Revue de presse de toutes les informations militaires française ...OTAN...vie des réservistes...vidéos des engagements en opérations extérieures...recrutement...
dimanche 31 mai 2015
samedi 30 mai 2015
Le bataillon cynophile ouvre ses portes près de Suippes
Les chiens, militaires ou civils, sont rois lors des portes ouvertes du 132 e bataillon cynophile de l’armée de Terre, ce dimanche.
Visiter le plus grand chenil d’Europe, assister aux démonstrations militaires des maître-chiens du bataillon cynophile de l’armée de Terre, mais aussi d’éleveurs (Bouvier des Flandres, Saint-Bernard, dogues du Tibet) et des sapeurs-pompiers, sans oublier les stands liés au domaine canin (aliment, matériel sportif, toilettage, élevage...) ou ludiques pour les enfants (méga jeu gonflable, parcours commando, balade en véhicule blindé, tir air soft...) : les portes ouvertes se poursuivent, ce dimanche 31 mai, de 10h 30 à 18 h 30. Elles sont articulées autour de la place d’armes du 132 e BCAT, implanté depuis 1977 sur la ferme impériale de Piémont, près de Suippes, le long de la RD 977.
http://www.lunion.com/node/474970
Visiter le plus grand chenil d’Europe, assister aux démonstrations militaires des maître-chiens du bataillon cynophile de l’armée de Terre, mais aussi d’éleveurs (Bouvier des Flandres, Saint-Bernard, dogues du Tibet) et des sapeurs-pompiers, sans oublier les stands liés au domaine canin (aliment, matériel sportif, toilettage, élevage...) ou ludiques pour les enfants (méga jeu gonflable, parcours commando, balade en véhicule blindé, tir air soft...) : les portes ouvertes se poursuivent, ce dimanche 31 mai, de 10h 30 à 18 h 30. Elles sont articulées autour de la place d’armes du 132 e BCAT, implanté depuis 1977 sur la ferme impériale de Piémont, près de Suippes, le long de la RD 977.
http://www.lunion.com/node/474970
Narbonne : l'armée de l'air en exercice de défense sol-air
L'armée de l'air a confirmé sur son compte twitter hier la tenue d'un exercice militaire à Narbonne. Il s'agissait d'un exercice de défense sol-air qui s'est déroulé jeudi et n'est pas passé totalement inaperçu sur le littoral avec le vol impressionnant de plusieurs mirages dans le ciel.
Côté matériel, l'armée de l'air s'entraînait avec le système SAMP/T-Mamba (Sol-air de moyenne portée/terrestre), clé de voûte de la défense antiaérienne. Ce dispositif est capable d’engager tous types de menaces venant du ciel, et contribue non seulement à la sauvegarde du territoire, mais également à la protection des forces lors d’opérations extérieures.
Etait également présent le Crotale NG (nouvelle génération), un système d'arme de courte portée assurant les fonctions de surveillance, d'identification, de poursuite et de tir. Son missile, le VT1, dont la portée est de onze kilomètres, peut intercepter des cibles très rapides comme les avions de chasse modernes. Le Crotale NG est généralement utilisé dans le cadre de dispositif particulier de sûreté aérienne mis en place, par exemple, lors de grands événements.
http://www.lindependant.fr/2015/05/30/narbonne-l-armee-de-l-air-en-exercice-de-defense-sol-air,2037831.php
Côté matériel, l'armée de l'air s'entraînait avec le système SAMP/T-Mamba (Sol-air de moyenne portée/terrestre), clé de voûte de la défense antiaérienne. Ce dispositif est capable d’engager tous types de menaces venant du ciel, et contribue non seulement à la sauvegarde du territoire, mais également à la protection des forces lors d’opérations extérieures.
http://www.lindependant.fr/2015/05/30/narbonne-l-armee-de-l-air-en-exercice-de-defense-sol-air,2037831.php
vendredi 29 mai 2015
Une visite sur la Reconstruction du Chemin des Dames, prévue ce dimanche
Le musée du Chemin des Dames propose une visite sur la Reconstruction. Au programme, l’église de Monthenault et le musée de Vassogne
Les curieux sont attendus, ce dimanche après-midi, à 14 heures, devant la Caverne du Dragon. Le groupe sera accompagné en bus jusqu’à l’église de Monthenault, en passant par Cerny-en-Laonnois. La guide Caroline Godard présentera les circonstances de la reconstruction de l’édifice, entre 1932 et 1933, par l’architecte Albert-Paul Müller. L’homme a aussi participé à la reconstruction des églises de Brancourt-en-Laonnois et de Martigny-Courpierre.
Réservation au Tél. 03 23 25 14 18 ou sur www.caverne-du-dragon.fr Tarif : 8 €/ 4 € pour les – de 18 ans.
http://www.lunion.com/node/474211
Les curieux sont attendus, ce dimanche après-midi, à 14 heures, devant la Caverne du Dragon. Le groupe sera accompagné en bus jusqu’à l’église de Monthenault, en passant par Cerny-en-Laonnois. La guide Caroline Godard présentera les circonstances de la reconstruction de l’édifice, entre 1932 et 1933, par l’architecte Albert-Paul Müller. L’homme a aussi participé à la reconstruction des églises de Brancourt-en-Laonnois et de Martigny-Courpierre.
La reconstruction passe par l’utilisation du béton armé
« Un appel aux dons est d’abord lancé pour reconstruire l’église de Monthenault. À cette époque-là, il n’y a pas vraiment d’architecture unitaire. Chaque église a son style. Ce qui est novateur, c’est l’utilisation du béton armé », souligne Caroline Godard. Il est rare que l’église Saint-Martin de Monthenault soit ouverte au public. Après cette première découverte, Caroline Godard accompagnera le groupe au musée de Vassogne. L’exposition de Stéphane Bedhome, qui a réalisé une thèse sur la Reconstruction du Chemin des Dames, « Le Chemin de la Reconstruction. 1919-1939 » sera présentée. Caroline Godard précisera la manière dont « les sinistrés ont tenté de revivre ». Les outils d’une entreprise de maçonnerie y sont conservés. Le public pourra avoir une idée de la manière dont les habitants du Chemin des Dames vivaient après la Grande Guerre. Caroline Godard ajoute : « Les fêtes de l’époque font notamment penser à celles qui étaient organisées après la Révolution française ».http://www.lunion.com/node/474211
jeudi 28 mai 2015
Défense : le coût des opérations dérive, selon la Cour des comptes
Centrafrique, Mali, Afghanistan : le coût des opérations menées à l'étranger par l'armée française (Opex), qui se sont multipliées depuis 2013, a dépassé de 665 millions d'euros les prévisions en 2014, selon un rapport de la Cour des comptes. Alors que les députés avaient alloué 450 millions aux éventuels surcoûts liés aux Opex (primes, dépenses de carburant ou d'alimentation...), la facture a atteint 1,115 milliard d'euros, "soit un dépassement de 665 millions d'euros", le plus élevé depuis dix ans, selon la Cour.
Évaluer le surcoût lié à des opérations souvent imprévisibles par nature est "assurément difficile", reconnaît-elle dans son rapport publié cette semaine. Le budget des Opex dérape régulièrement, il avait enregistré un dépassement de 620 millions d'euros en 2013. Certaines opérations lancées en cours d'année 2014 (lutte contre le virus Ebola en Guinée, opération Ambre en Ukraine et Chammal en Irak) n'étaient ainsi pas prévisibles, mais elles représentent un surcoût "relativement faible" (35 millions d'euros), relève la Cour. Le surcoût de 1,115 milliard d'euros est principalement dû aux opérations Barkhane (Tchad et Mali), pour 472 millions d'euros et Sangaris (République centrafricaine), à hauteur de 240 millions d'euros.
http://www.lepoint.fr/economie/defense-le-cout-des-operations-derive-selon-la-cour-des-comptes-28-05-2015-1931797_28.php
Évaluer le surcoût lié à des opérations souvent imprévisibles par nature est "assurément difficile", reconnaît-elle dans son rapport publié cette semaine. Le budget des Opex dérape régulièrement, il avait enregistré un dépassement de 620 millions d'euros en 2013. Certaines opérations lancées en cours d'année 2014 (lutte contre le virus Ebola en Guinée, opération Ambre en Ukraine et Chammal en Irak) n'étaient ainsi pas prévisibles, mais elles représentent un surcoût "relativement faible" (35 millions d'euros), relève la Cour. Le surcoût de 1,115 milliard d'euros est principalement dû aux opérations Barkhane (Tchad et Mali), pour 472 millions d'euros et Sangaris (République centrafricaine), à hauteur de 240 millions d'euros.
http://www.lepoint.fr/economie/defense-le-cout-des-operations-derive-selon-la-cour-des-comptes-28-05-2015-1931797_28.php
Un A400M sur le tarmac de l'aéroport de Colmar
L'A400M a atterri tout à l'heure, vers 11h à Colmar. Il sera baptisé ce soir "Ville de Colmar", une référence à l'ancienne BA132 de Colmar-Meyenheim, créée en 1957 et qui fut opérationnelle jusqu'en 2010. C'est le régiment de marche du Tchad (RMT) qui occupe désormais l'ancienne base, devenue quartier Dio.
L'A400M, qui remplacera à terme la flotte des très vieillissants Transall C-160, a été mis en service en septembre 2013. Actuellement, l'armée de l'air compte six A400M dont deux ont déjà été baptisés "ville d'Orléans" et "ville de Toulouse". La loi de programmation militaire 2013 prévoit la livraison de 19 avions (sur les 50 commandés) d'ici 2019.
L'actuelle flotte stationne à la BA123 d'Orléans-Bricy, au sein de l'escadron 1/61 Tourraine.
L'A400M, dont la capacité d'emport n'a rien à voir avec le Transall (342 m3 contre 160 m3), est un programme d'Airbus defense ans space, la branche qui regroupe les activités militaires et espace de l'avionneur européen. Il équipe pour l'instant cinq pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Turquie, Malaisie).
L'usine d'assemblage de cet avion militaire, doté de quatre turbopropulseurs, se trouve à Séville. C'est justement dans la capitale andalouse qu'a eu lieu, le 9 mai dernier, le crash de ce cargo à l'occasion d'un vol d'essai, et qui a coûté la vie à quatre Espagnols.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que seuls les vols «prioritaires en opérations» des A400M de l’armée française sont autorisés dans l’attente des résultats de l’enquête sur le crash de l'A400M en Espagne. Depuis, seule la France continue de faire voler ses A400M comme l'avait souligné le ministre de la Défense après l'accident.
L'A400M, qui remplacera à terme la flotte des très vieillissants Transall C-160, a été mis en service en septembre 2013. Actuellement, l'armée de l'air compte six A400M dont deux ont déjà été baptisés "ville d'Orléans" et "ville de Toulouse". La loi de programmation militaire 2013 prévoit la livraison de 19 avions (sur les 50 commandés) d'ici 2019.
L'actuelle flotte stationne à la BA123 d'Orléans-Bricy, au sein de l'escadron 1/61 Tourraine.
L'A400M, dont la capacité d'emport n'a rien à voir avec le Transall (342 m3 contre 160 m3), est un programme d'Airbus defense ans space, la branche qui regroupe les activités militaires et espace de l'avionneur européen. Il équipe pour l'instant cinq pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Turquie, Malaisie).
L'usine d'assemblage de cet avion militaire, doté de quatre turbopropulseurs, se trouve à Séville. C'est justement dans la capitale andalouse qu'a eu lieu, le 9 mai dernier, le crash de ce cargo à l'occasion d'un vol d'essai, et qui a coûté la vie à quatre Espagnols.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé que seuls les vols «prioritaires en opérations» des A400M de l’armée française sont autorisés dans l’attente des résultats de l’enquête sur le crash de l'A400M en Espagne. Depuis, seule la France continue de faire voler ses A400M comme l'avait souligné le ministre de la Défense après l'accident.
«Nos A400M sont en opérations et seuls les vols extrêmement prioritaires en opérations seront autorisés», jusqu’à ce que nous ayons les éléments sur l’accident, avait-il déclaré le 10 mai, à l’issue d’une rencontre à Lorient (Morbihan) avec ses homologues allemand, polonais et espagnol.
Les députés adoptent la hausse du budget militaire
La commission de la défense de l'Assemblée nationale a adopté mercredi soir l'actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019, qui traduit l'augmentation des moyens financiers des armées décidé en avril par François Hollande.
Les députés UMP ont boycotté la réunion, pour dénoncer le rythme accéléré d'examen du texte, présenté en conseil des ministres le 20 mai et qui sera débattu en séance à l'Assemblée le 4 juin.
