"Une opération militaire (française) est en cours sur Sibut", a déclaré aujourd'hui un officier de communication français, au lendemain de la prise de contrôle de cette ville centrafricaine par des combattants de l'ex-rébellion Séléka.
"Deux avions et deux hélicoptères français survolent la ville depuis 15H00" (14H00 GMT), a affirmé, joint par téléphone, un habitant de la ville réfugié en brousse. Ce dernier a précisé que "des éléments de la force (militaire française) Sangaris et de la Misca (force de l'Union africaine) sont à 5 km de Sibut en provenance de Bangui".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/31/97001-20140131FILWWW00310-centrafrique-operation-en-cours-a-sibut.php
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
vendredi 31 janvier 2014
Un char de la Libération va être rénové
Un char de la Seconde Guerre mondiale a quitté Alençon aujourd'hui à destination de Versailles où il va être rénové avant de revenir défiler en août dans sa ville d'attache, 70 ans après avoir participé à sa libération.
Parti sur une remorque ce matin d'Alençon, ce char Sherman M4 A2, baptisé Montereau, est arrivé à Versailles dans l'après-midi, où il doit être remis en état de fonctionner. "C'est un char exceptionnel qui a participé à la glorieuse épopée de la 2e DB du général Leclerc, qui a débarqué le 3 août 1944 à 5H00 à Utah Beach" dans la Manche, a déclaré le capitaine Miguel Beuvier, à l'origine du projet. Il reste "quelques centaines" de chars de ce type dans le monde, sur les 8.053 exemplaires fabriqués aux Etats-Unis d'avril 1942 à mai 1944, a-t-il précisé. Ce sont trois chars de ce modèle qui ont été les premiers à entrer dans Paris à la libération de la capitale, le 24 août 1944, selon les militaires.
Le Montereau avait été livré en septembre 1943 à Casablanca, au Maroc, avant de débarquer en Angleterre le 22 avril 1944, avant la Normandie le 3 août. L'engin de 32 tonnes pour 5,90 m de long et 2,62 de large a été touché de plein fouet par trois obus d'un Panzer en embuscade à une quinzaine de km d'Alençon, le 12 août 1944, quelques heures après avoir participé à la libération de la plus grande ville de l'Orne.
La rénovation du char, qui jusqu'alors se trouvait dans la cour de la Délégation militaire départementale de l'Orne, sera effectuée par l'association Balmoral Green, agréée par le ministère de la Défense, à Versailles. Le montant de l'opération s'élève à 20.000 euros, dont 8.000 de subventions publiques. A moins de cinq mois du 70e anniversaire du Débarquement de Normandie, d'autres mobiliers militaires de l'époque espèrent une rénovation prochaine. C'est le cas du char Tigre de Vimoutiers (Orne), dont il ne reste que sept exemplaires au monde.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/30/97001-20140130FILWWW00240-un-char-de-la-liberation-va-etre-renove.php
Parti sur une remorque ce matin d'Alençon, ce char Sherman M4 A2, baptisé Montereau, est arrivé à Versailles dans l'après-midi, où il doit être remis en état de fonctionner. "C'est un char exceptionnel qui a participé à la glorieuse épopée de la 2e DB du général Leclerc, qui a débarqué le 3 août 1944 à 5H00 à Utah Beach" dans la Manche, a déclaré le capitaine Miguel Beuvier, à l'origine du projet. Il reste "quelques centaines" de chars de ce type dans le monde, sur les 8.053 exemplaires fabriqués aux Etats-Unis d'avril 1942 à mai 1944, a-t-il précisé. Ce sont trois chars de ce modèle qui ont été les premiers à entrer dans Paris à la libération de la capitale, le 24 août 1944, selon les militaires.
Le Montereau avait été livré en septembre 1943 à Casablanca, au Maroc, avant de débarquer en Angleterre le 22 avril 1944, avant la Normandie le 3 août. L'engin de 32 tonnes pour 5,90 m de long et 2,62 de large a été touché de plein fouet par trois obus d'un Panzer en embuscade à une quinzaine de km d'Alençon, le 12 août 1944, quelques heures après avoir participé à la libération de la plus grande ville de l'Orne.
La rénovation du char, qui jusqu'alors se trouvait dans la cour de la Délégation militaire départementale de l'Orne, sera effectuée par l'association Balmoral Green, agréée par le ministère de la Défense, à Versailles. Le montant de l'opération s'élève à 20.000 euros, dont 8.000 de subventions publiques. A moins de cinq mois du 70e anniversaire du Débarquement de Normandie, d'autres mobiliers militaires de l'époque espèrent une rénovation prochaine. C'est le cas du char Tigre de Vimoutiers (Orne), dont il ne reste que sept exemplaires au monde.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/30/97001-20140130FILWWW00240-un-char-de-la-liberation-va-etre-renove.php
jeudi 30 janvier 2014
mercredi 29 janvier 2014
Centrafrique : violent accrochage entre l'armée française et des ex-rebelles
Une dizaine de combattants Séléka ont été tués mardi matin à Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire où sont cantonnés les ex-rebelles.
Un mois et demi après le début de l'intervention française, la situation reste très chaotique en Centrafrique.
Mercredi, des tirs nourris d'armes automatiques, ponctués de détonations sourdes, ont ainsi été signalés en fin de matinée dans le quartier du PK-5, le poumon commercial de la Bangui, la capitale.
La veille, une dizaine de combattants Séléka ont été tués à Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire RDOT, où sont cantonnés les ex-rebelles. L'information n'a été révélée que mercredi après-midi. Des soldats français ont été visés par des tirs devant le camp et ont répliqué, en utilisant notamment les blindés légers Sagaie, équipés d'un canon de 90 mm, pour neutraliser les tireurs. Les militaires ont alors fait "une dizaine" de morts dans les rangs des combattants Séléka.
Depuis lundi, les deux principaux camps de cantonnement d'ex-rebelles Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique, ont été évacués et les combattants regroupés au camp RDOT, situé à la sortie nord de Bangui. Selon des sources militaires, environ un millier de combattants Séléka se trouvaient mercredi dans ce camp. Mercredi matin, un seul blindé français était en position devant le camp dont les abords étaient calmes
La veille, une dizaine de combattants Séléka ont été tués à Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire RDOT, où sont cantonnés les ex-rebelles. L'information n'a été révélée que mercredi après-midi. Des soldats français ont été visés par des tirs devant le camp et ont répliqué, en utilisant notamment les blindés légers Sagaie, équipés d'un canon de 90 mm, pour neutraliser les tireurs. Les militaires ont alors fait "une dizaine" de morts dans les rangs des combattants Séléka.
Depuis lundi, les deux principaux camps de cantonnement d'ex-rebelles Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique, ont été évacués et les combattants regroupés au camp RDOT, situé à la sortie nord de Bangui. Selon des sources militaires, environ un millier de combattants Séléka se trouvaient mercredi dans ce camp. Mercredi matin, un seul blindé français était en position devant le camp dont les abords étaient calmes
mardi 28 janvier 2014
Centrafrique: l'UE obtient le feu vert de l'ONU
Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné aujourd'hui mandat à une future force européenne pour aider Africains et Français à rétablir l'ordre en République centrafricaine et a menacé de sanctions les fauteurs de troubles dans ce pays.
La résolution adoptée à l'unanimité par les 15 membres du Conseil invite aussi le gouvernement centrafricain à accélérer la transition politique en organisant des élections "dès que possible", de préférence au deuxième semestre 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/28/97001-20140128FILWWW00458-centrafrique-l-ue-obtient-le-feu-vert-de-l-onu.php
La résolution adoptée à l'unanimité par les 15 membres du Conseil invite aussi le gouvernement centrafricain à accélérer la transition politique en organisant des élections "dès que possible", de préférence au deuxième semestre 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/28/97001-20140128FILWWW00458-centrafrique-l-ue-obtient-le-feu-vert-de-l-onu.php
14-18 : Kader Arif lance officiellement la commémoration du Centenaire
Après la projection hier soir à la Halle aux Grains du film «Verdun, visions d’Histoire», le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif ouvre aujourd’hui à Toulouse le cycle des commémorations de 14-18 en Midi-Pyrénées.
Le 24 octobre dernier devant les maires de France, Kader Arif avait souligné que «la transmission aux jeunes générations
[serait] au cœur des commémorations» du Centenaire de la Première Guerre mondiale. élèves des écoles, des collèges, des lycées et étudiants seront donc un public prioritaire, cette année, et, ce matin à 9 heures, la rectrice de l’académie et chancelière des universités Hélène Bernard ainsi que le directeur général de la Mission Centenaire, Joseph Zimet, prendront les premiers la parole à la cinémathèque de Toulouse pour le lancement officiel du Centenaire en Midi-Pyrénées. Cette ouverture des célébrations régionales sera marquée par la présence du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif qui ouvrira là une journée dense en événements. Dès 10 h, la cinémathèque accueillera ainsi un séminaire sur 14-18 en tant que patrimoine, présenté par François Icher, inspecteur d’académie et référent de la Mission académique du centenaire. Les interventions de Nicolas Offenstadt (ParisI Panthéon Sorbonne ) et de Natacha Laurent (Toulouse- II Le Mirail et cinémathèque de Toulouse) se poursuivront par une table ronde dirigée par Rémy Cazals. L’après-midi ? L’historien allemand Arndt Weinrich répondra pour sa part à la question : «Existe-t-il un patrimoine de la Grande Guerre en Allemagne aujourd’hui ?» avant que ne soient évoquées «La place de Jean Jaurès dans le patrimoine de la Grande Guerre, par Rémy Pech (université Toulouse-II Le Mirail) et celle des archives, par Sylvie Caucanas (Archives départementales de l’Aude). Puis à 18 h, à l’issue de la cérémonie au Monument aux combattants de Haute-Garonne (programmée à 17 heures) aura lieu en préfecture le lancement régional des commémorations, en présence du général d’armée Elrick Irastorza, président de la Mission du centenaire de la première guerre mondiale. Un rendez-vous au cours duquel seront présentés des projets scolaires et l’association Média Pitchounes ainsi que l’agenda du Centenaire par Jean-Michel Baylet, président du groupe La Dépêche. L’intervention de Martin Malvy,président du Conseil régional et le discours de Kader Arif clôtureront alors ce premier temps fort de ce Centenaire que le ministre veut inscrire comme un temps de «cohésion nationale,[parlant] de paix et de réconciliation pour l’Europe et pour le Monde».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/28/1804866-14-18-kader-arif-lance-officiellement-la-commemoration-du-centenaire.html
Le 24 octobre dernier devant les maires de France, Kader Arif avait souligné que «la transmission aux jeunes générations
[serait] au cœur des commémorations» du Centenaire de la Première Guerre mondiale. élèves des écoles, des collèges, des lycées et étudiants seront donc un public prioritaire, cette année, et, ce matin à 9 heures, la rectrice de l’académie et chancelière des universités Hélène Bernard ainsi que le directeur général de la Mission Centenaire, Joseph Zimet, prendront les premiers la parole à la cinémathèque de Toulouse pour le lancement officiel du Centenaire en Midi-Pyrénées. Cette ouverture des célébrations régionales sera marquée par la présence du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif qui ouvrira là une journée dense en événements. Dès 10 h, la cinémathèque accueillera ainsi un séminaire sur 14-18 en tant que patrimoine, présenté par François Icher, inspecteur d’académie et référent de la Mission académique du centenaire. Les interventions de Nicolas Offenstadt (ParisI Panthéon Sorbonne ) et de Natacha Laurent (Toulouse- II Le Mirail et cinémathèque de Toulouse) se poursuivront par une table ronde dirigée par Rémy Cazals. L’après-midi ? L’historien allemand Arndt Weinrich répondra pour sa part à la question : «Existe-t-il un patrimoine de la Grande Guerre en Allemagne aujourd’hui ?» avant que ne soient évoquées «La place de Jean Jaurès dans le patrimoine de la Grande Guerre, par Rémy Pech (université Toulouse-II Le Mirail) et celle des archives, par Sylvie Caucanas (Archives départementales de l’Aude). Puis à 18 h, à l’issue de la cérémonie au Monument aux combattants de Haute-Garonne (programmée à 17 heures) aura lieu en préfecture le lancement régional des commémorations, en présence du général d’armée Elrick Irastorza, président de la Mission du centenaire de la première guerre mondiale. Un rendez-vous au cours duquel seront présentés des projets scolaires et l’association Média Pitchounes ainsi que l’agenda du Centenaire par Jean-Michel Baylet, président du groupe La Dépêche. L’intervention de Martin Malvy,président du Conseil régional et le discours de Kader Arif clôtureront alors ce premier temps fort de ce Centenaire que le ministre veut inscrire comme un temps de «cohésion nationale,[parlant] de paix et de réconciliation pour l’Europe et pour le Monde».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/28/1804866-14-18-kader-arif-lance-officiellement-la-commemoration-du-centenaire.html
Ministre de l’année 2013: Jean-Yves Le Drian ou «la passion du consensus»
Le ministre de la Défense reçoit ce mardi le prix du ministre de l’année 2013, remis par le jury du Trombinoscope...
Après Manuel Valls en 2012, Jean-Yves Le Drian en 2013. Le ministre de la Défense reçoit ce mardi le prix du ministre de l’année, remis par le jury du Trombinoscope. Décrit par tous les bords politiques comme «un homme discret et efficace», ce proche de François Hollande a été particulièrement exposé sur le devant de la scène cette année avec l’engagement français au Mali et en Centrafrique, l’élaboration du livre blanc de la Défense et l’adoption d’une loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.
