dimanche 30 juin 2013

Châteaulin. Hugues Duboscq, du bonnet au képi...

L'École de gendarmerie fêtait hier la sortie de sa 47e promotion. Dans ses rangs, Hugues Duboscq médaillé de bronze aux 100 m et 200 m brasse aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et de Pékin en 2008.

Sous le képi, ses yeux bleus pétillent au moment de recevoir le galon de gendarme élève des mains des sous-officiers. Cet instant, Hugues Duboscq l'a rêvé chaque jour depuis son entrée début octobre à l'École de gendarmerie de Bretagne, qui a été rebaptisée jeudi. Au moment de quitter ses collègues de promotion, ce que le futur gendarme retient avant tout, c'est « l'esprit de camaraderie de la promotion ». S'il a plongé bien loin des bassins, l'apprentissage du métier de gendarme lui a parfois rappelé son passé de sportif de haut niveau. « Il y a des comparaisons au niveau de la rigueur et du travail demandé », assure-t-il. Pour le reste, les compteurs étaient remis à zéro. « C'est simple, j'ai dû tout apprendre comme les autres ».

Nuage de gaz lacrymogène

Pour la 47e promotion de la 6e compagnie d'instruction, baptisée, hier, promotion gendarme Torillec, tout a commencé par la « phase kaki ». Au programme, le marcher au pas, le garde à vous, les techniques de combat. « On apprenait la vie de militaire », s'amuse-t-il. S'y ajoutent une partie théorique sur les bases de la
gendarmerie et une formation à la police judiciaire.

L'ancien nageur a des souvenirs plein la tête mais il retient surtout les temps forts de la formation. « Je n'oublierai jamais le bivouac dans la lande bretonne où on est en conditions de combat pendant une semaine. Il y a aussi le stage de maintien de l'ordre où l'on se retrouve sous des nuages de gaz lacrymogène ».

Un rêve de gosse

Ces moments difficiles, il ne les regrette pas. Mieux, il en a toujours rêvé. « L'armée, j'y pensais quand j'étais gosse », avoue-t-il. « Mais, à l'époque, j'avais plutôt envie d'être pilote de chasse ». Sa rencontre en 2004 aux
Jeux Olympiques d'Athènes avec le général Desjardins, alors numéro 2 de la gendarmerie nationale, réveille « cette petite étincelle qui dormait en moi ». À l'heure de prendre sa retraite sportive, il n'hésite pas et se tourne vers la gendarmerie. Présent à la cérémonie de sortie, le général l'assure : « Hugues Duboscq a fait beaucoup pour la France comme sportif et va dorénavant faire beaucoup comme gendarme ».

Bientôt plongeur de bord

Et à l'heure de partir pour son lieu d'affectation, celui qui se qualifie volontiers d'animal marin, a fait le choix de la mer. « Je pars au Peloton de Sûreté Maritime Portuaire du Havre », explique-t-il. « Et d'ici quelques semaines, je vais partir en stage pour obtenir la spécialité de plongeur de bord ». Accompagné de sa femme et de son fils de deux ans,
Hugues Duboscq ne regrette finalement qu'une chose au moment de quitter l'École et sa région : ne pas avoir eu l'occasion d'aller nager en mer. « Mais il faut dire que les emplois du temps ne le permettaient pas trop », rigole-t-il.

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/chateaulin/ty-vougeret-hugues-duboscq-gagne-du-galon-29-06-2013-2154271.php

jeudi 27 juin 2013

L’école nationale des sous-officiers d’active fête ses 50 ans

Basée à Saint-Maixent, la célèbre École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) fête, cette année, le cinquantenaire de sa création. Cet établissement forme depuis un demi-siècle les sous-officiers de l’armée de Terre.

Étape incontournable dans le parcours professionnel du sous-officier et point de passage obligé de la majorité de l’encadrement de contact, l’ENSOA est aujourd’hui une école dans la force de l’âge, dont le dynamisme est à l’image de notre armée de Terre professionnelle, résolument tournée vers l’avenir et sa vocation opérationnelle.
A l’occasion de son cinquantenaire, les
promotions
de 2013 sont donc nommées « Promotions du cinquantenaire » avec, pour compagnons d’armes, les premiers élèves de 1963. La 289e défilera sur les Champs Élysées pour le 14 juillet.

Retrouvez tout au long des prochaines semaines des articles et des portraits d’élèves et d’anciens de l’ENSOA.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/l-ecole-nationale-des-sous-officiers-d-active-fete-ses-50-ans#.UcxShepRWLg.facebook

mardi 25 juin 2013

Mission réussie au Mali pour le 511e Régiment d'Auxonne

Depuis début janvier, la caserne du 511e Régiment du Train d’Auxonne était comme vide. Trois cents militaires étaient partis au pied levé. Direction le désert malien. « Il n’y a pas eu de mise en conditions. L’opération Serval a été déclenchée rapidement. 48 heures plus tard, les militaires étaient déployés sur le terrain », indique le capitaine Lucas. Leur mission : apporter un soutien logistique aux forces armées françaises. Un rôle primordial en situation de guerre. « Ils ont dû tout mettre en place, sécuriser le périmètre, construire les camps et décharger les avions de vivres et de véhicules de combat. » Leur camp de base, situé entre Bamako et Gao, regroupait plus d’un millier de militaires.

Des conditions difficiles

Une fois fixés, les militaires de la Brigade Logistique d’Auxonne se séparaient en plusieurs convois, constitués parfois de trois cents véhicules et s’étalant sur 15 km de long, pour ravitailler les bases militaires. « Les conditions d’intervention étaient éprouvantes. Il faisait jusqu’à 70°C dans les véhicules. Certains soldats ont perdu 20 kilos en six mois », reconnaît le capitaine. Bien qu’entraînés pour évoluer dans des situations extrêmes, les visages étaient marqués à la descente des bus, hier après-midi à Auxonne. « Entre l’usure du matériel, la fatigue des troupes et un climat rude, c’est sûrement l’une des missions les plus importantes qu’ait réalisées le 511e Régiment ».
Depuis quinze jours, les militaires de la base avaient regagné le sol français par petits groupes. Jusqu’à la semaine dernière, ils étaient encore quatre-vingts au Mali, le temps qu’un autre régiment prenne le relais. « Mes 300 hommes sont rentrés, soulagés d’avoir rempli avec bravoure la mission pour laquelle ils s’étaient engagés. Dans la brigade, aucun blessé n’est à déplorer ». En signe de récompense, un mois de permission leur a été accordé. « Ils vont pouvoir décompresser chez eux, partir en vacances et retrouver un peu de confort », admet le capitaine Lucas.

http://www.bienpublic.com/region-dijonnaise/2013/06/25/mission-reussie-au-mali-pour-le-511e-regiment

lundi 24 juin 2013

Shy’m marraine des artilleurs au 1° RA

Pour se la jouer « corps de garde », on pourrait dire que le 1er régiment d’artillerie de Bourogne, dans le Territoire de Belfort, s’est trouvé une marraine « canon ». Mais ce serait injurier un rapprochement construit sur le courage et l’engagement, deux valeurs que la chanteuse Shy’m partage volontiers avec les militaires. En l’occurrence, les artilleurs de Bourogne ont ciblé la femme idéale pour porter l’image de leur unité d’élite : aussi glamour qu’attachée à l’armée de la nation.

