Ce fut long. Deux ans et demi d’attente pour trouver un lieu de repos au général Marcel Bigeard, disparu le 18 juin 2010.
Éventée par une brève parue dans le magazine Valeurs Actuelles en date du 27 septembre, la nouvelle est parvenue hier par la voix officielle du site internet du ministère de la Défense. Les cendres du Vieux Soldat vont prochainement quitter Nancy pour rejoindre Fréjus. Le 20 novembre prochain, une cérémonie officielle présidée par l’actuel ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian localisera géographiquement la mémoire du général Bigeard. Via une stèle du mémorial des Guerres en Indochine, située sur la commune de Fréjus, dans le Var. Une destination qui fut un temps évoqué, mais dont la pertinence n’avait pas été relevée.
De son vivant, le général émettait en effet le souhait que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu pour « rejoindre ses camarades tombés aux combats ». À la disparition du Vieux Soldat, la requête avait été formulée auprès du gouvernement vietnamien. Sans succès. Gérard Longuet – alors ministre de la défense – avait pris la décision d’adresser une lettre à la fille du général, Marie-France, proposant le transfert des cendres de son père aux Invalides. Celle-ci avait donné son accord et l’officialisation de cette entrée devait avoir lieu ce 29 septembre. Une annonce qui, à l’époque, avait déclenché des réactions d’opposition et même une pétition lancée sur internet contre l’entrée du haut gradé au côté d’Hubert Lyautey ou Napoléon.
Finalement, le ministre de la Défense aura tranché et Marcel Bigeard reposera entouré de 22.000 anciens compagnons d’armes, morts en Indochine.
Un soulagement pour sa fille, « ravie », après tout ce temps, de voir fixer la résidence éternelle de son père. « D’autant que Jean-Yves Le Drian a côtoyé mon père de son vivant », expliquait-elle hier. Autre détail qu’elle apprécie : cette date du 20 novembre choisie pour la cérémonie officielle – en cours de préparatifs – qui est aussi la date anniversaire de l’opération Castor menée à Dien Bien Phu par le général.
« À Fréjus, il sera avec ses compagnons de combat, cette décision va dans le sens de ses volontés », déclarait hier Anne-Marie Quenette, présidente de la fondation Bigeard.
Enfin, si cette décision ravit les proches, d’autres risquent d’être déçus. Car si aucune localisation n’avait été trouvée pour abriter les cendres de son père, Marie-France Bigeard confie qu’elles auraient finalement trouvé refuge sous une stèle… au cimetière de Toul.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/09/30/bigeard-reposera-a-frejus
Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
dimanche 30 septembre 2012
Afghanistan: un soldat de l'Otan tué
Un soldat de l'Isaf, la force armée de l'Otan en Afghanistan, a été tué dans l'est de l'Afghanistan dans une nouvelle attaque présumée de l'intérieur qui a aussi fait des victimes dans les rangs de l'armée afghane, a annoncé l'Isaf.
Un civil travaillant pour l'Isaf a également trouvé la mort dans l'incident, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'Isaf. Sont appelés "tirs de l'intérieur" les tirs de policiers ou soldats afghans contre leurs frères d'armes de l'Isaf. Les victimes afghanes sont "le résultat d'un combat" hier soir, a indiqué le porte-parole, sans pouvoir confirmer si ces soldats afghans ont été tués par un assaillant ou s'ils ont péri quand des troupes de l'Isaf se sont défendues.
L'Otan estime que 25% des attaques de l'intérieur sont liées à l'infiltration d'insurgés dans les rangs des forces afghanes. Le restes des pertes sont liées à des différences culturelles ou un ressentiment entre individus. Si ce tir fratricide est confirmé, 52 membres de l'Isaf sont morts assassinés par des policiers ou des soldats afghans en 2012.
Ces attaques font des ravages au sein des forces afghanes et étrangères car elles plombent la confiance entre les alliés. Ces incidents sont particulièrement graves alors que la grande majorité des 112.600 soldats étrangers encore présents en Afghanistan rentreront chez eux d'ici à la fin 2014. La police et l'armée afghanes, à un moment crucial de leur formation, auront alors la charge de la sécurité de leur pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/30/97001-20120930FILWWW00010-afghanistan-un-soldat-de-l-otan-tue.php
Un civil travaillant pour l'Isaf a également trouvé la mort dans l'incident, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'Isaf. Sont appelés "tirs de l'intérieur" les tirs de policiers ou soldats afghans contre leurs frères d'armes de l'Isaf. Les victimes afghanes sont "le résultat d'un combat" hier soir, a indiqué le porte-parole, sans pouvoir confirmer si ces soldats afghans ont été tués par un assaillant ou s'ils ont péri quand des troupes de l'Isaf se sont défendues.
L'Otan estime que 25% des attaques de l'intérieur sont liées à l'infiltration d'insurgés dans les rangs des forces afghanes. Le restes des pertes sont liées à des différences culturelles ou un ressentiment entre individus. Si ce tir fratricide est confirmé, 52 membres de l'Isaf sont morts assassinés par des policiers ou des soldats afghans en 2012.
Ces attaques font des ravages au sein des forces afghanes et étrangères car elles plombent la confiance entre les alliés. Ces incidents sont particulièrement graves alors que la grande majorité des 112.600 soldats étrangers encore présents en Afghanistan rentreront chez eux d'ici à la fin 2014. La police et l'armée afghanes, à un moment crucial de leur formation, auront alors la charge de la sécurité de leur pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/30/97001-20120930FILWWW00010-afghanistan-un-soldat-de-l-otan-tue.php
samedi 29 septembre 2012
Le général Paloméros aux États-Unis
Ancien commandant de la 30e escadre de chasse sur la BA 112 de Reims et ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, le général d'armée aérienne Jean-Paul Paloméros, 59 ans, succède aujourd'hui à Norfolk (États-Unis) comme commandant suprême allié transformation de l'Otan au général d'armée aérienne Stéphane Abrial.
Le fait que ce grand commandement revienne une fois encore à un Européen et surtout à un aviateur français témoigne de la reconnaissance des compétences plurielles de notre armée de l'air et de la confiance placée en ses officiers généraux expérimentés.
La France en prenant ce poste en 2009 a manifesté son envie d'être un acteur essentiel de la transformation de l'Otan. Pendant ses trois ans à la tête de cette structure complexe, le général Abrial a mis en route de nombreux chantiers qui n'ont pas tous abouti mais progressent dans le bon sens. Son souci de la diplomatie mais aussi la force ses convictions et sa capacité à attester la pertinence de ses raisonnements ont été très utiles. Lorsqu'il avait présidé en 2009 le meeting du centenaire sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims, chacun avait pu apprécier son autorité et la qualité de ses échanges avec de hautes autorités venues du monde entier.
Avant de rejoindre Norfolk, il avait expliqué que la fonction de commandant suprême allié Transformation exige un travail approfondi dans la durée dont les résultats ne peuvent être mesurés qu'à moyen et long terme. Son engagement a aussi permis de réfléchir à la complémentarité entre l'Otan et l'Union européenne. Les concepts de défense intelligente, de mutualisation et de partage des moyens, de développement capacitaire ont ainsi progressé.
Le général Paloméros qui lui succède connaît bien le général Abrial et sa façon de travailler. Comme major général de l'armée de l'air, il a été son numéro deux avant de le remplacer à Balard. Il n'y aura donc pas de rupture.
Sur son blog, juste avant de quitter ses fonctions, le général Paloméros écrivait : « Lorsque je traverserai l'Atlantique, je garderai à jamais en mémoire le souvenir d'avoir côtoyé des hommes et des femmes d'exception, mus par une volonté et une passion indéfectibles, sur lesquels mon successeur pourra s'appuyer en confiance. Même si la distance nous sépare, je resterai là-bas un aviateur de l'armée de l'air française qui prendra un grand plaisir dès que l'occasion se présentera à vous retrouver les uns et les autres ».
Son successeur n'est autre que le général d'armée aérienne Denis Mercier, Marnais et ancien patron de la BA 112.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-general-palomeros-aux-etats-unis
Le fait que ce grand commandement revienne une fois encore à un Européen et surtout à un aviateur français témoigne de la reconnaissance des compétences plurielles de notre armée de l'air et de la confiance placée en ses officiers généraux expérimentés.
La France en prenant ce poste en 2009 a manifesté son envie d'être un acteur essentiel de la transformation de l'Otan. Pendant ses trois ans à la tête de cette structure complexe, le général Abrial a mis en route de nombreux chantiers qui n'ont pas tous abouti mais progressent dans le bon sens. Son souci de la diplomatie mais aussi la force ses convictions et sa capacité à attester la pertinence de ses raisonnements ont été très utiles. Lorsqu'il avait présidé en 2009 le meeting du centenaire sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims, chacun avait pu apprécier son autorité et la qualité de ses échanges avec de hautes autorités venues du monde entier.
Avant de rejoindre Norfolk, il avait expliqué que la fonction de commandant suprême allié Transformation exige un travail approfondi dans la durée dont les résultats ne peuvent être mesurés qu'à moyen et long terme. Son engagement a aussi permis de réfléchir à la complémentarité entre l'Otan et l'Union européenne. Les concepts de défense intelligente, de mutualisation et de partage des moyens, de développement capacitaire ont ainsi progressé.
Le général Paloméros qui lui succède connaît bien le général Abrial et sa façon de travailler. Comme major général de l'armée de l'air, il a été son numéro deux avant de le remplacer à Balard. Il n'y aura donc pas de rupture.
Sur son blog, juste avant de quitter ses fonctions, le général Paloméros écrivait : « Lorsque je traverserai l'Atlantique, je garderai à jamais en mémoire le souvenir d'avoir côtoyé des hommes et des femmes d'exception, mus par une volonté et une passion indéfectibles, sur lesquels mon successeur pourra s'appuyer en confiance. Même si la distance nous sépare, je resterai là-bas un aviateur de l'armée de l'air française qui prendra un grand plaisir dès que l'occasion se présentera à vous retrouver les uns et les autres ».
Son successeur n'est autre que le général d'armée aérienne Denis Mercier, Marnais et ancien patron de la BA 112.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-general-palomeros-aux-etats-unis
vendredi 28 septembre 2012
jeudi 27 septembre 2012
Mali: "pas de planification militaire"
Le ministère de la Défense a réfuté aujourd'hui toute "planification militaire" d'une intervention dans le nord du Mali aux mains des groupes islamistes armés, et a réaffirmé que Paris attendait une résolution de l'ONU et les décisions de la Cédéao sur cette opération.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait redit la semaine dernière que la France était prête à apporter "un soutien logistique" à une telle opération, une position à laquelle s'est tenue jeudi le porte-parole adjoint du ministère, le général Martin Klotz. "Ce sont les autorités militaires de la Cédéao qui travaillent sur une planification de leur opération qui devrait aboutir à la Micema" (Mission de la Cédéao au Mali, ndlr), a-t-il ajouté.
Lors d'une réunion de ministres européens de la Défense mercredi soir à Chypre, M. Le Drian "a fait état de la nécessité d'arrimer l'Europe à la résolution de la crise" au Mali, en affirmant qu'il y avait "urgence", a rapporté le général Klotz.
Le ministre a demandé à ses homologues européens de faire, d'ici à leur prochaine réunion à la mi-octobre, des propositions sur leur participation, a-t-il souligné. Bamako a demandé à l'ONU un feu vert au déploiement de troupes ouest-africaines qui l'aideraient à reconquérir le nord du Mali, sous la coupe de groupes extrémistes armés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/27/97001-20120927FILWWW00571-mali-pas-de-planification-militaire.php
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait redit la semaine dernière que la France était prête à apporter "un soutien logistique" à une telle opération, une position à laquelle s'est tenue jeudi le porte-parole adjoint du ministère, le général Martin Klotz. "Ce sont les autorités militaires de la Cédéao qui travaillent sur une planification de leur opération qui devrait aboutir à la Micema" (Mission de la Cédéao au Mali, ndlr), a-t-il ajouté.
Lors d'une réunion de ministres européens de la Défense mercredi soir à Chypre, M. Le Drian "a fait état de la nécessité d'arrimer l'Europe à la résolution de la crise" au Mali, en affirmant qu'il y avait "urgence", a rapporté le général Klotz.
Le ministre a demandé à ses homologues européens de faire, d'ici à leur prochaine réunion à la mi-octobre, des propositions sur leur participation, a-t-il souligné. Bamako a demandé à l'ONU un feu vert au déploiement de troupes ouest-africaines qui l'aideraient à reconquérir le nord du Mali, sous la coupe de groupes extrémistes armés.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/27/97001-20120927FILWWW00571-mali-pas-de-planification-militaire.php
Remise de fourragères 68 engagés, un au revoir et une récompense
Vendredi à 10 heures, sur la place de la mairie de Villers-Semeuse, deux sections de jeunes engagés, venant du centre de formation initiale des militaires du rang de Dieuze, ont été présentées au drapeau du 3e régiment de génie et ont reçu la fourragère.
Les deux sections, aux ordres des lieutenants Auban et Fatz, ont suivi pendant trois mois leur formation générale initiale et vont poursuivre une formation de spécialité initiale.
La présentation au drapeau du régiment marque la reconnaissance de leur aptitude à effectuer les missions élémentaires dévolues à tout combattant des forces armées.
La fourragère, que les militaires du 3e régiment de génie portent à l'épaule, a été attribuée au régiment le 21 avril 1916 au regard de l'endurance, du mordant, de la volonté de vaincre dont ont fait preuve les sapeurs qui ont combattu sous les plis du drapeau du 3e RG lors de la 1re guerre mondiale.
Au cours de cette cérémonie, l'adjudant-chef Denis Lebrun du GRIN (Groupe régional d'intervention Nedex) du 3e RG a fait ses adieux aux armes après plus de 27 ans de service. Equipier EOD, il a servi à de nombreuses reprises en opération extérieure en qualité de démineur et est également régulièrement intervenu sur des opérations de dépollution de sites militaires sur le territoire Nord-est.
L'adjudant Clément Marie, plongeur de combat du génie, a reçu une citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze pour son engagement en Afghanistan en 2010 où, chef de patrouille de recherche profonde, au sein du détachement Istar de la brigade La Fayette, il s'est distingué à plusieurs reprises en localisant, sous le feu, des départs de coups, permettant à la coalition d'appliquer des tirs de riposte.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/remise-de-fourrageres-68-engages-un-au-revoir-et-une-recompense
Les deux sections, aux ordres des lieutenants Auban et Fatz, ont suivi pendant trois mois leur formation générale initiale et vont poursuivre une formation de spécialité initiale.
