Le ministre de la Défense, a annoncé jeudi que la France n'avait pas actuellement l'intention d'y renforcer sa présence militaire.
Mais, a argumenté le ministre ,"il y a une montée en puissance" de la force d'interposition africaine Misca, "une meilleure coordination, l'arrivée de la force européenne, avec un espoir politique", même si des risques persistent comme "le risque de partition" qu'il faut "absolument éviter".
Le Drian : "Nous avons sous-estimé l'état de haine [...] l'esprit de représailles
Dans ce pays, où la France est intervenue le 5 décembre, "nous avons sous-estimé l'état de haine et l'esprit revanchard, l'esprit de représailles", a admis le ministre."Il y a un mandat des Nations unies qui prévoit en particulier que les forces africaines de la Misca se renforcent pour arriver à 6 000 militaires", a rappelé M. Le Drian
"Elles sont en train de se constituer, même si ça a pris un peu de temps, et je pense qu'avec l'arrivée des soldats rwandais, des soldats du Burundi, on aura là une force significative", a dit le ministre.
La mission de l'UE, une "avancée significative"
Il a aussi qualifié d'"avancée significative" la mission militaire décidée par l'UE, qui aura pour mission principale de sécuriser l'aéroport de Bangui. "Elle va beaucoup nous alléger", a affirmé M. Le Drian, "ce qui permettra aux forces françaises et africaines de se déployer sur le territoire".L'opération française Sangaris compte actuellement 1 600 hommes.
http://www.ouest-france.fr/centrafrique-le-drian-ne-compte-pas-envoyer-de-renforts-francais-1874761
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