jeudi 30 août 2012

3e Génie Remise de fourragères pour vingt-quatre sapeurs

SYMBOLISANT la fin de leur formation initiale, 24 jeunes engagés du 3e Génie ont reçu leur fourragère.
La cérémonie officielle s'est déroulée dans la cour extérieure de la préfecture et fut présidée par le colonel Brice Bertrand, chef de corps du 3e RG et délégué militaire des Ardennes. Les vingt-quatre engagés de la section du lieutenant David Ostrowski portent à présent la fourragère marquée aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 que les militaires du 3 arborent tous à l'épaule.
« Cette fourragère fut instaurée au 3e Génie, le 21 avril 1916, afin de constituer une marque distinctive et apparente, commémorative des actions d'éclats collectives », rappelait la colonel Bertrand dans son allocution.
La cérémonie, empreinte de solennité, fut aussi l'occasion de mettre à l'honneur quatre sapeurs particulièrement méritants.
« Ardennes tiens ferme»
Ainsi, les sapeurs Alexandre Vanderstraeten, Alban Bouzaher, Valentin Senave et Jean-Baptiste Porte ont reçu leur marque distinctive des mains du colonel assisté par le secrétaire général De Manheulle, M. Loison, président de l'amicale des anciens du 3e génie et du caporal-chef Antonio De Sousa, président des engagés volontaires de l'armée de terre au 3e RG.
Par ailleurs, le capitaine Stanislas Garnier De Boisgrollier a reçu un témoignage de satisfaction pour son rôle essentiel lors de son engagement en Afghanistan d'octobre 2011 à avril 2012. Enfin, le caporal-chef David Delahaye s'est vu remettre une lettre de félicitations pour la qualité de son instruction dans le cadre de sa fonction de chef d'équipe.
« Je vous demande de garder fidèlement le souvenir de vos anciens, de vous montrer dignes de l'héritage qu'ils vous ont légué et de rester fidèles à la devise du régiment : Ardennes, tiens ferme », a conclu le colonel


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/3e-genie-remise-de-fourrageres-pour-vingt-quatre-sapeurs

ALBERT Les trois soldats reposent en paix

Leurs ossements ont été mis au jour en mai à La Boisselle. Ce mardi, ces héros de la Grande Guerre ont été inhumés, devant une centaine de citoyens, picards et bretons.

Deux petits cercueils en bois. Dans le premier, les ossements de François-Marie Bideau, mort sur le champ de bataille, à La Boisselle, pendant la Première Guerre mondiale. Dans le second, les restes de deux de ses compagnons d'arme, qui n'ont pu être identifiés. C'est autour de ces deux cercueils qu'une centaine de personnes s'est retrouvée, ce mardi, à la nécropole française du cimetière militaire d'Albert.

Ces ossements, pris en charge par l'Office national des anciens combattants, font partie des nombreuses trouvailles qu'archéologues et passionnés, menés par le La Boisselle Study group, ont faites sur le site des tranchées souterraines.

Plus de place au cimetière


La famille du soldat identifié, tout comme les «découvreurs» ou encore la maire du village, Line Wattraint, auraient préféré que l'inhumation, en toute logique, ait lieu à La Boisselle, où un carré breton existe. «Il appartient à la Commonwealth war graves. Je n'ai pas eu leurs services personnellement mais ils ont dit qu'il n'y avait plus de place », explique Line Wattraint, tout en confiant que les décisions ont été prises vite, avant les vacances. Si la situation se reproduisait (ce qui risque fort d'arriver vu l'ampleur des fouilles), le lieu d'inhumation serait plus réfléchi.

L'émotion était au rendez-vous. À la fin de la cérémonie, l'abbé Dulin a prononcé quelques mots, à la demande de la famille, et les élus locaux se sont mis en retrait. Deux pipers, l'association 14-18 en Somme, les porte-drapeaux, des membres de l'association de La garde d'honneur de l'ossuaire de Notre-Dame de Lorette, donnaient de la profondeur à l'événement. Une dizaine de gerbes ont été déposées en guise de dernier, et vibrant, hommage de la nation à ses trois soldats de la Grande Guerre.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Les-trois-soldats-reposent-en-paix

mercredi 29 août 2012

L'armée de Terre au Visa pour l'image à Perpignan

Sur le thème des opérations, le SIRPA Terre et Terre Information magazine ont choisi de vous présenter 50 de leurs plus belles photographies lors du Visa pour l'image, qui se déroule à Perpignan, du 1er au 16 septembre. Tous les jours, au sein de la caserne Mangin, vous pourrez ainsi les retrouver, de 9h à 18h.
Ce festival constitue une occasion privilégiée pour l’armée de Terre de présenter ses missions mais aussi de faire connaître le savoir-faire de ses photographes. Ces soldats de l’image vont partout où l’armée de Terre est en mission, en France comme à l’étranger, pour rendre compte en photos de l’action des soldats de l’armée de Terre et pour alimenter en images l’actualité et en conserver la mémoire.
Les photographes du SIRPA Terre seront présents sur le site de l’exposition pendant toute la durée du festival. Par leur travail, ils ont aussi voulu mettre à l’honneur leurs camarades, dans tous les aspects de la vie de soldat, dans toutes les armes et spécialités.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/l-armee-de-terre-au-visa-pour-l-image-a-perpignan

mardi 28 août 2012

Tchad : opération Mourdi

L’opération Mourdi s’inscrit dans le cadre des opérations de nomadisation conduites régulièrement par la force Épervier au Tchad. Son objectif : éprouver la capacité de la force à déployer d’importants moyens matériels et humains dans un environnement difficile, sur plusieurs semaines, en complète autonomie.
L’occasion, pour les militaires déployés, d’acquérir une expérience sur des terrains désertiques et reculés. Mais l’opération a également permis de mener des missions de reconnaissance, des missions de formation de l’armée nationale tchadienne (ANT) et des actions civilo-militaires :
Mission de reconnaissance lointaine
Un groupe de commandos de montagne a parcouru près de 900 km, dans la région des lacs Ounianga pour une mission de reconnaissance lointaine. Cette zone est particulièrement hostile car difficile d’accès (dunes immenses, affleurements rocheux aux arêtes tranchantes) et caractérisée par des conditions climatiques extrêmes (températures excédant les 50°C). Elle est également polluée par de nombreuses munitions non explosées et des champs de mines, ainsi que par des carcasses de véhicules blindés, vestiges des conflits passés. Cette mission a permis la mise à jour les données cartographiques de la région, le balisage partiel des zones polluées et la reconnaissance de certains itinéraires.
Détachement d’instruction opérationnelle
Un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) a été organisé au profit de 35 militaires l'ANT, dans la caserne de la ville de Fada. L’instruction a porté sur cinq modules : les techniques de combat, le maniement des armes, la topographie, les transmissions, le sauvetage au combat de 1er niveau et les soins d’urgence.
Les actions civilo-militaires
Une action civilo-militaire (ACM) a été réalisée au profit d’une école de Fada. Réalisé dans des conditions difficiles, sous une forte chaleur, le chantier de réfection des deux salles de classe a été une expérience particulièrement appréciée des 18 chasseurs du 4e régiment de chasseurs (4e RCH) : « concrète, utile et solidaire ».
Le groupement Terre de la force Épervier conduit régulièrement des opérations de nomadisation. L’ opération Korizo, conduite du 19 mars au 15 avril 2012, avait ainsi permis d’explorer le Tibesti, dans les environs de Zouar et de Bardaï.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/tchad-operation-mourdi

Trophée Beach Volley Thomas Rousselle - août 2012

lundi 27 août 2012

2 soldats étrangers tués en Afghanistan

Deux membres de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) déployée en Afghanistan ont été tués par un soldat afghan dans l'Est du pays. L'assaillant a été abattu. La nationalité des victimes n'a pas encore été annoncée.

Cet incident porte à 42 le nombre des soldats de la force internationale tués par des soldats ou des policiers afghans ou rebelles infiltrés dans leurs rangs cette année -dont 12 pour le seul mois d'août- soit 13% des pertes totales de l'Isaf en Afghanistan. Dans le sud du pays, des rebelles talibans ont attaqué tôt ce matin un poste militaire et tué dix soldats afghans, selon les autorités locales, qui ont évoqué là aussi un complot fomenté par des soldats infiltrés par la rébellion.

"Un de nos postes a été attaqué dans la district de Washir. Dix soldats ont été tués", a déclaré un haut responsable de la police locale, le colonel Mohammad Ismaiel, chef adjoint du centre de coordination des opérations militaires effectuées par l'Otan et les forces afghanes dans la région. Daud Ahmadi, porte-parole des autorités provinciales du Helmand, a confirmé ce bilan et estimé que l'attaque était le résultat d'un "complot venu de l'intérieur" impliquant des soldats afghans qui ont aidé les insurgés. "Quatre soldats ont été blessés et cinq autres se sont enfuis avec les talibans en emportant leurs armes", a-t-il ajouté. Cette version des faits n'a pas été confirmée par le colonel Hotak, qui a précisé que l'enquête sur l'incident était en cours.