A Bourogne mercredi

« Un lieutenant de notre régiment la connaît personnellement », explique Julie Lebacq, officier communication au 1er RA, « et nous avons parlé avec le colonel Duffy, notre chef de corps, de l’opportunité de mettre en place un parrainage, comme il en existe dans de nombreux régiments. Nous avons été sensibles au fait que Shy’m s’intéresse au sort des soldats français blessés à l’étranger. Sa chanson ‘’Mauvaise nouvelle’’ en est l’illustration. »
Grâce à son « officier de liaison » fan de la chanteuse, le colonel Duffy, flanqué du lieutenant Lebacq, est allé au contact. La délégation a rencontré l’artiste à sa maison de disques il y a quelques mois. Shy’m a été séduite par la démarche. Elle sera ce mercredi 26 juin à Bourogne pour signer son engagement, à l’occasion de la passation de commandement entre le colonel Duffy et son successeur, le lieutenant-colonel Bernard.
La présence de la chanteuse née à Trappes d’un père martiniquais et d’une mère normande, ne passera pas inaperçue, on s’en doute. La belle métisse, dont le pseudo signifie timide (pour shy) et Martinique (pour m), ne correspond déjà plus à l’image de ses débuts, en 2006, lorsqu’elle avait peur de monter sur scène, dévorée par le trac. Son clip « On se fout de nous », sorti l’an dernier, a bien failli être censuré. Shy’m « la timide », vêtue de lingerie fine, y chante de façon suggestive et en galante compagnie… tatouée.
Mais la belle chanteuse du 1er RA vaut certainement mieux que l’image hyper-sexy qu’elle se fabrique sur les conseils de ses managers, à coup d’apparitions en bustier provoquant ou en robe moulante transparente. Shy’m, c’est aussi un disque d’or, trois de platine et deux NRJ Music Awards de l’artiste féminine francophone. Et c’est surtout une jeune femme sensible et engagée, à travers l’association caritative « Fight Aids Monaco », le collectif « Paris Africa » contre la famine en Afrique, et la troupe des Enfoirés. Les artilleurs de Bourogne, dont la ville marraine est Montbéliard depuis une fusion entre régiments, s’en rendront compte mercredi lors d’un déjeuner où toute plaisanterie de corps de garde est bien entendu à proscrire…

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/06/24/shy-m-marraine-des-artilleurs

Jean-Yves Le Drian à Kaboul

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rend ce lundi en Afghanistan où il rencontrera le président afghan Hamid Karzaï. Le ministre, qui accompagne aujourd'hui le président français François Hollande dans son déplacement au Qatar et en Jordanie, devrait quitter la capitale jordanienne dans la matinée pour rejoindre Kaboul où sa visite ne durera que quelques heures.
 



La visite de M. Le Drian intervient alors qu'on entre dans la fin du retrait logistique des troupes françaises, après le retrait des troupes combattantes achevé fin décembre. Les forces françaises encore présentes en Afghanistan sont passées sous la barre des 1.000 hommes alors que 85% du matériel est désormais désengagé, avait annoncé le 30 mai le ministère français de la Défense.

Cette réduction d'effectifs, qui correspond au programme de désengagement annoncé, a fait suite à la dissolution, le 29 mai, du bataillon logistique (Batlog) déployé fin mars sur le camp de Warehouse, à Kaboul, qui a été remplacé par un détachement logistique "multifonctions".

Les 500 derniers soldats
Fin juillet, il devrait rester 500 militaires français, soit, avait expliqué fin mai le porte-parole de l'état-major, Thierry Burkhard, "la partie strictement dédiée à la contribution française dans
l'ISAF", la Force internationale d'assistance et de sécurité qui opère jusqu'en 2014 en Afghanistan sous l'égide de l'Otan. Ces hommes assureront la gestion de l'hôpital de Kaia et de l'aéroport de Kaboul, ainsi que la formation des troupes afghanes, a-t-on précisé de sources proches du dossier.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/defense-jean-yves-le-drian-lundi-en-afghanistan-23-06-2013-2147152.php

dimanche 23 juin 2013

Commercy : Émouvante cérémonie d’adieu

Ce sont bien évidemment des
interventions
poignantes qui ont clôturé la cérémonie d’adieu à la population des militaires du 8e Régiment d’Artillerie de Commercy. « C’est avec beaucoup d’honneur et aussi beaucoup de tristesse que je vous reçois ici. Honneur, car votre démarche de saluer les habitants avant votre départ va droit au cœur des Commerciens. Mais également tristesse, parce que le Régiment s’en va. Mais il ne va pas ailleurs. Il est dissous », lance avec amertume, le maire Bernard Muller, s’adressant au chef de corps, le lieutenant-colonel Arnaud Riche, entouré de ses hommes. L’occasion pour le premier magistrat de faire part, une fois encore, de son regret face à « cette décision prise en 2008 par le gouvernement en place »…

Devant l’assemblée composée d’élus, de représentants de l’État, des familles des soldats et habitants, réunis dans les salons de l’hôtel de ville, le premier magistrat assure : « Vous nous manquerez pour vos valeurs et pour vos engagements. Mais sachez que vous êtes ici chez vous, car l’âme et la mémoire du 8e RA marqueront à jamais notre ville ».
À son tour, le lieutenant-colonel Riche, remercie l’assistance et les politiques présents « pour votre action au profit du régiment, le lien Armée/Nation qui a été une réalité entre nous. Et votre attachement à la présence militaire sur votre département ». Tout aussi ému, même s’il a tout fait pour le dissimuler, l’officier supérieur poursuit : « Dans moins de 10 jours, le 8e RA n’existera plus. Cette dissolution reste pour nous un crève-cœur. Et je peux vous assurer que l’émotion était bien présente lors de cette cérémonie. Une page se tourne, mais ne regardons pas en arrière. Il faut aller vers l’avant. En revanche, nous ne vous oublierons jamais ». Après un temps d’arrêt, puis en expliquant les derniers détails à régler qui marqueront la fin de l’histoire de ce régiment, le lieutenant-colonel ajoute : « Le 1er novembre de cette année, il n’y aura plus de militaires à Commercy ! »

La marche de Robert Bruce

Un point d’ailleurs souvent entendu dans la foule qui s’était massée aux grilles du château pour assister à cette prestigieuse cérémonie, réglée comme du papier à musique, rehaussée par la présence des porte-drapeaux. Ainsi que par la batterie fanfare et l’harmonie municipale de Commercy, montant l’émotion à son paroxysme, avec La Marseillaise ou encore La Marche de Robert Bruce. « La plus ancienne marche militaire française » murmure-t-on dans la foule, résolument consciente que ce rassemblement de l’ensemble des hommes du 8e RA « dans ce cadre magnifique », était le dernier.
À l’image de Georges, installé dans la cité de la Madeleine depuis treize ans « triste à l’idée de ne plus voir les soldats dans les rues ». De la tristesse également pour Lionel Mokros, propriétaire du tabac Le Chiquito. « Je suis né à Commercy et j’ai toujours vu des militaires en ville ». Le Meusien évoque alors l’impact économique de cette décision. « En attendant les effets Safran, à mon avis, il va y avoir deux ans difficiles. »
Des observations bien loin des préoccupations de la petite Naïla qui n’a d’yeux que pour son papa au garde à vous dans le dispositif. Une jolie poupée, qui n’a pas idée « qu’une tradition militaire disparaît, après trois siècles d’existence », comme le souligne Jean-Luc, enlevant à Commercy son statut de ville de garnison.
Et c’est sans doute pour cette raison que le lieutenant-colonel Riche et ses hommes ont offert aux habitants une cérémonie et un dernier défilé dans les rues, digne d’un régiment d’empereur. Une parade largement applaudie par les Commerciens !