«Ministre de l’année, je signe des deux mains, au-delà de nos différences politiques», lâche Jacques Gautier, vice-président UMP de la commission en charge de la Défense et des forces armées au Sénat. «Il s’est bien battu pour défendre le budget de l’armée dans un contexte économique difficile, il a fait les choix les moins mauvais», reconnaît celui qui apprécie par ailleurs son «extrême connaissance des dossiers» et «sa disponibilité» pour les parlementaires auprès de qui il rend compte très régulièrement de la situation sur le terrain. Le ministre a même permis «des avancées très fortes sur le contrôle parlementaire» en autorisant les rapports sur pièce et sur place, insiste Jacques Gautier. Jean-Yves Le Drian réussit même à obtenir la reconnaissance d’un de ses plus féroces critiques, comme Nicolas Dhuicq, membre UMP de la commission Défense à l’Assemblée: «C’est mérité pour un ministre qui a un certain sens du contact humain et qui fait avec professionnalisme son métier en appliquant la politique de Hollande. Sauf qu’elle vise à détruire l’outil de défense.»
http://www.20minutes.fr/politique/1282774-20140128-ministre-lannee-2013-jean-yves-drian-la-passion-consensus
Après Manuel Valls en 2012, Jean-Yves Le Drian en 2013. Le ministre de la Défense reçoit ce mardi le prix du ministre de l’année, remis par le jury du Trombinoscope. Décrit par tous les bords politiques comme «un homme discret et efficace», ce proche de François Hollande a été particulièrement exposé sur le devant de la scène cette année avec l’engagement français au Mali et en Centrafrique, l’élaboration du livre blanc de la Défense et l’adoption d’une loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.
Très apprécié des parlementaires
«Ce prix est la reconnaissance de son travail de l’ombre, c’est un grand travailleur, très à l’écoute des parlementaires, des militaires et des collectivités locales», résume Nicolas Bays, vice-président PS de la Commission Défense à l’Assemblée, qui met en exergue l’adoption de la LPM sans heurts majeurs, même au Sénat, alors qu’elle prévoit la suppression de 34.000 postes. «Jean-Yves Le Drian a une vraie passion pour le consensus. Il considère que l’Armée ne se prête pas à la politique politicienne», explique un conseiller du ministre qui estime que ce prix est «aussi une récompense pour la Défense en général».«Ministre de l’année, je signe des deux mains, au-delà de nos différences politiques», lâche Jacques Gautier, vice-président UMP de la commission en charge de la Défense et des forces armées au Sénat. «Il s’est bien battu pour défendre le budget de l’armée dans un contexte économique difficile, il a fait les choix les moins mauvais», reconnaît celui qui apprécie par ailleurs son «extrême connaissance des dossiers» et «sa disponibilité» pour les parlementaires auprès de qui il rend compte très régulièrement de la situation sur le terrain. Le ministre a même permis «des avancées très fortes sur le contrôle parlementaire» en autorisant les rapports sur pièce et sur place, insiste Jacques Gautier. Jean-Yves Le Drian réussit même à obtenir la reconnaissance d’un de ses plus féroces critiques, comme Nicolas Dhuicq, membre UMP de la commission Défense à l’Assemblée: «C’est mérité pour un ministre qui a un certain sens du contact humain et qui fait avec professionnalisme son métier en appliquant la politique de Hollande. Sauf qu’elle vise à détruire l’outil de défense.»
http://www.20minutes.fr/politique/1282774-20140128-ministre-lannee-2013-jean-yves-drian-la-passion-consensus
lundi 27 janvier 2014
dimanche 26 janvier 2014
samedi 25 janvier 2014
Castres. A400M : l'aéroport est prêt, mais l'avion pas tout à fait
Le nouvel avion de transport militaire français, l’Airbus A400M devait se poser hier sur l’aéroport castrais, prêt - ou presque - à l’accueillir. Hélas, une panne l’a contraint à faire demi-tour. Mais, il reviendra.
Nombre de militaires du «8», anciens ou d’active, des passionnés lambda d’aviation, des représentants du monde politique ou économique : ils étaient nombreux hier matin à piaffer d’impatience dans le hall de l’aéroport Castres-Mazamet pour découvrir l’Airbus-Military A400M destiné aux transports et aux largages de parachutistes. Hélas, les pistes pimpantes de l’aéroport tarnais devront faire comme ses invités : patienter. Victime d’une panne au niveau moteur qui s’est signalée à quelques encablures à peine de Castres, l’avion a dû faire demi-tour. De retour à Toulouse, les ingénieurs et responsables du programme ont trouvé plus sage de faire un check-list complet. Promis, il reviendra, sans doute mi-février… Le site Castres-Mazamet accueillera cet avion militaire en cours de certification avec d’autant plus de satisfaction qu’il s’agira pour le syndicat mixte de l’aéroport gestionnaire de démontrer son aptitude à le recevoir définitivement et régulièrement à partir de 2015. «Notre aéroport a désormais le niveau V. C’est fait, annonce son président Michel Maurel. Ses normes - piste, éclairage, instruments - se trouvent donc en adéquation avec celles exigées pour un avion de ce type.
Il faut savoir en effet que l’armée de l’air a d’ores et déjà désigné quatre sites aéroportuaires pour l’accueil de l’A400M en plus de sa base d’Orléans : Calvi, Toulouse-Francazal, Pau et Castres !
«À terme, il n’y aura pas un régiment parachutiste en Europe qui disposera d’un plateau technique équivalent au 8e RPIMa», fait observer le député Philippe Folliot. «Grâce notamment, au fait qu’à l’époque de sa création, les gens porteurs du projet ont su fait accepter la double raquette, sur un même axe ; on traite ici un avion militaire comme un avion civil», précise Michel Maurel. Et le député Folliot d’ajouter : «Ailleurs, les avions militaires sont usagers de leurs propres installations ou d’installations strictement civiles, comme à Carcassonne par exemple. Cela coûte beaucoup plus cher à La Défense et dans le second cas, cela impose des contraintes.»
«L’un des éléments majeurs pour préserver cette capacité globale, c’est de pouvoir accueillir l’A400M, insiste le président Maurel. En acceptant certains efforts financiers, on pérennise la capacité de notre aéroport à proposer un transport civil et militaire de grande ampleur… Et on pérennise le maintien du 8e RPIMa sur notre territoire !»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/25/1802469-castres-a400m-aeroport-est-pret-avion-tout-fait.html
Nombre de militaires du «8», anciens ou d’active, des passionnés lambda d’aviation, des représentants du monde politique ou économique : ils étaient nombreux hier matin à piaffer d’impatience dans le hall de l’aéroport Castres-Mazamet pour découvrir l’Airbus-Military A400M destiné aux transports et aux largages de parachutistes. Hélas, les pistes pimpantes de l’aéroport tarnais devront faire comme ses invités : patienter. Victime d’une panne au niveau moteur qui s’est signalée à quelques encablures à peine de Castres, l’avion a dû faire demi-tour. De retour à Toulouse, les ingénieurs et responsables du programme ont trouvé plus sage de faire un check-list complet. Promis, il reviendra, sans doute mi-février… Le site Castres-Mazamet accueillera cet avion militaire en cours de certification avec d’autant plus de satisfaction qu’il s’agira pour le syndicat mixte de l’aéroport gestionnaire de démontrer son aptitude à le recevoir définitivement et régulièrement à partir de 2015. «Notre aéroport a désormais le niveau V. C’est fait, annonce son président Michel Maurel. Ses normes - piste, éclairage, instruments - se trouvent donc en adéquation avec celles exigées pour un avion de ce type.
Définitivement prêt en 2015
Il nous reste à recevoir livraison d’un camion-pompier correspondant à ce niveau d’exigence. Il devrait être livré fin 2014, début 2015… C’est-à-dire au moment même où Airbus-Military doit livrer son A400M dans la version qui nous intéresse, celle destinée au transport de parachutistes. Version en cours de préparation et d’essais donc qui devait nous être présentée aujourd’hui.» Et l’aéroport de Castres compte bien ne pas s’en tenir qu’à une visite de courtoisie où l’on adjoint quelques essais techniques.Il faut savoir en effet que l’armée de l’air a d’ores et déjà désigné quatre sites aéroportuaires pour l’accueil de l’A400M en plus de sa base d’Orléans : Calvi, Toulouse-Francazal, Pau et Castres !
«À terme, il n’y aura pas un régiment parachutiste en Europe qui disposera d’un plateau technique équivalent au 8e RPIMa», fait observer le député Philippe Folliot. «Grâce notamment, au fait qu’à l’époque de sa création, les gens porteurs du projet ont su fait accepter la double raquette, sur un même axe ; on traite ici un avion militaire comme un avion civil», précise Michel Maurel. Et le député Folliot d’ajouter : «Ailleurs, les avions militaires sont usagers de leurs propres installations ou d’installations strictement civiles, comme à Carcassonne par exemple. Cela coûte beaucoup plus cher à La Défense et dans le second cas, cela impose des contraintes.»
«L’un des éléments majeurs pour préserver cette capacité globale, c’est de pouvoir accueillir l’A400M, insiste le président Maurel. En acceptant certains efforts financiers, on pérennise la capacité de notre aéroport à proposer un transport civil et militaire de grande ampleur… Et on pérennise le maintien du 8e RPIMa sur notre territoire !»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/25/1802469-castres-a400m-aeroport-est-pret-avion-tout-fait.html
Opération française au nord-Mali : onze djihadistes tués, un soldat blessé
Onze jihadistes ont été tués lors d'une opération de "contre-terrorisme" des forces françaises, lancée dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le nord du Mali. Selon une source militaire malienne, cette opération s'est déroulée à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou, chef-lieu de région et cité historique à plus de 900 km de Bamako, la capitale. L'opération militaire française dans la région de Tombouctou est terminée. Onze terroristes ont été tués, un soldat français a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger», a affirmé à Bamako un responsable de Serval, intervention militaire lancée par la France en janvier 2013 contre les jihadistes au Mali, et toujours en cours.
Une source militaire malienne confirme cette information. «Les Français ont fait du bon boulot parce que les jihadistes venus notamment de la Libye se réorganisaient pour occuper le terrain et s'installer durablement», indique cette source .Les jihadistes ont été affaiblis par l'intervention des forces françaises et de leurs alliés africains mais ils demeurent actifs, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières.
«Pour que les terroristes ne se reconstituent pas»
Cette opération militaire avait été annoncée depuis Paris jeudi par Jean-Yves Le Drian. «On intervient pour cibler des groupes en reconstitution sur deux théâtres, à la fois aux environs de Tombouctou et dans l'Adrar des Ifoghas (dans la région de Kidal, extrême nord-est)», avait affirmé le ministre français de la Défense. Une source militaire africaine au sein de la force de la Minusma, la Mission de l'ONU au Mali, avait de son côté indiqué que «des moyens aériens et terrestres» avaient été mobilisés. «Ce n'est pas la plus importante opération militaire depuis la reprise des villes» du nord du Mali, «mais c'est une opération militaire nécessaire pour que les terroristes ne se reconstituent pas», avait ajouté cette source.
L'intervention contre les jihadistes a permis au Mali de retrouver la stabilité politique, notamment avec l'organisation d'élections présidentielle et législatives durant le deuxième semestre de 2013. Le pays doit encore réussir le pari de la paix avec des rebelles touareg et arabes, dont des groupes armés restent présents dans le Nord, notamment à Kidal. Malgré un accord préliminaire de paix signé en juin dernier, le processus de discussions reste au point mort. Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé le gouvernement malien à accélérer la réconciliation politique avec ces groupes. et le représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, a estimé que "le Mali doit aller plus loin dans le processus de réconciliation".
http://www.leparisien.fr/international/operation-francaise-au-nord-mali-onze-djihadistes-tues-un-soldat-blesse-24-01-2014-3523893.php
Une source militaire malienne confirme cette information. «Les Français ont fait du bon boulot parce que les jihadistes venus notamment de la Libye se réorganisaient pour occuper le terrain et s'installer durablement», indique cette source .Les jihadistes ont été affaiblis par l'intervention des forces françaises et de leurs alliés africains mais ils demeurent actifs, commettant à intervalles réguliers des attaques meurtrières.
«Pour que les terroristes ne se reconstituent pas»
Cette opération militaire avait été annoncée depuis Paris jeudi par Jean-Yves Le Drian. «On intervient pour cibler des groupes en reconstitution sur deux théâtres, à la fois aux environs de Tombouctou et dans l'Adrar des Ifoghas (dans la région de Kidal, extrême nord-est)», avait affirmé le ministre français de la Défense. Une source militaire africaine au sein de la force de la Minusma, la Mission de l'ONU au Mali, avait de son côté indiqué que «des moyens aériens et terrestres» avaient été mobilisés. «Ce n'est pas la plus importante opération militaire depuis la reprise des villes» du nord du Mali, «mais c'est une opération militaire nécessaire pour que les terroristes ne se reconstituent pas», avait ajouté cette source.
L'intervention contre les jihadistes a permis au Mali de retrouver la stabilité politique, notamment avec l'organisation d'élections présidentielle et législatives durant le deuxième semestre de 2013. Le pays doit encore réussir le pari de la paix avec des rebelles touareg et arabes, dont des groupes armés restent présents dans le Nord, notamment à Kidal. Malgré un accord préliminaire de paix signé en juin dernier, le processus de discussions reste au point mort. Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé le gouvernement malien à accélérer la réconciliation politique avec ces groupes. et le représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, a estimé que "le Mali doit aller plus loin dans le processus de réconciliation".
http://www.leparisien.fr/international/operation-francaise-au-nord-mali-onze-djihadistes-tues-un-soldat-blesse-24-01-2014-3523893.php
vendredi 24 janvier 2014
Le Cenzub-94e RI de Sissonne rend hommage à l’adjudant-chef Rodange
La sonnerie aux morts a retenti ce vendredi matin sur la place d’armes du Cenzub-94e RI de Sissonne. Le colonel Pierre Santoni, chef de corps, a déposé une gerbe au pied du monument aux morts du personnel du régiment. Il s’agissait d’honorer la mémoire de l’adjudant-chef Patrick Rodange, tombé en ex-Yougoslavie en 1993. Sa mission : faire respecter le cessez-le-feu entre Serbes et Croates. Pris sous le feu de mortiers croates, il est encore à ce jour le dernier mort pour la France du 94e RI, après vingt ans de service.