Le budget de la Défense (31,4 milliards d'euros en 2015) va bénéficier de 3,8 milliards d'euros supplémentaires entre 2016 et 2019, selon ce projet de loi défendu par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui actualise la loi de programmation militaire votée en 2013 et reprend les arbitrages rendus le 29 avril par le président de la République.
Cette rallonge budgétaire, destiné à assumer la lutte contre le terrorisme, devrait permettre d'accorder plus de moyens à la cyberdéfense, à l'aéronautique (besoin d'hélicoptères de transport NH-90, de combat Tigre, d'avions de transport) et au renseignement.
Les forces armées devront ainsi être capables de déployer dans la durée 7.000 hommes sur le territoire national, avec une capacité à monter en quelques jours jusqu'à 10 000 hommes pour un mois.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/05/28/97002-20150528FILWWW00011-les-deputes-adoptent-la-hausse-du-budget-militaire.php
Les députés UMP ont boycotté la réunion, pour dénoncer le rythme accéléré d'examen du texte, présenté en conseil des ministres le 20 mai et qui sera débattu en séance à l'Assemblée le 4 juin.
Le budget de la Défense (31,4 milliards d'euros en 2015) va bénéficier de 3,8 milliards d'euros supplémentaires entre 2016 et 2019, selon ce projet de loi défendu par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui actualise la loi de programmation militaire votée en 2013 et reprend les arbitrages rendus le 29 avril par le président de la République.
Cette rallonge budgétaire, destiné à assumer la lutte contre le terrorisme, devrait permettre d'accorder plus de moyens à la cyberdéfense, à l'aéronautique (besoin d'hélicoptères de transport NH-90, de combat Tigre, d'avions de transport) et au renseignement.
Les forces armées devront ainsi être capables de déployer dans la durée 7.000 hommes sur le territoire national, avec une capacité à monter en quelques jours jusqu'à 10 000 hommes pour un mois.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/05/28/97002-20150528FILWWW00011-les-deputes-adoptent-la-hausse-du-budget-militaire.php
mercredi 27 mai 2015
Le 27 mai 1995 : le jour ou les casques bleus français se sont rebiffés.
[Il y a 20 ans...]
La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées... comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations", dit le président de la République de l'époque, Monsieur Jacques Chirac, et d'ajouter "La France ne tolérera plus que ses soldats soient humiliés, blessés ou tués impunément par ceux qui ont choisi de s'opposer à leur mission de paix et de protection des populations".
En savoir plus : http://bit.ly/VrbanjaInter
Lire le récit des combats sur Le Point.fr : http://bit.ly/Vrban
La reprise du pont de Vrbanja restera dans la mémoire de nos armées... comme un symbole, celui de la dignité retrouvée, du refus de toutes les humiliations", dit le président de la République de l'époque, Monsieur Jacques Chirac, et d'ajouter "La France ne tolérera plus que ses soldats soient humiliés, blessés ou tués impunément par ceux qui ont choisi de s'opposer à leur mission de paix et de protection des populations".
En savoir plus : http://bit.ly/VrbanjaInter
Lire le récit des combats sur Le Point.fr : http://bit.ly/Vrban
mardi 26 mai 2015
lundi 25 mai 2015
Lons-le-Saunier : au collège Sainte-Marie, une classe de 3e est jumelée avec l’armée
Il y a quelques mois, l’armée était très loin de leur préoccupation de collégiens. Et puis, la classe « Défense » est venue bousculer leur emploi du temps. « Elle est née sous l’impulsion de la ville de Lons-le-Saunier qui a signé en septembre une convention avec l’armée », explique Eric Verpillat, professeur d’histoire géographie. « Ils cherchaient une classe de 3e. La Défense est une notion que nous traitons en éducation civique. Quand on m’a proposé de porter ce projet, j’ai pensé qu’en tant que professeur d’histoire-géographie c’était intéressant d’apporter à mes élèves quelque chose de plus, une certaine ouverture ».
Au-delà de leur participation aux traditionnelles commémorations, ils ont eu l’occasion d’échanger par visio-conférence avec des soldats au Mali ou bien de visiter le 6e régiment du matériel de Besançon
http://www.leprogres.fr/jura/2015/05/25/lons-le-saunier-au-college-sainte-marie-une-classe-de-3e-est-jumelee-avec-l-armee
Au-delà de leur participation aux traditionnelles commémorations, ils ont eu l’occasion d’échanger par visio-conférence avec des soldats au Mali ou bien de visiter le 6e régiment du matériel de Besançon
http://www.leprogres.fr/jura/2015/05/25/lons-le-saunier-au-college-sainte-marie-une-classe-de-3e-est-jumelee-avec-l-armee
Cérémonie à Vaux-Andigny (02)
Cérémonie à Vaux-Andigny (02) ce samedi 16 mai en présence de la famille du 4e Soldat : Albert Verret du 1er régiment d'auto mitrailleuses (famille qui n'avait pas été retrouvée jusqu'alors) devant la stèle au hameau d'Andigny Les Fermes.
Puisse en ce jour de commémoration, de recueillements, d’histoire et de mémoire, permettre à chacun de nous de garder le souvenir de ces hommes.
Puisse ce jour permettre à chacun de nous de ne jamais oublier le sens de leur engagement qui les a conduit à l’ultime sacrifice pour défendre leur Patrie sous la bannière républicaine.
Puisse en ce jour de commémoration, de recueillements, d’histoire et de mémoire, permettre à chacun de nous de garder le souvenir de ces hommes.
Puisse ce jour permettre à chacun de nous de ne jamais oublier le sens de leur engagement qui les a conduit à l’ultime sacrifice pour défendre leur Patrie sous la bannière républicaine.
dimanche 24 mai 2015
samedi 23 mai 2015
Un sergent du 2e REI sauve un adolescent de la noyade
Un sergent du 2e REI sauve un adolescent de la noyade
Samedi 9 mai 2015, alors qu’il passait un moment en famille à la plage aux abords du port de Frontignan, le sergent Roberto, chef de groupe à la 4e compagnie du 2e régiment étranger d’infanterie, entend les cris d’un jeune garçon appelant au secours. Le sergent aperçoit alors à la surface de l’eau le corps inanimé d’un adolescent. Il s’agit du jeune Julien âgé de 14 ans.
Le sergent, ainsi qu’un de ses amis, se précipite ve...rs la victime pour lui porter secours. Ils se jettent dans l’eau et le ramènent sur la rive.
Constatant que l’adolescent est en arrêt cardioventilatoire, le sergent met en œuvre les gestes de premiers secours et entame une réanimation cardiopulmonaire. Après plusieurs cycles de massage cardiaque, la victime reprend doucement connaissance.
Le sergent Roberto décide alors de mettre l’adolescent en position latérale de sécurité et le maintient éveillé en lui parlant et en le rassurant jusqu’à l’arrivée des secours.
Les pompiers de Frontignan arrivent sur zone peu de temps après et ont pu prendre en charge le jeune Julien. Au soir du 11 mai, le pronostic vital est écarté.
Le sergent, ainsi qu’un de ses amis, se précipite ve...rs la victime pour lui porter secours. Ils se jettent dans l’eau et le ramènent sur la rive.
Constatant que l’adolescent est en arrêt cardioventilatoire, le sergent met en œuvre les gestes de premiers secours et entame une réanimation cardiopulmonaire. Après plusieurs cycles de massage cardiaque, la victime reprend doucement connaissance.
Le sergent Roberto décide alors de mettre l’adolescent en position latérale de sécurité et le maintient éveillé en lui parlant et en le rassurant jusqu’à l’arrivée des secours.
Les pompiers de Frontignan arrivent sur zone peu de temps après et ont pu prendre en charge le jeune Julien. Au soir du 11 mai, le pronostic vital est écarté.
L'armée de Terre est fière de compter dans ses rangs des militaires dotés d'un sens civique et humain exemplaires.
vendredi 22 mai 2015
jeudi 21 mai 2015
Un geste de soutien pour les soldats de l'opération Sentinelle à Reims
Ils sont dix militaires en permanence à Reims mobilisés dans le cadre de l’opération Sentinelle, suite aux attentats du mois de janvier. Ils surveillent trois sites dans la cité des sacres, la cathédrale, la synagogue et la grande mosquée, 16 heures par jour et par rotation de quatre semaines. La Ville et les commerçants ont décidé de s’associer à la solidarité naturelle qu’expriment à leur égard les Français. Ainsi, chaque session de militaires se verra remettre un coffret « collector » Fossier, une entrée pour un dîner-spectacle au Kabaret, un café de bienvenue et de départ au Lion de Belfort ainsi que l’accès gratuit à tous les établissements culturels qui relèvent de la ville.
http://www.lunion.com/node/468254
http://www.lunion.com/node/468254
Baume-les-Dames : coopération militaire internationale sur le champs de manœuvre
Le 1er régiment d’artillerie (1er RA) de Bourogne, surnommé le Royal, organise dans la campagne baumoise, du 18 au 21 mai, un exercice de coopération franco-américaine baptisé « Royal Blackhawk* ».
Le 1er régiment d’artillerie (1er RA) de Bourogne, surnommé le Royal, organise dans la campagne baumoise, du 18 au 21 mai, un exercice de coopération franco-américaine baptisé « Royal Blackhawk* ». Pour cette troisième année, plus de 200 hommes de régiments d’artillerie et d’infanterie de Bourgogne-Franche-Comté, d’Angleterre, de Hollande et de Belgique renforcent ensemble leurs connaissances tactiques de combat sur le terrain. Cette fois, ils bénéficient exceptionnellement du concours des hélicoptères de combat blackhawks et transporteurs de troupes chinooks américains
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/05/20/baume-les-dames-cooperation-militaire-internationale-sur-le-champs-de-manoeuvre
Le 1er régiment d’artillerie (1er RA) de Bourogne, surnommé le Royal, organise dans la campagne baumoise, du 18 au 21 mai, un exercice de coopération franco-américaine baptisé « Royal Blackhawk* ». Pour cette troisième année, plus de 200 hommes de régiments d’artillerie et d’infanterie de Bourgogne-Franche-Comté, d’Angleterre, de Hollande et de Belgique renforcent ensemble leurs connaissances tactiques de combat sur le terrain. Cette fois, ils bénéficient exceptionnellement du concours des hélicoptères de combat blackhawks et transporteurs de troupes chinooks américains
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/05/20/baume-les-dames-cooperation-militaire-internationale-sur-le-champs-de-manoeuvre
mercredi 20 mai 2015
Deux chefs djihadistes abattus par l'armée française au Mali
Le ministère de la Défense vient d'annoncer la mort de quatre "terroristes" dont deux des principaux chefs d'Al-qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et d'Ansar Dine, tués par l'armée française dans le nord du Mali. Un des chefs abattu, "Abdelkrim le Touareg", est lié à l'enlèvement et au meurtre des journalistes de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, en 2013.
L'opération des forces spéciales a été menée dans la nuit du 17 au 18 mai, selon le ministère. "Quatre terroristes ont été tués au cours des combats", indique la Défense française dans un communiqué. "Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias 'Abdelkrim le Touareg' et Ibrahim Ag Inawalen alias 'Bana', deux des principaux chefs d'Aqmi et d'Ansar Eddine".
"Ces deux groupes sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", ajoute-t-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/20/97001-20150520FILWWW00298-deux-chefs-djihadistes-abattus-par-l-armee-francaise-au-mali.php
L'opération des forces spéciales a été menée dans la nuit du 17 au 18 mai, selon le ministère. "Quatre terroristes ont été tués au cours des combats", indique la Défense française dans un communiqué. "Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias 'Abdelkrim le Touareg' et Ibrahim Ag Inawalen alias 'Bana', deux des principaux chefs d'Aqmi et d'Ansar Eddine".
"Ces deux groupes sont responsables de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", ajoute-t-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/20/97001-20150520FILWWW00298-deux-chefs-djihadistes-abattus-par-l-armee-francaise-au-mali.php
mardi 19 mai 2015
Les combats de mai 1940 commémorés
La cérémonie a cette année été marquée par la présence dans l’assemblée des trois petits-fils du général Henri La Fontaine, eux-mêmes tous les trois généraux à la retraite, qui commandait en mai 1940 la 55 e Division à Bulson, Chémery-sur-Bar et Malmy, lors de la percée allemande de Sedan.
Participaient à cette cérémonie du 75 e anniversaire un certain nombre d’officiels, d’anciens combattants
Un moment émouvant que l’on peut synthétiser par cet extrait du discours prononcé à Chémery même en 1979 par le Général Marcel La Fontaine, père de nos trois invités d’honneur, présent lors d’une cérémonie similaire un dimanche 13 mai, justement : « Les soldats de Chémery-sur-Bar se sont battus comme leurs frères de la Résistance et de la 2 e DB. Les fantassins du 213 e R.I. ont écrit une belle page d’histoire ».