La présentation au drapeau du régiment marque la reconnaissance de leur aptitude à effectuer les missions élémentaires dévolues à tout combattant des forces armées.
La fourragère, que les militaires du 3e régiment de génie portent à l'épaule, a été attribuée au régiment le 21 avril 1916 au regard de l'endurance, du mordant, de la volonté de vaincre dont ont fait preuve les sapeurs qui ont combattu sous les plis du drapeau du 3e RG lors de la 1re guerre mondiale.
Au cours de cette cérémonie, l'adjudant-chef Denis Lebrun du GRIN (Groupe régional d'intervention Nedex) du 3e RG a fait ses adieux aux armes après plus de 27 ans de service. Equipier EOD, il a servi à de nombreuses reprises en opération extérieure en qualité de démineur et est également régulièrement intervenu sur des opérations de dépollution de sites militaires sur le territoire Nord-est.
L'adjudant Clément Marie, plongeur de combat du génie, a reçu une citation avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze pour son engagement en Afghanistan en 2010 où, chef de patrouille de recherche profonde, au sein du détachement Istar de la brigade La Fayette, il s'est distingué à plusieurs reprises en localisant, sous le feu, des départs de coups, permettant à la coalition d'appliquer des tirs de riposte.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/remise-de-fourrageres-68-engages-un-au-revoir-et-une-recompense
mercredi 26 septembre 2012
Coup de gueule de Le Drian sur les soldes en retard
C'était hier à Nancy. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu une visite impromptue - mais pas "surprise" car les intéressés en avaient été avisés la veille - au Centre expert des ressources humaines et de la solde de l'armée de terre. Motif : les dysfonctionnements récurrents depuis plus d'un an du nouveau logiciel informatique Louvois (Logiciel unique à vocation interarmées de la solde). Résultat : des milliers de bulletins de solde défaillants, des primes et des suppléments de solde non réglés et une grosse colère du ministre.
Une exigence de François Hollande
Jean-Yves Le Drian avait été avisé de ces problèmes bien avant de prendre ses fonctions, à tel point que, dans le discours sur la défense qu'il avait préparé pour le candidat socialiste à la présidentielle, cette affaire avait été mentionnée. François Hollande a déclaré le 11 mars : "Les militaires doivent avoir une considération. Nous n'accepterons plus que des problèmes de retard dans le versement des soldes, notamment des militaires en opération, mettent des familles en difficulté. On nous parle d'un logiciel qui aurait créé du désordre, c'est inacceptable. Et encore plus quand ça touche des soldats en opération et d'une manière générale des fonctionnaires, qu'ils soient militaires ou civils", a insisté l'actuel président de la République. Qui a constaté qu'aucun remède n'avait été apporté.
Coup de gueule ministériel
Six mois plus tard, rien n'a changé, d'où le coup de gueule de Le Drian, dont son entourage assure qu'il "ne va pas lâcher le morceau", avant que les 10 000 incidents en cours sur les fiches de solde - et les paiements afférents - ne soient réglés, sur les 120 000 qui se font faits jour au cours de l'année écoulée et qui ont été résolus. "C'est une affaire de respect", ajoute-t-on... Dans son discours au personnel du CERHS, le ministre a "positivé" son exaspération : "Je sais l'énergie que vous déployez pour que les soldes soient payées à temps. Je voulais vous en remercier. Mais il reste encore trop de problèmes non résolus. Cela va changer." Il qualifie d'"inacceptables" les dysfonctionnements de Louvois, dont il a pris la mesure lors de plusieurs entretiens dans les unités de l'armée de terre qu'il visite régulièrement, avant d'analyser les raisons de ce problème : "Le nouveau dispositif a été mis en oeuvre dans un contexte où l'organisation des fonctions de soutien, avec les bases de défense, n'était pas stabilisée (on supprime une partie du personnel des CTAC) et où, dans le même temps, les services de solde disparaissaient. Il y avait là une impasse évidente, qui était de nature à fragiliser la mise en place de Louvois, et dont nous faisons effectivement les frais aujourd'hui. Je ne m'étends plus sur le passé."
Mesures concrètes
Place aux mesures concrètes, donc. Un numéro vert sera accessible dès le 1er octobre afin que les incidents soient connus au plus vite. Un "groupe utilisateurs" sera mis en place, avec la participation du Conseil supérieur de la fonction militaire. Un dispositif de contrôle de la solde est installé et un dispositif spécifique pour les personnels de retour d'opex est mis en place, car le ministre a été "choqué d'apprendre que des militaires de retour d'opex rencontraient des difficultés dans le paiement de leurs soldes". "Nous leur devons le plus grand respect pour cet engagement où leur vie est en jeu."
Le Drian de ce fait souhaite "donner un coup d'accélérateur aux dossiers en attente de régulation". "À cette fin, j'ai demandé un état des lieux précis, pour connaître la réalité des dossiers non encore traités et pour avoir une visibilité sur ce qu'il reste à faire et en conséquence y mettre tous les moyens."
Castres. Les paras créent la marque de vêtements 8PARA
L'association Les Amis de Beaudecourt vient de naître. L'un de ses moyens de ressources sera tout à fait inédit : le produit des ventes d'une ligne de vêtements et objets à la marque 8PARA.
Pour s'assurer que l'hôtel de Beaudecourt ne subira pas les outrages du temps faute de moyens pour l'entretenir et maintenir des activités dans ses murs, le chef de corps du 8e RPIMa a créé une association «Les Amis de Beaudecourt». L'une de ses ressources proviendra d'une initiative pour le moins inédite. En effet, le colonel Éric Chasboeuf a, en parallèle, créé une marque commerciale : 8PARA. Marque déposée auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
«À problème particulier, solution particulière, explique le colonel. Il s'agit tout simplement d'un financement innovant. Aller chercher les sous là où on peut en trouver…» Et le colonel de préciser : «J'ai déposé une marque auprès de l'INPI : 8PARA. Elle permettra de vendre des produits dérivés : tee-shirts, cravates, sweats, polos, bouteilles de vin dédicacées, maroquinerie, objets divers… La marge dégagée par les ventes sera entièrement reversée au bénéfice de Beaudecourt. À noter que pour la création de notre ligne de vêtements nous travaillons avec une entreprise tarnaise.»
Le chef de corps souligne enfin la finalité de cette débauche d'idées : «Les crédits alloués pour les frais d'infrastructures, qui sont extrêmement élevés, s'amenuisent. C'est une démarche qui vise donc à les couvrir au mieux, ajoute le chef de corps. Il faudrait aujourd'hui faire un effort de 150 000 à 200 000 € à l'initial, notamment pour les cuisines, et disposer ensuite de 40 000 € par an.»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/25/1447721-castres-les-paras-creent-la-marque-commerciale-8para.html
Pour s'assurer que l'hôtel de Beaudecourt ne subira pas les outrages du temps faute de moyens pour l'entretenir et maintenir des activités dans ses murs, le chef de corps du 8e RPIMa a créé une association «Les Amis de Beaudecourt». L'une de ses ressources proviendra d'une initiative pour le moins inédite. En effet, le colonel Éric Chasboeuf a, en parallèle, créé une marque commerciale : 8PARA. Marque déposée auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
«À problème particulier, solution particulière, explique le colonel. Il s'agit tout simplement d'un financement innovant. Aller chercher les sous là où on peut en trouver…» Et le colonel de préciser : «J'ai déposé une marque auprès de l'INPI : 8PARA. Elle permettra de vendre des produits dérivés : tee-shirts, cravates, sweats, polos, bouteilles de vin dédicacées, maroquinerie, objets divers… La marge dégagée par les ventes sera entièrement reversée au bénéfice de Beaudecourt. À noter que pour la création de notre ligne de vêtements nous travaillons avec une entreprise tarnaise.»
Besoin de 200 000 € de suite
Par ailleurs, outre les cotisations classiques qui viendront gonfler la trésorerie de l'association Les Amis de Beaudecourt, le chef de corps là encore innove : «Nous avons un environnement civil exceptionnel qui a toujours soutenu le régiment. C'est pourquoi, l'association proposera également un cadre mécénat d'entreprises qui offre une niche fiscale s'élevant à 60 % de la somme injectée. 150 entreprises ont d'ores et déjà été sollicitées…»Le chef de corps souligne enfin la finalité de cette débauche d'idées : «Les crédits alloués pour les frais d'infrastructures, qui sont extrêmement élevés, s'amenuisent. C'est une démarche qui vise donc à les couvrir au mieux, ajoute le chef de corps. Il faudrait aujourd'hui faire un effort de 150 000 à 200 000 € à l'initial, notamment pour les cuisines, et disposer ensuite de 40 000 € par an.»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/25/1447721-castres-les-paras-creent-la-marque-commerciale-8para.html
mardi 25 septembre 2012
Opération commando dans la campagne côte-d’orienne
Si vous habitez dans les environs des cantons d’Is-sur-Tille ou de Selongey, ne vous étonnez pas d’entendre des bruits d’hélicoptères et/ou d’avions. Car malgré les incertitudes liées à la pluie ou au vent, rien ne perturbe l’exercice d’envergure du Commando parachutiste de l’air (CPA) n° 20 de la Base aérienne 102 de Dijon qui se tient, en plusieurs phases, depuis vendredi, dans cette partie du département. Commencé depuis lundi de la semaine dernière, cet exercice, nommé « Sebco », a fait l’objet d’une progressive « phase de montée en puissance avec une préparation des équipes en vue d’un déploiement sur le terrain », explique le lieutenant-colonel Olivier Ribette, qui commande le CPA 20.
« Depuis vendredi dernier, des équipes sont parties sur le secteur d’Is-sur-Tille pour effectuer de l’observation », précise-t-il. Face à une activité terroriste insurgée (fictive, rassurez-vous) sur le secteur, « le premier but a été d’avoir un renseignement le plus précis sur ce qui se passait dans le but de préparer une action », poursuit le lieutenant-colonel Ribette.
Le cadre général de l’exercice est celui d’une base aérienne projetée par la BA 102. « Dans le cadre d’un engagement que le politique décide sur un théâtre d’opérations dans un pays, l’armée de l’air peut décider de mettre en place une base aérienne projetée, à savoir une force militaire qui peut notamment être composée de forces aériennes (ce qui est le cas dans l’exercice) », indique le lieutenant-colonel.
Toutes ces informations ont ensuite été retransmises depuis le terrain, grâce à des moyens de communication, vers le poste de commandement, qui est situé sur la BA 102 de Dijon.
Suite à cela, « dans le week-end, une action a été décidée, d’abord pour détruire l’endroit de fabrication des bombes (NDLR : dans le scénario, c’est une usine qui se situe à Is-sur-Tille), puis détruire des stocks d’armement qui avaient clairement vocation à être utilisés contre la base aérienne », précise Olivier Ribette.
Cette action d’intervention avait lieu hier dans la soirée. En tout, l’exercice nécessite « le déploiement de trois Groupes commandos rapaces (GCR) du CPA 20, d’un poste de commandement tactique à Selongey, de deux hélicoptères de combat de l’armée de terre, d’un hélicoptère de manœuvre ainsi que de l’appui d’avions de chasse (Alphajet de la BA 102) ». Ce lundi, tous n’étaient pas présents pour l’exercice.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/09/25/operation-commando-dans-la-campagne-cote-d-orienne
« Depuis vendredi dernier, des équipes sont parties sur le secteur d’Is-sur-Tille pour effectuer de l’observation », précise-t-il. Face à une activité terroriste insurgée (fictive, rassurez-vous) sur le secteur, « le premier but a été d’avoir un renseignement le plus précis sur ce qui se passait dans le but de préparer une action », poursuit le lieutenant-colonel Ribette.
Le cadre général de l’exercice est celui d’une base aérienne projetée par la BA 102. « Dans le cadre d’un engagement que le politique décide sur un théâtre d’opérations dans un pays, l’armée de l’air peut décider de mettre en place une base aérienne projetée, à savoir une force militaire qui peut notamment être composée de forces aériennes (ce qui est le cas dans l’exercice) », indique le lieutenant-colonel.
Observer avant d’attaquer
A partir de vendredi donc, une première équipe d’environ 40 personnes a effectué la phase d’observation pendant deux jours sur les sites sur lesquels il y avait une suspicion. « L’équipe a pu déterminer qu’il y avait préparation de bombes pour piéger les itinéraires, utilisation de systèmes d’armes antiaériens et entraînement aux combats, de type guérilla », dit Olivier Ribette.Toutes ces informations ont ensuite été retransmises depuis le terrain, grâce à des moyens de communication, vers le poste de commandement, qui est situé sur la BA 102 de Dijon.
Suite à cela, « dans le week-end, une action a été décidée, d’abord pour détruire l’endroit de fabrication des bombes (NDLR : dans le scénario, c’est une usine qui se situe à Is-sur-Tille), puis détruire des stocks d’armement qui avaient clairement vocation à être utilisés contre la base aérienne », précise Olivier Ribette.
Cette action d’intervention avait lieu hier dans la soirée. En tout, l’exercice nécessite « le déploiement de trois Groupes commandos rapaces (GCR) du CPA 20, d’un poste de commandement tactique à Selongey, de deux hélicoptères de combat de l’armée de terre, d’un hélicoptère de manœuvre ainsi que de l’appui d’avions de chasse (Alphajet de la BA 102) ». Ce lundi, tous n’étaient pas présents pour l’exercice.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/09/25/operation-commando-dans-la-campagne-cote-d-orienne
lundi 24 septembre 2012
Reportage au Centre d’entrainement commando, aujourd'hui 24 septembre à 20h45 sur Gulli
Exfiltrer des ressortissants Français menacés par une guerre étrangère, livrer des médicaments en zone de conflit, délivrer des otages ou sauver des civils en danger de mort lors d'une catastrophe naturelle...
Aujourd'hui, la mission d'une armée professionnelle moderne ne se limite plus à savoir combattre. Les gardiens de la nation doivent donc se préparer à intervenir dans n'importe quelles conditions, y compris les plus difficiles. Pour ce faire, les soldats de l'armée de Terre subissent des entraînements implacables.