Il a été décoré à titre posthume de la médaille militaire et de la croix de la valeur militaire avec citation à l’ordre de l’Armée, avec palme.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/le-cenzub-94e-ri-de-sissonne-rend-hommage-a-ia44b0n13311
Il a été décoré à titre posthume de la médaille militaire et de la croix de la valeur militaire avec citation à l’ordre de l’Armée, avec palme.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/le-cenzub-94e-ri-de-sissonne-rend-hommage-a-ia44b0n13311
Au paradis des collectionneurs d'antiquités militaires
Un casque d’acier avec insigne de la Première Guerre à 570 euros. Un sac à dos sanitaire à 3 250 €. Une protection faciale tankiste à 2 000 €… Acquérir des antiquités militaires peut faire mal au porte-monnaie. Mais l’adage est bien connu. Quand on aime, on ne compte pas ! Qu’on se rassure, au 21e salon Militaria qui se tiendra ce dimanche de 9 à 17 heures au palais des fêtes d’Épernay, les visiteurs pourront aussi admirer sans compter et débourser des sommes plus modestes : « On peut aussi trouver des cartes postales à 1 euro », déclare le président de l’association des Poilus de la Marne qui organise la manifestation.
Le jeune garçon est entré chez les Poilus en juillet dernier. Passionné d’histoire, il s’est lancé dans la collection d’antiquités militaires de la Première Guerre côté Français et Allemands depuis 2011. « Avant, j’achetais des petites choses sans vraiment savoir, maintenant, je suis plus réfléchi. Dimanche, je ne m’emballerai sur les premiers objets trouvés », renchérit-il. Parmi ses achats « réfléchis » : un casque français d’infirmier de la guerre 14-18 à 60 euros, et une arme russe à 250 euros.
Pour cette 21e édition où sont proposés des objets du 1er Empire à la guerre d’Algérie, une centaine d’exposants venant de toute la France sont attendus. « Faute de place, j’ai même dû refuser une trentaine d’autres stands », précise le président qui ajoute : « Tout a commencé en 93 avec 25 exposants. Nous n’étions que cinq membres à l’association mais nous voulions acheter, vendre et échanger, alors on s’est lancé dans l’aventure ».
Aujourd’hui, la manifestation accueille entre 2 000 et 2 500 visiteurs sur la journée. Le matin, il faut paraît-il jouer des coudes tant c’est noir de monde. Sauf l’an dernier, où l’association a joué de malchance : « Le jour du salon, nous avons essuyé des pluies verglaçantes, personne n’est venu ! ». Ce dimanche, pas de problème. La météo sera plus clémente.
http://www.lunion.presse.fr/region/au-paradis-des-collectionneurs-d-antiquites-militaires-ia3b24n286967
Une centaine d’exposants
Mathieu, 16 ans, d’Épernay, et nouvelle recrue de l’association, ne devrait pas dépenser plus d’une centaine d’euros : « J’y vais surtout pour trouver des équipements de reconstitution. Je vais en avoir besoin pour les sorties prévues. Je recherche des cartouchières, brêlages (sangles qui servent à porter une arme à feu) ».Le jeune garçon est entré chez les Poilus en juillet dernier. Passionné d’histoire, il s’est lancé dans la collection d’antiquités militaires de la Première Guerre côté Français et Allemands depuis 2011. « Avant, j’achetais des petites choses sans vraiment savoir, maintenant, je suis plus réfléchi. Dimanche, je ne m’emballerai sur les premiers objets trouvés », renchérit-il. Parmi ses achats « réfléchis » : un casque français d’infirmier de la guerre 14-18 à 60 euros, et une arme russe à 250 euros.
Pour cette 21e édition où sont proposés des objets du 1er Empire à la guerre d’Algérie, une centaine d’exposants venant de toute la France sont attendus. « Faute de place, j’ai même dû refuser une trentaine d’autres stands », précise le président qui ajoute : « Tout a commencé en 93 avec 25 exposants. Nous n’étions que cinq membres à l’association mais nous voulions acheter, vendre et échanger, alors on s’est lancé dans l’aventure ».
Aujourd’hui, la manifestation accueille entre 2 000 et 2 500 visiteurs sur la journée. Le matin, il faut paraît-il jouer des coudes tant c’est noir de monde. Sauf l’an dernier, où l’association a joué de malchance : « Le jour du salon, nous avons essuyé des pluies verglaçantes, personne n’est venu ! ». Ce dimanche, pas de problème. La météo sera plus clémente.
http://www.lunion.presse.fr/region/au-paradis-des-collectionneurs-d-antiquites-militaires-ia3b24n286967
jeudi 23 janvier 2014
Centrafrique. Le Drian ne compte pas envoyer de renforts français
Le ministre de la Défense, a annoncé jeudi que la France n'avait pas actuellement l'intention d'y renforcer sa présence militaire.
"Ce n'est pas notre intention dans l'état actuel des choses", a répondu M. Le Drian, interrogé par i>TELE sur la demande de Catherine Samba Panza. Dans le Parisien/Aujourd'hui en France, elle assure que "le nombre de soldats actuel ne suffit même pas à remettre de l'ordre à Bangui".
Mais, a argumenté le ministre ,"il y a une montée en puissance" de la force d'interposition africaine Misca, "une meilleure coordination, l'arrivée de la force européenne, avec un espoir politique", même si des risques persistent comme "le risque de partition" qu'il faut "absolument éviter".
"Il y a un mandat des Nations unies qui prévoit en particulier que les forces africaines de la Misca se renforcent pour arriver à 6 000 militaires", a rappelé M. Le Drian
"Elles sont en train de se constituer, même si ça a pris un peu de temps, et je pense qu'avec l'arrivée des soldats rwandais, des soldats du Burundi, on aura là une force significative", a dit le ministre.
L'opération française Sangaris compte actuellement 1 600 hommes.
http://www.ouest-france.fr/centrafrique-le-drian-ne-compte-pas-envoyer-de-renforts-francais-1874761
Mais, a argumenté le ministre ,"il y a une montée en puissance" de la force d'interposition africaine Misca, "une meilleure coordination, l'arrivée de la force européenne, avec un espoir politique", même si des risques persistent comme "le risque de partition" qu'il faut "absolument éviter".
Le Drian : "Nous avons sous-estimé l'état de haine [...] l'esprit de représailles
Dans ce pays, où la France est intervenue le 5 décembre, "nous avons sous-estimé l'état de haine et l'esprit revanchard, l'esprit de représailles", a admis le ministre."Il y a un mandat des Nations unies qui prévoit en particulier que les forces africaines de la Misca se renforcent pour arriver à 6 000 militaires", a rappelé M. Le Drian
"Elles sont en train de se constituer, même si ça a pris un peu de temps, et je pense qu'avec l'arrivée des soldats rwandais, des soldats du Burundi, on aura là une force significative", a dit le ministre.
La mission de l'UE, une "avancée significative"
Il a aussi qualifié d'"avancée significative" la mission militaire décidée par l'UE, qui aura pour mission principale de sécuriser l'aéroport de Bangui. "Elle va beaucoup nous alléger", a affirmé M. Le Drian, "ce qui permettra aux forces françaises et africaines de se déployer sur le territoire".L'opération française Sangaris compte actuellement 1 600 hommes.
http://www.ouest-france.fr/centrafrique-le-drian-ne-compte-pas-envoyer-de-renforts-francais-1874761
Centrafrique: "pas assez de soldats"
"Le nombre de soldats actuel ne suffit même pas à remettre de l'ordre à Bangui", explique la présidente, qui doit prêter serment ce jeudi. "Il n'y a pas assez de soldats en Centrafrique. Je me réjouis qu'au niveau de l'Union européenne des engagements forts aient été pris" - d'environ 500 hommes - et que ces pays suivent l'exemple de la France", qui a déployé 1.600 soldats depuis début janvier, déclare-t-elle. La présidente Samba Panza précise que ses "collaborateurs vont effectuer une analyse pour déterminer les besoins réels" du pays.
Redisant sa double priorité de "faire revenir la sécurité" et "remettre les gens au travail", elle souhaite "réhabiliter" les forces de défense et de sécurité nationale. "Pour le moment, ils sont éparpillés sur toute l'étendue du territoire, craignant pour leur sécurité. Il faut les rassurer, les faire sortir, et qu'ils regagnent leurs rangs."
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a de son côté nommé hier les membres d'une commission internationale d'enquête sur les violations des droits de l'homme commises dans le pays, ravagé par les tueries interreligieuses. De nouvelles violences ont fait au moins dix morts à Bangui hier
mercredi 22 janvier 2014
Centrafrique: Affrontements autour d'un camp militaire à Bangui
Des actes de pillage ont également eu lieu dans le nord de Bangui, entraînant l'intervention de soldats de la force africaine (Misca) pour ramener le calme...
Des affrontements opposant des civils centrafricains à des combattants issus des rangs de l'ex-rébellion Séléka ont eu lieu ce mercredi matin près d'un camp militaire de Bangui où la tension restait extrême dans l'après-midi, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Ces affrontements, dont le bilan n'était pas établi dans l'immédiat, se sont déroulés aux abords du camp Kasaï, près du centre-ville, où sont cantonnés d'ex-rebelles, selon ces témoins. Des actes de pillage ont également eu lieu dans le nord de Bangui, entraînant l'intervention de soldats rwandais de la force africaine (Misca) pour ramener le calme.
Dans le nord de la capitale centrafricaine, au PK-13, des actes de pillage de commerces et de maisons ont également eu lieu, sur fond de manifestations de haine entre chrétiens et musulmans, entraînant l'invervention de soldats rwandais de la Misca pour calmer des esprits chauffés à blanc, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Catherine Samba Panza doit prêter serment jeudi et prendre ainsi officiellement la suite de Michel Djotodia. Ce dernier, qui avait renversé le régime de François Bozizé en mars 2013 à la tête de sa coalition rebelle Séléka, a été contraint à la démission le 10 janvier, sous pression de la communauté internationale excédée par son incapacité à arrêter les tueries entre chrétiens et musulmans.
http://www.20minutes.fr/monde/1278226-centrafrique-affrontements-autour-d-un-camp-militaire-a-bangui
Des affrontements opposant des civils centrafricains à des combattants issus des rangs de l'ex-rébellion Séléka ont eu lieu ce mercredi matin près d'un camp militaire de Bangui où la tension restait extrême dans l'après-midi, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Ces affrontements, dont le bilan n'était pas établi dans l'immédiat, se sont déroulés aux abords du camp Kasaï, près du centre-ville, où sont cantonnés d'ex-rebelles, selon ces témoins. Des actes de pillage ont également eu lieu dans le nord de Bangui, entraînant l'intervention de soldats rwandais de la force africaine (Misca) pour ramener le calme.
Intervention de soldats français
Aux abords du camp Kasaï, «ça a commencé dans la nuit» avec des violences entre civils du quartier et combattants Séléka (de l'ex-président Michel Djotodia), a raconté sous couvert d'anonymat un témoin, ajoutant que cela avait dégénéré en «violences intercommunautaires». Quelques tirs ont également été entendus jusqu'à l'intervention de soldats français de l'opération Sangaris et de la Misca, ont indiqué des habitants, selon qui la tension restait très vive sans le secteur dans l'après-midi.Dans le nord de la capitale centrafricaine, au PK-13, des actes de pillage de commerces et de maisons ont également eu lieu, sur fond de manifestations de haine entre chrétiens et musulmans, entraînant l'invervention de soldats rwandais de la Misca pour calmer des esprits chauffés à blanc, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Prestation de serment
Ces nouvelles violences interviennent 48 heures après l'élection d'une nouvelle présidente de transition, Catherine Samba Panza, qui a reçu un fort soutien de la communauté internationale et qui a fait de la pacification du pays sa première priorité après des mois de tueries interreligieuses.Catherine Samba Panza doit prêter serment jeudi et prendre ainsi officiellement la suite de Michel Djotodia. Ce dernier, qui avait renversé le régime de François Bozizé en mars 2013 à la tête de sa coalition rebelle Séléka, a été contraint à la démission le 10 janvier, sous pression de la communauté internationale excédée par son incapacité à arrêter les tueries entre chrétiens et musulmans.
http://www.20minutes.fr/monde/1278226-centrafrique-affrontements-autour-d-un-camp-militaire-a-bangui
L'armée de terre recrute : 100 embauches prévues en 2014 dans les P.-O.
Selon le sous-directeur du recrutement de l'armée de terre, Frédéric Blachon, l'institution devrait embaucher une centaine de jeunes dans les P.-O. en 2014.
L'armée de terre recrute. Et elle compte bien le faire savoir. Ce mardi, le sous-directeur national du recrutement de la "grande muette", le général Frédéric Blachon, était en visite au centre d'information et de recrutement (Cirfa) de la caserne Joffre. Et, lorsqu'il s'agit de faire le point sur les profils recherchés et les métiers proposés, l'homme se révèle plutôt loquace. Entretien.
Combien avez-vous embauché de personnes dans le département l'an dernier ?
En 2013, l'armée de terre a recruté 10 000 personnes en France, dont 108 dans le département. C'est loin d'être négligeable. Nous sommes actuellement le premier recruteur des Pyrénées-Orientales. Même Saint-Charles ne fait pas mieux.