Toujours dans le Helmand, dans le district de Kajaki, "17 villageois - 15 hommes et deux femmes - ont été décapités hier soir par des inconnus", a déclaré Daud Ahmadi, un bilan confirmé par le colonel Hotak. "Nous ne savons pas pour le moment qui est derrière ces meurtres. L'enquête se poursuit", a ajouté M. Ahmadi. La flambée des "attaques de l'intérieur" inquiète particulièrement les Etats-Unis, qui dirigent l'Isaf, et le gouvernement afghan, dont les troupes sont censées prendre le relais de la force internationale et assurer elles-mêmes la sécurité de l'Afghanistan d'ici à la fin 2014.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00326-2-soldats-etrangers-tues-en-afghanistan.php

La Meuse part en campagne pour conserver ses militaires

L e 3e RHC d’Etain-Rouvres n’est pas touché par les restructurations. » Dixit le lieutenant-colonel Leroy, officier de communication de l’armée de terre, à Metz. Et de compléter : « Il n’est pas concerné dans l’immédiat. » D’autres voix s’élèvent dans le civil pour faire part d’inquiétudes quant à l’avenir du régiment d’hélicoptères de combat meusien.
Au maire d’Étain, Jean Picart, on avait annoncé la venue des fameux Tigre, remplaçants des vieillissantes Gazelle. Les années passent et les hélicoptères se font désirer. « La clé du problème, c’est la dotation de nouveaux appareils, résume le m aire.Outre le Tigre, il y a également le NH 90 (appareil remplaçant le Puma)… mais en 2016, ils devraient atterrir à Phalsbourg et à Pau. » Quid des Gazelle ? « Elles seront foutues en 2020 !, pointe le maire d’Etain qui ne désarme pas : François Hollande a commandé un livre blanc sur la situation des armées, document sur lequel se basera la nouvelle loi de programmation militaire en 2013. Il faut donc agir. Maintenant. »
Jean Picart a invité le ministre de la Défense à venir sur place. Et pose une sorte d’ultimatum : « J’attends des réponses claires avant le 15 septembre ! » Autres sources d’inquiétudes, la fonte des effectifs. « De 1 121 à 921 en quelques années », affirme encore le maire d’Etain qui vante les mérites de « sa » base : une longue piste d’envol, pas de gêne aux alentours, des installations modernisées.

Déjà en 2008…

L’avenir de la base d’Etain-Rouvres s’inscrivait déjà en pointillés en 2008. Un collectif de défense du 3 e RHC avait sonné la mobilisation en faveur de la pérennité de la base meusienne à deux pas de Briey. « À l’époque était né un mouvement spontané, on avait assiégé l’état-major », se souvient Yves Dhyvert, rapporteur du collectif et ancien adjoint au maire d’Étain. Aujourd’hui, son combat a évolué : « Si le potentiel de la base paraissait évident, désormais elle meurt à petit feu… On peut toujours repousser sa fermeture, mais il faut penser à la reconversion du site, pourquoi pas une zone industrielle avec du fret aérien. » Une position différente du maire Jean Picart. D’ailleurs, l’ex-adjoint ne fait pas mystère de sa volonté de briguer la mairie en 2014…

Commercy touchée

Plus directement visée, Commercy. La dissolution du 8 e régiment d’artillerie est fixée à 2013. « Sous réserve qu’autant de postes soient créés en contrepartie, soit 800, stipule Christian Namy, président du conseil général de Meuse. La seule lueur d’espoir tient à l’implantation de la société Safran avec 400 emplois mais ce ne serait pas avant deux ans.Les engagements des précédents gouvernements doivent être respectés ! » Le président du Département meusien met dans la balance les efforts consentis par les collectivités locales pour accueillir les militaires : des investissements lourds dans les écoles, les transports…
Et réfléchit à des actions communes. « J’ai écrit à François Hollande, j’ai demandé un entretien avec le ministre de la Défense, on va monter en puissance dans nos actions », promet l’élu

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/08/26/la-meuse-part-en-campagne-pour-conserver-ses-militaires

dimanche 26 août 2012

Les oiseaux, compagnons tactiques des militaires

samedi 25 août 2012

Cérémonie d'hommage au major Laurent Fabre

C’est à l’école militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix-Mont-Blanc que s’est tenue la cérémonie d’hommage. Le général de brigade Benoit Houssay, commandant la 27e brigade d’infanterie de montagne a présidé cette cérémonie émouvante. Etaient également présents, monsieur Georges-François Leclerc, préfet de Haute Savoie, monsieur Francis Bianchi, sous-préfet de Bonneville, monsieur Eric Fournier, maire de Chamonix, madame Sophie Dion et monsieur Martial Saddier, députés de Haute-Savoie, ainsi que de nombreuses autorités civiles et militaires, venues saluer la mémoire de cet instructeur hors du commun.
Promu au grade supérieur à titre posthume, le major Laurent Fabre a été décoré de la médaille militaire ainsi que l’insigne d’honneur échelon or de l’EMHM.
Agé de 44 ans, marié et père d’un enfant, le major Fabre aura servi la France durant plus de 22 ans.
Profondément unie dans la peine, l’armée de Terre salue la mémoire du major Laurent Fabre. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches


http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/ceremonie-d-hommage-au-major-laurent-fabre

Seconde jeunesse pour le ravin du Génie

SAINTE-MENEHOULD (Marne). Son accès précède le long de cette route le Kaisertunnel, fléché et mieux connu. La proximité de ces deux lignes fortifiées donne une idée de la nature et de l'acharnement des forces en présence, à de très faibles distances l'une de l'autre.
IL se situe le long de la route de Haute Chevauchée, cette belle allée forestière goudronnée, partant de la crête depuis l'ancien préventorium des Islettes, doublant le carrefour de la Croix de pierre, croisant l'abri bétonné De Courson, le cimetière de La Forestière, dans un tournant encore non signalé sur la gauche.
On doit à Colette Martin Blanchet, aujourd'hui décédée, le début de la remise en état des lieux. Habitante de Lochères, elle s'est consacrée à l'exhumation de ces sites. En parfaite connaissance du terrain, elle a effectué le repérage des sites, souvent sur les indications des agents de l'O.N.F., malgré la tempête de fin de siècle et les travaux forestiers qui ont supprimé parfois des restes historiques émergeant. Animant avec dynamisme une équipe d'animateurs motivés comme elle, elle a soutenu plusieurs saisons de suite des équipes militaires et civiles, communiquant aux jeunes sa passion de ces lieux d'histoire toujours riches en découvertes.

D'importantes installations

L'endroit ne manque pas de grandeur. Le circuit emprunté depuis la route conduit à un ravin que les cartes d'État-major ont désigné sous le nom de ravin du Génie.
La violence des combats en Argonne s'y est manifestée de 1914 à 1917, avec un apaisement relatif au début de 1918, jusqu'au 26 septembre, date à laquelle l'armée américaine y a pris l'offensive. L'implantation dans le ravin peut se situer à partir de 1915. Elle est effectuée par les unités du Génie français, notamment des éléments du Ier régiment du Génie. Le but était d'amener à pied d'œuvre les matériaux et engins nécessaires à la guerre des mines, tout en aménageant pour la troupe un lieu de vie dans cette précarité.
Le site, très encaissé, est à l'abri des tirs ennemis. Il se développe sur une distance approximative de 700 mètres, parcourue par une voie ferrée de 60.
On y relève des installations d'écurie, d'abri-bureau, d'abri-caverne, un réservoir d'eau, les citernes avec bacs filtrants, le lavoir, des salles abritant probablement les compresseurs et les groupes électrogènes, le tout aéré par un énorme puits d'aérage, encore en recherche en archives pour retrouver des emplacements plus précis. Au point de vue de l'armement, on y situe, cachés sous des abris individuels semblables aux cabanes des bûcherons argonnais, une section de tir de trois canons de 75 reliés par une tranchée en dents de scie à un poste d'observation.

Un circuit à découvrir
Un début de remise en état est visible : la carcasse de l'abri-bureau reconstituée en rondins. Sa couverture en genets lui donnera son aspect initial. Encore visibles, des pots de cheminées en terre réfractaire, par groupe de trois et quatre, signalent une ancienne évacuation de fumées latérales. Avec un peu plus loin, le long du chemin, des bâtiments en bois reconstitués eux aussi, à usage non défini, d'écuries ou d'abris à matériel.
Plaquée à flanc de la paroi, remise à jour, la façade d'une ancienne chapelle médiévale, utilisée en citerne réserve d'eau par les combattants, apparaît désormais. Les caniveaux d'écoulement du trop-plein sont visibles. À la suite, creusées dans la paroi, les ouvertures des abris apparaissent. Certains ont leur entrée échafaudée. Orifices désormais béants et attirants, tout le mystère de leur tracé souterrain reste à découvrir en sécurité. Les plans font apparaître une liaison entre eux.
Tout au fond, le ravin s'élargit pour former le cirque fameux des Sept-Fontaines. Une des sources s'écoule désormais à nouveau. Une citerne aux dimensions respectables y est remise à jour. Sa capacité est estimée à plus de 15 000 litres, la profondeur exacte n'étant encore pas déterminée. Les bacs filtrants adjoints sont eux aussi encore en place.
Une remontée abrupte permet de retrouver l'emplacement de cette voie ferrée de 60 à flanc de ravin, encore parfaitement visible. Le long de cette ancienne voie ferrée, aujourd'hui chemin forestier encore parfaitement nivelé, on trouve une belle excavation dont l'origine n'est pas prouvée, explosion volontaire de mine ou d'un stock de munitions. Le poste de guet annoncé en parpaings d'origine, relié à l'ensemble par une tranchée, est en place et domine le ravin.
On ne manquera pas, à l'issue de la visite, de faire la comparaison avec l'installation du secteur allemand. La base arrière se trouvait aux abris du Kronprinz et était connue sous le nom de Römerslager, le camps des Romains. Bâti en dur, la douzaine d'ouvrages qui le constituaient disposait de boyaux de liaison. On en trouve encore trois éléments dont deux pourraient être sauvés. Le style de construction marque la différence de conception : chez les Allemands, après la percée, s'installer pour tenir, chez les Français installations solides mais provisoires, pour reconquérir le terrain.
La reconquête a eu lieu. L'enthousiasme créatif de Colette Martin Blanchet a montré le chemin et engagé la reconstitution. Derrière elle, et pour honorer son souvenir, les membres de son équipe ont pris la relève. À la belle saison, les chantiers ont repris et sont toujours en cours.


