il ne quittera plus.
Employé comme chef de groupe puis comme sous-officier adjoint à partir de 1999, il se révèle comme un sous-officier humble et efficace. Après avoir obtenu son Brevet supérieur de technicien de l'armée de Terre (BSTAT) en 2002, il devient chef de section de 2002 à 2004. Son exemplarité et ses qualités en font un modèle à suivre et son excellente manière de servir lui permet de gravir rapidement les échelons : il est promu sergent-chef en 2000, puis adjudant en 2004.
A l’issue de son temps de chef de section, il est affecté au groupe d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) qu’il rejoint le 1er septembre 2005. Son intégration au sein de l’équipe se fait naturellement, grâce notamment à ses réussites à l’ensemble des stages auxquels il est inscrit et à sa capacité à travailler en groupe. Il devient alors au fil des années une référence au sein du régiment. Il est promu adjudant-chef en 2009.
Sous-officier expérimenté, il a participé à de nombreuses missions à l’étranger : l’opération REQUIN au TCHAD en 1990 en tant que jeune légionnaire, trois missions de courte durée (DJIBOUTI en 2002 et 2008, NOUVELLE CALEDONIE en 2009) et six opérations extérieures (OPEX) - 3 en AFGHANISTAN (2005-2006-2010), 1 en EX-YOUGOSLAVIE (2007), 1 au LIBAN en 2012-2013, avant d’être désigné en 2014 pour l’opération SERVAL au MALI.
L’ADC NIKOLIC était projeté au MALI depuis le 23 avril en qualité de chef de groupe EOD (Explosive ordnance disposal). Le 14 juillet, en fin d’après-midi, il était engagé dans une opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao lorsqu’un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force SERVAL. Sept militaires ont été touchés par l’explosion, dont trois grièvement. Evacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne de Gao, l’ADC NIKOLIC est décédé dans la soirée des suites de ses blessures.
Il est le neuvième soldat français mort au combat depuis le lancement de l’opération SERVAL au MALI.
L’ADC NIKOLIC était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille outre-mer agrafes LIBAN, AFGHANISTAN et TCHAD. Il était célibataire, sans enfants.
Agé de 45 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
C’est avec émotion que nous adressons nos plus sincères condoléances à tous ses proches et à ses camarades du 1er régiment étranger de génie.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/mali-deces-de-l-adjudant-chef-dejvid-nikolic
Né le 16 mai 1969 à BEOGRAD (Belgrade - YOUGOSLAVIE), l’adjudant-chef (ADC) Dejvid NIKOLIC aura servi la France durant plus de 25 ans.
Engagé au titre de la Légion étrangère le 7 novembre 1988 à l’âge de 19 ans, il choisit de rejoindre le 15 mars 1989, à l’issue de son instruction, le 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) stationné à Nîmes. S’appuyant sur une forte motivation et un goût prononcé pour le métier des armes, il participe, en 1991, à la Formation générale élémentaire (FGE) où il obtient d’excellents résultats et se révèle un jeune gradé d’encadrement de grande valeur.
En juin 1992, il rejoint la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE) à DJIBOUTI où il occupe les fonctions de chef d’équipe d’infanterie. A son retour de séjour en septembre 1994, il est affecté au 1er régiment étranger (1er RE) d’Aubagne où il est promu au grade de caporal-chef le 1er août 1996, puis sergent le 1er septembre 1996.
En 1997, il se porte volontaire pour être réorienté vers le domaine « combat du génie ». Son ardeur au travail et sa volonté de réussir lui permettent de réussir le Certificat technique du 1er degré correspondant, ce qui lui permet d’être affecté le 12 janvier 1998 au 1er régiment étranger de génie (1er REG) à Laudun-l’Ardoise, régiment qu’il ne quittera plus.
Employé comme chef de groupe puis comme sous-officier adjoint à partir de 1999, il se révèle comme un sous-officier humble et efficace. Après avoir obtenu son Brevet supérieur de technicien de l'armée de Terre (BSTAT) en 2002, il devient chef de section de 2002 à 2004. Son exemplarité et ses qualités en font un modèle à suivre et son excellente manière de servir lui permet de gravir rapidement les échelons : il est promu sergent-chef en 2000, puis adjudant en 2004.
A l’issue de son temps de chef de section, il est affecté au groupe d’intervention NEDEX (neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) qu’il rejoint le 1er septembre 2005. Son intégration au sein de l’équipe se fait naturellement, grâce notamment à ses réussites à l’ensemble des stages auxquels il est inscrit et à sa capacité à travailler en groupe. Il devient alors au fil des années une référence au sein du régiment. Il est promu adjudant-chef en 2009.
Sous-officier expérimenté, il a participé à de nombreuses missions à l’étranger : l’opération REQUIN au TCHAD en 1990 en tant que jeune légionnaire, trois missions de courte durée (DJIBOUTI en 2002 et 2008, NOUVELLE CALEDONIE en 2009) et six opérations extérieures (OPEX) - 3 en AFGHANISTAN (2005-2006-2010), 1 en EX-YOUGOSLAVIE (2007), 1 au LIBAN en 2012-2013, avant d’être désigné en 2014 pour l’opération SERVAL au MALI.
L’ADC NIKOLIC était projeté au MALI depuis le 23 avril en qualité de chef de groupe EOD (Explosive ordnance disposal). Le 14 juillet, en fin d’après-midi, il était engagé dans une opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao lorsqu’un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force SERVAL. Sept militaires ont été touchés par l’explosion, dont trois grièvement. Evacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire de campagne de Gao, l’ADC NIKOLIC est décédé dans la soirée des suites de ses blessures.
Il est le neuvième soldat français mort au combat depuis le lancement de l’opération SERVAL au MALI.
L’ADC NIKOLIC était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille outre-mer agrafes LIBAN, AFGHANISTAN et TCHAD. Il était célibataire, sans enfants.
Agé de 45 ans, il est mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.
C’est avec émotion que nous adressons nos plus sincères condoléances à tous ses proches et à ses camarades du 1er régiment étranger de génie.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/mali-deces-de-l-adjudant-chef-dejvid-nikolic
Trois soldats du régiment de Meyenheim (RMT) blessés dans une attaque suicide, un sous-officier français tué
Actualisé à 12h15 - Le légionnaire français tué lundi au nord du Mali a été "victime d’une attaque suicide" au nord du Mali à une centaine de kilomètres de Gao, a précisé mardi le ministère de la Défense. Selon nos informations trois soldats du Régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim auraient été blessés dans l'explosion de la voiture piégée.