Comptez-vous poursuivre sur votre lancée en 2014 ?
Oui. Depuis quelques années, nous avons pas mal de restructurations. Mais on peut recruter, même si on diminue nos effectifs, car notre armée est constituée d'énormément de jeunes.
Quel type de profil recherchez-vous ?
Tous les profils nous intéressent ! On retrouve tous les corps de métiers dans l'armée. Il n'y a pas que des combattants chez nous. Nous avons aussi besoin de mécaniciens ou d'informaticiens. Et ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres. Concrètement, nous recherchons des jeunes âgés de 17 ans et demi à 29 ans. Nous recrutons du CAP au Bac + 5 et proposons aussi bien des postes d'officiers que de militaires du rang. Nos contrats durent de trois à dix ans. Cependant, vu que la taille de l'armée diminue, nos exigences sont de plus en plus importantes. Aujourd'hui, plus de 50 % de nos militaires du rang ont leur bac. Après, un jeune qui ne l'a pas peut aussi nous intéresser s'il montre des compétences et une capacité à progresser. 8 % de femmes
Vous embauchez aussi des femmes ?
Nous recrutons environ 8 % de femmes. Beaucoup d'entre elles travaillent dans les services de santé. Mais aucun emploi ne leur est interdit et elles touchent le même salaire que les hommes. Celles qui le souhaitent peuvent même devenir combattantes si elles en ont les aptitudes.
Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?
70 % des officiers sont d'anciens sous-officiers. Et 70 % des sous-officiers sont d'anciens militaires du rang. Nous incitons nos hommes à passer des diplômes qui seront autant d'atouts pour eux s'ils souhaitent un jour se reconvertir.
Rens. au 04 68 08 22 64.
http://www.lindependant.fr/2014/01/22/armee-de-terre-nous-sommes-le-premier-recruteur-des-p-o,1838132.php
L'armée de terre recrute. Et elle compte bien le faire savoir. Ce mardi, le sous-directeur national du recrutement de la "grande muette", le général Frédéric Blachon, était en visite au centre d'information et de recrutement (Cirfa) de la caserne Joffre. Et, lorsqu'il s'agit de faire le point sur les profils recherchés et les métiers proposés, l'homme se révèle plutôt loquace. Entretien.
Combien avez-vous embauché de personnes dans le département l'an dernier ?
En 2013, l'armée de terre a recruté 10 000 personnes en France, dont 108 dans le département. C'est loin d'être négligeable. Nous sommes actuellement le premier recruteur des Pyrénées-Orientales. Même Saint-Charles ne fait pas mieux.
Comptez-vous poursuivre sur votre lancée en 2014 ?
Oui. Depuis quelques années, nous avons pas mal de restructurations. Mais on peut recruter, même si on diminue nos effectifs, car notre armée est constituée d'énormément de jeunes.
Quel type de profil recherchez-vous ?
Tous les profils nous intéressent ! On retrouve tous les corps de métiers dans l'armée. Il n'y a pas que des combattants chez nous. Nous avons aussi besoin de mécaniciens ou d'informaticiens. Et ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres. Concrètement, nous recherchons des jeunes âgés de 17 ans et demi à 29 ans. Nous recrutons du CAP au Bac + 5 et proposons aussi bien des postes d'officiers que de militaires du rang. Nos contrats durent de trois à dix ans. Cependant, vu que la taille de l'armée diminue, nos exigences sont de plus en plus importantes. Aujourd'hui, plus de 50 % de nos militaires du rang ont leur bac. Après, un jeune qui ne l'a pas peut aussi nous intéresser s'il montre des compétences et une capacité à progresser. 8 % de femmes
Vous embauchez aussi des femmes ?
Nous recrutons environ 8 % de femmes. Beaucoup d'entre elles travaillent dans les services de santé. Mais aucun emploi ne leur est interdit et elles touchent le même salaire que les hommes. Celles qui le souhaitent peuvent même devenir combattantes si elles en ont les aptitudes.
Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?
70 % des officiers sont d'anciens sous-officiers. Et 70 % des sous-officiers sont d'anciens militaires du rang. Nous incitons nos hommes à passer des diplômes qui seront autant d'atouts pour eux s'ils souhaitent un jour se reconvertir.
Rens. au 04 68 08 22 64.
http://www.lindependant.fr/2014/01/22/armee-de-terre-nous-sommes-le-premier-recruteur-des-p-o,1838132.php
Lille : Jean-Yves Le Drian dévoile un "pacte défense cyber"
À l'occasion du Forum international de la cybersécurité, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dévoilé un nouveau "pacte défense cyber", un plan d'action destiné à "changer d'échelle" dans la lutte contre les attaques cybernétiques. La cybersécurité "touche à l'autonomie d'appréciation, de décision et d'action, elle touche donc à l'essence même de notre souveraineté", a martelé le ministre. "Nous devons recruter des experts, nous devons former tous nos personnels, depuis nos simples utilisateurs jusqu'aux plus chevronnés, auxquels il faudra offrir des perspectives de carrière", a-t-il ajouté.
Le pacte "formalisera la liste des actions à mener au sein de la défense, et avec les partenaires publics comme privés", a poursuivi Jean-Yves Le Drian. "Ce pacte embrassera tous les aspects de la cyberdéfense et contribuera à mobiliser les énergies de toute la défense", a-t-il encore précisé. Lancé dans les prochaines semaines, ce plan d'action permettra en outre "à chaque acteur, militaire ou civil, public ou privé, d'identifier les meilleures voies de coopération avec le ministère de la Défense".
Concrètement, les mesures seront "appuyées par un renseignement d'intérêt cyber, volontariste", ce qui devrait donner au personnel, dont les effectifs augmenteront largement, des moyens plus vastes pour anticiper et réagir. Un pôle d'excellence sera mis en place à Rennes, "non pas parce que le ministre est breton", a-t-il ironisé, mais parce que la ville accueille déjà l'école des transmissions et pour sa proximité avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. La formation, l'entraînement mais aussi la recherche et le développement y prendront place.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/lille-jean-yves-le-drian-devoile-un-pacte-defense-cyber-21-01-2014-1782821_506.php
Le pacte "formalisera la liste des actions à mener au sein de la défense, et avec les partenaires publics comme privés", a poursuivi Jean-Yves Le Drian. "Ce pacte embrassera tous les aspects de la cyberdéfense et contribuera à mobiliser les énergies de toute la défense", a-t-il encore précisé. Lancé dans les prochaines semaines, ce plan d'action permettra en outre "à chaque acteur, militaire ou civil, public ou privé, d'identifier les meilleures voies de coopération avec le ministère de la Défense".
Un pôle d'excellence à Rennes
"Je souhaite que ce pacte concrétise une avancée majeure dans la posture de sécurité cyber, en appui de l'Anssi", l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, a pris soin de préciser le ministre, pour ne pas froisser le chef d'orchestre de la cybersécurité en France, placé sous l'autorité directe de Matignon.Concrètement, les mesures seront "appuyées par un renseignement d'intérêt cyber, volontariste", ce qui devrait donner au personnel, dont les effectifs augmenteront largement, des moyens plus vastes pour anticiper et réagir. Un pôle d'excellence sera mis en place à Rennes, "non pas parce que le ministre est breton", a-t-il ironisé, mais parce que la ville accueille déjà l'école des transmissions et pour sa proximité avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. La formation, l'entraînement mais aussi la recherche et le développement y prendront place.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/lille-jean-yves-le-drian-devoile-un-pacte-defense-cyber-21-01-2014-1782821_506.php
mardi 21 janvier 2014
Roman de guerre : Le vent d’Alasay
L’histoire se déroule en Afghanistan, avec en toile de fond, l'opération PAMIR et les troupes du 27e bataillon de chasseurs alpins. Une écriture puissante entraîne le lecteur au cœur des interrogations de soldats français, américains et insurgés talibans.
Confrontés à la dure réalité de la guerre comme aux difficultés impitoyables des montagnes afghanes, ces hommes vont devoir surmonter leurs doutes et se surpasser. Un roman au suspense haletant, qui plonge le lecteur dans le bruit et la fureur de la guerre.
Michel Sègre, Éditions Artège
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/roman-de-guerre-le-vent-d-alasay
Confrontés à la dure réalité de la guerre comme aux difficultés impitoyables des montagnes afghanes, ces hommes vont devoir surmonter leurs doutes et se surpasser. Un roman au suspense haletant, qui plonge le lecteur dans le bruit et la fureur de la guerre.
Michel Sègre, Éditions Artège
http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/roman-de-guerre-le-vent-d-alasay
lundi 20 janvier 2014
Centrafrique : l’UE approuve une opération militaire européenne
Les ministres européens des Affaires étrangères ont approuvé ce lundi le lancement d’une opération militaire de l’Union européenne en Centrafrique, en appui aux forces africaine et française.
Le nombre de soldats européens pourrait s’élever à environ 500, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l’aéroport.
Les ministres de l’UE, réunis à Bruxelles, se sont aussi entendus sur le concept de gestion de crise. L’état-major de l’UE doit maintenant dresser la liste des besoins et voir avec les États membres comment ils peuvent contribuer à la mission européenne. Une source européenne a évoqué l’arrivée des premiers éléments sur le terrain fin février.
Jusqu’à présent, aucun pays n’a formellement annoncé qu’il était disposé à déployer des soldats, à l’exception de l’Estonie, prête à en envoyer jusqu’à 55.
Déjà engagée avec 1 600 hommes sur le terrain, la France a proposé d’être la « nation-cadre » de la mission et devrait donc y participer au niveau de l’état-major et des effectifs.
A son arrivée à la réunion, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a réaffirmé que son pays, qui apporte déjà un soutien logistique, était « prêt à faire plus, dans un cadre européen ».
L’Allemagne étudie « des possibilités de soutien plus appuyées » mais l’envoi de troupes semblait ce lundi peu probable.
http://www.dna.fr/actualite/2014/01/20/centrafrique-l-ue-approuve-une-operation-militaire-europeenne
Le nombre de soldats européens pourrait s’élever à environ 500, pour aider les forces africaine et française présentes dans le pays à sécuriser Bangui, notamment la zone de l’aéroport.
Les ministres de l’UE, réunis à Bruxelles, se sont aussi entendus sur le concept de gestion de crise. L’état-major de l’UE doit maintenant dresser la liste des besoins et voir avec les États membres comment ils peuvent contribuer à la mission européenne. Une source européenne a évoqué l’arrivée des premiers éléments sur le terrain fin février.
Jusqu’à présent, aucun pays n’a formellement annoncé qu’il était disposé à déployer des soldats, à l’exception de l’Estonie, prête à en envoyer jusqu’à 55.
Déjà engagée avec 1 600 hommes sur le terrain, la France a proposé d’être la « nation-cadre » de la mission et devrait donc y participer au niveau de l’état-major et des effectifs.
A son arrivée à la réunion, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a réaffirmé que son pays, qui apporte déjà un soutien logistique, était « prêt à faire plus, dans un cadre européen ».
L’Allemagne étudie « des possibilités de soutien plus appuyées » mais l’envoi de troupes semblait ce lundi peu probable.
http://www.dna.fr/actualite/2014/01/20/centrafrique-l-ue-approuve-une-operation-militaire-europeenne
La Centrafrique coupée du monde
Les autorités françaises reconnaissent que la route qui relie la frontière camerounaise à Bangui ne peut être ouverte aux convois humanitaires : on y dénombrerait près de 300 barrages de pillards ou d'ex-rebelles.
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Depeches/La-Centrafrique-coupee-du-monde-649213
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Depeches/La-Centrafrique-coupee-du-monde-649213
dimanche 19 janvier 2014
Bamako: hommage aux soldats français
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche à Bamako où il a inauguré une stèle en hommage aux soldats français morts au Mali pendant l'opération Serval.
"M. Le Drian est arrivé à Bamako dimanche après-midi, pour sa 7e visite dans ce pays depuis le déclenchement de l'opération Serval le 11 janvier 2013", indique l'entourage du ministre.
À son arrivée dans la capitale malienne, le ministre a inauguré, à l'ambassade de France à Bamako, une stèle funéraire à la mémoire des sept militaires français qui ont trouvé la mort lors de l'opération Serval contre les groupes jihadistes au Mali.
Le ministre malien de la défense Soumeykou Boubéye Maïga, assistait à la cérémonie.
Dimanche soir, Jean-Yves Le Drian doit avoir un entretien avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Lundi, le ministre assistera à la fête de l'armée malienne. Lors de cette fête, des militaires maliens formés par les Européens défileront ainsi que des militaires français. A l'occasion de la fête nationale française, le 14 juillet dernier, des soldats maliens ont défilé aux côtés de l'armée française à Paris.
"Le ministre français de la Défense actuellement à Bamako, participera lundi aux côtés du président malien à la cérémonie commémorative de la fête de l'armée malienne", a déclaré, le ministère malien de la défense.
Interrogées sur la signature prévue d'un accord de défense entre les deux pays, des sources officielles malienne et française ont confirmé qu'un accord était prévu mais qu'il ne serait pas signé à l'occasion de cette visite.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/19/97001-20140119FILWWW00191-bamako-stele-en-hommage-aux-soldats-francais.php
"M. Le Drian est arrivé à Bamako dimanche après-midi, pour sa 7e visite dans ce pays depuis le déclenchement de l'opération Serval le 11 janvier 2013", indique l'entourage du ministre.
À son arrivée dans la capitale malienne, le ministre a inauguré, à l'ambassade de France à Bamako, une stèle funéraire à la mémoire des sept militaires français qui ont trouvé la mort lors de l'opération Serval contre les groupes jihadistes au Mali.