Si elle a été quelque peu effacée par la débâcle, qui suivit ces jours glorieux, il est juste que chaque année tous la rouvrent et se souviennent au nom de ceux qui ont permis de l’écrire.
Pour conclure cet hommage, chacun fut invité à prendre le verre de l’amitié dans la Salle de la Mairie en défilant derrière les clairons de la clique de Chémery-sur-Bar.
http://www.lunion.com/node/467102
Moment émouvant
Ils ont ainsi accompagné les personnalités présentes et la population pour le dépôt des gerbes à la stèle du 12 e Chasseurs à Malmy et au monument aux morts de Chémery-sur-Bar, où sont inscrits sur le marbre les quarante-trois noms des soldats du 213 e R.I. et du 7 e B.C.L. qui ont perdu la vie sur le territoire communal.Participaient à cette cérémonie du 75 e anniversaire un certain nombre d’officiels, d’anciens combattants
Un moment émouvant que l’on peut synthétiser par cet extrait du discours prononcé à Chémery même en 1979 par le Général Marcel La Fontaine, père de nos trois invités d’honneur, présent lors d’une cérémonie similaire un dimanche 13 mai, justement : « Les soldats de Chémery-sur-Bar se sont battus comme leurs frères de la Résistance et de la 2 e DB. Les fantassins du 213 e R.I. ont écrit une belle page d’histoire ».
Si elle a été quelque peu effacée par la débâcle, qui suivit ces jours glorieux, il est juste que chaque année tous la rouvrent et se souviennent au nom de ceux qui ont permis de l’écrire.
Pour conclure cet hommage, chacun fut invité à prendre le verre de l’amitié dans la Salle de la Mairie en défilant derrière les clairons de la clique de Chémery-sur-Bar.
http://www.lunion.com/node/467102
lundi 18 mai 2015
dimanche 17 mai 2015
2 sapeurs à l'honneur !
Déployés lors de l’opération SENTINELLE en région parisienne, le caporal-chef de 1re classe Tsimijali et le sapeur de 1re classe Benjamin du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières ont secouru le 24 avril une personne âgée qui venait de se blesser grièvement à la tête suite à une chute sur le trottoir.
Témoins de cet accident, ils ont immédiatement réagi et prodigué les premiers soins en appliquant un pansement compressif sur la blessure afin d’ar...rêter l’hémorragie tout en prévenant les secours. Les pompiers arrivés sur le lieu de l'accident ont tout de suite remarqué la qualité de la pose du pansement hémostatique qui a facilité l'évacuation et le conditionnement du blessé. Celui-ci fut dirigé rapidement vers l’hôpital le plus proche.
Cette réactivité démontre le professionnalisme des soldats dans les situations inattendues de la vie courante et fortifie ainsi le lien de l’armée de Terre au contact de la Nation.
samedi 16 mai 2015
Paroles de soldats
A travers un documentaire interactif, des militaires, hommes et femmes, militaires du rang, sous-officiers, officiers, se dévoilent devant la caméra pour présenter leur métier et ce qu’il représente pour eux.
Autour de 4 thèmes, chacun prend la parole pour s’exprimer et partager son vécu dans l’armée de Terre : « être soldat », « préparation à l’engagement », « le sacrifice » et « au service de la nation ». Avec leurs propres mots, tous expriment leurs pensées, leurs convictions, leurs craintes parfois les plus intimes.
Découvrez les 56 témoignages de nos soldats grâce au mini-film qui leur est consacré :
http://www.sirpa-terre-image.fr/parole-de-soldat/
Autour de 4 thèmes, chacun prend la parole pour s’exprimer et partager son vécu dans l’armée de Terre : « être soldat », « préparation à l’engagement », « le sacrifice » et « au service de la nation ». Avec leurs propres mots, tous expriment leurs pensées, leurs convictions, leurs craintes parfois les plus intimes.
Découvrez les 56 témoignages de nos soldats grâce au mini-film qui leur est consacré :
http://www.sirpa-terre-image.fr/parole-de-soldat/
vendredi 15 mai 2015
Mission Arromanches : Le groupe aéronaval entre en Méditerranée
Le groupe aéronaval (GAN) rassemblé autour du porte-avions Charles de Gaulle et formant la Task Force 473 (TF) a franchi le canal de Suez le 12 mai. L’arrivée du GAN en mer Méditerranée, quatre mois après avoir quitté son port base, marque le début de la dernière phase du déploiement Arromanches.
Débuté le 13 janvier 2015, le déploiement Arromanches 2015 a conduit dans les zones d’intérêt stratégique pour la France en Océan Indien et dans le Golfe arabo persique (GAP), le porte-avions Charles de Gaulle, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le pétrolier-ravitailleur Meuse, la frégate anti sous-marine Jean de Vienne – qui a relevé en cours de mission son homologue britannique le HMS Kent – ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque.
L’objectif de cette mission de pré-positionnement stratégique est de contribuer à la sécurité maritime des espaces traversés grâce notamment au renforcement des liens avec les principaux partenaires de notre pays, de contribuer au renforcement de la connaissance des différentes zones, et bien entendu de s’intégrer aux opérations en cours ou qui pourraient se déclencher. Dans ce cadre, le groupe aéronaval a participé aux exercices White Shark avec les forces armées saoudiennes, Varuna avec la marine indienne et durant 8 semaines à l’opération Chammal au large de l’Irak.
Il se trouve désormais en Méditerranée occidentale où il patrouille au large de zones rendues sensibles par la succession de crises qui s’y sont déroulées. Il effectuera ensuite des manœuvres au profit des jeunes pilotes de chasse de l’école de l’aviation embarquée avant d’amorcer son retour vers Toulon, prévu avant la fin du mois.
À l’honneur : des aviateurs au secours d’un accidenté de la route
C’est à 20 h 00 qu’un trinôme d’aviateurs en faction devant un lieu de culte, a entendu un bruit d’accident. Ils ont immédiatement prévenu la patrouille d’alerte.
« Contactée par mes collègues, nous sommes tout de suite intervenu sur les lieux pour porter secours aux éventuels blessés, témoigne le sergent Noémie, chef d’équipe. Sur place, nous avons constaté qu’un homme conduisant un scooter avait lourdement chuté sur la chaussée. Dans l’urgence, mes camarades ont de suite appelé les secours et sécurisé la zone, afin d’éviter un sur-accident. Pendant ce temps là, j’ai apporté les premiers soins à la victime en état de choc. Quelques minutes plus tard, les pompiers sont arrivés pour prendre en charge la victime ».
Ces aviateurs ont fait preuve de sang-froid et de professionnalisme lors de cette mission. Ils sont déployés sur la ville d’Aix-en-Provence pour surveiller et protéger quatre points sensibles. Ils sont pleinement intégrés à une unité élémentaire PROTERRE, commandée par le 3e régiment du matériel stationné à Muret en Haute-Garonne.
jeudi 14 mai 2015
Les gendarmes quadrillent le terrain
Toute la semaine, les gendarmes de la brigade de Colmar sont particulièrement actifs en termes de sécurité routière mais aussi de lutte contre les cambriolages. Quand l’hélicoptère EC135 du détachement aérien de la gendarmerie (DAG) basé à Meyenheim vient en appui aux gendarmes, il ne s’agit plus pour eux d’occuper le terrain, mais plutôt de le « saturer ».
A 200m de hauteur et à 230km/h, équipés d’une caméra thermique ou non, Nicolas, pilote, et Noël, mécanicien de bord, sont particulièrement redoutables. Ils effectuaient, hier, un vol en appui d’une batterie de contrôles au sol coordonnés par le commandant de la compagnie de Colmar, Loïc Mutelet. Dans le viseur, la « délinquance itinérante », notamment les cambriolages, fréquents en journée, mais aussi la lutte contre l’insécurité routière, de façon combinée. Un renfort également « psychologique, car la présence de l’hélicoptère est souvent dissuasive ».
Si hier, le vol était plutôt calme, il a tout de même permis aux gendarmes de vérifier l’origine d’un dégagement de fumée dans la vallée de Kaysersberg, et de faire comprendre à un pilote d’ULM de ne pas trop s’approcher de la zone de vol de l’aérodrome de Colmar.
Volant 410 heures par an, l’Eurocopter basé à Meyenheim assure chaque année « 65 % de missions de sécurité publique générale », explique le capitaine Thierry Baheux, commandant du DAG, mais aussi, en fonction de la période ou de menaces ponctuelles, des missions plus ciblées.
« Eu égard aux contrôles au sol, l’hélico constitue les yeux du gendarme en amont du dispositif. Et nous avons la possibilité de placer la machine au plus près de l’événement. » Les images filmées par Noël, le mécanicien, peuvent en outre servir de pièces à conviction lors de procédures…
http://www.dna.fr/loisirs/2015/05/14/saturer-le-terrain
A 200m de hauteur et à 230km/h, équipés d’une caméra thermique ou non, Nicolas, pilote, et Noël, mécanicien de bord, sont particulièrement redoutables. Ils effectuaient, hier, un vol en appui d’une batterie de contrôles au sol coordonnés par le commandant de la compagnie de Colmar, Loïc Mutelet. Dans le viseur, la « délinquance itinérante », notamment les cambriolages, fréquents en journée, mais aussi la lutte contre l’insécurité routière, de façon combinée. Un renfort également « psychologique, car la présence de l’hélicoptère est souvent dissuasive ».
Si hier, le vol était plutôt calme, il a tout de même permis aux gendarmes de vérifier l’origine d’un dégagement de fumée dans la vallée de Kaysersberg, et de faire comprendre à un pilote d’ULM de ne pas trop s’approcher de la zone de vol de l’aérodrome de Colmar.
Volant 410 heures par an, l’Eurocopter basé à Meyenheim assure chaque année « 65 % de missions de sécurité publique générale », explique le capitaine Thierry Baheux, commandant du DAG, mais aussi, en fonction de la période ou de menaces ponctuelles, des missions plus ciblées.
« Eu égard aux contrôles au sol, l’hélico constitue les yeux du gendarme en amont du dispositif. Et nous avons la possibilité de placer la machine au plus près de l’événement. » Les images filmées par Noël, le mécanicien, peuvent en outre servir de pièces à conviction lors de procédures…
http://www.dna.fr/loisirs/2015/05/14/saturer-le-terrain
mercredi 13 mai 2015
SPECIAL 14-18 (VIDEO). L'Argonne et Navarin à l'agenda de Jean-Marc Todeschini
Le secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire Jean-Marc Todeschini viendra deux autres fois dans la Marne en pèlerin de la Mémoire
La semaine dernière, Jean-Marc Todeschini, qui avait répondu à nos questions avant son déplacement à Reims pour le 70 e anniversaire de la reddition, avait aussi évoqué la Première Guerre mondiale. À la question : « Quels sont les temps forts que vous souhaitez mettre en valeur et quels sont vos projets pour mieux y associer les Français dans nos départements du Nord, de Picardie et d’Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne si marqués par ce conflit ? », le ministre avait répondu : « L’année 2014 a permis d’ouvrir le cycle du centenaire de la Grande Guerre en offrant une connaissance approfondie à un maximum de Français. Ce qui a permis d’en donner le sens. »
« À partir de 2015 et jusqu’en 2018, le centenaire s’enracinera plus fortement dans les territoires. Tel sera le cas en 2016 autour des deux grandes commémorations des batailles de Verdun et de la Somme. Mais tout au long de ce cycle de commémorations, nos concitoyens continuent d’initier des projets culturels, scientifiques et pédagogiques sur l’ensemble du territoire. À mon niveau, je veillerai aussi à ce que les combats, qui pourraient être perçus comme secondaires, ne soient pas oubliés. C’est la raison pour laquelle je me déplace sur tous les territoires. J’étais aux Éparges en avril, je serai en Argonne le 26 juin, puis en Artois et en septembre à Navarin, au pied du célèbre monument au bord de la route qui va de suite à Mazagran aux portes des Ardennes pour rappeler les combats de Champagne ».
http://www.lunion.com/node/463068
37. Sur la tombe de l'as des as, Marin la Meslée par UnionArdennais
La semaine dernière, Jean-Marc Todeschini, qui avait répondu à nos questions avant son déplacement à Reims pour le 70 e anniversaire de la reddition, avait aussi évoqué la Première Guerre mondiale. À la question : « Quels sont les temps forts que vous souhaitez mettre en valeur et quels sont vos projets pour mieux y associer les Français dans nos départements du Nord, de Picardie et d’Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne si marqués par ce conflit ? », le ministre avait répondu : « L’année 2014 a permis d’ouvrir le cycle du centenaire de la Grande Guerre en offrant une connaissance approfondie à un maximum de Français. Ce qui a permis d’en donner le sens. »
« À partir de 2015 et jusqu’en 2018, le centenaire s’enracinera plus fortement dans les territoires. Tel sera le cas en 2016 autour des deux grandes commémorations des batailles de Verdun et de la Somme. Mais tout au long de ce cycle de commémorations, nos concitoyens continuent d’initier des projets culturels, scientifiques et pédagogiques sur l’ensemble du territoire. À mon niveau, je veillerai aussi à ce que les combats, qui pourraient être perçus comme secondaires, ne soient pas oubliés. C’est la raison pour laquelle je me déplace sur tous les territoires. J’étais aux Éparges en avril, je serai en Argonne le 26 juin, puis en Artois et en septembre à Navarin, au pied du célèbre monument au bord de la route qui va de suite à Mazagran aux portes des Ardennes pour rappeler les combats de Champagne ».
http://www.lunion.com/node/463068
37. Sur la tombe de l'as des as, Marin la Meslée par UnionArdennais
mardi 12 mai 2015
lundi 11 mai 2015
«Nos Transall sont à bout de souffle»
Crash d'un A400M en Espagne - Général Vincent Desportes, Professeur associé à Sciences Po, auteur, conférencier.