Parmi eux, le célèbre stage du centre national d’entrainement commando (CNEC), dont la réputation a fait le tour du monde…
La journaliste a traité le sujet sous un angle nouveau, où humour et autodérision sont de mise. Vous vous attacherez à l’histoire de ces personnages, parfois prêts à toutes les roublardises pour améliorer le quotidien…
Un reportage vraiment sympa à voir en famille>> Rendez-vous aujourd'hui lundi 24 septembre à 20h45 sur GULLI
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/reportage-au-centre-d-entrainement-commando
dimanche 23 septembre 2012
samedi 22 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
Les métiers de la Défense recrutent à Toulouse
Avec plus de 20 000 postes à pourvoir, les métiers de la Défense comptent parmi les principaux recruteurs de la région. Un forum organisé en partenariat avec Pôle Emploi leur est consacré jeudi prochain à Toulouse.
De la gendarmerie aux douanes, de la police nationale à l'armée de terre en passant par l'administration pénitentiaire et les sapeurs-pompiers, tous les secteurs seront représentés jeudi 27 septembre, pour le plus gros forum annuel des métiers de la Défense. Cette manifestation, qui se déroulera de 9h à 17h à la caserne Roquemaurel (près du Zénith à Toulouse, métro ligne A, arrêt Arènes puis Tram T1, arrêt Zénith), permet de présenter près de 400 métiers différents.
«Nous avons eu 1 300 visiteurs la première année», se félicite Anouar Krouk, de l'agence Pôle Emploi Saint Michel, qui en espère au moins autant pour cette troisième édition. «C'est un espace de recrutement, mais aussi de rencontre», souligne le colonel Jean Moine, directeur adjoint du service départemental d'Incendie et de Secours, qui insiste sur la nécessité de développer le volontariat chez les sapeurs-pompiers. Outre diffuser des informations sur les filières et les cursus, le forum donnera la possibilité aux demandeurs d'emploi intéressés de remplir des dossiers de candidature sur place. Une pré-sélection permettra ensuite aux personnes retenues de passer les tests ou concours requis.
Si les demandeurs d'emploi viennent souvent avec des idées arrêtées sur les métiers de la Défense, le forum est également l'occasion d'en présenter les facettes et les postes moins connus. Ainsi, l'administration pénitentiaire cherche non seulement des surveillants, mais aussi des aides-soignants et des infirmiers.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/20/1444453-les-metiers-de-la-defense-recrutent-a-toulouse.html
De la gendarmerie aux douanes, de la police nationale à l'armée de terre en passant par l'administration pénitentiaire et les sapeurs-pompiers, tous les secteurs seront représentés jeudi 27 septembre, pour le plus gros forum annuel des métiers de la Défense. Cette manifestation, qui se déroulera de 9h à 17h à la caserne Roquemaurel (près du Zénith à Toulouse, métro ligne A, arrêt Arènes puis Tram T1, arrêt Zénith), permet de présenter près de 400 métiers différents.
«Nous avons eu 1 300 visiteurs la première année», se félicite Anouar Krouk, de l'agence Pôle Emploi Saint Michel, qui en espère au moins autant pour cette troisième édition. «C'est un espace de recrutement, mais aussi de rencontre», souligne le colonel Jean Moine, directeur adjoint du service départemental d'Incendie et de Secours, qui insiste sur la nécessité de développer le volontariat chez les sapeurs-pompiers. Outre diffuser des informations sur les filières et les cursus, le forum donnera la possibilité aux demandeurs d'emploi intéressés de remplir des dossiers de candidature sur place. Une pré-sélection permettra ensuite aux personnes retenues de passer les tests ou concours requis.
Si les demandeurs d'emploi viennent souvent avec des idées arrêtées sur les métiers de la Défense, le forum est également l'occasion d'en présenter les facettes et les postes moins connus. Ainsi, l'administration pénitentiaire cherche non seulement des surveillants, mais aussi des aides-soignants et des infirmiers.
L'uniforme fait encore rêver
Dans l'Armée de Terre, on retrouve des emplois logistiques (citernier) et d'appui (secrétaire, cuisinier), qui nécessitent tous la même formation de soldat. La gendarmerie reste le plus gros pourvoyeur d'emploi présent sur le forum. «On recrute environ 300 gendarmes adjoints volontaires par an en Midi-Pyrénées», observe le Commandant Laforest. Responsable du bureau de l'Armée de Terre au CIRFA de Toulouse, le Commandant Carrière insiste sur les perspectives de carrière offertes dans le secteur. «On a aussi un rôle d'ascenseur social», explique-t-il.http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/20/1444453-les-metiers-de-la-defense-recrutent-a-toulouse.html
jeudi 20 septembre 2012
mercredi 19 septembre 2012
mardi 18 septembre 2012
Armée de l'air / Le général Mercier devient chef d'état-major
REIMS (Marne). L'ancien commandant de la BA112 de Reims succède aujourd'hui au général Jean-Paul Paloméros à la tête de l'armée de l'air. Portrait.
MARNAIS et Rémois d'adoption, le général Denis Mercier prend aujourd'hui sa cinquième étoile et devient chef d'état-major de l'armée de l'air. Il n'a pas encore 53 ans.
Apprécié pour sa qualité d'écoute, sa connaissance pointue des dossiers, ses analyses cartésiennes fortes du souci de préparer l'avenir en conscience des contraintes budgétaires, il a, par la richesse de son parcours, tant en unité opérationnelle qu'en état-major, exprimé avec une modestie naturelle et un humanisme de conviction d'authentiques talents de manager. N'a-t-il pas occupé jusqu'à ces derniers jours le poste de chef du cabinet militaire du ministre de la Défense ?
Rigoureux et audacieux
Dans cette fonction sensible où il faut à la fois être diplomate, médiateur, technicien, et agir avec une honnêteté intellectuelle exemplaire, le général a su, riche de ses expériences, montrer son professionnalisme et faire valoir les besoins raisonnables parce que raisonnés de son arme.
Ce pilote de chasse a toujours été un homme de réflexion mais aussi un artiste. Il sait être dans le concret puis s'évader pour revenir plus fort et toujours aussi déterminé, soutenu par son éthique de responsabilité.
« Damned », comme l'ont baptisé ses camarades pilotes, sait mettre en confiance, expliquer, convaincre mais il a surtout cette capacité, celle de décider avec un sang-froid qui atteste du savant équilibre personnel du chef. Il sait marier exigence et bienveillance, rester vrai et donner une belle image de l'armée de l'air. Être soi-même dans toutes les circonstances, les plus joyeuses comme les plus douloureuses, Denis Mercier a su le montrer. Il a été un homme et un officier debout.
Son parcours l'atteste. Que ce soit à l'escadron 01-005 « Vendée » ou à la tête de l'escadrille « Ile-de-France » à Orange, à l'escadron 03-002 « Alsace » à Dijon, comme commandant du « Cambresis » à Cambrai, comme en poste au commandement des forces aériennes de combat à Metz, il a montré une remarquable capacité d'adaptation confirmée au bureau Otan de l'état-major de planification opérationnelle à Creil ou à l'état-major de Brunssum.
Bien sûr, son temps de commandement à la tête de la BA 112 a été un moment fort de sa carrière. La tâche n'était pas facile de succéder au colonel Henri Switzer, un officier jovial et convivial faisant aimer les aviateurs. Il a su le faire avec sa personnalité attachante et ses mots choisis avec le bon sens de la sincérité.
Une forte crédibilité
À Paris, où il a travaillé sur la planification avant de prendre le commandement des Écoles à Aix-en-Provence, il a été rigoureux et audacieux, soucieux des deniers publics, cohérent dans ses propositions. Il a aussi initié des réformes nécessaires dans l'enseignement supérieur militaire tout en créant des passerelles avec l'université pour l'enrichissement des savoirs.
Pour ceux qui le connaissaient, lorsque son nom a été cité à l'hôtel de Brienne pour prendre la responsabilité du cabinet militaire, cela n'a pas été une surprise.
C'était un choix de raison et de compétence. Et lorsque son nom est revenu pour succéder au général Jean-Paul Paloméros, lui-même ancien commandant de la 30e escadre de chasse à Reims et partant prendre le poste de commandant de la transformation de l'Otan à Norfolk, chacun s'est dit qu'il était l'officier général le mieux préparé.
Alors qu'un nouveau livre blanc est en cours de rédaction et que des choix déterminants vont devoir être faits pour que l'armée de l'air conserve sa puissance de frappe confortée par des personnels très qualifiés, il fallait un général dont la crédibilité est reconnue par tous. Il reste à souhaiter bon courage au général. Il peut compter sur ses amis marnais pour le soutenir dans sa mission
Le général Denis Mercier est le deuxième ancien patron de la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » à devenir chef d'état-major de l'armée de l'air après le général Richard Wolsztynski, qui l'a été du 1er septembre 2002 au 15 juillet 2006.
Un Marnais natif de Fresne-lès-Reims, le général Jean-Pierre Job, a également occupé cette importante fonction du 2 juillet 2000 au 31 août 2002.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/armee-de-lair-le-general-mercier-devient-chef-detat-major
MARNAIS et Rémois d'adoption, le général Denis Mercier prend aujourd'hui sa cinquième étoile et devient chef d'état-major de l'armée de l'air. Il n'a pas encore 53 ans.
Apprécié pour sa qualité d'écoute, sa connaissance pointue des dossiers, ses analyses cartésiennes fortes du souci de préparer l'avenir en conscience des contraintes budgétaires, il a, par la richesse de son parcours, tant en unité opérationnelle qu'en état-major, exprimé avec une modestie naturelle et un humanisme de conviction d'authentiques talents de manager. N'a-t-il pas occupé jusqu'à ces derniers jours le poste de chef du cabinet militaire du ministre de la Défense ?
Rigoureux et audacieux
Dans cette fonction sensible où il faut à la fois être diplomate, médiateur, technicien, et agir avec une honnêteté intellectuelle exemplaire, le général a su, riche de ses expériences, montrer son professionnalisme et faire valoir les besoins raisonnables parce que raisonnés de son arme.
Ce pilote de chasse a toujours été un homme de réflexion mais aussi un artiste. Il sait être dans le concret puis s'évader pour revenir plus fort et toujours aussi déterminé, soutenu par son éthique de responsabilité.
« Damned », comme l'ont baptisé ses camarades pilotes, sait mettre en confiance, expliquer, convaincre mais il a surtout cette capacité, celle de décider avec un sang-froid qui atteste du savant équilibre personnel du chef. Il sait marier exigence et bienveillance, rester vrai et donner une belle image de l'armée de l'air. Être soi-même dans toutes les circonstances, les plus joyeuses comme les plus douloureuses, Denis Mercier a su le montrer. Il a été un homme et un officier debout.
Son parcours l'atteste. Que ce soit à l'escadron 01-005 « Vendée » ou à la tête de l'escadrille « Ile-de-France » à Orange, à l'escadron 03-002 « Alsace » à Dijon, comme commandant du « Cambresis » à Cambrai, comme en poste au commandement des forces aériennes de combat à Metz, il a montré une remarquable capacité d'adaptation confirmée au bureau Otan de l'état-major de planification opérationnelle à Creil ou à l'état-major de Brunssum.
Bien sûr, son temps de commandement à la tête de la BA 112 a été un moment fort de sa carrière. La tâche n'était pas facile de succéder au colonel Henri Switzer, un officier jovial et convivial faisant aimer les aviateurs. Il a su le faire avec sa personnalité attachante et ses mots choisis avec le bon sens de la sincérité.
Une forte crédibilité
À Paris, où il a travaillé sur la planification avant de prendre le commandement des Écoles à Aix-en-Provence, il a été rigoureux et audacieux, soucieux des deniers publics, cohérent dans ses propositions. Il a aussi initié des réformes nécessaires dans l'enseignement supérieur militaire tout en créant des passerelles avec l'université pour l'enrichissement des savoirs.
Pour ceux qui le connaissaient, lorsque son nom a été cité à l'hôtel de Brienne pour prendre la responsabilité du cabinet militaire, cela n'a pas été une surprise.
C'était un choix de raison et de compétence. Et lorsque son nom est revenu pour succéder au général Jean-Paul Paloméros, lui-même ancien commandant de la 30e escadre de chasse à Reims et partant prendre le poste de commandant de la transformation de l'Otan à Norfolk, chacun s'est dit qu'il était l'officier général le mieux préparé.
Alors qu'un nouveau livre blanc est en cours de rédaction et que des choix déterminants vont devoir être faits pour que l'armée de l'air conserve sa puissance de frappe confortée par des personnels très qualifiés, il fallait un général dont la crédibilité est reconnue par tous. Il reste à souhaiter bon courage au général. Il peut compter sur ses amis marnais pour le soutenir dans sa mission
Le général Denis Mercier est le deuxième ancien patron de la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée » à devenir chef d'état-major de l'armée de l'air après le général Richard Wolsztynski, qui l'a été du 1er septembre 2002 au 15 juillet 2006.
Un Marnais natif de Fresne-lès-Reims, le général Jean-Pierre Job, a également occupé cette importante fonction du 2 juillet 2000 au 31 août 2002.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/armee-de-lair-le-general-mercier-devient-chef-detat-major
lundi 17 septembre 2012
Dans le cadre de « Spahi Vaillant » Le 3 en manœuvre sur le Rhône
A Valence, l'affaire fait grand bruit. Un régime autoritaire a longtemps tenu la Dromie d'une main de fer et des mouvements de contestation ont agité régulièrement ce petit potentat depuis des décennies. Mais cette fois, les opposants au régime ont renversé le gouvernement. Pour autant, la paix n'est pas gagnée : les forces loyalistes, fidèles aux anciens dirigeants, continuent de harceler les populations qui ont soutenu les rebelles et favorisé l'alternance.
C'est sur ce scénario fictif que le 1er Régiment de Spahis de Valence va intervenir au cours de l'opération ayant pour nom de code « Spahi Vaillant » entre le 17 et le 19 septembre. Le 1er Spahis sera épaulé par d'autres régiments de la 1re Brigade Mécanisée.
Ces manœuvres grandeur nature répondent pour le régiment drômois à un objectif de préparation opérationnelle en vue de différentes projections en opérations extérieures, à savoir en octobre 2012 à Djibouti et en 2013 en République de Côte-d'Ivoire.
Parmi les éléments extérieurs qui interviendront en soutien des spahis, dont l'une des principales missions sera d'évacuer des populations civiles (jouées par les Valentinois eux-mêmes), on pourra compter sur les moyens de franchissement du 3e Régiment de génie de Charleville-Mézières. 115 militaires du 3 sont partis pour Valence, soit deux sections de combat et une section sur les PFM (ponts flottants motorisés) avec quatre modules.
« Nos PFM vont devoir faire traverser le Rhône à environ 120 véhicules », expliquait il y a quelques jours le colonel Brice Bertrand, « et la majeure partie de l'opération va se dérouler de nuit ».