La victime est l’adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, né en Serbie et naturalisé français, qui appartenait au 1er régiment étranger du génie (1er REG) de Laudun-l’Ardoise (Gard).
"Hier, 14 juillet 2014 en fin d’après-midi, un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force française engagés en opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao. L’attaque a été portée contre des véhicules blindés installés en surveillance dans le secteur d’Al Moustarat. Sept militaires ont été touchés par l’explosion puis immédiatement pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’hôpital militaire de campagne de Gao. L’un des trois militaires grièvement blessés est décédé dans la soirée", précise le ministère.
"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort" de ce soldat, qui "participait à une opération de reconnaissance dans la région d’Al Moustarat".
Il s’agit du neuvième soldat tué au Mali depuis le lancement de l’opération Serval en janvier 2013. Quelque 1 700 militaires français participent à cette mission lancée pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes.
Elle doit s’achever dans les prochains jours pour céder la place à une opération plus large et permanente de lute contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3 000 militaires français.
Dans son communiqué, le chef de l’Etat "rappelle que les soldats français sont engagés aux côtés de l’armée malienne et des forces des Nations unies" et "accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes". François Hollande "adresse ses condoléances à sa famille comme à ses proches et les assure de la solidarité du pays dans ces douloureuses circonstances".
http://www.lalsace.fr/actualite/2014/07/15/mali-un-sous-officier-francais-tue-lundi
La victime est l’adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, né en Serbie et naturalisé français, qui appartenait au 1er régiment étranger du génie (1er REG) de Laudun-l’Ardoise (Gard).
"Hier, 14 juillet 2014 en fin d’après-midi, un véhicule suicide a attaqué des éléments de la force française engagés en opération de contrôle de zone à une centaine de kilomètres au nord de Gao. L’attaque a été portée contre des véhicules blindés installés en surveillance dans le secteur d’Al Moustarat. Sept militaires ont été touchés par l’explosion puis immédiatement pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’hôpital militaire de campagne de Gao. L’un des trois militaires grièvement blessés est décédé dans la soirée", précise le ministère.
"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort" de ce soldat, qui "participait à une opération de reconnaissance dans la région d’Al Moustarat".
Il s’agit du neuvième soldat tué au Mali depuis le lancement de l’opération Serval en janvier 2013. Quelque 1 700 militaires français participent à cette mission lancée pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes.
Elle doit s’achever dans les prochains jours pour céder la place à une opération plus large et permanente de lute contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3 000 militaires français.
Dans son communiqué, le chef de l’Etat "rappelle que les soldats français sont engagés aux côtés de l’armée malienne et des forces des Nations unies" et "accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes". François Hollande "adresse ses condoléances à sa famille comme à ses proches et les assure de la solidarité du pays dans ces douloureuses circonstances".
http://www.lalsace.fr/actualite/2014/07/15/mali-un-sous-officier-francais-tue-lundi
Mort d'un sous-officier français au nord du Mali
Un soldat français est mort lundi dans le nord du Mali alors qu'il participait à une opération de reconnaissance, annonce mardi l'Elysée. Ce décès est le neuvième depuis le début de l'opération en janvier 2013.
Il est mort lors d'une opération de reconnaissance au nord du Mali. Un sous-officier du 1er régiment étranger de Génie de Laudun-l'Ardoise (Gard) est mort lundi, jour où la France fêtait le 14 juillet et son armée. Ce décès porte à neuf les pertes françaises au Mali depuis le début de l'opération Serval, en janvier 2013. Dans un communiqué, François Hollande rappelle que les soldats français sont engagés dans ce pays aux côtés de l'armée malienne et des forces des Nations Unies. "Ils accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes", écrit-il.
La France s'apprête à lancer une réorganisation de son dispositif militaire dans la région avec l'opération Barkhane, qui succédera à l'opération Serval et a pour objectif de lutter contre les groupes islamistes opérant dans la bande sahélo-saharienne, et non dans un seul pays. Quelque 3.000 hommes devraient être concernés par cette opération dont la mise en oeuvre avait été repoussée de quelques semaines, fin mai, en raison d'un regain de violences au Mali.
La France s'apprête à lancer une réorganisation de son dispositif militaire dans la région avec l'opération Barkhane, qui succédera à l'opération Serval et a pour objectif de lutter contre les groupes islamistes opérant dans la bande sahélo-saharienne, et non dans un seul pays. Quelque 3.000 hommes devraient être concernés par cette opération dont la mise en oeuvre avait été repoussée de quelques semaines, fin mai, en raison d'un regain de violences au Mali.
lundi 14 juillet 2014
Le fantassin high-tech est formé à Draguignan
D’ici 2015, les régiments d’infanterie seront tous dotés d’un système révolutionnaire : « Félin ». C’est à Draguignan que sont formés les instructeurs des fantassins
Concentrés, des soldats ont les yeux plongés dans leurs jumelles. D'autres sont derrière leurs fusils de tireur d'élite équipés de lunettes. En position de tir. UItra-concentrés, ils écoutent les consignes d'un instructeur. Certains sont dans une salle de classe derrière un écran d'ordinateur. D'autres participent à une séance de simulation grâce au Sittal. Nous sommes à l'école d'application de l'infanterie (EAI) de Draguignan.
Dans cette véritable académie du fantassin, qui s'est installée dans le Var en provenance de Montpellier en 2010, des militaires, tous cadres, sous-officiers ou officiers, se forment pendant trois semaines au système Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) qui équipera d'ici 2015 la totalité de l'infanterie française. Soit vingt régiments, ce qui représente 18 500 soldats, précise Sagem, le fournisseur français. Après, ce sont eux qui vont, à leur tour, former leurs hommes dans leurs régiments.
Six mois d'acquisition, puis encore six d'appropriation, sont nécessaires avant d'envoyer l'unité en opération avec ce système. « Nous sommes là pour aider et accompagner les régiments à percevoir Félin », commente le lieutenant-colonel François Mariotti, directeur des études et de la prospective à l'EAI. « On évalue tout. Le combattant doit mener la mission jusqu'au bout et doit tout connaître par cœur. » L'exigence est telle que la moyenne pour les notes a été fixée à 66 % !
