jeudi 31 janvier 2013

Mali : bombardements sur les bases de repli des jihadistes

L'aviation française a procédé ces derniers jours à des frappes aériennes "assez importantes" dans le secteur où les terroristes se sont probablement retirés après avoir quitté les grandes villes.
Pour éviter un combat frontal perdu d'avance ou presque, les islamistes ont quitté Gao, Tombouctou et probablement Kidal avant l'arrivée des troupes françaises. Ils ont alors vraisemblablement pris la direction des secteurs du Nord-Mali qu'ils occupaient avant de prendre le contrôle des villes au printemps dernier.

"Cette région s'étire sur 250.000 km, soit la moitié de la France. Elle est composée de régions montagneuses comme l'Adrar des Ifoghas et de déserts immenses où des ergs monumentaux, notamment celui de Tessalit, permettent de se cacher facilement", explique à TF1 News Mathieu Guidère, spécialiste des mouvements islamistes.
Dans le secteur des otages ?
Afin de perturber cette retraite, l'armée française a procédé ces derniers jours à "des frappes assez importantes", notamment près d'Aguelhok, une localité de 8.000 habitants (mais qui s'étire sur 22.000 km², soit l'équivalent de la Belgique) située dans l'Adrar des Ifoghas, à une centaine de kilomètres de Kidal. "Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement", souligne le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major.

LA SUITE SUR CE LIEN.........................................
Source sur TF1 News :
Mali : bombardements sur les bases de repli des jihadistes

Certification de l'hélicoptère Tigre en version appui-destruction (HAD)

Le 14 janvier 2013, la direction générale de l’armement (DGA) a prononcé la certification de type de l’hélicoptère de combat Tigre en version « appui destruction » (HAD). La DGA certifie ainsi la navigabilité de cette version du Tigre.
L’établissement du certificat de type de l’appareil marque une étape importante dans le développement de la nouvelle version du Tigre.
Le programme Tigre est destiné à équiper les armées de terre française, allemande et espagnole d’hélicoptères de combat de nouvelle génération, adaptés à la grande variété des scénarios d’emplois contemporains. Le Tigre français est décliné en une version appui-protection (HAP), équipée de missiles air-air Mistral, d’un canon de 30mm et de roquettes de 68mm, et en une version appui-destruction (HAD) qui, en plus de l’équipement du HAP, dispose de missiles air-sol Hellfire.
Depuis 2009, le Tigre a été mis en œuvre sur plusieurs théâtres d’opération

http://www.defense.gouv.fr/dga/actualite/certification-de-l-helicoptere-tigre-en-version-appui-destruction-had

Batlog : Le 511e RT d'Auxonne en mission au Mali

C’est désormais officiel : depuis ce week-end, le BATLOG (bataillon logistique) de l’opération Serval est pleinement opérationnel au Mali. Un bataillon logistique armé par le 511 e régiment du train d’Auxonne, dont le colonel Vélut, chef de corps, a pris le commandement.
Les derniers éléments du régiment d’Auxonne sont arrivés vendredi au Mali par avion, et le bataillon logistique, qui comprend environ 200 hommes et une cinquantaine de véhicules, est entièrement déployé depuis ce week-end, et a débuté ses missions : assurer le soutien des groupements interarmées qui progressent à grande vitesse vers le nord du pays, chassant les combattants djihadistes.
Il faut aux militaires français engagés dans l’opération Serval disposer d’eau, de nourriture, de carburant, de munitions, de pièces et matériels divers, et c’est le rôle du bataillon logistique de les approvisionner, en suivant leur progression, en empruntant des routes sécurisées, en organisant les convois de façon rationnelle…
Pour l’heure, le 511 e RT a démontré sa réactivité. Il a été mis en alerte, est monté en puissance puis a été projeté avec tous ses matériels de transport (du 4X4 P4 au semi-remorque, en passant par les engins de chargement) et son armement en une dizaine de jours.
Une fois les hommes désignés, les engins préparés et le matériel conditionné, le bataillon logistique est descendu par la route jusqu’à la zone de regroupement et d’attente de Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, avant de rejoindre la base aérienne d’Istres, où il a embarqué dans des gros-porteurs, notamment de l’US Air Force, à destination du Mali.
Là, il a fallu installer un cantonnement, s’assurer du bon état des véhicules, et organiser le travail avant de partir en opération.
C’est que le BATLOG français était attendu au Mali. Car sans lui, pas de progression possible dans la durée pour les troupes engagées au sol.
« La mission est exigeante », expliquait-on hier soir au 511 e RT, « car il s’agit de faire preuve de réactivité et d’adaptabilité. Nous sommes projetés avec nos propres matériels à des milliers de kilomètres de la France. »
Déjà, d’autres éléments du 511 e RT seraient en préparation pour rejoindre à leur tour le Mali.

http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/01/30/511-e-rt-operation-serval

Mali : les militaires français à Kidal, fief des islamistes

L'armée française a pris position mercredi matin sur l'aéroport de Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali, première conquise par les rebelles touareg et les groupes islamistes en mars 2012.
Des militaires français ont pris position dans la nuit de mardi à mercredi sur l'aéroport de Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali, après Gao et Tombouctou, ont indiqué des sources concordantes. "Un avion français s'est posé sur la piste de l'aérodrome de Kidal. Ils ont pris position sur l'aérodrome. On voit aussi des hélicoptères", a déclaré un responsable de l'administration locale.
L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale : "Nous confirmons que des appareils français sont sur la piste d'atterrissage de Kidal, et des hélicoptères de protection dans le ciel". Un notable touareg de Kidal a témoigné dans le même sens, de même qu'un porte-parole du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), un groupe islamiste dissident qui a récemment assuré avoir pris le contrôle de Kidal. "Les Français ont effectivement pris position" sur la piste d'atterrissage de la ville. "Notre chef est actuellement en train de parler avec eux", a-t-il dit.
Kidal, fief d'Ansar Dine, groupe islamiste armé
Ces informations surviennent alors que les soldats français et maliens ont reconquis en 48 heures et sans rencontrer de réelle résistance les deux plus grandes villes du Nord du Mali, Gao et Tombouctou, qui étaient aux mains de groupes islamistes armés qui ont multiplié les exactions depuis plus de neuf mois.
Kidal, troisième centre régional du Nord du Mali, à 1.500 km de Bamako, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne, était le fief d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un groupe islamiste armé, dirigé par un ex-rebelle touareg malien, Iyad Ag Ghaly. La ville a été la première conquise par les rebelles touareg et les groupes islamistes en mars 2012. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avaient ensuite été évincés de la région par leurs anciens alliés.
Selon plusieurs témoignages ces derniers jours, les principaux responsables des groupes islamistes armés se sont réfugiés dans les montagnes de la région de Kidal. Par ailleurs, des centaines de personnes ont fui Kidal vers des villages du nord, en direction de la frontière algérienne, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui affirme que l'accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été sérieusement affecté par le conflit et la fermeture de la frontière.

James Hariot : la Légion perd un képi blanc

Avec le décès de James Hariot, la Légion perd un de ses plus fidèles serviteurs.
«IL était le seul à porter haut le message de Camerone, sans micro. Sa voix portait partout. Il vivait chaque seconde du message. Quand l'ancien président est mort en 2005 il était venu me voir pour me dire qu'il fallait que quelqu'un reprenne l'association. Il ne voulait pas qu'elle meure. J'ai hésité, et puis j'ai dit oui. Alors, il est allé à sa voiture et Il m'a rapporté un sabre de cavalerie pour me remercier. Cette association, il l'avait dans les tripes ».
Camerone. Une incroyable bataille, au sein d'une auberge de la commune de Puebla située au Mexique, opposant l'armée du pays aux képis blancs de la Légion. Les premiers étaient 2 000, les seconds 63.
Trois d'entre ces derniers seulement s'en sortiront à l'issue d'une bataille héroïque, toujours célébrée. Bernard Haleux, président de l'association le martèle : James Hariot, son vice-président, ancien légionnaire, emporté samedi par la maladie dans sa 75e année, était imprégné de cette histoire. Imprégné de cette arme de prestige qu'il servit durant cinq ans après un passage au troisième groupement nomade. Ancien frère d'armes, Alexandre Zentner se souvient : « A la légion, il avait terminé chef de peloton au deuxième Régiment d'infanterie ».