A l'endroit de la traversée, le Rhône fait 700 m de large, avec un débit (actuel) assez important de 2 m/seconde… Et la navigation fluviale civile ne sera pas interrompue…
Il est clair que « Spahi Vaillant » va constituer pour la section PFM ardennaise va constituer un exercice un peu plus compliqué - et donc plus efficace - pour l'instruction que ce qui est pratiqué d'habitude sur le bras de Meuse de l'école des ponts de Villers-Semeuse ou même à sur la Marne, lorsque les PFM vont manœuvrer à la Chaussée-sur-Marne.
Une actualité qui rappelle l'importance pour le régiment de se voir autorisé le plus tôt possible à pouvoir s'entraîner aux manœuvres de franchissement sur les territoires de Nouvion-sur-Meuse et de Dom-le-Mesnil, là où la Meuse est au plus large.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/dans-le-cadre-de-spahi-vaillant-le-3-en-manoeuvre-sur-le-rhone
C'est sur ce scénario fictif que le 1er Régiment de Spahis de Valence va intervenir au cours de l'opération ayant pour nom de code « Spahi Vaillant » entre le 17 et le 19 septembre. Le 1er Spahis sera épaulé par d'autres régiments de la 1re Brigade Mécanisée.
Ces manœuvres grandeur nature répondent pour le régiment drômois à un objectif de préparation opérationnelle en vue de différentes projections en opérations extérieures, à savoir en octobre 2012 à Djibouti et en 2013 en République de Côte-d'Ivoire.
Parmi les éléments extérieurs qui interviendront en soutien des spahis, dont l'une des principales missions sera d'évacuer des populations civiles (jouées par les Valentinois eux-mêmes), on pourra compter sur les moyens de franchissement du 3e Régiment de génie de Charleville-Mézières. 115 militaires du 3 sont partis pour Valence, soit deux sections de combat et une section sur les PFM (ponts flottants motorisés) avec quatre modules.
« Nos PFM vont devoir faire traverser le Rhône à environ 120 véhicules », expliquait il y a quelques jours le colonel Brice Bertrand, « et la majeure partie de l'opération va se dérouler de nuit ».
A l'endroit de la traversée, le Rhône fait 700 m de large, avec un débit (actuel) assez important de 2 m/seconde… Et la navigation fluviale civile ne sera pas interrompue…
Il est clair que « Spahi Vaillant » va constituer pour la section PFM ardennaise va constituer un exercice un peu plus compliqué - et donc plus efficace - pour l'instruction que ce qui est pratiqué d'habitude sur le bras de Meuse de l'école des ponts de Villers-Semeuse ou même à sur la Marne, lorsque les PFM vont manœuvrer à la Chaussée-sur-Marne.
Une actualité qui rappelle l'importance pour le régiment de se voir autorisé le plus tôt possible à pouvoir s'entraîner aux manœuvres de franchissement sur les territoires de Nouvion-sur-Meuse et de Dom-le-Mesnil, là où la Meuse est au plus large.
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/dans-le-cadre-de-spahi-vaillant-le-3-en-manoeuvre-sur-le-rhone
Une femme pour diriger la compagnie de gendarmerie
Il s'agit d'une première dans le département : Mélanie Dubuis a été nommée à la tête de la compagnie de gendarmerie de Sedan. Elle va ainsi gérer sept brigades, soit 73 militaires.
ELLE est originaire de Calais, âgée de 33 ans et mère d'une petite fille. On en restera là pour le côté vie privée car le capitaine Dubuis n'aime pas trop parler d'elle dès lors qu'elle quitte l'uniforme. Elle nous confiera tout de même être une adepte de la course à pied (elle en est à son dixième marathon) et aimer les sports de montagne (notamment la randonnée, mais aussi l'alpinisme).
Cette Saint-Cyrienne, qui fut d'abord chef de section au 3e Génie de Charleville-Mézières entre 2005 et 2008, avec le grade de lieutenant (les Saint-Cyriens sortent obligatoirement de l'école avec le grade d'officier), a décidé de rejoindre les rangs de la gendarmerie à l'issue de ces trois années au sein de l'armée de terre.
« Être à l'écoute »
« Bien qu'il n'y ait jamais eu personne dans ma famille qui ait embrassé une carrière dans l'armée ou la gendarmerie, moi, déjà toute gamine, je voulais être militaire. Je voulais servir au sens le plus noble du terme », explique-t-elle.
Après une année passée à l'école des officiers de Melun, là voilà donc capitaine. Sa première affectation la propulsera à Chooz, où elle prendra le commandement du Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie, chargé de surveiller la centrale. « Comme dans notre métier, nous sommes systématiquement mutés tous les trois ou quatre ans, après trois années passées à Chooz, j'ai fait acte de volontariat pour commander la compagnie de Sedan, où je suis arrivée le 1er août dernier. »
Le capitaine Dubuis est ainsi la première femme à prendre le commandement d'une compagnie de gendarmerie dans le département des Ardennes, ce qui, du reste, ne l'impressionne pas outre mesure. D'autant moins que les premiers contacts avec les différentes brigades ont été excellents.
« J'aime le commandement, mais je suis beaucoup à l'écoute. J'accorde ma confiance à mes hommes et je leur demande en retour d'être loyaux. C'est aussi simple que ça », détaille cette jeune femme, qui a déjà communiqué aux commandants de brigades ses priorités, en l'occurrence la lutte contre la délinquance routière mais aussi contre la délinquance de proximité. « Il faut également poursuivre nos efforts pour être toujours plus près de la population. Ces échanges nous aident dans notre travail au quotidien. »
Le capitaine Dubuis sera officiellement installé dans ses fonctions le mardi 25 septembre lors d'une prise d'armes qui aura lieu à la compagnie de gendarmerie de Sedan.
En attendant, nous souhaitons la bienvenue à la nouvelle patronne des gendarmes sedanais.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-femme-pour-diriger-la-compagnie-de-gendarmerie
ELLE est originaire de Calais, âgée de 33 ans et mère d'une petite fille. On en restera là pour le côté vie privée car le capitaine Dubuis n'aime pas trop parler d'elle dès lors qu'elle quitte l'uniforme. Elle nous confiera tout de même être une adepte de la course à pied (elle en est à son dixième marathon) et aimer les sports de montagne (notamment la randonnée, mais aussi l'alpinisme).
Cette Saint-Cyrienne, qui fut d'abord chef de section au 3e Génie de Charleville-Mézières entre 2005 et 2008, avec le grade de lieutenant (les Saint-Cyriens sortent obligatoirement de l'école avec le grade d'officier), a décidé de rejoindre les rangs de la gendarmerie à l'issue de ces trois années au sein de l'armée de terre.
« Être à l'écoute »
« Bien qu'il n'y ait jamais eu personne dans ma famille qui ait embrassé une carrière dans l'armée ou la gendarmerie, moi, déjà toute gamine, je voulais être militaire. Je voulais servir au sens le plus noble du terme », explique-t-elle.
Après une année passée à l'école des officiers de Melun, là voilà donc capitaine. Sa première affectation la propulsera à Chooz, où elle prendra le commandement du Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie, chargé de surveiller la centrale. « Comme dans notre métier, nous sommes systématiquement mutés tous les trois ou quatre ans, après trois années passées à Chooz, j'ai fait acte de volontariat pour commander la compagnie de Sedan, où je suis arrivée le 1er août dernier. »
Le capitaine Dubuis est ainsi la première femme à prendre le commandement d'une compagnie de gendarmerie dans le département des Ardennes, ce qui, du reste, ne l'impressionne pas outre mesure. D'autant moins que les premiers contacts avec les différentes brigades ont été excellents.
« J'aime le commandement, mais je suis beaucoup à l'écoute. J'accorde ma confiance à mes hommes et je leur demande en retour d'être loyaux. C'est aussi simple que ça », détaille cette jeune femme, qui a déjà communiqué aux commandants de brigades ses priorités, en l'occurrence la lutte contre la délinquance routière mais aussi contre la délinquance de proximité. « Il faut également poursuivre nos efforts pour être toujours plus près de la population. Ces échanges nous aident dans notre travail au quotidien. »
Le capitaine Dubuis sera officiellement installé dans ses fonctions le mardi 25 septembre lors d'une prise d'armes qui aura lieu à la compagnie de gendarmerie de Sedan.
En attendant, nous souhaitons la bienvenue à la nouvelle patronne des gendarmes sedanais.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-femme-pour-diriger-la-compagnie-de-gendarmerie
dimanche 16 septembre 2012
Le 8 e RA ouvre à nouveau ses portes ce dimanche
Au terme de la mobilisation, contre la dissolution du 8 e RA, le régiment a procédé à ses traditionnelles portes ouvertes. Cette manifestation se poursuit aujourd’hui jusqu’à 19 h.
Avec au programme, de nombreux stands et animations pour petits et grands, ainsi que des démonstrations étonnantes : sapeurs-pompiers, combat au corps à corps, modélisme par l’association 16 RC. Ainsi que plusieurs présentations : artillerie d’empire et artillerie moderne,
L’occasion pour le public et les familles des militaires de découvrir l’univers de cette caserne, dont les portes ouvertes sont peut-être les dernières.
C’est en tout cas le sentiment de certains militaires « qui s’en tiennent aux ordres de l’État-major ».
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/09/16/le-8-e-ra-ouvre-a-nouveau-ses-portes-ce-dimanche
Avec au programme, de nombreux stands et animations pour petits et grands, ainsi que des démonstrations étonnantes : sapeurs-pompiers, combat au corps à corps, modélisme par l’association 16 RC. Ainsi que plusieurs présentations : artillerie d’empire et artillerie moderne,
L’occasion pour le public et les familles des militaires de découvrir l’univers de cette caserne, dont les portes ouvertes sont peut-être les dernières.
C’est en tout cas le sentiment de certains militaires « qui s’en tiennent aux ordres de l’État-major ».
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/09/16/le-8-e-ra-ouvre-a-nouveau-ses-portes-ce-dimanche
Afghanistan: 4 soldats de l'Otan tués
Des membres présumés de la police afghane ont retourné leurs armes contre des membres de l'Isaf, la force de l'Otan en Afghanistan, tuant quatre soldats étrangers dans le sud du pays, a annoncé aujourd'hui l'Isaf.
L'un des agresseurs, faisant vraisemblablement partie de la police nationale, a été abattu en retour, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Isaf, qui n'a pas communiqué la nationalité des victimes. Les conditions de l'incident sont encore imprécises.
C'est le deuxième incident du genre en moins de douze heures. Hier, un membre présumé de la police locale afghane avait tué 2 soldats dans le Helmand (sud). Au total, 51 membres de l'Isaf sont morts assassinés par des policiers ou des soldats afgans en 2012.
Les "tirs de l'intérieur", dont un quart sont le fait de talibans infiltrés, selon l'Isaf, font des ravages au sein des forces afghanes et étrangères car ils plombent la confiance entre les alliés. Ces incidents sont particulièrement graves alors que la grande majorité des 112.600 soldats étrangers encore présents en Afghanistan rentreront chez eux d'ici la fin 2014. La police et l'armée afghanes, à un moment crucial de leur formation, auront alors la charge de la sécurité de leur pays
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/16/97001-20120916FILWWW00011-afghanistan-4-soldats-de-l-otan-tues.php
L'un des agresseurs, faisant vraisemblablement partie de la police nationale, a été abattu en retour, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Isaf, qui n'a pas communiqué la nationalité des victimes. Les conditions de l'incident sont encore imprécises.
C'est le deuxième incident du genre en moins de douze heures. Hier, un membre présumé de la police locale afghane avait tué 2 soldats dans le Helmand (sud). Au total, 51 membres de l'Isaf sont morts assassinés par des policiers ou des soldats afgans en 2012.
Les "tirs de l'intérieur", dont un quart sont le fait de talibans infiltrés, selon l'Isaf, font des ravages au sein des forces afghanes et étrangères car ils plombent la confiance entre les alliés. Ces incidents sont particulièrement graves alors que la grande majorité des 112.600 soldats étrangers encore présents en Afghanistan rentreront chez eux d'ici la fin 2014. La police et l'armée afghanes, à un moment crucial de leur formation, auront alors la charge de la sécurité de leur pays
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/16/97001-20120916FILWWW00011-afghanistan-4-soldats-de-l-otan-tues.php
samedi 15 septembre 2012
Afghanistan: Un policier tue deux soldats de l'Otan
Un policier afghan a tué ce samedi deux militaires des forces placées sous commandement de l'Otan dans le sud de l'Afghanistan avant d'être tué à son tour, ont annoncé des responsables de la coalition et des forces de sécurité.
Cet incident porte à 47 le nombre de militaires étrangers tués lors d'attaques dites «vert sur bleu», en référence à la couleur des uniformes des policiers afghans et des soldats de la coalition cette année. Le policier tireur rentrait d'une opération de sécurité dans la province du Helmand avec des soldats de la coalition lorsqu'il a pointé son arme dans leur direction, a-t-on appris de source proche des forces de sécurité. Le policier a tué deux militaires et en a blessé trois autres.
Un des soldats a fait usage de son arme, tuant le policier afghan, selon un communiqué de la Force internationale d'assistance et de sécurité (Isaf). La nationalité des soldats abattus et blessés n'a pas été communiquée. Le tireur semble lui faire partie des 16.000 membres de la Police locale afghane (ALP), une milice soutenue par les États-Unis, distincte de la police. La hausse des attaques de policiers afghans sur les soldats de l'Otan a conduit à l'arrêt de l'entraînement des nouvelles recrues ce mois-ci.
http://www.20minutes.fr/ledirect/1004263/afghanistan-policier-tue-deux-soldats-otan
Cet incident porte à 47 le nombre de militaires étrangers tués lors d'attaques dites «vert sur bleu», en référence à la couleur des uniformes des policiers afghans et des soldats de la coalition cette année. Le policier tireur rentrait d'une opération de sécurité dans la province du Helmand avec des soldats de la coalition lorsqu'il a pointé son arme dans leur direction, a-t-on appris de source proche des forces de sécurité. Le policier a tué deux militaires et en a blessé trois autres.
Un des soldats a fait usage de son arme, tuant le policier afghan, selon un communiqué de la Force internationale d'assistance et de sécurité (Isaf). La nationalité des soldats abattus et blessés n'a pas été communiquée. Le tireur semble lui faire partie des 16.000 membres de la Police locale afghane (ALP), une milice soutenue par les États-Unis, distincte de la police. La hausse des attaques de policiers afghans sur les soldats de l'Otan a conduit à l'arrêt de l'entraînement des nouvelles recrues ce mois-ci.
http://www.20minutes.fr/ledirect/1004263/afghanistan-policier-tue-deux-soldats-otan
vendredi 14 septembre 2012
Afghanistan: retrait avancé de la GB ?