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/seconde-jeunesse-pour-le-ravin-du-genie

vendredi 24 août 2012

Reims n'a pas oublié le « Normandie-Niémen »

De juin 1966 en provenance d'Orange jusqu'à l'été 1993 et son départ pour Colmar, le « Neu-Neu » a été sur la BA 112 « commandant Marin-la-Meslée ».
SI l'armée de l'air a été invitée mi-août au centenaire des forces aériennes russes, ce n'est pas un hasard. L'histoire qui lie les deux armées passe par l'épopée de l'escadrille « Normandie-Niémen » donc par l'ancienne base aérienne 112 « commandant Marin-la-Meslée » de Reims où la prestigieuse unité compagnon de la Libération a stationné.
Si le « Neu-Neu » qui avait été mis en sommeil a été réactivé au printemps sur la base de Mont-de-Marsan, ce n'est pas une surprise que le Rafale qui a effectué une démonstration de sa polyvalence et de ses aptitudes au cours de ce centenaire, était aux couleurs du « Normandie-Niémen ». Comme l'a redit, le général de corps aérien Antoine Noguier, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes et nommé ce mardi chef du cabinet militaire du ministre de la Défense où il succède au général marnais Denis Mercier prochain chef d'état-major de l'armée de l'air : « C'est un grand honneur d'être aux côtés de nos camarades russes avec qui nous partageons une longue tradition qui remonte à la Seconde Guerre mondiale ». Avant d'ajouter : « C'est impressionnant de se rendre compte de la symbolique que représente cette escadrille pour le peuple russe. Les aviateurs sont venus combattre auprès de leurs frères russes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Beaucoup y ont laissé leur vie mais leurs mémoires sont très présentes ». Si ce centenaire s'est terminé le 13 août par le survol d'une patrouille composée de deux Rafale et un Sukhoï russe au-dessus du terrain de Khatenki à environ 200 kilomètres de Moscou, c'est que d'un commun accord l'histoire est au rendez-vous. C'est depuis ce terrain que le groupe de chasse n°3 « Normandie » auquel Staline décidera d'adjoindre le 31 juillet 1944 le nom de « Niémen » a débuté son engagement sur le front de l'Est. Ce terrain délaissé depuis une vingtaine d'années va bientôt accueillir un aéro-club portant le nom de « Normandie-Niémen ». Il comprendra un musée dédié au souvenir historique du célèbre « Neu-Neu » et cela grâce à un passionné d'aéronautique, Gritchenko Andreï Alexandrovitch.

Des MiG à Reims
Le « Normandie-Niémen » a été stationné sur la BA 112 de Reims aussi les Marnais sont-ils toujours sensibles à son évocation. En pleine Guerre froide, il y a même eu un épisode remarquable. Le 6 septembre 1971, au lendemain de l'atterrissage d'un Iliouchine II-18, six MiG 21 PF se posent sur la BA « commandant Marin-la-Meslée ». Le maréchal Pavel Stepanovitch Koutakhov, commandant les forces aériennes soviétiques est accueilli à Reims par le général Gabriel Gauthier, chef d'état-major de l'armée de l'air. C'est tout simplement la première fois que des MiG 21 se posaient sur une base de l'Ouest !
Cet échange placé sous le signe de la convivialité fait suite à l'accueil du 21 au 25 juin en URSS de six Mirage IIIC de la 10e escadre de chasse et s'inscrit dans le souvenir de l'action exemplaire menée dans le ciel soviétique par l'escadrille « Normandie-Niémen ». Du 4 au 8 septembre 1978 six MiG 23 Flogger stationnent une fois encore à Reims. En prime, il y a aussi un Tupolev-124 et un Antonov-12 Cub. La délégation est conduite par le lieutenant-général Vadim Andreev, commandant l'aviation du district aérien de Moscou. Il est reçu par le général Louis Grouiller commandant la défense aérienne et le colonel Étienne Copel commandant la BA 112. Un détachement de l'escadron 02.030 « Normandie-Niémen » s'est rendu l'été précédent en Union Soviétique. La météo rémoise ne permet pas une démonstration des MiG23 mais avant le départ de leurs pilotes et mécaniciens, un jeune pilote natif de Fresnes-lès-Reims et futur chef d'état-major de l'armée de l'air, le commandant Jean-Pierre Job, second du « Normandie-Niémen » fait une démonstration sur Mirage F1C qui stupéfie les aviateurs soviétiques ravis de leur séjour rémois.
Le 30 mars 1990, le ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement accueille à Reims, son homologue le général Dimitri Iazov qui vient visiter le « Neu-Neu ». Cela préfigure un nouvel échange avec la présence de six MiG 29 fulcrum assistés d'un Iliouchine II-76 Candid. Les MiG appartiennent à une patrouille de voltige créée au sein du 234e régiment de chasse de la Garde de Kubinka et dénommée « Striji », « Martinets ». Ils arrivent accompagnés d'une patrouille de deux Mirage F1 C du « Normandie-Niémen » conduite par le commandant Philippe Charles. Le lieutenant-général Nikolaï Antoshkine, commandant les forces aériennes du district de Moscou est reçu par le général Bernard Norlain, commandant la défense aérienne. C'est une fois encore un échange qui fait suite au déplacement en juin de six Mirage F1C du « Neu-Neu » sur le terrain de Kubinka.

Le jubilé du « Neu-Neu »
Le 9 septembre 1992, une délégation de l'armée de l'air s'envole pour la Russie pour célébrer le 50e anniversaire de l'escadron de chasse 02.030 « Normandie-Niémen ». Le 16 septembre, les trois Mirage F1C et les trois Mirage 2000B sont de retour en France accompagnés de six Sukhoï-27 Flanker. Une grande cérémonie se déroule sur la BA 112 le 18 septembre en présence du ministre de la Défense, Pierre Joxe, du général Deynikine, chef d'état-major de l'armée de l'air russe et de son homologue français le général Vincent Lanata. Le 30 septembre, le maréchal Chapochnikov, chef d'état-major de l'armée russe visite la base rémoise et le 19 janvier 1993, c'est le général Pavel Grachev, ministre de la Défense russe qui fait de même.
Bref, Reims n'a jamais oublié le « Neu-Neu » et a même conservé ses traditions et son drapeau après sa mise en sommeil grâce au colonel Gilles Perrone qui avait été l'un des patrons du « Normandie-Niémen ». Aujourd'hui loin du ciel marnais, le prestigieux escadron doté de Rafale va reprendre toute sa place dans l'armée de l'air.
On peut retrouver les épisodes significatifs de cette unité, fierté de l'armée de l'air dans l'histoire de la BA 112 de Reims cosignée par Frédéric Lafarge ancien conservateur du musée de la base et de l'aéronautique locale (désormais installé à Bétheny) et du major Jean-Pierre Calka.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/reims-na-pas-oublie-le-normandie-niemen

Salon : les Libérateurs accueillis en héros

C'était il y a 68 ans. Le 22 août 1944, sept jours après le débarquement qui a fait souffler un vent de liberté sur la Provence, les troupes américaines entraient dans Salon, à 14h13 précisément, à bord d'un char Sherman, après la terrible explosion d'un train de munitions allemand.
Hier soir, avant le bal et le feu d'artifice, le peuple salonais a à nouveau plongé dans la liesse pour saluer l'arrivée de la 3e division d'infanterie chargée, en premier lieu, de déloger les snipers nazis avec bazookas et fusils… sans oublier de distribuer quelques bonbons.
Symbole de la libération de la ville
Jamais la gazoline, sonnant la fin de trois ans d'occupation allemande, n'a senti aussi bon: Jeep et autres véhicules militaires de l'époque, notamment un Traction des Forces françaises de l'intérieur, avec Résistants à leur bord, ont défilé, toutes sirènes hurlantes, sur les cours du centre et sous les applaudissements du public venu en masse accueillir leurs libérateurs.
Sans rouler des mécaniques, les membres de l'association Sud Véhicules Libres ont parfaitement tenu leur rôle de héros. "Ce 22 juin a fait l'histoire de Salon, c'est le symbole de la libération de la ville et c'est ainsi l'occasion de se souvenir de ceux qui ont laissé leur vie mais aussi des vivants."
Les cérémonies Un hommage aux Résistants morts pour la France
Les cérémonies commémoratives de la Libération de Salon ont débuté en fin d'après-midi au monument aux morts de la résistance du Val de Cuech par un défilé d'engins militaires. Porte-drapeaux, associations d'anciens combattants, d'anciens résistants du groupe Roustan mais aussi autorités civile, militaire et institutionnelle étaient réunis pour commémorer le souvenir de ces fusillés ou déportés et morts pour la France.
En marge de la commémoration, les membres du Parti communiste ont déposé une gerbe au Val de Cuech. Une cérémonie solennelle qui s'est poursuivie avec la montée aux tertres où un nouvel hommage a été rendu à la mémoire des trois hommes fusillés une semaine à peine avant la libération : Gaston Cabrier, Jules Morgan et Marcel Roustan. Le cortège s'est ensuite retrouvé au carrefour de l'Arceau pour une cérémonie à la mémoire des soldats de la 3e Division d'Infanterie de l'armée américaine morts pour la France.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/salon-les-liberateurs-accueillis-en-heros

jeudi 23 août 2012

Hommage militaire à l’adjudant-chef Laurent FABRE

Mercredi 22 août 2012 vers 10h30 l’adjudant-chef Laurent Fabre est mort en montagne, dans l’exercice de ses fonctions à l’école militaire de haute montagne (EMHM), après une chute dans le massif du Mont-Blanc
Instructeur au sein de la direction des stages (DDS) de l’école militaire de haute montagne (EMHM), l’adjudant-chef Laurent Fabre réalisait une course en montagne, accompagné de 3 stagiaires, qui suivaient le stage de perfectionnement été. Progressant en tête de sa cordée sur l’arête des Papillons (Aiguille du Peigne), l’adjudant-chef a fait une chute qui a entrainé une rupture de corde.
L’adjudant-chef Laurent Fabre était issu de la section d’éclaireur de montagne n°53, promotion adjudant Vaudelle. A la sortie de sa formation initiale, en 1991, il avait rejoint le 159e régiment d’infanterie de Montagne à Briançon. En 1994, il revient comme instructeur au sein de l’EMHM, poste qu’il quitte en 2004 pour Varces et le 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM). En 2010, il est de retour à Chamonix où il reprend ses fonctions d’instructeur au sein de la DDS.
Détenteur du brevet de chef de détachement de haute montagne depuis 1994 et du brevet d’état de guide de haute montagne depuis 1999, l’adjudant-chef Laurent Fabre était un sportif émérite et comptait de nombreux exploits à son actif dans le cadre de la pratique militaire de la montagne.
Membre du Team Quechua Raid, il avait obtenu de nombreuses victoires sur des courses de Raid aventure. La dernière en date est celle remportée lors de l’édition 2012 du raid « Réunion d’Aventure ».