Le grenadier voltigeur combat en réseau
Du gilet électronique équipé d'un petit écran permettant de voir ses camarades sur la carte à une lunette de vision déportée qui permet au tireur de viser sans être vu en passant par un système de transmission d'images, ce système fait passer le fantassin français dans une autre ère. Car celui qu'on appelle encore le « biffin » dans le jargon militaire est devenu un soldat high-tech. Un militaire connecté. Désormais, le « grenadier voltigeur » combat en réseau. Avec son « interface homme-machine » (IHM) qui ressemble à un smartphone, le combattant connaît sa position personnelle, celle de ses camarades et celle des adversaires. Sur son petit écran, il reçoit des instructions ou des informations via des mini-messages types, et peut en envoyer. Il peut même, grâce à un bouton placé sur la poignée de son Famas, prendre en photo, de jour comme de nuit, une cible avec ses coordonnées GPS, sans quitter son objectif des yeux. Il l'envoie à ses supérieurs pour lever un doute, ou pour guider l'artillerie ou l'aviation au centimètre près. Il peut faire la même chose avec une petite vidéo.
Chuchoter grâce à la vibration des os
Il y a encore quelques mois, il fallait des dizaines de minutes pour faire la même chose !« La technologie permet d'avoir une vision très précise de la manœuvre et de partager très rapidement des positions adverses », estime le lieutenant-colonel Mariotti. Si son nom a une connotation animalière, ce n'est pas un hasard. Car avec cet équipement, le fantassin progresse et communique en toute discrétion. En effet, il n'a plus besoin de parler à voix haute dans la radio. Désormais grâce à un bandeau ostéophone, placé sur la tête, unique au monde, le soldat chuchote et se faire entendre par ses coéquipiers grâce à la vibration de ses os. « Le son est tout simplement de qualité symphonique », assure le lieutenant-colonel Patrick Gervais, chef de la section « combattant débarqué ».
Mais ce dernier, comme les autres cadres de l'école, relativise cette envolée technologique. Pour lui, « l'homme est au cœur des choses, et est secondé par la technique. Le système amplifie les qualités, mais aussi les défauts. »
Tout a été prévu, y compris les pannes ou défaillances. Le système Félin peut ainsi fonctionner en mode dégradé. « C'est pour cela que nos soldats doivent conserver et travailler les fondamentaux du combat, en sachant se passer de la technologie. »Apprendre la topographie avec une bonne vieille carte reste d'actualité !
http://www.nicematin.com/cote-dazur/le-fantassin-high-tech-est-forme-a-draguignan.1823144.html
Concentrés, des soldats ont les yeux plongés dans leurs jumelles. D'autres sont derrière leurs fusils de tireur d'élite équipés de lunettes. En position de tir. UItra-concentrés, ils écoutent les consignes d'un instructeur. Certains sont dans une salle de classe derrière un écran d'ordinateur. D'autres participent à une séance de simulation grâce au Sittal. Nous sommes à l'école d'application de l'infanterie (EAI) de Draguignan.
Dans cette véritable académie du fantassin, qui s'est installée dans le Var en provenance de Montpellier en 2010, des militaires, tous cadres, sous-officiers ou officiers, se forment pendant trois semaines au système Félin (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) qui équipera d'ici 2015 la totalité de l'infanterie française. Soit vingt régiments, ce qui représente 18 500 soldats, précise Sagem, le fournisseur français. Après, ce sont eux qui vont, à leur tour, former leurs hommes dans leurs régiments.
Six mois d'acquisition, puis encore six d'appropriation, sont nécessaires avant d'envoyer l'unité en opération avec ce système. « Nous sommes là pour aider et accompagner les régiments à percevoir Félin », commente le lieutenant-colonel François Mariotti, directeur des études et de la prospective à l'EAI. « On évalue tout. Le combattant doit mener la mission jusqu'au bout et doit tout connaître par cœur. » L'exigence est telle que la moyenne pour les notes a été fixée à 66 % !
Le grenadier voltigeur combat en réseau
Du gilet électronique équipé d'un petit écran permettant de voir ses camarades sur la carte à une lunette de vision déportée qui permet au tireur de viser sans être vu en passant par un système de transmission d'images, ce système fait passer le fantassin français dans une autre ère. Car celui qu'on appelle encore le « biffin » dans le jargon militaire est devenu un soldat high-tech. Un militaire connecté. Désormais, le « grenadier voltigeur » combat en réseau. Avec son « interface homme-machine » (IHM) qui ressemble à un smartphone, le combattant connaît sa position personnelle, celle de ses camarades et celle des adversaires. Sur son petit écran, il reçoit des instructions ou des informations via des mini-messages types, et peut en envoyer. Il peut même, grâce à un bouton placé sur la poignée de son Famas, prendre en photo, de jour comme de nuit, une cible avec ses coordonnées GPS, sans quitter son objectif des yeux. Il l'envoie à ses supérieurs pour lever un doute, ou pour guider l'artillerie ou l'aviation au centimètre près. Il peut faire la même chose avec une petite vidéo.
Chuchoter grâce à la vibration des os
Il y a encore quelques mois, il fallait des dizaines de minutes pour faire la même chose !« La technologie permet d'avoir une vision très précise de la manœuvre et de partager très rapidement des positions adverses », estime le lieutenant-colonel Mariotti. Si son nom a une connotation animalière, ce n'est pas un hasard. Car avec cet équipement, le fantassin progresse et communique en toute discrétion. En effet, il n'a plus besoin de parler à voix haute dans la radio. Désormais grâce à un bandeau ostéophone, placé sur la tête, unique au monde, le soldat chuchote et se faire entendre par ses coéquipiers grâce à la vibration de ses os. « Le son est tout simplement de qualité symphonique », assure le lieutenant-colonel Patrick Gervais, chef de la section « combattant débarqué ».
Mais ce dernier, comme les autres cadres de l'école, relativise cette envolée technologique. Pour lui, « l'homme est au cœur des choses, et est secondé par la technique. Le système amplifie les qualités, mais aussi les défauts. »
Tout a été prévu, y compris les pannes ou défaillances. Le système Félin peut ainsi fonctionner en mode dégradé. « C'est pour cela que nos soldats doivent conserver et travailler les fondamentaux du combat, en sachant se passer de la technologie. »Apprendre la topographie avec une bonne vieille carte reste d'actualité !
http://www.nicematin.com/cote-dazur/le-fantassin-high-tech-est-forme-a-draguignan.1823144.html
Maintien du 3e RPIMa à Carcassonne : lettre ouverte à François Hollande
Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Pérez et André Viola ont écrit au Président de la République, pour qu'il décide, en sa qualité de chef des Armées, le maintien du 3e RPIMa à Carcassonne.