http://www.estrepublicain.fr/meuse/2013/06/23/emouvante-ceremonie-d-adieu

vendredi 21 juin 2013

Femme de tête pour hommes de troupe

Le treillis cache une silhouette frêle. Le képi tombe sur des yeux clairs, des cheveux blonds. La Grande Muette n’a pas bridé la parole de cet officier supérieur de 42 ans, épouse de militaire, maman de deux petites filles.
Troisième femme à accéder aux fonctions de chef de corps dans l’armée de terre, le lieutenant-colonel Anne-Cécile Ortemann bouscule le rang. « Ça surprend », concède-t-elle, la mine pétillante, en rien revancharde. Elle prend le commandement du 40e régiment de transmissions de Thionville aujourd’hui. Elle connaît déjà ses soldats pour avoir occupé la 3e place de ce régiment il y a quelques années. « Ça apporte un capital confiance. »
La Saint-Cyrienne, d’origine nantaise, affiche une carrière exemplaire. Une sérénité impressionnante. Le choix de s’orienter vers le commandement s’est fait en douceur, progressivement. Obtenant ses galons sur le terrain (à Compiègne, à Lunéville, en opérations extérieures) puis dans les bureaux de l’Etat-major. « C’est aussi un choix de vie qui n’est pas celui de toutes les femmes. » Elle s’en est donné les moyens, au prix de quelques sacrifices. « Les compétences, l’expérience, les qualifications balaient le reste. » Et les questionnements sur sa légitimité aux yeux d’une armée qui ne compte que 12 % de femmes. Ce chiffre, en progression, ne devrait bientôt plus faire du « cas » Ortemann une exception.
Son mental béton, sa volonté de fer ne parviennent pas à masquer la fierté d’une femme comblée. « Le commandement d’un régiment, c’est formidable. » Mais ce n’est pas de voir 900 personnels sous ses ordres, au garde-à-vous, qui la fait rêver. Le pouvoir non plus. « J’aime être au contact des gens, de la société. On replonge dans la réalité de terrain , note-t-elle. Le chef doit inspirer la confiance, la notion de modèle. »

Sur tous les fronts

Hasard, elle marche ces dernières années dans les pas de son prédécesseur, le colonel Thierry Naville, chef du 40e RT sur le départ. « Nous nous connaissons depuis l’époque où nous étions élèves à Saint-Cyr », raconte le colonel. Une
promotion
les sépare. Le lieutenant-colonel Ortemann lui a succédé au Bureau opération instruction du 40e RT, puis à l’Etat-major des armées, avant de le relever une nouvelle fois à Thionville.

L’officier supérieur débarque à la tête du 40e dans un contexte particulier, dans une armée en restructuration, « où on revoit la manière de faire, les façons de travailler. »
Des points chauds vont rythmer les débuts de sa mission. Comme l’instruction de jeunes recrues qui arriveront au 1er juillet et la formation régulière des présents. Par ailleurs, elle supervisera l’entraînement, la validation d’aptitude des troupes qui partiront au Mali à la fin de l’été. 89 soldats sont concernés. « Tout le monde se prépare. On préfère prendre l’hypothèse haute. »
Enfin, dès septembre, d’autres militaires du régiment, déjà désignés, commenceront leur préparation en vue d’un départ au Liban en janvier 2014 « en soutien à l’Etat-major présent sur place ». Le 40e RT de Thionville intervient dans de nombreux pays sensibles. « Des transmissions, il y en a besoin partout. » Le lieutenant-colonel Ortemann sait qu’elle devra être présente sur tous les fronts. Et c’est justement ça qui l’enthousiasme.
« En opération, on sait quand on part, pas quand on revient. » Elle sait qu’elle a signé à Thionville pour deux ans

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/06/21/femme-de-tete-pour-hommes-de-troupe

mercredi 19 juin 2013

Décès d'un sous-officier

Un adjudant-chef a décidé de mettre fin à ses jours hier matin...
A titre personnel, j'adresse, à sa famille et à ses frères d'armes, mes plus sincères condoléances...
Je pense beaucoup à eux dans ces moments douloureux.
Francis

Appel du 18 juin : la France trouvait sa voix

C'est un célèbre appel radiophonique, passé inaperçu en son temps, et pourtant resté dans l'Histoire. Depuis un studio de la BBC à Londres, le général De Gaulle, qui a quitté la France la veille pour la capitale du Royaume-Uni, lance le 18 juin 1940, un appel à ne pas cesser le combat face aux armées allemandes. Chaque année la mairie de Paris commémore l'événement. Programme.
C'est au Mont Valérien (92), où furent exécutés plus d'un milliers d'otages et de résistants, au Mémorial de la France combattante, que débutera à 11h la première cérémonie de commémoration de l'Appel du 18 juin, en présence de Bertrand Delanoë, du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et des Villes Compagnons de la Libération.
A 16h15, Catherine Vieu-Charrier, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, représentera le maire de Paris lors d'une cérémonie au pied du Monument des Français Libres.
Accès : Par l'esplanade du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris ou le quai de New York (16e) - métro Iéna ou Alma-Marceau (L.9).

Puis à 17h, Mme Vieu-Charrier se rendra au Rond Point des Champs-Elysées (8e), Place Georges Clémenceau, devant la statue du Général Charles de Gaulle.
Accès : métro Champs-Elysées-Clémenceau (L.1 - L.13). Stations Vélib' N° 8001 - Avenue. Dutuit et N° 8031 - 2 rue Jean Mermoz

 
18 juin 40, le jour où la Résistance française est née
Alors qu'à la suite de la débâcle française et de l'armistice, le maréchal Pétain entame une collaboration poussée avec l'Allemagne nazie, d'autres hommes et femmes se dressent pour refuser cette compromission.
C'est sous la houlette d'un haut gradé, colonel commandant le 507e Régiment de Chars de Combat qui gagna Londres le 17 juin 1940, le jour même où Pétain prononce son allocution radiophonique appelant à "cesser le combat", que se rangeront les héros français de la Résistance.

A Paris, nombreux sont les lieux de mémoire retraçant ces pages douloureuses de notre histoire.
Le Musée du Général Leclerc de Hautecloque - Musée Jean Moulin est un de ceux qui mettent le plus volontiers l'accent sur la nécessaire pédagogie devant accompagner l'explication de la 2nde Guerre Mondiale, de l'Occupation, de la Résistance et de la Libération à destination des plus jeunes.
Tout savoir sur le Musée du Gal Leclerc - Musée Jean Moulin 

http://www.paris.fr/

samedi 15 juin 2013

Sissonne / Le centre d'entraînement change de nom Appelez-le Cenzub-94e RI

Une cérémonie vient d'officialiser le changement d'appellation du camp de Sissonne permettant la renaissance d'un régiment dont l'histoire est fortement ancrée dans le département.