La cordée des troupes de montagne lui rendra hommage ce vendredi lors d’une cérémonie militaire.
L’armée de Terre s’associe au deuil de sa famille, de ses proches et de ses camarades, et les assure de tout son soutien.

La cérémonie d’hommage militaire à l’Adjudant-chef Laurent FABRE se déroulera ce vendredi 24 août à 15h30 à l’Ecole Militaire de Haute Montagne (EMHM), à Chamonix route des Pècles, en présence de la famille de Laurent, des autorités militaires et civils.
Cette célébration est ouverte à tous.

Une chapelle ardente sera mise en place dans les locaux de l’EMHM afin de permettre à tous ceux qui le souhaite de venir se recueillir une dernière fois :
- jeudi de 18h00 à vendredi 15h00
- vendredi de 16h30 à samedi 09h30

Une cérémonie religieuse se déroulera en l’église de Chamonix samedi 25 août à 10h00. A l’issue aura lieu l’inhumation au cimetière de Chamonix.

Vous pouvez dès à présent laisser vos messages de soutien à destination de sa famille en utilisant le formulaire ci-dessous.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/disparition-de-l-adjudant-chef-laurent-fabre-de-l-emhm hebergeur image

Aéroport de Roissy, Disneyland Des soldats du 3e Génie en mission de surveillance à Paris

Suite au déclenchement de l'alerte Vigipirate pendant les Jeux Olympiques de Londres, la 2e compagnie de combat du génie du 3e RG s'est rendue à Paris du 6 au 14 août afin d'effectuer des missions de surveillance.
La compagnie, qui avait déjà conduit des patrouilles aléatoires dans la capitale au mois de juin, menait sa mission cette fois sur les sites de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle et de Disneyland Paris.
Leur rôle a consisté à renforcer les effectifs militaires déjà présents dans la capitale pour faire face à l'augmentation conséquente des flux de voyageurs transitant entre Paris et Londres.
La présence de la 2e compagnie a aussi été l'occasion de fournir un détachement de treize volontaires, sapeurs, sous-officiers et officiers, afin de rendre un ultime hommage au major Franck Bouzet, du 13e bataillon de chasseurs alpins, décédé en Afghanistan le 7 août et dont le corps a été transféré aux Invalides le 10 août pour une cérémonie officielle.
Ainsi rassemblés sur le pont Alexandre III, les sapeurs de la « 2 », en compagnie de plusieurs autres détachements et d'un grand nombre de militaires et de civils, ont tenu par leur présence à honorer la mémoire de ce sous-officier mort au combat en Afghanistan.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/aeroport-de-roissy-disneyland-des-soldats-du-3e-genie-en-mission-de-surveillanc

mercredi 22 août 2012

Un instructeur militaire fait une chute mortelle dans le Mont-Blanc

Un instructeur de l'école militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix a fait une chute mortelle mercredi alors qu'il encadrait un groupe de stagiaires escaladant l'arête des Papillons, dans le massif du Mont-Blanc.
Vers 10H20 mercredi, la victime, âgée de 44 ans, a fait une chute de 200 mètres après la rupture de sa corde sur cette voie d'escalade "classique", a indiqué le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix (Haute-Savoie). L'accident a eu lieu à environ 2.500 mètres d'altitude, selon la même source.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/un-instructeur-militaire-fait-une-chute-mortelle-dans-le-mont-7470123.html

mardi 21 août 2012

Afghanistan. L'avion du chef d'état-major américain touché par une roquette

L'avion du chef d'état-major américain a été très endommagé par une roquette la nuit dernière, alors qu'il stationnait sur la base américaine de Bagram en Afghanistan. Deux soldats états-uniens ont également été blessé dans l'attaque, selon l'armée américaine.
Les dommages causés à l'appareil ont contraint le général Martin Dempsey à utiliser un autre appareil pour quitter le pays à la mi-journée, après deux jours de visite, a précisé le colonel Dave Lapan, son porte-parole. Au total, deux roquettes ont été tirées sur l'aéroport, la plus grosse base aérienne militaire du pays, durant la nuit. L'une d'entre elles a donc touché l'avion du général Dempsey. L'appareil, un C-17, était stationné sur la piste aux côtés d'autres aéronefs, a ajouté le porte-parole, qui a précisé que deux soldats états-uniens chargés de la maintenace des avions à Bagram avaient été blessés dans l'attaque.
L'attentat n'a en aucun cas menacé la sécurité du chef d'état-major et son équipe, qui dormaient au moment de l'incident, ont assuré d'autres officiers. Le général Dempsey était arrivé dimanche en Afghanistan pour s'entretrnir avec les responsables militaires américains, afghans et de l'Otan notamment à propos de l'inquiétante recrudescence des attaques de membres des forces afghanes contre leurs alliés de l'Otan. Les tirs de roquettes contre les bases militaires de l'Otan sont assez fréquentes dans le pays mais font rarement de victimes.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/21/1422629-afghanistan-l-avion-du-chef-d-etat-major-americain-touche-par-une-roquette.html

ordanie : le groupement médico-chirurgical militaire français poursuit sa montée en puissance

Depuis son installation sur le camp de Za’taari, le groupement médico-chirurgical (GMC) a effectué plus de 150 consultations. Il a réalisé ses premières interventions chirurgicales les 18 et 19 août 2012.
Agés d’une trentaine d’années, deux réfugiés syriens ont été accueillis sur le camp de Za’taari, l’un en fin d’après-midi, l’autre dans la nuit. Victime d’une explosion, le premier patient, arrivé affaibli et fiévreux, avait été préalablement traité dans un hôpital de fortune en Syrie. Il souffrait de complications en raison d’un manque de soins post-chirurgicaux. Le deuxième patient, était quant à lui victime de traumatismes graves et n’avait pu recevoir que des soins de premières urgences avant de franchir la frontière.
Immédiatement acheminés au GMC par les coordinateurs jordaniens, ces deux patients ont été pris en charge en urgence par l’équipe médicale du service de santé des armées, qui a réalisé deux interventions chirurgicales, chacune d’une durée d’environ deux heures. Les patients ont ensuite été placés en poste d’hospitalisation afin de surveiller l’évolution de leur état et de poursuivre les soins post-opératoires.
Sur le camp de Za’taari, les militaires français coordonnent leur action, sous l’égide des autorités jordaniennes, avec celles de l’UNHCR, de l’UNICEF, de nombreuses ONG et des représentants d’autres nations, notamment leurs homologues marocains.

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/jordanie-le-groupement-medico-chirurgical-militaire-francais-poursuit-sa-montee-en-puissance

lundi 20 août 2012

Cérémonie d’hommage au major Franck Bouzet - août 2012

Livre : « Toujours le plus ! », de Gaulle et le 507e RCC (1937-1939)

Entre 1937 et 1939, Charles de Gaulle a exercé le commandement du 507erégiment de chars de combat à Metz. Joël Cambre, Saint-Cyrien et ancien officier de carrière, nous raconte cet épisode peu connu de la vie du général qui ne manque pas d’intérêt. Durant deux années d’exercice de son commandement, le colonel de Gaulle révélera tour à tour les qualités et les travers d’un officier tenace et exigeant, pragmatique et audacieux.
Mais cet ouvrage montre aussi une tragédie : celle d’un pays qui refuse de voir l’ombre de la guerre approcher inexorablement et celle d’une armée aveuglée par le souvenir de sa victoire de 1918.
Les officiers de l’état-major français se montrent sourds, pour ne pas dire hostiles aux théories nouvelles que défend de Gaulle quant à la façon dont il faut désormais employer les chars au combat. Ironie du sort : le seul homme qui l’écoute vraiment se nomme…Guderian. Il est allemand, et c’est à lui qu’Hitler confiera le soin d’envahir la France avec ses divisions blindées….
Joël Cambre analyse deux ans de parcours d'un colonel, chef de corps, qui refusait de se laisser abattre face à une Allemagne toujours plus menaçante. L'auteur accompagne son analyse de schémas et de dessins dans le but d’illustrer, avec pertinence, l'esprit tactique de de Gaulle. Joël Cambre a interrogé de nombreux témoins directs et consulté des archives inédites à ce jour.
> « Toujours le plus ! », de Joël cambre aux éditions Nuvis

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/livre-toujours-le-plus-!-de-gaulle-et-le-507e-rcc-1937-1939

dimanche 19 août 2012

Afghanistan : un soldat de l'Otan tué

Un Afghan portant l'uniforme de la police a tué un soldat de l'Otan dimanche dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé la force de l'Otan (Isaf), ce qui porte à 40 morts le bilan de telles attaques dites "fratricides" pour l'année en cours.
Un membre de l'Isaf est mort, "tué par un homme portant l'uniforme de la police afghane, qui a tourné son arme contre des soldats de l'Isaf dans le sud de l'Afghanistan aujourd'hui", a déclaré la Force internationale de l'Otan en Afghanistan.

Livre : la fabuleuse histoire du drapeau français

Le drapeau français : comment est-il né ? Comment s'est-il construit et quelle fut son évolution au cours des siècles ? Raphaël Delpard consacre un ouvrage à la « construction » de l'emblème tricolore, et en parallèle du peuple français. Des Gaulois à nos jours, en passant par Clovis, Charlemagne, Louis VI, l’auteur réécrit l’histoire de notre drapeau.
Les couleurs du drapeau
Raphaël Delpard consacre plusieurs chapitres au bleu, au blanc et au rouge qui composent notre drapeau, nous entrainant « sur les chemins restés secrets jusqu'à présents des trois couleurs ». Le bleu est la couleur « de la sérénité et de la pérennité », le blanc avait été « adopté par les princes et les rois » et le rouge était la couleur des révolutionnaires. Toutes figurent aujourd'hui sur le drapeau, et représentent une partie de l'histoire de la France.
> La fabuleuse histoire du drapeau français,
de Raphaël Delpard,
aux éditions Quai de Seine
    
    http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/livre-la-fabuleuse-histoire-du-drapeau-francais/(language)/fre-FR#SearchText=Livre : la fabuleuse histoire du drapeau fran�s#xtcr=1                                                              

Charlemont va revivre

Auparavant occupé par les militaires, Charlemont devrait accueillir une activité de paintball ainsi que d'autres projets. Le fort, lui, va retrouver son apparence du XVIIIe siècle.
PETITE révision pour grandes conséquences, tel est la formule qui pourrait être employée pour analyser le vote du conseil municipal mardi soir concernant le fort de Charlemont.
Cette révision figurait parmi la dizaine de points à débattre par les membres du conseil présents (lire par ailleurs). En jeu, l'approbation de la révision simplifiée du plan local d'urbanisme pour donner le feu vert à l'exploitation de l'espace de Charlemont.
Un espace laissé vacant depuis le 1er novembre 2009 et le départ des militaires. À l'époque, cette base militaire employait près de 130 personnes dont une centaine de militaires.

