"Le nombre de soldats actuel ne suffit même pas à remettre de l'ordre à Bangui", explique la présidente, qui doit prêter serment ce jeudi. "Il n'y a pas assez de soldats en Centrafrique. Je me réjouis qu'au niveau de l'Union européenne des engagements forts aient été pris" - d'environ 500 hommes - et que ces pays suivent l'exemple de la France", qui a déployé 1.600 soldats depuis début janvier, déclare-t-elle. La présidente Samba Panza précise que ses "collaborateurs vont effectuer une analyse pour déterminer les besoins réels" du pays.
Redisant sa double priorité de "faire revenir la sécurité" et "remettre les gens au travail", elle souhaite "réhabiliter" les forces de défense et de sécurité nationale. "Pour le moment, ils sont éparpillés sur toute l'étendue du territoire, craignant pour leur sécurité. Il faut les rassurer, les faire sortir, et qu'ils regagnent leurs rangs."
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a de son côté nommé hier les membres d'une commission internationale d'enquête sur les violations des droits de l'homme commises dans le pays, ravagé par les tueries interreligieuses. De nouvelles violences ont fait au moins dix morts à Bangui hier
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