Les troupes britanniques pourraient se retirer plus tôt que prévu d'Afghanistan, a affirmé le ministre britannique de la Défense Philip Hammond dans une interview postée hier soir sur le site du quotidien The Guardian.
"Je pense que le message que j'ai clairement reçu de l'armée est qu'il pourrait être possible de retirer les troupes en 2013", a déclaré le ministre lors d'une visite à Camp Bastion, dans la province de Helmand (sud de l'Afghanistan). Mais, a-t-il ajouté, "il faut reconsidérer le nombre de soldats dont nous avons besoin actuellement et il pourrait y avoir une possibilité pour un peu plus de flexibilité en vue du retrait".
Le gouvernement britannique a l'intention de retirer ses troupes d'ici à la fin de 2014. Le Royaume-Uni est, avec 9.500 soldats, le deuxième contributeur de la Force internationale d'assistance et de sécurité (Isaf) après les Etats-Unis
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/14/97001-20120914FILWWW00551-afghanistan-retrait-avance-de-la-gb.php
"Je pense que le message que j'ai clairement reçu de l'armée est qu'il pourrait être possible de retirer les troupes en 2013", a déclaré le ministre lors d'une visite à Camp Bastion, dans la province de Helmand (sud de l'Afghanistan). Mais, a-t-il ajouté, "il faut reconsidérer le nombre de soldats dont nous avons besoin actuellement et il pourrait y avoir une possibilité pour un peu plus de flexibilité en vue du retrait".
Le gouvernement britannique a l'intention de retirer ses troupes d'ici à la fin de 2014. Le Royaume-Uni est, avec 9.500 soldats, le deuxième contributeur de la Force internationale d'assistance et de sécurité (Isaf) après les Etats-Unis
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/14/97001-20120914FILWWW00551-afghanistan-retrait-avance-de-la-gb.php
jeudi 13 septembre 2012
mercredi 12 septembre 2012
mardi 11 septembre 2012
Afghanistan : le chef d'une attaque meurtrière contre des militaires français a été tué
L'organisateur présumé de l'attaque des talibans qui a entraîné la mort de dix soldats français en août 2008, la plus meurtrière contre les Français en Afghanistan, a été tué lors d'un bombardement de la force de l'Otan, a annoncé lundi cette dernière.
Le mollah Hazrat a été tué dimanche lors d'un bombardement aérien de précision survenu dans la province de Laghman, à l'est de Kaboul, a indiqué la force armée de l'Otan (Isaf) dans un communiqué. «Nous pensons que le mollah Hazrat a préparé et dirigé l'attaque du 18 août d'Uzbin (2008), à 40 km à l'est de Kaboul, qui avait abouti à une bataille de deux jours entre l'Isaf, les forces de sécurité afghanes et plus d'une centaine de talibans», poursuit le communiqué.
Les dix soldats français tués lors d'une embuscade
Dix soldats français avaient été tués à la suite d'une embuscade rebelle dans la vallée d'Uzbin du district de Surobi, proche de la province de Laghman, dans ce qui était alors l'assaut au sol le plus meurtrier contre l'Isaf depuis le début de l'intervention occidentale dans le pays à la fin 2001.
La majorité des victimes de cette attaque, qui avait eu un énorme retentissement en France, appartenaient au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres (sud-ouest de la France)
http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-le-chef-d-une-attaque-meurtriere-contre-des-militaires-francais-a-ete-tue-11-09-2012-2159749.php
Le mollah Hazrat a été tué dimanche lors d'un bombardement aérien de précision survenu dans la province de Laghman, à l'est de Kaboul, a indiqué la force armée de l'Otan (Isaf) dans un communiqué. «Nous pensons que le mollah Hazrat a préparé et dirigé l'attaque du 18 août d'Uzbin (2008), à 40 km à l'est de Kaboul, qui avait abouti à une bataille de deux jours entre l'Isaf, les forces de sécurité afghanes et plus d'une centaine de talibans», poursuit le communiqué.
Les dix soldats français tués lors d'une embuscade
Dix soldats français avaient été tués à la suite d'une embuscade rebelle dans la vallée d'Uzbin du district de Surobi, proche de la province de Laghman, dans ce qui était alors l'assaut au sol le plus meurtrier contre l'Isaf depuis le début de l'intervention occidentale dans le pays à la fin 2001.
La majorité des victimes de cette attaque, qui avait eu un énorme retentissement en France, appartenaient au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres (sud-ouest de la France)
http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-le-chef-d-une-attaque-meurtriere-contre-des-militaires-francais-a-ete-tue-11-09-2012-2159749.php
lundi 10 septembre 2012
Défense nationale. L'université d'été aujourd'hui à Brest
L'Université d'été de la Défense, dont la dixième édition se tient depuis ce matin à Brest, est la fête de famille de l'univers politico-militaire français. Tous les acteurs de ce secteur - civils, militaires, politiques - s'y rendent pour assister à des démonstrations, participer à des tables rondes, débattre des grands sujets de l'heure.
Alors qu'à Paris quelques dizaines d'experts préparent le futur Livre blanc qui redéfinira les priorités de la Défense française, les grandes thématiques de l'Université d'été de Brest vont recouper certains de leurs centres d'intérêt: les évolutions stratégiques, la capacité industrielle souveraine, la cyberdéfense, les capacités des armées. Mais on parlera également beaucoup d'une thématique qui était un peu passée de mode ces dernières années: le rôle de la Marine ou plutôt des marines dans la posture stratégique de la France.
52 milliards de chiffre d'affaires !
On le sait peu, mais toutes activités confondues, la filière maritime française réalise, bon an mal an, plus de 52milliards d'euros de chiffre d'affaires et fait travailler directement plus de 300.000 personnes. Comme le rappelait l'amiral Emmanuel Desclèves dans un récent numéro de La Revue Maritime, ces entreprises liées à la mer emploient plus de monde que les industries aéronautique ou automobile et si on compte les emplois indirects, «10% de la population active est concernée par les activités maritimes».
Un rôle stratégique
Stratégiquement parlant, le rôle de la mer n'a jamais cessé d'être crucial. Mais la mondialisation a tant accru son importance qu'on parle désormais de «maritimisation». Les flux d'hydrocarbures, de biens de consommation, d'informations, avec les câbles sous-marins, sont indissociables de la liberté de navigation. La piraterie qui sévit dans plusieurs parties du monde ne fait que le confirmer. Les populations vivant dans les franges littorales de la planète s'accroissent chaque jour, tandis que les progrès techniques permettent d'exploiter des fonds marins naguère inaccessibles. On mesure l'importance de ces enjeux avec les tensions se faisant jour dans les eaux du grand Nord, où les nations côtières veulent profiter de la fonte des glaces.
Une Marine digne de ce nom
À Brest, d'où la mer est visible de partout, où les armes de l'apocalypse nucléaire passent régulièrement le goulet, chacun est convaincu de l'importance pour un pays comme la France de disposer d'une Marine puissante. Pour affirmer la souveraineté de notre pays sur le deuxième espace maritime mondial (11millions de kilomètres carrés, soit vingt fois son territoire terrestre), une Marine digne de ce nom est indispensable, de même qu'elle doit être suffisamment performante pour assurer l'ensemble des missions décidées par le politique (dissuasion, sécurité des lignes maritimes, autorité de l'État en mer, actions armées contre la terre,etc.). Celles-ci devant pouvoir s'exercer de manière purement nationale comme dans le cadre de coalitions.
La France peut-elle continuer à agir seule ?
Pour que ce système fonctionne, une base industrielle digne de ce nom est indispensable. Ce sera sûrement l'un des points forts de ces journées. En pointe dans ce domaine, la France peut-elle continuer à agir seule ou doit-elle intégrer son industrie navale militaire dans des alliances capitalistiques avec les chantiers civils nationaux ou avec ses concurrents européens sur fond de raréfaction de la ressource budgétaire et de croissance des coûts? Ministre de la Défense et excellent connaisseur de ce sujet sur lequel il a des idées, Jean-Yves Le Drian s'exprimera sans doute sur le sujet.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/defense-nationale-l-universite-d-ete-aujourd-hui-a-brest-10-09-2012-1832123.php
Alors qu'à Paris quelques dizaines d'experts préparent le futur Livre blanc qui redéfinira les priorités de la Défense française, les grandes thématiques de l'Université d'été de Brest vont recouper certains de leurs centres d'intérêt: les évolutions stratégiques, la capacité industrielle souveraine, la cyberdéfense, les capacités des armées. Mais on parlera également beaucoup d'une thématique qui était un peu passée de mode ces dernières années: le rôle de la Marine ou plutôt des marines dans la posture stratégique de la France.
52 milliards de chiffre d'affaires !
On le sait peu, mais toutes activités confondues, la filière maritime française réalise, bon an mal an, plus de 52milliards d'euros de chiffre d'affaires et fait travailler directement plus de 300.000 personnes. Comme le rappelait l'amiral Emmanuel Desclèves dans un récent numéro de La Revue Maritime, ces entreprises liées à la mer emploient plus de monde que les industries aéronautique ou automobile et si on compte les emplois indirects, «10% de la population active est concernée par les activités maritimes».
Un rôle stratégique
Stratégiquement parlant, le rôle de la mer n'a jamais cessé d'être crucial. Mais la mondialisation a tant accru son importance qu'on parle désormais de «maritimisation». Les flux d'hydrocarbures, de biens de consommation, d'informations, avec les câbles sous-marins, sont indissociables de la liberté de navigation. La piraterie qui sévit dans plusieurs parties du monde ne fait que le confirmer. Les populations vivant dans les franges littorales de la planète s'accroissent chaque jour, tandis que les progrès techniques permettent d'exploiter des fonds marins naguère inaccessibles. On mesure l'importance de ces enjeux avec les tensions se faisant jour dans les eaux du grand Nord, où les nations côtières veulent profiter de la fonte des glaces.
Une Marine digne de ce nom
À Brest, d'où la mer est visible de partout, où les armes de l'apocalypse nucléaire passent régulièrement le goulet, chacun est convaincu de l'importance pour un pays comme la France de disposer d'une Marine puissante. Pour affirmer la souveraineté de notre pays sur le deuxième espace maritime mondial (11millions de kilomètres carrés, soit vingt fois son territoire terrestre), une Marine digne de ce nom est indispensable, de même qu'elle doit être suffisamment performante pour assurer l'ensemble des missions décidées par le politique (dissuasion, sécurité des lignes maritimes, autorité de l'État en mer, actions armées contre la terre,etc.). Celles-ci devant pouvoir s'exercer de manière purement nationale comme dans le cadre de coalitions.
La France peut-elle continuer à agir seule ?
Pour que ce système fonctionne, une base industrielle digne de ce nom est indispensable. Ce sera sûrement l'un des points forts de ces journées. En pointe dans ce domaine, la France peut-elle continuer à agir seule ou doit-elle intégrer son industrie navale militaire dans des alliances capitalistiques avec les chantiers civils nationaux ou avec ses concurrents européens sur fond de raréfaction de la ressource budgétaire et de croissance des coûts? Ministre de la Défense et excellent connaisseur de ce sujet sur lequel il a des idées, Jean-Yves Le Drian s'exprimera sans doute sur le sujet.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/defense-nationale-l-universite-d-ete-aujourd-hui-a-brest-10-09-2012-1832123.php
dimanche 9 septembre 2012
Rabotage dans les avancements militaires : Le Drian lâche du lest
La publication de notre article du 6 septembre sur la suppression du tiers des tableaux d'avancement de l'ensemble des personnels militaires des trois armées, pour les années 2013 à 2015, devrait susciter d'ici à la fin de cet après-midi une réaction du ministère de la Défense. Il devrait s'agir d'un "communiqué interne" titré "tableaux d'avancement" que le cabinet du ministre Jean-Yves Le Drian fera passer par le canal des états-majors pour une diffusion dans les unités.
Nous avons eu connaissance de ce texte, qui confirme naturellement nos informations, puisque celles-ci étaient extraites des annexes de la lettre de cadrage adressée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault au ministre de la Défense. Ce texte commence par "souligner le sérieux avec lequel le ministère s'attache désormais à la maîtrise de sa masse salariale et à la bonne structuration des différentes catégories de personnel de la défense." Il précise que la "dépyramidation" n'est que la conséquence d'une décision prise par le gouvernement en février 2012 "faute d'avoir su anticiper et maîtriser les conséquences de la réduction du format des armées". Le texte poursuit : "La Cour des comptes, dans un rapport diffusé avant l'été, avait souligné le caractère trop élevé du taux d'encadrement, en surévaluant toutefois l'évolution de la masse salariale et les enjeux financiers liés au pyramidage". Un début de rétropédalage...
Concrètement et sous réserve de précisions ultérieures, le ministère de la Défense semble faire quelques pas en arrière quand il écrit : "Le flux d'avancement sera réduit, dans une proportion globale non encore déterminée, le chiffre de 30 % ne constituant à ce stade qu'un plafond qui ne saurait être considéré comme une mesure de portée générale." Jean-Marc Ayrault, dans sa lettre était nettement plus ferme en écrivant le 31 juillet : "Le ministère de la Défense réduira de 30 % les volumes d'avancement au choix de ses personnels militaires en 2013."
Assez curieusement, la Défense annonce aujourd'hui que l'ordre pourtant explicite du Premier ministre était prématuré puisque "ce n'est qu'à l'issue d'une étude confiée conjointement à l'Inspection générale des finances et au Contrôle général des armées sur le pyramidage des différents corps et catégories qu'une vision objective de la situation permettra d'arrêter définitivement les contingentements et les volumes d'avancement pour 2013".
S'agissant du non-recrutement des 2 034 personnels (engagés volontaires) déjà sélectionnés par les armées pour être affectés en unité avant la fin de 2012, le ministère se défend en confirmant qu'une "régulation des recrutements a été décidée. Cette mesure était la plus juste au regard de la situation, le ministre de la Défense ayant repoussé d'autres mesures possibles qui auraient pesé à l'excès sur le pouvoir d'achat des militaires, notamment les moins gradés".