Après la mobilisation de la population, Carcassonne met son sort entre les mains du chef des armées qui n'est autre que le Président de la République. Dans la campagne menée au nom de «l'union sacrée», l'histoire se souviendra que ce 14-Juillet 2014, dans un courrier signé à quatre mains, Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Perez et André Viola ont écrit à François Hollande. Dans cette lettre, ces élus, au nom du peuple carcassonnais, demandent au chef de l'État qu'il prononce le maintien du 3e RPMIa à Carcassonne.
Régiment d'élite «dont les récents engagements au Mali ont démontré la pertinence», les élus écrivent dans la deuxième partie de la lettre : «Le 3ème RPIMa fait partie intégrante de la ville de Carcassonne… Mais c'est aussi un élément central de la vie économique de notre ville, de son agglomération et plus globalement de son département.
Ainsi le 3e RPIMa représente à ce jour près de 1 200 emplois directs et près de 3 000 emplois indirects avec un impact sur la vie économique locale s'élevant à plus de 40 millions d'euros par an. Ces masses financières sont d'autant plus vitales pour l'avenir de Carcassonne que nos territoires sont déjà largement touchés par la crise économique.
Et au-delà, il convient de souligner que les familles de nos militaires participent pleinement à la vie de Carcassonne, que cela soit par l'inscription de leurs enfants dans nos établissements scolaires ou l'engagement dans la vie associative de la ville.
Compte tenu de l'ensemble de ces arguments, nous sollicitons votre haute bienveillance afin que vous leviez au plus vite l'incertitude qui pèse sur notre régiment et ce afin que les militaires et leurs familles, les Audoises et les Audois, les élus puissent se projeter avec sérénité dans les projets d'avenir pour notre territoire».
Les restrictions budgétaires imposées par la loi de programmation militaire et la réforme du format des armées nourrissent les inquiétudes en pays carcassonnais. «C'est un sujet qui nous impose de dépasser les clivages politiques, dit Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo. Le «3» dissous, c'est 800 enfants de moins sur notre territoire, 40 classes d'école supprimées et autant de postes d'enseignement qui sautent». À la sortie de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale où il a pris la parole mercredi dernier, Jean-Claude Pérez a eu le sentiment que tout le monde a parfaitement saisi l'ampleur du péril qui guette sur les terres carcassonnaises. Écrire au Président de la République, au fil des jours rapportant les bruits alarmistes dans les couloirs du ministère de la Défense, s'est avéré indispensable. Gérard Larrat ajoute que cette lettre se justifiait par un engagement personnel, pris en 2008, à l'égard des soldats du «3» et de leurs familles, qui repose sur trois critères : respect, soutien, fidélité.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/14/1918026-lettre-ouverte-a-francois-hollande.html
Après la mobilisation de la population, Carcassonne met son sort entre les mains du chef des armées qui n'est autre que le Président de la République. Dans la campagne menée au nom de «l'union sacrée», l'histoire se souviendra que ce 14-Juillet 2014, dans un courrier signé à quatre mains, Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Perez et André Viola ont écrit à François Hollande. Dans cette lettre, ces élus, au nom du peuple carcassonnais, demandent au chef de l'État qu'il prononce le maintien du 3e RPMIa à Carcassonne.
Régiment d'élite «dont les récents engagements au Mali ont démontré la pertinence», les élus écrivent dans la deuxième partie de la lettre : «Le 3ème RPIMa fait partie intégrante de la ville de Carcassonne… Mais c'est aussi un élément central de la vie économique de notre ville, de son agglomération et plus globalement de son département.
Ainsi le 3e RPIMa représente à ce jour près de 1 200 emplois directs et près de 3 000 emplois indirects avec un impact sur la vie économique locale s'élevant à plus de 40 millions d'euros par an. Ces masses financières sont d'autant plus vitales pour l'avenir de Carcassonne que nos territoires sont déjà largement touchés par la crise économique.
Et au-delà, il convient de souligner que les familles de nos militaires participent pleinement à la vie de Carcassonne, que cela soit par l'inscription de leurs enfants dans nos établissements scolaires ou l'engagement dans la vie associative de la ville.
Compte tenu de l'ensemble de ces arguments, nous sollicitons votre haute bienveillance afin que vous leviez au plus vite l'incertitude qui pèse sur notre régiment et ce afin que les militaires et leurs familles, les Audoises et les Audois, les élus puissent se projeter avec sérénité dans les projets d'avenir pour notre territoire».
Les restrictions budgétaires imposées par la loi de programmation militaire et la réforme du format des armées nourrissent les inquiétudes en pays carcassonnais. «C'est un sujet qui nous impose de dépasser les clivages politiques, dit Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo. Le «3» dissous, c'est 800 enfants de moins sur notre territoire, 40 classes d'école supprimées et autant de postes d'enseignement qui sautent». À la sortie de l'hémicycle de l'Assemblée Nationale où il a pris la parole mercredi dernier, Jean-Claude Pérez a eu le sentiment que tout le monde a parfaitement saisi l'ampleur du péril qui guette sur les terres carcassonnaises. Écrire au Président de la République, au fil des jours rapportant les bruits alarmistes dans les couloirs du ministère de la Défense, s'est avéré indispensable. Gérard Larrat ajoute que cette lettre se justifiait par un engagement personnel, pris en 2008, à l'égard des soldats du «3» et de leurs familles, qui repose sur trois critères : respect, soutien, fidélité.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/14/1918026-lettre-ouverte-a-francois-hollande.html
109 sapeurs du 3ème RG défileront sur les Champs pour le 14 juillet
Anaëlle Riou ambitionnait de travailler dans la diplomatie. « Lors de ma 3ème année à l’institut d’études politiques d’Aix-en-Provence », raconte-t-elle, « je suis partie au Tchad dans le cadre d’un stage à l’ambassade de France. J’ai travaillé avec des militaires. Cela m’a ôté beaucoup de préjugés sur l’armée. Ne me projetant pas derrière un bureau à faire de la paperasse, j’ai passé le concours d’officier sur titre. »
Une année plus tard, passée à Saint-Cyr-l’École à Angers, le lieutenant Riou choisissait d’intégrer le génie. Elle défilera demain sur l’avenue des Champs-Élysées, pour la première fois en tant que chef de section de la 1è re compagnie de combat du génie. « Je suis très heureuse », déclare-t-elle, « c’est une grande fierté, un honneur. Je sais que cela ne se reproduira pas forcément. »
Sur les 900 sapeurs que compte le 3ème régiment du Génie (RG) de Charleville-Mézières, 109 auront l’opportunité de fouler ce lundi « l’une des plus belles avenues au monde ». Ils sont issus de la 1ère compagnie de combat du génie et de la 3ème compagnie de génie du franchissement. Deux des sept compagnies du régiment, préalablement sélectionnées par son nouveau chef de corps.