Un homme libre
James Hariot était né en 1938, à Saint-Memmie. Jeudi, à l'heure de ses obsèques, il sera soulevé quelques pans de la vie ce personnage atypique. Bernard Haleux soulignera notamment qu'en Algérie, « il commandait une harka (troupe de harkis) dans le sud de l'Algérie. On l'appelait le gladiateur ». Il rappellera qu'il était titulaire notamment de la croix de la Valeur militaire synonyme de deux citations, donc de faits d'armes et de la Médaille militaire : « C'était également un mec bien. Un mec droit ».
Fils adoptif de James Hariot, Thierry Perardelle, journaliste à l'union (envers qui vont toutes nos pensés, ainsi qu'à la famille du défunt et sa compagne Marie-Thérèse) n'a pas de mots différents. Jeudi, lui aussi mettra en exergue les qualités de cet ancien combattant « courageux et fort ». Lui aussi dira quelques mots sur la vie mouvementée de cet homme libre, de son amour pour la mer, les grandes étendues, les contrées reculées, et « son goût indéfectible pour l'aventure » : James en effet n'avait-il pas été orpailleur en Guyane Française durant dix ans ?
Amoureux des arts, philosophe, curieux, l'ancien légionnaire avait fait également mille métiers. Thierry, qui partageait parfois de longues journées de pêche avec lui, soulignera qu'il avait été toujours en phase avec la nature « qu'il aimait tant ».

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/james-hariot-la-legion-perd-un-kepi-blanc

Opération Serval : les militaires passent à Miramas avant le Mali

En sommeil depuis 2010, la Zone de regroupement et d'attente (ZRA) de Miramas tourne désormais à plein régime. Au maximum de ses capacités depuis un peu plus d'une semaine, soit quelques jours après le déploiement des premières troupes françaises au Mali, la zone de transit accueille chaque jour les unités à projeter en Afrique ; jusqu'à 1 000 hommes, 600 véhicules et 300 conteneurs, venus de toute la France, transitent sur la zone de regroupement des Bouches-du-Rhône en attendant leur déploiement.
Vaste plate-forme d'intégration logistique située à proximité des liaisons ferroviaire, routière et portuaire - un carrefour stratégique pour acheminer hommes et matériel vers Istres, Marseille ou Toulon -, la ZRA avait été activée pour la dernière fois dans le cadre de l'intervention de la France en Afghanistan ; le reste du temps, une centaine de personnes dédiées à la ZRA assurent une veille permanente. "La zone, créée en 1997 et dépendant du 503e Régiment du train, a pour mission de maintenir les éléments en condition avant leur expédition en mission", commente le commandant adjoint de la ZRA, David Melloul.
"La tête de pont de la Nation"
Regroupés, les soldats sont ainsi hébergés, restaurés et mis en condition avant leur départ en Afrique : vérification d'équipement, coordination, ils peuvent rester sur place jusqu'à 96 heures.
Hier matin, pour la première fois depuis le début de l'opération Serval, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian est venu saluer les militaires sur la zone. "Je suis venu ce matin pour vous apporter mon soutien, pour être à vos côtés en ce moment où vous vous apprêtez à rejoindre vos camarades déjà engagés. Pour vous dire aussi ma fierté car vous êtes aujourd'hui la tête de pont de la Nation", a confié le ministre aux soldats, avant d'aller saluer les quelque 300 hommes présents sous le hangar de la ZRA.
Droits dans leurs bottes et déjà concentrés sur leur proche mission, ces hommes et femmes, âgés parfois de 19 ans ou cumulant pour d'autres plus de 25 ans de service, comptent pour la plupart mettre à profit leur expérience en Afghanistan afin de "jouer un rôle décisif dans le combat que la France a décidé de mener". Déjà 2 500 militaires sont engagés au Mali dans le cadre de l'opération Serval, qui en concerne au total 3 700.

http://www.laprovence.com/article/monde/operation-serval-les-militaires-passent-a-miramas-avant-le-mali

lundi 28 janvier 2013

EN DIRECT. Mali : Tombouctou totalement sous contrôle français

Après l'aéroport la nuit dernière, les soldats français et maliens ont pris le contrôle de la ville cet après-midi. Jean-Yves le Drian , le ministre de la Défense, sera l'invité du 20h de TF1 ce soir.
Continuant leur progression vers le Nord du Mali, où sont regroupés les islamistes, les soldats français, appuyés par leurs collègues maliens, ont pris ce matin le contrôle des accès et de l'aéroport de la cité mythique de Tombouctou. Dans la foulée, ils ont repris la ville, où il n'y a plus de terroristes. Depuis le printemps dernier, les jihadistes y avaient multiplié les exactions contre la population et les destructions d'un patrimoine historique unique. Les habitants sont soulagés.
17h48. Confirmation. Selon le ministère française de la Défense, les armées française et malienne ont "entamé le contrôle de Tombouctou".
17h35. Déclaration de Hollande : pas de vrai changement. La courte intervention de François Hollande il y a quelques minutes se situait dans la lignée des précédentes. En résumé, il estime en effet que la France n'a pas vocation à rester au Mali et que c'est aux Africains de prendre le dessus sur les islamistes. Mais il sous-entend également que la France restera aussi longtemps qu'il le faudra avant de partir, afin de ne faire courir aucun risque pour l'avenir du Mali.
17h23. Hollande : "le Nord-Mali est encore sous la domination des terroristes. Ce sont aux Africains de faire en sorte que le Mali retrouve toute son intégralité territoriale (...) La France n'a pas vocation à rester au Mali".
17h22.Hollande : "notre intervention a été décisive pour stopper les terroristes".
17h21. Hollande : "Je salue le courage et l'efficacité des soldats français". Le chef de l'Etat s'exprime de manière inopinée sur la situation au Mali lors du point presse qui suit sa rencontre avec le Premier ministre polonais.
17h15. Confirmation. Plusieurs autres sources confirment que les soldats français et maliens contrôlent désormais la ville de Tombouctou.
16h55.Tombouctou totalement sous contrôle.Selon France 24, les forces françaises et maliennes, qui son entrés dans l'aéroport ce matin, contrôlent désormais toute la ville.
16h28. Bavure ? Selon le quotidien britannique The Independent, douze civils maliens auraient été tués lors de l'assaut mené sur Konna le 12 janvier, au premier jour de l'intervention française. C'est pendant cette attaque sur les islamistes que Damien Boiteux, un pilote d'hélicoptère, est décédé.
16h25. Budget. Le budget nécessaire à la force africaine au Mali s'élève à 460 millions de dollars, selon un projet de déclaration des chefs d'Etat de l'UA, réunis en sommet à Addis Abeba. L'Union africaine va pour sa part débloquer 50 millions de dollars pour financer le déploiement de cette force et la restructuration de l'armée malienne. Une conférence internationale des donateurs pour le Mali sera organisée demain dans la capitale éthiopienne.
14h59. Les touarags à Kidal ? Le représentant du MNLA, le mouvement laïque touareg, en Europe, Moussa ag Assarid, vient d'affirmer au Figaro que ses troupes avaient repris Kidal, dans le Nord-Est du pays, aux islamistes.
14h51. Pas de matériel italien finalement. L'Italie a finalement renoncé à envoyer trois avions au Mali en soutien logistique à l'opération en cours pour une durée de deux à trois mois, en raison de l'absence d'un accord des principaux partis, vient d'annoncer le chef du gouvernement Mario Monti.
14h44. Jean-Yves le Drian au 20h de TF1.Le ministre de la Défense sera interrogé ce soir en plateau par Gilles Bouleau.

Suivez en direct les évènements...... sur ce lien...................................Source sur TF1 News : EN DIRECT. Mali : Tombouctou totalement sous contrôle français

Pau : victime d'un stress post-traumatique, un soldat témoigne

«Je n'étais plus comme avant. » Des larmes dans les yeux, Sylvain Favière a encore du mal à trouver les mots pour expliquer le changement qui s'est opéré en lui après son retour d'Afghanistan. Sans parler de ce qu'ont vécu son épouse et ses trois enfants.
C'était en 2008. Ce militaire de carrière, infirmier au sein de l'École des troupes aéroportées de Pau, venait de servir pendant plus de six mois dans une OMLT. Autrement dit, une équipe de spécialistes chargés de former sur le terrain l'armée nationale afghane.