Le ministre malien de la défense Soumeykou Boubéye Maïga, assistait à la cérémonie.
Dimanche soir, Jean-Yves Le Drian doit avoir un entretien avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Lundi, le ministre assistera à la fête de l'armée malienne. Lors de cette fête, des militaires maliens formés par les Européens défileront ainsi que des militaires français. A l'occasion de la fête nationale française, le 14 juillet dernier, des soldats maliens ont défilé aux côtés de l'armée française à Paris.
"Le ministre français de la Défense actuellement à Bamako, participera lundi aux côtés du président malien à la cérémonie commémorative de la fête de l'armée malienne", a déclaré, le ministère malien de la défense.
Interrogées sur la signature prévue d'un accord de défense entre les deux pays, des sources officielles malienne et française ont confirmé qu'un accord était prévu mais qu'il ne serait pas signé à l'occasion de cette visite.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/19/97001-20140119FILWWW00191-bamako-stele-en-hommage-aux-soldats-francais.php
Centrafrique: 10 morts dans l'attaque d'un convoi de civils dans l'ouest
Bangui - Au moins dix civils musulmans, dont trois enfants, ont été tués et une cinquantaine blessés vendredi dans l'attaque de leur convoi près de Bouar, non loin de la frontière avec le Cameroun, a rapporté samedi l'ONG Save the children dans un communiqué.
«L'attaque a visé un convoi transportant des musulmans près du village de Vakap, à une trentaine de km de Bouar. Elle a fait au moins dix morts, dont trois enfants», selon l'ONG, précisant que le convoi transportait des familles qui fuyaient les violences dans la zone. Ces violences s'ajoutent à des incidents meurtriers signalés dans plusieurs localités en province ces derniers jours.
http://www.20minutes.fr/monde/1275771-20140118-centrafrique-10-morts-attaque-convoi-civils-ouest
«L'attaque a visé un convoi transportant des musulmans près du village de Vakap, à une trentaine de km de Bouar. Elle a fait au moins dix morts, dont trois enfants», selon l'ONG, précisant que le convoi transportait des familles qui fuyaient les violences dans la zone. Ces violences s'ajoutent à des incidents meurtriers signalés dans plusieurs localités en province ces derniers jours.
http://www.20minutes.fr/monde/1275771-20140118-centrafrique-10-morts-attaque-convoi-civils-ouest
samedi 18 janvier 2014
Marcel. Le Drian annonce 1 M€ pour sauver le Musée de la Résistance
C'est décidé : le musée de la Résistance bretonne de Saint-Marcel (56) va bénéficier d'une rénovation. Il retrouvera ainsi de nouveaux attraits et, avec plus de visiteurs, pourrait retrouver une meilleure santé financière.
Le ministre de la Défense visitait le musée ce vendredi après-midi. Après cette entrée en matière, Jean-Yves Le Drian a présidé une réunion de travail sur l'avenir du musée : ouvert en 1984 sur le site d'un haut-lieu de la résistance bretonne, il accueille quelque 20.000 visiteurs par an. Trop peu pour assurer sa viabilité financière et relancer une structure constamment confrontée à des déficits financiers.
Un vaste chantier de rénovation du musée a donc été acté. Budget total : 2,5 millions d'euros. Par la voix du ministre de la Défense, l'Etat a promis d'apporter un million d'euros. La direction régionale des Affaires culturelles interviendra également dans le fonctionnement de la structure pendant quatre ans. Les collectivités locales devraient, elles aussi, mettre la main à la poche.
Reste à élaborer l'outil qui portera ce projet : Jean-Yves Le Drian le détailler le 20 juin prochain. Le ministre a en effet promis de revenir à Saint-Marcel à cette date.
Voir les vidéos sur ce lien ........ http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/saint-marcel-jean-yves-le-drian-au-chevet-du-musee-de-la-resistance-17-01-2014-2371665.php
Le ministre de la Défense visitait le musée ce vendredi après-midi. Après cette entrée en matière, Jean-Yves Le Drian a présidé une réunion de travail sur l'avenir du musée : ouvert en 1984 sur le site d'un haut-lieu de la résistance bretonne, il accueille quelque 20.000 visiteurs par an. Trop peu pour assurer sa viabilité financière et relancer une structure constamment confrontée à des déficits financiers.
Un vaste chantier de rénovation du musée a donc été acté. Budget total : 2,5 millions d'euros. Par la voix du ministre de la Défense, l'Etat a promis d'apporter un million d'euros. La direction régionale des Affaires culturelles interviendra également dans le fonctionnement de la structure pendant quatre ans. Les collectivités locales devraient, elles aussi, mettre la main à la poche.
Reste à élaborer l'outil qui portera ce projet : Jean-Yves Le Drian le détailler le 20 juin prochain. Le ministre a en effet promis de revenir à Saint-Marcel à cette date.
Voir les vidéos sur ce lien ........ http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/morbihan/saint-marcel-jean-yves-le-drian-au-chevet-du-musee-de-la-resistance-17-01-2014-2371665.php
vendredi 17 janvier 2014
Centrafrique. Les soldats du 1er RHP de Tarbes accouchent une femme malade dans la rue
Mardi soir, alors qu’ils patrouillaient dans les rues de Bangui, des hommes du 3e escadron du 1er RHP de Tarbes engagé en Centrafrique ont fait face à une situation exceptionnelle. Une femmes’est littéralement jetée devant un des véhicules blindés du peloton dirigé par l’adjudant Thierry. Les militaires ont stoppé à temps leur engin et répondu à l’appel au secours de la jeune femme. Celle-ci les a conduits auprès d’une amie, victime d’une crise de paludisme et sur le point d’accoucher. Les militaires ont découvert cette femme au bord de la route, en détresse. Ils ont demandé un soutien sanitaire qui n’a malheureusement pu arriver à temps.
Conséquence, l’adjudant et les deux brigadiers ont procédé eux-mêmes à l’accouchement de cette jeune femme, avec des moyens rudimentaires puisqu’ils ne disposaient que de leur trousse de secours. Les soldats bigourdans ont fait preuve d’un sang-froid sans faille et mené l’opération à son terme. La jeune maman a appelé son enfant Jérôme, le prénom du brigadier-chef qui a procédé à l’accouchement. La mère et son fils ont été conduits à l’hôpital de Bangui.
Le lendemain, les soldats du peloton sont retournés au chevet de la jeune femme pour constater son bel état de santé. «C’est dans des situations comme celles-ci qu’on se sent utile, a commenté le chef de corps du 1er RHP, le colonel Peltier. Ce sont des moments qui marquent un homme et en font sa fierté pour toute une vie.» Ironie du sort, l’adjudant Thierry, qui commandait le peloton, est devenu papa lors des premiers jours de l’engagement, alors qu’il se trouvait à 4.500km de Tarbes
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/17/1796557-soldats-1er-rhp-accouchent-femme-malade-rue.html
Conséquence, l’adjudant et les deux brigadiers ont procédé eux-mêmes à l’accouchement de cette jeune femme, avec des moyens rudimentaires puisqu’ils ne disposaient que de leur trousse de secours. Les soldats bigourdans ont fait preuve d’un sang-froid sans faille et mené l’opération à son terme. La jeune maman a appelé son enfant Jérôme, le prénom du brigadier-chef qui a procédé à l’accouchement. La mère et son fils ont été conduits à l’hôpital de Bangui.
Le lendemain, les soldats du peloton sont retournés au chevet de la jeune femme pour constater son bel état de santé. «C’est dans des situations comme celles-ci qu’on se sent utile, a commenté le chef de corps du 1er RHP, le colonel Peltier. Ce sont des moments qui marquent un homme et en font sa fierté pour toute une vie.» Ironie du sort, l’adjudant Thierry, qui commandait le peloton, est devenu papa lors des premiers jours de l’engagement, alors qu’il se trouvait à 4.500km de Tarbes
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/17/1796557-soldats-1er-rhp-accouchent-femme-malade-rue.html
jeudi 16 janvier 2014
Laurent rénove un char d’assaut de 1917
Laurent Vermot-Desroches a un nouveau trésor. Le Fismois, qui possédait déjà avec son association quelques chars de la Seconde guerre mondiale pour les rénover, vient d’acquérir une pièce très rare. Une carcasse de 7,5 tonnes à la forme incertaine, surtout sans sa tourelle, en plein décapage.
Le char Renault FT qui trône dans son atelier a été sorti d’un bloc de béton avec un marteau-piqueur. « Dans les années 30, ces véhicules étaient devenus obsolètes. Ils étaient difficiles à déplacer, ne roulaient qu’à 7 km/h », explique le chef d’entreprise passionné d’histoire. « Comme on avait créé la ligne Maginot, on les a transformés en blockhaus et ils servaient de postes d’observation. »
C’est donc ainsi que finissaient les véhicules de combat blindés et chenillés les plus efficaces de l’époque, les premiers fabriqués en série. « Il n’y a plus que quatre exemplaires qui roulent, et six érigés en monuments, dont un aux Invalides » poursuit Laurent Vermot-Desroches. « Renault en avait construit 3 000. » Ceux qui ont terminé leur carrière dans le béton sont très difficiles à sortir de leur position, souvent située en haut de collines. Il faut des grues de 50 tonnes pour y parvenir.
Il voudrait présenter le char aux Belles Champenoises. Il a calculé qu’il faudrait un millier d’heures de travail pour lui redonner forme, avec des pièces refaites et des pièces d’origine. Beaucoup ont été préparées à l’avance mais il ne reste que deux mois avant l’événement. Le char devrait être prêt sur le plan esthétique mais il ne roulera pas.
La partie mécanique, ce sera pour plus tard, sans doute pour les commémorations de 1917 sur le Chemin des Dames. « C’est là, à Berry-au-Bac, dans l’Aisne, qu’a eu lieu la première attaque de chars au monde », rappelle Laurent Vermot-Desroches, heureux de pouvoir sauver une partie du patrimoine. « Dans cent ans, j’en suis sûr, un char comme celui-ci sera classé Monument historique ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/laurent-renove-un-char-d-assaut-de-1917-ia0b0n283348
Le char Renault FT qui trône dans son atelier a été sorti d’un bloc de béton avec un marteau-piqueur. « Dans les années 30, ces véhicules étaient devenus obsolètes. Ils étaient difficiles à déplacer, ne roulaient qu’à 7 km/h », explique le chef d’entreprise passionné d’histoire. « Comme on avait créé la ligne Maginot, on les a transformés en blockhaus et ils servaient de postes d’observation. »
C’est donc ainsi que finissaient les véhicules de combat blindés et chenillés les plus efficaces de l’époque, les premiers fabriqués en série. « Il n’y a plus que quatre exemplaires qui roulent, et six érigés en monuments, dont un aux Invalides » poursuit Laurent Vermot-Desroches. « Renault en avait construit 3 000. » Ceux qui ont terminé leur carrière dans le béton sont très difficiles à sortir de leur position, souvent située en haut de collines. Il faut des grues de 50 tonnes pour y parvenir.
Un joli char... qui ne roulera pas
Le chef d’entreprise est en contact avec des collectionneurs du monde entier pour refaire les pièces disparues de ces véhicules. Il a acquis une « notoriété artisanale » dans ce domaine bien qu’il ne s’en vante pas. Il arrive même que Renault Trucks Defense fasse appel à lui car ils n’ont plus d’archives.Il voudrait présenter le char aux Belles Champenoises. Il a calculé qu’il faudrait un millier d’heures de travail pour lui redonner forme, avec des pièces refaites et des pièces d’origine. Beaucoup ont été préparées à l’avance mais il ne reste que deux mois avant l’événement. Le char devrait être prêt sur le plan esthétique mais il ne roulera pas.
La partie mécanique, ce sera pour plus tard, sans doute pour les commémorations de 1917 sur le Chemin des Dames. « C’est là, à Berry-au-Bac, dans l’Aisne, qu’a eu lieu la première attaque de chars au monde », rappelle Laurent Vermot-Desroches, heureux de pouvoir sauver une partie du patrimoine. « Dans cent ans, j’en suis sûr, un char comme celui-ci sera classé Monument historique ».
http://www.lunion.presse.fr/accueil/laurent-renove-un-char-d-assaut-de-1917-ia0b0n283348
Centrafrique : la France appuyée par l'Estonie d'ici fin février
L'Estonie est le premier pays européen à annoncer officiellement l'envoi d'un contingent sur place -en l'occurrence 55 hommes- pour aider, symboliquement et donc diplomatiquement, la France.
Evidemment, le nombre de soldats concernés -55- est faible et ne permettra donc qu'une aide limitée. Qu'importe puisqu'il s'agit de montrer symboliquement que la France n'est pas le seul pays non-africain à intervenir en Centrafrique, comme François Hollande le demandait à ses partenaires depuis début décembre.
Vendredi, c'est donc finalement l'Estonie qui a été la première à répondre concrètement à l'appel du chef de l'Etat en annonçant sa participation à la future mission européenne pour soutenir les interventions en Afrique. Leur première affectation sera évidemment la Centrafrique. "L'intervention de la France en Centrafrique a contribué à éviter une catastrophe humanitaire dans ce pays", explique le Premier ministre Andrus Ansip.
Cette décision doit cependant encore être soumise au Parlement la semaine prochaine. Même si la réponse positive ne fait aucun doute, cela rallongera les délais. "L'unité estonienne pourra être envoyée en Afrique à la fin février au plus tôt", explique Andrus Ansip. Elle pourrait rester en Afrique jusqu'à quatre mois.
Cette décision doit cependant encore être soumise au Parlement la semaine prochaine. Même si la réponse positive ne fait aucun doute, cela rallongera les délais. "L'unité estonienne pourra être envoyée en Afrique à la fin février au plus tôt", explique Andrus Ansip. Elle pourrait rester en Afrique jusqu'à quatre mois.