Quelles vont être selon vous les conséquences de cet accident pour l'armée française ?
Il faut d'abord rappeler que ce projet est le fruit d'une coopération européenne, qui a connu des vicissitudes avec de nombreux problèmes techniques de mise au point. Cela risque de porter un coup à la collaboration européenne. C'était un projet ambitieux qui faisait appel à des technologies nouvelles, mais chacun voulant ses spécificités, la réalisation de l'ensemble a été très compliquée.
Quels sont les besoins actuels de l'armée française en matière de transport aérien ?
L'A400 M était un avion qui se faisait déjà attendre depuis longtemps, qui aurait déjà dû rejoindre notre flotte. Nos Transall sont à bout de souffle, nos C 135 américains (Boeing) aussi. Nous disposons d'un matériel qui a vieilli, que nous avons usé jusqu'à la corde. Alors évidemment, si la production des A400M est suspendue, il faudra envisager de commander «sur étagère» (matériel qui est déjà éprouvé et disponible) des C 135 : le hic, c'est que cela va faire travailler des employés américains, au lieu d'employés européens.
À quoi sert ce type d'appareil dans la logistique militaire ?
Depuis 1996, l'armée française est essentiellement une armée expéditionnaire, qui se projette sur les théâtres d'opération, comme au Sahel ou en Afrique noire. Nous avons donc besoin d'aéronefs pour assurer ces projections, car c'est encore le moyen le plus rapide d'y parvenir. On peut bien sûr ensuite acheminer les hommes et le matériel par voie navale ou terrestre, mais quand il faut intervenir vite, comme au Mali, on a besoin de ce type d'appareils. Ils sont indispensables parce qu'aujourd'hui, on ne gagne plus seulement la guerre avec des hommes, mais aussi avec du matériel, pour les protéger. On a donc besoin de gros volumes : l'A 400 M a un volume largement supérieur à celui du Transall. Or, les engins au sol ont grossi, le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) est très lourd, le VBMR (véhicule blindé multirôle) bien plus que le VAB, tout cela nécessite donc de gros aéronefs. Nous risquons donc de nous retrouver avec un trou capacitaire très embêtant pour notre armée qui se trouverait en manque d'autonomie logistique. C'est important aussi pour Toulouse, où la 11e division parachutiste ne peut agir que si on a les moyens de la transporter
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/11/2102538-nos-transall-sont-a-bout-de-souffle.html
Quelles vont être selon vous les conséquences de cet accident pour l'armée française ?
Il faut d'abord rappeler que ce projet est le fruit d'une coopération européenne, qui a connu des vicissitudes avec de nombreux problèmes techniques de mise au point. Cela risque de porter un coup à la collaboration européenne. C'était un projet ambitieux qui faisait appel à des technologies nouvelles, mais chacun voulant ses spécificités, la réalisation de l'ensemble a été très compliquée.
Quels sont les besoins actuels de l'armée française en matière de transport aérien ?
L'A400 M était un avion qui se faisait déjà attendre depuis longtemps, qui aurait déjà dû rejoindre notre flotte. Nos Transall sont à bout de souffle, nos C 135 américains (Boeing) aussi. Nous disposons d'un matériel qui a vieilli, que nous avons usé jusqu'à la corde. Alors évidemment, si la production des A400M est suspendue, il faudra envisager de commander «sur étagère» (matériel qui est déjà éprouvé et disponible) des C 135 : le hic, c'est que cela va faire travailler des employés américains, au lieu d'employés européens.
À quoi sert ce type d'appareil dans la logistique militaire ?
Depuis 1996, l'armée française est essentiellement une armée expéditionnaire, qui se projette sur les théâtres d'opération, comme au Sahel ou en Afrique noire. Nous avons donc besoin d'aéronefs pour assurer ces projections, car c'est encore le moyen le plus rapide d'y parvenir. On peut bien sûr ensuite acheminer les hommes et le matériel par voie navale ou terrestre, mais quand il faut intervenir vite, comme au Mali, on a besoin de ce type d'appareils. Ils sont indispensables parce qu'aujourd'hui, on ne gagne plus seulement la guerre avec des hommes, mais aussi avec du matériel, pour les protéger. On a donc besoin de gros volumes : l'A 400 M a un volume largement supérieur à celui du Transall. Or, les engins au sol ont grossi, le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) est très lourd, le VBMR (véhicule blindé multirôle) bien plus que le VAB, tout cela nécessite donc de gros aéronefs. Nous risquons donc de nous retrouver avec un trou capacitaire très embêtant pour notre armée qui se trouverait en manque d'autonomie logistique. C'est important aussi pour Toulouse, où la 11e division parachutiste ne peut agir que si on a les moyens de la transporter
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/11/2102538-nos-transall-sont-a-bout-de-souffle.html
A bord du patrouilleur français, branle-bas de combat pour sauver les migrants
Un son de clairon résonne à travers les haut-parleurs pour réveiller les marins. Mais quelques minutes plus tard, un message d'information: "La mer est agitée. Le vent souffle à 30 noeuds. Au vu de cette météo, il est peu probable qu'aujourd'hui, nous soyons +taskés+".
"Taskés", dans le jargon militaire, c'est avoir une "mission spécifique". Et depuis le 27 avril, la mission spécifique des 90 hommes de l'équipage du patrouilleur français "Commandant Birot", c'est de porter secours aux migrants qui tentent de traverser la Méditerranée au départ des côtes nord-africaines.
Depuis le début de l'année, plus de 34.000 clandestins ont ainsi débarqué en Italie, mais quelque 1.770 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Un défi sur lequel le conseil de sécurité de l'ONU doit se pencher ce lundi à New York.
Mais ces jours-ci, la mer entre la Libye et la Sicile formait des creux de deux à trois mètres.
"Pour contourner le coup de vent, on va remonter les côtes tunisiennes. Avec un peu de chance, on ira recueillir des naufragés partis depuis la Tunisie. Mais les chances sont très minimes, ce n'est pas une zone de grands départs, contrairement à la Libye", où le chaos laisse les mains libres aux passeurs, explique Romaric, le chef de quart.
Cinq heures d'efforts
Sa "chance", le "Commandant Birot" l'a eue le 2 mai. Ce jour-là, à 10H00 du matin, le patrouilleur en haute mer engagé dans l'opération européenne de surveillance et de secours Triton a reçu un appel du centre de commandement basé à Rome pour aller prêter main-forte à des bateaux italiens auprès de plusieurs embarcations.
"On est arrivés sur une première embarcation de type pneumatique avec 75 naufragés à bord", se souvient Benoît, chef des machines. Le canot prenait l'eau et les migrants écopaient avec des moyens de fortune. Il leur restait assez de nourriture pour tenir encore une journée, mais plus d'eau, et pas assez d'essence pour aller jusqu'à la terre ferme.
A 90 km des côtes libyennes, il a fallu cinq heures d'efforts et une vingtaine de rotations entre les embarcations et le patrouilleur pour embarquer 216 migrants, venus d'Afrique sub-saharienne pour la plupart, mais aussi du Proche-Orient et même du Népal et du Pakistan.
Heureusement, le temps était beau et la mer calme. "Un cas d'école, commente Pierre-Antoine, responsable des opérations à bord. Mais imaginez la même scène de nuit et avec une mer formée..."
Regroupés à l'arrière du patrouilleur, les migrants ont été débarqués 20 heures plus tard à Crotone (Calabre), dans le sud de l'Italie. Ce jour-là, près de 3.500 migrants au total ont été secourus dans la zone.
Depuis que la patrouilleur a été mandaté fin avril sur cette mission, "il a fallu expliquer aux hommes qu'on pouvait se retrouver face à des corps en mer, et qu'un corps, ça gonfle, ça se décompose, raconte le lieutenant de vaisseau Pierre-Antoine. On leur a donc conseillé de placer une taie d'oreiller sur la tête du mort".
"Un sentiment d'utilité"
Autre préoccupation: la santé des migrants. La procédure prévoit de prendre leur température pour repérer d'éventuels cas d'Ebola, même s'ils sont peu probables vu la durée des périples des migrants pour arriver en Libye.
C'est leur état général qui inquiète le plus. "Les gens se déshydratent beaucoup plus vite parce qu'ils vont avoir vomi à cause du mal de mer et beaucoup transpiré à cause de la chaleur, explique Morgan, médecin des armées. Rapidement, ça devient la catastrophe".
Le patrouilleur français a également dû reconfigurer un peu sa logistique, et embarquer lors d'une escale en Italie du matériel médical acheminé de France, ainsi qu'une infirmière capable de fouiller et d'examiner les femmes secourues par cet équipage uniquement masculin.
Sur le pont, les artilleurs sont également mobilisés. Depuis leurs postes de tirs, ils se tiennent prêts à intervenir pour détruire les embarcations une fois vides.
Même si les embarcations utilisées dans ce trafic sont toujours très décaties, par deux fois déjà cette année, des passeurs armés sont venus récupérer un bateau vide.
"Il y a des moteurs assez chers dessus, explique Jean-Pierre. On peut utiliser le canon de 20 mm qu'on a à bord, on peut les plastiquer ou bien les crever comme on a fait lors de notre dernière opération".
Pour les marins du "Commandant Birot", cette nouvelle mission, aux accents humanitaires, a de quoi séduire.
"L'équipage réagit très bien, résume Thomas Vuong, le commandant du navire. Parce qu'il s'agit de sauver des vies. Il y a un sentiment d'utilité et de solidarité humaine".
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/11/2102539-bord-patrouilleur-francais-branle-bas-combat-sauver-migrants.html
"Taskés", dans le jargon militaire, c'est avoir une "mission spécifique". Et depuis le 27 avril, la mission spécifique des 90 hommes de l'équipage du patrouilleur français "Commandant Birot", c'est de porter secours aux migrants qui tentent de traverser la Méditerranée au départ des côtes nord-africaines.
Depuis le début de l'année, plus de 34.000 clandestins ont ainsi débarqué en Italie, mais quelque 1.770 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM).
Un défi sur lequel le conseil de sécurité de l'ONU doit se pencher ce lundi à New York.
Mais ces jours-ci, la mer entre la Libye et la Sicile formait des creux de deux à trois mètres.
"Pour contourner le coup de vent, on va remonter les côtes tunisiennes. Avec un peu de chance, on ira recueillir des naufragés partis depuis la Tunisie. Mais les chances sont très minimes, ce n'est pas une zone de grands départs, contrairement à la Libye", où le chaos laisse les mains libres aux passeurs, explique Romaric, le chef de quart.
Cinq heures d'efforts
Sa "chance", le "Commandant Birot" l'a eue le 2 mai. Ce jour-là, à 10H00 du matin, le patrouilleur en haute mer engagé dans l'opération européenne de surveillance et de secours Triton a reçu un appel du centre de commandement basé à Rome pour aller prêter main-forte à des bateaux italiens auprès de plusieurs embarcations.
"On est arrivés sur une première embarcation de type pneumatique avec 75 naufragés à bord", se souvient Benoît, chef des machines. Le canot prenait l'eau et les migrants écopaient avec des moyens de fortune. Il leur restait assez de nourriture pour tenir encore une journée, mais plus d'eau, et pas assez d'essence pour aller jusqu'à la terre ferme.