Au cours de cette période, il a vécu les combats livrés sous le feu de l'ennemi, les nuits passées à l'abri d'une bâche sous la menace des tirs de roquette, le piège des mines improvisées.
« On savait qu'elles étaient là. On les voyait exploser sous les véhicules. Comme me le disait mon meilleur copain : c'est la roulette russe. » Plusieurs camarades de sa promotion d'infirmiers figurent parmi les 88 soldats français tués en Afghanistan.
Dégâts à retardement
« Cette pression permanente qui épuise les organismes sur le plan physique et psychique » a mis quelque temps à produire ses effets.
De retour en Béarn, Sylvain Favière n'a pas identifié tout de suite les symptômes de ce qui s'est avéré être un stress post-traumatique.
Une hypersensibilité d'abord, qui l'amenait à pleurer devant un événement anodin, qu'il soit triste ou joyeux. Mais aussi un tempérament de plus en plus irritable, « sachant que les personnes qui prennent le plus sont votre propre famille ». Quant à ses rêves et cauchemars, ils n'avaient qu'un seul cadre : l'Afghanistan.
Un militaire n'admet pas volontiers qu'il peut craquer. « Au début, je pensais que je m'en sortirais tout seul. Au contraire, on s'enfonce et on fait de plus en plus de dégâts autour de soi. C'était devenu invivable », reconnaît-il.
Écrire pour aider
Incité par son épouse à contacter le médecin psychiatre des armées à Bordeaux, le parachutiste palois a reçu le soutien de professionnels. Les seules personnes à pouvoir mettre des mots sur vos problèmes, assure-t-il. Cet accompagnement, associé à une activité qui lui permettait de lâcher du lest, l'a aidé à « faire un pas vers une cicatrisation ». Il ne s'est pas arrêté là.
Sylvain Favière, employé aujourd'hui dans un service de santé au travail, vient d'écrire un livre intitulé : « Ma blessure de guerre invisible » (1). Il y explique comment il est passé « de simple soldat à réel combattant ». Avec le sentiment de « faire son métier », et de remplir une mission utile. « Car c'est là-bas que se joue la sécurité de la France. »
L'ancien infirmier, qui est âgé de 38 ans, rappelle également que les sentiments éprouvés par un combattant peuvent parfois le fragiliser. Il témoigne enfin, pour « ouvrir le dialogue », et aider les soldats ayant vécu une expérience similaire.
Depuis les dix morts du col d'Uzbin, un « sas de décompression » a été créé par les autorités militaires pour les soldats revenant d'opérations extérieures. Ces jours derniers, un numéro vert « Écoute Défense » (08 08 800 321) a été mis en place pour les « blessures invisibles ».
Sylvain Favière, lui, reverse la totalité des droits de son ouvrage à l'association Terre Fraternité, qui vient en aide aux militaires et à leurs familles. Il confie penser chaque jour aux soldats encore présents en Afghanistan, ou engagés au Mali. « Ce sont des gens courageux. »
« Ma blessure de guerre invisible », éd. Esprit Com', 145 p., 12 €. www.esprit-com.net.

http://www.sudouest.fr/2013/01/28/la-blessure-invisible-d-un-soldat-948404-2780.php

La coalition contrôle les accès à Tombouctou

Des soldats français et maliens contrôlaient ce matin les accès et l'aéroport de Tombouctou (Mali) à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit, a annoncé à l'AFP le porte-parole de l"état-major des armées (EMA) à Paris.

Les forces françaises et africaines contrôlent désormais la "Boucle du Niger" entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1.200 km au nord-est de la capitale malienne), a annoncé à l'AFP le porte-parole de l'état-major des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard. Ce contrôle a été réalisé en 48 heures, a souligné le porte-parole de l'Etat major.

Un officier supérieur de l'armée malienne a confirmé que l'aéroport de Tombouctou était passé lundi sous le contrôle des soldats français et maliens qui n'ont rencontré "aucune résistance" des islamistes. "Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Nous n'avons rencontré aucune résistance. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville", a ajouté cette source.

La manoeuvre conjointe des forces françaises de l'opération Serval et des forces maliennes s'est déroulée avec un appui de patrouilles d'avions de chasse français, a précisé le colonel Burkhard, à propos de la prise de contrôle de la Boucle du Niger.

Le groupement tactique interarmes (GTIA) 21, venant de l'axe Diabali-Néré- Goundam, a saisi l'aéroport de Tombouctou. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les "exfiltrations ennemies" tandis qu'un groupement aéromobile (hélicoptères) était engagé en appui de ces deux forces, selon la même source.

Samedi, le bastion islamiste de Gao, à 1.200 km au nord-est de Bamako, était tombé au cours d'une opération spectaculaire de l'armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d'un appui aérien s'emparant d'abord de l'aéroport et d'un pont stratégique.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00359-la-coalition-controle-les-acces-a-tombouctou.php

Mali : "une vingtaine de frappes" françaises, mais pas sur des positions islamistes

Le ministère de la Défense a confirmé, dimanche, une "vingtaine" de frappes dans les régions de Gao et Tombouctou dans les dernières 36 heures, mais pas sur la maison d'un leader islamiste d'Ansar Dine, Iyad Ghaly, près de Kidal.
En début de matinée, une source malienne avait indiqué que les forces françaises avaient touché la maison d'un leader islamiste. Faux, a rétorqué Paris dimanche soir. Dans son point sur la situation au Mali, le ministère français de la Défense a confirmé une "vingtaine" de frappes dans les régions de Gao et Tombouctou dans les dernières 36 heures mais pas sur la maison du leader islamiste d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, près de Kidal.
"Les opérations aériennes menées depuis (samedi) apportent un appui direct aux opérations dans Gao et sur l'axe ouest (...). La maison de Iyad Ag Ghaly est toujours debout. Il n'y a pas eu de frappes dans la région de Kidal", a indiqué le ministère qui assure que lors de la prise de l'aéroport de Gao et du pont sur le Niger, samedi, "plusieurs groupes terroristes ont été détruits ou chassés vers le nord".
Le ministère a également précisé que des forces françaises et maliennes poursuivaient leur "progression en direction de Tombouctou après 48 heures de reconnaissance offensive depuis Léré". A Bamako, le ministère indique que "sur les dernières 36 heures, une quinzaine de gros porteurs ont délivré matériels et véhicules pour l'opération Serval, permettant notamment à la composante logistique de monter en puissance".

Mali: L'aviation française détruit la maison du chef d'Ansar Dine

Un camp militaire et la maison de cet ex-figure des rébellions touaregs proche d'Al-Qaida ont été détruits par des frappes militaires françaises...
L'aviation française a bombardé des positions islamistes à Kidal et sa région, dans l'extrême nord-est du Mali, détruisant notamment la maison du chef du groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
«Il y a eu des frappes aériennes dans la région de Kidal (à 1.500 km de Bamako). Ces frappes ont notamment touché la maison de Iyad Ag Ghaly à Kidal et un camp militaire dans la même ville», a déclaré à l'AFP une source malienne de sécurité. «L'armée française a tiré sur un camp militaire à Kidal, et détruit la maison de Iyad Ghaly. Il y a aussi eu des tirs de l'aviation française à l'ouest de Kidal, non loin du village natal de Iyad Ghaly», a déclaré de son côté un élu de la région.

Qui sont les groupes qui sévissent dans le nord du Mali? Notre éclairage par ici

Kidal et sa région sont le fief d'Ansar Dine. Dirigé par Iyad Ag Ghaly, ex-militaire et ex-figure des rébellions touareg des années 1990 au Mali, ce groupe est apparu au grand jour en 2012. Il a été renforcé par des combattants qui étaient des membres actifs de la branche maghrébine d'Al-Qaïda.