Par ailleurs, l'Onu a averti une nouvelle fois que les éléments étaient réunis pour qu'il y ait un génocide en Centrafrique.
mercredi 15 janvier 2014
Le général Pierre de Villiers nouveau patron des armées
C'est le poste le plus haut gradé de l'armée française. Le général Pierre de Villiers, 57 ans, a été nommé ce mercredi en Conseil des ministres chef d'état-major des armées, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.
Frère de Philippe de Villiers, le fondateur du Mouvement pour la France, le général Pierre de Villiers, qui a notamment servi au Kosovo et en Afghanistan, était depuis mars 2010 major général des armées et à ce titre l'un des responsables de la mise en œuvre des grandes réformes de la défense. Il remplace l'amiral Edouard Guillaud, atteint par la limite d'âge après quatre ans passés à ce poste.
Commandeur de la Légion d'Honneur, officier de l'Ordre National du Mérite, et titulaire de la croix de la Valeur Militaire avec une citation, Pierre de Villiers, né en Vendée en 1956, est entré à Saint-Cyr en 1975 avant de choisir de servir dans l'arme blindée cavalerie. Alternant pendant près de 25 ans les responsabilités en régiment, il a notamment commandé en juin 1999 le bataillon d'infanterie mécanisée de la Brigade Leclerc, entrée en premier au Kosovo. Selon sa biographie officielle, disponible sur le site du ministère de la Défense, le général de Villiers a également servi une douzaine d'années à l'état-major de l'armée de terre, à l'inspection de l'armée de terre puis à la direction des affaires financières du ministère de la Défense.
Un «terrien» capé et rompu aux grandes responsabilités
Adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le 1er juillet 2004, il a été promu général de brigade en 2005, puis commandant de la 2e brigade blindée et commandant d'armes de la Place d'Orléans en 2006. De décembre 2006 à avril 2007, il a commandé le Regional Command Capital (RCC) en Afghanistan se trouvant à la tête de 2500 militaires de 15 nationalités différentes.
Chef du cabinet militaire du Premier ministre François Fillon à compter du 15 septembre 2008, Pierre de Villiers a été nommé major général de l'état-major des armées en mars 2010, poste qu'il occupait jusqu'alors.
Lors des trois précédentes nominations, ce poste suprême était revenu à l'autre grand haut-gradé de l'armée, le chef d'état-major particulier du président de la République. Ironie du sort, Pierre de Villiers avait failli devenir chef d'Etat major particulier de Nicolas Sarkozy en 2010, doublé in extremis par le général Benoit Puga, qui occupe encore ce poste aujourd'hui aux côtés de François Hollande. Les deux hommes, des «terriens», sont tout deux issus de la droite catholique traditionnelle, note ce mardi Le Monde, qui cite un expert défense classé à gauche : «On peut caricaturer en disant que l'on a les francs-maçons au cabinet du ministre et les cathos dans la haute hiérarchie militaire».
http://www.leparisien.fr/politique/le-general-pierre-de-villiers-nouveau-patron-des-armees-15-01-2014-3496401.php
Frère de Philippe de Villiers, le fondateur du Mouvement pour la France, le général Pierre de Villiers, qui a notamment servi au Kosovo et en Afghanistan, était depuis mars 2010 major général des armées et à ce titre l'un des responsables de la mise en œuvre des grandes réformes de la défense. Il remplace l'amiral Edouard Guillaud, atteint par la limite d'âge après quatre ans passés à ce poste.
Commandeur de la Légion d'Honneur, officier de l'Ordre National du Mérite, et titulaire de la croix de la Valeur Militaire avec une citation, Pierre de Villiers, né en Vendée en 1956, est entré à Saint-Cyr en 1975 avant de choisir de servir dans l'arme blindée cavalerie. Alternant pendant près de 25 ans les responsabilités en régiment, il a notamment commandé en juin 1999 le bataillon d'infanterie mécanisée de la Brigade Leclerc, entrée en premier au Kosovo. Selon sa biographie officielle, disponible sur le site du ministère de la Défense, le général de Villiers a également servi une douzaine d'années à l'état-major de l'armée de terre, à l'inspection de l'armée de terre puis à la direction des affaires financières du ministère de la Défense.
Un «terrien» capé et rompu aux grandes responsabilités
Adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le 1er juillet 2004, il a été promu général de brigade en 2005, puis commandant de la 2e brigade blindée et commandant d'armes de la Place d'Orléans en 2006. De décembre 2006 à avril 2007, il a commandé le Regional Command Capital (RCC) en Afghanistan se trouvant à la tête de 2500 militaires de 15 nationalités différentes.
Chef du cabinet militaire du Premier ministre François Fillon à compter du 15 septembre 2008, Pierre de Villiers a été nommé major général de l'état-major des armées en mars 2010, poste qu'il occupait jusqu'alors.
Lors des trois précédentes nominations, ce poste suprême était revenu à l'autre grand haut-gradé de l'armée, le chef d'état-major particulier du président de la République. Ironie du sort, Pierre de Villiers avait failli devenir chef d'Etat major particulier de Nicolas Sarkozy en 2010, doublé in extremis par le général Benoit Puga, qui occupe encore ce poste aujourd'hui aux côtés de François Hollande. Les deux hommes, des «terriens», sont tout deux issus de la droite catholique traditionnelle, note ce mardi Le Monde, qui cite un expert défense classé à gauche : «On peut caricaturer en disant que l'on a les francs-maçons au cabinet du ministre et les cathos dans la haute hiérarchie militaire».
http://www.leparisien.fr/politique/le-general-pierre-de-villiers-nouveau-patron-des-armees-15-01-2014-3496401.php
mardi 14 janvier 2014
Bangui: un hélicoptère touché par un tir
Un hélicoptère de l'armée française a été atteint par un tir d'arme légère vendredi à Bangui, a indiqué aujourd'hui à Paris l'état-major des armées, précisant qu'aucun membre de l'équipage n'avait été touché.
Une "balle perdue" a touché l'appareil de type Fennec qui survolait la capitale dans l'après-midi, a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, confirmant partiellement une information parue sur le site du quotidien Libération.
L'hélicoptère a poursuivi sa mission avant de se poser sur l'aéroport de Bangui, a-t-il précisé: "A l'issue d'un vol, les pilotes font une inspection de l'appareil, c'est là qu'ils ont découvert qu'il y avait un impact."
La journée de vendredi, jour de la démission du président centrafricain Michel Djotodia, a été très tendue et marquée par des échanges de tirs à Bangui. Certains de ces tirs "ont visé la force française au sol", a rappelé le porte-parole. C'est la première fois qu'un incident touchant un appareil français est rapporté depuis le début de l'opération Sangaris en Centrafrique, le 5 décembre.
Selon une source militaire française, les soldats français à Bangui étaient vendredi "en état d'alerte et d'attention maximale".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/14/97001-20140114FILWWW00407-bangui-un-helicoptere-touche-par-un-tir.php
Une "balle perdue" a touché l'appareil de type Fennec qui survolait la capitale dans l'après-midi, a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, confirmant partiellement une information parue sur le site du quotidien Libération.
L'hélicoptère a poursuivi sa mission avant de se poser sur l'aéroport de Bangui, a-t-il précisé: "A l'issue d'un vol, les pilotes font une inspection de l'appareil, c'est là qu'ils ont découvert qu'il y avait un impact."
La journée de vendredi, jour de la démission du président centrafricain Michel Djotodia, a été très tendue et marquée par des échanges de tirs à Bangui. Certains de ces tirs "ont visé la force française au sol", a rappelé le porte-parole. C'est la première fois qu'un incident touchant un appareil français est rapporté depuis le début de l'opération Sangaris en Centrafrique, le 5 décembre.
Selon une source militaire française, les soldats français à Bangui étaient vendredi "en état d'alerte et d'attention maximale".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/14/97001-20140114FILWWW00407-bangui-un-helicoptere-touche-par-un-tir.php
Première Guerre mondiale. Des carnets d'officiers publiés sur l'internet
1,5 million de pages extraites des rapports d'officiers britanniques pendant la Première guerre mondiale vont être publiés sur l'internet.
Le Royaume-Uni a recruté une armée d'apprentis historiens pour publier sur l'internet à compter de mardi plus de 1,5 million de pages extraites des rapports des officiers britanniques déployés sur le front pendant la Première guerre mondiale.
http://www.ouest-france.fr/premiere-guerre-mondiale-des-carnets-dofficiers-publies-sur-linternet-1850587
Des témoignages poignants
Couvrant l'ensemble du conflit de 1914 à 1918, ces carnets décrivent dans le menu détail la guerre vécue par les unités de l'armée britannique. "Je n'ai jamais passé et jamais imaginé que je pourrais passer 48 heures aussi horribles et éprouvantes que celles qui viennent de s'écouler", confie ainsi le capitaine James Patterson depuis les tranchées françaises, le 16 septembre 1914. "Des essaims d'Allemands ont atteint la crête, où ils se sont massés. Nos canons tirent sur eux à 1 800 yards (1 645 mètres), vision d'horreur aux jumelles. Des bouquets de corps d'Allemands déchiquetés".Pour les générations futures
"Beaucoup de gens pensent que les journaux d'une unité militaire se contentent de mentionner les lieux, dates et activités des soldats, mais il y a tellement d'histoires différentes dans ces carnets", a expliqué William Spencer, spécialiste des archives militaires. "En les numérisant, nous les avons non seulement préservés pour les générations futures mais nous les rendons également accessibles d'une nouvelle façon", a-t-il ajouté.Appel aux bénévoles
Les Archives nationales en appellent à tous les bénévoles motivés pour les aider à passer au crible ces carnets dans le cadre de l'"Opération Carnet de Guerre" (operationwardiary.org), lancée conjointement par l'Imperial War Museum de Londres et Zooniverse, un projet citoyen. Le but est de répertorier tous les noms, dates et lieux nommés dans ces carnets pour créer des index et ainsi faciliter les recherches dans ces documents.http://www.ouest-france.fr/premiere-guerre-mondiale-des-carnets-dofficiers-publies-sur-linternet-1850587
Commandos de l’urgence
Susceptible d’être projeté au Mali et en République Centrafricaine, le groupement commando montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne (GCM 27) s’entraîne une dernière fois. Ce sont ces commandos de l’urgence, qui assurent, sur le terrain des théâtres d’opérations extérieures, la sécurité des équipages au sol, celle des hélicoptères en vol et accomplissent des actions offensives au profit des forces armées pour intercepter des terroristes. Leur spécialité ? Intervenir, en tous temps en tous lieux, en zone urbaine, montagneuse, boisée, en conditions climatiques extrêmes, sans que l’hélicoptère ne se pose. Une mission sensible qui requiert des qualités exceptionnelles : réactivité, rapidité, discrétion. Ces hommes surentraînés sont capables d’être déployés très rapidement d’un point à l’autre, quels que soient les conditions et le terrain, en agissant par surprise. Ils s’aguerrissent à la descente en corde lisse, en rappel. Si la corde lisse favorise une descente plus rapide, la descente en rappel permet d’agir à plus de 50 mètres de haut. La grappe extrait 12 personnes en même temps en moins de deux minutes pendant que l’hélicoptère vole à 150 km/heure. Sensations fortes assurées ! Alors que l’équipage du Puma veille avec une précision minutieuse de vol pour une dépose des commandos sur un container, soit une surface de 4 m2, le commando s’entraîne à sauter de l’hélicoptère pour un poser délicat. Chaque équipier de la grappe surveille son co-équipier pendant le vol en grappe. Sur chaque baudrier, une petite flamme rouge s’allume, en cas d’incident. C’est le signal pour le « 4e homme », dans la soute du Puma, chargé de la sécurité, de donner des consignes pour que le Puma atterrisse en urgence. C’est l’esprit de cohésion et de corps, appliqué à chaque seconde par ces commandos de choc !
http://www.defense.gouv.fr/terre/mediatheque/phototheque/operations-preparations/commandos-de-l-urgence
http://www.defense.gouv.fr/terre/mediatheque/phototheque/operations-preparations/commandos-de-l-urgence
lundi 13 janvier 2014
dimanche 12 janvier 2014
De Villiers, nouveau chef d'état-major
La rumeur circulait depuis quelques jours sur les blogs "défense", le JDD en a obtenu la confirmation samedi. Le général Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon, frère de Philippe, le fondateur du Mouvement pour la France, sera nommé mercredi en conseil des ministres nouveau chef d'état-major des armées. Âgé de 57 ans, il succédera à l'amiral Guillaud, désigné en 2010 par Nicolas Sarkozy. Saint-cyrien, ancien commandant du bataillon d'infanterie mécanisée de la brigade Leclerc au Kosovo, son nom figurait en juin 2013 sur une liste rédigée par une revue d'extrême droite spécialisée qui appelait de ses vœux un putsch militaire fomenté par plusieurs officiers généraux catholiques de renom.
http://www.lejdd.fr/Politique/De-Villiers-nouveau-chef-d-etat-major-648106
http://www.lejdd.fr/Politique/De-Villiers-nouveau-chef-d-etat-major-648106
Mali. L'opération «Serval», un an après
Il y a tout juste un an, le 11 janvier 2013, la France déclenchait sa plus importante opération militaire depuis 50 ans : elle déployait dans l’urgence 4 000 hommes sur le sol malien pour stopper l’offensive des djihadistes vers le sud du pays et reconquérir le nord tombé entre leurs mains dix mois plus tôt. L’opération Serval fut applaudie quasi unanimement, de Paris à Bamako. Un an plus tard, les groupes islamistes armés sont défaits et leurs principales bases arrières détruites mais la menace demeure. Des élections présidentielles et législatives se sont déroulées dans de bonnes conditions, selon les observateurs. «L’essentiel de la mission a été accomplie», s’est félicité François Hollande, lors de ses vœux aux armées, le 9 janvier. «Qui l’aurait parié il y a douze mois?», s’interroge un officier. La France a déjà retiré près de la moitié des quelque 5000 militaires déployés au plus fort des combats. Ils ne seront plus que 1 500 environ d’ici à la mi-février, puis un millier d’ici au printemps, pour une durée indéterminée.Paris s’emploie à mobiliser les pays voisins, afin de régionaliser la lutte contre la menace djihadiste dans le nord du Mali, dans le nord du Niger, mais aussi dans le sud libyen, comme l’a indiqué le ministre de la Défense, en visite dans la zone le 4 janvier. Une réflexion est en cours, à l’état-major, pour adapter l’ensemble du dispositif français des forces prépositionnées en Afrique. J-Y Le Drian doit revenir à Bamako le 19 janvier, afin de signer un nouvel accord de coopération militaire avec le Mali. La France n’est pas prête de quitter le Sahel.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/12/1792555-l-opearation-serval-au-mali-un-an-apres.html
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/12/1792555-l-opearation-serval-au-mali-un-an-apres.html
samedi 11 janvier 2014
Marseille : Les armées s'unissent pour mieux recruter
C'est un véritable guichet unique du recrutement des armées dans la cité phocéenne qui sera inauguré le 22 janvier prochain sur le site des Catalans à Marseille. Le Cirfa (Centre d'information et de recrutement des forces armées) de Marseille a en effet pour mission d'accueillir tous les jeunes des Bouches-du-Rhône désirant s'engager, quelle que soit l'arme ou la spécialité choisie (Armée de terre, Armée de l'air, Marine, Légion étrangère).