A 90 km des côtes libyennes, il a fallu cinq heures d'efforts et une vingtaine de rotations entre les embarcations et le patrouilleur pour embarquer 216 migrants, venus d'Afrique sub-saharienne pour la plupart, mais aussi du Proche-Orient et même du Népal et du Pakistan.
Heureusement, le temps était beau et la mer calme. "Un cas d'école, commente Pierre-Antoine, responsable des opérations à bord. Mais imaginez la même scène de nuit et avec une mer formée..."
Regroupés à l'arrière du patrouilleur, les migrants ont été débarqués 20 heures plus tard à Crotone (Calabre), dans le sud de l'Italie. Ce jour-là, près de 3.500 migrants au total ont été secourus dans la zone.
Depuis que la patrouilleur a été mandaté fin avril sur cette mission, "il a fallu expliquer aux hommes qu'on pouvait se retrouver face à des corps en mer, et qu'un corps, ça gonfle, ça se décompose, raconte le lieutenant de vaisseau Pierre-Antoine. On leur a donc conseillé de placer une taie d'oreiller sur la tête du mort".
"Un sentiment d'utilité"
Autre préoccupation: la santé des migrants. La procédure prévoit de prendre leur température pour repérer d'éventuels cas d'Ebola, même s'ils sont peu probables vu la durée des périples des migrants pour arriver en Libye.
C'est leur état général qui inquiète le plus. "Les gens se déshydratent beaucoup plus vite parce qu'ils vont avoir vomi à cause du mal de mer et beaucoup transpiré à cause de la chaleur, explique Morgan, médecin des armées. Rapidement, ça devient la catastrophe".
Le patrouilleur français a également dû reconfigurer un peu sa logistique, et embarquer lors d'une escale en Italie du matériel médical acheminé de France, ainsi qu'une infirmière capable de fouiller et d'examiner les femmes secourues par cet équipage uniquement masculin.
Sur le pont, les artilleurs sont également mobilisés. Depuis leurs postes de tirs, ils se tiennent prêts à intervenir pour détruire les embarcations une fois vides.
Même si les embarcations utilisées dans ce trafic sont toujours très décaties, par deux fois déjà cette année, des passeurs armés sont venus récupérer un bateau vide.
"Il y a des moteurs assez chers dessus, explique Jean-Pierre. On peut utiliser le canon de 20 mm qu'on a à bord, on peut les plastiquer ou bien les crever comme on a fait lors de notre dernière opération".
Pour les marins du "Commandant Birot", cette nouvelle mission, aux accents humanitaires, a de quoi séduire.
"L'équipage réagit très bien, résume Thomas Vuong, le commandant du navire. Parce qu'il s'agit de sauver des vies. Il y a un sentiment d'utilité et de solidarité humaine".
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/11/2102539-bord-patrouilleur-francais-branle-bas-combat-sauver-migrants.html
dimanche 10 mai 2015
Crash de Séville : Londres et Berlin clouent l'A400M au sol, Paris s'y refuse
Le crash ce samedi d'un Airbus A400M près de Séville, qui a fait 4 morts et deux blessés graves, ne restera sans doute pas sans conséquences. Les causes du premier accident mortel de cet avion de transport militaire, dont l'exemplaire détruit était destiné à la Turquie, ne sont pas encore connues mais déjà les armées allemande et britannique ont décidé d'immobiliser temporairement leurs Airbus A400M.
«Après le crash de l'A400M près de Séville, il a été décidé samedi de suspendre jusqu'à nouvel ordre les vols d'entraînement de l'unique A400M des forces de défense allemande», a indiqué ce dimanche un porte-parole de l'armée de l'air allemande. L'officier a précisé que «depuis sa livraison en décembre, l'avion a volé de façon régulière».
Quatre A400M doivent être livrés à la France en 2015
En attendant les résultats de l'enquête d'Airbus sur les raisons de l'accident, la même mesure de précaution a été prise par Londres. L'armée de l'air turque a, à son tour, suspendu les vols d'entraînement sur ses deux Airbus A400M après le premier accident mortel du nouvel avion de transport militaire européen, samedi en Espagne, a rapporté dimanche l'agence de presse Anatolie.
Les deux appareils livrés par Airbus à la Turquie ont été immobilisés temporairement «pour des raisons de sécurité», a précisé l'agence officielle. Au total, Ankara a signé un accord pour l'achat de 10 A400M d'ici à 2018. Deux ont été livrés l'an dernier et deux autres doivent l'être en 2015.
A Paris, en revanche, l'Etat major de l'armée de l'air a pris la décision de continuer à utiliser sa flotte d'avions A400M jugeant ne «pas avoir d'éléments à ce stade» pour l'immobiliser. La France dispose d'une flotte de six A400M et en a commandé 50 autres, dont quatre doivent être livrés en 2015.
«Nos avions ont une définition technique conforme validée par la DGA (Direction générale de l'armement, ndlr) et un entretien par nos mécaniciens. Nous ne ferons pas d'impasse sur la sécurité mais nous n'avons pas à ce stade de raison pour arrêter la flotte, a expliqué le Colonel Jean-Pascal Breton, le chef du service de presse de l'Armée de l'Air.
Le premier exemplaire de l'A400M a été livré à la France en 2013. Depuis, la Turquie, la Grande Bretagne, l'Allemagne et la Malaisie, premier client hors d'Europe, en ont également pris livraison. L'accident de Séville est un coup porté à l'image de cet appareil. «Ce n'était pas ce qui pouvait arriver de mieux à notre industrie», a indiqué sobrement le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, dont le pays est actionnaire du groupe aéronautique (4,13%) tout comme la France (11,99%) et l'Allemagne (10,94%).
Le programme a accusé de nombreux retards
Depuis son lancement en 2003, le programme européen de l'A400M a connu de nombreux déboires : retards de fabrication et à la livraison, dépassement de coût de 6,2 milliards d'euros (30% du budget) et querelles entre les clients et le constructeur qui avait même menacé de jeter l'éponge.
L'Allemagne s'est plaint de nombreux défauts dans le premier exemplaire qui lui a été livré en décembre 2014, avec quatre ans de retard sur le calendrier d'origine. Réagissant à ces critiques, Airbus a annoncé en janvier la réorganisation de sa branche aviation militaire avec le départ de son directeur, Domingo Ureña-Raso.
Airbus place éanmois de grands espoirs pour cet appareil qui arrive sur le marché quand ses concurrents américains sont en bout de course, notamment le C-130 conçu il y a plus de 50 ans. Au total, 174 exemplaires ont été commandés à ce jour, dont 50 par la France, 53 par l'Allemagne, 27 par l'Espagne et 22 par le Royaume-Uni.
http://www.leparisien.fr/economie/crash-de-seville-l-a400m-cloue-au-sol-par-londres-et-berlin-paris-s-y-refuse-10-05-2015-4760229.php
«Après le crash de l'A400M près de Séville, il a été décidé samedi de suspendre jusqu'à nouvel ordre les vols d'entraînement de l'unique A400M des forces de défense allemande», a indiqué ce dimanche un porte-parole de l'armée de l'air allemande. L'officier a précisé que «depuis sa livraison en décembre, l'avion a volé de façon régulière».
Quatre A400M doivent être livrés à la France en 2015
En attendant les résultats de l'enquête d'Airbus sur les raisons de l'accident, la même mesure de précaution a été prise par Londres. L'armée de l'air turque a, à son tour, suspendu les vols d'entraînement sur ses deux Airbus A400M après le premier accident mortel du nouvel avion de transport militaire européen, samedi en Espagne, a rapporté dimanche l'agence de presse Anatolie.
Les deux appareils livrés par Airbus à la Turquie ont été immobilisés temporairement «pour des raisons de sécurité», a précisé l'agence officielle. Au total, Ankara a signé un accord pour l'achat de 10 A400M d'ici à 2018. Deux ont été livrés l'an dernier et deux autres doivent l'être en 2015.
A Paris, en revanche, l'Etat major de l'armée de l'air a pris la décision de continuer à utiliser sa flotte d'avions A400M jugeant ne «pas avoir d'éléments à ce stade» pour l'immobiliser. La France dispose d'une flotte de six A400M et en a commandé 50 autres, dont quatre doivent être livrés en 2015.
«Nos avions ont une définition technique conforme validée par la DGA (Direction générale de l'armement, ndlr) et un entretien par nos mécaniciens. Nous ne ferons pas d'impasse sur la sécurité mais nous n'avons pas à ce stade de raison pour arrêter la flotte, a expliqué le Colonel Jean-Pascal Breton, le chef du service de presse de l'Armée de l'Air.
Le premier exemplaire de l'A400M a été livré à la France en 2013. Depuis, la Turquie, la Grande Bretagne, l'Allemagne et la Malaisie, premier client hors d'Europe, en ont également pris livraison. L'accident de Séville est un coup porté à l'image de cet appareil. «Ce n'était pas ce qui pouvait arriver de mieux à notre industrie», a indiqué sobrement le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, dont le pays est actionnaire du groupe aéronautique (4,13%) tout comme la France (11,99%) et l'Allemagne (10,94%).
Le programme a accusé de nombreux retards
Depuis son lancement en 2003, le programme européen de l'A400M a connu de nombreux déboires : retards de fabrication et à la livraison, dépassement de coût de 6,2 milliards d'euros (30% du budget) et querelles entre les clients et le constructeur qui avait même menacé de jeter l'éponge.
L'Allemagne s'est plaint de nombreux défauts dans le premier exemplaire qui lui a été livré en décembre 2014, avec quatre ans de retard sur le calendrier d'origine. Réagissant à ces critiques, Airbus a annoncé en janvier la réorganisation de sa branche aviation militaire avec le départ de son directeur, Domingo Ureña-Raso.
Airbus place éanmois de grands espoirs pour cet appareil qui arrive sur le marché quand ses concurrents américains sont en bout de course, notamment le C-130 conçu il y a plus de 50 ans. Au total, 174 exemplaires ont été commandés à ce jour, dont 50 par la France, 53 par l'Allemagne, 27 par l'Espagne et 22 par le Royaume-Uni.
http://www.leparisien.fr/economie/crash-de-seville-l-a400m-cloue-au-sol-par-londres-et-berlin-paris-s-y-refuse-10-05-2015-4760229.php
Poche de Lorient. Jean-Yves Le Drian s'attable au Café Breton d'Etel
Les cérémonies du 70e anniversaire de la libération de la poche de Lorient et les commémorations de la bataille de l'Atlantique, en présence du Ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, ont débuté hier par une séquence à Etel. « Nous sommes rassemblés aujourd'hui pour commémorer le soixante-dixième anniversaire de la signature de la reddition de la Poche de Lorient ici, à Etel, et honorer la mémoire de tous ceux qui ont combattu pour la France dans ces années terribles ». Devant une foule massée sur les quais du port d'Etel, le Ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a lancé hier les commémorations du 70e anniversaire de la libération de la poche de Lorient. Dans un agenda plutôt serré et avant son retour, aujourd'hui, dans la ville de son enfance, en compagnie de ses homologues européens (un doute subsistait hier soir sur la présence du Ministre de la Défense espagnol, après le crash d'un avion militaire à Séville), Jean-Yves Le Drian ne pouvait faire l'impasse sur Etel où, le 7 mai 1945, réunis au Café breton, le colonel Borst, représentant de l'armée allemande, le colonel Keating, de l'armée américaine, et le colonel Joppé, de l'armée française, signaient l'acte de reddition et la capitulation sans condition des forces de l'Occupation. « Le lendemain, les derniers clochers de la poche sonnaient le cessez-le-feu. Le dernier bastion de l'occupation allemande en Bretagne tombait », a rappelé Jean-Yves Le Drian dans son discours. Nouvelle signature sur la table Avant de rejoindre ce fameux café breton pour y signer le livre d'or de la commune sur la table, relique et témoin de la reddition allemande (lire ci-dessous), le ministre, accompagné des élus locaux, a salué la mémoire des « 224 FFI tombés au combat » mais aussi « ceux de Penthièvre et de Port-Louis, sauvagement exécutés, les 175 victimes civiles de la poche et les 33 soldats américains tués. Je pense plus largement aux résistants FFI et FTP de Bretagne et de France, à ceux des maquis de Saint-Marcel, Pontivy, Plumeliau et Le Faouët, à la 19e division de Borgnis-Desbrodes, à la 66e division des Black Panthers, ou encore aux équipes de Jedburghs ». Jean-Yves Le Drian n'a pas oublié d'adresser « un salut particulier aux vétérans de la poche de Lorient, dans toute leur diversité combattante ». Robert Pourchasse (officier de La Légion d'Honneur), Victor Hamonet (chevalier de La Légion d'Honneur), Roger Naël (chevalier), André Cadéron, (chevalier) Jean Brézulier (chevalier) et Étienne Le Sommer (chevalier), ont ainsi été décorés par le Ministre qui, après avoir visité le musée des Thoniers, s'apprêtait à entrer aujourd'hui au coeur de la poche de Lorient libérée
© Le Télégramme - Plus d’information sur https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/poche-de-lorient-jean-yves-le-drian-s-attable-au-cafe-breton-d-etel-10-05-2015-10623339.php
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samedi 9 mai 2015
Opération "parrainage citoyen 2015"
L’opération « parrainage citoyen 2015 », organisée dans le cadre de la Journée nationale du réserviste (JNR), s’est tenue à l’hôtel de ville de Paris le mercredi 6 mai. Présidée par Catherine Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire, du monde combattant et des fonctions de correspondante Défense, et en présence du général Henry Bazin, adjoint au gouverneur militaire de Paris, cette cérémonie – la première pour l’opération « parrainage citoyen » – consacre l’entrée des jeunes recensés dans la vie citoyenne en leur attribuant une attestation de parrainage.