Nouveau progrès après Gao

Les communications téléphoniques avec la localité de Kidal sont interrompues.
Kidal avait été la première ville conquise par les rebelles touareg et les groupes islamistes en mars 2012. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avaient ensuite été évincés de la région par leurs anciens alliés. Samedi, soldats français et maliens se sont emparés de Gao, autre bastion islamiste, à 1.200 km de Bamako.

http://www.20minutes.fr/monde/1088143-mali-aviation-francaise-detruit-maison-chef-ansar-dine

samedi 26 janvier 2013

Mali : la ville de Gao a été reprise, des militaires africains arrivent

La ville de Gao a été reprise aujourd'hui par les armées française et malienne, a annoncé ce soir le ministère français de la Défense.

Dans un communiqué, le ministère a affirmé que "dès ce (samedi) soir, Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville, accompagné par le colonel Dako".

Dans l'après-midi, nous apprenions que l'aéroport et un pont stratégique de cette ville, place forte des islamistes, étaient sous le contrôles des forces coalisées.

De plus, la France confirme l'arrivée imminente de contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, sur le terrain. Ils devraient prendre le relais des forces françaises.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/26/97001-20130126FILWWW00405-mali-la-ville-de-gao-a-ete-reprise-des-militaires-africains-arrivent.php

Mali : l’aéroport de Gao sous contrôle

Des soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l'aéroport de Gao, un bastion islamiste situé à 1.200 km au nord-est de Bamako, a-t-on appris auprès d'une source de sécurité malienne. "Les forces maliennes et françaises sécurisent l'aéroport de Gao et le pont Wabary de Gao. Ces deux endroits stratégiques sont sous contrôle des forces malienne et française", a déclaré cette source.

http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Mali-l-aeroport-de-Gao-sous-controle-588146

Au Mali, l'armée française se rapproche de Gao

Des soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l'aéroport de ce territoire islamiste situé dans le Nord-Est du pays.

Deux semaines après le début de son intervention au Mali, l'armée française a infligé des coups sévères aux groupes islamistes et progresse vers le nord pour accompagner la reconquête du territoire par les forces maliennes. Les objectifs fixés sont «atteints et respectés», a affirmé vendredi depuis Buenos Aires le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, écartant tout «risque d'enlisement».
Avec l'appui des forces terrestres déployées par la France, les militaires maliens ont repris jeudi soir la localité de Hombori, à environ 200 km à l'ouest de Gao, après d'incessants raids de l'aviation française.
Samedi, on apprenait de sources maliennes que l'aéroport de Gao était désormais sous le contrôle commun des forces françaises et maliennes. L'aéroport se trouve à 6 kilomètres de la ville. L'information n'a pas été confirmée par Paris. Les autorités maliennes pensent que l'offensive contre Gao, l'une des principales villes du nord du Mali, sur la boucle du fleuve Niger, pourrait désormais intervenir rapidement. Des témoins affirment toutefois que les islamistes auraient fui le territoire. Gao, tout comme Tombouctou et Kidal, est aux mains d'une alliance djihadiste agrégée autour d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui occupe le nord du pays

Des soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l'aéroport de ce territoire islamiste situé dans le Nord-Est du pays.

Deux semaines après le début de son intervention au Mali, l'armée française a infligé des coups sévères aux groupes islamistes et progresse vers le nord pour accompagner la reconquête du territoire par les forces maliennes. Les objectifs fixés sont «atteints et respectés», a affirmé vendredi depuis Buenos Aires le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, écartant tout «risque d'enlisement».
Avec l'appui des forces terrestres déployées par la France, les militaires maliens ont repris jeudi soir la localité de Hombori, à environ 200 km à l'ouest de Gao, après d'incessants raids de l'aviation française.
Samedi, on apprenait de sources maliennes que l'aéroport de Gao était désormais sous le contrôle commun des forces françaises et maliennes. L'aéroport se trouve à 6 kilomètres de la ville. L'information n'a pas été confirmée par Paris. Les autorités maliennes pensent que l'offensive contre Gao, l'une des principales villes du nord du Mali, sur la boucle du fleuve Niger, pourrait désormais intervenir rapidement. Des témoins affirment toutefois que les islamistes auraient fui le territoire. Gao, tout comme Tombouctou et Kidal, est aux mains d'une alliance djihadiste agrégée autour d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui occupe le nord du pays............ LA SUITE SUR CE LIEN ............................ http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/26/01003-20130126ARTFIG00323-au-mali-l-armee-francaise-se-rapproche-de-gao.php

jeudi 24 janvier 2013

Perpignan : un hommage a été rendu au commando tué en Somalie

Des centaines de civils et militaires assistaient jeudi à Perpignan aux obsèques d'un des commandos français tués lors du raid infructueux destiné à libérer l'agent Denis Allex en Somalie.
Le capitaine Rebout, 38 ans, est tombé avec l'un de ses camarades au cours du raid mené par une cinquantaine de commandos français dans le sud de la Somalie dans la nuit du 11 au 12 janvier pour tenter, en vain, de libérer l'otage Denis Allex, aux mains des islamistes somaliens. Denis Allex (très vraisemblablement un pseudonyme), un agent de la DGSE enlevé en juillet 2009 dans la capitale somalienne Mogadiscio, a été tué par ses geoliers au cours de l'opération, selon le ministère de la Défense. Le capitaine Rebout appartenait lui-même au Centre parachutiste d'instruction spécialisée (CPIS), l'une des composantes du service action (ex-11ème Choc) de la DGSE qu'il avait rejoint en 2008.
Impossible de dire combien il y avait là d'hommes du CPIS

Des centaines de soldats et civils se sont pressés jeudi matin dans l'église de la ville nouvelle du Moulin-à-vent au sud de Perpignan, là où vit sa famille, sa compagne et leur petit garçon, pour entendre l'éloge d'un homme fidèle qui avait toujours eu l'étoffe d'un chef, selon les témoignages. Impossible de dire combien il y avait là d'hommes du CPIS, habitués au secret. Mais les nombreux camarades en uniforme du 8ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres (Tarn), la ville où il avait grandi et où il s'était engagé au "8" après son bac, étaient venus signifier que le capitaine Rebout faisait partie de la famille des parachutistes.
Incinéré dans l'intimité familiale
Un ancien compagnon d'armes a salué "un homme d'honneur, un héros, un frère, dans lequel aujourd'hui nous puisons les raisons d'espérer". Puis ses camarades ont formé une haie d'honneur à la sortie de son cercueil, avant que les porte-drapeaux n'inclinent leurs enseignes sur sa dépouille. La tentative de libération de Denis Allex a coïncidé avec l'intervention militaire française au Mali. Mais Paris assure que les deux opérations n'avaient aucun lien. Le corps du capitaine Rebout devait être incinéré dans l'intimité familiale.

http://www.midilibre.fr/2013/01/24/perpignan-un-hommage-a-ete-rendu-au-commando-tue-en-somalie,632217.php

mercredi 23 janvier 2013

Nîmes : hommage rendu aux militaires morts dans l’accident de l’A75

Ce mercredi, à la base de défense de Garons, un hommage a été rendu aux trois militaires décédés dans l’accident de l’A75 dans la nuit de vendredi à samedi dernier en Lozère.
La cérémonie militaire s’est déroulée en présence du Général Latour de l’état major de la région de Lyon, du colonel Alain David, commandant la la base de défense et a réuni les familles, compagnons d’armes des trois victimes et les élus.
Le sergent chef Pascal Simon, 39 ans, habitait Bouillargues. Ce père de famille avait deux enfants âgés de 14 et 11 ans. Il a participé à la création de la base de défense. Le caporal chef Nacim Ameur, 36 ans, dont la famille réside au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne) était le père de trois enfants âgés de 1 an, 4 ans et 6 ans. Le caporal chef Ronald Danger, 37 ans - sa famille réside à Meru (Oise) - était le père d’un enfant âgé de 6 ans.

http://www.midilibre.fr/2013/01/23/dma-un-hommage-rendu-aux-trois-militaires-decedes-dans-l-accident-de-l-a75,631498.php