Libre depuis 2009

Mais depuis, l'humidité et la végétation ont mis en péril l'existence même de Charlemont.
Ainsi, les élus ont réfléchi à plusieurs idées pour recycler l'espace et pouvoir lui donner une deuxième vie. Des implantations d'activités touristiques, sportives, culturelles ont été proposées. Mais un projet tient vraiment la corde, celui de l'implantation d'une activité de paintball. « C'est une personne qui veut déplacer son domaine de paintball de la Belgique à Charlemont », rappelle le maire Claude Wallendorff. « Ce projet est à l'étude mais on ne veut pas se précipiter. »
En plus du paintball, du laser game ou encore de l'accrobranche pourraient également voir le jour.
Ces décisions devraient être validées par l'État qui est encore propriétaire. Ce dernier va céder le domaine à la communauté de communes qui louera ensuite le terrain « à des conditions avantageuses », promet le maire. L'exploitant qui souhaite implanter son paintball voudrait ouvrir d'ici le printemps 2013.
Toujours concernant Charlemont, le fort va retrouver son aspect qu'il avait au XVIIIe siècle. « On veut rendre une vie à la forteresse », explique Claude Wallendorff. « Il faut couper une partie boisée qui est elle-même classée. Il a fallu donc faire une étude environnementale, un diagnostic et avoir l'aval de plusieurs organismes pour pouvoir procéder à cette opération. » Le défrichement des arbres sera prochainement lancé.
Charlemont représente quelque chose d'important pour les habitants et élus de la ville. Tellement important que lors du vote du conseil municipal sur la révision, l'opposition ne s'est pas abstenue. Comme quoi, sur un sujet qui peut amener tourisme, emploi et dynamisme, tout le monde peut se mettre d'accord.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/charlemont-va-revivre

jeudi 16 août 2012

Afghanistan: un hélicoptère s'écrase, 11 morts dont sept militaires occidentaux

Sept soldats occidentaux et quatre Afghans ont été tués jeudi dans la chute d'un hélicoptère dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé la force internationale de l'Otan (Isaf), sans en préciser la cause.
"L'accident a causé la
de quatre soldats de l'Isaf, trois membres des forces spéciales américaines ainsi que de trois soldats et d'un interprète afghan", indique l'Isaf dans un communiqué précisant qu'une est en sur les causes du crash
Les rebelles talibans ont assuré de leur côté avoir abattu l'hélicoptère. "Vers 11H00 ce matin (06H30 GMT), nos combattants ont abattu un hélicoptère de l'Isaf à Chenarto, dans le district de Shah Wali Kot de la province de Kandahar" (sud), a déclaré à l'AFP un de leurs porte-paroles, Qari Yusuf Ahmadi.
"L'hélicoptère a été détruit et tout l'équipage et les soldats qui se trouvaient à bord ont été tués", a-t-il ajouté. Le sud afghan est l'un des principaux bastions des talibans, qui combattent depuis plus de onze ans le gouvernement de Kaboul et l'Isaf.
De façon inhabituelle, l'Isaf n'a pas mentionné dans son communiqué la phrase "aucune activité ennemie n'était recensée dans la zone" de l'accident, habituellement employée à propos de ce genre d'accidents.
Les accidents d'hélicoptères sont relativement fréquents en Afghanistan, le plus souvent dus à des problèmes mécaniques ou à de mauvaises conditions météorologiques, et plus rarement à des attaques ennemies.


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/afghanistan-un-helicoptere-s-ecrase-11-morts-dont-sept-militaires-occidentaux-16-08-2012-2127022.php

mercredi 15 août 2012

3e Régiment du Génie / Un auteur à la tête du bureau des opérations

Après l'arrivée du nouveau chef de corps, le colonel Bertrand, le 3e RG accueille un nouveau chef des opérations et de l'instruction (BOI), le lieutenant-colonel Xavier Thiébaut. Ce dernier prend la succession du lieutenant-colonel Arnaud de Richoufftz de Manin.
Le lieutenant-colonel Thiébaut, 41 ans, est marié et père de deux enfants âgés de 12 ans et 18 mois. Officier saint-cyrien (promotion Maréchal Lannes, 1993), il a fait l'essentiel de sa carrière au 19e régiment du génie, à Besançon.
Depuis 2009, il occupait le poste de chef du bureau études générales et doctrine à la direction d'études et de prospectives de l'école du génie.
Il s'agit de son premier passage dans les Ardennes. Un territoire que va également découvrir sa famille, qui viendra y passer les week-ends.
Plus original, le militaire est également homme de lettres. Le lieutenant-colonel est en effet l'auteur d'un recueil sur la vie militaire intitulé « Affirmatif », publié en 2010 aux éditions Chiflet.
Cet ouvrage, au ton humoristique, est un recueil de sentiments, d'expressions, de « tranches de vies » dans lesquelles chaque soldat de l'armée de terre, quel que soit son grade ou sa fonction, se reconnaît.


http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/3e-regiment-du-genie-un-auteur-a-la-tete-du-bureau-des-operations

mardi 14 août 2012

Citation de Roland Dorgelès

Fin du discours du Général d’armée Bruno DARY
 Gouverneur militaire de Paris
lors de ses adieux aux armes....

....c’est Rolland Dorgelès, qui termine son célèbre livre Les croix de bois par
les mots suivants :
>
> « Vous étiez si jeunes, si confiants, si forts, mes camarades : une telle joie était en
vous qu’elle dominait les pires épreuves. Dans la boue des relèves, sous l’écrasant
labeur des corvées, devant la mort même, je vous ai entendu rire, jamais pleurer. Pour
raconter votre longue misère, j’ai voulu rire aussi, rire de votre rire. C’était le bon
temps… Oui, malgré tout, c’était le bon temps, puisqu’il vous voyait vivants… On a bien
ri, au repos, entre deux marches accablantes, on a bien ri pour un peu de paille trouvée,
une soupe chaude, on a bien ri pour un gourbi solide, on a bien ri pour une nuit de
répit, une blague lancée, un brin de chanson…
> Un copain de moins, c’était vite oublié, et l’on riait quand même ; mais leur souvenir,
avec le temps, s’est creusé plus profond, comme un acide qui mord…
> Et maintenant, arrivé à la dernière étape, il me vient un remords d’avoir osé rire de
vos peines, comme si j’avais taillé un pipeau dans le bois de vos croix. »

samedi 11 août 2012

L'hommage de Hollande au major Bouzet : le discours intégral

Voici le texte intégral du discours prononcé ce samedi par lors de l'hommage national au major Bouzet, le militaire tué en Afghanistan (Source : Elysée) :
Madame et Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et élus,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les officiers, sous-officiers et soldats,
Mesdames, Messieurs,

Une fois encore, la Nation se retrouve autour du cercueil de l'un de ses soldats, l'un des plus méritants de ses soldats.
Ce qui nous réunit ce matin encore, c'est la douleur. C'est la peine, c'est la solidarité.
Mais ce qui nous rassemble aussi, en cet instant, c'est la fierté, c'est la gratitude, c'est l'admiration.

Major Franck BOUZET,
C'est à vous que je m'adresse, au-delà de la
, qui nous sépare.
Vous aviez choisi de faire de votre vie un engagement pour la
. Vous aviez rejoint l'armée à l'âge de 18 ans. Et d'emblée, vous vous étiez tourné vers les chasseurs alpins, ces troupes d'élite, ces troupes de montagne, que je salue ici, à Varces, et dont la persévérance, le panache et l'héroïsme, sont reconnus par tous nos compatriotes.
Je rappelle que trois bataillons de chasseurs alpins ont payé un lourd tribut aux opérations alliées en Afghanistan.



Major Franck BOUZET,
Vous avez participé à de nombreuses opérations extérieures : en ex-Yougoslavie, au Kosovo, en Côte d'Ivoire et en Afghanistan, où vous aviez déjà combattu une première fois en 2011.
Partout, sur ces théâtres d'opération où la France défend l'idée qu'elle se fait d'elle-même, partout, vos supérieurs, vos camarades ont relevé vos très grandes qualités humaines et professionnelles, votre sens du devoir, votre bravoure, et votre sérénité que vous saviez garder en toutes circonstances.
Partout, vous donniez l'image de n'avoir pas conscience de vos excellentes et belles vertus, tant elles vous étaient naturelles.
En revenant, en mai 2012, sur le territoire afghan, vous saviez, mieux que quiconque, ce que sont le risque du combat, la présence du danger et l'exigence du métier des armes.
Depuis trois mois, vous étiez l'un des conseillers militaires français placés auprès des forces afghanes en Kapisa.
C'était votre mission, celle que la République vous avait mandatée et que vous meniez avec courage et efficacité.
Vous vous êtes dévoué pour la patrie.
Vous êtes mort pour elle.
Au matin du mardi 7 août, à proximité du pont de Tagab, vous avez été blessé lors d'un accrochage, dans l'accomplissement de votre devoir. Vous avez pu être rapidement évacué vers l'hôpital de Kaboul mais peu de temps après, vous avez succombé à vos blessures.