« S’appuyant sur plusieurs critères dont le mérite, les commandants d’unité ont ensuite produit des listes », précise le lieutenant-colonel Michel. Le porte-drapeau a été sélectionné parmi les jeunes lieutenants du régiment, la garde aux drapeaux parmi « les méritants des méritants ».
Tous auront 880 m à parcourir. « À raison de 115 pas par minute », précise le sous-lieutenant Letournel, officier communication du 3ème régiment du génie. Seule la Légion étrangère progresse plus lentement. Soit 88 pas par minute. « Les sapeurs n’étant pas habitués à défiler mais à être opérationnels, ils s’entraînent depuis qu’ils ont appris que le régiment était désigné. » Arrivés le lundi 7 juillet sur le site de Satory, à Versailles, ils ont enchaîné les tours de piste chaque jour de la semaine. Et participé à une répétition générale samedi matin. Sous l’œil attentif du général Bazin qui coordonne le défilé depuis des années.
Histoire de joindre l’utile à l’agréable, ils ont visité le château de Versailles dans l’après-midi de samedi. « Et ce dimanche, tout le 3ème RG fera du bateau-mouche », indique le sous-lieutenant Letournel. L’idée est de leur changer les idées. Même s’ils n’ont aucune raison de stresser, pas une critique négative n’ayant été formulée à leur encontre hier matin. « Magnifique », aurait même dit le général Bazin.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/photos-109-sapeurs-du-3eme-rg-defileront-sur-les-champs-ia0b0n377373
Une année plus tard, passée à Saint-Cyr-l’École à Angers, le lieutenant Riou choisissait d’intégrer le génie. Elle défilera demain sur l’avenue des Champs-Élysées, pour la première fois en tant que chef de section de la 1è re compagnie de combat du génie. « Je suis très heureuse », déclare-t-elle, « c’est une grande fierté, un honneur. Je sais que cela ne se reproduira pas forcément. »
Sur les 900 sapeurs que compte le 3ème régiment du Génie (RG) de Charleville-Mézières, 109 auront l’opportunité de fouler ce lundi « l’une des plus belles avenues au monde ». Ils sont issus de la 1ère compagnie de combat du génie et de la 3ème compagnie de génie du franchissement. Deux des sept compagnies du régiment, préalablement sélectionnées par son nouveau chef de corps.
« S’appuyant sur plusieurs critères dont le mérite, les commandants d’unité ont ensuite produit des listes », précise le lieutenant-colonel Michel. Le porte-drapeau a été sélectionné parmi les jeunes lieutenants du régiment, la garde aux drapeaux parmi « les méritants des méritants ».
Un « immense honneur »
Chef de section à la 1ère compagnie de combat du génie, le lieutenant Ostrowski mesure pleinement « l’immense honneur » qui lui revient. « Celui de porter le drapeau d’un régiment qui a 200 ans d’histoire et qui symbolise le sacrifice de tous les anciens, ayant donné leur vie pour sauver la patrie. »Tous auront 880 m à parcourir. « À raison de 115 pas par minute », précise le sous-lieutenant Letournel, officier communication du 3ème régiment du génie. Seule la Légion étrangère progresse plus lentement. Soit 88 pas par minute. « Les sapeurs n’étant pas habitués à défiler mais à être opérationnels, ils s’entraînent depuis qu’ils ont appris que le régiment était désigné. » Arrivés le lundi 7 juillet sur le site de Satory, à Versailles, ils ont enchaîné les tours de piste chaque jour de la semaine. Et participé à une répétition générale samedi matin. Sous l’œil attentif du général Bazin qui coordonne le défilé depuis des années.
Histoire de joindre l’utile à l’agréable, ils ont visité le château de Versailles dans l’après-midi de samedi. « Et ce dimanche, tout le 3ème RG fera du bateau-mouche », indique le sous-lieutenant Letournel. L’idée est de leur changer les idées. Même s’ils n’ont aucune raison de stresser, pas une critique négative n’ayant été formulée à leur encontre hier matin. « Magnifique », aurait même dit le général Bazin.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/photos-109-sapeurs-du-3eme-rg-defileront-sur-les-champs-ia0b0n377373
dimanche 13 juillet 2014
Morin : «Repenser le format de notre armée»
L'ancien ministre de la Défense Hervé Morin (UDI) demande à nouveau, pour des raisons budgétaires, la suppression de la composante aérienne de la force nucléaire française pour ne garder que sa composante maritime, dans un entretien au Journal du dimanche.
Il faut, selon lui, "repenser le format de notre armée". "De coup de rabot en coup de rabot, nous sommes devenus - hélas - une puissance militaire de même rang que les autres pays européens. Il faut donc bâtir un seul corps expéditionnaire de 10.000 hommes, mais avec davantage de moyens qu'aujourd'hui, et capable de mener en toute autonomie des opérations extérieures comme au Mali", déclare-t-il à la veille du défilé du 14 juillet et de l'interview télévisée du président François Hollande.
Le député de l'Eure réaffirme, comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises, qu'on "ne peut pas maintenir les deux composantes, aérienne et maritime, de notre dissuasion nucléaire". "30 à 40 % de notre effort militaire seront bientôt accaparés par l'arme nucléaire. Or, aujourd'hui, on a besoin des drones, des avions de transport de troupes... Je propose donc de supprimer la composante aéroportée de notre arme nucléaire", qui coûte de 300 à 400 millions d'euros par an.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/13/97001-20140713FILWWW00029-morin-repenser-le-format-de-notre-armee.php
Il faut, selon lui, "repenser le format de notre armée". "De coup de rabot en coup de rabot, nous sommes devenus - hélas - une puissance militaire de même rang que les autres pays européens. Il faut donc bâtir un seul corps expéditionnaire de 10.000 hommes, mais avec davantage de moyens qu'aujourd'hui, et capable de mener en toute autonomie des opérations extérieures comme au Mali", déclare-t-il à la veille du défilé du 14 juillet et de l'interview télévisée du président François Hollande.