DÉSORMAIS, ceux qui travaillent au Centre de combat urbain porteront la fourragère du 94e régiment d'infanterie.
La prise d'arme au quartier d'Orléans à Sissonne s'est déroulée hier mais le changement officiel de nom interviendra le 1er juillet.
Le Centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (Cenzub) est ainsi rattaché au 94e régiment d'infanterie dissout en 1994 à Sissonne.
Histoire héroïque
Un changement décidé en décembre 2012 pour permettre d'ancrer dans l'histoire de l'armée de Terre, le centre d'entraînement de Sissonne.
Le Cenzub devient ainsi le détenteur-dépositaire du nom et des traditions de ce régiment, créé en 1709.
Son histoire, fortement ancrée dans le département, est émaillée de beaucoup de bravoure.
Le régiment a pris une part active dans la plupart des batailles qui ont marqué l'histoire de la France : Valmy (1792), Marango (1800), Austerlitz (1805), la bataille de la Marne (1914), Chemin des Dames, Verdun (1917).
Lors de la Campagne de France en mai et juin 1940, le 94e RI est chargé de défendre les ponts de l'Aisne.
En quelques jours, il perd 2 800 hommes sur 3 000 en combattant jusque dans la région de Troyes.
Le régiment a aussi pris part aux opérations d'Algérie de 1956 à 1962.
Pensée pour les soldats décédés
Au cours de la cérémonie officielle, des gerbes de fleurs ont également été déposées en mémoire du lieutenant-colonel Roullier.
Cet homme qui venait d'être affecté ailleurs est mort en Afghanistan en 2010.
Il avait auparavant servi à Sissonne et surtout commandé la compagnie de camp de Sissonne.
Une pensée a aussi été formulée en mémoire de l'adjudant-chef Rodange, décédé en 1993 en ex-Yougoslavie.
Il est à ce jour, le dernier mort en service du 94e régiment d'infanterie.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/sissonne-le-centre-dentrainement-change-de-nom-appelez-le-cenzub-94e-ri

vendredi 14 juin 2013

Mali : deux soldats français blessés cette semaine

Interrogé sur RFI, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a souligné vendredi que l'opération militaire au Mali avait été marquée par de nouveaux incidents cette semaine.

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a souligné vendredi que l'opération militaire au Mali avait été marquée par des incidents dans lesquels il y a eu deux blessés français cette semaine, et d'incessantes découvertes de tonnes d'armes.

Sur
RFI, le ministre a observé : "On parle beaucoup moins d'incidents, d'action militaire, mais elle se poursuit et nos forces travaillent là dans des conditions extrêmes, très difficiles".  "On s'habitue, il y a moins d'événements, mais tous les jours, on trouve des caches d'armes, par tonnes", a insisté M. Le Drian. "Il y a encore quelques incidents puisqu'il y a eu cette semaine deux blessés parmi les forces spéciales françaises", a-t-il dit, sans donner d'éléments sur ces indicents.

"La sécurisation se poursuit, elle est largement gagnée, le sanctuaire jihadiste a disparu, mais il faut être extrêmement vigilants par rapport à des éléments sporadiques qui peuvent remettre en cause la stabilisation du pays", a averti M. Le Drian.  "Il faut poursuivre la recherche de caches d'armes" qui "montrent qu'il y avait une organisation considérable destinée à remettre en cause la sécurité en France et en Europe". Elles étaient destinées "pas seulement à Bamako mais à des actions terroristes dans le monde entier", a assuré le ministre de la Défense. Il a expliqué que le retrait des forces françaises se poursuivrait mais qu'il y aurait "un plateau" pendant l'été.

Les effectifs, "de 3.500-3.600 aujourd'hui", seront "de l'ordre de 2.000" comme prévu à la fin de l'été, a indiqué le proche du président François Hollande. Fin 2013, il y aura "1.000 militaires" pour "effectuer des missions de contre-terrorisme en bonne articulation avec la mission des Casques bleus" qui va s'installer à partir du 1er juillet, a-t-il dit aussi.
 

Le déploiement du système Mamba

mardi 11 juin 2013

A Reims, le centenaire de 1914 sera culturel

1914-2014. Tourné vers l'avenir et plus culturel que commémoratif, le programme des festivités a été dévoilé hier. Trois moments forts : la publication d'un livre sur le conflit à Reims, l'inauguration du monument de l'Armée Noire et la restauration du fort de la Pompelle.

LIVRE, conférences, colloque… le centenaire de la Grande Guerre sera avant tout culturel. Son programme a été présenté, hier après-midi lors d'une conférence de presse, par la maire, le directeur de la mission du centenaire au niveau national Joseph Zimet et par le doyen de la faculté de lettres Jean-François Boulanger.
Les festivités commenceront dès octobre prochain avec la publication d'un ouvrage sur la Grande Guerre à Reims. Mis en vente à moins de 20 euros, il restera comme un livre de référence sur le conflit au niveau local.
« Notre ville n'a pas été le lieu d'une grande bataille telle celle de Verdun mais son image est chargée de symboles et de représentations. Cela va du baptême de Clovis au 8 juillet 2013 date de l'anniversaire de la réconciliation franco-allemande avec Angela Merkel et François Hollande », a souligné M. Boulanger.

« Nous voulons que Reims soit à la hauteur cet événement. Nous souhaitons aussi que cette commémoration ne se limite pas à l'évocation du passé mais ouvre sur l'Europe et son avenir », a précisé la maire.
Plusieurs moments forts sont à retenir dont la restauration du Fort de la Pompelle qui sera fêtée en juin 2014. Un budget de 6 millions a été alloué pour mettre en valeur ce fort réalisé après la défaite de 1870. Autre gros morceau du programme : la renaissance du Monument à l'Armée noire dont l'inauguration est prévue le 11 novembre prochain.

Selon Adeline Hazan, la plainte pour favoritisme en cours concernant l'appel d'offres et la contestation du socle contemporain par l'association Moreau-Vauthier ne devraient pas compromettre l'événement. « Je ne peux pas communiquer sur la procédure pénale. Concernant les représentants du sculpteur, une rencontre vient d'avoir lieu qui devrait déboucher sur une solution ».
Chefs d'État africains
Si tout va bien d'ici là, il est question d'accueillir des chefs d'Etat africains à cette occasion et peut-être aussi François Hollande. Un colloque international sur Les troupes coloniales et la Grande Guerre précédera de quelques jours l'inauguration du monument au parc de champagne.
A noter également pour le printemps 2014 un spectacle son et lumière sur la façade de l'hôtel de ville qui prendra le relais de celui de Notre-Dame. Il est aussi prévu la réalisation de circuits de mémoire à destination des touristes. Le centenaire est censé avoir des retombées économiques positives pour la Ville. Un point évoqué principalement par M. Zimet : « Ces commémorations doivent aussi être un rendez-vous économique grâce au tourisme de mémoire. Ce résultat sera d'ailleurs l'un des indicateurs de notre réussite ». Le coût global des festivités pour Reims n'a pas été communiqué.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/a-reims-le-centenaire-de-1914-sera-culturel

Les militaires français en soutien aux forces de sécurité civile allemandes

Une soixantaine de militaires français de la brigade franco-allemande (BFA) est partie outre-Rhin depuis la semaine dernière pour intervenir en soutien aux forces de sécurité civiles allemandes
"Il était important que la France vienne soutenir ses voisins alors que l'Allemagne doit faire face à des crues historiques", a commenté aujourd'hui le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian. " Nos militaires déployées sur les zones fragilisées ont pour mission d'apporter assistance et protection aux populations en venant directement en aide aux victimes des inondations dans les moments extrêmement difficiles qu'elles traversent".
 