Un ou deux jeunes par arrondissement – soit trente au total –, âgés de 15 à 18 ans, ont pu bénéficier du parrainage citoyen que des réservistes de l’armée de Terre, de l’armée de l’Air, de la Marine nationale et de la Gendarmerie nationale leur ont offert. « Tous les parrains-réservistes présents étaient très disponibles, et nous ont bien expliqué ce qu’était la réserve militaire », dit un filleul de 16 ans. « Ça nous plaît, et on y pense, à rentrer dans la réserve », affirment deux jeunes filles.
Ce parrainage a permis à ces filleuls de découvrir leurs droits et devoirs en tant que citoyens, ainsi que d’être sensibilisés à la République et au devoir de mémoire, comme à la citoyenneté et à l’engagement citoyen. « C’est important d’essayer de transmettre ce que j’ai pu acquérir pendant mes années de réserviste ou de citoyen. J’ai voulu échanger avec ces jeunes sur ce qu’était l’engagement, civil ou militaire », explique un réserviste.
Le ministère de la Défense et la ville de Paris se mobilisent ainsi pour accompagner les débuts de ces jeunes recensés dans la vie citoyenne. Étaient également présents le général Thierry Beckrich, secrétaire général du Conseil supérieur de la réserve militaire, Gérard Gachet, délégué ministériel à la jeunesse et à l’égalité des chances, ainsi que les maires des vingt arrondissements de Paris. Le général Beckrich a ainsi affirmé que le « parrainage vise à valoriser l’étape majeure du parcours de citoyenneté qu’est le recensement ».
vendredi 8 mai 2015
Le valeureux chien Fitas, du 132e Bataillon cynophile de l’armée de Terre, est décédé
C’était un chien valeureux, qui s’était particulièrement illustré en Afghanistan, l’an passé. Appartenant au 132e Bataillon cynophile de l’armée de Terre (BCAT), Fitas, un malinois, avait en effet permis de déjouer une embuscade dans la province de Kapisa alors qu’il ouvrait le parcours d’un groupe de combat en débusquant une quinzaine d’insurgés cachés dans une habitation. Seulement, il avait été capturé au cours de cette opération.
Retenu pendant 4 mois par les rebelles qui voulaient s’en servir comme otage, Fitas avait finalement été retrouvé le 20 août 2011 après leur avoir faussé compagnie. Mais apparemment, il avait reçu de mauvais traitements au cours de sa captivité et il présentait une blessure à un patte.
Décoré pour sa bravoure de la médaille d’or de la Défense nationale avec étoile d’argent et hororé par une citation attribuée par le général Ract-Madoux, le chef d’état-major de l’armée de Terre, Fitas s’est malheureusement éteint le 17 avril dernier, des suites d’une maladie contractée lors de sa captivité en Afghanistan.
Ce brave chien, qui avait atteint le plus haut degré de dressage, devait être confié, après sa mise en retraite, à son maître, le caporal-chef G., avec qui il formait un véritable duo.
En savoir plus sur http://www.opex360.com/2012/04/23/le-valeureux-chien-fitas-du-132e-bataillon-cynophile-de-larmee-de-terre-est-decede/#zxYqyIET9YBh3CPX.99
Le renouvellement des véhicules tout-terrain
Rappel historique :
L'armée de Terre (et plus généralement l'armée française) possède des véhicules légers tout terrain Peugeot P4. La P4 répondait au besoin, formulé dès la fin des années 1960 par l'armée française. Ce véhicule devait pouvoir transporter 4 personnes avec leur paquetage, être équipé d'un poste radio et avoir une aptitude au transport aérien et au parachutage. À partir de fin 1982, l'usine de Sochaux commence à assembler la P4. Un accord est conclu entre Peugeot et Mercedes-Benz afin de répartir à parts égales la construction du nouveau véhicule militaire. Peugeot installe alors le moteur à essence de sa 504, la boîte de vitesses de sa 604, s'occupe des circuits électriques, réalise le soudage de la caisse. Tout le reste est fabriqué par le constructeur allemand Mercedes-Benz. Plusieurs versions de la P4 ont vu le jour.
- le Citroën BERLINGO 4x4 du groupe PSA Peugeot-Citroën, véhicule produit en Espagne ;
- le Dacia DUSTER du groupe Renault, produit en Roumanie ;
- le Ford RANGER, produit en Afrique du Sud.
Les trois modèles sont produits à l’étranger, même s’il existe une étape de transformation finale en France. Les coûts d’acquisition sont similaires. Mais seul le Ford Ranger propose une charge utile satisfaisante.
Pourquoi l'armée n'a-t-elle pas préféré malgré tout un véhicule 100% français ?
Il n'y avait tout simplement pas de véhicule 100% français répondant à ce besoin, immédiatement disponible sur le marché.
Les Ford Ranger vont-elle remplacer toutes les P4 de l'armée française ?
Non, en résumé, cet achat de court terme, pour une quantité réduite, sur un catalogue sélectionné pour l’ensemble des acheteurs publics du gouvernement, constitue une problématique différente du remplacement du P4 à long terme.
Qu'en est-il du remplacement définitif et global des P4 ?
Le besoin de remplacer tout le parc des P4 est identifié depuis quelques temps déjà. Une reconstruction complète a été étudiée, mais elle coûtait extrêmement cher et n'aurait pas forcément répondu aux besoins actuels et futurs. il a donc été décidé de lancer un programme d'armement, sous la responsabilité de la direction générale de l'armement ( DGA) pour des livraisons à partir des années 2020. Ce programme est en cours de définition. Il portera sur un véhicule léger tactique polyvalent (VLTP). Une première commande de 2450 exemplaires devrait être faite, suivie d'une seconde d'environ 2000 exemplaires. Ce marché, comme tous les programmes d'armement, fera l'objet d'un appel d'offres et d'une mise en compétition, à laquelle les constructeurs français pourront bien évidemment concourir.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-renouvellement-des-vehicules-tout-terrain
L'armée de Terre (et plus généralement l'armée française) possède des véhicules légers tout terrain Peugeot P4. La P4 répondait au besoin, formulé dès la fin des années 1960 par l'armée française. Ce véhicule devait pouvoir transporter 4 personnes avec leur paquetage, être équipé d'un poste radio et avoir une aptitude au transport aérien et au parachutage. À partir de fin 1982, l'usine de Sochaux commence à assembler la P4. Un accord est conclu entre Peugeot et Mercedes-Benz afin de répartir à parts égales la construction du nouveau véhicule militaire. Peugeot installe alors le moteur à essence de sa 504, la boîte de vitesses de sa 604, s'occupe des circuits électriques, réalise le soudage de la caisse. Tout le reste est fabriqué par le constructeur allemand Mercedes-Benz. Plusieurs versions de la P4 ont vu le jour.
Quelle est la situation actuelle ?
Plus de 30 ans après sa mise en place, très sollicité tant en France qu'en OPEX, le parc des P4 souffre d'un très grande usure. La remise en état de ces véhicules a un coût financier très important. Qui plus est, l'armée de Terre est contrainte de retirer du service chaque année environ 600 P4. Trop usées, elles ne peuvent être remises à niveau. Par conséquent, les régiments souffrent de plus en plus d'un manque crucial de ce moyen de transport, en particulier dans leurs activités quotidiennes.
Comment combler ce déficit le plus rapidement possible ?
L'idée est bien de permettre aux régiments de disposer en moyenne d'une dizaine de véhicules de soutien à la préparation opérationnelle. Ces véhicules non militarisés sont donc destinés au service courant sur le territoire national et n'ont pas vocation à servir en OPEX. Il a été décidé de commander 1 000 exemplaires d'un véhicule tout-terrain, capable de transporter jusqu'à 5 soldats équipés et 1 tonne de matériel.
L'idée est bien de permettre aux régiments de disposer en moyenne d'une dizaine de véhicules de soutien à la préparation opérationnelle. Ces véhicules non militarisés sont donc destinés au service courant sur le territoire national et n'ont pas vocation à servir en OPEX. Il a été décidé de commander 1 000 exemplaires d'un véhicule tout-terrain, capable de transporter jusqu'à 5 soldats équipés et 1 tonne de matériel.
Quelle a été la procédure choisie ?
Pour répondre à ce besoin urgent et non spécifique, l'armée de Terre s’est tournée vers l’acheteur gouvernemental qu’est l’Union des Groupements d’Achats Publics (UGAP). Cet organisme permet d'acquérir toutes sortes de matériels dans des délais rapides. Il existe trois véhicules disponibles sur le catalogue UGAP début 2015, tout-chemin ou tout-terrain :- le Citroën BERLINGO 4x4 du groupe PSA Peugeot-Citroën, véhicule produit en Espagne ;
- le Dacia DUSTER du groupe Renault, produit en Roumanie ;
- le Ford RANGER, produit en Afrique du Sud.
Les trois modèles sont produits à l’étranger, même s’il existe une étape de transformation finale en France. Les coûts d’acquisition sont similaires. Mais seul le Ford Ranger propose une charge utile satisfaisante.
Pourquoi l'armée n'a-t-elle pas préféré malgré tout un véhicule 100% français ?
Il n'y avait tout simplement pas de véhicule 100% français répondant à ce besoin, immédiatement disponible sur le marché.
Les Ford Ranger vont-elle remplacer toutes les P4 de l'armée française ?
Non, en résumé, cet achat de court terme, pour une quantité réduite, sur un catalogue sélectionné pour l’ensemble des acheteurs publics du gouvernement, constitue une problématique différente du remplacement du P4 à long terme.
Qu'en est-il du remplacement définitif et global des P4 ?
Le besoin de remplacer tout le parc des P4 est identifié depuis quelques temps déjà. Une reconstruction complète a été étudiée, mais elle coûtait extrêmement cher et n'aurait pas forcément répondu aux besoins actuels et futurs. il a donc été décidé de lancer un programme d'armement, sous la responsabilité de la direction générale de l'armement ( DGA) pour des livraisons à partir des années 2020. Ce programme est en cours de définition. Il portera sur un véhicule léger tactique polyvalent (VLTP). Une première commande de 2450 exemplaires devrait être faite, suivie d'une seconde d'environ 2000 exemplaires. Ce marché, comme tous les programmes d'armement, fera l'objet d'un appel d'offres et d'une mise en compétition, à laquelle les constructeurs français pourront bien évidemment concourir.
http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/le-renouvellement-des-vehicules-tout-terrain
Constant Engels : «Et de Gaulle m'a fait Compagnon…»
Dans la chambre qu'occupe Constant Engels à la résidence Edelweiss de Beauzelle, en Haute-Garonne, il n'y a que deux photos sur l'étagère. Sur l'une, un général en uniforme blanc se penche sur un blessé allongé sur son lit d'hôpital. Sur l'autre, un président de la République remet la Légion d'honneur à un alerte septuagénaire dont le placard de médailles est déjà impressionnant.
Devant la première, Constant Engels se rappelle… «C'est la photo où de Gaulle me décore, c'était à Damas. J'étais très honoré, de Gaulle en personne ! ça m'a laissé un grand souvenir… pour nous, la réputation du général était extraordinaire». Ruban noir et vert, disant alors le deuil de la France et l'espérance de la victoire, écu de bronze portant superposés le glaive et la croix de Lorraine : décret du 9 septembre 1942… Constant Engels recevait la Croix de la Libération et était officiellement fait Compagnon (1).
«J'avais 22 ans», précise cet ancien chercheur du Commissariat à l'énergie atomique. Lui, l'un des 16 derniers survivants de cet Ordre prestigieux et qui, pour l'éternité, ne recensera jamais que mille trente-huit personnes, cinq communes françaises et dix-huit unités combattantes.