Des antennes pour le Mali

Moments d’émotion hier matin, lorsque le colonel Thévenon a procédé à un dernier briefing pour ses treize hommes quittant le territoire français pour le Mali. Le chef de corps du 53 e régiment de transmissions de Lunéville a trouvé les mots justes : « Vous partez pour une mission exaltante, difficile et incertaine. Exaltante parce que vous partez en premier : on a tout à construire en tant que transmetteur. Difficile car l’ennemi est partout et ne nous fera aucun cadeau. Soyez vigilant que vous soyez au front ou en base arrière. Et incertaine, car vous partez pour quatre mois minimum. »
Avant de les laisser partir, le colonel Thévenon a serré les mains de chacun de ses hommes, leur souhaitant « Bonne mission ». Les plus jeunes, qui ne sont pas habitués aux opex (opérations extérieures), ont été un temps saisis par ces propos. Loin des plus aguerris, à l’image de Christophe (1), adjudant et chef de ce détachement. L’homme qui part comme spécialiste des fréquences radio savoure l’intérêt de cette mission : « Notre travail est valorisé : toute la préparation que nous faisons en France, avec une opération, c’est l’aboutissement. »
A 42 ans, il a déjà connu un départ précipité de ce genre : « C’était en 2006 pour le Liban. Quand on a assez d’expérience dans le domaine militaire, la famille est préparée. C’est plus délicat quand on est plus jeune. Mais un militaire qui s’engage connaît ses devoirs : il peut être engagé en tout temps et en tout lieu. » Ce qui est le cas depuis dix jours pour le 53 e RT. Si certains de ses éléments étaient en alerte Guépard pour renforcer le 28 e régiment de transmissions d’Issoire -ce qui signifie qu’ils pouvaient être amenés à partir en opex dans un délai maximal de 72 heures-, ce n’était pas le cas de tous, notamment de l’adjudant Christophe.
Un premier envoi de 34 Lunévillois spécialistes des transmissions est parti le 13 janvier, suivi deux jours après, par un second groupe de 20 personnes. « La spécificité de notre régiment de transmissions est de pouvoir mettre en place des systèmes d’information et de communication et le poste de commandement d’une force aéromobile, ce qui explique que nous étions dans les premiers engagés », souligne le colonel Thévenon, qui dirige ce régiment composé de spécialistes des réseaux, des satellites, des radios… mais aussi de conducteurs de poids lourds, de citernes…
Des hommes qui vont découvrir des conditions de vie plutôt rustiques : les tentes et les lits ne sont pas encore partis, priorité a été donnée fort logiquement aux équipements professionnels. Et pas d’internet pour communiquer avec leurs familles non plus : « Vous allez retourner à la lettre et au papier », les a prévenus le colonel Thévenon.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/01/23/des-antennes-pour-le-mali

150 marsouins du 3è RIMA à Bamako

L'aviation française a visé, hier, un centre de commandement d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à Tombouctou, au nord du Mali. La France a également reçu un soutien de taille de la part des États-Unis.
Al-Qaïda ciblée à Tombouctou.
La France s'est attaquée directement, hier, à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le plus important des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du
Mali, en visant notamment «un centre de commandement des terroristes» près de Tombouctou, selon une source proche du gouvernement français. Tombouctou, à 900km au nord-est de Bamako, est une ville-phare de la culture musulmane en Afrique, classée au patrimoine mondial de l'humanité. Les jihadistes y ont détruit à plusieurs reprises d'anciens mausolées de saints musulmans adulés par les populations locales, et s'y sont livrés à des exactions (lapidations, amputations).

«Pas plus d'un mois» pour libérer Gao et Tombouctou.
Onze jours après le début de l'intervention française, le chef d'état-major de l'armée malienne a estimé que la «libération» de Gao et Tombouctou, deux bastions islamistes dans le nord du pays, pourrait «ne pas prendre plus d'un mois». Dans cette optique, la reprise de la ville de Douentza (800km de Bamako) par les forces franco-maliennes, lundi, a son importance: cette ville se trouve sur une route stratégique d'où peuvent être menées des opérations vers les grandes villes du Nord.

Les États-Unis transportent des
troupes françaises.
La France a bénéficié d'un soutien de taille de la part des États-Unis: «À la demande du gouvernement français, nous avons commencé à affréter, par les airs, de l'équipement et du personnel de la France vers le
Mali», a indiqué un porte-parole de l'armée américaine, sans autre précision. Washington, qui fournit déjà une aide en matière de renseignements à l'intervention française, avait annoncé, la semaine dernière, qu'elle mettrait prochainement à la disposition de la France des avions de transport, excluant toutefois l'envoi de troupes.

150 hommes du 3e
RIMa de Vannes sont arrivés.
Des marsouins du 3e Régiment d'infanterie de marine (
RIMa) de Vannes sont arrivés, lundi, à Bamako. Ces 150 hommes de la 1re compagnie des Forbans vont renforcer le dispositif militaire sur place avant de recevoir leurs ordres. Le reste du régiment est en état d'alerte dans le cadre du plan Guépard de l'armée française, et prêt à prendre la direction du Mali, exceptée une compagnie prévue pour assurer la relève au Gabon début février. «Les sacs sont faits. On fait comme si on partait et tout le monde est joignable», indique le colonel Patrik Steiger, chef de corps du 3eRIMa.

Appel à la mobilisation pour la Mission internationale.
De nouveaux pays ont répondu aux demandes d'aide logistique et financière de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour le déploiement de la Misma (Mission internationale de soutien au
Mali) qui, à terme, sera composée de quelque 6.000 soldats africains. Le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, a toutefois appelé la communauté internationale à «se mobiliser» pour boucler le financement de la Misma, qu'il estime à «environ 500millions de dollars» (375millions d'euros). Pour sa part, l'Union européenne, discrète jusqu'à présent, a proposé d'organiser une réunion internationale sur le Mali le 5février à Bruxelles, avec la participation de l'Union africaine, de la Cédéao et de l'Onu.

La prise d'otages en Algérie aurait bénéficié d'une aide libyenne.
Le commando islamiste qui a mené la prise d'otages meurtrière sur un site gazier du sud-est de l'Algérie aurait bénéficié d'une «aide logistique» d'islamistes en Libye. Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en octobre2011, les islamistes libyens ont gagné en influence et ont hérité d'un important arsenal militaire du
conflit libyen. Par ailleurs, les autorités recherchaient, hier, cinq étrangers toujours portés disparus dans le Sahara algérien, et tentaient d'identifier sept corps carbonisés découverts sur le site.
              http://www.letelegramme.com/ig/generales/fait-du-jour/mali-la-france-vise-tombouctou-23-01-2013-1980037.php

2300 soldats français en place au Mali

Le nombre de soldats français déployés au Mali s'élève désormais à 2300 et des renforts continuent d'être acheminés de France, au 12e jour de l'opération militaire française, indique le ministère de la Défense.

Les forces françaises mettent en place le soutien et la logistique indispensables, ainsi que la structure chargée de commander l'opération. Arrivée de France lundi, une compagnie (150 hommes) du 3e RIMa de Vannes "assure désormais la sécurité de la base arrière de l'opération Serval",
précise le ministère sur son site.

Le BPC Dixmude, un bâtiment de projection et de commandement, a par ailleurs quitté Toulon lundi avec des éléments d'un GTIA (un groupement tactique inter-armées) de l'armée de Terre, dont environ 120 véhicules, blindés légers, transport de troupes, qui seront engagés dans l'opération.

La montée en puissance des forces françaises devrait leur permettre d'atteindre rapidement, voire de dépasser, l'effectif initialement annoncé de 2500 militaires français déployés au Mali.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/23/97001-20130123FILWWW00412-2300-soldats-francais-en-place-au-mali.php

Mali: les soldats français et maliens à Diabali

L'armée française et les soldats maliens sont entrés aujourd'hui à Diabali, localité à 400 km au nord-est de Bamako dont s'étaient emparés les jihadistes il y a une semaine.

Cette entrée dans Diabali confirme que les quelque 2000 soldats français de l'opération Serval déjà présents au Mali progressent vers le Nord, après avoir consolidé leurs positions sur deux points stratégiques à plusieurs centaines de kilomètres au nord-est de Bamako, Niono et Sévaré.

Une colonne d'une trentaine de véhicules blindés dans laquelle se trouvaient quelque 200 soldats maliens et français est entrée dans la ville vers 9h00 locales, sans rencontrer de résistance.

Des habitants sont sortis de leurs domiciles pour saluer l'arrivée des soldats, certains immortalisant l'événement en prenant des photos avec des téléphones portables.