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/rabotage-dans-les-avancements-militaires-le-drian-lache-du-lest-07-09-2012-1503829_53.php
Nous avons eu connaissance de ce texte, qui confirme naturellement nos informations, puisque celles-ci étaient extraites des annexes de la lettre de cadrage adressée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault au ministre de la Défense. Ce texte commence par "souligner le sérieux avec lequel le ministère s'attache désormais à la maîtrise de sa masse salariale et à la bonne structuration des différentes catégories de personnel de la défense." Il précise que la "dépyramidation" n'est que la conséquence d'une décision prise par le gouvernement en février 2012 "faute d'avoir su anticiper et maîtriser les conséquences de la réduction du format des armées". Le texte poursuit : "La Cour des comptes, dans un rapport diffusé avant l'été, avait souligné le caractère trop élevé du taux d'encadrement, en surévaluant toutefois l'évolution de la masse salariale et les enjeux financiers liés au pyramidage". Un début de rétropédalage...
"Régulation des recrutements"
Concrètement et sous réserve de précisions ultérieures, le ministère de la Défense semble faire quelques pas en arrière quand il écrit : "Le flux d'avancement sera réduit, dans une proportion globale non encore déterminée, le chiffre de 30 % ne constituant à ce stade qu'un plafond qui ne saurait être considéré comme une mesure de portée générale." Jean-Marc Ayrault, dans sa lettre était nettement plus ferme en écrivant le 31 juillet : "Le ministère de la Défense réduira de 30 % les volumes d'avancement au choix de ses personnels militaires en 2013."
Assez curieusement, la Défense annonce aujourd'hui que l'ordre pourtant explicite du Premier ministre était prématuré puisque "ce n'est qu'à l'issue d'une étude confiée conjointement à l'Inspection générale des finances et au Contrôle général des armées sur le pyramidage des différents corps et catégories qu'une vision objective de la situation permettra d'arrêter définitivement les contingentements et les volumes d'avancement pour 2013".
S'agissant du non-recrutement des 2 034 personnels (engagés volontaires) déjà sélectionnés par les armées pour être affectés en unité avant la fin de 2012, le ministère se défend en confirmant qu'une "régulation des recrutements a été décidée. Cette mesure était la plus juste au regard de la situation, le ministre de la Défense ayant repoussé d'autres mesures possibles qui auraient pesé à l'excès sur le pouvoir d'achat des militaires, notamment les moins gradés".
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/rabotage-dans-les-avancements-militaires-le-drian-lache-du-lest-07-09-2012-1503829_53.php
La Patrouille de France a pris Kader Arif en stop
Voilà un ministre du gouvernement qui applique scrupuleusement les consignes de son Président sur la réduction du train de vie de l'État.
À l'occasion de sa première visite officielle dans l'armée de l'air, Kader Arif, ministre des Anciens Combattants, s'est rendu ce jeudi sur le site des écoles d'officiers de Salon-de-Provence où il a également fait escale sur la base de la Patrouille de France. «J'admire ce groupe d'élite qui incarne comme aucun autre le lien fondamental entre une nation et son armée. Et puis je dois l'avouer, en approchant ces pilotes d'exception et leurs appareils, j'ai réalisé un rêve de gosse…». Le regard gourmand du ministre n'a pas échappé au commandant de la Patrouille qui s'est souvenu des attaches de Kader Arif en Midi-Pyrénées. Une région où ce week-end justement, l'escadrille tricolore participe à un meeting aérien à Tarbes. «On vous amène ?». Banco. Une visite médicale plus tard, le membre du gouvernement embarquait dans un Alphajet. Et voilà comment on allège le budget «déplacements» d'un ministre qui, une fois arrivé à Tarbes, est allé à la rencontre d'associations d'anciens combattants, avant de rejoindre Toulouse en voiture. Un voyage en jet ponctué par des tonneaux et des poussées à 6 G est évidemment plus sportif qu'un transfert en Falcon ou en avion de ligne… «Mais quelle expérience», admet aussi Kader Arif.
Hier matin la Patrouille de France a survolé Toulouse dans le cadre de l'entraînement qui précède son spectacle aérien du week-end.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/08/1434846-la-patrouille-de-france-a-pris-kader-arif-en-stop.html
À l'occasion de sa première visite officielle dans l'armée de l'air, Kader Arif, ministre des Anciens Combattants, s'est rendu ce jeudi sur le site des écoles d'officiers de Salon-de-Provence où il a également fait escale sur la base de la Patrouille de France. «J'admire ce groupe d'élite qui incarne comme aucun autre le lien fondamental entre une nation et son armée. Et puis je dois l'avouer, en approchant ces pilotes d'exception et leurs appareils, j'ai réalisé un rêve de gosse…». Le regard gourmand du ministre n'a pas échappé au commandant de la Patrouille qui s'est souvenu des attaches de Kader Arif en Midi-Pyrénées. Une région où ce week-end justement, l'escadrille tricolore participe à un meeting aérien à Tarbes. «On vous amène ?». Banco. Une visite médicale plus tard, le membre du gouvernement embarquait dans un Alphajet. Et voilà comment on allège le budget «déplacements» d'un ministre qui, une fois arrivé à Tarbes, est allé à la rencontre d'associations d'anciens combattants, avant de rejoindre Toulouse en voiture. Un voyage en jet ponctué par des tonneaux et des poussées à 6 G est évidemment plus sportif qu'un transfert en Falcon ou en avion de ligne… «Mais quelle expérience», admet aussi Kader Arif.
Hier matin la Patrouille de France a survolé Toulouse dans le cadre de l'entraînement qui précède son spectacle aérien du week-end.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/08/1434846-la-patrouille-de-france-a-pris-kader-arif-en-stop.html
samedi 8 septembre 2012
Jean-Yves Le Drian. "La Défense n'est pas une variable d'ajustement"
Grande séquence bretonne pour le ministre de la Défense. Jean-Yves Le Drian fait escale aujourd'hui près de Rennes à la DGA avant de rejoindre le 3ème RIMA à Vannes. Dimanche, il sera au congrès à Lorient des officiers mariniers. Et lundi, cap sur Brest pour les universités d’été de la Défense. Syrie, Mali, Afghanistan, budget, l’Europe de la Défense : Jean-Yves Le Drian répond au Télégramme
Au coeur de votre déplacement la semaine prochaine en Jordanie et au Liban : la crise syrienne. Alors que d’aucuns lui reprochent son attentisme, que fait la France ?
C’est elle qui est la plus active au niveau politique et humanitaire. Nous avons réuni en juillet ceux que nous appelons les amis de la Syrie pour inciter à la pression internationale et pour faire valoir notre soutien à la résistance syrienne.Nous avons initié une résolution de l’ONU pour renforcer la pression auprès de ceux qui ne souhaitent pas un accord du Conseil de sécurité, en particulier la Chine et la Russie, pour engager une procédure de pacification en Syrie.
Nous sommes en pointe au niveau humanitaire. Nous avons installé à la frontière jordanienne un hôpital militaire, qui accueille les réfugiés et les soldats de l’armée syrienne libre, victimes de blessures de guerre. Je vais d’ailleurs me rendre sur place jeudi prochain.
Par ailleurs, nous intervenons en livrant aussi aux résistants syriens du matériel non létal, comme des systèmes de communication, des jumelles à infrarouge.
Vous devez gérer un budget 2013 plus que serré, avec plus de 7.000 suppressions de postes. Il vous manque déja 4 milliards d’euros pour les équipements. Qu’allez-vous faire ?
Je ne suis pas dans l’angoisse mais dans la détermination. Et dans la clarté des objectifs, des missions et des chiffres. Le budget 2013 sera le même que celui de 2012, à 31,4 milliards d’euros hors pensions.
En 2013, il y aura 16 milliards d’euros d’investissements dont 6 milliards pour les équipements neufs. Comme l’avait dit le président de la République, la Défense n’est pas la variable d’ajustement. Par contre, nous ne sommes pas, c’est vrai, dans le calendrier de la loi de programmation militaire 2008-2013 qui prévoyait, en 2008, une accélération des commandes à partir de 2011. Or, depuis 2008, il y a eu la crise. Le chiffre de 4 milliards d’insuffisance a été affiché par rapport à l’objectif de la loi de progammation de 2008. Il faut mettre les choses au clair C’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer un nouveau livre blanc. Il doit définir les nouvelles menaces, le panorama géostratégique et les choix que doit faire la France pour tenir sa défense. Les conclusions seront rendues fin 2012.......... http://www.letelegramme.com/tag/Jean-Yves%20Le%20Drian
Au coeur de votre déplacement la semaine prochaine en Jordanie et au Liban : la crise syrienne. Alors que d’aucuns lui reprochent son attentisme, que fait la France ?
C’est elle qui est la plus active au niveau politique et humanitaire. Nous avons réuni en juillet ceux que nous appelons les amis de la Syrie pour inciter à la pression internationale et pour faire valoir notre soutien à la résistance syrienne.Nous avons initié une résolution de l’ONU pour renforcer la pression auprès de ceux qui ne souhaitent pas un accord du Conseil de sécurité, en particulier la Chine et la Russie, pour engager une procédure de pacification en Syrie.
Nous sommes en pointe au niveau humanitaire. Nous avons installé à la frontière jordanienne un hôpital militaire, qui accueille les réfugiés et les soldats de l’armée syrienne libre, victimes de blessures de guerre. Je vais d’ailleurs me rendre sur place jeudi prochain.
Par ailleurs, nous intervenons en livrant aussi aux résistants syriens du matériel non létal, comme des systèmes de communication, des jumelles à infrarouge.
Vous devez gérer un budget 2013 plus que serré, avec plus de 7.000 suppressions de postes. Il vous manque déja 4 milliards d’euros pour les équipements. Qu’allez-vous faire ?
Je ne suis pas dans l’angoisse mais dans la détermination. Et dans la clarté des objectifs, des missions et des chiffres. Le budget 2013 sera le même que celui de 2012, à 31,4 milliards d’euros hors pensions.
En 2013, il y aura 16 milliards d’euros d’investissements dont 6 milliards pour les équipements neufs. Comme l’avait dit le président de la République, la Défense n’est pas la variable d’ajustement. Par contre, nous ne sommes pas, c’est vrai, dans le calendrier de la loi de programmation militaire 2008-2013 qui prévoyait, en 2008, une accélération des commandes à partir de 2011. Or, depuis 2008, il y a eu la crise. Le chiffre de 4 milliards d’insuffisance a été affiché par rapport à l’objectif de la loi de progammation de 2008. Il faut mettre les choses au clair C’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer un nouveau livre blanc. Il doit définir les nouvelles menaces, le panorama géostratégique et les choix que doit faire la France pour tenir sa défense. Les conclusions seront rendues fin 2012.......... http://www.letelegramme.com/tag/Jean-Yves%20Le%20Drian
vendredi 7 septembre 2012
L'armée recrute tous les profils
A l'heure de la rentrée, mardi, neuf jeunes ont signé un engagement de cinq ans dans l'armée de Terre. Certains ont la vocation, d'autres ont trouvé du travail.
PAR les temps qui courent, les employeurs qui recrutent ne sont pas légions. L'armée de Terre continue pourtant d'être actif sur le marché du travail.
En un an, ce sont environ 130 jeunes du département qui auront été engagés. « Depuis que les militaires sont partis de Couvron, les gens pensent que nous n'embauchons plus. Mais, en fait, le centre d'information et de recrutement des forces armées, situé à Laon, rue Vinchon, fait signer des contrats à des Axonais pour des affectations partout en France », explique l'adjudant Mathieu Michaux-Boutel, chef du Cirfa de Laon.
C'est encore le cas pour les neuf jeunes qui ont signé leur contrat mardi matin à la maison de l'emploi et de la formation, rue Carnot.
« Dès qu'ils ont signé en présence du capitaine commissaire, ce sont des militaires. On leur donne leur bon de transport et ils vont rejoindre leur différent régiment aux quatre coins de l'Hexagone. »
Ils vont embrasser une carrière qui touche à toutes les spécificités de l'armée de Terre. « Nous avons pratiquement tous les métiers, nous n'avons pas d'avocats mais des officiers juristes par exemple. »
La signature du contrat est l'aboutissement de cinq à six mois de préparation menée en partenariat avec la maison de l'emploi et de la formation.
« Entre 15 et 20 jeunes sont concernés ici à Laon chaque année. »
La préparation est totalement prise en charge par l'armée. Elle conduit à des examens relatifs aux aptitudes physiques, des tests psychotechniques et un entretien. « Il suffit d'avoir entre 17,5 ans et 29 ans, d'être mobile et volontaire. »
Le recrutement concerne des jeunes en échec scolaire jusqu'à des diplômés bac + 5. « Certains ont une vraie vocation, d'autres mûrissent leur engagement au fil des mois. On essaye d'orienter le volontaire vers le métier, la spécificité qui est la sienne, cuisinier, mécanicien, ingénieur… »
Pour beaucoup, c'est aussi l'occasion d'avoir du travail et de se forger une vraie expérience professionnelle. « Outre cet aspect professionnel, en entrant dans l'armée, c'est aussi pour eux un autre mode de vie qui commence, où le collectif compte énormément. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/larmee-recrute-tous-les-profils
PAR les temps qui courent, les employeurs qui recrutent ne sont pas légions. L'armée de Terre continue pourtant d'être actif sur le marché du travail.
En un an, ce sont environ 130 jeunes du département qui auront été engagés. « Depuis que les militaires sont partis de Couvron, les gens pensent que nous n'embauchons plus. Mais, en fait, le centre d'information et de recrutement des forces armées, situé à Laon, rue Vinchon, fait signer des contrats à des Axonais pour des affectations partout en France », explique l'adjudant Mathieu Michaux-Boutel, chef du Cirfa de Laon.
C'est encore le cas pour les neuf jeunes qui ont signé leur contrat mardi matin à la maison de l'emploi et de la formation, rue Carnot.
« Dès qu'ils ont signé en présence du capitaine commissaire, ce sont des militaires. On leur donne leur bon de transport et ils vont rejoindre leur différent régiment aux quatre coins de l'Hexagone. »
Ils vont embrasser une carrière qui touche à toutes les spécificités de l'armée de Terre. « Nous avons pratiquement tous les métiers, nous n'avons pas d'avocats mais des officiers juristes par exemple. »
La signature du contrat est l'aboutissement de cinq à six mois de préparation menée en partenariat avec la maison de l'emploi et de la formation.