17 juin 1940, son destin bascule
Juin 1940… Constant Engels n'a pas encore 20 ans. Né à Esen le 11 août 1920, ce brillant élève qui prépare l'école des Mines et Sciences-Po en Belgique, est trop jeune pour être mobilisé lorsqu'éclate la guerre en 1939. Mais comme tous les Belges, il subit de plein fouet l'offensive allemande qui envahit son pays et coupe d'un coup de faux avec ses panzers les jarrets de la France. Avec sa mère et sa famille, le voici maintenant prisonnier de la poche de Dunkerque. Dans l'enfer des bombardements, ils arrivent à se faire évacuer vers l'Angleterre. Quelques jours d'attente à Folkestone… et son destin bascule. Car il est mobilisable, désormais.
«Alors on m'a renvoyé vers la France pour poursuivre le combat», explique-t-il. Ce 17 juin 1940, il embarque donc pour retraverser la Manche. Mais le même jour le maréchal Pétain déclare à la radio… «C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat» – et permet ainsi à l'ennemi de faire plus d'un million de prisonniers.
Message reçu, son bateau fait alors demi-tour et rentre à Folkestone tandis que Constant Engels, lui, décide de poursuivre le combat. Il rencontre un membre de l'entourage d'un général de brigade alors inconnu, sous-secrétaire d'état à la Défense nationale et à la guerre du 6 au 16 juin 1940 et qui refuse la capitulation... Avant la fin du mois, le jeune homme fera partie des premiers à s'engager dans les Forces Françaises Libres de ce général De Gaulle.
Blessé à Bir-Hakeim
Artilleur, il fait Dakar, le Gabon, l'Érythrée avec ses victoires contre les Italiens suivie de la Syrie en juin 1941… Bientôt, c'est la Libye et «l'un des combats les plus importants auquel j'ai participé a été Bir-Hakeim», relève-t-il, modestement. Se permettant juste de pointer le «retentissement international» de l'extraordinaire résistance de la 1ère Brigade française libre face à l'Afrika Korps de Rommel.
Et lui ? «Ah oui, c'est là que j'ai été blessé, le tibia fracturé, une vilaine blessure». C'était le 7 juin 1942. Puis ce sera de nouveau la Syrie, l'Afrique, l'état-major du général Koenig, à Alger puis à Londres.
Le 8 mai 1945 ? Aujourd'hui âgé de 94 ans, mais toujours élégant, il ne se souvient plus de tout. Mais se rappelle que la fin de l'horreur en Europe a été pour lui enfin l'occasion de renouer avec ses 20 ans qu'il n'avait jamais eus, l'écho de liberté qu'il garde des «musiques militaires américaines, qui, contrairement aux autres, étaient très dansantes et joyeuses».
Sa nièce lui prend le bras et lui dit : «Tu es un héros». «On a fait notre devoir». Pour lui, l'avenir, il y a 70 ans, ce n'était pas de devenir un ancien combattant, mais d'enfin pouvoir reprendre ses études et rebâtir.
(1) Ses compagnons blessés sont décorés à Beyrouth le 9, De Gaulle part de Damas pour le Tchad le 13 .
Pétition en ligne contre le Ford ranger : déjà 12 000 signatures recueillies
Dès l’annonce de la commande de 1 000 Ford ranger américains pour l’armée française au détriment du Peugeot P4, le conseiller départemental belfortain Christophe Grudler (MoDem) a mis en ligne une pétition destinée à Manuel Valls. L’élu belfortain l’a créée sur le site « mesopinions.com » le 3 mai. Au bout de trois jours, elle a dépassé le seuil des 10 000 signatures et a franchi celui des 12 000 hier ce jeudi après-midi.
Pour Christophe Grudler, par ailleurs chef de file du MoDem pour les élections régionales de décembre, « cette pétition obtient un succès inespéré ; la mobilisation vient de toute la France. Cette commande est une faute politique majeure pour le gouvernement, qui touche la corde sensible de nos concitoyens, inquiets pour l’avenir de notre industrie, notamment automobile ».
La pétition est en ligne jusqu’au 3 juin. L’élu belfortain a prévu de la remettre à Manuel Valls, auquel il demande des assurances sur le futur programme d’équipement de l’armée, notamment le VLTP (véhicule léger tactique polyvalent) programmé pour 2020.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/05/07/belfort-une-petition-en-ligne-contre-le-ford-ranger
« Le devoir moral du gouvernement »
Les signataires se disent « stupéfaits » par cette commande et défendent le Dacia Duster et le Citroën Berlingo, bien placés à leurs yeux sur les plans technique et financier. Ils s’inquiètent pour l’avenir proche : « Quatre mille autres véhicules doivent bientôt être commandés par l’armée française. Le gouvernement a le devoir moral, à compétence égale et dans le respect des marchés publics, de choisir des constructeurs français. Notre industrie a besoin d’être soutenue, en tout premier lieu par le gouvernement qui ne cesse de faire des déclarations en ce sens, mais qui doit joindre les actes à la parole ».Pour Christophe Grudler, par ailleurs chef de file du MoDem pour les élections régionales de décembre, « cette pétition obtient un succès inespéré ; la mobilisation vient de toute la France. Cette commande est une faute politique majeure pour le gouvernement, qui touche la corde sensible de nos concitoyens, inquiets pour l’avenir de notre industrie, notamment automobile ».
La pétition est en ligne jusqu’au 3 juin. L’élu belfortain a prévu de la remettre à Manuel Valls, auquel il demande des assurances sur le futur programme d’équipement de l’armée, notamment le VLTP (véhicule léger tactique polyvalent) programmé pour 2020.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/05/07/belfort-une-petition-en-ligne-contre-le-ford-ranger
jeudi 7 mai 2015
Il y a 50 ans jour pour jour ... Diên-Biên-Phu tombait
Narbonne : les gendarmes auront leur caserne à Montplaisir fin 2016
91 logements vont être créés en retrait des nouveaux locaux, dans le quartier de Montplaisir.
"Enfin !", s'est exclamé le colonel Philippe Guisset, commandant le groupement de gendarmerie départementale de l'Aude lors de la pose de la première pierre ce mercredi en fin de journée. "Quand je suis arrivé dans l'Aude en 2011, on m'a tout de suite prévenu : cette caserne on n'y croit plus", a poursuivi le colonel, évoquant le délai anormalement long entre l'idée (2005), l'accord en conseil municipal (2007) et le début des travaux (le 5 janvier 2015). Le maître d'œuvre, Alogéa promet une mise en service pour le mois de septembre 2016. "Patience !" ont recommandé le maire de Narbonne et le président d'Alogéa, tout comme le président de l'agglo, qui espère par ailleurs que ce nouveau complexe va donner un équilibre au quartier de Montplaisir, qu'il ne devienne pas un quartier dortoir.
Le projet coûtera 17 millions d'euros, s'étend sur 4 hectares et propose 68 pavillons encerclés de verdure, des logements de fonction, et des nouveaux locaux déclinés autour d'un atrium lumineux.
Les architectes qui ont présenté le projet aux familles présentes, ont insisté sur le fait qu'il a été tenu compte du vent, du bruit de l'A 61 et de la nationale, inconvénients contrés par un mur anti-bruit et un placement judicieux de divers "hameaux de logements" en retrait des locaux administratifs faisant pare-vent et pare-bruit.
La ville fournit le terrain, sous forme d'un bail emphytéotique de 53 ans. Le Grand Narbonne garantit les emprunts. Les entreprises choisies sont locales, et 11 personnes en insertion participeront pendant un an au chantier, qui doit durer 18 mois, et donc être livré à la fin de l'été 2016. Il était temps, car l'ancienne caserne Roger "arrive à bout de souffle".
http://www.lindependant.fr/2015/05/07/les-gendarmes-auront-leur-caserne-fin-2016,2027251.php
"Enfin !", s'est exclamé le colonel Philippe Guisset, commandant le groupement de gendarmerie départementale de l'Aude lors de la pose de la première pierre ce mercredi en fin de journée. "Quand je suis arrivé dans l'Aude en 2011, on m'a tout de suite prévenu : cette caserne on n'y croit plus", a poursuivi le colonel, évoquant le délai anormalement long entre l'idée (2005), l'accord en conseil municipal (2007) et le début des travaux (le 5 janvier 2015). Le maître d'œuvre, Alogéa promet une mise en service pour le mois de septembre 2016. "Patience !" ont recommandé le maire de Narbonne et le président d'Alogéa, tout comme le président de l'agglo, qui espère par ailleurs que ce nouveau complexe va donner un équilibre au quartier de Montplaisir, qu'il ne devienne pas un quartier dortoir.
Le projet coûtera 17 millions d'euros, s'étend sur 4 hectares et propose 68 pavillons encerclés de verdure, des logements de fonction, et des nouveaux locaux déclinés autour d'un atrium lumineux.
Les architectes qui ont présenté le projet aux familles présentes, ont insisté sur le fait qu'il a été tenu compte du vent, du bruit de l'A 61 et de la nationale, inconvénients contrés par un mur anti-bruit et un placement judicieux de divers "hameaux de logements" en retrait des locaux administratifs faisant pare-vent et pare-bruit.
La ville fournit le terrain, sous forme d'un bail emphytéotique de 53 ans. Le Grand Narbonne garantit les emprunts. Les entreprises choisies sont locales, et 11 personnes en insertion participeront pendant un an au chantier, qui doit durer 18 mois, et donc être livré à la fin de l'été 2016. Il était temps, car l'ancienne caserne Roger "arrive à bout de souffle".
http://www.lindependant.fr/2015/05/07/les-gendarmes-auront-leur-caserne-fin-2016,2027251.php
mercredi 6 mai 2015
Médias et armées : le coup de gueule d'un aumônier parachutiste
Le père Vénard, aumônier parachutiste, s'insurge contre la façon dont la presse a traité les récentes accusations de viols contre des soldats français.
Quand on doit faire face à de graves accusations, mieux vaut être enseignant que soldat... On le surnomme «Le Padre ». Le 15 mars 2012, c'est lui qui avait recueilli le dernier souffle d’Abel Chennouf et Mohamed Legouad, deux des victimes de Mohamed Merah, et accompagné Loïc Lieber, en tant qu' aumônier du 17e RGP. Il est également l'auteur (avec Guillaume Zeller) du livre Un prêtre à la guerre, sur la place d'un aumônier militaire sur le champ de bataille, aux côtés des troupes engagées. Mais ces derniers jours, à la lecture des articles de presse quant à des viols présumés commis par des soldats français en Centrafrique, le père Venard a décidé de pousser un coup de gueule sur son blog, pour dénoncer le deux poids deux mesure et le manque de déontologie dont, selon lui, ont fait preuve certains journalistes dans le traitement de ces accusations : "Chers amis journalistes, de toutes petites semaines nous séparent du scandale avéré d'instituteurs pédophiles au sein de l'Éducation nationale. Les médias, c'est-à-dire vous, ont, avec beaucoup de soin et à juste titre, évité de jeter l'opprobre sur tout ce ministère et sur toute une profession. Or aujourd'hui, sur la base d'un dossier qui a fuité des instances onusiennes, les mêmes médias parlent presque tous d'un scandale qui éclabousse l'image des armées. C'est injuste et insupportable. C'est un manque de déontologie et de professionnalisme. L'aumônier militaire, prêtre catholique engagé auprès de ses frères d'armes, s'insurge avec vigueur contre ce traitement à deux vitesses, et honteux quand on sait les sacrifices - y compris jusqu'à la mort - qu'acceptent nos militaires pour assurer la sécurité de notre pays.Il n'existe qu'une alternative
Soit, ce que contient ce rapport est vrai. C'est alors gravissime et les salopards qui ont commis ces faits, militaires français ou étrangers, devront être poursuivis avec la plus extrême sévérité. Se posera ensuite, bien sûr, plus en profondeur, la question de la formation éthique de nos soldats. Cependant, tant que la justice de notre pays ou une justice internationale reconnue par lui n'aura pas rendu son jugement, il est interdit de juger à la place de ces institutions et encore moins de rendre responsable tout un ministère, des éventuels agissements criminels de quelques-uns de ses membres. Il me semble que cela s'appelle la présomption d'innocence. Amis journalistes, les militaires y ont droit au même titre que tous les autres, politiques, instituteurs ou... journalistes ! Un peu de déontologie ne nuirait pas en la matière.Soit, ce rapport est erroné. Point n'est besoin d'être un grand spécialiste pour savoir, en premier lieu, que des témoignages d'enfants sur de tels crimes doivent toujours être étudiés avec beaucoup de soin, comme l'attestent les affaires d'Outreau ou Iacono. Par ailleurs, ce rapport de l'ONU qui fuite pourrait aussi être le fruit de manœuvres de désinformation, visant à discréditer l'action de l'armée française, donc de la France, en Afrique. Beaucoup d'acteurs sur place et à l'international y auraient intérêt actuellement... Il doit bien être possible d'enquêter, avant de lancer des anathèmes sur toute une armée et de prendre pour argent comptant un rapport onusien s'appuyant sur des ONG... américaines ! De telles manipulations visant l’action extérieure de la France ont été avérées dans un passé récent, dans les Balkans en particulier .Chers amis journalistes, prenez le temps avant de réagir de manière quasi pavlovienne dès qu'il s'agit de nos armées. Vos amalgames sont non seulement insultants, mais d'une rare gravité. Oseriez-vous dire à un enfant dont le père est mort, pour notre sécurité, au Mali ou en République centrafricaine ou en Afghanistan, qu'il faisait partie d'une institution composée de violeurs d'enfants ? Pouvez-vous traiter aussi mal les 7 000 militaires français qui restent en permanence sur le terrain - sacrifiant leurs vies de famille - pour assurer la mission Sentinelle, en les assimilant à des violeurs d'enfants ? Enfin, pourriez-vous pousser votre sens de la responsabilité civique jusqu'à entrevoir les conséquences de unes trop rapides, sur nos armées, sur leur réputation, dans le contexte sécuritaire particulièrement dangereux que connaît notre pays ?Si le mode de communication des armées mérite sans doute d'être amélioré, l'approche journalistique des questions de défense le nécessiterait tout autant. Déjà, dans mon livre Un prêtre à la guerre, j'avais noté l'étrange comportement des médias lors de l'affaire Merah. J'avais écrit ceci : Cet épisode pose beaucoup de questions sur la manière dont le journalisme est pratiqué dans notre pays, sur son indépendance réelle et sur l'absence trop fréquente de déontologie au sein de cette profession. C'est avec regret que trois ans plus tard je reprends les mêmes mots."http://www.lepoint.fr/chroniques/medias-et-armees-le-coup-de-gueule-d-un-aumonier-parachutiste-06-05-2015-1926777_2.php
Thierville-sur-Meuse : plus d’effectifs au 1er Chasseurs
Visite du préfet de la Meuse et du sous-préfet de Verdun au régiment de Thierville hier. Le colonel Chabut a annoncé son départ le 30 juin et l’augmentation des effectifs.