Le député de l'Eure réaffirme, comme il l'a déjà fait à plusieurs reprises, qu'on "ne peut pas maintenir les deux composantes, aérienne et maritime, de notre dissuasion nucléaire". "30 à 40 % de notre effort militaire seront bientôt accaparés par l'arme nucléaire. Or, aujourd'hui, on a besoin des drones, des avions de transport de troupes... Je propose donc de supprimer la composante aéroportée de notre arme nucléaire", qui coûte de 300 à 400 millions d'euros par an.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/13/97001-20140713FILWWW00029-morin-repenser-le-format-de-notre-armee.php
Info exclusive du Parisien:Intervention en Afrique : après l'opération Serval, la France lance Barkhane
La France est loin d'avoir fini la guerre contre le terrorisme en Afrique. Selon nos informations, un an et demi après le déclenchement de l'opération Serval au Mali, François Hollande s'apprête à dévoiler une nouvelle intervention au Sahara et au Sahel. Son nom de code : opération Barkhane. Ce terme désigne les dunes sahariennes qui prennent la forme d'un croissant sous l'effet du vent.
Cette intervention devrait être officiellement déclenchée lors de la mini-tournée que le président s'apprête à effectuer mardi en Côte d'Ivoire, puis au Niger et au Tchad.
Cette dernière destination n'était initialement pas inscrite dans le programme reçu par les journalistes qui l'accompagneront. C'est dans sa capitale, à Ndjamena, que devrait être basé le poste de commandement de l'opération Barkhane. Cerné de voisins à la stabilité des plus précaires (Libye, Soudan, Cameroun, Niger, Nigeria, Centrafrique), l'influent pays d'Idriss Déby a intérêt à coopérer avec les autorités françaises. L'acte de naissance de l'opération Barkhane sera donné à Bamako, capitale du Mali, la veille de la virée africaine du président par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Car après l'opération Serval, il s'agit de « terminer le travail », selon l'expression d'une source militaire de haut rang.
Approche régionale
Dans un premier temps, les forces françaises déployées au Mali ont mis un terme à l'offensive jihadiste sur Bamako avant de porter un coup au sanctuaire des terroristes dans l'Adrar des Ifoghas, massif du Sahara. Mais le danger demeure, car des groupes pourraient se reconstituer. L'objectif de Barkhane est donc d'éradiquer la menace islamiste radicale dans la région.
Dans cette bande sahélo-saharienne, séculaire autoroute des trafics en tout genre, le péril terroriste est bien présent. La porosité des frontières permet aux jihadistes de circuler. Sans compter que le chaos libyen, avec l'absence de contrôle étatique sur le pays, décuple une menace que les autorités jugent alarmante. D'après les services de renseignement français, des camps d'entraînement de jihadistes y sont installés.
A l'Elysée, on considère qu'il existe un risque de voir se reconstituer des poches de concentration terroriste dans ce secteur... d'où le lancement de Barkhane. Son approche sera régionale, et les Etats de la zone, en particulier la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad, où les forces françaises sont stationnées, seront associés. 3 000 hommes seront affectés à cette nouvelle mission, dont la plupart sont déjà prépositionnés dans le cadre des opérations Serval au Mali et Epervier au Tchad.
Barkhane résultera............ LIRE LA SUITE SUR CE LIEN ............... http://www.leparisien.fr/international/intervention-en-afrique-apres-l-operation-serval-la-france-lance-barkhane-13-07-2014-3997857.php
Cette dernière destination n'était initialement pas inscrite dans le programme reçu par les journalistes qui l'accompagneront. C'est dans sa capitale, à Ndjamena, que devrait être basé le poste de commandement de l'opération Barkhane. Cerné de voisins à la stabilité des plus précaires (Libye, Soudan, Cameroun, Niger, Nigeria, Centrafrique), l'influent pays d'Idriss Déby a intérêt à coopérer avec les autorités françaises. L'acte de naissance de l'opération Barkhane sera donné à Bamako, capitale du Mali, la veille de la virée africaine du président par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Car après l'opération Serval, il s'agit de « terminer le travail », selon l'expression d'une source militaire de haut rang.
Approche régionale
Dans un premier temps, les forces françaises déployées au Mali ont mis un terme à l'offensive jihadiste sur Bamako avant de porter un coup au sanctuaire des terroristes dans l'Adrar des Ifoghas, massif du Sahara. Mais le danger demeure, car des groupes pourraient se reconstituer. L'objectif de Barkhane est donc d'éradiquer la menace islamiste radicale dans la région.
Dans cette bande sahélo-saharienne, séculaire autoroute des trafics en tout genre, le péril terroriste est bien présent. La porosité des frontières permet aux jihadistes de circuler. Sans compter que le chaos libyen, avec l'absence de contrôle étatique sur le pays, décuple une menace que les autorités jugent alarmante. D'après les services de renseignement français, des camps d'entraînement de jihadistes y sont installés.
A l'Elysée, on considère qu'il existe un risque de voir se reconstituer des poches de concentration terroriste dans ce secteur... d'où le lancement de Barkhane. Son approche sera régionale, et les Etats de la zone, en particulier la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad, où les forces françaises sont stationnées, seront associés. 3 000 hommes seront affectés à cette nouvelle mission, dont la plupart sont déjà prépositionnés dans le cadre des opérations Serval au Mali et Epervier au Tchad.
Barkhane résultera............ LIRE LA SUITE SUR CE LIEN ............... http://www.leparisien.fr/international/intervention-en-afrique-apres-l-operation-serval-la-france-lance-barkhane-13-07-2014-3997857.php
samedi 12 juillet 2014
Avant de s’engager, ils demandent une période d’essai
LAON (02). Vingt-six jeunes âgés de 18 à 21 ans ont passé cinq jours dans les infrastructures du 91e RI de Sissonne. Tous volontaires et attiré par l’armée.
Sissonne, beaucoup ne connaissaient pas. Le Cenzub tous l’ont découvert. Vingt six-jeunes en provenance de la région parisienne mais aussi du Var ou du Lyonnais ont passé cinq jours dans les infrastructures du 94e régiment d’infanterie. Des vacances ? Pas totalement mais une période militaire découverte, en abrégé une PMD, sorte de concentré de ce que l’armée, ici l’armée de terre peut proposer à ceux qui la rejoignent. Les explications du capitaine Patrick Chazelle.