« Entre 15 et 20 jeunes sont concernés ici à Laon chaque année. »
La préparation est totalement prise en charge par l'armée. Elle conduit à des examens relatifs aux aptitudes physiques, des tests psychotechniques et un entretien. « Il suffit d'avoir entre 17,5 ans et 29 ans, d'être mobile et volontaire. »
Le recrutement concerne des jeunes en échec scolaire jusqu'à des diplômés bac + 5. « Certains ont une vraie vocation, d'autres mûrissent leur engagement au fil des mois. On essaye d'orienter le volontaire vers le métier, la spécificité qui est la sienne, cuisinier, mécanicien, ingénieur… »
Pour beaucoup, c'est aussi l'occasion d'avoir du travail et de se forger une vraie expérience professionnelle. « Outre cet aspect professionnel, en entrant dans l'armée, c'est aussi pour eux un autre mode de vie qui commence, où le collectif compte énormément. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/larmee-recrute-tous-les-profils
jeudi 6 septembre 2012
Défense : un tiers des tableaux d'avancement supprimés pour 2013 !
La lettre de cadrage budgétaire envoyée le 31 juillet dernier aux ministres par le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault contenait une bombe à retardement. Les états-majors planchent depuis début septembre sur les annexes non publiées de ce document. Une mesure imposée par Bercy risque de provoquer un séisme parmi l'ensemble du personnel : dans l'annexe de sa lettre de cadrage, Matignon annonce une suppression de 30 % des avancements au choix prévus en 2013, au risque de jeter cul par-dessus tête le fragile édifice des carrières militaires. C'est-à-dire que le tiers des promotions au grade supérieur - à tout le moins celles qui ne dépendent pas mécaniquement de l'ancienneté - ne se produiront pas. Une explication s'impose : on sait que les années Sarkozy avaient été marquées pour les armées par un plan considérable de suppression de postes, s'élevant au total à 54 000 emplois entre 2009 et 2015. Poursuivant sur sa lancée, la défense perdra effectivement dans ce cadre 7 234 postes en 2013 (ce chiffre tient compte de la création de 95 postes à la DGSE et de 69 dans la cyberdéfense, essentiellement à l'Anssi, Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information. En 2014, 7 880 suppressions sont prévues, malgré 45 créations de postes pour la DGSE et 99 dans la cyberdéfense).
Engagements non tenus
Mais les engagements de l'État étaient très clairs et ont été répétés à maintes reprises. Cette diminution d'effectifs devait permettre de "revaloriser" la condition militaire. En clair : augmenter les soldes de bas en haut de l'échelle hiérarchique en affectant à ce mouvement environ la moitié des sommes économisées par les suppressions d'effectifs. En 2010, par exemple, 186 millions d'euros d'économies avaient permis d'affecter 100 millions à la revalorisation de la condition militaire. À cette mesure salariale s'ajoutait une "repyramidation" des carrières, à savoir une accélération des promotions, une élévation du taux d'encadrement, avec davantage d'officiers, de sous officiers et de "petits gradés" chez les engagés volontaires.
"Dépyramidage"
Jean-Marc Ayrault est explicite. Ce mouvement de "repyramidage" est stoppé et repart en marche arrière vers un "dépyramidage", donc une réduction du taux d'encadrement. Crûment, il s'agit d'un blocage du tableau d'avancement dans toutes les armées. Citation de la lettre de cadrage, qui annonce explicitement qu'il s'agit d'un début : "Afin de dépyramider la structure de ses effectifs, le ministère de la Défense réduira de 30 % les volumes d'avancement au choix de ses personnels militaires en 2013. Le ministère de la Défense et le ministère chargé du budget travailleront de concert sur le dépyramidage sur la période 2013-2015." Le document précise que le GVT (glissement vieillesse technicité) doit s'élever à zéro euro sur la période 2013-2015. Est-ce tenable ?
Promotion sociale et recrutement
Dans les armées où cette nouvelle est encore peu connue, les états-majors s'inquiètent en expliquant que, vis-à-vis de leur personnel, les armées ont une fonction traditionnelle de promotion sociale, puissant facteur de recrutement. Pour l'armée de terre, 50 % des officiers sont d'anciens sous-officiers et 70 % de ces derniers sont issus du rang. Pour cet officier, "les carrières de militaires sont un flux passant par le recrutement, la formation, l'avancement et la reconversion. Dans tous les états-majors, les repyramidages sont planifiés, subtils, modérés." La défense avait d'ailleurs conduit depuis quatre ans ce mouvement avec une sagesse certaine en commençant par revaloriser les rémunérations des hommes du rang, puis celles des sous-officiers et enfin celles des officiers. Ceux-là mêmes qui vont prendre de plein fouet la nouvelle mesure d'économie. Conclusion de l'un d'entre eux : "C'est un oukase. Nos chefs ne peuvent accepter çà !" Là, c'est moins sûr...
La hiérarchie n'est pas prête au clash
Car la hiérarchie militaire ne semble nullement prête au clash avec le politique, comme le montre l'acceptation d'une mesure discrète de suppression pour la seule année 2012 de 2034 postes d'engagé dont le recrutement était préparé depuis la fin de 2011 et qui ne seront pas effectués, ce que Matignon appelle un "gel non rattrapé". Cette mesure permettra une économie de 12 millions d'euros dès 2012. Elle touchera l'armée de terre pour plus de 1 500 postes et l'armée de l'air ainsi que la marine pour 250 postes chacune. Officiellement, on ne touche à rien avant la remise des conclusions de la commission du Livre blanc et la loi de programmation militaire de l'an prochain. Dans les faits, les vaches maigres ont déjà commencé à brouter.
Première sortie du gouverneur de Metz
La cérémonie d’accueil du nouveau gouverneur de Metz s’est déroulée, hier matin, selon un protocole relativement sobre. Pour sa première sortie depuis son installation le 1 er septembre, le général de corps d’armée Patrick Ribayrol a déposé une gerbe au monument aux Morts de Metz en présence du maire Dominique Gros, du préfet de Moselle, Nacer Meddah et du président de l’Onac de Moselle, Damien Berthoud. La fanfare du 1 er régiment de tirailleurs d’Épinal, qui avait rehaussé, vendredi, la cérémonie de départ du général Pascal Péran sur la place d’Armes, était à nouveau sur les rangs. Elle a interprété la mélodieuse Marche des soldats de Robert Bruce alors que le général Ribayrol passait en revue les hommes du 3 e régiment de Hussards portant les couleurs de la brigade franco-allemande. Un insigne familier pour le gouverneur qui a passé douze ans au sein des Forces françaises stationnées en Allemagne, ce qui lui a notamment donné l’occasion de travailler avec l’État-major de Metz et la région Terre Nord-Est.
Commandant d’unité de chars AMX30 au 2 e groupe de chasseurs à Neustadt-en-der-Weinstrasse, puis officier opérations au 8 e groupe de chasseurs à Wittlich, il a ensuite pris la tête du 16 e groupe de chasseurs à Saarburg, unité aujourd’hui stationnée à Bitche. Depuis 2010, il était le commandant des Écoles militaires d’infanterie et d’artillerie de Draguignan. « Je suis heureux d’arriver en Lorraine. Pour un officier, c’est une région où s’est construite toute une partie de l’histoire de notre pays, une terre qui s’est abreuvée du sang des soldats français », a lâché le 93 e gouverneur militaire de Metz.
Une région qui a récemment été malmenée par les restructurations de l’armée. Et qui tend désormais le dos avant la sortie d’un nouveau Livre blanc de la Défense qui fixera notamment les moyens dédiés à l’armée. Pour l’heure, le général Ribayrol entend remplir sa première mission : « Connaître les hommes et les femmes qui travaillent au sein de la région Terre Nord-Est » qu’il aura sous son commandant durant deux ans.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/09/04/premiere-sortie-du-gouverneur-de-metz
Commandant d’unité de chars AMX30 au 2 e groupe de chasseurs à Neustadt-en-der-Weinstrasse, puis officier opérations au 8 e groupe de chasseurs à Wittlich, il a ensuite pris la tête du 16 e groupe de chasseurs à Saarburg, unité aujourd’hui stationnée à Bitche. Depuis 2010, il était le commandant des Écoles militaires d’infanterie et d’artillerie de Draguignan. « Je suis heureux d’arriver en Lorraine. Pour un officier, c’est une région où s’est construite toute une partie de l’histoire de notre pays, une terre qui s’est abreuvée du sang des soldats français », a lâché le 93 e gouverneur militaire de Metz.
Une région qui a récemment été malmenée par les restructurations de l’armée. Et qui tend désormais le dos avant la sortie d’un nouveau Livre blanc de la Défense qui fixera notamment les moyens dédiés à l’armée. Pour l’heure, le général Ribayrol entend remplir sa première mission : « Connaître les hommes et les femmes qui travaillent au sein de la région Terre Nord-Est » qu’il aura sous son commandant durant deux ans.
http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/09/04/premiere-sortie-du-gouverneur-de-metz
mercredi 5 septembre 2012
Afghanistan: deux soldats de l'Otan tués dans la chute d'un hélicoptère
Deux soldats de l'Otan sont morts mercredi dans la chute d'un hélicoptère dans l'est de Afghanistan, a annoncé la force de l'Otan (Isaf) sur son compte Twitter.
Les raisons du crash ne sont pas encore connues, d'après l'Isaf, alors que les talibans prétendent avoir abattu l'appareil. L'incident s'est produit dans le Logar, une province située juste au sud de Kaboul et largement infiltrée par les insurgés talibans, selon les autorités locales.
http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-deux-soldats-de-l-otan-tues-dans-la-chute-d-un-helicoptere-05-09-2012-1502808_24.php
Les raisons du crash ne sont pas encore connues, d'après l'Isaf, alors que les talibans prétendent avoir abattu l'appareil. L'incident s'est produit dans le Logar, une province située juste au sud de Kaboul et largement infiltrée par les insurgés talibans, selon les autorités locales.
http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-deux-soldats-de-l-otan-tues-dans-la-chute-d-un-helicoptere-05-09-2012-1502808_24.php
mardi 4 septembre 2012
Les anciens du 50e bataillon du génie à Charleville
L'amicale des anciens du 50e bataillon du génie avait choisi Charleville-Mézières pour tenir ses 16es retrouvailles biennales le week-end dernier.
Environ soixante-dix personnes venues essentiellement des régions Bretagne, Normandie, Pays de Loire, Centre et Aquitaine se sont retrouvées pour deux jours de convivialité et de tourisme local comme elles le font depuis 1982. Un peu d'histoire...
Le 50e bataillon du génie a été formé en 1955 à Coblence, en Allemagne, pour être envoyé en Algérie. Il a été dissous en juillet 1962 à Sissonne, dans l'Aisne. Les anciens du bataillon, dont la base était Kerata, dans le Constantinois, étaient cantonnés à Blondel (secteur de Borg Bou Areridge) pendant les deux années 1957-58. Ils ont décidé, il y a trente ans, de se revoir tous les deux ans le dernier week-end d'août en choisissant de varier leurs points de chute à chaque fois pour resserrer leurs liens d'amitié. Cette fois, c'est un Ardennais qui a donc organisé le rassemblement, Jean-Marie Giot, lequel demeure à Aiglemont.
Samedi, en fin d'après-midi, les anciens du 50e bataillon du génie ont rendu hommage aux soldats carolos tombés en Afrique du Nord en déposant des gerbes de fleurs en compagnie de la maire, Claudine Ledoux, et du député Christophe Léonard.
La cérémonie s'est déroulée au monument de la place de l'Hôtel-de-Ville, en présence des porte-drapeaux locaux et de l'harmonie d'Aiglemont et a été suivie d'un cocktail dans les salons de l'hôtel de ville
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-anciens-du-50e-bataillon-du-genie-a-charleville
Environ soixante-dix personnes venues essentiellement des régions Bretagne, Normandie, Pays de Loire, Centre et Aquitaine se sont retrouvées pour deux jours de convivialité et de tourisme local comme elles le font depuis 1982. Un peu d'histoire...
Le 50e bataillon du génie a été formé en 1955 à Coblence, en Allemagne, pour être envoyé en Algérie. Il a été dissous en juillet 1962 à Sissonne, dans l'Aisne. Les anciens du bataillon, dont la base était Kerata, dans le Constantinois, étaient cantonnés à Blondel (secteur de Borg Bou Areridge) pendant les deux années 1957-58. Ils ont décidé, il y a trente ans, de se revoir tous les deux ans le dernier week-end d'août en choisissant de varier leurs points de chute à chaque fois pour resserrer leurs liens d'amitié. Cette fois, c'est un Ardennais qui a donc organisé le rassemblement, Jean-Marie Giot, lequel demeure à Aiglemont.
Samedi, en fin d'après-midi, les anciens du 50e bataillon du génie ont rendu hommage aux soldats carolos tombés en Afrique du Nord en déposant des gerbes de fleurs en compagnie de la maire, Claudine Ledoux, et du député Christophe Léonard.
La cérémonie s'est déroulée au monument de la place de l'Hôtel-de-Ville, en présence des porte-drapeaux locaux et de l'harmonie d'Aiglemont et a été suivie d'un cocktail dans les salons de l'hôtel de ville
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-anciens-du-50e-bataillon-du-genie-a-charleville
lundi 3 septembre 2012
Le Drian plaide pour une Europe de la défense
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a jugé lundi à Bruxelles que les conditions étaient "réunies" pour que l'Europe de la défense puisse "faire des progrès", en raison notamment des difficultés budgétaires que connaissent de nombreux pays.
"On voit bien que la situation est sans doute opportune" et que les conditions "sont réunies pour qu'on fasse faire des progrès à l'Europe de la défense", a-t-il déclaré à la presse, après avoir rencontré le président du Conseil européen, Herman van Rompuy.
Le ministre a cité quatre conditions: "les menaces" auxquelles l'Europe est confrontée "sont toujours fortes", "les Etats-Unis ont commencé une réorientation stratégique" en donnant priorité à l'Asie-Pacifique, "les contraintes budgétaires" dans les pays européens et le fait que "l'Europe se cherche un destin". Dans ce cadre, la France "a un rôle à jouer", qui "veut être pragmatique et humble", a ajouté Jean-Yves Le Drian.
68e anniversaire de la Libération : les Ardennes se souviennent
Lever des couleurs, ravivage de la flamme, dépôts de gerbes et... émotion pour ce 68e anniversaire de la libération des Ardennes au pied du mémorial.
LA cérémonie du 68e anniversaire de la libération des Ardennes devant le mémorial du plateau de Berthaucourt a débuté, hier, à 11 heures.