Des habitants avaient affirmé à l'AFP que les islamistes avaient abandonné la ville après des frappes aériennes françaises, le 17 janvier.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/21/97001-20130121FILWWW00662-mali-les-soldats-francais-et-maliens-a-diabali.php

Aude : le 3 e RPIMa bientôt appelé à renforcer sa présence au Mali ?

Des soldats carcassonnais ont déjà rallié Bamako le 15. Dix jours après l’officialisation de l’engagement français sur le territoire malien, la communication au compte-gouttes de l’État-major ne laisse guère filtrer d’information sur la teneur de l’engagement du 3e Régiment parachutiste d’infanterie de marine (3e RPIMa). "Au regard du caractère très évolutif du dispositif, nous ne communiquons pas sur des effectifs aussi précis", répondait-on, hier, au service communication de l’État-major des armées (EMA) au ministère de la Défense.
Le 18 octobre 2012, le colonel François-Xavier Mabin, chef de corps du “3” avait pris la tête de la force Licorne (450 hommes), au camp de Port-Bouet, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Fin 2012, ces forces avaient assuré une série de stages de formation au profit des Forces républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) dans les domaines de l’armurerie ou de la maîtrise de l’armement. Dans les premiers jours de janvier, des effectifs ivoiriens du “3” avaient rallié Libreville pour renforcer les forces françaises au Gabon. C’est le samedi 12 janvier qu’une partie du contingent des 180 soldats carcassonnais présents en Côte d’Ivoire a été appelée à rejoindre le Mali. Avec cette centaine d’hommes, des soldats du 1er Régiment de hussards parachutistes de Tarbes et du 17e Régiment de génie parachutiste de Montauban formaient un sous-groupement tactique interarmées de 200 militaires et 60 véhicules (dont 30 blindés du 1er RHP) parti d’Abidjan.
Autant d’hommes, arrivés mardi à Bamako, dont la localisation n’était hier pas précisée. L’escadron composé des hussards et des marsouins était cependant occupé en milieur de semaine dernière à un mouvement vers le nord de la capitale, pour sécuriser son accès. Samedi, en fin de journée, l’opération Serval mobilisait 2 800 militaires français, dont près de 2 000 présents sur le sol malien. Plus tôt dans la journée, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait évoqué la possibilité d’atteindre à terme les 4 000 engagés. Hier, l’EMA confirmait cette logique de "montée en puissance" et une "planification". Avec plus d’hommes du “3” ? "L’envoi de troupes restées à Abidjan ou même en métropole est une possibilité."

Des informations guère détaillées, un "black-out total" même, selon les termes du père d’un soldat audois, lui aussi engagé au Mali, mais au sein du 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau. Un pilote qui a quitté la France et dont sa famille n’a "absolument aucune nouvelle depuis jeudi dernier". Silence radio qui n’émeut cependant guère cet ancien militaire : "Ça fait partie des choses normales, c’est leur travail." Même s’il rappelle qu’un de ses camarades, pilote de Gazelle au 4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales, a trouvé la mort le 11 janvier sur ce même théâtre.

http://www.midilibre.fr/2013/01/20/le-3-e-rpima-bientot-appele-a-renforcer-sa-presence-au-mali,630032.php

dimanche 20 janvier 2013

Frappes françaises à Gao et Tombouctou

L'aviation française a bombardé ces jours derniers les bases arrières des groupes islamistes dans les régions de Gao et de Tombouctou pour éviter qu'ils ne se ressourcent, a déclaré dimanche le ministre français de la Défense. Invité sur France 5, Jean-Yves Le Drian a précisé que ces frappes, qui constituent l'une des missions des forces françaises et ont pour objectif d'enrayer la progression des rebelles vers Bamako, allaient se poursuivre.

"Les forces aériennes frappent les bases arrières des terroristes, ça a été le cas dans la région de Tombouctou, ça a été le cas dans la région de Gao", a-t-il expliqué. "Ca, ça va continuer, pour taper sur des infrastructures, des centres de commandement, de lieux de concentration, pour éviter que les groupes ne reviennent", a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que la ville de Diabali, conquise le 14 janvier par les djihadistes et où règne une certaine confusion depuis 24 heures, n'avait toujours pas été reprise par les forces maliennes.
"A l'heure où je vous parle, la ville elle-même n'est pas reprise (...) L'évolution va être positive dans les heures qui viennent", a-t-il dit.

En revanche, les forces françaises et maliennes ont repris aux islamistes le contrôle de Konna, verrou stratégique dans le centre du pays. Jean-Yves Le DRian a expliqué que l'objectif à terme avec les forces maliennes et la force africaine de la Misma était "la reconquête totale" du pays afin de "ne pas laisser des poches" terroristes.

Comme son collègue des Affaires étrangères Laurent Fabius, il a souligné qu'il appartiendrait à la Mission internationale de soutien au Mali de reprendre Tombouctou, mais que l'armée française pourrait intervenir en appui. "Si nécessaire, les forces africaines pourront faire appel en soutien aux forces françaises", a-t-il précisé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/20/97001-20130120FILWWW00186-frappes-francaises-a-gao-et-tombouctou.php

Mali: la situation à Diabali "pas claire"

La situation "n'est pas très claire" à Diabali, localité de l'ouest du Mali prise lundi par les islamistes armés qu'ils auraient ensuite abandonnée, a déclaré dimanche un officier, chef des opérations de l'armée française dans ce secteur.

"A Diabali, la situation n'est pas très claire, mais a priori les combattants rebelles ont quitté la ville" (à 400 km au nord de Bamako), a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Frédéric (son nom ne peut être cité) à Niono, ville située à 350 km au nord-est de Bamako et à 60 km au sud de Diabali. Il a ajouté que bien qu'étant "dans une phase dynamique", l'armée française était confrontée à des combattants "dont les qualités sont la détermination à se battre et la mobilité".

Le colonel Sogoba de
l'armée malienne, présente à Niono avec l'armée française, a de son côté affirmé: "Nous avons à Diabali une force qui nous informe, mais une frange de la population a adhéré aux thèses jihadistes et nous devons être prudents pour les prochaines heures".

L'armée malienne et plusieurs habitants ont affirmé vendredi et samedi que les combattants islamistes qui avaient pris la ville le 14 janvier l'avaient abandonnée trois jours plus tard, après plusieurs bombardements de l'aviation française. Mais le ministère français de la Défense a laissé entendre depuis que Diabali n'avait pas été encore reprise aux islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/20/97001-20130120FILWWW00101-mali-la-situation-a-diabali-pas-claire.php