« Il s’agit ici comme dans beaucoup d’autres régiments en France de répondre à un dispositif national qui vise à informer et accueillir les jeunes qui souhaitent s’engager, que cela soit dans l’active ou la réserve. » Vingt-quatre garçons et deux demoiselles, aiguillés par les Cirfa implanté sur leur territoire ont volontairement fait le choix de passer une petite semaine en compagnie d’engagés, de partager la vie des soldats et une partie de leur entraînement. « Disons qu’il s’agit d’un stage de base », indique le capitaine Chazelle. « Ensuite, ceux qui le désirent peuvent suivre des modules plus spécialisés ». Secourisme, activités nautiques, sauvetage en conflit, initiation au tir (sur simulateur uniquement) et baptême en engins blindés étaient au programme des impétrants. « Nous leur mettons du matériel en main et ça leur plaît visiblement beaucoup », assure encore le capitaine.
http://www.lunion.presse.fr/accueil/avant-de-s-engager-ils-demandent-une-periode-d-essai-ia0b0n376720
Sissonne, beaucoup ne connaissaient pas. Le Cenzub tous l’ont découvert. Vingt six-jeunes en provenance de la région parisienne mais aussi du Var ou du Lyonnais ont passé cinq jours dans les infrastructures du 94e régiment d’infanterie. Des vacances ? Pas totalement mais une période militaire découverte, en abrégé une PMD, sorte de concentré de ce que l’armée, ici l’armée de terre peut proposer à ceux qui la rejoignent. Les explications du capitaine Patrick Chazelle.
« Il s’agit ici comme dans beaucoup d’autres régiments en France de répondre à un dispositif national qui vise à informer et accueillir les jeunes qui souhaitent s’engager, que cela soit dans l’active ou la réserve. » Vingt-quatre garçons et deux demoiselles, aiguillés par les Cirfa implanté sur leur territoire ont volontairement fait le choix de passer une petite semaine en compagnie d’engagés, de partager la vie des soldats et une partie de leur entraînement. « Disons qu’il s’agit d’un stage de base », indique le capitaine Chazelle. « Ensuite, ceux qui le désirent peuvent suivre des modules plus spécialisés ». Secourisme, activités nautiques, sauvetage en conflit, initiation au tir (sur simulateur uniquement) et baptême en engins blindés étaient au programme des impétrants. « Nous leur mettons du matériel en main et ça leur plaît visiblement beaucoup », assure encore le capitaine.
Des activités nouvelles
Simon et Yvan étaient sur le site. Le premier est âgé de 18 ans. Il a quitté l’école en seconde. « Je cherche un boulot et l’armée me tente bien. Ici » explique-t-il, « il y a un bon esprit. Cela m’apporte beaucoup. Si je peux, je continuerai ». Yvan, 16 ans, intègre une Terminale S en septembre. Il souhaite poursuivre ses études après son bac. « Où intégrer Saint-Cyr ou Saint-Maixent directement ou alors, aller jusqu'au diplôme d’ingénieur et rejoindre l’armée ensuite. Ici », ajoute-t-il, « on partage la même souffrance et on touche du doigt des activités nouvelles. » Le 94e régiment d’infanterie accueille une période militaire de découverte chaque année, penant les vacances essentiellement. Avec la particularité de pouvoir s’adresser aussi aux jeunes qualifiés en mécanique puisque le centre possède une activité maintenance sur ses matériels.http://www.lunion.presse.fr/accueil/avant-de-s-engager-ils-demandent-une-periode-d-essai-ia0b0n376720
Loi de programmation militaire : le jour d'après
L'exemple des drones est éclairant. Voici un quart de siècle, après la première guerre du Golfe, la France a décidé, en pleine connaissance de cause, de ne pas s'engager dans la production de drones, qui avait pourtant été lancée aux États-Unis et en Israël. Dans ce cas, il ne s'est nullement agi de cécité, mais bien de l'un de ces choix que les militaires et les politiques français sont si souvent accusés de ne pas savoir faire : ils ont choisi de ne pas lancer de drones, pour ne pas soustraire un seul argument aux partisans de la "composante pilotée", en l'occurrence le Rafale.
Résultat : les drones MALE (Moyenne altitude, longue endurance) de la gamme Predator/Reaper, qui volent chaque jour par dizaines, ont été tardivement acquis par la France aux États-Unis. Mais pour d'obscures raisons qu'il faudra bien expliquer un jour, cet engin aux cocardes françaises n'a pas été équipé de ses armes. De plus, il n'a pas le droit de voler au-dessus de la France, ce qui illustre à tout le moins une souveraineté limitée...
Les armées et les industriels bataillent aujourd'hui dans un contexte budgétaire épouvantable à lancer de futurs programmes de drones. Tous ont échoué à trouver des partenariats européens, sauf le démonstrateur Neuron, piloté par Dassault, succès technique dont l'avenir n'est nullement assuré. Conclusion : quand on manque une marche, il est extrêmement difficile de la grimper ensuite.
Résultat : les drones MALE (Moyenne altitude, longue endurance) de la gamme Predator/Reaper, qui volent chaque jour par dizaines, ont été tardivement acquis par la France aux États-Unis. Mais pour d'obscures raisons qu'il faudra bien expliquer un jour, cet engin aux cocardes françaises n'a pas été équipé de ses armes. De plus, il n'a pas le droit de voler au-dessus de la France, ce qui illustre à tout le moins une souveraineté limitée...
Les armées et les industriels bataillent aujourd'hui dans un contexte budgétaire épouvantable à lancer de futurs programmes de drones. Tous ont échoué à trouver des partenariats européens, sauf le démonstrateur Neuron, piloté par Dassault, succès technique dont l'avenir n'est nullement assuré. Conclusion : quand on manque une marche, il est extrêmement difficile de la grimper ensuite.
"Remontée en puissance"
C'est très exactement le thème d'une étude que le LRD (Laboratoire de recherche sur la défense) de l'Ifri (Institut français des relations internationales) vient de publier sous le titre : "Les chausse-trapes de la remontée en puissance. Défis et écueils du redressement militaire." Rédigé par le chercheur Guillaume Garnier, par ailleurs saint-cyrien et lieutenant-colonel, ce document postule que, si la logique de la Ve République était respectée, la loi de programmation 2014-2019 ne serait pas respectée. La pertinence du propos est indiscutable, au moins autant que les éventuelles conséquences d'un non-respect de la LPM. Comme l'écrit le chercheur à juste raison : "Si ce rendez-vous devait une nouvelle fois être manqué, il faudrait cette fois acter le déclassement stratégique de la France."