Une soixantaine de militaires français, issue d'une section française du 110e régiment d'infanterie (RI) de Donaueschingen et d'un peloton de transport du bataillon franco-allemand de commandement et de soutien (BCS), a donc été déployée en Allemagne il y a une semaine, à la demande des Länder de Bavière et de Saxe et du commandement militaire territorial pour être rapidement intégrée au dispositif allemand.
 
Après être intervenue le 5 juin comme force d'intervention de réserve sur les rives fragilisées du Danube, la brigade franco-allemande a désormais rejoint les rives de l'Elbe, dans l'est de la Saxe à la frontière tchèque, où sa mission est dorénavant de prévenir toute dégradation de la situation dans la zone.
 
Le détachement de la BFA s'est lui installé dans la localité de Prettin, près de la ville de Torgau, pour sécuriser la zone fragilisée de l'Elbe. La mission principale de la trentaine de soldats de la section d'infanterie française est désormais de renforcer la digue en acheminant les sacs de sable conçus par la population et en les positionnant afin d'ériger des barrières contre l'eau.
 
Enfin, il faut noter que le peloton de transport du BCS, parti de Müllheim le 6 juin dans la nuit, a eu pour première mission de livrer près de 850 lits en Bavière, dans la région de Passau, avant de rejoindre le reste du détachement
 

Ile Longue. Le Drian demande une "enquête approfondie sur la sécurité du site"

Ce mardi, Jean-Yves Le Drian a demandé une "enquête approfondie sur la sécurité" du site de l'Ile Longue. C'est ce qu'a annoncé son entourage. Le ministre de la Défense a choisi de "confier à l'Inspection générale des armées une enquête sur la sécurité terrestre, maritime et aérienne de l'Ile Longue", a-t-on précisé de même source, après la publication de l'enquête exclusive d'Hervé Chambonnière parue ce mardi dans Le Télégramme.


Si Jean-Yves Le Drian a réagi, le porte-parole du ministère de la Défense aussi : "La sécurité de notre dissuasion (nucléaire) n'est pas en défaut, a assuré Pierre Bayle. Je tiens à rassurer tous ceux qui craindraient pour la sécurité de notre dissuasion, celle-ci n'est pas en défaut", a-t-il déclaré après la publication dans Le Télégramme d'une enquête faisant état de "nombreuses failles de sécurité" sur le site de l'Ile Longue, qui abrite les sous-marins nucléaires français en rade de Brest.
Hervé Chambonnière, reporter au Télégramme et auteur de cette enquête, souligne que sur la base, il n'y a "pas de système de contrôle biométrique, qui offre pourtant une incomparable garantie d'authentification grâce à la reconnaissance digitale et/ou de l'iris de l'oeil". L'identification des personnels autorisés à y pénétrer "s'effectue au moyen de badges nominatifs équipés d'une simple bande magnétique (très facilement copiable) et d'une photo".
Quant aux véhicules, le sésame consiste en "un vulgaire morceau de feuille de papier blanc, où figurent quelques informations basiques".

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/ile-longue-le-drian-demande-une-enquete-approfondie-sur-la-securite-du-site-11-06-2013-2133364.php

Haute-Saône : remise à niveau pour des retraités de la gendarmerie

Toujours bon pied bon œil, le général Omnes a quitté le tableau de service en 1982. Samedi au groupement de gendarmerie de la Haute-Saône, l’ancien Résistant, père de la Sainte-Geneviève (patronne des gendarmes), était un gendarme lambda dans le cortège des 164 retraités venus pour une journée qui leur était dédiée. « J’essaie de me mettre à jour », explique celui qui a quitté l’active « à l’arrivée des premières gendarmettes ». C’était à Metz en 81/82, aux balbutiements d’Internet.
C’est pour lui, comme pour les retraités de l’année, qu’une journée a été organisée au groupement. « On passe 30 ou 36 ans dans la gendarmerie, ce n’est pas anodin », glisse le colonel Egret, chef du groupement. « Et certains retraités sont critiques vis-à-vis des jeunes gendarmes ». C’est donc dans un esprit didactique que la journée « vert et bleu » a été organisée. « Ça évolue très vite, des plaintes en ligne aux statistiques de la délinquance ou encore les nouveaux tests de dépistage des stupéfiants » en veut pour preuve celui qui a intégré le corps en 1991.

Caméras embarquées

Pas le temps de s’attarder que les hommes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) démarrent la journée par une première démonstration. Coup de feu et chien d’attaque, la simulation d’un forcené armé permet de mettre en lumière les techniques de ce groupe dédié aux interventions. La partie la plus physique du métier, l’interpellation, montre les nouveaux gestes.
Police scientifique, dispositif de caméras embarquées sur le toit des voitures, l’évolution du métier est frappante. Pierre Fetet est désormais de l’autre côté des procédures qu’il a ficelées pendant 26 ans avec comme dernier poste la brigade de Faverney. C’est à l’audience du tribunal correctionnel qu’il officie désormais comme huissier. « J’ai quitté la gendarmerie il y a deux ans et je viens voir l’évolution du métier. On a baigné dedans et on est encore motivés. Ça permet de pouvoir expliquer aux amis et connaissances comment ça se passe aujourd’hui ».
Jean-Pierre Servette est soufflé. Il a passé douze ans au groupement à la cellule renseignement, en lien avec toutes les brigades. « Il y a eu un gros changement, dans le travail et dans les techniques ». L’informatique, toujours, a semble-t-il fait évoluer considérablement la profession. À l’image de l’équipement des motards, passé du pantalon en tergal au blouson avec gilet airbag incorporé. De quoi préserver un peu plus que l’esprit d’un métier au service des biens et des personnes : le corps.

http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2013/06/10/des-bleus-a-l-ame

Le déploiement du système Mamba

dimanche 9 juin 2013

A Tulle, Hollande rend hommage aux soldats français de retour du Mali

François Hollande a rendu hommage dimanche à une douzaine de soldats du 126e régiment d'infanterie (126e RI), de retour du Mali après cinq mois d'engagement sous les couleurs de l'opération Serval, lors d'une brève rencontre à la préfecture de Corrèze.
«Je vous exprime ma reconnaissance» pour une opération «décisive» car «si le Mali peut aujourd'hui retrouver l'intégrité de son territoire c'est parce que vous avez été jusqu'au bout de la mission qui vous avait été confiée», a déclaré le chef de l'État.
François Hollande a rappelé l'engagement du 126e RI à Gao soulignant que les soldats avaient «contribué à sécuriser» cette grande ville du nord du Mali «où il y avait et il y a peut-être encore des terroristes qui ont porté des actions contre nos propres troupes, les armées malienne et africaines».
Le président a également rappelé que certains parmi les 260 militaires du 126e RI envoyés au Mali avaient été déployés dans l'Adrar des Ifoghas, «la partie la plus délicate de l'opération» où Français et Tchadiens avaient traqué pendant des semaines les jihadistes.
«Vous avez mené ces opérations dans une chaleur suffocante, 40 à 45 degrés, et c'est là que les combats les plus intenses ont été livrés», a-t-il souligné, exprimant «une pensée pour les six soldats qui sont morts (au Mali), les blessés et les familles».
Le chef de l'État devait initialement rencontrer des soldats du 126e RI tout juste de retour de cet engagement, mais les derniers retours ont été différés de quelques heures en raison d'une panne technique qui a retardé leur vol.
S'interrogeant sur la fin de l'opération au Mali, François Hollande a estimé qu'elle ne sera «vraiment terminée qu'une fois les élections accomplies», faisant allusion à la présidentielle prévue le 28 juillet, et «quand le Mali pourra faire sa transition politique».
Il devait ensuite présider les cérémonies d'hommage aux 99 pendus de Tulle, massacrés par les nazis le 9 juin 1944 en représailles à une attaque de résistants.

http://www.20minutes.fr/politique/1170229-20130609-tulle-hollande-rend-hommage-soldats-francais-retour-mali

vendredi 7 juin 2013

Le Soldat ...............