Un petit café de bienvenue et les deux nouveaux représentants de l’État dans le département ont été mis dans le bain tout de suite. Le colonel Nicolas Chabut, patron du 1er Chasseurs de Thierville a présenté au préfet Mougard et au sous-préfet Luquet le régiment qu’il commande depuis le 18 juin 2013. Deux ans déjà. D’ailleurs, il a annoncé son départ de Conti Cavalerie le 30 juin prochain. Il part pour la Direction des ressources humaines à Paris. Son successeur est déjà connu, il s’agit du lieutenant-colonel Hervé Bouault de Paris.
Le préfet Mougard et le sous-préfet Luquet ont enfilé une cote camouflée et sont partis pour un tour d’essai dans des chars Leclerc sur le terrain de La Chaume. Et même s’il a déjà 20 ans, le char Leclerc reste un des plus performants pour « conduire l’action, créer le choc et pour l’acquisition de renseignements tout en étant protégé », confie le chef de corps. « Le char, c’est aussi un outil de dissuasion ».
Le colonel Chabut a présenté les projections des militaires du régiment qui sont nombreuses : en Afrique, en Afghanistan, au Moyen-Orient… mais aussi sur le territoire national avec le plan Vigipirate et l’opération Sentinelle mise en place au lendemain des attentats de janvier 2015. Les Chasseurs de Thierville sont énormément mis à contribution : « C’est éprouvant pour les militaires et les familles », souligne Nicolas Chabut.
Le préfet et le sous-préfet ont ensuite visité les espaces d’instruction consacrés aux chars Leclerc dont les fameux simulateurs avant de se rendre compte de la maniabilité du fleuron des chars français... sur le terrain.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/05/06/thierville-sur-meuse-plus-d-effectifs-au-1er-chasseurs
Un petit café de bienvenue et les deux nouveaux représentants de l’État dans le département ont été mis dans le bain tout de suite. Le colonel Nicolas Chabut, patron du 1er Chasseurs de Thierville a présenté au préfet Mougard et au sous-préfet Luquet le régiment qu’il commande depuis le 18 juin 2013. Deux ans déjà. D’ailleurs, il a annoncé son départ de Conti Cavalerie le 30 juin prochain. Il part pour la Direction des ressources humaines à Paris. Son successeur est déjà connu, il s’agit du lieutenant-colonel Hervé Bouault de Paris.
Un escadron léger supplémentaire
Au cours de la présentation, le colonel Chabut a rappelé l’installation du CFIM, le Centre de formation initiale des militaires du rang en 2010 et la restructuration de 2014. Et puis surtout qu’à « partir de cet été, les effectifs vont augmenter. Le régiment va gagner un escadron », précise le chef de corps. Un escadron léger en fait et pas un escadron doté de chars. D’ailleurs, le parc de Leclerc a été redistribué et le régiment n’en compte plus, à demeure, que 18 pour les entraînements localisés principalement sur les terrains de la Wavrille et de La Chaume. Pour des manœuvres de grande ampleur ou lors des opérations extérieures, les militaires entraînés à Thierville trouvent leurs chars sur place. Moins coûteux et plus pratique, cette méthode est utilisée depuis quelque temps.Le préfet Mougard et le sous-préfet Luquet ont enfilé une cote camouflée et sont partis pour un tour d’essai dans des chars Leclerc sur le terrain de La Chaume. Et même s’il a déjà 20 ans, le char Leclerc reste un des plus performants pour « conduire l’action, créer le choc et pour l’acquisition de renseignements tout en étant protégé », confie le chef de corps. « Le char, c’est aussi un outil de dissuasion ».
Le colonel Chabut a présenté les projections des militaires du régiment qui sont nombreuses : en Afrique, en Afghanistan, au Moyen-Orient… mais aussi sur le territoire national avec le plan Vigipirate et l’opération Sentinelle mise en place au lendemain des attentats de janvier 2015. Les Chasseurs de Thierville sont énormément mis à contribution : « C’est éprouvant pour les militaires et les familles », souligne Nicolas Chabut.
Le préfet et le sous-préfet ont ensuite visité les espaces d’instruction consacrés aux chars Leclerc dont les fameux simulateurs avant de se rendre compte de la maniabilité du fleuron des chars français... sur le terrain.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-verdun/2015/05/06/thierville-sur-meuse-plus-d-effectifs-au-1er-chasseurs
L’Armée de Terre s’explique sur son choix de 1. 000 Ford Ranger 4x4
Après que l’Armée française a, pour un lot de 1. 000 véhicules, fait le choix du Ford Ranger pick-up, les explications fournies par le service de presse du ministère de la Défense sont techniques. Les aspects financiers ne sont pas évoqués.
Pour remplacer 600 véhicules de type Peugeot P4 déclassés en moyenne par an, l’Armée de Terre, qui est propriétaire de 4. 000 véhicules de ce type, a privilégié « une procédure rapide ». En raison de l’urgence de ces remplacements.
La loi de programmation militaire ne prévoyait le remplacement de ces P4 qu’à partir de 2020 – précise le service de presse du ministère de la Défense
Le choix a été fait d’en passer par un appel d’offres pour « l’acquisition de 1. 000 véhicules non militarisés ». Des véhicules tout terrain équipés pour embarquer 5 hommes et un chargement total d’une tonne. C’est à partir des véhicules figurant au catalogue de l’UGAP (centrale d’achat publique) que l’Armée de Terre a fait son choix.
Figuraient dans ce catalogue le Renault Duster, 4x4 de type économique, le Citroën Berlingo, un 4x4 fourgonnette, le Peugeot 3008 HY en version 4x4 hybride, le Volkswagen Transporter, un 4x4 fourgon, le Jaguar Land Rover Defender ainsi que le Ford Kuga et Ford Ranger, 4x4 fabriqué en Afrique du Sud et transformé pour les besoins du client dans le Nord de la France.
L’argument suscite plus que le scepticisme dans le Nord Franche-Comté où des transformateurs avaient réalisé des essais avec un véhicule Citroën Berlingo de type 4x4, des essais passés, semble-t-il, « avec succès » devant les experts de l’Armée.
Pour ce qui concerne les P4 qui restent à remplacer, « La procédure utilisée – confirme le service de presse du ministère de la Défense – sera classique, et de ce fait plus longue. L’appel d’offres devrait être lancé en 2019, 2020 pour une livraison des véhicules en 2021 et 2022 ».
Responsable du syndicat FO à la SAS Nedey, implantée à Montbéliard (Doubs) Pascal Perreau affirme que « Le projet du Citroën Berlingo devait déboucher sur la création d’emplois dans notre entreprise ainsi que chez Poclain à Étupes ».
Interrogé, Alain Pilarski, directeur général de la SAS Nedey, précise que « Des recrutements avaient déjà été réalisés (huit) en vue de l’obtention de ce marché, qui représentait 35 000 heures de travail dans l’entreprise sans compter celles prévues aussi chez Poclain. L’objectif à terme était de créer une trentaine de nouveaux postes de travail ».
Pascal Perreau juge « déconcertant et inadmissible que l’État achète avec les impôts des Français des véhicules de marque étrangère ». Un argument à considérer avec circonspection si l’on précise que le véhicule transformé, à savoir le Citroën Berlingo, est fabriqué en Espagne.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/05/05/l-armee-de-terre-s-explique-sur-son-choix-de-1-000-ford-ranger-4x4
Pour remplacer 600 véhicules de type Peugeot P4 déclassés en moyenne par an, l’Armée de Terre, qui est propriétaire de 4. 000 véhicules de ce type, a privilégié « une procédure rapide ». En raison de l’urgence de ces remplacements.
La loi de programmation militaire ne prévoyait le remplacement de ces P4 qu’à partir de 2020 – précise le service de presse du ministère de la Défense
Le choix a été fait d’en passer par un appel d’offres pour « l’acquisition de 1. 000 véhicules non militarisés ». Des véhicules tout terrain équipés pour embarquer 5 hommes et un chargement total d’une tonne. C’est à partir des véhicules figurant au catalogue de l’UGAP (centrale d’achat publique) que l’Armée de Terre a fait son choix.
Figuraient dans ce catalogue le Renault Duster, 4x4 de type économique, le Citroën Berlingo, un 4x4 fourgonnette, le Peugeot 3008 HY en version 4x4 hybride, le Volkswagen Transporter, un 4x4 fourgon, le Jaguar Land Rover Defender ainsi que le Ford Kuga et Ford Ranger, 4x4 fabriqué en Afrique du Sud et transformé pour les besoins du client dans le Nord de la France.
« Le seul tout terrain présent au catalogue »
L’Armée de Terre aurait retenu ce dernier véhicule au motif que « C’était le seul véhicule tout terrain au catalogue de l’UGAP. Les autres véhicules proposés étaient des tous chemins ».L’argument suscite plus que le scepticisme dans le Nord Franche-Comté où des transformateurs avaient réalisé des essais avec un véhicule Citroën Berlingo de type 4x4, des essais passés, semble-t-il, « avec succès » devant les experts de l’Armée.
Pour ce qui concerne les P4 qui restent à remplacer, « La procédure utilisée – confirme le service de presse du ministère de la Défense – sera classique, et de ce fait plus longue. L’appel d’offres devrait être lancé en 2019, 2020 pour une livraison des véhicules en 2021 et 2022 ».
Responsable du syndicat FO à la SAS Nedey, implantée à Montbéliard (Doubs) Pascal Perreau affirme que « Le projet du Citroën Berlingo devait déboucher sur la création d’emplois dans notre entreprise ainsi que chez Poclain à Étupes ».
Interrogé, Alain Pilarski, directeur général de la SAS Nedey, précise que « Des recrutements avaient déjà été réalisés (huit) en vue de l’obtention de ce marché, qui représentait 35 000 heures de travail dans l’entreprise sans compter celles prévues aussi chez Poclain. L’objectif à terme était de créer une trentaine de nouveaux postes de travail ».
Pascal Perreau juge « déconcertant et inadmissible que l’État achète avec les impôts des Français des véhicules de marque étrangère ». Un argument à considérer avec circonspection si l’on précise que le véhicule transformé, à savoir le Citroën Berlingo, est fabriqué en Espagne.
http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/05/05/l-armee-de-terre-s-explique-sur-son-choix-de-1-000-ford-ranger-4x4