Car, de fait, ni les moyens humains ni les moyens matériels qui font l'objet de cette étude ne permettraient plus de conduire l'éventail complet des missions que peuvent aujourd'hui assurer les armées françaises. Comme dans le cas des drones, reprendre à zéro des secteurs laissés à l'abandon consisterait à "s'inscrire dans une logique de remontée en puissance à plus long terme, donc beaucoup plus fondamentale et périlleuse à mener. On changerait d'échelle pour passer d'un principe de consolidation à un principe de renforcement structurel ou même de reconstitution de long terme". Comme dans le cas de l'aéronautique navale britannique, qui a réussi l'exploit de céder aux États-Unis la technologie du Harrier à décollage vertical, rachetée quelques années plus tard sous la forme du Lighting II F-35B. Qui coûte une fortune et... ne fonctionne pas ! "Au bilan, le redressement capacitaire britannique dans ce domaine débutera au mieux vers 2018, pour n'atteindre sa pleine maturité que vers 2030."
L'export, une panacée ?
Pour ne point perdre les compétences que le seul marché national ne permettrait plus de préserver, une seule vraie solution, l'exportation, "appelée à être particulièrement exacerbée ; le rang de la BITD (Base industrielle et technologique de défense) française se joue dans les années à venir sur les commandes qu'elle aura réussi à engranger à l'extérieur", écrit Guillaume Garnier. De ce point de vue, la France a remporté de beaux succès : sous-marins Scorpène en Inde et au Brésil, hélicoptères au Brésil et aux USA, Mistral à la Russie, etc. Mais l'export n'est pas une panacée : le contrat portant sur la vente de Rafale à l'Inde, qui tarde à être signé, conditionne le respect de la loi de programmation militaire. Celle-ci prévoit en effet de faire tourner les chaînes de montage de Dassault avec ces appareils vendus aux Indiens. L'éventualité d'un échec n'a pas été prise en considération.
L'une des solutions réside-t-elle dans la fusion des industries de défense à l'échelle européenne aujourd'hui éparpillée ? Guillaume Garnier n'est pas optimiste : "Le risque de ce morcellement industriel est de voir des pans entiers de compétences s'effondrer non pas seulement en France, mais sur l'ensemble du continent, sapant les possibilités ultérieures de remontée en puissance à cette échelle géographique."
Pour tous ceux qui s'intéressent à l'avenir militaire de la France et ne cèdent pas aux sirènes affirmant que tout ira bien, cette lecture n'est guère réjouissante. Mais elle est nécessaire.
vendredi 11 juillet 2014
Bientôt un drone de combat franco-britannique
Les ministres de la Défense français et britannique signeront mardi au salon de Farnborough (Grande-Bretagne) un accord de coopération sur le projet de développement d'un drone de combat franco-britannique.
L'accord "définit les termes de la coopération portant sur la préparation de lancement du programme de démonstration de drones de combat en 2016", précise le ministère de la Défense. Le texte, qui doit être signé par Jean-Yves Le Drian et son homologue Phil Hammond, précède "la signature des contrats prévue à l'automne".
Cet accord FCAS DP (Future Combat Air System Demonstration Program) "engage un degré de coopération sans précédent avec les Britanniques sur le futur de l'aviation de combat en Europe", souligne la Défense. Fin janvier, Paris et Londres s'étaient engagés à cofinancer une étude de faisabilité du futur drone de combat sur deux ans pour un coût total de 120 millions de livres (145 millions d'euros).
L'accord qui doit être signé mardi donne une structure financière au projet. Les groupes français Dassault Aviation et britannique BAE Systems, ainsi que Thales, Selex, Snecma et Rolls-Royce sont impliqués. Il s'agit d'une nouvelle étape dans la mise en oeuvre des traités militaires franco-britanniques de Lancaster House, conclus en 2010.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/07/11/97002-20140711FILWWW00275-bientot-un-drone-de-combat-franco-britannique.php
L'accord "définit les termes de la coopération portant sur la préparation de lancement du programme de démonstration de drones de combat en 2016", précise le ministère de la Défense. Le texte, qui doit être signé par Jean-Yves Le Drian et son homologue Phil Hammond, précède "la signature des contrats prévue à l'automne".
Cet accord FCAS DP (Future Combat Air System Demonstration Program) "engage un degré de coopération sans précédent avec les Britanniques sur le futur de l'aviation de combat en Europe", souligne la Défense. Fin janvier, Paris et Londres s'étaient engagés à cofinancer une étude de faisabilité du futur drone de combat sur deux ans pour un coût total de 120 millions de livres (145 millions d'euros).
L'accord qui doit être signé mardi donne une structure financière au projet. Les groupes français Dassault Aviation et britannique BAE Systems, ainsi que Thales, Selex, Snecma et Rolls-Royce sont impliqués. Il s'agit d'une nouvelle étape dans la mise en oeuvre des traités militaires franco-britanniques de Lancaster House, conclus en 2010.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/07/11/97002-20140711FILWWW00275-bientot-un-drone-de-combat-franco-britannique.php
L'étendard du 4e Régiment de Dragons a été décroché
Dernier acte symbolique de la dissolution du 4e Régiment de Dragons à Carpiagne, son étendard a été roulé précautionneusement. Il sera prochainement transféré au Service historique de la Défense à Paris pour y être conservé, dans l'attente d'une éventuelle reconstitution de cette unité.
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2957859/letendard-du-4e-regiment-de-dragons-a-ete-decroche.html
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2957859/letendard-du-4e-regiment-de-dragons-a-ete-decroche.html
Ecole de gendarmerie de Montluçon : 30 ans de féminisation
L'École de gendarmerie (EG) de Montluçon constitue le plus important centre de formation initiale de sous-officiers de gendarmerie en termes d'effectif et d'infrastructure.
Sa devise : "Nec pluribus impar" (Mieux est en nous). Créée en 1976, l'École de gendarmerie (EG) de Montluçon constitue le plus important centre de formation initiale de sous-officiers de gendarmerie en termes d'effectif et d'infrastructure. Elle assure une formation militaire et professionnelle de qualité au profit des sous-officiers qualifiés et immédiatement opérationnels, et des gendarmes adjoints volontaires.
Elle accueille régulièrement des passerelles police-gendarmerie, des promotions de gendarmes élèves (anciens militaires issus d'autres armées) et divers stages de formation et de qualification destinés aux militaires d'active. La formation se décline sous trois aspects : l'acquisition d'un « savoir-être » (enseignement de l'éthique militaire et de l'esprit de service public) et l'acquisition du « savoir » et du « savoir-faire » (enseignement des techniques professionnelles).
L'année 2014 marque le 30e anniversaire de la première promotion d'élèves gendarmes féminins.