Sur les quelque 20 000 militaires recrutés l'an dernier en France, 450 l'ont été l'an dernier dans les départements 13, 04, 05 et 84.
Pratique : Cirfa, 28 rue des Catalans, 13007 Marseille (7e), 04 13 59 47 70
http://www.laprovence.com/actu/leco-en-direct/2700154/les-armees-sunissent-pour-mieux-recruter.html
Sur les quelque 20 000 militaires recrutés l'an dernier en France, 450 l'ont été l'an dernier dans les départements 13, 04, 05 et 84.
Pratique : Cirfa, 28 rue des Catalans, 13007 Marseille (7e), 04 13 59 47 70
http://www.laprovence.com/actu/leco-en-direct/2700154/les-armees-sunissent-pour-mieux-recruter.html
vendredi 10 janvier 2014
Castres. Les amis des soldats tués en Centrafrique leur rendent hommage
Un rassemblement en hommage aux deux militaires du 8e RPIMa tués en Centrafrique il y a un mois est organisé aujourd’hui à Castres par leurs amis.
Depuis la mort d’Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, les deux jeunes soldats du 8e RPIMa de 22 et 23 ans, tués lors d’une mission en Centrafrique dans la nuit du 9 au 10 décembre, une de leur amie proche souhaitait leur rendre un hommage à Castres. Un hommage plus intime que le livre de condoléances installé par la mairie au lendemain du drame et des minutes de silence organisées à diverses occasions dans la ville. Les corps des deux soldats ont en effet été rapatriés directement à Paris où un hommage national leur a été rendu aux Invalides. Ensuite leurs familles respectives ont récupéré les corps pour organiser les obsèques dans leurs régions natales à Angers et en région parisienne. «C’est normal . On n’allait pas les balader . Il fallait qu’ils reposent en paix, confie Nadège qui organise donc aujourd’hui à 13h30 (voir encadré) un rassemblement avec les amis castrais des militaires, leurs frères d’armes et les femmes de militaires du 8e RPIMa toujours en mission en Centrafrique. On veut leur dire au revoir.»
Nadège connaissait bien Antoine et Nicolas. «Je les connais depuis qu’ils sont arrivés au régiment il y a quelques années. Ce sont des amis de mon compagnon militaire lui aussi, explique cette jeune femme de 30 ans. On etait devenu proches.» Serveuse au «QG» des gars du «8», le bar le Palmarium sur la place Soult, Nadège voyait trés souvent les jeunes garçons et leurs frères d’armes. «Je n’avais jamais vu une campagnie aussi soudée. Ils étaient tous toujours ensemble, raconte-t-elle. Et même si on sait qu’ils se sont engagés pour défendre le pays, cela fait toujours mal. Notamment pour les proches qui ne sont pas dans le milieu militaire. On n’est jamais préparé au pire. Mais on sait qu’ils aimaient leur métier.»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/10/1791576-castres-amis-soldats-tues-centrafrique-rendent-hommage.html
Depuis la mort d’Antoine Le Quinio et Nicolas Vokaer, les deux jeunes soldats du 8e RPIMa de 22 et 23 ans, tués lors d’une mission en Centrafrique dans la nuit du 9 au 10 décembre, une de leur amie proche souhaitait leur rendre un hommage à Castres. Un hommage plus intime que le livre de condoléances installé par la mairie au lendemain du drame et des minutes de silence organisées à diverses occasions dans la ville. Les corps des deux soldats ont en effet été rapatriés directement à Paris où un hommage national leur a été rendu aux Invalides. Ensuite leurs familles respectives ont récupéré les corps pour organiser les obsèques dans leurs régions natales à Angers et en région parisienne. «C’est normal . On n’allait pas les balader . Il fallait qu’ils reposent en paix, confie Nadège qui organise donc aujourd’hui à 13h30 (voir encadré) un rassemblement avec les amis castrais des militaires, leurs frères d’armes et les femmes de militaires du 8e RPIMa toujours en mission en Centrafrique. On veut leur dire au revoir.»
Nadège connaissait bien Antoine et Nicolas. «Je les connais depuis qu’ils sont arrivés au régiment il y a quelques années. Ce sont des amis de mon compagnon militaire lui aussi, explique cette jeune femme de 30 ans. On etait devenu proches.» Serveuse au «QG» des gars du «8», le bar le Palmarium sur la place Soult, Nadège voyait trés souvent les jeunes garçons et leurs frères d’armes. «Je n’avais jamais vu une campagnie aussi soudée. Ils étaient tous toujours ensemble, raconte-t-elle. Et même si on sait qu’ils se sont engagés pour défendre le pays, cela fait toujours mal. Notamment pour les proches qui ne sont pas dans le milieu militaire. On n’est jamais préparé au pire. Mais on sait qu’ils aimaient leur métier.»
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/10/1791576-castres-amis-soldats-tues-centrafrique-rendent-hommage.html
jeudi 9 janvier 2014
Hollande au front pour les voeux
Une Marseillaise, mouvante et émouvante, s'élève sous le gigantesque hangar de maintenance aérienne qui accueille le chef de l'État.
Mais pour François Hollande, qui présentait hier soir ses vœux aux armées depuis la base de défense de Creil (Oise), l'exercice est plus complexe qu'il n'y paraît. « Avant un escadron c'étaient 180 hommes, maintenant 50..., explique ce gradé de l'armée de l'Air. Si ça continue, on va gratter l'os. »
Le devoir de discipline impose aux soldats de ne pas trop en dire. Une gêne qui ne concerne pas la CGT des personnels civils de l'armée. « Peu de gens accepteront de déménager sur Paris, car ils ne retrouveront jamais les loyers de Creil », prédit Pierre Jouvhomme, responsable local du syndicat. Il fait allusion aux 350 transferts, dont 95 civils, annoncés en octobre 2013 au sein de la Direction du renseignement militaire (DRM), fleuron de la base de défense creilloise, vers le nouveau Pentagone à la Française, à Balard (Paris). Le site de l'Oise, devenu au fil des restructurations le dernier gros établissement militaire en Picardie, doit également perdre une centaine de postes (supprimés cette fois) au sein de deux escadrons de la base aérienne 110.
Une goutte d'eau, finalement, alors que le quatrième Livre blanc de la Défense, dont les orientations ont été validées par François Hollande, préconise d'alléger les armées de 24 000 postes entre 2014 et 2019. Une cure d'austérité qui fait suite à une précédente, décidée, celle-là, sous Nicolas Sarkozy. « Des efforts ont été demandés », consent François Hollande, sans insistance, mais sans pouvoir totalement éluder le sujet devant un parterre de plusieurs centaines de militaires dont le réalisme est le métier. « Je sais ce que ça représente, réforme après réforme, en terme de mobilité, de fermetures de sites. » Mais « j'en rappelle la nécessité, car nous devons mettre à haut niveau notre capacité en matière d'équipements. » Et de souligner l'arrivée programmée des systèmes Musis et Ceres, une nouvelle génération de satellites d'observation qui intéressera la DRM de Creil.
Moins de Français au Mali
Le chef de l'État avait commencé son discours en annonçant un retrait des forces françaises au Mali, qui passeront de 2 500 hommes à 1 600 d'ici la mi-février. Pas à cause des restrictions financières, mais parce que, selon François Hollande, l'opération Serval « est accomplie » et « a été un succès». Concernant l'intervention française en République centrafricaine, contre laquelle des voix se sont également élevées, « quelle aurait été l'ampleur des massacres si la France était restée les bras croisés, alors qu'elle avait des forces dans la région ? », s'interroge le chef de l'État. « La France doit pouvoir continuer de prendre ses responsabilités. » C'est l'une des raisons pour lesquelles le budget de la Défense a été « strictement maintenu en 2014. » Mais il faudra faire avec un format des armées toujours plus réduit.
http://www.courrier-picard.fr/region/hollande-au-front-pour-les-voeux-ia0b0n284737
Mais pour François Hollande, qui présentait hier soir ses vœux aux armées depuis la base de défense de Creil (Oise), l'exercice est plus complexe qu'il n'y paraît. « Avant un escadron c'étaient 180 hommes, maintenant 50..., explique ce gradé de l'armée de l'Air. Si ça continue, on va gratter l'os. »
Le devoir de discipline impose aux soldats de ne pas trop en dire. Une gêne qui ne concerne pas la CGT des personnels civils de l'armée. « Peu de gens accepteront de déménager sur Paris, car ils ne retrouveront jamais les loyers de Creil », prédit Pierre Jouvhomme, responsable local du syndicat. Il fait allusion aux 350 transferts, dont 95 civils, annoncés en octobre 2013 au sein de la Direction du renseignement militaire (DRM), fleuron de la base de défense creilloise, vers le nouveau Pentagone à la Française, à Balard (Paris). Le site de l'Oise, devenu au fil des restructurations le dernier gros établissement militaire en Picardie, doit également perdre une centaine de postes (supprimés cette fois) au sein de deux escadrons de la base aérienne 110.
Une goutte d'eau, finalement, alors que le quatrième Livre blanc de la Défense, dont les orientations ont été validées par François Hollande, préconise d'alléger les armées de 24 000 postes entre 2014 et 2019. Une cure d'austérité qui fait suite à une précédente, décidée, celle-là, sous Nicolas Sarkozy. « Des efforts ont été demandés », consent François Hollande, sans insistance, mais sans pouvoir totalement éluder le sujet devant un parterre de plusieurs centaines de militaires dont le réalisme est le métier. « Je sais ce que ça représente, réforme après réforme, en terme de mobilité, de fermetures de sites. » Mais « j'en rappelle la nécessité, car nous devons mettre à haut niveau notre capacité en matière d'équipements. » Et de souligner l'arrivée programmée des systèmes Musis et Ceres, une nouvelle génération de satellites d'observation qui intéressera la DRM de Creil.
Moins de Français au Mali
Le chef de l'État avait commencé son discours en annonçant un retrait des forces françaises au Mali, qui passeront de 2 500 hommes à 1 600 d'ici la mi-février. Pas à cause des restrictions financières, mais parce que, selon François Hollande, l'opération Serval « est accomplie » et « a été un succès». Concernant l'intervention française en République centrafricaine, contre laquelle des voix se sont également élevées, « quelle aurait été l'ampleur des massacres si la France était restée les bras croisés, alors qu'elle avait des forces dans la région ? », s'interroge le chef de l'État. « La France doit pouvoir continuer de prendre ses responsabilités. » C'est l'une des raisons pour lesquelles le budget de la Défense a été « strictement maintenu en 2014. » Mais il faudra faire avec un format des armées toujours plus réduit.http://www.courrier-picard.fr/region/hollande-au-front-pour-les-voeux-ia0b0n284737
mercredi 8 janvier 2014
Bientôt moins de soldats français au Mali
Le président François Hollande a annoncé mercredi à Creil que les effectifs militaires français au Mali seraient ramenés de près de 2.500 hommes aujourd'hui à 1.600 à la mi-février.
"Les effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd'hui à 1.600, puis ils déclineront jusqu'à mille, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait ressurgir, car les groupes terroristes sont encore présents au Nord Mali", a-t-il déclaré lors de ses vœux aux armées sur la base aérienne de Creil.
Centrafrique : Fabius exclut des renforts français
Même s'il admet au Parisien que la "situation est difficile", le ministre des Affaires étrangères refuse de parler d"enlisement". Il affirme donc que la France n'a pas l'intention d'augmenter son contingent, pour l'instant plafonné à 1.600 hommes.
Interrogé ce mercredi par Le Parisien pour un tour d'horizon de la politique étrangère française en ce début d'année (cliquez ici pour lire l'article), Laurent Fabius affirme que le France n'enverra pas de renforts pour venir prêter main forte à ses 1.600 soldats déjà engagés dans l'opération Sangaris depuis un mois.
"Nous n'avons pas vocation à nous substituer aux Africains. La Misca (ndlr : la force africaine) monte en régime et passera bientôt à 6.000 hommes. Elle joue déjà son rôle sur le terrain", lance le ministre des Affaires étrangères.