Mali : la France lance ses soldats au Nord et recueille de nouvelles aides

Deux colonnes de soldats français ont entamé dimanche leur progression vers le nord du Mali, occupé par des islamistes, alors que plusieurs pays ont répondu à l'appel lancé la veille par Paris et les dirigeants ouest-africains à une aide internationale accrue.
Scène de guerre au mali, dimanche 20 janvier. Sur le terrain, les militaires français intensifient leur intervention aux côtés d'une armée malienne sous-équipée et se déploient à Niono et Sévaré. Niono - 350 km au nord-est de Bamako - se situe à 60 km au sud de Diabali, localité qui avait été prise lundi par les islamistes, qui l'ont abandonnée jeudi, selon l'armée malienne, après d'intenses bombardements de l'aviation française. Sévaré - 630 km au nord-est de Bamako -, qui dispose d'un aéroport, est une ville-clé d'où peuvent être menées des opérations vers l'extrême-Nord du Mali, et n'est qu'à 50 km de Konna, reprise jeudi par l'armée malienne aux jihadistes.
Coup de renfort Russe
La France n'a pas vocation à rester éternellement au Mali, mais restera en première ligne jusqu'à l'intervention de la force africaine dans quelques semaines, a réaffirmé dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Invité du Grand rendez-vous Europe 1, i>Télé et Le Parisien, Fabius a également annoncé que la Russie a proposé à la France d'acheminer des troupes et matériels français au Mali, tout en évoquant dans le même temsp une proposition du Canada de transporter des troupes africaines. Pour acheminer les troupes de la force africaine au Mali, "il y a des transports qui seraient pour une part par les Africains eux-mêmes, pour une part par les Européens, pour une part par les Canadiens", a-t-il dit. Et de souligner que la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) devrait compter 5.500 soldats africains, et plus seulement 3.000."C'est plus qu'avant, car les Tchadiens se sont engagés", a-t-il expliqué, précisant que l'Europe avait décidé de former en urgence les soldats maliens.
L'Allemagne veut prendre "ses responsabilités"
L'Allemagne proposera, de son côté, une aide financière supplémentaire aux pays africains engagés dans l'opération militaire au Mali, lors de la réunion des donateurs prévue le 29 janvier à Addis Abeba, a affirmé dimanche son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle. "Les troupes africaines ont besoin de soutien financier. Lors de la conférence des donateurs à Addis Abeba à la fin du mois, l'Allemagne prendra ses responsabilités", écrit le ministre dans une tribune sur Bild am Sonntag.
L'Allemagne, qui a exprimé à plusieurs reprises un soutien appuyé à la France sur son intervention au Mali, a envoyé jeudi soir deux avions de transport de type Transall en soutien logistique à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).En outre, une aide humanitaire d'un million d'euros à destination des réfugiés dans les pays voisins du Mali a été annoncée, ainsi que l'envoi de personnes pour former les troupes africaines.
Kouchner : "ne pas mésestimer Hollande"
Bernard Kouchner, ancien ministre français des Affaires étrangères, estime que la situation au Mali est "l'affaire de tous" et regrette, pour sa part, le manque de soutien européen aux opérations engagées par la France, dans une interview au Parisien Dimanche. "C'est à désespérer tous ceux qui, comme moi, croient encore à l'Europe", déclare-t-il, en espérant notamment à propos de l'Allemagne "que Berlin n'assimile pas cette nécessaire réaction française à une expédition coloniale". "Le Mali, c'est l'affaire de tous ! Ce combat commun, c'est le combat de l'Europe", dit-il.
Kouchner a, par ailleurs, été "agréablement surpris" par la rapidité avec laquelle le président Hollande a décidé de réagir pour bloquer l'avancée des islamistes. "Il ne faut pas le mésestimer. Lui qui n'était pas réputé pour connaître le monde international, là il l'apprend. Très vite", poursuit-il. Selon l'ancien chef de la diplomatie (2007-2010), la "La France n'est pas en guerre contre l'islam, mais contre l'extrémisme", souligne-t-il. "Les Touareg, dans leur majorité, ne sont pas des extrémistes musulmans. S'assurer de l'accord d'un certain nombre des mouvements touareg, c'est une clé de cette guerre", note-t-il.

Source sur TF1 News :
Mali : la France lance ses soldats au Nord et recueille de nouvelles aides

samedi 19 janvier 2013

Mali: La situation reste confuse à Diabali

Les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle de Konna...
Les forces françaises et maliennes ont repris aux islamistes le contrôle de Konna, verrou stratégique dans le centre du Mali, mais la situation restait confuse samedi devant Diabali, ville conquise le 14 janvier par les djihadistes, à 360 km au nord-est de Bamako.En parallèle, un sommet de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) sur le déploiement au Mali de la Misma, la force ouest-africaine, s'est tenu samedi en Côte d'Ivoire en présence du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius qui souhaite accélérer le processus. Initialement, la Misma ne devait pas être pleinement opérationnelle avant septembre mais la soudaine progression des rebelles vers la capitale malienne a conduit les pays de la région à hâter leurs préparatifs.

L'opération durera «le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu»

Après la reprise de Konna, des sources au sein de l'armée malienne ont déclaré samedi que les forces françaises et maliennes étaient entrées dans la ville de Diabali, qui aurait été abandonnée par les islamistes vendredi après des bombardements aériens français. «Les forces maliennes et françaises nettoient la ville, maison par maison, parce que les islamistes ont trouvé refuge dans les habitations», a déclaré un officier malien sous le sceau de l'anonymat. Ces informations ont été cependant démenties samedi par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, selon lequel aucun combat n'a eu lieu à Diabali. Le ministre français a invité à prendre avec prudence les informations diffusées sur place.
La progression des troupes françaises et maliennes est en partie ralentie parce que les insurgés se fondent dans la population civile, expliquent des habitants. L'armée française a indiqué vendredi avoir effectué depuis le 11 janvier 110 sorties aériennes, dont 70 ont fait l'objet de frappes. Les islamistes d'Ansar Dine, du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) et d'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) sont bien armés et offrent une forte résistance grâce, notamment, aux armes saisies en Libye après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
En visite à Tulle, dans le sud-ouest de la France, le président François Hollande a répété samedi que cette opération durerait «le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu» dans cette région du monde. Evoquant la prise d'otages sur un site gazier algérien, menée depuis mercredi par des islamistes, le président français y a vu une justification supplémentaire à l'intervention militaire au Mali.

http://www.20minutes.fr/article/1083323/mali-situation-reste-confuse-a-diabali

Foule aux obsèques du Chef de Bataillon Damien Boiteux

Les obsèques du chef de bataillon Damien Boiteux, mortellement blessé aux commandes de son hélicoptère au début de l'intervention française au Mali, ont été célébrées cet après-midi dans son village du Russey (Doubs) en présence d'un millier de personnes. La cérémonie religieuse a été célébrée par l'archevêque de Besançon, Mgr André Lacrampe. "L'église était comble et l'assistance très attentive, très recueillie", a indiqué Gille Robert, maire du Russey, commune d'origine du lieutenant Damien Boiteux où résident ses parents.

Outre sa famille, près d'un millier d'anonymes ainsi que des personnalités politiques et des ecclésiastiques de la région avaient fait le déplacement. Les membres du régiment du militaire étaient également présents, a indiqué la gendarmerie.

Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et député du Doubs, ainsi que des représentants de la communauté malienne étaient présents pour rendre un dernier hommage à Damien Boiteux, a précisé le premier édile. Depuis mercredi, une multitude d'anonymes sont venus se recueillir devant le cercueil du défunt, installé dans l'église du Russey.

La France a rendu mardi un hommage simple et émouvant au chef de bataillon, dans la cour d'honneur des Invalides à Paris. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a salué "l'engagement" et le "courage exceptionnel" de cet officier de 41 ans, avant de déposer les insignes de chevalier de la Légion d'honneur sur son cercueil.

Damien Boiteux, qui servait depuis 22 ans dans l'armée de terre, a été mortellement blessé aux commandes de son hélicoptère, lors de la première phase de l'opération "Serval" consistant, en appui des forces armées maliennes, à arrêter l'avancée des groupes djihadistes vers le sud du Mali. Ce spécialiste des interventions en milieu désertique était père d'un garçon de 15 ans.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/19/97001-20130119FILWWW00438-foule-aux-obseques-de-boiteux.php

Mort de trois militaires nîmois : deux cuisiniers et leur chauffeur dans l'auto

Depuis l'annonce de l'accident, l’émotion est très vive au groupement de soutien de Garons, près de Nîmes, où ces trois pères de famille étaient basés.
Trois militaires du groupement de soutien de la base de défense de Nîmes-Laudun-Orange ont perdu la vie dans l’accident de la route qui s’est produit vendredi soir sur l’A 75, commune de Buisson. Il s’agit de deux caporaux-chefs, âgés de 37 ans et de 38 ans, cuisiniers de formation, qui étaient appelés à rejoindre les troupes engagées au Mali. La troisième victime, un sergent-chef de 40 ans, était leur chauffeur. Il assurait le transfert de ses deux camarades depuis Garons jusqu’à Clermont-Ferrand où ils devaient rejoindre le 92e régiment d’infanterie avec lequel ils devaient décoller pour le Mali aujourd’hui. L’émotion est très vive au groupement de soutien de Garons, près de Nîmes, où ces trois pères de famille étaient basés. Une cérémonie religieuse et militaire sera organisée à Garons dans les jours qui viennent.
 