Je le redis chaque année
Pour 2013....
« Le Soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu’il est voué à l’oubli »

(Antoine de SAINT EXUPERY)

jeudi 6 juin 2013

Opération Serval : Point de situation au 6 juin

Au cours de ces derniers 7 jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une centaine de sorties, dont environ 45 étaient consacrées aux opérations de transport. Une trentaine ont été dédiées à l’appui feu des opérations terrestres et environ 25 ont consisté en des missions de ravitaillement et de renseignement.

La relève de la brigade s’est poursuivie au cours de la semaine, avec le remplacement de la compagnie du 3e RIMa à Bamako par une compagnie du 152e RI, qui reprend ainsi les missions de force protection à Bamako, assurées conjointement avec les CPA 10 et 20 de l’armée de l’Air. A Kidal, toujours dans le cadre du rythme classique des relèves, une compagnie du 2e REI a pris la suite des éléments de la compagnie du 126e RI qui y étaient déployée.
...

Parallèlement, les opérations se sont poursuivies sur la boucle du Niger ainsi que dans le nord du pays, avec différentes patrouilles conduites dans la ville de Gao et de Tessalit.

Par ailleurs, une section d’infanterie renforcée par un groupe de génie du GTIA Désert a été engagée du 29 mai au 4 juin à Tombouctou afin de réaliser des reconnaissances

et patrouilles de sécurisation conjointes avec le bataillon burkinabé de la MISMA, responsable de la sécurité dans la zone. Ce renfort temporaire avait pour objectif, en liaison avec le détachement de liaison et d’appui (DLA) sur place, armé par le 8e RPIMa, d’assurer le bataillon burkinabé de la capacité de renfort de la force Serval, afin d’accompagner de façon progressive sa montée en puissance. La responsabilité de la sécurité de la zone de Tombouctou lui a été confiée le 23 avril dernier par la force Serval. Depuis cette date, ce bataillon de la MISMA assure, en liaison avec les forces maliennes, la sécurité dans la ville de Tombouctou.

Les 2 et 3 juin 2013, Monsieur Pierre Lellouche et Monsieur François Loncle, respectivement président et rapporteur du groupe Sahel à la commission parlementaire des affaires étrangères, se sont rendus à Gao et à Bamako. Ils s’y sont faits présenté les activités de la force Serval et ont pu s’entretenir avec des militaires français, maliens et de la MISMA, ainsi que des autorités civiles locales.

Environ 3500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MISMA puis de la MINUSMA.

https://www.facebook.com/armeefrancaise?ref=stream&hc_location=stream

Les cérémonies du 69ème anniversaire du débarquement aujourd'hui en Normandie

Kader Arif , ministre délégué aux Anciens combattants, a donné sous le soleil  le coup d'envoi ce matin des cérémonies du 69 ème anniversaire du débarquement allié en Normandie. Une visite débutée à Courseulles, sur la plage de Juno Beach, le secteur où les soldats  canadiens ont débarqué au matin du 6 juin 1944. "Les plages normandes gardent vos blessures" a dit le ministres aux vétérans présents devant le centre Juno Beach créé il y a 10 ans. Un musée  qui rend hommage aux victimes canadiennes du Jour-J.
Le ministre s'est  ensuite rendu  à Ouistreham pour y déposer une gerbe et prononcer un discours en hommage aux 177 français du commando Kieffer , les seuls français à avoir débarqué en Normandie en 44 . Kader Arif leur a annoncé à cette occasion que c'est à Ouistreham, sur la plage de Sword qu'aura lieu l'an prochain la cérémonie internationale célébrant le 70ème anniversaire du débarquement.
Direction ensuite Colleville sur mer, le cimetière américain, et Vierville où s'étend l'immense plage d'Omaha Beach. Surnommée "Bloody Omaha", "Omaha la sanglante", cette longue bande de sable a vu arriver à l'aube du 6 juin 44 les américains de la 1st division. Celle qui a payé le plus lourd tribut au Jour-J
Parallèlement à ces cérémonies, de nombreuses festivités ont lieu en marge de ce 69 ème anniversaire du D-Day dont le coup d'envoi a été donné par un feu d'artifice hier soir à la batterie de Longues-sur-mer près de Bayeux.
Un compteur, décomptant les jours nous séparant du 70 ème anniversaire du débarquement le 6 juin 2014 ,  sera lancé ce soir à Bayeux. Dans un an  des chefs d'état et têtes couronnées  du monde entier devraient être présents en Normandie pour célébrer l'évènement. L'un des  dernier en présence de survivants de ce conflit.

http://www.francebleu.fr/personnes/france-bleu-basse-normandie-152979

D-Day. « Mon père, le général Leclerc, héros de 1944 »

Charles Leclerc de Hauteclocque est devenu l’historien de Philippe, son père. Le général Leclerc, chef de la 2e division blindée, est un héros partagé avec la France.
« En 9 ans, je n’ai vu mon père que 8 jours, j’ai donc passé ma vie à apprendre à le connaître… »
Partie de Koufra, en Libye, à dos de chameau, en guenille et mal armée, la colonne Leclerc, avec bientôt 16 000 hommes, allait débarquer à Utah Beach en août 1944 pour libérer Alençon, Le Mans, Paris, jusqu’à Strasbourg…
Charles, lui, vivait dans la Somme avec sa mère et ses cinq frères et sœurs. Loin du front, mais près du cœur.
« La famille soutenait l’action de mon père. Avec mes frères, nous tendions des pièges avec nos moyens. En tirant des câbles, en récupérant les armes… »
Les nouvelles des exploits de leur père, c’est de l’ennemi que les fils Leclerc les apprenaient !
La France sillonnée
Devenir aviateur, pilote de vol à voile, c’était le rêve de Charles. Il n’allait pas s’engager dans l’armée, mais reprendre la ferme familiale. Avant de faire carrière dans la grande distribution, au groupe Promodès devenu Carrefour.
« Mais je suis rentré par la petite porte. Pas question de me présenter comme le fils du général ! »
L’esprit Leclerc de la 2e DB : un mélange de fierté, de simplicité et de bonhomie.
« C’est la valeur de l’homme qui prévalait pour mon père. Il voulait de bons soldats, pas de la chair à canon. »
De salles de cours en cérémonies officielles, Charles Leclerc sillonne la France qui célèbre aujourd’hui le 69e anniversaire du Débarquement.
Lui qui n’a jamais pris de vacances en quarante-cinq ans va continuer à porter le flambeau. Des plages de la Normandie jusqu’à Strasbourg, un rallye historique de 109 bornes sur la voie de la 2e DB est en marche.
« Quand vous avez un père qui a fait ce qu’il a fait, transmettre ce n’est pas un devoir, c’est une chose naturelle. »
 

Lavaur. Les légionnaires prennent d'assaut la commune

400 légionnaires se sont emparés de la ville de Lavaur, hier, après de violents combats qui se sont déroulés tout au long de la journée. 60 morts, une trentaine de blessés, tel est le premier bilan, communiqué par les autorités militaires. Bien entendu, il ne s’agit que d’une manœuvre du 4 ième Régiment étranger basé à Castelnaudary, en manœuvre dans le Tarn, depuis mercredi. Les ennemis : 50 hommes de la légion étrangère, dans le rôle de miliciens, étaient chargés de repousser l’avancée des hommes de la Légion étrangère. 4 unités combattantes sont partis du Nord de la ville pour progresser dans sa direction.