Mesdames et Messieurs,
Dans quelques instants, je remettrai, au nom de la République, les insignes de chevalier de la légion d'honneur au major Franck BOUZET.
Je tiens à associer à son souvenir un autre nom. Celui de l'infirmier Olivier de VERGNETTE, qui a été blessé en s'élançant sous les tirs pour prodiguer au Major les premiers soins. Nous n'oublierons pas cet exemple non plus : celui d'un soldat prêt à sacrifier sa vie pour en préserver une autre.
Cette générosité n'aura hélas, pu sauver Franck BOUZET. Ce sous-officier de 45 ans rejoint désormais la longue et glorieuse cohorte de nos hommes morts au champ d'honneur.
Son nom porte à 88 le nombre de militaires français tombés en Afghanistan depuis 2001.

Je me tourne vers Sylvie, son épouse, vers ses trois enfants, Vanessa, Cynthia, Charles. Je sais toute la part qu'ils ont prise à l'engagement de leur mari, de leur père. Je mesure leur peine aujourd'hui, celle aussi de la mère du Major, Françoise VI CENTE comme celle de toute sa famille.
Je sais qu'accepter qu'un proche revête l'uniforme militaire, c'est consentir soi-même à en subir un jour les conséquences les plus douloureuses. Et pour autant la peine parait inextinguible, comment l'étancher malgré tous les discours qui peuvent être prononcés ?
Je veux, à travers cette cérémonie, leur dire que c'est toute la Nation qui est rassemblée autour d'eux, autour de leur famille et que, Franck BOUZET restera un exemple, celui d'un homme, d'un soldat, qui au nom d'un idéal, sacrifie sa propre existence.
La France se bat, non pas pour son influence dans le monde, non pas pour ses intérêts, mais au nom de valeurs et de principes.
C'était le sens de la présence de la France en Afghanistan.
Elle avait été décidée au lendemain de l'attaque terroriste du 11 septembre 2001 qui avait frappé les Etats-Unis d'Amérique. Elle avait été autorisée par le conseil de sécurité de l'ONU et dans le cadre d'une large alliance pour la mettre en œuvre.
Il s'agissait à l'époque d'en terminer avec un régime lié à Al Quaïda et qui abritait Ben Laden. A l'égard de forces obscures qui menaçaient la sécurité du monde.
Nous avions un but, un seul : permettre aux Afghans de prendre souverainement en charge leur propre destinée.

Cette mission est aujourd'hui accomplie. Comme j'en ai pris l'engagement devant les Français et en lien étroit avec nos Alliés, en plein accord avec les autorités de l'Afghanistan, le retrait de nos forces combattantes est aujourd'hui en cours. Il sera complet d'ici la fin de l'année et nous passerons le relais aux Afghans eux-mêmes. Notre solidarité prendra une autre forme : celle de la coopération avec un Etat afghan pleinement maître de lui-même.
Le transfert des responsabilités de sécurité en Surobi et en Kapisa a déjà eu lieu. La base militaire de Surobi a été transférée aux Afghans le 31 juillet dernier et les avions de chasse français stationnés à Kandahar ont regagné la France. Au 31 août, dans moins de trois semaines, 650 de nos soldats seront rentrés. Ils seront 2 000 d'ici la fin de l'année.
Nous continuerons à former et à accompagner l'armée afghane, ce que faisait le Major, pour assurer la souveraineté de ce pays. Et nous ferons aussi davantage pour la coopération civile dans le cadre du traité d'amitié entre la France et l'Afghanistan, qui a été ratifié ces dernières semaines par le Parlement français.
Si cette perspective existe, c'est parce que notre armée, par sa constance, par sa vaillance, a été capable de la rendre possible.
En Afghanistan, comme dans d'autres régions du monde, nos soldats se battent pour la paix, se battent pour la stabilité, se battent pour les droits de l'Homme.
Et à chaque fois sous le mandat des Nations Unies.
Cette semaine encore, nos forces déploient un groupement médico-chirurgical dans le nord de la Jordanie. J'en ai ainsi décidé sur la proposition du ministre de la Défense. Au plus près de la frontière avec la Syrie, pour venir en aide aux réfugiés mais aussi aux combattants qui font face à une répression, menée par un régime qui n'est plus animé que par la seule peur de sa propre fin.
C'est un devoir humanitaire que nous poursuivons ainsi mais qui s'ajoute à un soutien à l'opposition syrienne et également à la recherche obstinée d'une transition politique en Syrie.

En m'inclinant ce matin devant le cercueil du major Franck BOUZET, je pense à tous ces soldats, connus ou inconnus, qui par leur sacrifice, génération après génération, ont fait de la France ce qu'elle est aujourd'hui.
Le soldat, le sous-officier, que nous honorons ce matin était animé par ce que CLEMENCEAU, au cœur de la Grande guerre, appelait « la force de l'âme française ». La force de la volonté. La force de la liberté. La force de l'émancipation. La force du droit. La force de la démocratie.
Franck BOUZET était au service de cette force et c'est pourquoi nous ne l'oublierons jamais.

Vive la République !


Vive la France ! |

http://www.leparisien.fr/politique/l-hommage-de-hollande-au-major-bouzet-le-discours-integral-11-08-2012-2121857.php

Soldat tué: François Hollande à Varces

François Hollande est arrivé à Varces pour présider l'hommage national rendu au 88e soldat français mort en Afghanistan sur la place d'armes du 7e bataillon de chasseurs alpins. Le chef de l'Etat, qui a interrompu ses vacances au Fort de Brégançon pour participer à cette cérémonie, devait prononcer l'éloge funèbre du major Bouzet, tombé mardi en Afghanistan, devant quelque 500 chasseurs alpins, les proches du sous-officier et de nombreux anciens combattants.

Agé de 45 ans et père de trois enfants de 15, 22 et 23 ans, le major Bouzet a été tué lors d'un violent accrochage survenu en Kapisa, dans l'est de l'Afghanistan. A son arrivée sur la place d'armes, à 11H30 précises, François Hollande était accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Bertrand Ract Madoux.

Engagé en novembre 1984, l'adjudant-chef Bouzet avait effectué de nombreuses opérations extérieures. Sous-officier du 7e BCA, il avait été muté au 13e BCA début juillet mais ne devait rejoindre cette unité qu'à l'issue de son engagement en Afghanistan. Le chef de l'Etat, chef des armées, lui remettra les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/11/97001-20120811FILWWW00283-soldat-tue-hollande-a-varces.php

Hommage national au major Franck Bouze

L’hommage national au major Franck Bouzet, décédé en Afghanistan mardi matin, se tiendra samedi 11 août, à Varces en Isère, en présence du président de la République, François Hollande, et du ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian.
Cet hommage, qui débutera à 11h30 au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), se déroulera également en présence du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux.
La veille de l’hommage national, les honneurs militaires seront rendus au major Franck Bouzet à l’Hôtel national des Invalides. Présidée par le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, cette cérémonie intime sera réservée à la famille et aux compagnons d’armes de ce militaire français.
Agé de 45 ans, le major Bouzet faisait partie du 13e bataillon de chasseurs alpins (13eBCA), de Chambéry. Il a été mortellement blessé, mardi 7 août dernier, lors d’un accrochage dans la vallée de Kapisa, en Afghanistan.
Celui-ci était engagé dans une opération en soutien de l’armée nationale afghane (ANA) lorsque qu’il a été touché par le tir d’un insurgé. Transporté à l’hôpital de Kaboul, il a succombé à ses blessures.

http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/hommage-national-au-major-franck-bouzet

Hommage au soldat français mort mardi

Environ 500 personnes ont rendu hommage vendredi au soldat français tué mardi en Afghanistan, lors d'un rassemblement sur le pont Alexandre III à Paris, avant que les honneurs militaires ne lui soient rendus au cours d'une cérémonie intime à l'Hôtel national des Invalides.

La petite foule, composée pour moitié de militaires, s'est immobilisée peu après 12 heures au passage du convoi funéraire, précédé de cinq motards de la Garde républicaine, qui transportait la dépouille du major Franck Bouzet, tombé dans une embuscade en Kapisa (est de l'Afghanistan).

A côté de détachements des Pompiers de Paris ou de la Gendarmerie, des Parisiens venus spécialement pour cet hommage populaire, mais aussi des touristes qui se trouvaient là par hasard, se sont mêlés aux militaires en uniforme.

"C'est peut-être culturel, mais en France on ne manifeste pas assez notre patriotisme", regrettait Dominique Legrand, un ancien parachutiste, fils d'un Compagnon de la Libération, habitué de ces rassemblements organisés à l'appel d'associations d'anciens combattants et du gouverneur militaire de Paris. Denis et Anita, un couple de jeunes Néerlandais en vacances, ont attendu près d'une heure le passage du convoi, sans même connaître le but du rassemblement.

Silence total quand le convoi transportant le cercueil recouvert de la photo du soldat mort au combat et de son béret de chasseur alpin franchit le pont.

Le major Bouzet, 45 ans, a été tué, ainsi qu'un soldat de l'armée afghane, lors d'un accrochage avec un groupe d'insurgés, au cours duquel un autre soldat français a été gravement blessé. Il est le 88e soldat français mort dans ce pays depuis le début de l'intervention alliée, fin 2001.

Les honneurs militaires devaient lui être rendus en milieu de journée lors d'une cérémonie intime en présence de sa famille, à l'Hôtel des Invalides.

Demain, le président François Hollande participera à un hommage national qui sera rendu au militaire décédé à Varces (Isère), sur la place d'armes du 7e Bataillon de chasseurs alpins. Le chef de l'Etat interrompra ses vacances pour assister à cette cérémonie et prononcer l'éloge funèbre.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/10/97001-20120810FILWWW00378-hommage-au-soldat-francais-mort-mardi.php

Afghanistan : cérémonie de levée de corps du major Bouzet

Présidée par le général Olivier De Bavinchove, commandant le dispositif français en Afghanistan et chef d’état-major de la FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité), la cérémonie a été marquée par la présence de M. Bernard Bajolet, ambassadeur de France à Kaboul et du général John R. Allen, commandant la FIAS.
Ce sous-officier français a été mortellement blessé lors d’une opération de sécurisation en soutien de l’armée nationale afghane. L’accrochage est survenu lorsque des conseillers militaires français se coordonnaient avec les forces de sécurité afghanes.
Le 11 août prochain, M. François Hollande, président de la République présidera une cérémonie de commémoration à Varces, en présence de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et du général Bertrand d’armée Ract-madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre.
Promu ce jour au grade supérieur, le major Bouzet était affecté au 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA).

http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/afghanistan-ceremonie-de-levee-de-corps-du-major-bouzet

jeudi 9 août 2012

Soldat tué: Hollande présent à l'hommage

Le président François Hollande participera à l'hommage national qui sera rendu samedi au soldat français tué mardi en Afghanistan à la caserne du 7e Bataillon de chasseurs alpins de Varces, dans l'Isère.