Mali : Les soldats français et maliens progressent vers le Nord

Alors qu'un réunion sur le déploiement des forces africaines doit avoir lieu ce samedi...
Une importante réunion devait se dérouler samedi à Abidjan sur le déploiement de la force ouest-africaine au Mali, où l'armée, appuyée par les troupes françaises, a poursuivi sa progression vers le nord, reprenant la ville de Konna (centre) aux islamistes.
Les informations demeuraient cependant contradictoires concernant la situation dans une autre localité, celle de Diabali, située dans l'ouest, à 400 km au nord de la capitale Bamako, tandis qu'un groupe armé proche d'Al-Qaïda qui dit agir notamment en représailles à l'intervention militaire française au Mali était toujours retranché avec des otages en Algérie.
Vendredi après-midi, le ministère français de la Défense avait affirmé qu'il n'y avait «aucun combat à Diabali à cette heure», laissant entendre que cette ville n'avait pas été reconquise. Peu auparavant, une source sécuritaire régionale avait confirmé les dires d'une élue locale selon laquelle Diabali était désormais sous le contrôle des forces maliennes. «Diabali est libérée, les islamistes sont partis, les militaires français et maliens sont entrés dans la ville», avait déclaré à l'AFP une de ses habitantes, membre du conseil municipal, ce qu'ont confirmé deux autres habitants de la région, dont un élu.
Cette localité avait été prise lundi par des islamistes, apparemment dirigés par l'Algérien Abou Zeid, un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Diabali a été bombardée à plusieurs reprises mardi par l'aviation française, mais les islamistes ne l'avaient pas pour autant totalement quittée et, d'après divers témoignages, ils se faisaient discrets et tentaient de se fondre dans la population. Dans cette zone se trouvent un millier de «terroristes» appartenant aux «groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés», a assuré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le «calme» est revenu à Konna

Plus tôt dans la journée, l'armée malienne avait affirmé dans un bref communiqué avoir repris jeudi «le contrôle total» de Konna, à 700 km au nord-est de Bamako, tombée le 10 janvier aux mains des combattants islamistes, ce qui avait précipité l'intervention française. L'information a été confirmée par une source de sécurité régionale et par des habitants, joints par l'AFP, de cette zone qui reste inaccessible aux observateurs indépendants. «Les troupes françaises ont été accueillies dans la joie et l'allégresse par la population. Tout est redevenu calme, les extrémistes sont partis et les gens vaquent à nouveau à leurs affaires», a témoigné au téléphone Amadou Guindo, troisième adjoint au maire de Konna.
Après des combats mercredi, il a fallu de nouvelles frappes aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats maliens puissent entrer dans cette cité, dont les Français ont confirmé vendredi que les forces maliennes l'occupaient.
La chute de Konna au cours d'une offensive surprise des combattants islamistes le 10 janvier, alors que le front entre armée malienne et groupes jihadistes était gelé depuis des mois, avait déclenché l'intervention de la France - qui redoutait une percée des jihadistes vers Bamako (sud) -, d'abord par des frappes aériennes, celles-ci s'accompagnant désormais d'un engagement au sol toujours plus important.
Plus de 1.800 soldats français sont ainsi déjà présents au Mali, un chiffre qui devrait prochainement atteindre 2.500, selon Paris.

Accélérer le déploiement de la Misma

De leur côté, les premiers éléments de la force d'intervention ouest-africaine (Misma), qui doit chasser les groupes armés occupant une grande partie du Mali depuis neuf mois, une centaine de Togolais et de Nigérians, sont arrivés à Bamako, tandis qu'une trentaine de Béninois étaient en route pour les rejoindre. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a à cet égard affiché vendredi à Abidjan sa volonté d'«accélérer» le déploiement de sa force militaire sur le territoire malien.
«La guerre qui nous est désormais imposée par le refus des mouvements criminels et terroristes de l'offre de paix suffisamment portée par les efforts de médiation de la Cédéao exige de nous l'accélération du déploiement de la Misma», a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo. Le calendrier du déploiement sera au coeur du sommet extraordinaire de cette organisation régionale, consacré au Mali, samedi à Abidjan.

Quelque 5.500 soldats du continent africain

«Nous allons voir avec nos amis africains comment accélérer la mise en place de la Misma», a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui devait participer à la réunion. Quelque 2.000 membres de cette force, dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, doivent être déployés au Mali d'ici au 26 janvier.
Huit pays ouest-africains - Nigeria, Togo, Bénin, Sénégal, Niger, Guinée, Ghana et Burkina Faso - plus le Tchad ont annoncé leur contribution à la Misma. Au total, ce seront quelque 5.500 soldats du continent africain qui seront déployés au Mali, pour prendre à terme le relais de l'armée française.

http://www.20minutes.fr/monde/algerie/1083155-mali-soldats-francais-maliens-progressent-vers-nord

2000 soldats français déployés au Mali

Deux mille militaires français sont au sol au Mali ce matin et le chiffre de 2500 initialement prévu sera peut-être dépassé, a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

"Il y a aujourd'hui 2000 militaires français au sol au Mali et l'opération Serval regroupe environ 2900 militaires à cet instant", en comptant aussi les soldats français dans les pays voisins, a-t-il dit sur France 3 Bretagne.

Interrogé sur la prévision de 2500 militaires français engagés au sol à terme dans le pays d'Afrique de l'Ouest, il a répondu : "2500 sur site initialement annoncé, peut-être qu'on les dépassera, en tout cas ça fera environ 4000 militaires qui seront mobilisés pour cette opération".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/19/97001-20130119FILWWW00345-2000-soldats-francais-deployes-au-mali.php

[En direct de Djibouti] : insertion en milieu désertique

vendredi 18 janvier 2013

Mali : maliens et français reprennent Diabali aux islamistes

Les soldats maliens et français ont repris vendredi la ville de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, tombée lundi aux mains de combattants islamistes.
Les soldats maliens et français ont repris vendredi la ville de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, tombée lundi aux mains de combattants islamistes, ont indiqué une habitante de la ville, membre du conseil municipal et une source de sécurité régionale. "Diabali est libérée, les islamistes sont partis, les militaires français et maliens sont entrés dans la ville", a déclaré cette élue.
Une source sécuritaire régionale a confirmé que Diabali était désormais sous le contrôle des forces françaises et maliennes. La localité a été bombardée à plusieurs reprises mardi par l'aviation française, mais les islamistes ne l'avaient pas pour autant totalement quittée et, selon divers témoignages, ils cherchaient à se fondre dans la population dont ils se servent comme bouclier.
"Ils ont rasé leurs barbes"
"Depuis l'attaque des Français nous savons qu'ils ont rasé leurs barbes, rallongé leurs pantalons, ils se déguisent, tentent de se fondre dans la population", avait expliqué le capitaine malien Cheickné Konaté. Des combats rapprochés ont notamment opposé mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes à Diabali, selon deux sources de sécurité.
Dans cette zone, "nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés", avait indiqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "On a affaire à plusieurs centaines, plus d'un millier - 1.200, 1.300 -, de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain", selon lui.
Konna, les combats les plus durs
Plus tôt dans la journée, l'armée malienne avait affirmé avoir repris jeudi "le contrôle total" de Konna, dans le centre du pays, une localité à 700 km de Bamako, tombée le 10 janvier aux mains des combattants islamistes, ce qui avait précipité l'intervention française. "Les combats les plus importants se sont déroulés à Ndégué, à 20 km de Konna. Nous avons écrasé l'ennemi", a assuré le colonel Didier Dakouo, qui dirige les forces maliennes dans le secteur.
Plus de 1.400 soldats français sont ainsi déjà présents au Mali, un chiffre qui devrait prochainement atteindre 2.500 hommes, selon Paris.

Des militaires de Belfort partent au Mali

Quatre militaires de la Base de défense de Belfort, une structure de soutien logistique commune aux deux régiments de Belfort, partent ce vendredi en direction du Mali.
Trois d'entre eux quittait la ville dès ce vendredi à 14 h pour prendre la direction de Clermont-Ferrand dans un premier temps où ils rejoignent le 92e Régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand. L'ensemble de ces effectifs et des véhicules blindés de combat d'infanterie quiteront Toulon ce samedi matin pour 10 jours de mer avant de rejoindre le Mali.
Les Belfortains,spécialisés, en approvisionnement, en habillement et comptabilité, participeront au soutien logistique du 92e R.I. qui sera en première ligne sur le front des combats. Ils ont été retenus dans le cadre d'un appel à candidature national lancé mercredi soir.
Le quatrième militaire est une femme médecin. Elle partira dimanche vers le Mali.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/01/18/des-militaires-de-belfort-partent-au-mali