Bloqué au cimetière

A 6 h 30, le pont d’Ambres étaient repris par les «gentils». A la tête de 75 soldats, le capitaine Jean-Charles Rousseau fait progresser les colonnes. A hauteur du cimetière, il est bloqué par la détection d’un engin explosif au bord de la chaussée: «Je fais appel aux démineurs pour nettoyer le terrain.» Une heure avant, il avait perdu un véhicule blindé qui avait sauté sur une mine. Un arbitre, en gilet jaune désigne les blessés et les morts à chaque accrochage en fonction du position de chacun. A 13 heures, la colonne débouche au carrefour du Pont St Roch. Ca sent le souffre. Cela mitraille de partout sous l’air héberlué des passants. Il fait chaud, la gourde passe de main en main. «Chaque soldat porte sur lui une ration et de l’eau» indique le colonel Yann Tabourdel, responsable du théâtre d’opération. Faut avoir faim : la barre énergétique ingurgitée en guise de déjeuner est un étouffe-chrétien même accompagnée de plusieurs rasades de Red Bull. A la guerre comme à la guerre. Il faut continuer d’avancer.

Boucherie rue de l'Abattoir

La rue de l’Abattoir n’a jamais aussi bien porté son nom. Les multiples accrochages laissent sur le bitume de nombreux morts, de part et d’autre. Des unités vont détruire les derniers nids de résistance tout autour de la cathédrale, tandis que d’autres s’engouffrent dans les ruelles du centre historique.
Il faudra 2 heures de fusillades pour enfin arriver jusqu’à l’artère commerçante la plus importante de Lavaur : la grand’Rue plongée dans la fumée des fumigènes, avec en toile de fond le vacarme assourdissant des mitraillettes et bazookas a attiré de nombreux badauds.

Ca chauffe dans la Grand'Rue

Un légionnaire se fait copieusement houspiller par un supérieur pour un mauvais positionnement.
A la fin de l’avalanche de reproches, il répond simplement : «Merci sergent» La discipline est une valeur essentielle à la Légion étrangère. «Aujourd’hui il y a près de 60 nationalités différentes sur le terrain. Ce qui nous fédère, c’est le combat», précise David Lorent, chef du breau maintenance et logistique. Basé au poste de commandement, dans le village d’Ambres, il passera sa journée à coordonner les actions de terrain.
La fatigue se fait sentir sur le visage des légionnaires quand enfin ils arrivent enfin route de Castres : «12 heures en 3 nuits, avec souvent plus de 20 kg de barda, ça épuise», confie un grenadier voltigeur en embuscade derrière le poste de police municipale.
Tout à une fin : à 16 h 30, les derniers rafales viennent à bout les derniers récalcitrants. «Nous allons ramasser toutes les douilles. Nous faisons le maximum pour ne pas laisser de traces de cette opération», affirme le colonel.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/06/1643299-lavaur-les-legionnaires-prennent-d-assaut-la-commune.html

Liban : Exercice d’alerte QRF

Ce type d’exercice permet de contrôler la réactivité des éléments d’intervention de la FCR. La QRF peut être déclenchée sur ordre du chef de corps ou du chef opérations au profit d’un élément français ou en premier échelon de la FCR (ensemble du contingent français). Elle peut intervenir en renfort d’une patrouille en difficulté, peut participer à un bouclage de zone lors d’activités hostiles, ou bien encore intervenir en appui d’un contingent des Forces Intérimaires des Nations Unies (FINUL) qui aurait besoin d’un renfort immédiat.
Armée par une centaine militaires et plus d’une vingtaine de véhicules, elle est composée : d’un poste de commandement d’unité élémentaire, d’une section d’infanterie, d’un peloton d’éclairage et d’investigation, d’un véhicule de l’avant blindé (VAB) sanitaire, d’un groupe du génie, et d’un élément léger d’intervention. Elle est en mesure de quitter Dayr Kifa en moins de 30 minutes, suivie du poste de commandement tactique en alerte à 1 heure.
En cas de besoin, la Quick Reaction Team (QRT) composée d’une dizaine de personnels du Peloton de Circulation Routière (PCR), peut être déployée pour assurer la sécurisation d’axes routiers ou en reconnaissance d’itinéraire au profit de la QRF. La QRT est en mesure de quitter le camp en moins de 15 minutes afin de faciliter le mouvement de l’élément d’intervention.
Placée directement sous les ordres du général commandant la FINUL, la FCR est susceptible d’appuyer les autres contingents, pour éviter toute escalade de la violence. La FCR est le principal moyen de dissuasion, de réaction et de coercition de la FINUL. Robuste, souple, réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.
 

Hommage aux troupes d'Afrique du Nord engagées en France

« Le canon est pointé sur nous. » Murmure amusé dans les rangs des porte-drapeaux, dimanche, juste avant le début de la cérémonie commémorant les combats de 1940 à Manicamp, mettant tout particulièrement à l'honneur le 18e Régiment de tirailleurs algériens (RTA).
C'est André Galand, président de la section de Caillouël-Crépigny de la fédération Maginot, qui glissait cette remarque à son voisin, Casimir Adamezyk, président de Maginot Abbécourt.
Le canon, c'était un 25 mm anti-char du collectif de reconstitution France 40, dont les hommes étaient alignés sur un autre côté de la place de la mairie.
Avant les dépôts de gerbes ainsi que de bougies par les enfants de l'école devant le monument, avant l'appel aux morts, en grand ordonnateur de la cérémonie, Luc Degonville rappela qu'il s'agissait d'une quatrième édition et que la plaque rendant hommage au 18e RTA avait été inaugurée il y a deux ans. « Cette plaque, expliqua-t-il, est fixée là, en souvenir des braves qui combattirent en mai et juin 1940 dans le secteur, et à travers eux en souvenir de toutes les troupes d'Afrique du Nord, dans tous les combats de 1870, 1914 et de la Seconde Guerre mondiale.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hommage-aux-troupes-dafrique-du-nord-engagees-en-france

lundi 3 juin 2013

Les soldats du 126ème RI de Brive engagés au Mali vont rentrer jeudi à la caserne de Brive

Environ 250 soldats avaient quitté la caserne Laporte de Brive. Un premier contigent était parti le 18 janvier, suivi en février d'un autre détachement. Ce retour s'effectue avec une escale à Chypre où les militaires passeront en sas de décompression.