Hollande, qui interrompra ses vacances pour participer à cette cérémonie, sera accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a précisé la présidence. Le major Franck Bouzet est le 88e soldat français à avoir trouvé la mort en Afghanistan depuis le début de l'intervention alliée fin 2001.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/09/97001-20120809FILWWW00298-soldat-tue-hollande-present-a-l-hommage.php

Le musée militaire va s'agrandir

CHAGNY (Ardennes). Le propriétaire du musée militaire va créer une deuxième salle dédiée à la Seconde Guerre mondiale en lieu et place de la réserve actuelle. Une entreprise au cœur de l'histoire qui relève du parcours du combattant.
A Chagny, passé le seuil de la grange rénovée, un panneau devrait prévenir les novices. L'exploration de la réserve du musée des Deux guerres mondiales requiert acuité visuelle, souplesse musculaire et précision du pas.
Le maître des lieux, Yohan Warnesson, est rompu à l'exercice. Déambulant dans une allée bordée d'un mètre soixante d'objets empilés aussi variés qu'une selle d'officier, des caisses de munitions ou des fusils de 1914, il sautille entre des obus posés en accordéon sur le sol tout en évitant un paquetage lui barrant la route. Même encerclé, rester concentré.

120 m2 de plus

Sur sa lancée, il remettra en place une poignée de douilles manquant de tomber du monticule de journaux jaunis tout en refermant une boîte à outils, avant d'atteindre, enfin, la Peugeot 202 trônant à l'entrée de la salle.
Et quelle salle ! 120 m2 où, non pas des centaines, mais un bon millier de pièces datant des deux guerres mondiales attendent d'être rénovées, nettoyées ou simplement exposées.
Un réservoir époustouflant qu'il va falloir pourtant débarrasser et réaménager : « Ça va devenir une seconde pièce d'exposition », explique-t-il, mi-enthousiaste mi-effarouché par l'ampleur de la tâche. Il entend en effet « terminer la pièce en janvier 2013 ». Au fond, une vitrine accueillant des uniformes d'officiers et des corps médicaux ainsi qu'une collection d'objets fabriqués dans les tranchées par les Poilus semblent déjà en ordre. « Ce seront les seules exceptions. Parce qu'ici, il n'y aura que des objets de la Deuxième guerre. »
Ça tombe bien, « les jeunes s'intéressent de plus en plus à la Seconde guerre mondiale », affirme cet habitué des bourses et rencontres de collectionneurs. « La Première, c'est un indémodable. Mais on revient à la Seconde, notamment 1940. Avant c'était la défaite, on n'aimait pas trop. C'était surtout les Américains qui avaient la cote. »
La salle complétera donc l'exposition permanente au premier étage dont une partie est consacrée à 1939-1945 (lire par ailleurs). Sur le même principe, ce passionné, agent de maintenance à la fondrerie PSA des Ayvelles, prévoit d'y faire cohabiter des pièces militaires avec des objets intimes, ayant appartenu aux soldats.
« Les gens aiment beaucoup. D'autant que ce n'est que du local. Les gens se souviennent de ce que leur racontait un arrière-grand-père ou un nom inscrit sur un livret militaire. » La transmission d'un patrimoine humain, voilà ce qui anime Yohan au travers de son musée.

Un blockhaus et des véhicules d'époque
Un respect de la mémoire qui impose un souci d'authenticité exacerbé. Pas de reproduction, seules des pièces rénovées seront exposées. Comme la fameuse Peugeot 202, future pièce maîtresse du rez-de-chaussée, exemple de réquisition de l'armée française en 1939. Ou bien cette moto Gnome et Rhone, premier modèle.
Une exigence qui nécessite un travail de recherche et de rigueur conséquent. Ainsi l'autochenille Citroën, récupérée chez un particulier en piteux état, est en train d'être refaite à neuf par un mécanicien et un menuisier sans l'aide d'aucuns plans originaux.
Une exception à la règle néanmoins : le blockhaus qu'est en train de construire M. Warnesson au fond de sa grange : « J'ai commandé chez un ami décorateur pour le cinéma la réplique d'une porte blindée ». Restera ensuite à meubler le lieu. « Oh, j'ai ce qu'il faut », rassure-t-il.
Car quand il n'y en a plus, il y en a encore. Une frénésie contractée depuis l'enfance qui dévore son temps et son porte-monnaie. En effet, ni le musée ni son extension ne bénéficient de fonds publics. Une telle passion, ça ne se chiffre pas.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-musee-militaire-va-sagrandir

mercredi 8 août 2012

Cérémonie d'hommage [Hommage] Une cérémonie intime d'honneurs militaires à l'adjudant-chef Franck Bouzet du 13e bataillon de chasseurs alpins réservée à la famille et aux compagnons d'armes sera rendue vendredi 10 août 2012 en l'Hôtel national des Invalides, Paris 7e à partir de12h00.

[Hommage] Une cérémonie intime d'honneurs militaires à l'adjudant-chef Franck Bouzet du 13e bataillon de chasseurs alpins réservée à la famille et aux compagnons d'armes sera rendue vendredi 10 août 2012 en l'Hôtel national des Invalides, Paris 7e à partir de12h00.

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 11h30 et 11h45.

En cette circonstance, vous êtes invités, dans une présence digne, silencieuse et fraternelle à manifester votre hommage et votre solidarité avec notre héros mort au service de la France.


https://www.facebook.com/armee2terre?ref=stream

Soldat tué: une cérémonie samedi

Un hommage national sera rendu samedi au dernier soldat français tué en Afghanistan, à la caserne du 7e Bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Varces, en Isère. L'adjudant-chef Franck Bouzet, âgé de 45 ans et père de trois enfants, est le 88ème soldat français à mourir en Afghanistan depuis le début de l'intervention alliée fin 2001.

L'hommage lui sera rendu sur la place d'armes de ce 7e bataillon auquel il appartenait depuis plusieurs années et avec lequel il avait débuté sa mission en Afghanistan, avant d'être muté au 1er juillet 2012 au 13e BCA de Chambéry. Le militaire, grièvement blessé lors d'un accrochage avec un groupe d'insurgés mardi, était décédé des suites de ses blessures.
La France doit retirer d'ici fin 2012 ses forces "combattantes" d'Afghanistan, soit 2.000 hommes sur un total d'environ 3.000, selon le calendrier arrêté par François Hollande.
 
 

Afghanistan: 3 soldats de l'Otan tués dans un double attentat suicide

Trois soldats de l'Otan sont morts dans l'est de l'Afghanistan mercredi, victimes d'un double attentat suicide, a-t-on appris de source sécuritaire.
Trois membres de l'Isaf, la force de l'Otan en Afghanistan, sont morts lors d'une attaque d'insurgés dans l'est du pays, a annoncé l'Isaf, sans plus de précision, dans un communiqué.
Ces militaires sont morts dans un double attentat suicide, qui s'est produit dans la province de Kunar, selon une source militaire occidentale.
"Deux kamikazes ont visé ce matin des soldats américains, des conseillers, qui marchaient de leur base proche vers le bâtiment du gouverneur" de Kunar, a déclaré à l'AFP Aywaz Mohammad Naziri, le chef de la police de cette province.
Un Afghan a également péri dans l'attaque, a-t-il ajouté.
Malgré la présence de 130.000 soldats de l'Isaf, en soutien aux 352.000 militaires et policiers afghans, le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Isaf n'ont pas réussi à vaincre l'insurrection menée par les talibans, chassés fin 2001 du pouvoir par la coalition étrangère.
La violence est particulièrement élevée dans le sud et l'est du pays. Les attentats suicides sont avec les mines artisanales les principales armes de l'insurrection.
L'Isaf, dont la majeure partie des effectifs quittera l'Afghanistan d'ici la fin 2014, a lancé dans l'est une offensive contre la rébellion.
Le nombre de soldats de l'Otan tués a baissé, passant de 282 au premier semestre 2011 à 220 au cours des six premiers mois de 2012, selon un décompte du site icasualties.org.
Les forces de sécurité afghanes, ciblées par les insurgés, ont toutefois subi cinq fois plus de pertes que celles de l'Otan ces quatre derniers mois.
Quelque 635 policiers et 218 militaires, selon les ministères de l'Intérieur et de la Défense, soit un total de 853 hommes, sont morts entre avril et juillet, contre 165 soldats de l'Isaf

http://www.lepoint.fr/monde/afghanistan-3-soldats-de-l-otan-tues-dans-un-double-attentat-suicide-08-08-2012-1494069_24.php

Le commissariat de l'armée de terre a fermé ses portes

L'établissement employait encore 75 civils et 18 militaires en 2009. Le quartier Lochet semble déjà totalement vide, boulevard Hippolyte-Faure. Le CAT de Châlons est officiellement dissous depuis six jours.
« J'Y ai travaillé autrefois, et je viens d'apprendre que la caserne est désormais fermée » s'étonne un riverain. La grande restructuration des armées poursuit sa marche. Dans ce long processus, Châlons-en-Champagne vient encore de perdre l'une de ses composantes militaires : le commissariat de l'armée de terre (CAT).
Point d'annonce à la population ou de grand discours cette fois, comme ce fut le cas lors de la dissolution du 402e régiment d'artillerie fin juin, au cours de laquelle - on s'en souvient - le chef d'état-major de l'armée de terre en personne était intervenu.
Une petite cérémonie militaire a bien eu lieu il y a près de deux mois, mais ni les élus, ni les hautes autorités concernées ne se sont empressées d'en faire la publicité. Il faut dire que la dissolution de l'établissement avait été annoncée de longue date en interne.
Hier matin, le quartier Lochet était déjà parfaitement silencieux. La sonnette du grand portail bouclé à double tour sur le boulevard Hippolyte-Faure ne provoquait plus aucune réaction. La ligne téléphonique de l'établissement restait en dérangement.
Comme si ce vaste édifice appartenait déjà à l'histoire.