Présidée par le préfet Pierre N'Gahane, elle s'est déroulée en présence des députés Bérengère Poletti et Christophe Léonard, du sénateur et président du conseil général, Benoît Huré, du sénateur Marc Laménie, de la maire de Charleville-Mézières, Claudine Ledoux, des colonels Brice Bertrand (3e RG et DMD) et Nicolas Blériot (gendarmerie), la directrice de l'ONAC Ardennes, Marie-Agnès Hyon-Paul, le président de l'Union ardennaise des Forces Françaises de l'Intérieur, Jean Joly, du président de la Fédération départementale des déportés internés résistants et patriotes (FNDIRP), Gérald Dardart, et d'un membre de la fondation pour la Mémoire de la Déportation, André Cortési.
Comme d'habitude, un détachement de militaires du 3e régiment de génie participait à la cérémonie, ainsi que des réservistes, des jeunes sapeurs-pompiers volontaires, des élus du conseil municipal enfants de Charleville-Mézières et l'harmonie SNCF qui a interprété les sonneries d'usage, le Chant des partisans et le Chant des marais.
Le coup de gueule de Jean Joly
Après le lever des couleurs, le ravivage de la flamme par le préfet, les divers dépôts de gerbes au pied du mémorial, Jean Joly a pris la parole pour relater ce qui, à ses yeux, apparaît comme particulièrement grave et regrettable. Traditionnellement depuis 1962, l'UA FFI emmène les lauréats ardennais du Concours national de la Résistance à Paris sur les hauts lieux de mémoire de la capitale. Ce voyage a toujours lieu fin août.
Cette année, pour la première fois, l'UA FFI, qui sollicite d'ordinaire les chefs d'établissements (collèges et lycées) ardennais pour avoir les adresses des lauréats et les contacter pour préparer le voyage, n'a obtenu aucun renseignement.
« Il a fallu nous débrouiller seuls ! », nous disait, hier, Jean Jolly, profondément affecté, et qui déplorait cet incident. Dans son allocution, il a cité Elie Wiesel et Jorge Semprun sur l'importance de la perpétuation du devoir de mémoire. Il a ensuite lu la lettre d'un résistant de Grandpré, fusillé à Berthaucourt, le 17 février 1944, qui écrivait à sa femme et à ses enfants avant de mourir.
Après quoi, le président Joly a laissé le micro à Joachim, un élève du lycée sedanais Pierre-Bayle, qui a magnifiquement bien lu un poème très émouvant écrit par un déporté du camp d'extermination de Buchenwald.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/68e-anniversaire-de-la-liberation-les-ardennes-se-souviennent
LA cérémonie du 68e anniversaire de la libération des Ardennes devant le mémorial du plateau de Berthaucourt a débuté, hier, à 11 heures.
Présidée par le préfet Pierre N'Gahane, elle s'est déroulée en présence des députés Bérengère Poletti et Christophe Léonard, du sénateur et président du conseil général, Benoît Huré, du sénateur Marc Laménie, de la maire de Charleville-Mézières, Claudine Ledoux, des colonels Brice Bertrand (3e RG et DMD) et Nicolas Blériot (gendarmerie), la directrice de l'ONAC Ardennes, Marie-Agnès Hyon-Paul, le président de l'Union ardennaise des Forces Françaises de l'Intérieur, Jean Joly, du président de la Fédération départementale des déportés internés résistants et patriotes (FNDIRP), Gérald Dardart, et d'un membre de la fondation pour la Mémoire de la Déportation, André Cortési.
Comme d'habitude, un détachement de militaires du 3e régiment de génie participait à la cérémonie, ainsi que des réservistes, des jeunes sapeurs-pompiers volontaires, des élus du conseil municipal enfants de Charleville-Mézières et l'harmonie SNCF qui a interprété les sonneries d'usage, le Chant des partisans et le Chant des marais.
Le coup de gueule de Jean Joly
Après le lever des couleurs, le ravivage de la flamme par le préfet, les divers dépôts de gerbes au pied du mémorial, Jean Joly a pris la parole pour relater ce qui, à ses yeux, apparaît comme particulièrement grave et regrettable. Traditionnellement depuis 1962, l'UA FFI emmène les lauréats ardennais du Concours national de la Résistance à Paris sur les hauts lieux de mémoire de la capitale. Ce voyage a toujours lieu fin août.
Cette année, pour la première fois, l'UA FFI, qui sollicite d'ordinaire les chefs d'établissements (collèges et lycées) ardennais pour avoir les adresses des lauréats et les contacter pour préparer le voyage, n'a obtenu aucun renseignement.
« Il a fallu nous débrouiller seuls ! », nous disait, hier, Jean Jolly, profondément affecté, et qui déplorait cet incident. Dans son allocution, il a cité Elie Wiesel et Jorge Semprun sur l'importance de la perpétuation du devoir de mémoire. Il a ensuite lu la lettre d'un résistant de Grandpré, fusillé à Berthaucourt, le 17 février 1944, qui écrivait à sa femme et à ses enfants avant de mourir.
Après quoi, le président Joly a laissé le micro à Joachim, un élève du lycée sedanais Pierre-Bayle, qui a magnifiquement bien lu un poème très émouvant écrit par un déporté du camp d'extermination de Buchenwald.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/68e-anniversaire-de-la-liberation-les-ardennes-se-souviennent
L'entraînement des Afghans suspendu
Le commandant des forces spéciales américaines en Afghanistan a suspendu l'entraînement de toutes les recrues afghanes en formation dans l'attente d'une nouvelle vérification de leurs liens éventuels avec les rebelles talibans, a rapporté hier soir le Washington Post. Ce processus de nouvelle vérification concernera plus de 27.000 militaires afghans, a ajouté le journal.
La mesure intervient après qu'au moins 45 soldats américains eurent été tués cette année par des Afghans en uniforme de l'armée afghane au cours de ce que l'on appelle des "attaques de l'intérieur". Ce genre d'attaques, très difficiles à prévenir, et qui ont aussi fait des victimes dans les contingents des autres pays de la Force internationale sous commandement Otan (Fias/Isaf), notamment français et australiens, se sont multipliées ces derniers mois.
Quoique jugé "très bon" par un responsable des forces spéciales anonyme cité par le Washington Post, le processus de vérification habituel a montré ses limites. "Ce que nous avons appris, a reconnu le même responsable, c'est que l'on ne peut pas s'en contenter". "Nous aurions probablement dû nous doter d'un mécanisme de suivi des recrues depuis le début" de leur enrôlement, a-t-il confié.
Selon le Washington Post, nombre des consignes de sécurité n'ont pas été appliquées de peur de ralentir le recrutement massif de jeunes Afghans dans l'armée et la police. La croissance rapide de l'appareil de sécurité aux ordres du gouvernement de Kaboul est jugée indispensable pour le succès du transfert des responsabilités des forces internationales aux forces afghanes qui doit s'achever en principe fin 2014
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/02/97001-20120902FILWWW00039-l-entrainement-des-afghans-suspendu.php
La mesure intervient après qu'au moins 45 soldats américains eurent été tués cette année par des Afghans en uniforme de l'armée afghane au cours de ce que l'on appelle des "attaques de l'intérieur". Ce genre d'attaques, très difficiles à prévenir, et qui ont aussi fait des victimes dans les contingents des autres pays de la Force internationale sous commandement Otan (Fias/Isaf), notamment français et australiens, se sont multipliées ces derniers mois.
Quoique jugé "très bon" par un responsable des forces spéciales anonyme cité par le Washington Post, le processus de vérification habituel a montré ses limites. "Ce que nous avons appris, a reconnu le même responsable, c'est que l'on ne peut pas s'en contenter". "Nous aurions probablement dû nous doter d'un mécanisme de suivi des recrues depuis le début" de leur enrôlement, a-t-il confié.
Selon le Washington Post, nombre des consignes de sécurité n'ont pas été appliquées de peur de ralentir le recrutement massif de jeunes Afghans dans l'armée et la police. La croissance rapide de l'appareil de sécurité aux ordres du gouvernement de Kaboul est jugée indispensable pour le succès du transfert des responsabilités des forces internationales aux forces afghanes qui doit s'achever en principe fin 2014
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/02/97001-20120902FILWWW00039-l-entrainement-des-afghans-suspendu.php
dimanche 2 septembre 2012
Paris-Kaboul, le doute
Insurrection talibane contenue mais gouvernance en échec, corruption généralisée, production continue d’héroïne… Le gouvernement français s’interroge, dans ces conditions, sur l’utilité de financer les forces de sécurité afghanes après le retrait militaire occidental en 2014.
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Paris-Kaboul-le-doute-550254
http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Paris-Kaboul-le-doute-550254
L'armée française a le moral dans les talons
BUDGET - Les chefs d'état-major des armées mettent en garde contre de nouvelles coupes budgétaires et réductions des moyens de la défense qui compromettraient à terme la capacité des armées à remplir leurs missions....
Très sollicitées ces dernières années, en Afghanistan ou en Libye, le moral des troupes n’est pas au beau fixe. Auditionnés durant l'été par la Commission de la défense de l'Assemblée nationale, à la veille des discussions sur le nouveau Livre blanc, les premiers militaires de France ont exprimé leur satisfaction d'avoir conduit depuis 2008 la rationalisation de la défense sans entamer l'efficacité des forces.Mais ils ont aussi souligné la fragilité d'un dispositif soumis à de lourdes réductions d'effectifs et de moyens. Des coupes drastiques - 54.000 postes supprimés entre 2009 et 2015 -, qui pèsent sur le moral des militaires.
Fragilités
«La France dispose d'une belle armée, dont les succès sont reconnus sur la scène internationale. Mais cet outil présente des fragilités qui, dans le contexte économique et financier que nous connaissons, pourraient sous peu affecter sa cohérence», a prévenu l'amiral Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées (CEMA), entendu mi-juillet par les députés, selon le compte-rendu d'audition.
Evoquant la «sous-estimation» dans le cadre de la réforme engagée en 2008 des moyens nécessaires notamment à la maintenance des matériels, l'amiral Guillaud estime qu'au final, «en termes de capacités, la traduction intégrale de l'ambition politique» fixée aux armées «n'est plus tenable». Le CEMA s'inquiète en particulier de capacités «notoirement insuffisantes», en termes d'avions ravitailleurs, de drones, et du niveau des stocks de munitions. Il attend «un cap clair» du nouveau Livre blanc, préalable à l'élaboration de la Loi de programmation militaire (2014-2019), mais prévient que «toute diminution du budget se traduira mécaniquement par un abandon de capacité».
Seuil d’alerte
Pour l'amiral Guillaud, «le moral des armées est aujourd'hui au seuil d'alerte» et ni les résultats opérationnels ni «la qualité des relations humaines» dans les armées «ne parviennent plus à masquer les inquiétudes pour l'avenir».
Le chef d'état-major de la marine, l'amiral Bernard Rogel, entendu le 18 juillet, considère pour sa part que le format de la marine est aujourd'hui "juste suffisant" pour remplir ses missions.
Le maintien en condition opérationnelle des bâtiments, des avions et hélicoptères embarqués, leur taux de disponibilité insuffisant, et le nécessaire renouvellement de la flotte, sont au cœur de ses préoccupations.
Baisse d’effectifs
Inquiétude également quant à de nouvelles baisses d'effectifs, après une réduction de 6.000 postes décidée en 2008. «Si l'on nous demandait des réductions d'effectifs supplémentaires, la situation pourrait devenir grave», souligne-t-il.
La disponibilité des matériels est également la «plus grande préoccupation» du général Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air (nommé depuis à l'Otan, ndlr).
Satisfait que l'armée de l'air puisse «intervenir dans toutes les missions» qui lui ont été fixées par le Livre blanc de 2008, il constate que les armées «sortent assez fatiguées des réformes en cours».
Profondément restructurée depuis 2008, l'armée de terre a franchi pour sa part «à la baisse, cette année, le seuil symbolique des 100.000 militaires», a souligné son chef d'état-major, le général Bertrand Ract Madoux, entendu fin juillet.
«Si nous avons du mal aujourd'hui à assumer tous les contrats opérationnels, c'est du fait d'un problème de moyens : on a en effet +rogné+ au fil des années dans les munitions, les stocks, dans les pièces de rechange, dans les crédits d'entretien programmé du matériel», a-t-il regretté.
Le général résume en conclusion l'inquiétude de l'état-major avant l'élaboration du Livre blanc : «Nous ne souhaiterions pas que la +technocratie budgétaire+ nous fasse collectivement passer dans un cadre toujours plus petit, au détriment de la cohérence et au mépris d'une analyse objective des dangers de ce monde».
http://www.20minutes.fr/economie/995069-armee-francaise-moral-talons
Attentat dans une base de l'Otan
Un double attentat suicide dans une importante base militaire de l'Otan a tué à l'aube au moins douze Afghans dans le centre de l'Afghanistan, ont annoncé les autorités. Un premier bilan avait fait état de six morts dans cet attentat qui a fait un nombre important de blessé, selon des responsables de la police de la province de Wardak, dans le centre de l'Afghanistan.
L'attentat a tué au moins dix civils et deux policiers afghans, selon un nouveau bilan des autorités locales, mais aucun soldat étranger selon un porte-parole des forces de l'Otan en Afghanistan (Isaf)."Un homme à pied s'est fait exploser près de l'entrée de la base (...) permettant à un camion d'accéder au lieu et d'exploser à son tour", a expliqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement de la province, Shahiddullah Shahid.
"Le nombre de blessés est si important que nous n'arrivons même pas à tous les compter. Le marché de Sayedabad a été en grande partie détruit", a indiqué le porte-parole de la police locale, Abdul Wali. Selon un témoin, une échoppe située près de la base a été "entièrement détruite" par la très forte explosion. De nombreux civils afghans travaillent dans et à proximité des bases de l'Otan en Afghanistan.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/01/97001-20120901FILWWW00258-attentat-dans-une-base-de-l-otan.php
L'attentat a tué au moins dix civils et deux policiers afghans, selon un nouveau bilan des autorités locales, mais aucun soldat étranger selon un porte-parole des forces de l'Otan en Afghanistan (Isaf)."Un homme à pied s'est fait exploser près de l'entrée de la base (...) permettant à un camion d'accéder au lieu et d'exploser à son tour", a expliqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement de la province, Shahiddullah Shahid.
"Le nombre de blessés est si important que nous n'arrivons même pas à tous les compter. Le marché de Sayedabad a été en grande partie détruit", a indiqué le porte-parole de la police locale, Abdul Wali. Selon un témoin, une échoppe située près de la base a été "entièrement détruite" par la très forte explosion. De nombreux civils afghans travaillent dans et à proximité des bases de l'Otan en Afghanistan.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/01/97001-20120901FILWWW00258-attentat-dans-une-base-de-l-otan.php