Sur place, les "Bisons" ont été associés avec l'armée du Mali à des opérations de sécurisation et de maintien de l'ordre. François Hollande s'est exprimé récemment sur le sujet. Le chef de l'Etat a considéré que l'opération "Serval" était "réussie militairement. Il a souhaité qu'elle soit aussi "réussie politiquement" avec l'organisation d'élections prochaines.


http://limousin.france3.fr/2013/06/03/les-soldats-du-126eme-ri-de-brive-engages-au-mali-vont-rentrer-jeudi-la-caserne-de-brive-263247.html

dimanche 2 juin 2013

Cette semaine, les militaires en ont bavé !

250 militaires du 40e régiment de transmissions, basé à Thionville (Moselle), viennent de passer trois jours entre Givet et Revin.
«ILS sont fatigués mais vivants. » A l'heure du bilan, le colonel Thierry Naville, chef de corps du 40e régiment de transmissions de Thionville, avait le sourire. Et pour cause : le raid qu'il a dirigé durant trois jours dans la Pointe a, pour lui, été très positif : « Ça a été particulièrement dur, mais tout le monde a répondu présent », confie-t-il.
Arrivés mardi midi, les militaires - rejoints par sept soldats luxembourgeois et deux de l'armée britannique - ont vite enchaîné les épreuves.
A commencer par du canoë aux Vielles-Forges, une course d'orientation, suivie d'une montée dite « impossible » de 800 mètres avec des passages à 40 % d'inclinaison !

De retour en 2014
La première journée s'est finalement achevée par une marche de nuit, « où certains ont été surpris par des marécages, qui ne figuraient pas sur les cartes », détaille le colonel Naville.
Bref, la tâche fut compliquée, et les derniers n'ont pu rejoindre leur campement qu'à 6 h 30 du matin !
Dans la foulée, puis le lendemain, diverses activités ont ensuite été organisées au parc TerrAltitude de Fumay (tyrolienne, free jump…), ainsi qu'au camping de Haybes. Le tout entrecoupé d'une seconde marche nocturne, effectuée sous une pluie battante.

Au total, les militaires les plus « efficaces » auront parcouru 40 kilomètres, lestés d'un sac à dos de 25 kg. Les autres beaucoup plus.
Durant ce raid, la Pointe - qui accueillait la manifestation pour la deuxième année consécutive - a constitué un terrain de jeu idéal. « Car il s'agit d'une zone vallonnée, avec de forts dénivelés, et où il n'y a pas beaucoup de routes, ce qui a facilité » l'organisation, précise le colonel Naville. En plus, on a été très bien accueilli ! »
Et le plaisir a visiblement été partagé : « Nous sommes ravis d'avoir reçu ces 250 militaires, confirme le maire de Haybes, Benoît Sonnet. D'autant que cela a permis de faire marcher le commerce local et d'animer la commune. » « Et puis ce genre d'initiatives, c'est aussi l'occasion de faire connaître nos Ardennes », estime de son côté le sénateur Marc Laménie, qui a rendu visite aux participants.
Pour la petite histoire, sachez que c'est la 3e compagnie du 40e RT qui a remporté le raid pour la deuxième fois. Ses membres ont ainsi reçu un imposant sanglier en bois, qu'ils remettront en jeu l'an prochain, toujours dans la Pointe. « Car on reviendra, promet le colonel Naville. Avec le même nombre de militaires, voire plus


http://www.lunion.presse.fr/article/region/cette-semaine-les-militaires-en-ont-bave

Vannes. Le 3e RIMa a 50 ans

Dans le cadre des festivités de son 50e anniversaire, le 3ème Régiment d'Infanterie de Marine (RIMa) de Vannes ouvrait ses portes au public ce samedi. Dès le matin, les visiteurs étaient nombreux à assister à la prise d'armes dans la cour d'honneur du quartier Foch. Tout l'après-midi, les militaires ont fait des démonstrations et animé des stands d'information et d'activités au cours desquelles des enfants et des adolescents ont pu tester quelques exercices d'entraînement physique.

http://www.letelegramme.fr/local/morbihan/vannes-auray/vannes/vannes-le-3e-rima-a-50-ans-01-06-2013-2122272.php

Mali : Point de situation sur les opérations du jeudi 30 mai 18h00

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 110 sorties, dont une cinquantaine a été consacrée aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval. Une soixantaine a été dédiée à l'appui feu des opérations et aux missions de ravitaillement et de renseignement.
Alors que la relève de la brigade se termine, les opérations se poursuivent.

Du 24 au 26 mai 2013, une délégation du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) s’est rendue au Mali pour inspecter les soldats de l’opération Serval. A Bamako, le général de Saint-Quentin, commandant la force Serval, a accueilli la délégation conduite par l’amiral Baduel, chef du CPCO. Ils ont visité le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) et le détachement Air (DETAIR). A Bamako, la délégation a rencontré les militaires qui œuvrent au sein de la mission de l’Union européenne EUTM et, à Gao, les hommes de la brigade Serval aux ordres du général Kolodjiez.
Enfin, la délégation a rejoint Niamey au Niger pour y rencontrer le CEMA nigérien et visiter le détachement Air qui y est actuellement déployé.
Du 26 au 28 mai, à 70 km au Nord-Est de Gao, le GTIA Désert a mené l’opération Ceuze. Elle avait pour objectif d’exploiter les renseignements collectés lors d’une opération préalable tout en affichant à la fois la présence et la détermination de la force dans la région située entre Gao et In Zekouan.
Pour cette opération, le GTIA Désert a déployé plus de 300 militaires français aux côtés d’une soixantaine de militaires des forces de sécurité maliennes. Lors de cette action, les renseignements transmis par l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 et un drone Harfang, combinés à l’action des chasseurs, ont fourni au commandement des troupes au sol un appui important.
En dépit des conditions climatiques extrêmes et les premières tempêtes de sable, l’opération Ceuze a atteint ses objectifs : poursuivre les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes ainsi que leurs moyens logistiques.
Parallèlement, la force Serval a mené aux côtés des forces de la MISMA des patrouilles conjointes dans la région de Gao et de Tessalit et des actions conjointes jusqu’à la boucle du fleuve Niger.
Les opérations de la force Serval continuent d’accompagner la montée en puissance des forces de la MISMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.
 

samedi 1 juin 2013

La Valbonne rend un dernier hommage au soldat Wilfried Pingaud, tué au Mali

Armée. Hier soir, les militaires du 68e Régiment d’artillerie d’Afrique ont salué la mémoire de Wilfried Pingaud. Une plaque commémorative a été déposée pour le maréchal des logis de 37 ans tué lors de l’opération Serval, au Mali, en mars.
Le 6 mars, le brigadier-chef Wilfried Pingaud est mort au combat, lors d’un accrochage avec des terroristes locaux, dans la région de Gao, au Mali.
Militaire à La Valbonne depuis dix-sept ans, il était père de deux enfants de 5 et 10 ans.
Un hommage national lui avait été rendu quelques jours plus tard aux Invalides. Puis, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, à La Valbonne, il avait été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Hier soir, à l’occasion de la Journée de l’artillerie d’Afrique, une plaque à la mémoire du maréchal des logis Wilfried Pingaud a été inaugurée en présence de sa famille, de ses proches et de ses frères d’armes. Cette plaque saluera à jamais « son abnégation et son courage », a insisté le colonel Éric Lendroit.

http://www.leprogres.fr/ain/2013/05/31/la-valbonne-rend-un-dernier-hommage-au-soldat-wilfried-pingaud-tue-au-mali