"Cinquante fois plus de victimes" sans la France
Le chef de la diplomatie refuse également de parler d'"enlisement". Tout juste consent-il à admettre que la "situation est difficile". Et pour justifier Sangaris, il souligne que, sans l'intervention française, il y aurait eu "probablement dix fois, cinquante fois plus de victimes". Reprenant la rhétorique développée par François Hollande lors de ses vœux du 31 décembre puis par Jean-Yves Le Drian, son collègue de la Défense, lors de sa visite sur place la semaine dernière, il ajoute que la France ne peut "passer à côté et fermer les yeux".
Laurent Fabius conclut en rappelant que l'objectif premier reste, au-delà de l'aspect militaire, la "stabilisation politique". Stabilisation qui permettra, selon lui, de "désarmer impartialement, rétablir la sécurité, faciliter l''aide humanitaire et préparer la transition politique". Cette transition pourrait passer par le départ du président Michel Djotodia, dont la prise de pouvoir par la force en mars dernier est à l'origine de la situation actuelle. Cette solution pourrait être le point principal des discussions qui auront lieu jeudi au Tchad entre les dix pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).
Le chef de la diplomatie refuse également de parler d'"enlisement". Tout juste consent-il à admettre que la "situation est difficile". Et pour justifier Sangaris, il souligne que, sans l'intervention française, il y aurait eu "probablement dix fois, cinquante fois plus de victimes". Reprenant la rhétorique développée par François Hollande lors de ses vœux du 31 décembre puis par Jean-Yves Le Drian, son collègue de la Défense, lors de sa visite sur place la semaine dernière, il ajoute que la France ne peut "passer à côté et fermer les yeux".
Laurent Fabius conclut en rappelant que l'objectif premier reste, au-delà de l'aspect militaire, la "stabilisation politique". Stabilisation qui permettra, selon lui, de "désarmer impartialement, rétablir la sécurité, faciliter l''aide humanitaire et préparer la transition politique". Cette transition pourrait passer par le départ du président Michel Djotodia, dont la prise de pouvoir par la force en mars dernier est à l'origine de la situation actuelle. Cette solution pourrait être le point principal des discussions qui auront lieu jeudi au Tchad entre les dix pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).
Le désarmement des milices chrétiennes plus compliquées que prévu
En attendant, sur le terrain, pour les militaires français, la tâche du désarmement, primordiale, est plus compliquée que prévu : après avoir commencé par désarmer les ex-rebelles musulmans de la Séléka, ils tentent désormais de neutraliser les milices d'auto-défense chrétiennes baptisées "anti-balaka" ("anti-machettes"). Mais ces milices ont le soutien d'une grande partie de la population chrétienne, ultra-majoritaire aussi bien à Bangui, la capitale, que dans le pays.
En attendant, sur le terrain, pour les militaires français, la tâche du désarmement, primordiale, est plus compliquée que prévu : après avoir commencé par désarmer les ex-rebelles musulmans de la Séléka, ils tentent désormais de neutraliser les milices d'auto-défense chrétiennes baptisées "anti-balaka" ("anti-machettes"). Mais ces milices ont le soutien d'une grande partie de la population chrétienne, ultra-majoritaire aussi bien à Bangui, la capitale, que dans le pays.
mardi 7 janvier 2014
lundi 6 janvier 2014
dimanche 5 janvier 2014
Centrafrique. Après un mois de présence française, l'impatience grandit
Cela fait un mois que l’opération Sangaris est lancée en Centrafrique, et déjà certains observateurs parlent d’enlisement, d’autres de manque de moyens, mais côté centrafricain, c’est surtout l’impatience qui prime, alors que Bangui est toujours le théâtre de nombreuses violences.
En visite à Bangui jeudi, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian a défendu l’opération. Tout en reconnaissant la difficulté de celle-ci, il a raillé les «analystes autoproclamés» qui brandissent le risque d’enlisement, s’appuyant sur le succès récent du Mali. «Heureusement que nous n’avons pas écouté les experts», a-t-il déclaré devant ses soldats.
L’intervention de l’armée française, le 5 décembre dernier au lendemain d’une journée sanglante dans la capitale centrafricaine, a suscité un espoir immense au sein d’une population épuisée par un cycle infernal de représailles entre milices chrétiennes et ex-rébellion Séléka. Mais dans le gigantesque camp de déplacés de l’aéroport de Bangui, où s’entassent plus de 100 000 personnes, l’attente se transforme parfois en exaspération : «Dans ce tout petit Bangui, avec ces tout petits mercenaires étrangers, Sangaris ne peut pas régler le problème en deux jours avec ses chars ? Donnez-nous des armes, on va s’en occuper, nous !», s’indigne Yaketé Souvenance, un déplacé de ce camp où ne vivent que des chrétiens. Situé sur une zone ultrasensible, le camp est une poudrière où la tension monte à tel point que l’ONG Médecins sans frontières, qui avait installé un hôpital improvisé, a dû en retirer ses expatriés. Sans compter que les distributions de vivres sont régulièrement ajournées.
«Le désarmement n’a pas eu lieu
[…] Une partie des Séléka se sont réfugiés dans les casernes. Quant aux anti-Balaka, même si on leur enlève les kalachnikovs, ils continuent à se battre à la machette», explique Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) en charge de l’Afrique. Dans les quartiers musulmans, la rumeur court que la France soutient les chrétiens au détriment des civils musulmans, régulièrement victimes de lynchages en pleine rue et en plein jour. Sur les murs du «PK 5», près de l’aéroport, les inscriptions «Non à la France» succèdent aux «Sangaris assassins». Les tentatives françaises d’installer des points fixes dans ces quartiers ont abouti à des manifestations sauvages de riverains hostiles, installant des barricades enflammées. Pour l’heure, les violences continuent. Le problème, selon Philippe Hugon, c’est qu’il s’agit «d’une opération de maintien de l’ordre urbaine, de police et de gendarmerie. Ce n’est pas avec des chars et des hélicoptères qu’on règle ça, aussi bien entraînée que soit l’armée».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/05/1788161-centrafrique-apres-un-mois-de-presence-francaise-l-impatience-grandit.html
En visite à Bangui jeudi, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian a défendu l’opération. Tout en reconnaissant la difficulté de celle-ci, il a raillé les «analystes autoproclamés» qui brandissent le risque d’enlisement, s’appuyant sur le succès récent du Mali. «Heureusement que nous n’avons pas écouté les experts», a-t-il déclaré devant ses soldats.
L’intervention de l’armée française, le 5 décembre dernier au lendemain d’une journée sanglante dans la capitale centrafricaine, a suscité un espoir immense au sein d’une population épuisée par un cycle infernal de représailles entre milices chrétiennes et ex-rébellion Séléka. Mais dans le gigantesque camp de déplacés de l’aéroport de Bangui, où s’entassent plus de 100 000 personnes, l’attente se transforme parfois en exaspération : «Dans ce tout petit Bangui, avec ces tout petits mercenaires étrangers, Sangaris ne peut pas régler le problème en deux jours avec ses chars ? Donnez-nous des armes, on va s’en occuper, nous !», s’indigne Yaketé Souvenance, un déplacé de ce camp où ne vivent que des chrétiens. Situé sur une zone ultrasensible, le camp est une poudrière où la tension monte à tel point que l’ONG Médecins sans frontières, qui avait installé un hôpital improvisé, a dû en retirer ses expatriés. Sans compter que les distributions de vivres sont régulièrement ajournées.
Relancer le dialogue avec les musulmans
L’une des missions principales de la force Sangaris, le désarmement, est au cœur des débats. La tâche est colossale, presque irréaliste, dans une capitale où les armes ont déferlé depuis l’arrivée de l’ex-rébellion Séléka en mars.«Le désarmement n’a pas eu lieu
[…] Une partie des Séléka se sont réfugiés dans les casernes. Quant aux anti-Balaka, même si on leur enlève les kalachnikovs, ils continuent à se battre à la machette», explique Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) en charge de l’Afrique. Dans les quartiers musulmans, la rumeur court que la France soutient les chrétiens au détriment des civils musulmans, régulièrement victimes de lynchages en pleine rue et en plein jour. Sur les murs du «PK 5», près de l’aéroport, les inscriptions «Non à la France» succèdent aux «Sangaris assassins». Les tentatives françaises d’installer des points fixes dans ces quartiers ont abouti à des manifestations sauvages de riverains hostiles, installant des barricades enflammées. Pour l’heure, les violences continuent. Le problème, selon Philippe Hugon, c’est qu’il s’agit «d’une opération de maintien de l’ordre urbaine, de police et de gendarmerie. Ce n’est pas avec des chars et des hélicoptères qu’on règle ça, aussi bien entraînée que soit l’armée».
http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/05/1788161-centrafrique-apres-un-mois-de-presence-francaise-l-impatience-grandit.html
samedi 4 janvier 2014
L’A400M Atlas réalise sa première mission opérationnelle
Après avoir décollé à 10H30 de sa base de stationnement, l’A400M a effectué un vol de 6h40, acheminant du fret au profit des militaires français engagés dans l’opération Serval. A son bord, l’appareil emportait 22 tonnes de matériel.
Pour mener à bien cette première, une planification stricte et rigoureuse a été réalisée. « Nous avons minutieusement préparé ce vol, afin de pouvoir pallier à toutes les éventualités, ajoute le lieutenant-colonel Creuset, responsable de la mission. Nous avons notamment pu nous entrainer sur le simulateur « Full Flight Simulator », mis en service depuis quelques semaines au centre de formation A400M d’Orléans. »
Depuis le 02 août 2013, date de la réception du premier Atlas par l’armée de l’air, les équipages de la Multinational entry into service team (MEST) d’Orléans ont réalisé des vols d’expérimentation et d’entraînement. Cette première mission opérationnelle survient donc cinq mois seulement après l’arrivée de l’A400M dans les forces, et c’est l’exemplaire numéroté MSN8, reçu il y a moins de deux mois, qui l’a réalisée. Cela démontre toute la confiance placée par l’armée de l’air dans cet appareil, ainsi que dans toutes les équipes responsables de sa mise en oeuvre.
« S’il s’agit d’une première pour l’A400M, ce n’est pas pour autant une inconnue pour les hommes qui la réalisent, précise le lieutenant-colonel Creuset. Le personnel de la MEST bénéficie d’une expérience riche et variée. Chacun dispose d’un vécu opérationnel permettant d’appréhender ce genre de mission avec professionnalisme et en toute confiance. »
Actuellement, deux A400M Atlas sont mis en œuvre par la MEST depuis la base aérienne 123 d’Orléans. Cette première mission opérationnelle illustre dès à présent les capacités de l’appareil et constitue une étape vers sa mise en service opérationnel complète, attendue à la fin de l’année 2014.
L’A400M Atlas est l’aéronef indispensable au renouvellement et à la modernisation de la flotte d’avions de transport tactique de l’armée de l’air. Sa montée en puissance accompagne le retrait progressif des C160 Transall et complète la flotte des C130 Hercules. Avion de transport tactique à allonge stratégique, l’A400M Atlas répond aux besoins actuels des forces pour la gestion des crises et des conflits modernes. Il permet aussi à la France de tenir son rôle auprès de ses partenaires étrangers et des différentes organisations internationales.Lien vers le dossier A400M sur le site de l’armée de l’air http://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/l-a400m-atlas-arrive-dans-les-forces
http://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/l-a400m-atlas-realise-sa-premiere-mission-operationnelle
Centrafrique : les Français "lassés" par les interventions à l'étranger
Elle n'était déjà pas très "populaire". Elle l'est encore moins. L'intervention militaire française en Centrafrique, baptisée Sangaris, est moins soutenue par les Français, qu'à son début, il y a un mois. En effet, 41% des Français soutiennent cette opération, un taux en baisse de 10% en un mois, selon un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche(voir le site du quotidien). Selon ce sondage, 9% des personnes interrogées se disent "tout à fait" favorables à l'intervention française, 32% "plutôt favorables" et 59% se disent pas favorables. Plus précisément, 33% se disent "plutôt pas" favorables et 26% "pas du tout".
Au tout début de l'intervention, le soutien des Français à l'opération était déjà "à peine majoritaire" selon l'institut Ifop, citant des sondages précédents sur le même sujet. Au tout début de l'intervention lancée le 5 décembre, 51% des Français se disaient favorables. Une semaine plus tard seulement, ce taux passait à 44%. L'"érosion du soutien de l'opinion publique amorcée il y a trois semaines se confirme", et le faible soutien de 41% a été atteint en un mois, "bien rapidement comparativement aux opérations militaires récentes", observe l'Ifop.
Une "lassitude", "des ennemis peu identifiables", "des succès invisibles"
Le sondeur explique cette "molle" approbation de Sangaris par plusieurs facteurs, notamment par "un effet de lassitude" après plusieurs actions militaires françaises à l'étranger ces dernières années, comme celles en Afghanistan, en Côte d'Ivoire, en Lybie ou encore au Mali. L'Ifop justifie aussi ce manque de soutien par "la singularité du conflit" en Centrafrique avec "des objectifs de guerre et des ennemis peu identifiables" et donc, des "succès invisibles", contrairement au Mali.
Du côté politique, le clivage reste marqué. L'institut de sondage note que 70% des sympathisants socialistes soutiennent cette intervention en Centrafrique contre 30% du côté de l'UMP. En 2011, en Lybie, il avait fallu quatre mois pour que l'opinion soutenant l'intervention française devienne minoritaire (49% contre 66% aux premiers jours). Au Mali, par contre, l'opinion a toujours été majoritairement favorable, bien qu'un peu érodée, passant de 63% les premiers jours à 59% au mois de mars, rappelle l'Ifop.