Missions financières
Et pourtant, selon des chiffres communiqués en 2009, le commissariat de l'armée de terre comptait encore cette année-là 18 militaires (neuf officiers et neuf sous-officiers) et 75 civils répartis dans cinq bureaux. En prévision de sa dissolution, le CAT51 a ensuite vu ses effectifs fondre rapidement, sans recourir au licenciement (grâce notamment au non-remplacement des personnels mutés ou partis à la retraite).
Les missions du CAT étaient essentiellement financières. Il assurait la vérification des comptes et la surveillance administrative des formations et organismes de l'armée de terre.
L'établissement devait aussi assurer le mandatement des crédits, effectuer des missions de conseil et de soutien (comme la rédaction des contrats d'engagement par exemple).
Le CAT de Châlons rayonnait sur un territoire immense allant du Nord-Pas-de-Calais à la Bourgogne, sans oublier la Lorraine et la Champagne-Ardenne bien entendu. Soit 28 formations, 11 états-majors, 27 cercles mess et 22 cercles de gendarmerie…
Les attributions purement financières du quartier Lochet sont aujourd'hui assurées par la Plateforme Achats Finances (PFAF) du Nord-Est, installée à Metz.
Cette plateforme couvre pas moins de 13 bases de défense. Quant aux fonctions d'audit de l'ex Cat, elles sont désormais effectuées par le Centre d'analyse et de contrôle interne comptable (Cacic), lequel siège également à Metz.
La réforme de l'armée passe par une concentration des fonctions de soutien dans des centres comme celui-ci, l'objectif étant de réduire les dépenses au niveau national. Localement, cette restructuration s'est notamment traduite par la création de la Base de défense de Mourmelon-le-Grand, l'une des plus importantes de l'armée de terre.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-commissariat-de-larmee-de-terre-a-ferme-ses-portes

mardi 7 août 2012

Afghanistan : décès de l’adjudant-chef Franck Bouzet

Mardi 7 août, l’adjudant-chef Franck Bouzet, du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry, a été tué au cours d’un accrochage en vallée de Kapisa.
Agé de 45 ans, marié et père de trois enfants, l’adjudant-chef Franck Bouzet aura servi la France durant plus de 27 ans.
Engagé en 1984 au titre du 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) à Barby, il s’illustre immédiatement comme un élément de très grande valeur.
Ses excellentes qualités humaines et professionnelles lui permettent d’intégrer l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent, et d’accéder en 1992 au corps des sous-officiers de carrière. Sous-officier au comportement irréprochable, doué d’une capacité physique exceptionnelle et d’un remarquable état d’esprit, il se révèle un élément incontournable au sein de ses différentes affectations.
Il s’avère un conseiller avisé du commandement et un modèle pour ses pairs, en particulier au 7ebataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice, où, durant deux ans, il cumule sa fonction d’adjoint au chef de section commando montagne avec celle de président des sous-officiers.
L’adjudant-chef Bouzet a effectué de nombreuses opérations extérieures et missions de courte durée qui ont mis en avant son abnégation, son enthousiasme et ses remarquables qualités humaines : la Guyane en 1985, l’ex-Yougoslavie en 1994 et 1998, le Kossovo en 2000 et 2002, la République de Côte d’Ivoire en 2005 et 2007, la République Centrafricaine en 2009 et l’Afghanistan en 2011.
Une nouvelle fois présent en Afghanistan depuis mai 2012 au sein d’une équipe de conseillers militaires français auprès de l’armée afghane, l’adjudant-chef Bouzet a été mortellement blessé ce mardi 7 août en vallée de Kapisa. Alors que des militaires français étaient engagés dans une opération de sécurisation en appui de l’armée nationale afghane, un accrochage a eu lieu vers 5h30 à proximité du pont de Tagab. L’adjudant-chef Bouzet et un de ses camarades, ainsi qu’un militaire afghan, ont été touchés. L’adjudant-chef Franck Bouzet a succombé à ses blessures peu après son arrivée à l’hôpital à Kaboul.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances. Il a également affirmé que le retrait de nos forces combattantes sera achevé, comme prévu, à la fin de l’année.
L’armée de Terre, profondément unie dans la peine, partage le deuil des proches et des camarades de l’adjudant-chef Bouzet. Nous ne l'oublierons pas. Nos pensées accompagnent également son camarade blessé à ses côtés.

Afghanistan : un militaire français tué lors d’un accrochage en Kapisa

Le 7 août 2012 vers 05h30, des militaires français engagés dans une opération de sécurisation en appui de l’armée nationale afghane, ont été pris à partie par des tirs d’armes d’infanterie et des roquettes. L’accrochage s’est déroulé à proximité du pont de Tagab (sud-est de la base opérationnelle avancée de Tagab), au moment où des conseillers militaires français se coordonnaient avec les forces de sécurité afghanes.
Deux militaires français ont été blessés et immédiatement évacués vers Tagab. Les blessés ont été immédiatement pris en charge sur place par l’équipe médicale avant d’être transportés en véhicule de l’avant blindé à Tagab. Un soldat de l’armée nationale afghane a été blessé au cours du même accrochage.
Les deux militaires ont ensuite été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Kaboul. L’un des militaires touchés, un sous-officier, a succombé à ses blessures peu après son arrivée à Kaboul.
Au cours de l’accrochage, une dizaine d’insurgés ont été tués.
130 militaires et une vingtaine de blindés du Battle Group Acier étaient engagés dans cette opération, aux côtés du kandak 32 (bataillon d’infanterie de l’armée nationale afghane), de l’ANCOP (Afghan National Civil Order Police) et de l’ANP (Afghan National Police).
Depuis le début de l’engagement de la France en Afghanistan en 2001, 88 militaires français sont morts en Afghanistan.


http://www.defense.gouv.fr/operations/afghanistan/actualites/afghanistan-un-militaire-francais-tue-lors-d-un-accrochage-en-kapisa

Un soldat français tué, un autre blessé en Afghanistan

Le chef de l'Etat a fait part de sa «vive émotion» à l'annonce de ce «tragique évènement»...
Un sous-officier français du 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry a été tué, et un autre blessé, ce mardi en Afghanistan, annonce ce mardi la présidence de la République.
Le sous-officier décédé faisait partie d’une équipe d’assistance qui conseille les unités afghanes, ajoute l'Elysée. Il a été tué au cours d’une opération de l’armée afghane dans la Province de Kapisa. Un autre soldat, également blessé lors de cette opération, est pour sa part hors de danger.

«Vive émotion»

Le chef de l'Etat a fait part de sa «vive émotion» à l'annonce de ce «tragique évènement». «Mes pensées vont à la famille de la victime, à laquelle j’adresse mes sincères condoléances et à laquelle j'exprime mon soutien, au nom de la France. Je souhaite aussi au militaire blessé un rapide rétablissement», indique François Hollande dans un communiqué.
«Je salue le courage et le dévouement des troupes françaises en Afghanistan, qui œuvrent tous les jours pour la paix et la stabilité dans ce pays», ajoute-t-il. Le Président souligne que le retrait des forces françaises combattantes d'Afghanistan «sera achevé, comme prévu, à la fin de cette année». Ce décès porte à 88 le nombre de soldats français qui ont trouvé la mort en Afghanistan depuis 2001.

http://www.20minutes.fr/monde/982599-soldat-francais-tue-autre-blesse-afghanistan

Afghanistan : un soldat français tué, un autre blessé

Un sous-officier français du 13e bataillon de chasseurs alpin de Chambéry a été tué au d'une opération de l'armée afghane dans la province de Kapisa (est de l'Afghanistan), a annoncé l'Elysée mardi dans un communiqué.
Un second soldat français a été blessé mais est hors de danger, a précisé la présidence, qui rappelle que le retrait des «forces combattantes» françaises «a commencé et sera achevé, comme prévu, à la fin de cette année».


http://www.leparisien.fr/faits-divers/afghanistan-un-soldat-francais-tue-un-autre-blesse-07-08-2012-2116680.php

Afghanistan: attentat contre une base de l'Otan, 12 civils blessés

Un camion piégé a explosé mardi devant une base de la force internationale de l'Otan en Afghanistan (Isaf) au sud de la capitale Kaboul, blessant au moins 12 civils, selon la police.
L'
, revendiqué par les talibans, a eu lieu dans le Logar, une province très infiltrée par la rébellion. Les attaques attribuées ou revendiquées par les rebelles se sont multipliées ces dernières semaines dans et autour de Kaboul.

"Un camion piégé a explosé devant une base de la coalition à Pul-i-Alam", la capitale de la province, a déclaré à l'AFP le chef de la police provinciale, Ghulam Sakhi Rogh Lewanai. "12 civils ont été blessés", a-t-il ajouté.
Selon un porte-parole de l'Isaf, les premières informations indiquent qu'il n'a pas fait de victimes au sein de la force.
En début de matinée, un autre attentat à la bombe, visant cette fois un mini-bus, avait tué huit personnes à Paghman, un district habituellement calme situé juste à l'ouest de la capitale, selon la police, qui a accusé les talibans.
Les
et bombes artisanales sont les armes de prédilection des talibans, chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis et qui combattent depuis lors le gouvernement afghan et son alliée de l'Isaf, dirigée par Washington.
L'Isaf, qui poursuit le retrait de ses 130.000 hommes encore stationnés au printemps, un processus censé s'achever à la fin 2014, a récemment relevé une augmentation du nombre des attaques rebelles dans le pays.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/afghanistan-attentat-contre-une-base-de-l-otan-au-moins-10-blesse-07-08-2012-2116609.php